Elle se rapporte plus particulièrement aux fiches coudées de dimensions réduites.

Etat de la technique On connaît de nombreux types de fiches coudées.

A titre d'exemple, on peut citer celles qui sont décrites dans les documents brevets US 4,128, 292, WO 94/02976, US 4,480, 887.

Un type de fiche coudée comprend un premier et d'un deuxième corps cylindriques creux fixés perpendiculairement l'un à l'autre, une extrémité du premier corps étant logée dans une extrémité du deuxième corps de manière à définir un passage continu entre les extrémités libres des deux corps.

Les fiches coudées sont en général utilisées lorsque l'encombrement ne permet pas d'utiliser une fiche rectiligne ou lorsque la destination du câble se situe dans une orientation trop en dehors de l'axe principal de la fiche. Accessoirement, la forme coudée permet de réduire les sollicitations exercées sur une fiche car le moment occasionné par une traction sur le câble est moindre.

Les fiches coudées de l'état de la technique présentent cependant un certain nombre d'inconvénients : - Pièces complexes, d'où assemblage compliqué.

- Pièces chères, principalement dû à leur complexité.

- Etanchéité imparfaite.

- Difficultés pour raccorder le câble.

Résumé de l'invention La présente invention vise notamment à remédier aux problèmes précités.

Elle concerne une fiche électrique coudée telle que définie dans la revendication principale.

L'invention concerne également une cage cylindrique telle que définie dans la revendication 14.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre et à l'examen des figures annexées qui représentent, à titre d'exemple non limitatif deux modes de réalisation de l'invention.

Brève description des dessins La figure 1 montre une fiche coudée selon l'invention. (1A vue compacte, 1B vue éclatée).

La figure 2 illustre une coupe latérale d'un premier mode de réalisation d'une fiche coudée selon l'invention.

La figure 3 montre une cage cylindrique utilisée dans la fiche de la figure 2.

La figure 4 montre une vue frontale de la cage cylindrique de la figure 3.

La figure 5 montre une vue latérale de la cage cylindrique de la figure 3.

La figure 6 illustre une coupe latérale d'un deuxième mode de réalisation d'une fiche coudée selon l'invention.

La figure 7 montre une cage cylindrique utilisée dans la fiche de la figure 5 (vue de dessus).

La figure 8 montre une cage cylindrique utilisée dans la fiche de la figure 5 (vue de dessous).

La figure 9 montre une vue latérale de la cage cylindrique de la figure 5.

La fiche coudée illustrée sur la figure 1 comprend un premier corps cylindrique creux 7 logé dans l'extrémité d'un deuxième corps cylindrique creux 6. Une extrémité du premier corps 7 est fermée par un bouchon 3. L'intérieur du premier corps 7 (voir les deux variantes illustrées sur les figures 2 et 6) comporte des contacts électriques 5 fixés dans un isolant 11. Un ensemble de fils conducteurs (non illustré pour des raisons de visibilité de l'invention) relié aux contacts électriques 5 est disposé à l'intérieur du deuxième corps 6. L'ensemble constitué par les deux extrémités liées des corps 6,7 est entouré d'une douille ressort 9 optionnelle, requise pour des connecteurs à verrouillage de type"push-pull".

L'extrémité du premier corps 7 logée dans le deuxième corps 6 est entourée d'un joint d'étanchéité de type O-ring 16.

Un deuxième joint d'étanchéité du type O-ring 17 est situé entre le premier corps 7 et le deuxième corps 6, à l'intérieur du deuxième corps 6 de manière à assurer également un contact électrique optimal entre les corps 6,7.

Une problématique classique des connecteurs coudés provient du fait que le bloc de contact, constitué essentiellement par les contacts électriques 5 et l'isolant 11, doit tre amovible afin de permettre la fixation du câble aux contacts, préalablement à l'insertion de ce bloc dans le boîtier.

