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Title:
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MISE EN HYGIENE PAR MICRONISATION D'EAU SOUS VIDE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/030623
Kind Code:
A1
Abstract:
A cleansing device operating by suction in a wet medium and comprising a clean water storage tank (1) and a dirty water storage tank (2) combined with a means for wetting the surface or object to be cleansed, a pressurising unit substantially consisting of a pump (10), temperature raising means (14, 15), a temperature control and adjustment means (20), and a suction means (8) for drawing dirty water through an air duct (7) with a downstream end communicating with the second tank (2) in which a vacuum is generated by means of a set of turbines (8). The control and adjustment means are controlled by a computing means to ensure consistent and continuous operation thereof. Said device comprises a means for moistening the surface of the object to be cleansed by means of a fine fog generated by at least one micronising spout (11) arranged adjacent to said surface for micronising water from the first tank (1). Said micronising spout (11) is built into a terminal device (46) at the end of the suction air duct (7).

Inventors:
GRANGER-MOLLARD JACQUES (FR)
PICON ARLETTE (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/000319
Publication Date:
August 28, 1997
Filing Date:
February 20, 1997
Export Citation:
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Assignee:
GRANGER MOLLARD JACQUES (FR)
PICON ARLETTE (FR)
International Classes:
A47L11/34; (IPC1-7): A47L11/34
Foreign References:
DE9105512U11991-07-25
DE8613576U11986-07-10
EP0642758A11995-03-15
US5099543A1992-03-31
FR2721539A11995-12-29
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 17, no. 11 (C - 1015) 8 January 1993 (1993-01-08)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Procédé de mise en hygiène de surfaces par micronisation de liquide pouvant être chauffé préalablement et aspiration simultanée du dit liquide ayant ainsi humidifié la surface caractérisé en ce que : on diffuse sur la dite surface à mettre en hygiène, par au moins un terminal (46) disposé contre celleci de l'eau propre en fines gouttelettes d'au plus 5 à 10 microns et à basse pression légèrement supérieure d'au moins 0, 1 bar à celle régnant dans l 'ambiance extérieure, on aspire simultanément par un fort courant d' air à un débit d'au moins 20 litres par seconde à 100 litres par seconde par le même terminal (46) disposé contre la dite surface et dans lequel on crée une dépression d' au moins deux mètres de colonne d'eau à 6500 mm ou 65 KPa, apte à extraire l'air des pores du matériau constituant la surface à mettre en hygiène, on évacue dans un conduit d'aspiration (7) les gouttelettes d'eau qui ont été diffusées sur la surface et qui ont captées germes, bactéries et salissures qui pouvaient être déposés sur celleci et dans ses pores, on règle le débit d'air et la dite dépression d'aspiration, ainsi que la basse pression et le débit d'eau diffusée, et la température de celleci en fonction de la nature de la surface à mettre en hygiène, et la nature et de l'importance de sa pollution afin d' obtenir une qualité de mise en hygiène donnée sans l'endommager.
2. Procédé de mise en hygiène de surface suivant la revendication 1 caractérisé en ce que l'on peut rajouter préalablement dans la dite eau propre projetée sur la surface à mettre en hygiène un produit additif désinfectant à 2 % maximum de concentration par rapport à la quantité d'eau correspondante.
3. Application du procédé de mise en hygiène suivant une quelconque des revendications 1 ou 2 caractérisée en ce que l 'on utilise le dit procédé pour une mise en hygiène instantanée audelà de l'ultra propreté qui ne laisse sur la surface mise en hygiène au maximum 10 UFC de bactéries par 25 cm de surface mise en hygiène, avec un indice de propreté égale à 0 dans l'échelle de Bacharach.
4. Application du procédé suivant la revendication 3 caractérisée en ce que l'on obtient un taux de bactéries final sur la surface nettoyée de moins de 2 UFC pour 25 cm de surface.
5. Dispositif de mise en hygiène par aspiration en milieu humide, comportant un bac (1) de stockage de l'eau propre et un bac (2) de stockage de l'eau sale, combinés à un moyen permettant le mouillage de la surface ou de l'objet à mettre en hygiène, un organe de pressurisation substantiellement constitué par une pompe (10), des moyens (14) et (15) d'élévation de la température, un moyen de contrôle et de réglage de la température (20), un moyen d'aspiration (8) de l 'eau sale à travers une manche à air (7) qui débouche en aval dans le bac (2) mis en dépression par un ensemble de turbines (8) , les moyens de contrôle et de réglage étant asservi à un moyen informatique qui en assure la cohérence et la permanence, caractérisé en ce que le dit dispositif comporte un moyen d'humidification de la surface de l 'objet à mettre en hygiène sous la forme d'une très fine nébulisation, émise par au moins un bec. de micronisation (1 1) à proximité de ladite surface, de l'eau prélevée dans le bac (1), ledit bec de micronisation (1 1) étant intégré dans un dispositif terminal (46) situé à l'extrémité de la manche à air d'aspiration (7).
6. Dispositif à mettre en hygiène selon la revendication 5 caractérisé en ce que l 'organe (11) de micronisation de l'eau propre produit un brouillard composé de gouttelettes de 5 à 10 microns.
7. Dispositif de nettoyage selon une quelconque des revendications 5 ou 6 caractérisé en ce que le moyen d'aspiration de l 'eau sale à travers la manche à air (7) qui débouche dans le bac (2) comporte un moyen de retenu (31) des corps solides entraînés par l 'eau sale aspirée, et au moins deux turbines centrifuges (8) organisées en série, chacune étant animée par un moteur électrique (9), l'aspiration de la première turbine étant en relation avec le bac (2) dans lequel elle provoque le vide d' air et l'échappement de la deuxième turbine étant mis à l 'atmosphère à travers un tube ajusté à la sortie (54).
8. Dispositif de mise en hygiène selon la revendication 7, caractérisé en ce que le débit de l'air aspiré à travers la manche (7), qui débouche dans le bac (2), est contrôlé par une trappe motorisée (22) située dans le coffre (26) qui fait communiquer le bac (2) et la première turbine (8), la dite trappe (22) contrôlant l'ouverture (23) dudit coffre qui est protégée par un déflecteur (51) .
9. Dispositif de nettoyage selon une quelconque des revendications 5 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'aspiration (8) permettent d'obtenir, par aspiration de l' air à travers le bac (2) et la manche à air (7) qui lui est associée, une dépression statique dans le dit bac (2) atteignant 5000 à 6500 mm de colonne d'eau ou 65 KPa provoquant un débit d' air pouvant atteindre 100 litres par seconde.
10. Dispositif de mise en hygiène suivant l'une quelconque des revendications 5 à 9 caractérisé en ce que le moyen permettant l 'élévation de la température de l'eau micronisée est constitué au moins par des serpentins (13) formés par le tube (12) parcouru par l 'eau pressurisée et enroulés à l' extérieur des stators des moteurs (9) d' entraînement des moyens d'aspiration (8) .
11. Dispositif de mise en hygiène selon l'une quelconque des revendications 5 à 10 caractérisé en ce que à l'intérieur du terminal (46), monté à l 'extrémité de la manche à air, le conduit d' air (7) et le tube d' eau pressurisée (47) sont parallèles et mitoyens, le tube (47) , qui porte l 'organe (1 1) de micronisation de l'eau à proximité de l 'extrémité du terminal (46) se poursuivant au delà dudit organe (1 1) de façon continue, dans la zone (53), sans interruption ni ouverture de sa paroi jusqu'à l'extrémité dudit terminal (46), et au niveau de laquelle il forme une même bouche contenant deux conduits.
12. Dispositif de mise en hygiène selon la revendication 1 1 caractérisé en ce que la paroi mitoyenne du conduit d'air (7) et du conduit d'eau (47) est munie à son extrémité d'une brosse (50) capable de balayer la surface de l 'objet à mettre en hygiène.
13. Dispositif de mise en hygiène selon l'une quelconque des revendications 11 et 12, caractérisé en ce que l 'extrémité du terminal (46) est garnie d'une lèvre périphérique élastique (48) dépassant du bord inférieur de la bouche dudit terminal.
14. Dispositif de mise en hygiène selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dit moyen de retenu (31) des corps solides entraînés par l'eau sale aspirée, situé à l' autre extrémité de la manche à air (7) débouchant dans le bac (2) est un filtre microperforé retenant les particules solides véhiculées par l 'eau sale et l' air simultanément aspirés.
15. Dispositif selon l'une quelconque des revendication 5 à 14, caractérisé en ce que le dispositif comporte deux ensembles de manche à air (7A) et (7B) accouplée chacune à un tube distinct d'eau propre (47) , et portant chacune un terminal (46) .
16. Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce que chaque manche à air (7A) et (7B) est équipée à son débouché dans le bac (2) d'un clapet motorisé (33A) et (33B), chacune desdites manches étant équipée en amont de ce clapet d'une tubulure (35A) et (35B) shuntant l'ensemble des turbines (8) à la sortie duquel ensemble lesdites tubulures débouchent, et étant aussi équipée en amont desdites tubulures (35A) et (35B) d'un capteur de pression (32A) et (32B), une électrovanne (34A) et (34B) contrôlant par ailleurs le passage de l' air à l 'intérieur des tubulures (35A) et (35B) sous contrôle des capteurs de pression (32A) et (32B) .
17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que sur chacune des manches à air (7A) et (7B) le contrôleur de pression (32) provoque la fermeture du clapet (33) dès que la pression à l ' intérieur de la manche à air (7) correspondante est proche de la pression atmosphérique, provoquant simultanément l' ouverture de l'électrovanne (34), et inversement le contrôleur de pression (32) provoque l'ouverture du clapet (33) dès que la pression dans la manche à air (7) est positive d'une valeur suffisante, ce qui provoque simultanément la fermeture de l'électrovanne(34) .
18. Dispositif selon l 'une quelconque des revendications 5 à 17, caractérisé en ce que chacun des paramètres qui conditionne l 'exécution des fonctions nécessaires pour l'exécution du procédé mis en oeuvre par l'ensemble du dispositif est coordonné et contrôlé en permanence par microordinateur intégré qui gère le procédé selon la nature des surfaces à traiter et la nature des matériaux les constituant.
Description:
DISPOSITIF ET PROCEDE DE MISE EN HYGIENE PAR MICRONISATION D'EAU SOUS VIDE

