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Title:
DOUBLE HALF-CARCASS TYRE WITH AN ADAPTED CROWN AREA
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/037656
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a tyre comprising: at least one carcass-type reinforcing structure which is anchored to each side of the tyre in a bead; a reinforcing crown ply; and sidewalls which are assembled radially outwards to a running tread. The carcass-type reinforcing structure extends circumferentially from the bead towards said sidewall and is discontinuous over at least one portion of the tyre crown. The aforementioned reinforcing crown ply comprises (i) at least one primary reinforcing structure which more or less covers the entire width of the crown and (ii) at least one series of circumferential reinforcing elements which also more or less cover the entire width of the crown. The series of circumferential reinforcing elements comprises a portion of lateral circumferential reinforcing elements (46), which are disposed radially and externally in relation to the primary reinforcing structures, and a portion of median circumferential reinforcing elements (44) which are disposed radially and internally in relation to said primary reinforcing structures.

Inventors:
JARDINE DAVID (FR)
AUXERRE PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/EP2002/012019
Publication Date:
May 08, 2003
Filing Date:
October 28, 2002
Export Citation:
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Assignee:
MICHELIN SOC TECH (FR)
MICHELIN RECH TECH (CH)
JARDINE DAVID (FR)
AUXERRE PASCAL (FR)
International Classes:
B60C9/02; B60C9/04; B60C9/18; B60C9/20; B60C9/22; B60C11/00; B60C15/00; (IPC1-7): B60C9/22; B60C9/04; B60C9/20; B60C9/18
Domestic Patent References:
WO2002000451A12002-01-03
Foreign References:
EP1057659A22000-12-06
US2958359A1960-11-01
Other References:
PATENT ABSTRACTS OF JAPAN vol. 2000, no. 21 3 August 2001 (2001-08-03)
Attorney, Agent or Firm:
Dequire, Philippe (SGD/LG/PI-F35-Ladoux, Clermont-Ferrand Cedex 09, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Pneumatique comportant au moins une structure de renfort de type carcasse ancrée de chaque côté du pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à tre montée sur un siège de jante, une armature de sommet, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers !'extérieur une bande de roulement, la structure de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le bourrelet vers ledit flanc et étant discontinue sur au moins une portion du sommet du pneumatique, ladite armature de sommet comportant d'une part au moins une structure de renfort primaire couvrant sensiblement toute la largeur du sommet et d'autre part au moins une série de renforts circonférentiels couvrant également sensiblement toute la largeur du sommet, ladite série de renforts circonférentiels comportant une portion de renforts circonférentiels latéraux disposés radialement extérieurement par rapport aux dites structures de renfort primaires et une portion de renforts circonférentiels médians disposés radialement. intérieurement par rapport aux dites structures de renfort primaires.
2. Pneumatique selon la revendication 1, dans lequel ladite portion de renforts circonférentiels médians est disposée sensiblement entre les portions d'extrémités des structures renfort de type carcasse.
3. Pneumatique selon l'une des revendications 1 ou 2, comportant également une structure de renfort secondaire disposée radialement extérieurement par rapport à la structure de renfort primaire, sensiblement entre les portions de renforts latéraux.
4. Pneumatique selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel la structure de renfort primaire et/ou secondaire comporte des éléments filaires généralement agencés suivant un angle différent de zéro degré par rapport à la direction circonférentielle.
5. Pneumatique selon l'une des revendications 1 ou 2, comportant également une zone de mélange caoutchoutique périphérique disposée radialement extérieurement par rapport à la structure de renfort primaire, sensiblement entre les portions de renforts latéraux.
6. Pneumatique selon l'une des revendications 1 ou 2, comportant également au moins une creusure sensiblement médiane en surprofondeur.
7. Pneumatique selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la structure de renfort de type carcasse est double sur au moins un des deux côtés dudit pneumatique.
Description:
PNEUMATIQUE AVEC DEMI-CARCASSES DOUBLES ET ZONE SOMMET ADAPTEE La présente invention concerne les pneumatiques. Plus particulièrement, elle concerne la disposition et la configuration de la structure de renforcement dans la zone du sommet du pneumatique.

