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Patent Searching and Data


Title:
DYNAMIC ANCHOR FOR LIFTING A BUILDING ELEMENT, WITH MEANS FOR FIXEDLY HOLDING A HANDLING RING YOKE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2017/064374
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an anchor for lifting, raising or turning a building element, comprising a head portion able to be fastened to a gripping machine via a connection part such as a ring yoke, the anchor extending over a main plane along a main axis and being obtained by folding at least one flat section, the anchor defining various successive portions respectively forming the head, a body and a foot for the anchor. According to the invention, the anchor head comprises at least one end base (8, 11) acting as a stop for holding the connection part in a fixed position while raising, said end base extending in a plane outside the main plane of the flat section.

Inventors:
ARTEON MARCEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/053778
Publication Date:
April 20, 2017
Filing Date:
December 30, 2015
Export Citation:
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Assignee:
ARTEON MARCEL (FR)
International Classes:
E04G21/14; B66C1/66
Domestic Patent References:
WO2008078008A12008-07-03
Foreign References:
US20120227335A12012-09-13
US20040159070A12004-08-19
US5596846A1997-01-28
EP0568934A21993-11-10
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BREESE, Pierre (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Ancre de levage, relevage ou retournement d'un élément de construction, comprenant une partie de tête susceptible d'être accrochée à un engin de préhension par l'intermédiaire d'une pièce de raccordement telle qu'une noix d'anneau, l'ancre s'étendant suivant un plan principal le long d'un axe principal et étant obtenue par repliement d'au moins un méplat, l'ancre définissant différentes portions successives formant respectivement la tête, un corps et un pied pour l'ancre, caractérisée en ce que la tête de l'ancre comprend au moins une embase d'extrémité (8, 11) servant de butée de maintien à une position fixe de la pièce de raccordement lors du relevage, cette embase d'extrémité s'étendant suivant un plan en dehors du plan principal du méplat.

2. Ancre selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'embase d'extrémité (8, 11) s'étend perpendiculairement au plan du méplat.

3. Ancre selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que l'ancre comprend deux embases d'extrémité (8, 11) positionnées respectivement le long des deux bords latéraux du méplat.

4. Ancre selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'embase d'extrémité (8, 11) est obtenue par repliement d'une partie de méplat en dehors du plan principal en étant repliée à partir d'un bord latéral de la tête de l'ancre. 5. Ancre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'embase (8, 11) s'étend en dehors du plan du méplat sur une longueur d'au moins deux fois l'épaisseur du méplat

6. Ancre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la tête de l'ancre comprend au moins un ergot latéral (16) s'étendant suivant le plan principal du méplat et au-delà d'un bord frontal de la tête d'ancre, et en ce que l'embase d'extrémité forme un prolongement de l'ergot latéral en dehors du plan principal du méplat

7. Ancre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que l'embase d'extrémité (8, 11) dépasse du bord frontal de la tête de l'ancre d'une distance au moins égale à l'épaisseur du méplat.

8. Ancre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la tête de l'ancre comprend un bord latéral court (28) en retrait vis à vis du bord frontal de la tête d'ancre, et en ce que l'embase d'extrémité (11) forme un prolongement du bord latéral court en dehors du plan principal du méplat.

9. Ancre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'ancre comprend une découpe (26, 31, 32, 42, 43) formant une ouverture de passage d'un élément de renfort longiligne, tel qu'un fer à béton ou une armature (27) formée à l'opposé d'une embase vis à vis de l'axe de l'ancre.

10. Ancre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la découpe est formée sur une extension (23) du corps de l'ancre située d'un côté du bord latéral du méplat considéré 11. Ancre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend deux ailettes ou volets (36, 41, 44) opposées de renforcement obtenues par découpe et pliage du méplat ou par estampage.

12. Ancre selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les ailettes (36, 41, 44) comprennent des ouvertures de passage d'un élément de renfort tel qu'un fer à béton ou une armature

13. Ancre selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle est formée de deux méplats identiques (12a, 12b) assemblés l'un à l'autre dos à dos ou de part et d'autre d'un renfort (22).

14. Ensemble de levage, relevage ou retournement d'un élément de construction, comprenant une ancre selon l'une quelconque des revendications précédentes et une pièce de raccordement de l'ancre à un anneau de préhension, la pièce présentant une largeur 1, l'ancre étant pourvue de deux embases latérales sur lesquelles vient en appui une face supérieure de la pièce de raccordement lors du relevage.

