DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne le domaine des systèmes de sécurisation de portes et portails automatiques. Elle trouve pour application particulièrement avantageuse la détection de personne ou d’objet à proximité d’une porte ou d’un portail et permet ainsi la protection de sites spécifiques comme par exemple des casernes de pompier, des résidences privées ou encore des entrepôts de stockage.

ETAT DE LA TECHNIQUE

Il existe plusieurs types de système de détection configurés de sorte à sécuriser les portails à commande automatique. Les technologies de détection sont nombreuses. Parmi elles, il convient d’y distinguer les systèmes de détection par zones de surveillance. Ces systèmes comprennent généralement des capteurs de proximité qui couvrent ou quadrillent une zone précise au sol.

Le document WO2018043511A1 divulgue un système de détection associé à une porte automatique coulissante. Le système de détection y est configuré de sorte à détecter une personne ou un objet présent à l’arrière de la porte. Dans cette solution technique, des zones de détection couvrent l’arrière de la porte par l’intermédiaire de plusieurs capteurs qui quadrillent le sol. Le quadrillage s’effectue à l’aide de petites sous-zones régulières qui semblent s’activer ou s’éteindre au fur et à mesure que la porte s’ouvre ou bien se referme. Dans cette solution technique, les petites sous-zones de détection peuvent être sélectivement activées ou désactivées en fonction de l’état d’ouverture de la porte.

Néanmoins, cette solution technique n’est pas suffisante pour effectuer une surveillance

très précise. En effet, pour obtenir une couverture par zone optimale, à partir de cette solution, il faudrait multiplier le nombre de capteurs afin de multiplier les sous-zones et ainsi obtenir une zone de surveillance avec une résolution plus fine. Or cela pose un souci d’ordre matériel et dans un même temps complexifie fortement le système automatisé.

Un objet de la présente invention est donc de proposer un système de détection associé à un portail ou à une porte automatique permettant une couverture plus précise des zones de détection tout en limitant le nombre d’éléments de captation.

Un autre objet de la présente invention est de proposer une solution technique simplifiée qui puisse tout aussi bien s’adapter aux différents types de portes qu’elles soient par exemple coulissantes ou battantes.

Les autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description suivante et des dessins d'accompagnement. Il est entendu que d'autres avantages peuvent être incorporés.

RESUME

Pour atteindre cet objectif, selon un mode de réalisation, on prévoit un dispositif d’ouverture automatique d’entrée comprenant un système qui comprend :

- une motorisation,

- un ouvrant monté mobile par rapport à un bâti fixe relativement au sol, grâce à la motorisation,

- au moins un élément de détection monté sur un support immobile par rapport au bâti et configuré pour définir au moins une zone de surveillance tridimensionnelle présentant un contour et comprenant au moins une zone élémentaire, l’élément de détection étant configuré pour que la zone de surveillance varie dynamiquement entre au moins une première configuration et une deuxième configuration, différente de la première configuration, en fonction de la position de l’ouvrant, par rapport au bâti, dans lequel l’élément de détection est configuré pour que le contour varie en se déformant de manière continue depuis la première configuration jusqu’à la deuxième configuration.

Cela permet une détection efficace en évitant les changements brutaux de zones pouvant par exemple entraîner des phases de non-détection liées à des latences. Cette solution technique empêche avantageusement toute coupure de détection lors d’une transition entre deux configurations différentes. Ainsi, au lieu qu’une zone de surveillance s’éteigne dans une première configuration puis se rallume dans une deuxième configuration, le contour de la zone de surveillance va progressivement et de manière ininterrompue, tel un fluide, varier depuis une première forme correspondant à la première configuration jusqu’à une deuxième forme correspondant à la deuxième configuration en passant par toute une série de formes intermédiaires permettant de couvrir des zones singulières ou difficiles d’accès.

Ainsi, la présente invention offre une meilleure couverture de l’espace à proximité du portail et donc une surveillance plus précise que les dispositifs déjà existants. Ainsi le dispositif permet de supprimer des « zones mortes », correspondant aux zones transitoires difficiles d’accès comme par exemple des recoins éphémères. Le dispositif de la présente invention permet ainsi une sécurisation plus intuitive se rapprochant d’une surveillance humaine qui suivrait l’ouverture automatique du regard.

De plus, sans la présente invention, il est apriori impossible d’éviter les réouvertures intempestives dues par exemple au simple passage d’un piéton qui passerait à proximité du dispositif d’ouverture. Le dispositif s’adapte avantageusement à la détection de véhicules lourds ou légers et participe activement à un usage sécurisé des ouvertures automatisées.

Selon un mode particulier de réalisation, l’invention prévoit un procédé de détection lié à une ouverture automatique d’entrée comprenant un ouvrant monté mobile relativement à un bâti fixe par rapport au sol et grâce à une motorisation et au moins un élément de détection monté sur un support immobile par rapport au bâti, le procédé comprend les étapes suivantes :

- émission d’au moins une zone de surveillance tridimensionnelle comprenant au moins une zone élémentaire et correspondant à une première configuration,

- évolution de la zone de surveillance de sorte à ce qu’un contour de la zone de surveillance varie dynamiquement et de manière continue entre une première configuration et une deuxième configuration en fonction de la position de l’ouvrant, par rapport au bâti.

Selon un mode particulier de réalisation, l’invention prévoit un automate lié à un dispositif d’ouverture automatique comprenant une motorisation permettant d’actionner un ouvrant mobile par rapport à un bâti fixe, l’automate est connecté à un capteur de type « LIDAR » de sorte à émettre au moins une zone de surveillance.

Un autre aspect est un produit programme d’ordinateur comprenant des instructions pour lorsqu’il est exécuté par un programme, tel que celui d’un automate, réalise les étapes du procédé.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

Les buts, objets, ainsi que les caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront mieux de la description détaillée d’un mode de réalisation de cette dernière qui est illustré par les dessins d’accompagnement suivants dans lesquels :

Les figures 1A à 1C représentent une vue en coupe selon un plan parallèle au sol d’un exemple d’évolution des zones élémentaires selon la présente invention appliqué à un dispositif d’ouverture à un battant.