Le renforcement des pneumatiques est à l'heure actuelle constitué par une ou plusieurs nappes désignées classiquement « nappes carcasses », « nappes sommet », etc. Cette façon de désigner les renforts provient du procédé de fabrication, consistant à réaliser une série de produits semi-finis en forme de nappes, pourvues de renforts filaires souvent longitudinaux (destinés à devenir radiaux après assemblage), qui sont par la suite assemblées afin de confectionner un pneumatique. Les nappes sont réalisées à plat, avec des dimensions importantes, et sont par la suite coupées en fonction des dimensions d'un produit donné. L'assemblage des nappes est également réalisé, dans un premier temps, sensiblement à plat. L'ébauche ainsi réalisée est ensuite formée pour adopter le profil toroïdal typique des pneumatiques. Les produits semi-finis dits « de finition » sont ensuite appliqués sur l'ébauche, pour obtenir un produit prt pour la vulcanisation.

Ce mme procédé classique implique l'utilisation d'une tringle, utilisée pour réaliser l'ancrage ou le maintien de la nappe carcasse dans la zone basse du flanc. Ainsi, classiquement, on effectue un retournement d'une portion de nappe autour d'une tringle disposée dans le bourrelet du pneumatique. On crée de la sorte un ancrage de la nappe carcasse dans le bourrelet.

La généralisation dans l'industrie de ce procédé classique, malgré de nombreuses variantes dans la façon de réaliser les nappes et les assemblages, a conduit l'homme du métier à utiliser un vocabulaire calqué sur le procédé ; d'où la terminologie généralement admise, comportant notamment les termes « nappes »,

« carcasse », « tringle », « conformation » pour désigner le passage d'un profil plat à un profil toroïdal, etc.

Cependant, il existe aujourd'hui des pneumatiques qui ne comportent à proprement parler pas de « nappes » ou de « tringles » d'après les définitions précédentes. Par exemple, le document EP 0 582 196 décrit des pneumatiques fabriqués sans l'aide de produits semi-finis sous forme de nappes. Par exemple, les fils des différentes structures de renfort sont appliqués directement sur les couches adjacentes de mélanges caoutchoutiques, le tout étant appliqué par couches successives sur un noyau toroïdal dont la forme permet d'obtenir directement un profil s'apparentant au profil final du pneumatique en cours de fabrication. Ainsi, dans ce cas, on ne retrouve plus de « semi-finis », ni de « nappes », ni de « tringle ». Les produits de base tels les mélanges caoutchoutiques et les renforts sous forme de filaments, sont directement appliqués sur le noyau. Ce noyau étant de forme toroïdale, on a plus à former l'ébauche pour passer d'un profil plat à un profil sous forme de tore.

Par ailleurs, les pneumatiques décrits dans ce document ne disposent pas du traditionnel retournement de nappe carcasse autour d'une tringle. Ce type d'ancrage est remplacé par un agencement dans lequel on dispose de façon adjacente à ladite structure de renfort de flanc des filaments circonférentiels, le tout étant noyé dans un mélange caoutchoutique d'ancrage ou de liaison.

Il existe également des procédés d'assemblage sur noyau toroïdal utilisant des produits semi-finis spécialement adaptés pour une pose rapide, efficace et simple sur un noyau central. Enfin, il est également possible d'utiliser un mixte comportant à la fois certains produits semi-finis pour réaliser certains aspects architecturaux (tels que des nappes, tringles, etc), tandis que d'autres sont réalisés à partir de l'application directe de mélanges et/ou de renforts sous forme de filaments.

Dans le présent document, afin de tenir compte des évolutions technologiques récentes tant dans le domaine de la fabrication que pour la conception de produits, les termes classiques tels que « nappes », « tringles », etc, sont avantageusement remplacés par des termes neutres ou indépendants du type de procédé utilisé. Ainsi, le terme « renfort de type carcasse » ou « renfort de flanc » est valable pour désigner les fils de renforts d'une nappe carcasse dans le procédé classique, et les fils correspondants, en général appliqués au niveau des flancs, d'un pneumatique produit selon un procédé sans semi-finis. Le terme « zone d'ancrage » pour sa part, peut désigner tout autant le traditionnel retournement de nappe carcasse autour d'une tringle d'un procédé classique, que l'ensemble formé par les filaments circonférentiels, le mélange caoutchoutique et les portions adjacentes de renfort de flanc d'une zone basse réalisée avec un procédé avec application sur un noyau toroïdal.