15. Ensemble de levage selon la revendication précédente, dans lequel l'ancre comprend deux paires d'embases latérales disposées respectivement le long des deux bords latéraux de l'ancre, les deux paires d'embases étant séparées l'une de l'autre d'une distance de blocage de la pièce de raccordement à une position fixe lors de la manutention de l'élément de construction.

Description:
ANCRE DYNAMIQUE DE LEVAGE D'UN ELEMENT DE CONSTRUCTION, AVEC MOYENS DE MAINTIEN FIXE D'UNE NOIX D'ANNEAU DE MANUTENTION

L'invention concerne une ancre dynamique de levage, d'un élément de construction, tel qu'un panneau de béton notamment, coulé à l'horizontale, permettant de soulever le dit panneau sans moyens mécaniques ni sans armatures supplémentaires.

Conformément à la figure 3, l'orifice de passage 4 de la tête de l'ancre sert à solidariser l'ancre à un anneau de levage/relevage/retournement 6 qui se compose d'une pièce de raccordement (ou noix) 7 avec la tête de l'ancre et d'un anneau proprement dit 6 ou manille qui assure la liaison entre la pièce de raccordement et le crochet de l'engin de levage/relevage/retournement.

Etat de l'art et ses inconvénients

Lors d'un relevage d'un élément de construction depuis une position horizontale jusqu'à une position verticale, il faut limiter le débattement de la noix par rapport à la manille afin de travailler en toute sécurité, même avec des panneaux minces.

Cependant, l'ergot de l'ancre ne permet pas de limiter de façon satisfaisante ce débattement, ce qui est préjudiciable au relevage d'éléments de construction particulièrement fragiles ou lourds.

L'invention vise à pallier ces inconvénients.

Exposé de l'invention

L'invention propose une solution simple et satisfaisante afin de limiter le débattement de la noix par rapport à la manille afin de travailler en toute sécurité. A cet effet, l'invention concerne une ancre de levage, relevage ou retournement d'un élément de construction, comprenant une partie de tête susceptible d'être accrochée à un engin de préhension par l'intermédiaire d'une pièce de raccordement telle qu'une noix d'anneau, l'ancre s'étendant suivant un plan principal le long d'un axe principal et étant obtenue par repliement d'au moins un méplat, l'ancre définissant différentes portions successives formant respectivement la tête, un corps et un pied pour l'ancre.

Selon l'invention, la tête de l'ancre comprend au moins une embase d'extrémité servant de butée de maintien à une position fixe de la pièce de raccordement lors du relevage, cette embase d'extrémité s'étendant suivant un plan en dehors du plan principal du méplat.

L'invention peut par ailleurs présenter l'un et/ou l'autre des aspects suivants : - L'embase d'extrémité s'étend perpendiculairement au plan du méplat.

- L'ancre comprend deux embases d'extrémité positionnées respectivement le long des deux bords latéraux du méplat. - L'embase d'extrémité est obtenue par repliement d'une partie de méplat en dehors du plan principal en étant repliée à partir d'un bord latéral de la tête de l'ancre.

- L'embase s'étend en dehors du plan du méplat sur une longueur d'au moins deux fois l'épaisseur du méplat

- La tête de l'ancre comprend au moins un ergot latéral s'étendant suivant le plan principal du méplat et au-delà d'un bord frontal de la tête d'ancre, et en ce que l'embase d'extrémité forme un prolongement de l'ergot latéral en dehors du plan principal du méplat.

- L'embase d'extrémité dépasse du bord frontal de la tête de l'ancre d'une distance au moins égale à l'épaisseur du méplat.

- La tête de l'ancre comprend un bord latéral court en retrait vis à vis du bord frontal de la tête d'ancre, et en ce que l'embase d'extrémité forme un prolongement du bord latéral court en dehors du plan principal du méplat.

- L'ancre comprend une découpe formant une ouverture de passage d'un élément de renfort longiligne, tel qu'un fer à béton ou une armature formée à l'opposé d'une embase vis à vis de l'axe de l'ancre. - La découpe est formée sur une extension du corps de l'ancre située d'un côté du bord latéral du méplat considéré

- L'ancre comprend deux ailettes ou volets opposé(e)s de renforcement obtenu(e)s par découpe et pliage du méplat ou par estampage.

