Jouet éducatif pour stimuler l'écriture

L'invention a pour objet d'être un jouet éducatif destiné à stimuler l'écriture et le graphisme par l'obtention d'un résultat sonore et visuel immédiat au cours d'un tracé sur papier libre.

Elle permet d'établir un contact ludique stimulant et valorisant entre l'enfant et l'outil de base de l'écriture : stylo-crayon.

Elle est motivée par le fait que les claviers ordinateurs et autres machines à écrire et à dessiner entraînent, par leurs aspects sans cesse plus sophistiqués et ludiques, un désintérêt préocupant pour l'outil de base stylo- crayon.

Elle est principalement destinée :

1) aux premières approches de l'enfant dans le domaine du graphisme et de i'écriture-apprentissage;

2) à la rééducation de l'enfant qui, pour une raison physique ou psychologique, connaît une difficulté dans ie domaine de l'écriture et du graphisme.

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On connaît des systèmes destinés à des usages très différents de celui de l'invention (le contrôle de signature) utilisant un stylographe où analogue muni de moyens sensibles à la pression exercée sur la pointe pendant l'écriture. Aucun des éléments de l'Art antérieur, cependant, ne divulgue ni suggère l'exploitation de signaux engendrés par les variations de pression ou plus généralement les mouvements de la pointe pour créer un phénomène sonore et/ou visuel immédiatement exploité pour stimuler l'utilisateur, à savoir par exemple un enfant apprenant l'écriture.

Dans cet esprit, l'invention concerne donc un jouet éducatif pour stimuler l'écriture, notamment chez l'enfant, caractérisé en ce qu'il compor¬ te un stylographe dont la pointe est solidaire d'un équipage mobile sensible à la pression de l'écriture, en ce qu'un transducteur est couplé à cet équipage

mobile et en ce que ledit transducteur fait partie de moyens de modulation d'une source sonore et/ou d'un moyen de représentation visuelle.

L'invention est stimulante car l'objet stylo-crayon produit une attraction sonore et/ou visuelle dès qu'il est utilisé. Elle est valorisante pour l'enfant pratiquant l'écriture et ie graphis¬ me car elle engendre dès le premier tracé un résultat immédiat qui suggère à l'enfant que l'écriture et ie graphisme ont une répercussion sur l'extérieur, lui faisant par là même prendre conscience de la fonction de communication du langage écrit. L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

- La figure 1 est une vue schématique d'un jouet éducatif conforme à l'invention;

- Les figures 2-1 et 2-II montrent un stylographe conforme à l'invention, représenté en coupe longitudinale et illustrant son mode de fonctionnement;

- La figure 3 illustre un autre mode de réalisation du stylographe; et - La figure 4 illustre encore un autre mode de réalisation du stylographe.

En se reportant à la figure 1, on a représenté un stylographe (1) comprenant un équipage mobile (2) sensible à la pression de l'écriture relié à un dispositif interne (fig.2) comprenant un transducteur qui convertit les différences de pressions en un signal transformé ensuite en émission sonore

(mélodique ou non) émis par émetteur de son incorporé (3a) ou extérieur au stylographe (3) conjointement (ou non) à une représentation visuelle mobile incorporée (4a) notamment à cristaux liquides ou indépendants du stylogra¬ phe (4). Dans le cas où la représentation sonore et/ou visuelle est extérieure au stylographe :

- La transmission de cette représentation du bloc A au bloc B est assurée par un fil (5) ou tout autre dispositif ne nécessitant pas de fil (infrarouge par exemple). - Pour la fonction pédagogique de l'objet, il peut être intéressant d'y incorporer des moyens d'invalidation commandés par un interrupteur (6) destiné à couper l'émission du signal sonore et/ou à figer la représentation

visuelle, si l'enfant n'utilise pas le stylographe comme l'éducateur le lui demande.

Le dispositif permettant de convertir les différences de pression exercées sur le stylographe en signal sonore et visuel peut être, à titre d'exemple, du type représenté figure 2, étant entendu que tout moyen technique équivalent pour assurer cette transmission fait partie intégrante de la demande, dispositif piezo-électrique ou autre.

La figure 2-1 représente le stylographe composé de deux tubes cylindriques, le premier (a) ou tube externe servant de corps au stylo et

, Q comprenant une partie déformable (2) trans ettrice des variations de pressions, le deuxième (b) ou tube interne, d'un diamètre inférieur, compre¬ nant la cartouche d'encre (c) et coulissant à l'intérieur du premier (a). Le tube interne porte aussi la pointe (d) dudit stylographe.

Un dispositif composé d'une source lumineuse émettrice (Ce), et d'un

15 récepteur photosensible (Cr) est placé au sommet du stylographe au voisina¬ ge de l'extrémité du tube interne (b) ou d'un élément solidaire de celui-ci. L'agencement photosensible peut être remplacé par un dispositif piézo¬ électrique fixé au tube externe (a) et couplé au tube interne (b) ou inversement.

20 La figure 2-ÎI représente le stylographe au moment du tracé : le tube (a) subit une pression transmettant au tube (b) un mouvement de translation vertical et latéral qui est interprété par les cellules en tant que variation d'angle ou de section du faisceau émis par (Ce) et recueilli par (Cr). C'est cette variation qui provoque la modulation des signaux sonores et

25 visuels.

Dans l'exemple de la figure 3, lors du tracé, les pressions exercées sur la pointe d'écriture (d), transmises par le truchement d'un manchon élastique compressible (30), provoquent des mouvements longitudinaux de la cartouche rigide (40) solidaire de la point d'écriture (d).

30 Ces mouvements longitudinaux de la cartouche rigide masquent partiellement un faisceau infrarouge émis par un émetteur infrarouge pulaé (50) en direction du récepteur infrarouge (60), entraînant des variations de rayonnement reçu. Ces variations sont traduites en signaux électriques par le récepteur (60) et traitées par un convertisseur tension-fréquence (70). Les

25 variations de fréquence ainsi obtenues sont amplifiées par un amplificateur

(80) et rendues audibles par l'intermédiaire d'un transducteur sonore (piezo- électrique) (90). L'ensemble (50), (60), (70), (80), (90) est assemblé sur un

circuit (10) maintenu à sa place à l'intérieur du corps (1) par le ressort (11) et alimenté par la pile (12). En son extrémité supérieure, le corps (1) est obturé par un bouchon rotatif (13) servant d'interrupteur.

Dans l'exemple de la figure 4, lors de ses déplacements longitudi- naux, la cartouche rigide (40) comprime un bloc de mousse synthétique à résistance variable (50a), ce qui entraîne des variations de résistance entre les deux points de contact (14) solidaires du circuit (10). Ces variations de résistance sont traitées par un convertisseur tension-fréquence (70) ampli¬ fiées par un amplificateur (80) et rendues audibles par l'intermédiaire du transducteur sonore (90).