Peu importe le procédé utilisé, les renforts de type carcasse, ou renforts de flancs, s'étendent habituellement d'un bourrelet à l'autre en passant par le sommet. Ils contribuent donc partiellement au renforcement de la zone de sommet. D'autres éléments, tels des fils de renforts disposés en couche simple ou multiples (comme par exemple des fils à 30 degrés par rapport à la direction circonférentielle) contribuent à établir une structure de sommet suffisamment rigide, endurante, etc, pour satisfaire aux conditions d'utilisation prévues.

En fonction du type d'utilisation, un nombre plus ou moins important d'éléments de renfort sont requis au niveau du sommet. Ces éléments occupent parfois une place et/ou une masse importante. L'épaisseur de la zone du sommet dépend ainsi souvent du type de renforts que cette zone doit loger. Bien que l'on souhaite souvent limiter l'épaisseur et/ou la masse de cette zone, la marge de manoeuvre est souvent limitée. En effet, le compromis « poids-encombrement-propriétés mécaniques » oblige souvent les concepteurs à tre moins exigeants pour les deux premiers aspects afin de satisfaire au troisième. D'une façon ou d'une autre, l'établissement d'un équilibre parfait entre chacune des facettes de ce compromis

nécessite habituellement de nombreux essais impliquant parfois de nombreuses modifications avant l'obtention d'un équilibre adéquat.

La présente invention vise à optimiser ce compromis pour certains types de pneumatiques.

Ainsi, l'invention prévoit un pneumatique comportant au moins une structure de renfort de type carcasse ancrée de chaque côté du pneumatique dans un bourrelet dont la base est destinée à tre montée sur un siège de jante, une armature de sommet, chaque bourrelet se prolongeant radialement vers l'extérieur par un flanc, les flancs rejoignant radialement vers l'extérieur une bande de roulement, la structure de renfort de type carcasse s'étendant circonférentiellement depuis le bourrelet vers ledit flanc et étant discontinue sur au moins une portion du sommet du pneumatique, ladite armature de sommet comportant d'une part au moins une structure de renfort primaire couvrant sensiblement toute la largeur du sommet et d'autre part au moins une série de renforts circonférentiels couvrant également sensiblement toute la largeur du sommet, ladite série de renforts circonférentiels comportant une portion de renforts circonférentiels latéraux disposés radialement extérieurement par rapport aux dites structures de renfort primaires et une portion de renforts circonférentiels médians disposés radialement intérieurement par rapport aux dites structures de renfort primaires.

Une telle architecture procure de nombreux avantages. Par exemple, la région du sommet peut tre amincie et/ou allégée. La zone de sommet sans structure de renfort permet une économie de matériaux. Elle permet également d'optimiser la rigidité méridienne et circonférentielle du pneumatique.

Autrement, la zone sensiblement centrale du sommet, libérée de la-présence des structures de type carcasse, peut avantageusement tre utilisée pour l'intégration d'autres types d'éléments architecturaux ou structuraux, comme par exemple des

renforts, câbles, fils, inserts, zones de gomme comportant des caractéristiques mécaniques différentes, etc.

Selon un exemple de réalisation avantageux de l'invention, ladite portion de renforts circonférentiels médians est disposée sensiblement entre les portions d'extrémités des structures de renfort de type carcasse.

Ce positionnement original des renforts circonférentiels permet par exemple de libérer un espace substantiel dans la zone du sommet.

Le positionnement particulier des renforts circonférentiels médians, de préférence sous la fibre neutre circonférentielle, permet, dans l'aire de contact avec le sol, que la mise à plat de la zone du sommet crée une sollicitation en extension des renforts au lieu d'une sollicitation en compression dans leur position habituelle.

Les caractéristiques mécaniques des renforts étant habituellement supérieures en extension (par exemple pour des renforts de type textile), une plus grande rigidité du bloc sommet peut donc tre obtenue.

Selon un autre exemple de réalisation avantageux de l'invention, le pneumatique comporte également une structure de renfort secondaire disposée radialement extérieurement par rapport à la structure de renfort primaire, sensiblement entre les portions de renforts latéraux.

Grâce à l'invention, on bénéficie des propriétés mécaniques avantageuses dues à la présence de cette structure avec un sommet dont l'épaisseur est optimale.