- Les ailettes comprennent des ouvertures de passage d'un élément de renfort tel qu'un fer à béton ou une armature.

- L'ancre est formée de deux méplats identiques assemblés l'un à l'autre dos à dos ou de part et d'autre d'un renfort.

L'invention concerne également un ensemble de levage, relevage ou retournement d'un élément de construction, comprenant une ancre telle que décrite précédemment et une pièce de raccordement de l'ancre à un anneau de préhension, la pièce présentant une largeur 1, l'ancre étant pourvue de deux embases latérales sur lesquelles vient en appui une face supérieure de la pièce de raccordement lors du relevage. Avantageusement, l'ancre comprend deux paires d'embases latérales disposées respectivement le long des deux bords latéraux de l'ancre, les deux paires d'embases étant séparées l'une de l'autre d'une distance de blocage de la pièce de raccordement à une position fixe lors de la manutention de l'élément de construction.

L'invention sera maintenant décrite en référence aux figures annexées représentant schématiquement différents modes de réalisation de l'invention et parmi lesquelles :

La figure 1 représente par une vue en perspective d'un premier mode de réalisation de l'ancre selon l'invention

Les figures 2(a), 2(b), 2(c), 2(d), 2(e) représentent pour le premier mode de réalisation de la figure 1 :

o Figure 2(a) : une vue de côté de l'un des méplats constitutifs de l'ancre, mis en forme tridimensionnelle pour définir un premier côté d'un caisson de rigidité

o Figure 2(b) : une vue de face du méplat de la figure 1

o Figure 2(c) : une vue de côté du renfort de l'ancre de la figure 1 o Figure 2(d) : une vue de dessus de l'ancre de la figure 1

la figure 3 illustre par une vue schématique une vue d'une ancre de l'état de la technique, telle que positionnée au sein d'un élément de construction à relever, vue de face, engagée dans un anneau de relevage par l'intermédiaire d'une pièce de raccordement ou manille

la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3 pour une ancre selon l'invention

les figures 5, 6, 7 et 8 représentent par des vues en perspective, une ancre selon l'invention telle que positionnée au sein d'un élément de construction à relever, selon respectivement : o un deuxième mode de réalisation de l'invention

o un troisième mode de réalisation de l'invention

o un quatrième mode de réalisation de l'invention

o un cinquième mode de réalisation de l'invention

les figures 5 et 6 représentent par une vue en perspective une ancre selon troisième mode de réalisation de l'invention non assemblée (figure 5) assemblée (figure 6)

Conformément aux figures annexées, l'ancre selon l'invention comporte une partie de tête 1, une partie 2 formant le corps de l'ancre et une partie 3 formant le pied.

L'ancre, à l'exception de la tête 1 qui reste à l'extérieur du matériau de l'élément de construction et est adaptée pour être accrochée à un engin de manutention, est destinée à être noyée dans le matériau constitutif de l'élément de construction dont l'ancre est destinée à faciliter la manutention.

En général, cet élément de construction peut être une dalle ou un panneau de béton et la tête 1 de l'ancre est accessible depuis une tranche libre du panneau au sein de laquelle a été pratiqué un évidemment ou "réservation" autorisant le dépassement de la tête 1 de l'ancre, alors que le corps 2 et le pied 3 de l'ancre sont immergés dans le béton.

Conformément à la figure 4, l'orifice de passage 4 de la tête de l'ancre sert à solidariser l'ancre à un anneau de levage/relevage/retournement 6 qui se compose d'une pièce de raccordement (ou noix) 7 avec la tête de l'ancre et d'un anneau proprement dit 6 ou manille qui assure la liaison entre la pièce de raccordement et le crochet de l'engin de levage/relevage/retournement.

Au sein d'un élément de construction à relever, l'ancre s'étend « couchée » c'est à dire à l'horizontale, avec son plan principal P parallèle à la verticale (voir figure 4). Conformément à l'invention, afin de limiter le débattement de la noix 7 par rapport à la manille 6, et ainsi travailler en toute sécurité, la tête de l'ancre selon l'invention comprend au moins une embase de sécurité 8 servant de butée de maintien à une position fixe de la noix lors du relevage, cette embase d'extrémité s'étendant suivant un plan en dehors du plan principal du méplat, plus précisément, avantageusement perpendiculairement au plan principal P du méplat.