Les figures 2A à 2C représentent une vue en coupe selon un plan parallèle au sol d’un exemple d’évolution de zones élémentaires selon la présente invention appliqué à un dispositif d’ouverture à deux battants.

Les figures 3A à 3C représentent une vue en coupe selon un plan parallèle au sol, d’un exemple d’évolution de zones élémentaires selon la présente invention appliqué à un dispositif d’ouverture télescopique à trois vantaux.

La figure 4A représente sur une vue en perspective un dispositif d’ouverture du type « porte basculante ».

Les figures 4B à 4D représentent le dispositif d’ouverture « à bascule » dans une vue en coupe selon un plan perpendiculaire à l’axe de basculement.

Les figures 5A à 5C représentent sur une vue en coupe selon un plan parallèle au sol, un exemple d’évolution de zones de détections selon la présente invention appliqué à un dispositif d’ouverture à double-battants de type « portail accordéon ».

Les figures 6A à 6C représentent une vue, selon un plan parallèle à une face extérieur de l’ouvrant, d’un exemple d’évolution de zones de détection selon la présente invention appliqué à un dispositif d’ouverture coulissante.

Les figures 6D à 6F représentent un autre exemple d’évolution des zones de détection du même dispositif d’ouverture coulissante, dans une vue selon un plan parallèle à une face extérieur de l’ouvrant.

La figure 7 représente un mode de réalisation particulier avec un exemple de répartition des zones de élémentaires d’un dispositif à ouverture levante, dans une vue selon un plan parallèle au sol.

Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l’invention. Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter la compréhension de l’invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications pratiques.

DESCRIPTION DÉTAILLÉE

Avant d’entamer une revue détaillée de modes de réalisation de l’invention, sont énoncées ci-après des caractéristiques optionnelles qui peuvent éventuellement être utilisées en association ou alternativement :

Selon un exemple, le contour varie dynamiquement et de manière continue entre la première configuration et la deuxième configuration en fonction d’une position angulaire absolue de la motorisation, la position angulaire absolue de la motorisation correspondant à un instant donné à une forme précise du contour.

Cela permet, de préférence, d’incrémenter avec précision la zone de surveillance en fonction de la position de l’ouvrant. En effet, cela répond à la problématique consistant à faire correspondre une position angulaire absolue à une forme précise prise par le contour de la zone de surveillance durant sa déformation entre la première configuration et la deuxième configuration.

Selon un exemple, un élément de détection est configuré pour définir la zone de surveillance comprenant au moins deux zones élémentaires, de préférence trois zones élémentaires.

Selon un exemple, en section, selon au moins un plan parallèle au sol, l’aire couverte par la zone de surveillance demeure constante entre la première configuration et la deuxième configuration.

Cela permet avantageusement de couvrir une zone précise dont l’aire restera constante et peu importe la position du ou des ouvrants, la zone de surveillance demeure couverte dans son entièreté, y compris dans les zones plus difficile d’accès. En effet, cela répond à la problématique consistant à surveiller une zone avant ou arrière d’un ouvrant au sein d’une zone fixe. Les ouvrants d’une porte ou d’un portail sont susceptibles de se déplacer au sein d’une zone et par conséquent la surface couverte par la zone avant ou arrière de l’ouvrant varie nécessairement.

Selon un exemple, en section selon au moins un plan parallèle au sol, la zone de surveillance comprend au moins deux zones élémentaires distinctes en ce qu’elles ne se chevauchent pas entre elles.

Cela permet préférentiellement de diviser une même zone de surveillance en plusieurs sous-zones de sorte à pouvoir programmer une action différente selon la détection ou non d’une personne ou d’un objet dans l’une des zones élémentaires. En effet, cela répond par exemple à la problématique consistant à déterminer la présence d’une personne ou d’un objet dans une zone prédéfinie comme étant par exemple située à l’avant d’un ouvrant, cette zone élémentaire est donc susceptible d’évoluer de manière synchrone avec la position de l’ouvrant par rapport à un bâti immobile.

Selon un exemple, l’élément de détection est configuré pour que l’aire couverte par au moins une première zone élémentaire soit croissante depuis la première configuration jusqu’à la deuxième configuration et pour que l’aire couverte par une deuxième zone élémentaire soit décroissante depuis la première configuration jusqu’à la deuxième configuration.

Cela présente l’avantage d’agrandir une zone de détection située par exemple devant un ouvrant. En effet, cela répond à la problématique consistant à faire varier l’aire d’une zone élémentaire tout en conservant une aire de zone de surveillance totale constante.

Selon un exemple, au moins une zone élémentaire comprend au moins une portion de son contour parallèle et adjacente à une face de l’ouvrant.

Cela permet de définir avantageusement une zone la plus proche possible de l’ouvrant et ainsi limiter toutes les zones perdues. En effet, cela répond à la problématique consistant à limiter au maximum les zones non couvertes. Dès lors qu’une zone élémentaire comprend une portion de son contour parallèle et adjacente à une face de l’ouvrant, alors une portion du contour de la zone élémentaire se déplace de manière simultanée avec l’ouvrant.

Selon un exemple, au moins un élément de détection est configuré pour détecter une présence de l’au moins un objet et/ou une personne présente dans la zone de surveillance, de sorte à sélectivement pouvoir déclencher une phase d’arrêt, une phase d’ouverture ou une phase de fermeture de l’ouvrant, chaque phase étant associée à au moins une configuration particulière de la zone de surveillance.

Cela présente l’avantage de pouvoir préférentiellement définir une action logique en association avec la présence d’un objet ou d’une personne à proximité du dispositif d’ouverture automatique. En effet, cela répond à la problématique consistant à localiser avec précision la présence d’une personne ou d’un objet projeté à proximité d’un portail et d’effectuer le déclenchement d’une action en conséquence.

Selon un exemple, l’ouvrant comprend une face intérieure et une face extérieure réparties symétriquement de chaque côté de l’ouvrant et l’ouvrant est configuré de sorte à pouvoir se déplacer en translation et/ou en rotation par rapport au bâti et, en section selon au moins un plan perpendiculaire au sol, une portion du contour d’une première zone élémentaire est adjacente et parallèle à une portion de la face intérieure et une portion du contour d’une deuxième zone élémentaire est adjacente et parallèle à une portion de la face extérieure.