Selon un autre exemple de réalisation avantageux de l'invention, la structure de renfort primaire et/ou secondaire comporte des éléments filaires généralement agencés suivant un angle différent de zéro degré (comme par exemple 90 degrés) par rapport à la direction circonférentielle. II peut s'agir d'un angle fixe ou variable suivant la position axiale. Cet angle peut passer par zéro degré à un point donné,

mais comporte de préférence une portion principale de son parcours à des angles différents de cette valeur.

Selon un autre exemple de réalisation avantageux de l'invention, le pneumatique comporte également une zone de mélange caoutchoutique périphérique disposée radialement extérieurement par rapport à la structure de renfort primaire, sensiblement entre les portions de renforts latéraux. La présence d'une telle zone peut procurer divers avantages tels que par exemple : une protection contre les agressions externes, une amélioration de l'endurance et/ou du confort, une diminution de la résistance au roulement et/ou du bruit, une augmentation de la rigidité, etc.

Selon un autre exemple de réalisation avantageux de l'invention, le pneumatique comporte également au moins une creusure sensiblement médiane en surprofondeur.

Par surprofondeur, on entend que la profondeur est avantageusement plus importante que pour un pneumatique traditionnel. Par exemple, un sillon peut se prolonger radialement de façon à tre sensiblement aligné radialement avec les renforts circonférentiels latéraux, ou mme se prolonger radialement intérieurement par rapport à ces renforts. Cette profondeur plus importante permet d'agir à différents niveaux, selon les besoins et le type de pneumatique.

Par exemple, des sillons plus profonds peuvent servir à loger/évacuer une plus grande quantité d'eau, contribuant à optimiser les qualités hydrodynamiques d'un pneumatique.

Selon un autre exemple avantageux, la structure de renfort de type carcasse est double sur au moins un des deux côtés dudit pneumatique. II est possible d'avoir un renfort double par exemple-uniquement du côté externe-du pneumatique, prévu pour tre monté du côté externe du véhicule. Le pneumatique est alors simple et peu coûteux, tout en présentant une excellente protection contre les

aléas de la route, tels que les chocs. II peut aussi s'agir d'un mode de renfort pour le flanc, d'un moyen de moduler ou d'augmenter la rigidité du flanc, etc.

De manière avantageuse, le pneumatique selon l'invention peut tre fabriqué au moyen d'un procédé de fabrication d'un pneumatique dans lequel les différents éléments constituants sont tour à tour posés directement sur un noyau dont le profil correspond sensiblement à celui du produit final et dans lequel la pose d'une première structure de renfort d'un premier côté d'un pneumatique et d'une seconde structure de renfort d'un second côté dudit pneumatique peuvent tre effectuées sensiblement simultanément.

Dans le cas d'un pneumatique fabriqué selon un tel procédé automatisé dans lequel les différents éléments constituants sont tour à tour posés directement sur un noyau dont le profil correspond sensiblement à celle du produit final, le fait de disposer de deux demi-structures indépendantes peut permettre une optimisation du temps de fabrication. Ainsi par exemple, il est possible d'utiliser deux machines de pose des structures de renfort, susceptibles de travailler simultanément lors de la fabrication du pneumatique. II en résulte ainsi une diminution importante du temps de pose de la structure de renfort.

Dans le présent mémoire, le terme"fil"désigne en toute généralité aussi bien des monofilaments que des multifilaments, ou des assemblages comme des câbles, des retors ou bien encore n'importe quel type d'assemblage équivalent, et ceci, quels que soit la matière et le traitement de ces fils, par exemple traitement de surface ou enrobage ou préencollage pour favoriser l'adhérence sur le caoutchouc.

Un « fil orienté circonférentiellement » désigne un fil orienté sensiblement dans un mme plan axial ou dans un plan faisant avec un plan axial un angle inférieur ou égal à 10°.

Pour rappel,"radialement vers le haut", ou"radialement supérieur"signifie vers les plus grands rayons.

On entend par"module d'élasticité"d'un mélange caoutchoutique, un module d'extension sécant obtenu à une déformation d'extension uniaxiale de l'ordre de 10% à température ambiante.

Une structure de renfort ou de renforcement de type carcasse sera dite radiale lorsque ses fils sont disposés à 90°, mais aussi, selon la terminologie en usage, à un angle proche de 90°.

On sait que dans la technique actuelle, la ou les nappes de carcasse sont retournées autour d'une tringle. La tringle remplit alors une fonction d'ancrage de carcasse, c'est à dire reprend la tension se développant dans les fils de carcasse sous l'effet de la pression de gonflage. Dans les configurations décrites dans la présente demande, n'utilisant pas de tringle de type traditionnel, la fonction d'ancrage de la structure de renfort de type carcasse est également assurée.