L'embase de sécurité permet ainsi de protéger le béton, de bloquer la noix de l'anneau en position horizontale et vient servir de butée pour maintenir la manille de l'anneau à la verticale au commencement du relevage.

Plus précisément, de préférence, l'ancre comprend au moins une première paire d'embases 8 dont les deux embases sont situées de part et d'autre d'un même bord latéral de l'ancre définissant un bord supérieur 9 pour l'ancre dans l'élément de construction disposé à l'horizontal, et s'étendant horizontalement de part et d'autre de la tête de l'ancre.

Ces deux embases 8 viennent servir de butées à la surface supérieure de la noix 7 lors du relevage afin que celle-ci conserve une position fixe et stable vis à vis de la tête de l'ancre, en l'occurrence, parallèle à l'axe du méplat.

L'anneau peut ainsi adopter des positions stables durant le relevage sans être impacté par une instabilité de la position de la noix 7.

De manière encore préférée, l'ancre comprend une deuxième paire d'embases 11 s'étendant horizontalement de part et d'autre du bord inférieur 12 de l'ancre tel que représentées sur la figure 4 et qui définissent avec la première paire d'embases 8 un logement d'accueil et de maintien fixe de la noix 7 en formant des butées à la fois pour sa face supérieure et pour sa face inférieure.

Cette deuxième paire d'embases 11 assure de multiples fonctions parmi le fait de supprimer/amoindrir l'effet de cisaillement du béton dans la partie supérieure de l'ancre lors du relevage, et également la possibilité de venir éventuellement accrocher un fer ou une armature et ainsi supprimer/amoindrir l'effet de cisaillement de ce fer ou de cette armature en répartissant sur plusieurs zones les endroits susceptibles d'être cisaillés.

L'autre avantage de la présence de deux paires d'embases 8, 11 est le fait de pouvoir utiliser l'ancre en retournement.

Que l'ancre soit pourvue d'une ou de deux paires d'embases 8, 11, celles-ci peuvent être obtenues par repliement d'une partie du méplat constitutif de l'ancre.

Par exemple, lorsque l'ancre est formée par l'assemblage dos à dos de deux méplats 12a, 12b, tels qu'illustrés sur les figures 1 et 2, pourvus chacun d'une partie plane de corps et de tête 1, 2, et d'une partie formant le pied de l'ancre 3 incluant une facette divergente 13a, 13b et une facette convergente 14a, 14b, formant un caisson de rigidité, une première paire d'embase peut être formée par repliement le long de chaque bord latéral arrière 9a, 9b des deux méplats, d'une partie de méplat prolongeant latéralement la tête de l'ancre et qui est repliée perpendiculairement à la tête de l'ancre.

Cette partie de méplat prolonge un ergot 16a de la tête de l'ancre qui dépasse du bord frontal supérieur central 17a de la tête de l'ancre d'une distance sensiblement égale à l'épaisseur du méplat en étant séparé de ce bord frontal 17a par un bord en biseau 21a. Cette distance pouvant varier entre une et dix épaisseurs de méplat et sera adaptée entre fonction de l'articulation de l'anneau vis à vis de la noix et des dimensions de ceux ci afin d'obtenir une venue en butée de la manille de l'anneau en position verticale au commencement du relevage (figure 4).

Elle s'étend sur environ un quart de la longueur de l'ancre en étant sensiblement triangulaire la dotant d'une largeur diminuant en direction du pied de l'ancre avec cependant un coin supérieur en angle droit 18a.

Bien entendu, les embases peuvent présenter d'autres formes que la forme sensiblement triangulaire des figures 1 et 2, telle qu'une forme rectangulaire (figure 7) ou celle d'un parallélogramme (figure 8).

Conformément à la figure 2(e), la face arrière 19a, 19b des embases est située dans le même plan que le bord arrière 21a, 21b du caisson de rigidité. Plutôt que de prolonger l'ergot 16 de l'ancre, une embase peut, conformément à la figure 5 pour les embases lia, 11B, prolonger la partie de tête du méplat en retrait vis à vis du bord frontal supérieur 17a et séparée de celle ci par le bord en biseau 21a. L'embase 11 est alors située en retrait du bord frontal supérieur selon l'axe de l'ancre, d'une distance d'environ une épaisseur de méplat, cette distance pouvant varier entre une et dix épaisseurs de méplat et sera adaptée entre fonction de l'articulation de l'anneau vis à vis de la noix et des dimensions de ceux ci.