Cela permet d’attribuer préférentiellement une zone distincte de chaque côté un ouvrant. En effet, le dispositif d’ouverture automatique de la présente invention répond avantageusement à la problématique consistant à définir des zones dynamiques qui, contrairement à une surveillance par quadrillage statique, la variation dynamique des zones accolées à la porte permet une couverture répartie et complémentaire de chaque côté de l’ouvrant.

Selon un exemple, au moins un ouvrant additionnel est articulé avec l’ouvrant, l’ouvrant additionnel étant configuré de sorte à pouvoir se déplacer par rapport à l’ouvrant, en translation selon une direction parallèle au sol et/ou en rotation selon une direction perpendiculaire au sol, l’élément de détection étant configuré de sorte à ce qu’au moins deux portions d’un même contour d’une zone élémentaire soient respectivement et de manière simultanée parallèles et adjacentes à une face de l’ouvrant et à une face de l’ouvrant additionnel.

Cela permet préférentiellement de définir une zone de surveillance dont le contour varie de manière dynamique selon la position de deux éléments mobiles à savoir le premier ouvrant et un ouvrant additionnel. En effet, cela peut répondre à la problématique consistant à définir une zone de surveillance entre les deux battants articulés entre eux, de préférence, lorsqu’il s’agit de portes repliables de type « accordéon » à doubles battants.

Selon un exemple, un premier système comprenant un premier ouvrant et un premier ouvrant additionnel , et un deuxième système comprenant un deuxième ouvrant monté mobile par rapport à un bâti additionnel et un deuxième ouvrant supplémentaire articulé avec le deuxième ouvrant, et au moins un élément de détection porté par l’un parmi le premier système ou le deuxième système est configuré de sorte à définir une zone élémentaire de surveillance dont deux portions de son contour sont de manière simultanée parallèles et adjacentes à une face d’un ouvrant du premier système parmi le premier ouvrant et le premier ouvrant additionnel et à une face d’un ouvrant du deuxième système parmi le deuxième ouvrant et le deuxième ouvrant supplémentaire.

Cela permet par exemple de définir une zone de surveillance dont le contour varie de manière dynamique selon la position de deux éléments mobiles distincts à savoir un premier ouvrant d’un premier système et un deuxième ouvrant d’un deuxième système. En effet, cela répond à la problématique consistant à prendre en compte deux éléments mobiles articulés de manières indépendante et qui contribuent de manière synchronisée à l’ouverture du dispositif d’ouverture automatique.

Selon un exemple, une zone élémentaire additionnelle est configurée de sorte à pouvoir apparaitre ou disparaitre selon la configuration de l’ouvrant par rapport au bâti, de préférence, la zone élémentaire supplémentaire apparaît ou disparait lorsque l’ouvrant est dans une position extrême correspondant à une ouverture totale ou une fermeture totale de l’ouvrant par rapport au bâti, ou de préférence lorsqu’une personne et/ou un objet est détecté.

Cela permet préférentiellement de compléter la zone de surveillance active afin de pouvoir couvrir toutes les zones à proximité du dispositif. En effet, selon un mode de réalisation, le dispositif d’ouverture peut, durant une phase transitoire, faire apparaitre une zone non surveillée et par conséquent nécessite une zone élémentaire additionnelle qui pourra à son tour ou non évoluer dynamiquement avec la zone de surveillance et de manière simultanée.

Il est précisé que dans le cadre de la présente invention, le « dispositif d’ouverture » peut comprendre une porte, un portail, pouvant être par exemple coulissant, battant ou encore pliant comprenant un ou plusieurs ouvrants ou vantaux. Il pourra également s’agir d’une barrière automatique levante, de bornes escamotables, de plots rétractables ou bien de herses de sécurité. Il pourra également s’agir de portes ou de portails pilotables selon un axe horizontal ou vertical.

On entend par «aire» d’une zone comme une superficie de la zone dans un plan selon une coupe ou bien comme l’espace occupé par la zone selon une section donnée. Il conviendra de considérer une aire constante entre deux configurations distinctes comme une aire ne variant pas ou pouvant accepter un écart de variation inférieur à 20%, de préférence inférieur à 10%, de préférence inférieur à 5%. De la même façon, en ce qui concerne une somme d’aire de zones élémentaires distinctes égale à l’aire de la zone de surveillance, il conviendra d’accepter un écart inférieur à 20%, de préférence inférieur à 10%, de préférence inférieur à 5%.

Le terme « adjacent » se comprend comme à proximité immédiate. Une zone adjacente à un ouvrant s’entend comme ayant au moins une portion à moins de 10 cm, de préférence à moins de 5 cm, de préférence à moins de 1 cm.

On entend par élément de détection tout système configuré de sorte à pouvoir définir au moins une zone élémentaire de surveillance, de préférence au moins deux zones élémentaires de surveillance de manière simultanée et de préférence au moins trois zones élémentaires de surveillance de manière simultanée.

Selon la présente invention, l’élément de détection peut comprendre au moins un capteur de type « LIDAR » de l’acronyme anglais « light detection and ranging » également connu sous l’appellation scanner laser 2D ou scanner laser 3D. D’autres formes de détecteurs tels des capteurs radar peuvent être également utilisées. L’élément de détection est avantageusement relié à un système de commande de sécurité programmable par logiciel, que l’on pourra appeler automate ou automate de sécurité. L’automate communique avantageusement avec le moteur afin d’actionner un ouvrant ou bien d’en extraire la position.

On entend par « zone », tout champ de détection prenant la forme de volume et pouvant être interprété en section par une surface. La zone de détection pourra également être considérée comme une zone périmétrique. On pourra considérer la possibilité d’activer ou désactiver sélectivement une zone de détection. Dans la présente invention, une zone de détection pourra être désignée comme zone de surveillance comprenant au moins une zone élémentaire.

On entend par « bâti » au sein du dispositif, un ou plusieurs éléments fixes par rapport au sol et qui environnent au moins un ouvrant. De préférence, le bâti sera configuré de sorte à coopérer avec l’au moins un ouvrant afin de le porter et/ou le guider lors des différentes configurations du dispositif.