On sait aussi que, toujours dans l'état de la technique, la mme tringle assure en outre une fonction de serrage du bourrelet sur sa jante. Dans les configurations décrites dans la présente demande, n'utilisant pas de tringle de type traditionnel, la fonction de serrage est également assurée, notamment par les enroulements de fils circonférentiels les plus près du siège.

II va sans dire que l'invention peut tre utilisée en adjoignant au bourrelet ou à la zone basse du pneumatique en général d'autres éléments, comme certaines variantes vont l'illustrer. De mme, l'invention peut tre utilisée en multipliant les structures de renfort de mme nature, ou mme en adjoignant un autre type de structure de renfort.

Tous les détails de réalisation sont donnés dans la description qui suit, complétée par les figures 1 à 6 où :

la figure 1 est une coupe radiale montrant essentiellement un flanc, un bourrelet et une portion du sommet d'une première forme d'exécution d'un pneumatique selon l'invention la figure 2 est une coupe radiale montrant essentiellement un flanc, un bourrelet et une portion du sommet d'une variante de la forme d'exécution de la figure 1 ; la figure 3 est une coupe radiale montrant essentiellement un flanc, un bourrelet et une portion du sommet d'une autre variante de la forme d'exécution de la figure 1 ; la figure 4 est une coupe radiale montrant essentiellement un flanc, un bourrelet et une portion du sommet d'une autre forme d'exécution d'un pneumatique selon l'invention ; la figure 5 est une coupe radiale montrant essentiellement un flanc, un bourrelet et une portion du sommet d'une autre variante de la forme d'exécution de la figure 1 ; les figures 6 et 7 illustrent les agencements des éléments architecturaux de base d'un pneumatique selon l'invention.

La figure 1 illustre une vue en coupe d'une première forme d'exécution du pneumatique selon l'invention. Le bourrelet 1 comporte une portion axialement externe 2 prévue et conformée de façon à tre placée contre le rebord d'une jante. Le bourrelet 1 se termine radialement vers l'intérieur par un siège de bourrelet 4, adapté pour tre disposé contre un siège de jante. Le bourrelet comporte également une portion axialement interne 3, s'étendant sensiblement radialement depuis le siège 4 vers le flanc 6.

Le pneumatique comporte également une structure de renfort 10 ou de renforcement de type carcasse pourvue de renforts avantageusement configurés selon un agencement sensiblement radial. Cette structure comporte de préférence deux portions, par exemple une de chaque côté du pneumatique, agencées par exemple le long des flancs, sans couvrir la totalité du sommet.

Le sommet 40 comporte une armature constituée d'au moins une et de préférence deux structures de renfort primaire (nappes sommet), procurant à cette zone du pneumatique la protection et la rigidité requises. Dans l'exemple illustré à la figure 1, une structure de renfort primaire interne 42 et une structure de renfort primaire externe 43 sont disposées de manière adjacente et sensiblement parallèles l'une à l'autre. De préférence, l'orientation des fils des structures de renfort primaires est inversée et croisée. Un espace rempli de mélange caoutchoutique adapté est prévu entre les deux structures afin d'éviter tout contact entre elles.

L'armature de sommet comporte également une série de renforts circonférentiels 44 disposés sensiblement à zéro degré et sensiblement parallèles les uns aux autres. L'alignement transversal formé par les renforts couvre sensiblement toute la largeur du sommet. Les renforts sont avantageusement constitués de fils sensiblement circonférentiels. La présence d'un tel agencement peut tre souhaitée pour optimiser les propriétés mécaniques du sommet du pneumatique notamment en terme de rigidité circonférentielle. La série de renforts circonférentielle se subdivise en deux portions : une portion de renforts circonférentiels médians 44, et une portion de renforts circonférentiels latéraux 46.

Dans l'exemple illustré, les fils de la portion 44 sont agencés radialement intérieurement par rapport à la structure interne 42. Afin de bénéficier au maximum de l'espace libéré par la suppression de la portion centrale (ou de sommet) de la structure de renfort 10, la position-radiale préférentielle des renforts circonférentiels 44 est telle que ceux-ci sont sensiblement disposés entre les extrémités 14 des renforts latéraux 10. Les fils de la portion 46 sont disposés en bordure de sommet, d'une part radialement extérieurement à la structure de

renfort primaire, et d'autre part axialement sensiblement extérieurement à la portion de renforts circonférentiels médians 44. Selon une variante avantageuse de l'invention, les renforts circonférentiels médians et latéraux se chevauchent sur une portion de leur parcours axial. Une bande de roulement 41 est prévue dans la portion radialement externe du sommet.