La tête de l'ancre qui est dotée des embases de maintien de la noix peut présenter différentes formes et être pourvue de différents éléments tels que des ergots latéraux, un téton de blocage de l'ancre à la verticale qui s'introduit dans un trou complémentaire formé au sein de la réservation.

Les méplats constitutifs des méplats jumelés et celui constitutif du renfort lorsque l'ancre en est pourvu, peuvent être solidarisés les uns aux autres, par exemple par des rivets.

Lorsque l'ancre est pourvue d'un renfort central, celui-ci comprend un orifice de passage 26 de la noix de l'anneau de plus faible hauteur h2 que celles (hl) des deux orifices identiques des méplats latéraux, par exemple de 5 à 20% plus faible. Les dimensions relatives des hauteurs respectives de l'orifice formé dans le renfort et de l'orifice formé dans chacun des deux méplats à jumeler, sont en fait idéalement choisies pour faire en sorte que la noix de l'anneau vienne en contact avec le bord de l'orifice du renfort préférentiellement et/ou en plus du bord de l'orifice de chaque méplat à jumeler. Le contact entre la noix et le méplat du renfort s'effectue alors le long des deux lignes 20 délimitant latéralement la tranche définissant l'orifice du renfort. Le contact entre la noix et chaque méplat à jumeler s'effectue le long de la ligne extérieure 25 de la tranche définissant l'orifice. On pourrait également prévoir pour les tranches définissant les orifices du renfort et des méplats à jumeler, des profils particuliers, par exemple incurvés selon un profil complémentaire de celui de la partie de noix en regard qui traverse ces orifices, pour autoriser un contact en surface entre la noix et les différents méplats constitutifs de l'ancre. On décrit dans ce qui suit différentes réalisations d'ancres de levage/relevage/retournement formées par l'assemblage de deux méplats, dotées d'embases de maintien de la noix de l'anneau, selon l'invention :

Ancre asymétrique simple des figures 1 et 2

Cette ancre est de construction simple et peu onéreuse tout en permettant une utilisation en levage, relevage avec maintien fixe de la position de la noix.

Cette ancre comprend deux méplats 12a, 12b assemblés de part et d'autre d'un troisième méplat 22 formant un renfort central 22 qui peut s'étendre le long de l'ancre à partir de la tête, et par exemple sur la moitié de la longueur de l'ancre à partir de la tête.

Les deux méplats jumelés sont chacun pourvus d'une embase 8a de forme générale sensiblement triangulaire, les deux embases formant conformément à la figure 2(e) une paire d'embases s'étendant perpendiculairement au plan principal du méplat, au niveau du bord 9a de l'embase se retrouvant à définir un bord supérieur pour l'ancre lorsque elle est disposée au sein d'un élément de construction à relever. Ces embases sont obtenues par repliement d'une partie de méplat prolongeant l'ergot 16a, l'autre ergot 15a de la tête de l'ancre étant dépourvu d'un tel prolongement.

Le renfort central est bien entendu optionnel.

Les deux méplats et le renfort central 22 comprennent chacun une extension latérale 23 située sous l'orifice 4 de passage de la noix de l'anneau, et s'étendant d'un côté du bord latéral 24 de la tête, opposé aux embases 8a, 8b.

Ces extensions de méplats servent de support de passage pour un fer à béton ou une armature et est pourvue d'un trou 26 de passage de ce fer ou de cette armature 27. Les deux méplats jumelés sont ainsi pourvus d'un tel trou 26 et le renfort 22 en est également pourvu. Il est à noter que les orifices prévus sur les méplats jumelés sont légèrement plus larges que celui prévu sur le renfort.

Comme visible sur la figure 2(e), l'extension 23 permet de positionner le fer plus profondément au sein de l'élément de construction en position horizontale et permet ainsi d'augmenter la compression générée par le fer ou l'armature lors du levage/relevage.

Le fer ou l'armature est représenté en pointillé pour signifier le fait qu'il/elle est optionnel. Cependant, ce fer ou cette armature peuvent par exemple nécessaires lorsque l'ancre est utilisée en relevage, elle est alors disposée au sein de l'élément de construction horizontal, avec le fer ou l'armature en partie basse, et les embases de maintien fixe de la noix d'anneau, en position haute.