On entend par «support » au sein du dispositif, l’ensemble des éléments fixes par rapport au bâti et qui supporte au moins un élément de détection. Le support peut permettre un positionnement élevé de l’élément de détection, comme par exemple en haut d’un poteau, sur l’extrémité supérieure d’une partie du bâti ou bien appartenant à une partie structurant du dispositif qui ne coopère pas nécessairement avec l’au moins un ouvrant.

Les phases de fermeture ou d’ouverture du dispositif sont décrites par les figures de manière chronologique. Il convient d’envisager ces phases comme réversibles et ainsi une lecture inversée de la description des figures d’une phase d’ouverture devient une phase de fermeture et inversement.

Des modes de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits en référence aux figures.

MODE DE REALISATION PRINCIPAL

FIGURES 1A à 1C

Un mode de réalisation d’un dispositif d’ouverture automatique intégrant un système 1 selon l’invention va être détaillé en référence aux figures 1A à 1C.

Comme représenté sur ces figures, dans une vue en coupe selon un plan parallèle au sol, mais une forme équivalente se retrouve avantageusement dans d’autres plans parallèles au sol, voire dans tout plan. La présente invention comprend un système 1 comprenant un ouvrant 10 monté mobile, grâce à un élément de motorisation non représenté, par rapport à un bâti 20 immobile relativement au sol. L’ouvrant 10 est avantageusement articulé avec le bâti lui permettant un mouvement de rotation selon un axe perpendiculaire au sol. Un élément de détection 40 est monté fixe par rapport au bâti 20.

Selon cet exemple, l’élément de détection 40 définit une zone volumique de détection appelée zone de surveillance 5. Cette zone de surveillance 5 comprend avantageusement une ou plusieurs zones élémentaires 50, 50’, 50” qui ne sont pas forcément jointives.

Sur la figure 1A, le dispositif est dans une configuration fermée. Sur la figure 1C, le dispositif est dans une configuration ouverte. Sur la figure 1 B, le dispositif est dans une configuration intermédiaire. On pourra ordonner chronologiquement les figures depuis la figure 1 A jusqu’à la figure 1 C de sorte à décrire une phase d’ouverture.

Dans la configuration fermée, l’élément de détection 40 génère de manière simultanée deux zones élémentaires 50, 50’. La zone élémentaire 50 est située en amont du dispositif d’ouverture et ne variera pas en déformation tout au long de la phase d’ouverture. La zone élémentaire 50’ est quant à elle située en aval du dispositif d’ouverture et pourra varier durant la suite de la phase de fermeture.

Dans la configuration ouverte, l’élément de détection 40 génère alors de manière simultanée trois zones élémentaires de détection 50,50’ ,50”. Le contour C ₅₀ de la zone élémentaire 50 ne s’est pas déformé tandis que le contour C ₅₀ de la zone élémentaire 50’ s’est considérablement réduit pour laisser place à une zone élémentaire 50” comme illustré aux figures 1 B et 1C. Tout au long de la phase d’ouverture, la zone de surveillance 5 comprend des zones élémentaires 50, 50’, 50” dont les contours C ₅₀ , C ₅₀ -, C _5(r varient dynamiquement en déformation de manière continue en fonction de la position de l’ouvrant 10 par rapport au bâti 20. Lors de la mise en mouvement de l’ouvrant 10, les zones élémentaires 50’, 50” sont réparties avantageusement de chaque côté de l’ouvrant avec la zone élémentaire 50’ du côté d’une face intérieure 110 et la zone élémentaire 50” du côté d’une face extérieure 110’. L’ouvrant balaye avantageusement la zone de surveillance et la zone élémentaire 50’ se réduit simultanément que la zone élémentaire 50” s’agrandit.

La zone élémentaire 50” varie dynamiquement et de manière continue en fonction de la position de l’ouvrant 10. Cela permet une meilleure couverture de détection puisque la zone élémentaire 50” est immédiatement à proximité de l’ouvrant 10 tout au long de la phase d’ouverture. Ainsi la détection s’effectue sans discontinuité temporelle associée à une couverture des zones difficiles d’accès généralement proche de l’entrebâillement des ouvrants 10 par exemple lors d’une phase d’ouverture depuis la configuration fermée jusqu’ à la configuration ouverte du dispositif de la présente invention.

ZONES DYNAMIQUES DE DETECTION

De manière préférée, l’élément de détection 40 permet de générer au moins une zone élémentaire 50. De préférence, jusqu’à trois zones élémentaires 50, 50’, 50” sont définies de manière simultanée à proximité du dispositif d’ouverture. Avantageusement, toutes formes géométriques de zone élémentaire 50, 50’, 50” est possible. Potentiellement l’élément de détection 40 permet de générer un nombre de zones élémentaires supérieur à trois.

Les zones sont avantageusement générées par l’élément de détection 40 comprenant un capteur de type LIDAR et un automate. L’automate est avantageusement programmé selon le type de dispositif d’ouverture de sorte à pouvoir communiquer avec les différents éléments du dispositif afin de déterminer la position angulaire absolue de la motorisation. De préférence il s’agira d’un moteur électrique ou un motoréducteur asynchrone ou un moteur à courant continu à aimant permanent de type moteur sans balais. L’utilisation d’un moteur hydraulique est également envisageable. L’automate est préférentiellement configuré de sorte à actionner le capteur et lui faire varier dynamiquement et en déformation continue les zones élémentaires 50, 50’, 50” définies initialement par rapport au type de dispositif d’ouverture.

Le fait de pouvoir générer simultanément plusieurs zones élémentaires 50, 50’, 50” permet avantageusement une localisation plus précise d’un objet, d’un véhicule ou d’une personne à proximité du dispositif d’ouverture.

Les zones élémentaires 50 sont par exemple générées automatiquement en fonction de la position du moteur lors d’une phase d’ouverture ou de fermeture du dispositif à l’aide de la position absolue du codeur de sécurité en temps réel. De préférence, il s’agit d’un codeur absolu qui signale avantageusement la position de l’arbre moteur par rapport à une échelle ou une plage. Dès lors que le codeur absolu est mis sous tension, contrairement à un codeur incrémental, il peut rendre compte de sa position angulaire sans nécessiter d’informations de référence ou de mouvement. En générant des informations sur la position, l'angle et le nombre de tours, la sécurité mécanique et électrique du dispositif d’ouverture est alors particulièrement renforcée.

Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend un codeur absolu configuré de sorte à se connecter avec la motorisation afin d’en déterminer la position angulaire absolue.

Il pourra s’agir de tous types de codeurs absolus, de préférence des codeurs absolus linéaires pour les ouvertures coulissantes et des codeurs absolus rotatifs pour les ouvertures battantes.

Selon un mode de réalisation l’élément de détection 40 est configuré de sorte à effectuer du comptage en incrémentation et en décrémentation.

Selon un mode de réalisation, plus de seize champs différents sont potentiellement mémorisables au sein de l’élément de détection 40. L’élément de détection 40 peut être également piloté à distance grâce à un moyen de communication, de préférence il pourra s’agir d’un port Ethernet. Ainsi, il est possible également de coupler l’élément de détection 40 à une caméra de sorte à pouvoir ainsi filmer une zone de surveillance 5 précise.

Avantageusement, l’élément de détection 40 est configuré de sorte à pouvoir couvrir un angle entre 0° et 270°. Par ailleurs plus de seize champs différents peuvent être programmés et modifiés en temps réel suivant la configuration et l’état de fonctionnement du portail.

Selon un mode de réalisation, la présente invention permet plusieurs configurations de sécurisation dans lequel le dispositif comprend au moins un élément de détection 40 configuré pour générer jusqu’à trois zones élémentaires 50, 50’, 50” de manière simultanée de sorte que les zones élémentaires 50, 50’, 50” s’ajustent automatiquement en fonction :

- des caractéristiques dimensionnelles de l’au moins ouvrant 10.

- de la position de la motorisation en ouverture et en fermeture grâce à la position absolue en temps réel d’un codeur de sécurité compris dans l’élément de détection 40.

- de la commande d’ouverture.

Grâce à la présente invention, il est possible de détecter un objet allant de 2 cm à plusieurs mètres. La détection peut par exemple atteindre 20 mètres et même au-delà, en intérieur et en extérieur à une tension d’alimentation de 10 à 30 Vdc. (Volt Directionnel Courant).

La détection grâce à au moins trois zones grâce au 3 zones élémentaires permet avantageusement un comptage en temps réel en incrémentation et décrémentation puisqu’il n’y a pas besoin de rajouter d’autres détecteurs pour pallier ce problème.

AUTRES MODES DE REALISATION

FIGURES 2A à 2C

Un deuxième mode de réalisation d’un dispositif d’ouverture automatique intégrant un système 1 selon l’invention va être détaillé en référence aux figures 2A à 2C.

Comme représenté sur ces figures, dans une vue en coupe selon un plan parallèle au sol, la présente invention comprend un système 1 comprenant un ouvrant 10 monté mobile par rapport à un bâti 20 fixe relativement au sol grâce à un élément de motorisation non représenté. Un élément de détection 40 est monté fixe par rapport au bâti 20 immobile. Selon cet exemple illustré, le dispositif d’ouverture comprend un premier système 1 comme illustré aux figures 1A à 1 C associé à un deuxième système 1 ’ comprenant les mêmes éléments et les mêmes agencements que le système 1 mais répartis selon une symétrie horizontale.

Ensemble, le système 1 et le deuxième système 1 ’ forment un dispositif d’ouverture à deux battants. Sur la figure 2A, le dispositif est dans une configuration fermée. Sur la figure 2C, le dispositif est dans une configuration ouverte. Sur la figure 2B, le dispositif est dans une configuration intermédiaire.

Selon cet exemple, l’élément de détection 40 définit une zone volumique appelée zone élémentaire 50 et l’élément de détection 40’ définit simultanément deux autres zones élémentaires 50’, 50”. Ces zones élémentaires 50, 50’, 50” sont tridimensionnelles et sont avantageusement réparties de chaque côté des ouvrants 10 de sorte à couvrir une zone de surveillance 5. En section, la zone de surveillance 5 peut présenter comme dans cet exemple un contour C ₅ de forme polygonale ou rectangulaire.

Dans le cas de la configuration fermée illustrée à la figure 2A, la section de la zone élémentaire 50” est située devant le dispositif d’ouverture. La section de la zone élémentaire 50 et la section de la zone élémentaire 50’ sont quant à elles situées en arrière du dispositif d’ouverture.

Dans le cas de la configuration intermédiaire et de la configuration ouverte illustrées aux figures 2B et 2C, la zone élémentaire 50” correspondant au contour C ₅₀ ” s’agrandit depuis la configuration fermée au profit des sections des zones élémentaires 50 et 50’ correspondant aux contours C ₅₀ et C ₅₀ -. Désormais, la section de la zone élémentaire 50” s’étend des deux côtés du dispositif d’ouverture.

Les zones élémentaires 50, 50’ et 50” sont préférentiellement définies de sorte à ne pas se chevaucher entre elles. La somme de leurs volumes est préférentiellement égale au volume de la zone de surveillance 5. Avec un raisonnement en plan, les aires des sections des zones élémentaires 50, 50’, 50” sont égales à l’aire de la zone de surveillance 5 tout au long d’une phase d’ouverture allant depuis la configuration fermée jusqu’à la configuration ouverte ou tout au long d’une phase de fermeture allant depuis la configuration ouverte jusqu’à la configuration fermée. De manière chronologique, depuis la figure 2A jusqu’à la figure 2C, il s’agit d’une phase d’ouverture.

Pour ce faire, au cours de la phase d’ouverture, l’aire de la zone élémentaire 50” croit préférentiellement, tandis que les aires des zones élémentaires 50, 50’ décroissent. Les trois zones élémentaires 50, 50’, 50” présentant respectivement des contours C ₅₀ , C ₅₀ -, C _5(r forment ainsi la zone de surveillance 5 dont on pourra approximer un contour C ₅ qui pourra rester constant tout au long de la phase d’ouverture ou de fermeture du dispositif de la présente invention.