Dans l'exemple illustré à la figure 1, une zone de mélange caoutchoutique périphérique 48 est disposée radialement extérieurement à la structure de renfort primaire. En largeur, elle peut occuper une portion ou encore la totalité de l'espace disponible entre les renforts circonférentiels latéraux 46. Le fait que les renforts circonférentiels médians soient disposés radialement intérieurement à la structure de renfort primaire permet de ménager un espace dans la zone radialement externe du sommet, sous la bande de roulement. Cette zone est utilisée dans ce mode de réalisation afin de loger un mélange caoutchoutique particulier dont les caractéristiques sont choisies en fonction du type de pneumatique. Voici quelques exemples non limitatifs de types de mélanges : -un mélange amortissant : ce mélange est susceptible d'agir positivement sur le confort, en particulier sur le bruit et/ou le bourdonnement de caisse ; -un mélange à haut module d'élasticité : un tel mélange est susceptible d'agir favorablement sur le comportement en dérive ; -un mélange peu hystérétique : un tel mélange est susceptible de réduire les pertes hystérétiques au niveau du sommet avec un effet favorable au niveau de la résistance au roulement.

Dans l'exemple illustré à la figure 2, une structure de renfort secondaire 49 est disposée radialement extérieurement à la structure de renfort primaire. En largeur, elle peut occuper une portion ou encore la totalité de l'espace disponible entre les renforts circonférentiels latéraux 46. Le fait que les renforts circonférentiels médians soient disposés radialement intérieurement à la structure de renfort primaire permet de ménager un espace dans la zone radialement externe du sommet, sous la bande de roulement. Cette zone est utilisée dans ce mode de réalisation afin de loger une structure de renfort secondaire comportant

avantageusement des éléments de renfort filaires particuliers dont les caractéristiques sont choisies en fonction du type de pneumatique. Par exemple, des éléments de renforts orientés sensiblement à 90 par rapport à la direction circonférentielle, en particulier des renforts métalliques avec une rigidité de compression élevée, afin d'augmenter la rigidité de la zone du sommet.

Dans l'exemple illustré à la figure 3, l'espace libéré dans la zone externe du sommet est utilisé pour disposer des éléments de sculpture pourvus de creusures 47, comme par exemple des sillons, dont la profondeur est avantageusement plus importante que pour un pneumatique traditionnel, tel qu'illustré en traits pointillés à des fins de comparaison avec la cote de comparaison AP. Cette profondeur plus importante permet d'agir à différents niveaux, selon les besoins et le type de pneumatique. Par exemple, des sillons plus profonds peuvent servir à loger/évacuer une plus grande quantité d'eau, contribuant à optimiser les qualités hydrodynamiques d'un pneumatique. On peut également concevoir un pneumatique dont la longévité est augmentée, dû aux éléments de sculpture qui ont la possibilité de subir une usure plus prononcée.

Selon une variante avantageuse illustrée à la figure 4, au moins une des deux portions comporte une structure de renfort munie de renforts doubles, à savoir un renfort interne 11 et un renfort externe 12, selon leur position respective au niveau du profil méridien du pneumatique. Les renforts sont disposés de manière adjacente et sensiblement parallèles l'un à l'autre et sont espacés ou séparés l'un de l'autre par une couche de mélange caoutchoutique de séparation 15.

Dans la portion radialement externe du flanc ou dans la région du sommet 40, les renforts interne 11 et externe 12 comportent chacun une portion d'extrémité respectivement 13 et 14. Ces portions d'extrémités se terminent avantageusement avec un décalage. Ainsi, dans l'exemple illustré, les positions axiales de la portion d'extrémité du renfort interne 13 et la portion d'extrémité du renfort externe 14 ne sont pas les mmes : la portion d'extrémité du renfort interne

13 est axialement plus à l'extérieur que la portion d'extrémité du renfort externe 14.