Certains appareils d'aspiration en milieu humide, destinés au nettoyage des surfaces, murs ou sols, sont actuellement proposés mais pas pour la " mise en hygiène" des surfaces qui est l 'objectif de la présente invention : cet objectif va en effet au-delà d'une part de ce l'on appelle d'une manière classique et habituelle le nettoyage, qui a essentiellement pour objectif une propreté visuelle, et d' autre part même ce que l 'on peut qualifier d'ultra propreté qui concerne le fond des pores et/ou des fibres du support à nettoyer. La présente invention permet non seulement d'atteindre un excellent niveau de nettoyage, contrôlé visuellement suivant un indice bien meilleur que ceux obtenus avec des appareils traditionnels, mais également de très bons niveaux d'ultra propreté et surtout de mise en hygiène par élimination des germes, bactéries, moisissures, au fond des pores et/ou des fibres, tels que définis dans/et à la fin de la présente description.

On qualifiera donc dans la description ci-après le dispositif est procédé de l' invention comme étant une "mise en hygiène" pour bien le distinguer du seul nettoyage obtenu avec les appareils existants.

En effet, ceux-ci procèdent par mouillage du support à nettoyer au moyen d'une simple pulvérisation d'eau projetée sur ledit support, et successivement par la récupération de l 'eau sale au moyen de son aspiration par un courant d'air en dépression.