L'ancre des figures 1 et 2 est asymétrique en ce sens qu'elle doit être disposée dans un sens particulier au sein de l'élément de construction à relever pour disposer les embases de maintien de la noix, en partie supérieure, et le fer ou l'armature de relevage, en partie inférieure de l'élément de construction.

Ancre symétrique de la figure 5, de relevage et de retournement

Au contraire, l'ancre de la figure 5 est symétrique en ce sens d'une part qu'elle comprend deux paires d'embases 8 et 11 disposées respectivement le long des deux bords latéraux de l'ancre et d'autre part que le fer ou l'armature optionnel/le peut être disposé/e sur une ligne médiane de l'ancre.

Une première paire d'embases 8 prolonge les ergots 16 des deux méplats et se retrouve en partie supérieure de l'élément de construction à relever depuis une position horizontale. Ces deux embases 8 dépassent ainsi du bord frontal 17a, 17b de chaque tête de méplat d'une distance d'environ une épaisseur de méplat. La deuxième paire d'embases 11 prolonge les bords latéraux courts 28 situés en retrait du bord frontal 17a, 17b et se retrouve en partie inférieure de l'élément de construction à relever depuis une position horizontale. Ces deux embases 11 sont ainsi disposées en retrait du bord frontal 17a, 17b de chaque tête de méplat d'une distance d'environ une épaisseur de méplat.

Pour disposer le fer ou l'armature optionnel/le le long d'une ligne médiane de l'ancre, celle ci peut être pourvue :

de trous médians 31 de passage de ce fer ou de cette armature 27 sur chacun de méplats constitutifs des deux méplats jumelés et du renfort 22, ou

d'une fente 32 centrale prenant naissance sous l'orifice de passage de la noix 7 et débouchant sur le bord inférieur 33 du pied de l'ancre, par exemple d'une largeur d'environ 1/3 de celle de l'ancre. Pour former cette fente, la partie de méplat du renfort située sur le lieu de réalisation de la fente est découpée et ôtée, et les deux méplats jumelés sont également découpés et les parties de méplat situées sur le lieu de réalisation de la fente, sont soit totalement ôtées, soit utilisées pour former de part et d'autre de l'ancre, deux volets opposés optionnels 34, 35 augmentant la résistance de l'ancre au relevage et au retournement.

Cette ancre est de structure plus complexe de celle des figures 1 et 2 mais présente l'avantage de sa symétrie lui permettant d'être utilisée également en retournement, les deux paires d'embases 8 et 11 servant de butée pour la noix d'anneau dans le sens de levée puis de dépose de l'élément de construction une fois retourné, et le fer ou l'armature qui est disposé sur la médiane de l'ancre peut se retrouver à la même profondeur dans l'élément de construction dans le sens de levée puis de dépose de l'élément de construction une fois retourné sans ainsi risquer un éclatement du béton durant l'un ou l'autre de ces mouvements du fait de la présence du fer ou de l'armature. Les ancres des figures 6, 7 et 8 avec moyens de relevage différents

Ancre asymétrique à ailettes tridimensionnelles - figure 6

L'ancre de la figure 6 est de type asymétrique décrit ci-dessus avec une unique paire d'embases supérieures 8. Pour le passage du fer 27 ou de l'armature, cette ancre ne comprend pas une extension 23 comme prévu pour la variante de réalisation des figures 1 et 2, mais une ailette 36 tridimensionnelle obtenue par estampage au sein de chaque méplat jumelé 12a, 12b. Cette ailette est délimitée dans l'exemple illustré, par deux lignes obliques 37, 38 débouchant respectivement sur le bord latéral court 28 de la tête de l'ancre et à la jonction 30 du bord latéral du corps de l'ancre et la première ligne de pliage 42 du pied de l'ancre, et par un contour s'étendant au-delà du bord latéral court 28.

Les deux ailettes 36 ainsi définies peuvent suffire à la définition d'un cône de compression suffisant pour le relevage, notamment pour des éléments de construction réalisés en un béton dur.

Mais pour le relevage d'éléments de construction particulièrement lourds, ou celui d'éléments de construction en un béton moins dur, il sera possible d'ajouter un fer ou une armature qui viendra s'insérer dans un trou 43 réalisé dans chaque ailette 36. Ce fer ou cette armature sont donc optionnel pour le relevage du fait de la présence des ailettes tridimensionnelles.