L’aire de la section de la zone de surveillance 5 pourra être définie comme le produit des références L ₅ et P ₅ illustrées aux figures 2A à 2C. FIGURES 3A à 3C

Nous allons maintenant décrire un mode de réalisation particulier de la présente invention illustré sur les figures 3A à 3C.

Dans ce mode de réalisation, il s’agit, selon une vue en coupe dans un plan parallèle au sol, d’un dispositif d’ouverture pouvant être par exemple un portail coulissant, comprenant trois ouvrants 10 articulés entre eux et configurés de sorte à être mobiles par rapport à un bâti 20. Un élément de détection 40 est avantageusement fixé sur le bâti 20. Un deuxième élément de détection 40’ est fixé sur un support 21 fixe relativement au bâti. Ce dispositif appelé également portail télescopique peut avantageusement comprendre deux vantaux.

Selon ce mode de réalisation particulier, les trois ouvrants se déplacent selon un axe horizontal parallèle au sol et selon la direction d’ouverture du dispositif de sorte à libérer le passage comme représenté à la figure 3A ou bien à empêcher le passage comme illustré à la figure 3C. De manière chronologique, une phase de fermeture est représentée depuis la figure 3A correspondant au dispositif d’ouverture en configuration ouverte jusqu’à la figure 3C correspondant au dispositif d’ouverture dans sa position fermée. A la figure 3B est représentée une configuration intermédiaire pouvant correspondre à un début de fermeture du dispositif.

A la figure 3A, les trois ouvrants 10 sont avantageusement logés dans une portion du bâti 20. La zone de surveillance 5 comprend deux zones élémentaires 50, 50’ réparties de sorte à ce que l’une est en amont et l’autre est en aval du passage.

A la figure 3B, la phase de fermeture du dispositif a débuté et les trois ouvrants, articulés entre eux et mobiles par rapport au bâti 20 se déplacent selon un axe perpendiculaire à la direction de passage et parallèle au sol. Les ouvrants libèrent dans le logement une zone élémentaire additionnelle 52.

A la figure 3C, la phase de fermeture du dispositif est terminée et les trois ouvrants empêchent le passage. La zone élémentaire 50 s’est réduite tandis que la zone élémentaire 50’, tout comme la zone élémentaire additionnelle 52, se sont agrandies.

FIGURES 4A à 4D

Nous allons maintenant décrire un mode de réalisation particulier de la présente invention illustré sur les figures 4A à 4D.

Comme représenté sur ces figures, dans une vue en coupe selon un plan perpendiculaire à une direction de passage 3, il s’agit d’un dispositif d’ouverture de type « porte basculante» que l’on retrouve par exemple comme ouverture de garage. Le dispositif illustré, comprend un ouvrant 10 monté mobile en rotation par rapport au bâti 20 selon une direction parallèle au sol et perpendiculaire à la direction de passage 3. Un élément de détection 40, non représenté, est monté fixe par rapport au bâti 20 et permet avantageusement la génération d’une zone de surveillance 50’ dont le contour C ₅₀ - est selon la vue en coupe avantageusement parallèle et adjacent à une face intérieure 110 de l’ouvrant 10.

De plus, il convient de constater que, selon la vue en coupe, la zone élémentaire 50’ demeure avantageusement adjacente et parallèle à l’ouvrant 10 et plus particulièrement à sa face intérieure 110 tout au long d’une phase d’ouverture reprise chronologiquement depuis la figure 4B jusqu’à la figure 4D.

Une zone élémentaire 50 est avantageusement définie devant le dispositif d’ouverture de sorte à détecter la présence d’une personne ou d’un objet. Selon un mode de réalisation, la zone élémentaire 50 n’apparait que lorsque la phase d’ouverture a débuté afin de détecter une éventuelle présence susceptible de faire obstacle au passage. De préférence la zone élémentaire 50 reste constante durant la phase d’ouverture.

FIGURES 5A à 5C

Nous allons maintenant décrire un mode de réalisation particulier de la présente invention illustré sur les figures 5A à 5C.

Comme représenté sur ces figures, dans une vue en coupe selon un plan parallèle au sol, la présente invention comprend un système 1 et un deuxième système 1’ comprenant chacun un ouvrant 10 monté mobile par rapport à un bâti 20 commun, fixe relativement au sol. Le système 1 et le deuxième système 1’ comprennent chacun un ouvrant additionnel 12 monté mobile en rotation suivant un axe parallèle à ceux des ouvrants 10, respectivement par rapport à l’ouvrant 10 du système 1 et à l’ouvrant 10 du deuxième système 1 ’. Le système 1 et le deuxième système 1 ’ comprennent respectivement un élément de détection 40”, 40’” monté fixe par rapport au bâti 20. De plus, dans cet exemple, le dispositif comprend deux autres éléments de détection 40, 40’ situés sur des supports 21 fixes relativement au sol.

L’ensemble comprenant le système 1 et le deuxième système 1’ est une déclinaison du dispositif illustré au figures 2A à 2C et forme un dispositif d’ouverture de type « accordéon » comprenant deux doubles battants.

Sur la figure 5A, le dispositif est dans une configuration fermée. Sur la figure 5C, le dispositif est dans une configuration ouverte. Sur la figure 5B, le dispositif est dans une configuration intermédiaire.

Selon ce mode de réalisation chaque élément de détection 40, 40’, 40”, 40’” génère respectivement une zone élémentaire. 50, 50’, 50”, 50’”.

Dans la configuration fermée liée à cet exemple illustré, la zone élémentaire 50” et la zone élémentaire 50’” sont situées en amont du dispositif du côté des faces extérieures 110’. La zone élémentaire 50 et la zone élémentaire 50’ sont situées en aval du dispositif du côté des faces intérieures 110.

Dans la configuration intermédiaire représenté à la figure 5B, la zone élémentaire 50” et la zone élémentaire 50’” s’agrandissent par rapport à leurs états dans la configuration fermée. La zone élémentaire 50” demeure préférentiellement parallèle et adjacente aux faces extérieures 110’ de l’ouvrant 10 et de l’ouvrant additionnel 12 du système 1. De la même manière, et de préférence de manière simultanée, la zone élémentaire 50’” demeure préférentiellement parallèle et adjacente aux faces extérieures 110’ de l’ouvrant 10 et de l’ouvrant additionnel 12 du deuxième système 1 ’. En section, une portion de la zone élémentaire 50’ demeure préférentiellement parallèle et adjacente à l’au moins une face intérieure 110 de l’ouvrant 10 et une face intérieure de l’ouvrant additionnel 12 du système 1. De la même manière et de préférence de manière simultanée, la zone élémentaire 50 demeure préférentiellement parallèle et adjacente aux faces intérieures 110’ de l’ouvrant 10 et de l’ouvrant additionnel 12 du deuxième système 1 ’.