De tels appareils procèdent généralement par une pulvérisation grossière d'eau sous une pression élevée, et sa récupération est effectuée par un faible débit d'air de 25 à 40 litres par minute soumis à une dépression de -1800 à -2500 mm de colonne d'eau seulement, l' une et l 'autre de ces conditions de travail ne permettent pas une mise en hygiène des supports, ni même un nettoyage profond.

De tels appareils sont aussi particulièrement mal adaptés non seulement à la mise en hygiène mais même au nettoyage des textiles tissés ou non tissés (sur sols, murs ou meubles) , dont le séchage n'est obtenu qu'en 24 heures et parfois plus. En outre, au cours de leur emploi on ne peut éviter des écoulements d'eau indésirables au niveau de leur tête de travail mise en contact avec le support à nettoyer,

l'organe de pulvérisation qui lui est associé et qui est extérieur au conduit d'aspiration de l'air n ' étant pas lui-même contenu dans un conduit particulier au delà de la sortie de la pulvérisation qui, de ce fait se fait à l'air libre. On peut citer par exemple comme art antérieur connu le document allemand G9105512.1 décrivant un appareil de nettoyage comportant un réservoir d'eau avec un dispositif de chauffage, une pompe pour transporter l'eau jusqu' à un tuyau d' amener ainsi qu'un réservoir de collecte de l'eau sale auquel est raccordé une pompe à vide et depuis lequel s'étant un tuyau d' aspiration : le tuyau d'amenée et le tuyau d' aspiration mènent à une tête de nettoyage rigide prévu exclusivement pour nettoyer des textiles au sol ; les plâtres, terre cuite, thermoplastique, crépis ne peuvent pas être nettoyés ; et l'ensemble des organes de l 'appareil de nettoyage sont contrôlés par des microprocesseurs et un tableau de commande à partir duquel l'opérateur peut diriger les opérations.

On peut également citer le document allemand G8613576.7 qui décrit un appareil de nettoyage répondant en partie à l'inconvénient cité précédemment puisque le conduit d'amenée d'eau sous pression est situé à l'intérieur de la bouche d'aspiration de l'air, l'ensemble des autres éléments étant également décrits comme du reste dans la présente invention, mais dans ce document allemand suivant un mode de réalisation spécifique puisque l ' objectif est de pulvériser un solvant sous pression contre la surface d'un mur à nettoyer pour y détacher des particules de peinture.

Ces divers appareils peuvent donc endommager la surface que l'on veut traiter surtout si celle-ci est fragile tel que pour des textiles et de tout façon ne permettent pas leur application pour une mise en hygiène comme celui recherché dans la présente invention et décrit ci-après, ni même un nettoyage de très bonne qualité.

D'autres appareils travaillant à la vapeur respectent certes un peu mieux la qualité de surface que l'on veut nettoyer mais d'une part n'évite pas des coulures éventuelles par condensation de la vapeur sur la surface et de plus du fait de la température élevée de la vapeur, leur utilisation n' est pas possible non plus pour certains matériaux à nettoyer et ne permet pas une désinfection instantanée. L' appareil de la présente invention permet :

- soit de mettre en oeuvre un procédé nouveau suivant l' invention répondant aux inconvénients des procédés connus pour non seulement un nettoyage profond qualifié d'ultra propreté mais également et surtout une mise en hygiène par humidification, au moyen d'eau froide, ou modérément chauffée des surfaces à traiter, dont le séchage est rapidement obtenu, et cela grâce à une très fine micronisation de l 'eau diffusée en faible quantité, simultanément soumise à une très forte aspiration d'air pouvant atteindre jusqu'à 100 litres par seconde, avec une dépression 65 KPa, - soit d'effectuer un nettoyage par brouillard à haute pression avec également une forte aspiration.

Pour le premier procédé par micronisation, au moyen d'un dispositif nouveau suivant l'invention et décrit ci-après :

- on diffuse de l 'eau propre sur la surface du support à mettre en hygiène sous la forme d'une véritable micronisation au sein et par au moins un terminal disposé contre ladite surface, d'un brouillard composé de très fines gouttelettes d'au plus 30 microns, soit de préférence de 5 à 10 microns, seulement obtenues en basse pression, légèrement supérieur d'au moins 0,1 bar par rapport à celle régnant dans l 'ambiance extérieure, et au maximum sous une pression de 2 bar environ ;

- simultanément, on aspire par un fort courant d' air de l ' ordre de 20 à 100 litres par minute par le même terminal disposé contre ladite surface et dans lequel on crée une forte dépression statique d' au moins 2000 mm et au mieux de l'ordre de -5000 à -6500 mm ou 65 KPa de colonne d'eau et apte à extraire l'air des pores du matériau constituant la surface ,

- on évacue alors dans un conduit d'aspiration les gouttelettes d'eau projetée sur la surface et qui ont captées germes, bactéries et salissures qui pouvaient s'être déposés sur celle-ci et dans ses pores,

- on règle le débit d' air et la dite dépression d'aspiration ainsi que la basse pression et le débit d'eau micronisée, et la température de celle- ci en fonction de la nature de la surface à mettre en hygiène, et la nature et de l'importance de sa pollution afin d'obtenir une qualité de mise en hygiène donnée sans l'endommager.

Dans un mode particulier opératoire on peut rajouter préalablement dans ladite eau propre projetée sur la surface à mettre en

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hygiène un produit additif désinfectant à 2 % maximum de concentration par rapport à la quantité d'eau correspondante. Ceci est géré par un ordinateur, de même pour le rajout d'un produit antimousse dans la cuve d'eau sale. L'ensemble de ces conditions opérationnelles et du dispositif suivant l' invention décrit ci-après évite tout écoulement d'eau intempestif hors du terminal, l'organe de micronisation étant contenu, même au-delà de l'effet de micronisation, dans un conduit contigu du conduit d'aspiration de l' air et se prolongeant comme ce dernier jusqu'au contact du matériau à nettoyer.