Ancre symétrique à ailettes planes - figures 7 et 8

Les ancres des figures 7 et 8 sont de type symétriques puisqu'elles comprennent chacune deux paires d'embases 8 et 11, avec comme particularité pour l'ancre de la figure 8, le fait que chaque des deux paires d'embase 8, 11 s'étend à partir d'un ergot latéral 16 de la tête.

Les moyens assurant le relevage sont dans ces exemples de réalisation un volet plan 41 s'étendant sur une portion du corps de l'ancre et obtenu par repliement d'une partie de méplat en dehors du plan principal du méplat le long d'une ligne de pliage. Dans l'exemple de la figure 7, ce volet 41 est court et s'étend sur sensiblement la moitié du corps de l'ancre à proximité de son pied 3. L'espace existant entre la tête et le volet 41 est utilisé pour le passage d'un fer ou d'une armature à travers un trou 42 réalisé dans les deux méplats jumelés et dans le renfort 22 et débouchant sur le bord latéral de chacun de ces méplats. Les embases 11 de la paire inférieure sont en outre utilisées pour compléter le passage formé pour le trou débouchant 42 en étant prolongées en direction du volet au niveau de ce trou 42.

Dans l'exemple de la figure 8, ce volet est long et de forme générale sensiblement triangulaire 44 et s'étend sur l'ensemble du corps de l'ancre. Il est obtenu par pliage d'une partie de méplat le long d'une ligne 46 inclinée vis à vis de la ligne médiane du corps de l'ancre en direction du pied de l'ancre pour déboucher sur le bord latéral du corps de l'ancre. Il est pourvu au niveau de son sommet libre 47 d'un orifice de passage d'un fer ou d'une armature, qui passera sous le corps de l'ancre positionnée dans l'élément de construction à relever occupant sa position horizontale.

Du fait de la présence des volets courts 41, ou des volets longs 44, le fer ou l'armature est facultatif/ve.

Les ancres décrites ci-dessus peuvent comprendre de façon optionnelle :

- un ou plusieurs renfort/s central/aux,

- un caisson de rigidité au niveau de son pied, formé par des facettes divergentes prolongées chacune par une facette convergente

des crans inférieurs s'engageant mutuellement prévus sur le bord inférieur libre des facettes convergentes constitutives du caisson de rigidité

- un ou plusieurs orifices fermés ou une ou plusieurs gorges ouvertes de passage d'un fer ou d'une armature

- un ergot ou deux ergots latéraux par méplat

- une platine rapportée et introduite au sein d'une fente centrale

la platine pouvant être repliée et/ou conformée pour recevoir un fer ou une armature la platine étant alors pourvue des orifices fermés ou des gorges ouvertes de passage d'un fer ou d'une armature

des ailettes ou des volets de relevage, formant une inclinaison à 10, 20, ... 45[deg.] en dessous d'un plan horizontale lorsque l'ancre est disposée au sein de l'élément de construction couché avant son relevage.

Afin d'autoriser leur pliage suivant les lignes de pliage A-D, ces méplats présentent une épaisseur généralement inférieure à 15 mm.

Dans les modes de réalisation présentés, le renfort peut être fixé aux deux méplats, par des rivets au niveau de la tête de l'ancre et/ou du corps de l'ancre ou par pliage des extrémités haut et bas de l'ancre.

Comme il ressort de la description qui vient d'être faite et des figures, l'ancre selon l'invention présente des avantages majeurs par rapport aux ancres de l'état de la technique avec possibilité de supprimer le fer d'adhérence complémentaire.

Une ancre de ce type est réalisée par un procédé de fabrication simple et peu onéreux, basé sur le pliage d'un unique ou de deux méplat éventuellement renforcés (associés à un renfort) permet de réaliser le levage, le relevage, le retournement d'éléments de construction relativement lourds.

Bien entendu, les particularités des modes de réalisation, telles que la forme à section carrée, triangulaire ou en losange du caisson, l'inclinaison à 10, 20, ... 45[deg.] des ailettes et volets de levage, des facettes inférieures divergentes, la présence ou l'absence de facette supérieures divergentes au sein du corps de l'ancre, leur nombre, peuvent être combinées les uns aux autres pour définir un ancrage optimal en fonction de l'élément de construction à lever.