La figure 5 illustre une variante comportant une zone basse traditionnelle avec un retournement autour d'une tringle. Une telle zone basse peut également tre utilisée pour l'un ou l'autre mode de réalisation de la présente invention.

Les figures 6 et 7 illustrent plus particulièrement une disposition avantageuse des fils de la structure de renfort 10. La figure 6 illustre une portion du parcours d'une structure comprenant un seul fil disposé sous la forme d'allers-retours formant une série de sections filaires sensiblement parallèles, réunies à la base et à leur sommet par des boucles de base 16 et des boucles de sommet 17. La seconde structure 12 (non illustrée sur cette vue en coupe) est avantageusement configurée de façon similaire. La figure 6 illustre par ailleurs l'interface de la zone basse entre la structure 10 et les fils 21. La figure 7 illustre les couches inférieures d'une portion d'un pneumatique. Le cheminement avantageux d'une structure monofilaire telle que précédemment décrite, par exemple le renfort interne 11, est illustré ici sur une portion d'un pneumatique, de façon à mettre en évidence les interactions entre les différents éléments architecturaux en présence, notamment les nappes sommet 42 et 43 ainsi que les fils circonférentiels 21. La portion radialement supérieure de l'agencement du côté opposé est aussi en partie visible sur cette mme figure.

Afin d'assurer un parfait ancrage de la structure de renfort, on réalise de préférence un bourrelet composite stratifié. A l'intérieur du bourrelet 1, entre les alignements de fil de la structure de renfort, on dispose des fils orientés circonférentiellement. Ceux-ci sont disposés en une pile comme sur les figures, ou en plusieurs piles adjacentes, ou en paquets, ou en toute disposition judicieuse, selon le type de pneumatique et/ou les-caractéristiques recherchées.

Des fils circonférentiels 21 agencés de préférence sous forme de piles, forment un agencement de fils d'ancrage 20, prévu dans chacun des bourrelets. Ces fils

sont de préférence métalliques, et éventuellement laitonnés. Dans chaque pile, les fils sont avantageusement sensiblement concentriques et superposés.

Les portions d'extrémité radialement internes de la structure de renfort 10 coopèrent avec les bourrelets. II se crée ainsi un ancrage de ces portions dans lesdits bourrelets de manière à assurer l'intégrité du pneumatique. Afin de favoriser cet ancrage, l'espace entre les fils circonférentiels et la structure de renfort est occupée par un mélange caoutchoutique de liaison. On peut également prévoir l'utilisation de plusieurs mélanges ayant des caractéristiques différentes, délimitant plusieurs zones, les combinaisons de mélanges et les agencements résultants étant quasi-illimités. II est toutefois avantageux de prévoir la présence d'un mélange à haut module d'élasticité dans la zone d'intersection entre l'arrangement de fils et la structure de renfort. A titre d'exemple non limitatif, le module d'élasticité d'un tel mélange peut atteindre ou mme dépasser 15 à 20 Mpa, et mme dans certains cas atteindre, voire dépasser 40 Mpa.

Les arrangements de fils peuvent tre agencés et fabriqués de plusieurs façons.

Par exemple, une pile peut avantageusement tre constituée d'un seul fil enroulé (sensiblement à zéro degré) en spirale sur plusieurs tours, de préférence depuis le plus petit diamètre vers le plus grand diamètre. Une pile peut également tre constituée de plusieurs fils concentriques posés l'un dans l'autre, de façon à ce que l'on superpose des anneaux de diamètre progressivement croissant. Il. n'est pas nécessaire d'ajouter un mélange de caoutchouc pour assurer l'imprégnation du fil de renfort, ou des enroulements circonférentiels de fil.

Afin de positionner les fils de renforcement de façon aussi précise que possible, il est très avantageux de confectionner le pneumatique sur support rigide, par exemple un noyau rigide imposant la forme de sa cavité intérieure. On applique sur ce noyau, dans-l'ordre-requis par-l'architecture finale, tous les constituants du pneumatique, qui sont disposé directement à leur place finale, sans que le profil du pneumatique doive tre retourné ou replié lors de la confection. Cette confection peut par exemple utiliser les dispositifs décrits dans le brevet EP 0 580

055, ainsi que la demande française 00/01394, pour la pose des fils de renfort de carcasse, et dans le document EP 0 264 600 pour la pose des gommes caoutchoutiques. Le pneumatique peut tre moulé et vulcanisé comme exposé dans le brevet US 4 895 692.