Selon un mode de réalisation particulier, depuis la configuration fermée jusqu’à la configuration intermédiaire, la somme des aires des différentes zones élémentaires 50, 50’, 50”, 50’” reste constante.

Dans la configuration ouverte illustrée à la figure 5C, en section, la zone élémentaire 50” demeure préférentiellement parallèle et adjacente aux faces extérieures 110’ de l’ouvrant 10 et de l’ouvrant additionnel 12 du système 1. De la même manière et de préférence de manière simultanée, la zone élémentaire 50’” demeure préférentiellement parallèle et adjacente aux faces extérieures 110’ de l’ouvrant 10 et de l’ouvrant additionnel 12 du deuxième système 1 ’. La zone élémentaire 50’ est préférentiellement parallèle et adjacente à une face intérieure 110 de l’ouvrant 10 du système 1 et une face intérieure de l’ouvrant additionnel 12 du deuxième système 1 ’, la zone élémentaire 50 demeure préférentiellement parallèle et adjacente aux faces intérieures 110 de l’ouvrant 10 du deuxième système 1 ’et de l’ouvrant additionnel 12 du deuxième système 1 .

FIGURES 6A à 6C

Nous allons maintenant décrire un mode de réalisation particulier de la présente invention illustré sur les figures 6A à 6C.

Comme représenté sur ces figures, dans une vue face au dispositif d’ouverture, la présente invention comprend le système 1 comprenant l’ouvrant 10 monté mobile par rapport au bâti 20 fixe relativement au sol ainsi qu’un support 21 fixe par rapport au bâti 20 configuré de sorte à coopérer avec l’ouvrant 10. L’ouvrant 10 est configuré de sorte à pouvoir translater selon un axe horizontal de sorte à libérer un passage.

Dans cet exemple illustré, le dispositif comprend au moins un élément de détection 40 situé sur au moins un support 21 fixe relativement au sol. Le support 21 est avantageusement un support situé à l’extrémité du portail, de manière préférée il peut également être confondu avec le bâti 20 comme structure intermédiaire d’ouverture et de guidage de l’ouvrant 10.

De la figure 6A à la figure 6C sont illustrés trois instants donnés durant une phase de fermeture du dispositif selon un mode de réalisation particulier.

De manière préférée, l’au moins un élément de détection 40 situé sur un support 21 génère au moins deux zone simultanées parmi :

- une zone élémentaire 50 située devant la partie droite du dispositif. Eventuellement, cette partie pourra comprendre un mur, ou tout autre paroi telle une grille ou un grillage. Il est également envisageable que l’ouvrant 10 soit configuré pour être logé dans un espace prévu à cet effet au sein d’une portion de mur. Cette zone élémentaire 50 peut préférentiellement être désignée comme zone de collision en fermeture.

- une zone élémentaire 50’ située devant l’ouvrant 10 et à proximité du bâti 20. Cette zone peut préférentiellement être désignée comme zone de cisaillement.

- une zone élémentaire 50” située sur la partie gauche du dispositif. Cette zone peut préférentiellement être désignée comme zone de collision en ouverture.

A la figure 6A et selon un exemple, le dispositif d’ouverture est partiellement ouvert. Les zones élémentaires sont réparties de part et d’autre du bâti 20 de sorte à différencier la détection selon qu’il s’agisse :

- d’une zone élémentaire 50’ pouvant présenter des risques de sécurité élevés comme par exemple un risque de pincement ou de coincement. Par exemple une personne proche de cette zone est d’autant plus susceptible de se blesser en venant coincer son bras entre le bâti 20 et l’ouvrant 10.

- d’une zone élémentaire 50 située avantageusement devant un mur dans lequel est positionné un logement configuré de sorte à pouvoir accueillir l’ouvrant. Cette zone élémentaire 50’ pouvant être désignée comme une zone de cisaillement ou une zone de refoulement en ouverture permet avantageusement de détecter tout objet ou individu susceptible d’être à proximité du logement et d’empêcher le bon fonctionnement du dispositif.

A la figure 6B et selon le même exemple, le dispositif d’ouverture est désormais fermé. La zone élémentaire 50 ainsi que la portion droite de la zone élémentaire 50’ ont été désactivées. Une zone élémentaire 50” a été activée. La zone élémentaire 50” est située devant l’ouvrant 10 fermé et permet avantageusement de détecter la présence d’une personne ou d’un objet se trouvant à proximité de l’ouvrant 10.

A la figure 6C et selon le même exemple, la zone élémentaire 50 est de nouveau activée mais cette fois elle comprend la portion droite de la zone élémentaire 50’ de la figure 6A. De plus, deux zones élémentaires additionnelles 52 sont activées au-dessus des deux zones élémentaires 50,50”. Cela permet préférentiellement une surveillance par le dessus comme par exemple pour détecter un projectile ou un animal qui serait susceptible de franchir le dispositif. Les zones élémentaires additionnelles 52 permettent préférentiellement de servir de limitation en hauteur aux véhicules lors d’une phase d’ouverture de l’ouvrant 10. Par exemple en détection en cas de franchissement du portail et cela indépendamment des zones élémentaires 50 qui sécurisent le portail automatique pendant sa phase de fonctionnement.

Ce mode de réalisation peut être mis en place pour une sécurisation durant une phase d’ouverture avec un seul élément de détection 40 configuré de sorte à permettre la détection simultanée de trois zones élémentaires 50, 50’ de manière simultanée. De préférence, les trois zones élémentaires s’ajustent de manière automatique à la hauteur de l’ouvrant 10. De préférence les trois zones élémentaires sont distinctes. Lorsque l’ouvrant 10 est dans une configuration fermée l’élément de détection est configuré de sorte à pouvoir également modifier la hauteur de détection de manière automatique et de ce fait modifier la hauteur des zones élémentaires 50.