On obtient de plus un séchage parfaitement réalisé en un laps de temps très court, instantané et jusqu'à 3 heures environ pour des surfaces textiles, et la dépollution du support traité effectuée en profondeur grâce à la micronisation de l 'eau qui humidifie en profondeur les pores de la matière, facilitant l 'enlèvement des particules les plus fines qu'ils retiennent, à tel point que l' on peut qualifier le résultat de " bio-propreté" .

Ce procédé permet en effet de travailler dans des locaux de classe 10, c' est-à-dire qui n' admettent pas plus de 10 particules polluantes de 0.3 micron par pied , ledit appareil ne rejetant dans l'air du local aucun germe ni particule. De plus il est possible d' obtenir une application nouvelle suivant le procédé de l'invention tel qu'on effectue grâce à celui-ci une mise en hygiène instantanée, et donc également une ultra propreté : le procédé ne laisse sur la surface traitée au maximum 10 UFC de bactéries pour 25 cm et même suivant le cas moins de 2 UFC pour 25 cm , et réduit les germes, les bactéries, les micro-organismes contenu dans et sur les pores du support d'un taux de 10 en participant à l'élimination du Biofilm (gangue de 1 à 10 microns d'épaisseur collée de façon irrémédiable sur le support), avec un indice de propreté visuel de 0 dans l'échelle de Bacharach, dont la définition est rappelée à la fin de la présente description.

L' appareil ou le dispositif suivant la présente invention, tel que décrit ci-après, peut permettre, de par sa très forte aspiration également la mise en oeuvre d'un procédé de nettoyage de surface, comme indiqué précédemment, par brouillard à haute pression, en portant la pression de micronisation de l'eau à environ 150 à 200 bar, sur parois verticales ou horizontales, la puissance de l'aspiration et l'étancheite du terminal

par rapport à la surface traitée évitant toujours qu'il ne se produise des coulées d'eau hors de sa périphérie ; la température de l'eau peut être portée jusqu' à 60 degrés C et permet alors en ce cas pour certains supports de nettoyer efficacement et/ou même décaper toutes surfaces, comme pourraient dans certains cas le faire certains appareils existants à ce jour, mais avec une meilleure efficacité sans coulée d' eau et de produits.

Selon l'invention le dispositif est essentiellement caractérisé par un ensemble de moyens permettant la micronisation de l'eau à débit et à température variables, associés à des moyens produisant simultanément une très forte aspiration d'air, réglable en dépression et en débit, lesdits moyens étant simultanément contrôlés par au moins un moyen électronique central tel qu'un micro-ordinateur qui assure par l' intermédiaire d'un progiciel la régulation des débits d'eau et d'air, le tout selon un choix déterminé manuellement par l'opérateur en fonction de la nature du matériau à nettoyer, et de la nature et de l'importance de sa pollution. Il peut être prévu un nombre important de programmes automatiques permettant de traiter tous les supports tels qu'au moins 36 réglages tels que : plafonds, murs, sols, ameublements, etc, quelle que soit la nature de leur matériau tels que bois de toutes espèces, jute, textiles, crépis, marbre, thermoplastiques, terre cuite, stuc, etc..tous les paramètres étant préréglés pour chacun de ces cas grâce au dit moyen électronique central du dispositif suivant l'invention, en tenant compte de la fragilité du support et du taux d'hygiène requis et cela même jusqu' à 80 m de distance horizontale et 30 m de distance verticale.

Le dispositif de mise en hygiène suivant l'invention outre les éléments cités ci-dessus, et dont certains sont connus des appareils existants, comporte suivant l'invention un moyen d' humidification de la surface de l 'objet à mettre en hygiène sous la forme d'une très fine nébulisation, émise par au moins un bec de micronisation à proximité de ladite surface, de l'eau prélevée dans un bac de stockage d'eau propre, ledit bec de micronisation étant intégré dans un dispositif terminal situé à l'extrémité d'une manche à air, de préférence souple, d'aspiration.

L'invention est en outre caractérisée par les détails qui ressortiront de la description qui va en être donnée.

La figure 1 est une vue schématique montrant les différents éléments du dispositif.

La figure 2 est une vue schématique en coupe verticale de la chambre contenant les organes assurant l 'aspiration de l 'air, associée à la chambre recevant l'eau polluée après nettoyage de la surface traitée.

La figure 3 est une vue schématique en plan du clavier permettant la gestion automatique du procédé, et comportant l'écran affichant l'état des fonctions programmées.

La figure 4 est une vue schématique du dispositif qui permet à deux employés de travailler en même temps à l' aide du même appareil central dans un même local ou dans deux locaux différents.

La figure 5 est une vue schématique en partie écorchée, donnée à titre d'exemple, d'un terminal situé à l'extrémité de la manche à air, et qui contient l 'organe de micronisation. Selon la figure 1 le dispositif comporte le bac 1 contenant l'eau propre destinée à la micronisation et le bac 2 recevant l' eau récupérée par aspiration chargée des éléments polluants. Chacun de ces bacs comporte lui-même une sonde 3 constatant le plein du bac correspondant et une sonde 4 constatant son état vide. Lesdites sondes 4 et 3 du réservoir d'eau propre 1 contrôlent de façon coordonnée la vanne électrostatique 5 qui autorise ou arrête, selon l'ordre reçu, le remplissage dudit réservoir d' eau propre 1. En effet, l'arrivée d'eau propre raccordée au réseau est commandée par l 'ordinateur central si la cuve d'eau propre est vide ; la sonde de niveau haut arrête et ferme l 'électrovanne d'arrivée d'eau.