Il est nécessaire ensuite de maintenir ce bloc en place à l'aide d'une pièce rigide appuyant à l'avant sur le bloc et butant sur le bouchon de fermeture 3. Sans un maintien ferme, le bloc pourrait se déplacer lors de la manipulation et le contact électrique serait mal assuré.

L'assemblage d'un tel connecteur faisant intervenir de nombreuses pièces complexes, il en résulte que l'espace longitudinal disponible pour la cage au sein du corps est sujet à un plage de tolérance importante. Dans les conceptions classiques cela amène un problème fonctionnel, car la pièce rigide est sous- dimensionnée en longueur pour compenser ces tolérances, mais alors le bloc n'est pas bien maintenu, soit la pièce rigide est sur-dimensionnée pour offrir une bonne tenue du bloc mais alors la fermeture du bouchon au niveau du joint est insuffisante.

La variante illustrée sur les figures 2 à 5 utilise une cage 4 présentant une partie élastique à l'arrière sous forme d'un cône fendu 18,19. La cage 4 comporte en outre un évidement 23 formé sur sa paroi longitudinale et disposé du côté de l'extrémité libre du deuxième corps cylindrique. La largeur de l'évidement 23 s'étend de préférence sur environ 180° autour de l'axe principal de la cage.

Les dimensions, positions, formes ainsi que le nombres des fentes 19 peuvent tre adaptée aux dimensions et formes du connecteur pour assurer la fonction de manière optimale.

Avantageusement, la cage 4 peut tre sur-dimensionnée pour assurer la tenue du bloc de contact, tout en permettant, par la flexion des parties formant le cône 18, une fermeture totale du bouchon 3 et un serrage du joint 13 qui se situe entre les deux éléments de corps 6,7.

La variante illustrée sur les figures 6 à 9 a exactement la mme fonction que la variante précitée. Elle diffère de celle-ci en ce que la partie élastique de la cage 4 est réalisée par une fente 20 perpendiculaire à son axe, cette fente 20 est située proche de l'extrémité de la cage 4 en contact avec le bouchon 3. L'extrémité de la cage 4 étant fermée et formant un disque 21. L'élasticité peut tre choisie en fonction de l'épaisseur du disque 21 et des dimensions de la fente 20. Le disque 21 comporte une protubérance 22 pour assurer un contact mécanique élastique et une force de rappel bien contrôlée, quelque soit les tolérances des pièces du boîtier. La hauteur de la protubérance 22 et la largeur de la fente 20 sont déterminées en fonction du jeu que l'on souhaite compenser.

Cette variante offre l'avantage d'obtenir une élasticité qui se contrôle par la dimension et la position de la fente, le résultat est bien maîtrisable.

Selon un mode de réalisation des deux variantes précédentes (voir figures 3 et 5), la cage comporte plusieurs fentes 15, par exemple quatre fentes distantes de 90°, qui sont disposées sur sa longueur. Ces fentes 15 sont destinées à recevoir des protubérances qui font partie de l'isolant 11, ce qui assure une bonne orientation de la cage 4, garantissant ainsi le maintien de l'évidement 23 en position adéquate pour le passage des câbles.

Une autre forme de réalisation de l'invention, non-illustrée, consiste en une cage, par exemple avec une partie conique sans fentes. De préférence, la cage est sensiblement sous-dimensionnée par rapport au logement dans le premier corps cylindrique 7. L'espace entre la cage 4 et le bouchon 3 est compensé par une

pièce élastique, par exemple en élastomère ou constituée d'un ressort métallique.

La fonction ainsi réalisée est la mme que celle obtenue avec la cage représentée aux figures 2 et 6.

La cage selon l'invention peut tre réalisée de diverses manières, par exemple en métal usinée ou emboutie ou bien moulée en métal ou en matière plastique.

La forme finale de la cage peut présenter des aspect très divers, notamment en fonction du matériau choisi pour la réaliser.