Au moins une des trois zones élémentaires peut être avantageusement programmée afin de prévenir tout acte de vandalisme.

FIGURES 6D à 6F

Nous allons maintenant décrire un mode de réalisation particulier de la présente invention illustré sur les figures 6D à 6F.

Il s’agit d’une configuration identique à celle illustrée aux figures 6A à 6C. Selon une lecture depuis la figure 6D jusqu’à la figure 6F, il s’agit de trois représentations de trois instants distincts d’une phase d’ouverture.

A la figure 6D et selon un exemple, au moins un premier élément de détection 40, et/ou un élément de détection additionnel 40’ non représenté est configuré de sorte à générer une zone 50’ à proximité du support 21 comme celle décrite aux figures 6A à 6C. Au moins un élément de détection parmi l’élément de détection 40 et l’élément de détection additionnel 40’ pouvant être différent du premier élément de détection 40, est configuré pour générer deux zones élémentaires 50, 50” réparties de chaque côté de la zone élémentaire 50’ de sorte à ce que toute la partie visible de la face extérieur 110’ de l’ouvrant 10 soit recouverte, dans une coupe selon un plan parallèle à l’ouvrant 10. L’ensemble des zones élémentaires évolue dynamiquement avec l’ouvrant 10.

A la figure 6E et selon le même exemple, les zones élémentaires 50, 50’, 50” décrites à la figure 6D se déplacent avantageusement selon la direction d’ouverture de l’ouvrant 10 et de manière synchronisée avec la zone élémentaire 50’ qui reste fixe par rapport au bâti 20 de sorte à ce que l’au moins zone élémentaire 50, 50” et l’au moins zone élémentaire 50’ ne se chevauchent pas.

A la figure 6F et selon le même exemple, le dispositif d’ouverture est dans une configuration ouverte. La zone élémentaire 50 située à gauche de la zone élémentaire 50’ a disparu. Cela permet une détection dynamique par zone de surveillance 5 évoluant directement et de manière synchronisée avec l’ouvrant 10.

APPLICATIONS

Selon un mode de réalisation particulier non représenté, le dispositif d’ouverture peut convenir à une barrière levante comprenant une lisse comme ouvrant 10 tel qu’illustré à la figure 7. Sur cette représentation, l’élément de détection 40 génère de manière simultanée trois zones élémentaires 50, 50’, 50” définissant respectivement une zone extérieure de détection de présence, une zone intérieure de détection de présence et une zone de sécurité. Selon un mode de réalisation, la zone élémentaire 50” est active lors de la phase de fermeture de l’ouvrant 10, tandis que les zones élémentaires 50, 50’ demeurent constamment actives. Un dispositif équivalent peut convenir pour une barrière basculante, des bornes escamotables ou encore des plots rétractables.

Dans le cas d’un plot rétractable, il conviendra de considérer un socle comme le bâti 20 configuré de sorte à permettre un déplacement préférentiel 10 et selon une direction perpendiculaire au sol à des plots par exemple cylindriques considérés ici comme des ouvrants.

Selon un exemple, en configuration ouverte, le plot est ancré dans le sol avec une zone élémentaire 50 centrée autour du plot et en configuration fermée, le plot est sorti, le flanc cylindrique du plot est entièrement exposé entièrement à l’extérieur et la zone de détection est plus large. De manière préférée, entre la configuration ouverte et la configuration fermée, la zone s’est dynamiquement agrandie de manière continue proportionnellement au déplacement vertical de l’ouvrant 10.

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif d’ouverture de la présente invention peut être associé à un élément d’alerte pouvant être un dispositif lumineux ou sonore, de préférence un système d’alarme. Pendant les phases de fermeture les éléments de détection 40, 40’ peuvent préférentiellement être reliés au système d’alarme.

Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif d’ouverture de la présente invention peut être associé à une commande pilotée par un automate de sorte à ce que la présence ou l’absence de personne ou d’objet dans la zone de surveillance 5 entraine une action logique pouvant déclencher de manière automatique, une fermeture ou une ouverture du dispositif.

De manière préférée, la présente invention permet la détection de présence d’un objet pouvant être un véhicule ou une personne en dispensant d’effectuer une étude de génie civil.

Le dispositif en « accordéon» illustré aux figures 5A à 5C composé de plusieurs vantaux configurés de sorte à se replier sur eux même, est idéal par exemple pour des entrées de bâtiments, les entrées de parking, etc.

Selon un mode de réalisation particulier, un seul élément de détection 40 peut suffire aux modes de réalisation illustrés aux figures 2A, 2B, 2C ainsi qu’aux figures 5A, 5B et 5C lorsqu’il est positionné en partie basse de l’ouvrant ou à mi-hauteur.

Selon un mode de réalisation particulier, un seul élément de détection 40 peut suffire afin de couvrir l’ouverture et la fermeture d’un portail battant. De préférence l’élément de captation 40 peut être situé en partie basse de l’ouvrant 10. De préférence en laissant un espace par rapport au sol. De préférence l’espace est compris entre 10 et 15 cm de sorte ce que le seul élément de détection 40 puisse être configuré pour pouvoir balayer autour de lui un volume ans un rayon de 180°, et de définir de manière simultanée jusqu’à trois zones élémentaires dynamiques selon le déplacement de l’au moins ouvrant 10.

L’invention n’est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s’étend à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.

LISTE DES REFERENCES

1 . Système

10. Ouvrant

110. Face intérieure de l’ouvrant

110’. Face extérieure de l’ouvrant

10’. Deuxième ouvrant

12. Ouvrant additionnel

12’. Deuxième ouvrant additionnel

T. Deuxième système

2. Bâti

21. Support

2’. Bâti additionnel

3. Direction de passage

40. Élément de détection 40’. Elément de détection additionnel

5. Zone de surveillance

C ₅ . Contour de la zone de surveillance 5

50, 50’, 50”. Zones de surveillance élémentaires C ₅₀ , C ₅₀ -, C ₅₀ ”. Contours des zones de surveillance élémentaires

52. Zone de surveillance additionnelle