Les sondes 3 et 4 du bac 2 de récupération de l' eau polluée contrôle aussi de façon coordonnée la motopompe 6 qui autorise ou arrête la vidange dudit bac quand celui-ci est relié à une conduite d'évacuation extérieure. L'aspiration de l' air à travers le bac 2 dans lequel débouche le tuyau souple d'aspiration extérieur 7 est obtenue au moyen de deux turbines centrifuges 8 (à étages multiples), montées en série à travers la conduite 16 afin d'atteindre une basse dépression, chacune étant animée par un moteur électrique 9, l'aspiration de la première turbine est en relation avec le bac 2 dans lequel elle provoque le vide d'air et l'échappement de la deuxième turbine étant mis à l' atmosphère à travers un tube ajusté à la sortie 54. La micronisation de l ' eau propre contenue

dans le bac 1 est obtenue par la mise en pression au moyen de la pompe électrique 10 qui l 'achemine à travers la tuyauterie 12 jusqu' à l'organe 1 1 de micronisation placé à proximité de l 'extrémité de la manche à air souple d' aspiration 7. L'eau propre ainsi propulsée par l'électropompe 10 peut être portée à des températures variables toujours inférieures à la température critique supportée par le matériau devant être mise en hygiène.

Son échauffement s'effectue d'abord à l'intérieur de son conduit métallique 12 qui est enroulé successivement sous forme des serpentins 13 autour de chacun des moteurs 9 des turbines. L'eau ainsi préchauffée peut, si nécessaire, subir une surchauffe sous contrôle d'un thermostat

20 en traversant un corps creux 14 muni de la résistance électrique 15.

Le dispositif est complété par la vanne 18 qui commande l'arrivée d' eau sous pression jusqu' à l'organe de micronisation 1 1 ; par le clapet de décharge 19, qui s ' ouvrant plus ou moins en fonction de la pression régnant dans le conduit 12 selon l'état de fermeture de la vanne 18, permet de renvoyer l'excès d'eau sous pression dans le bac 1 ; par le thermostat 20 qui régule l 'intensité de chauffage du corps de chauffe

15 ; par l'électrovanne motorisée 21 qui, en fonction d'une consigne programmée, fait plus ou moins communiquer le bac 2 avec l'atmosphère pour régler la dépression qui y règne ; par la trappe motorisée 22 qui, en fonction aussi d'une consigne programmée, règle le débit d' air aspiré par l'obturation plus ou moins importante de l'ouverture 23 du coffre 26 qui fait communiquer le bac 2 avec la première des turbines 8.

Ladite ouverture 23 est protégée par le déflecteur 51 qui évite l' aspiration par les turbines 8 des particules véhiculées par l'air pollué introduit dans le bac 2 en provenance de la manche d'aspiration 7, ainsi que l'aspiration de la condensation qui peut se produire dans ce même bac.

Selon la figure 2 les organes moteurs, constitués par les moteurs 9 qui animent les turbines 8, sont contenus dans l'enceinte 24 qui contribue par elle-même à l'insonorisation à laquelle participe le silencieux 27 placé sur la tubulure 28 à travers laquelle l'air aspiré par la turbine 8 est refoulé dans l'atmosphère.

Ladite turbine 8 reçoit l'air qu'elle aspire à travers le coffre 26 dont l'ouverture est située dans le bac 2.

Selon une caractéristique de ce dispositif la tubulure 28 comporte l 'ajutage conique Venturi 29 destiné à aspirer l'air de ventilation des moteurs 9 afin de contribuer à leur refroidissement ainsi qu'à rejeter hors du local en cours de nettoyage, à travers la tubulure 28 qui peut avoir une très grande longueur, les particules polluantes de toutes natures qui peuvent être émises par les moteurs 9 eux-mêmes au cours de leur fonctionnement.

Le bac 2, quant à lui, outre les sondes 3 et 4, comporte une sonde de secours 30 destinée à éviter, en cas de défaillance de la sonde haute 3 , que l'eau polluée récupérée, ou la mousse qui peut surnager, ne monte jusqu'à l' ouverture 23 du tube d'aspiration 26 des turbines. A cet effet l' ordinateur par l'intermédiaire d'une petite électropompe commande à celle-ci de prélever dans un bidon antimousse 55 les 25 à 50 ml nécessaires et permet ainsi de réduire la mousse à l 'état liquide. Cette même ouverture 23 de ce tube d' aspiration 26 est coiffée d'un chapeau 52 pour éviter l'introduction directe d'eau dans ce conduit 26 lors du lavage du bac 2, son couvercle étant enlevé.

Le renouvellement du produit désinfectant se fait à chaque remplissage d' eau propre après que la pompe de vidange à vider la cuve d'eau sale. L' antimousse est alors renouvelé dans la cuve d'eau sale automatiquement. Ce sont les sondes, de niveau haut de la cuve d'eau sale et de niveau bas de la cuve d'eau propre, qui informent l'ordinateur pour l ' ouverture des électro-pompes alimentant les produits désinfectants et antimousse, si ces produits ont été demandés préalablement pour la mise en hygiène du support plafond, mur, sol, ameublement etc.

Le bac 2 comporte en outre un récipient de forme générale cylindrique micro-perforé 31 qui est fixé de façon amovible au tube d' aspiration d'air 7, et qui reçoit à travers ce dernier l' eau polluée récupérée et l'air simultanément aspirés. Ledit récipient 31 constitue un filtre qui retient les particules solides contenues dans l'eau sale, qui seule le traverse et emplit le bac 2.

Le dispositif ainsi constitué, permet de procéder à la mise en hygiène des surfaces en mettant simultanément en fonctionnement le moteur 10 pour la mise en pression de l'eau propre contenue dans le bac 1 et les moteurs 9 pour faire le vide dans le bac 2 au moyen des turbines

La dépression et le débit de l'air aspiré sont automatiquement et individuellement contrôlés par électrovanne 21 et la trappe motorisée 22 et un variateur de vitesse des moteurs 9.

De même le débit d'eau miconisée pourra varier de 0 à 70 litres par heure par le jeu de la fermeture de la vanne 18 ; et par le jeu de la trappe 22 le débit de l'air aspiré peut lui-même varier pouvant atteindre 100 litres par seconde sous une dépression statique qui peut aller jusqu' à -5000 ou -6500 mm de colonne ou 65 KPa d'eau environ par le jeu de la vanne 21. La température de l'eau micronisée sera elle-même variable étant préchauffée dans les serpentins 13 qui enveloppent extérieurement les moteurs 9 des turbines 8 où ils récupèrent les calories produites par leur fonctionnement, assurant par le même fait leur refroidissement et la récupération économique de l'énergie qui, sans cette disposition, serait dissipée en pure perte à l'intérieur de l 'enceinte 24.

Dans certains cas particuliers un produit désinfectant, de type peroxyde d'hydrogène contenu dans un réservoir annexe 44 peut être dilué dans l'eau du bac 1 , sous le contrôle de l'électrovanne 45 pilotée par l 'ordinateur, de même pour l'antimousse. Chacun de ces réglages pourrait s' effectuer manuellement par une action directe sur chacun des organes de contrôle ci-dessus cités. Mais ils sont plus avantageusement effectués au moyen de un ou plusieurs microprocesseurs qui jouent le rôle de micro-ordinateur et contrôlent de façon continue chacune des fonctions selon les consignes manuellement choisies par l'opérateur en vue du résultat recherché et affichées sur l'écran à cristaux liquides 37 que comporte l'appareil ; cet écran peut afficher: le type des supports à mettre hygiène, si on rajoute du désinfectant et/ou de l' antimousse, le type de terminal suivant le nombre de buses de micronisation (toujours par rapport au type de support à traiter), la connexion maintenance, également le diagnostic de défauts éventuels, et le comptage horaire du temps de fonctionnement en vue de la révision, ainsi que l'affichage de la fiche signalétique de l'appareil (type, N° de série, version etc...)....

Toutes les fonctions peuvent ainsi être automatiquement déterminées par un microprocesseur en fonction du choix fixé par l'opérateur, ce programme fixant automatiquement les paramètres (pression, température, débit de l'eau micronisée ; dépression, débit

d'aspiration de l'air) correspondant aux meilleurs critères de mise en hygiène des différentes surfaces à traiter : plafonds, sols, murs, etc.. et suivant leur nature : pierre, plâtre, bois, tissus matière plastique, verre, marbre... Un deuxième microprocesseur est affecté à la logique des commandes, en fonction du programme précédemment choisi et assure par le contrôle permanent des organes correspondants la régulation de la dépression et du débit de l' air ; la régulation du débit et de la température de l'eau de micronisation ; ainsi que la régulation de la puissance absorbée, pour ne pas dépasser la puissance autorisée dans les différentes installations électriques de la clientèle, qui peuvent être limitées à 12, 16 ou 22 ampères. Les ordinateurs internes permettant grâce à une carte d' interface ou modem " intégré" et/à une prise de sortie standard de type RS232 connue, située en façade sur le panneau de commande, de se raccorder sur le réseau téléphonique. Il est possible ainsi de prélever à distance :

- jusqu'à 500 lignes d' historique en quelques minutes (mise en marche, arrêt, disjonction, choix des programmes, défauts, utilisation antimousse, désinfectant, etc.. avec l'heure, la minute, la seconde exacte des différents états) ;

- par jour tous les supports traités avec les temps en minutes et les rassembler par mois sous forme de tableau.

Le programme ordinateur permet aussi :

- en cas d' arrêt, soit par arrêt volontaire de la machine ou par manque de tension, de revenir systématiquement sur le dernier support demandé afin d'éviter toute fausse manoeuvre,

- en position maintenance de connaître l'état de toutes les entrées et sorties, le temps de fonctionnement à la seconde près de toutes les pièces, électrovannes, pompes, turbines, sondes, électropompes etc.. et de savoir instantanément à distance l'élément incriminé si besoin est.

Enfin, à coté de l'écran étanche à cristaux liquides éclairé se trouve un panneau listant l'ensemble des programmes afin d'en faciliter le choix.

Les commandes nécessaires s'effectuent à partir d'un clavier 38 (fig. 3) qui présente deux touches 39 et 40 permettant l' incrémentation et la décrémentation des programmes stockés en mémoires, et de deux touches + et - (41 et 42) permettant d' accroître ou de diminuer

l' intensité de chacune des valeurs automatiquement introduites par le programme (pression, débit, dépression, température) et une touche "Enter" 43 validant le programme choisi ainsi que chacune des valeurs correspondantes des différents paramètres de fonctionnement. Une touche peut permettre d' annuler toute action ou programme en cours et une lumière spécifique, de type "led" , rouge éclairant un bouton en triangle comportant un point d'exclamation peut prévenir d'un défaut éventuel qu' il faut alors aller rechercher pour le visualiser et en connaître la nature afin de le corriger. L'écran 37 informe à tout instant de l'état des paramètres de fonctionnement.

C'est ainsi que la logique du système autorise le choix de très nombreux programmes en fonction de la nature des différents supports à traiter, ainsi que des programmes subsidiaires qui, automatiquement à l' intérieur de ceux-là, peuvent ordonner, maintenir constant ou faire varier :

- la dépression d'air de 30 % à 100 % de sa valeur maximale, par la manoeuvre contrôlée de l'électrovanne 21 ;

- le débit d'air de 30 % à 100 % de sa valeur maximale, par la manoeuvre contrôlée de la trappe 21 ;

- le débit de la micronisation de 0 % à 100 % de sa valeur maximale, par la manoeuvre contrôlée de l 'électrovanne 18 ;

- le débit de produit désinfectant à concurrence de 2 % est distribué dans la cuve d'eau propre après la vidange de la cuve d'eau sale par la manoeuvre contrôlée de l 'électrovanne 45 ; de même pour le produit antimousse à partir de la réserve 55 ;

- la température de l'eau de 20 ° à 60 ° C maximum ou toute autre température maximale autorisée selon la nature du matériau traité, sous le contrôle du thermostat 20 ; - le remplissage ou le vidage de chacun des bacs 1 et 2, par l 'information alternativement transmise par les sondes 2 et 4 de chacun desdits bacs.

Chacune des fonctions ci-dessus peut aussi être ordonnée ou modifiée par le clavier, sous contrôle du micro-ordinateur qui peut s'opposer à des ordres aberrants.

D'autres paramètres ne sont déterminés que manuellement, tels que la puissance électrique maximale pouvant être utilisée.

D' autres fonctions enfin sont exclusivement contrôlées automatiquement par le micro-ordinateur, telles que :

- le dernier défaut qui a arrêté la machine, par un contrôle interne ; - le temps de fonctionnement, par une horloge interne, pour déterminer les périodes de révision.

On comprend donc qu'un tel dispositif met à la disposition de l'utilisateur un procédé de mise en hygiène des surfaces facile à conduire, la totalité du choix et le suivi des fonctions étant commandés à l' aide d'un simple clavier ne comportant que quatre touches qui permettent d' agir sur la totalité des fonctions et des paramètres nécessaires pour atteindre les meilleures conditions de traitement qui sont maintenues constantes tout au long de l'opération par le seul jeu du ou des microprocesseurs qui contrôlent de façon permanente l'état des différents organes d'ajustage de pression, dépression, débits, températures, et niveaux, constituées par les électrovannes 5, 18, 19, le thermostat 20, le régulateur de pression 21 , la trappe motorisée 22 et les sondes 3 et 4 de chacun des bacs 1 et 2.

La précision et la constance de ces réglages ainsi obtenues permettent de pratiquer une "bio-propreté" , en participant à l'élimination du bio-film avec un taux de réduction des germes et des bactéries d'un facteur de 10 ' , en instantané (voir explication en fin de description) , et d' atteindre un indice de propreté visuel 0 dans l ' échelle de Bacharach ; ceci est du à la pénétration dans les moindres pores de la matière de la micronisation de l'eau poussée jusqu'à ne diffuser que des particules 5 à 10 microns, et associée à une dépression statique particulièrement élevée, atteignant -50000 à -65000 pascal, sous laquelle s'effectue une aspiration d'air importante en débit qui extrait du matériau, ainsi humidifié en profondeur, les particules polluantes qu'il contenait ; celle-ci sont ensuite retenues dans le filtre 31 contenu dans le bac 2, l' air rejeté au delà de cette enceinte ne contenant pas plus de 10 particules polluantes de 0.3 micron par pied , ce qui permet de travailler dans des locaux de classe 10.

L'automaticité est poussée jusqu' à assurer automatiquement, quand l'appareil est relié à des conduites d' arrivée et d' évacuation d'eau, la vidange de l'eau de récupération grâce à électropompe 6 fonctionnant sous le contrôle des sondes 3 et 4 du bac 2.

Il suffira alors de retirer le filtre 31 qui aura retenu les éléments polluants solides.

Le fonctionnement en continu du dispositif est assuré grâce au dispositif venturi 29, qui contribue au refroidissement des moteurs 9, l 'économie d'énergie étant obtenue par la récupération des calories naturellement produites par les moteurs 9 des turbines 8 au cours de leur fonctionnement grâce aux serpentins 12 qui enveloppent les turbines et dans lequel circule l 'eau propre dès sa sortie du bac 1.

Vu l'importante dépression dont on dispose à l' aspiration, le tube souple 7 qui conduit l 'air aspiré, et qui porte à son extrémité l'organe 11 de micronisation (figure 5), peut être d' une longueur suffisante pour que l' on puisse travailler à l' intérieur d'un local, l'appareil lui-même restant à l'extérieur du bâtiment. Il en est de même du tube d'évacuation placé à la sortie 54 des turbines 8 (figure 1). Et, vue sa capacité d'aspiration, le dispositif peut comporter deux équipements de micronisation-aspiration représentés par les tubes 7 A et 7 B de la figure 4 associés chacun à un tube distinct d'eau propre et portant chacun un terminal. Dans ce cas, selon cette figure, il est prévu que l'un quelconque de ces deux équipements peut être mis en service par le seul fait que son terminal de micronisation-aspiration qui est à son extrémité est mis en contact avec une surface à traiter.

Pour cela, selon la figure 4, chacun des tubes 7 A et 7 B est muni à son extrémité aval située à l' intérieur du bac 2 d'un clapet motorisé 33 A ou 33 B asservi à un capteur de pression 32 A ou 32 B qui contrôle simultanément une électrovanne 34 A ou 34 B capable d'ouvrir ou de fermer le circuit dérivé 35 A ou 35 B qui shunte la turbine 8 correspondante entre son tube d'évacuation 54 et le tube d'aspiration 7 A ou 7 B

Ainsi, lorsque l'extrémité de l 'un des tubes, 7 A par exemple, n'est pas en contact avec une paroi à traiter, la pression qui règne à l'intérieur se trouve proche de la pression atmosphérique. Le capteur 32 A commande aussitôt la fermeture du clapet motorisé 33 A et simultanément provoque l'ouverture de électrovanne 34 A qui recycle de l'air de refoulement vers le tube 7 A en quantité suffisamment faible pour ne pas faire monter sensiblement la pression qui y règne proche de la pression atmosphérique, ce qui maintient fermé le clapet 33 A , isolant ce tube 7 A qui ne participe donc pas à l'action de l' appareil.

Il en serait de même du tube 7 B .

Mais dès que le terminal de micronisation-aspiration du tube 7 A par exemple est mis au contact d'une paroi à traiter, aussitôt la pression monte dans le tube 7 A grâce à l' apport de l 'air provenant du refoulement des turbines à travers électrovanne 34 A . Aussitôt le capteur de pression 32 A s'inverse, provoquant l 'ouverture du clapet 33 A et la fermeture de électrovanne 34 A , assurant la mise en route immédiate de l'opération de nettoyage à travers ce tube 7 A sans affecter le tube 7 B qui est capable de réagir de la même manière individuellement. II est évident que chaque capteur 32 qui commande électrovanne associée 34, commande aussi électrovanne 18 qui se trouve sur le circuit de l'eau de micronisation, afin que l'automaticité de l' opération de mise en hygiène soit complète, chaque manche à air 7 comportant associée à elle un tube 47 de transport de l'eau propre. Le terminal 46 (figure 5) , auquel aboutissent de façon contiguë le manche à air 7 et le tube 47 d'arrivée d'eau qui porte lui-même le gicleur de micronisation 1 1 est maintenu, par le seul effet de la dépression régnant dans le conduit d'air 7, au contact de la surface à mettre en hygiène. L' organe de micronisation 1 1 se trouve situé à une certaine distance mais à proximité cependant de la surface à nettoyer. Le terminal 46 est aussi caractérisé par le fait que le tube 47 qui conduit l'eau pressurisée jusqu' à l' organe de micronisation 1 1 et le conduit d'air 7 sont parallèles et mitoyens à l'intérieur dudit terminal 46. Ledit tube 47 qui porte l'organe 1 1 de micronisation de l' eau à proximité de l 'extrémité du terminal 46 se poursuit au-delà dudit organe 1 1 et se continue sans interruption ni ouverture de sa paroi dans la zone 53 située au delà de cet organe jusqu'à sa propre extrémité qui se trouve dans le même plan que celle du conduit d'air 7 formant ensemble une même bouche à double conduit qui assure, lorsqu'elle est en contact avec la surface à nettoyer, une parfaite étanchéité dudit terminal par rapport à l 'extérieur, ce qui évite toute coulure intempestive hors dudit terminal. Celui-ci peut aussi porter à sa base une lèvre périphérique élastique souple 48 qui, dépassant du bord inférieur de la bouche dudit terminal, permet d'assurer cette même étanchéité sur des surfaces qui ne présentent pas une parfaite planéité.

La cloison intermédiaire 49 située entre les conduits 7 et 47, et qui peut atteindre le plan de la bouche du terminal, est munie à son

extrémité inférieure d'une brosse 50 capable de frictionner la surface à traiter pour faciliter l'enlèvement des éléments polluants. Ladite brosse 50 peut être de forme cylindrique (non figurée) animée d'un mouvement rotatif rapide et continu dans le plan horizontal pour satisfaire aux conditions de mise en hygiène les plus ardues.

Dans ce cas ledit terminal peut aussi être muni de roulettes afin de maintenir constante sa hauteur par rapport à la surface traitée, la lèvre périphérique élastique maintenant l 'étancheite ci-dessus décrite.

Un tel terminal, conservant ses mêmes caractéristiques générales, peut épouser une configuration extérieures qui lui permette de faciliter sa manipulation selon toutes les configurations de l'objet à mettre en hygiène. C'est ainsi que la périphérie de sa bouche peut présenter des formes et des dimensions très diverses, pouvant aller, à titre d'exemple seulement, de 4 cm environ à 40 cm environ, sa forme dans ce cas étant oblongue. Il peut aussi être placé à l 'extrémité d'une rallonge télescopique pour atteindre des surfaces en situation élevée.

Par son organisation et son automaticité cet appareil assure un gain de temps considérable dans sa mise en service, celle-ci consistant dans le seul choix par l'opérateur du programme correspondant à la nature de la surface à traiter, le micro-ordinateur intégré assurant la détermination des différents paramètres correspondants, ainsi que le maintien de leur constance au cours de l' opération. La mise en route ainsi simplifiée peut être précédée dans certains cas par la mise en place manuelle d'un détergent sur la surface à traiter. Alors qu'actuellement il ne faut pas moins de six opérations pour atteindre ce résultat, chacune des phases nécessitant une intervention manuelle.

En outre l'organisation automatique des programmes et la mise en mémoire de tous les paramètres définis par des essais préalables assurent leur cohérence, interdisant de ce fait toute erreur par suite de l'incompatibilité qui serait constatée entre les différents paramètres choisis. C'est ainsi que pour telle nature de la surface à traiter, le simple fait d'afficher ladite nature à l'écran de la machine impose et maintient toutes les conditions de pression, débit et température de l'eau, dépression et débit d'air, y compris débits éventuels des produits désinfectant et/ou antimousse, tout autre réglage que l'on voudrait imposer pour la mise en hygiène de ladite surface étant refusé par le

micro-ordinateur. Alors que de telles erreurs de réglage pourraient nuire à la qualité de la mise en hygiène et même à la conservation de l' objet traité lors de l ' emploi de tout autre matériel dont les réglages manuels ne posséderaient aucun contrôle automatique de leur compatibilité.

Des essais avec un dispositif de la présente invention, utilisé suivant le procédé de micronisation d'eau suivant la présente invention ont permis de vérifier l 'objectif de celle ci à savoir d'obtenir de très bonnes qualités de " mise en hygiène" et d'ultra propreté, ou encore dit de "bio propreté" en respectant les normes hospitalières et agro¬ alimentaire : on a pu mesurer alors effectivement après de tels essais qu'on obtenait :

- d'une part moins de 2 UFC par 25 cm alors que la norme n' impose même que 10 UFC par cm , - d'autre part le respect des normes AFNOR NFT 72150 pour le contrôle de l ' activité bactéricide, germicide, fongicide etc. imposant suivant la règle des 3x5 d'obtenir en instantané voire au bout de 5 minutes maximum une réduction du nombre de bactéries de 5 espèces données (Pseudomonas aeruginosa, Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Enterococcus hirae, Mycobacterium smegmatis) de 5 logarithmes

(soit pour un taux donné par exemple de 10 "innocolum" déposé sur une surface donnée, une réduction de 10 soit ramenant ledit taux à 10 )

De même les contrôles de niveaux de propreté visuels ont bien permis d' obtenir l ' indice 0 sur l'échelle de Bacharach : un tel contrôle étant réalisé en passant une ouate sur le support quel qu' il soit et que l'on veut contrôler, après son nettoyage, et sur une surface de 30 cm par 30 cm sur laquelle on effectuer 8 prélèvements ; on compare alors la ouate avec laquelle on a fait les dits 8 prélèvements à une échelle de couleurs de blanc au noir, sachant que la norme interprofessionnelle de nettoyage fixe un indice de 3 pour définir un sol très propre et 5 pour le textile.