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Title:
ELECTRIC HEATING DEVICE FRAME COMPRISING A PLASTIC DEFORMATION MEANS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/060620
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a frame (2) of an electric heating device (10) for heating a flow of air circulating within a motor vehicle heating, ventilation and/or air conditioning installation, the frame (2) comprising at least one heating compartment (6) having at least one receptacle (8, 801, 802) to accommodate a heating element (5, 51, 52), the receptacle (8, 801, 802) being defined by at least two substantially parallel longitudinal walls (32, 33, 34). According to the invention, one of the longitudinal walls (32, 33, 34) comprises at least one plastic deformation means (7) arranged as a projection from this wall towards the inside of the receptacle so as to deform the heating element (5, 51, 52) in the receptacle (8, 801, 802) irreversibly, and another longitudinal wall (34) comprises at least one clearance zone (30) configured to accommodate an irreversibly deformed part of the heating element.

Inventors:
PIERRON FRÉDÉRIC (FR)
LEBORGNE JOSÉ (FR)
KARAASLAN SERIF (FR)
FOURGOUS PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/052627
Publication Date:
April 05, 2018
Filing Date:
September 27, 2017
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
B60H1/22; F24H3/04; F24H9/18
Foreign References:
EP2730854A12014-05-14
EP1462733A12004-09-29
EP1731852A12006-12-13
EP1564503A12005-08-17
EP1432287A12004-06-23
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
METZ, Gaëlle (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Cadre (2) d'un dispositif de chauffage électrique (10) d'un flux d'air circulant à l'intérieur d'une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d'un véhicule automobile, ledit cadre (2) comprenant au moins un compartiment de chauffe (6) présentant au moins un logement (8, 801, 802) de réception d'un élément chauffant (5, 51, 52), le logement (8, 801, 802) étant défini par au moins deux parois longitudinales (32, 33, 34) sensiblement parallèles,

caractérisé en ce que l'une des parois longitudinales (32, 33, 34) comprend au moins un moyen de déformation plastique (7) agencé en saillie de cette paroi vers l'intérieur du logement pour déformer de manière irréversible l'élément chauffant (5, 51, 52) dans le logement (8, 801, 802) et en ce qu'une autre paroi longitudinale (32, 33, 34) comprend au moins une zone de dégagement (30) configurée pour la réception d'une partie déformée de manière irréversible de l'élément chauffant (5, 51, 52).

2. Cadre selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'au moins une zone de dégagement (30) est située sur une face de la paroi longitudinale (32, 33, 34) tournée vers la paroi longitudinale (32, 33, 34) porteuse de l'au moins un moyen de déformation plastique (7).

3. Cadre selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins une zone de dégagement (30) est située en regard de l'au moins un moyen de déformation plastique (7).

4. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins une zone de dégagement (30) est située au voisinage d'une paroi de fond (35) participant à définir le logement (8, 801, 802) en s'étendant sensiblement perpendiculairement aux deux parois longitudinales (32, 33, 34).

5. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins une zone de dégagement (30) est formée par une empreinte ménagée dans la paroi longitudinale (32, 33, 34), d'une épaisseur déterminée inférieure à celle de la paroi longitudinale portant l'au moins une zone de dégagement (30), de manière à former une cavité borgne.

6. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins une zone de dégagement (30) est formée par une fenêtre ménagée dans la paroi longitudinale (34), traversant d'une première face de la paroi longitudinale, tournée vers l'au moins un moyen de déformation plastique (7), à la deuxième face opposée.

7. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant une pluralité de parois longitudinales parallèles parmi lesquelles une première paroi longitudinale latérale (32), une deuxième paroi longitudinale latérale (33) et une paroi longitudinale intermédiaire (34) disposée entre les parois longitudinales latérales (32, 33), caractérisé en ce qu'une des deux parois longitudinales latérales (32, 33) comprend au moins un moyen de déformation plastique (7) et en ce que la paroi intermédiaire comprend, au moins sur sa face tournée vers la paroi latérale comprenant l'au moins un moyen de déformation plastique, une zone de dégagement (30).

8. Cadre selon la revendication précédente, caractérisé en ce que la paroi longitudinale intermédiaire (34) présente une épaisseur, mesurée selon un axe transversal perpendiculaire à chacune des parois longitudinales, configurée pour permettre à la zone de dégagement (30) d'accueillir ledit au moins un élément chauffant (5, 51, 52) déformé en restant dans son logement (8, 801, 802).

9. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins un moyen de déformation plastique (7) présente une épaisseur (E) déterminée pour être sur un chemin d'insertion de l'élément chauffant (5, 51, 52) dans le logement (8, 801, 802).

10. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins un moyen de déformation plastique (7) et la zone de dégagement (30) sont centrés sur un axe longitudinal médian (M) de la paroi longitudinale (32, 33, 34) sur laquelle ils sont respectivement ménagés.

11. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de déformation plastique (7) est situé à une intersection entre au moins deux parois (32, 33, 34, 35) formant le logement (8, 801, 802).

12. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que des moyens de déformation plastique (7) sont disposés en alternance sur une première paroi longitudinale latérale (32) et sur une deuxième paroi longitudinale latérale (33), au moins une zone de dégagement (30) étant ménagée dans la paroi intermédiaire (34) en regard d'un desdits moyens de déformation plastique.

13. Cadre selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'au moins un moyen de déformation plastique (7) est venu de matière avec la paroi longitudinale (32, 33, 34) en saillie de laquelle le moyen de déformation plastique (7) est formé.

14. Dispositif de chauffage (10) caractérisé en ce qu'il comprend un cadre (2) défini selon l'une quelconque des revendications précédentes et comprenant au moins un élément chauffant (5, 51, 52) disposé dans le logement (8, 801, 802) du cadre (2), ledit au moins un élément chauffant (5, 51, 52) étant déformé plastiquement.

15. Dispositif de chauffage selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit moyen de déformation plastique (7) est situé entre une première face latérale (50) de l'élément chauffant (5, 51, 52) et une paroi longitudinale latérale (32, 33) définissant le logement (8, 801, 802), une deuxième face latérale (55) de l'élément chauffant (5, 51, 52) opposée à ladite première face latérale (50) de l'élément chauffant (5, 51, 52) étant au moins partiellement logée dans la zone de dégagement (30).

Description:
CADRE D'UN DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ELECTRIQUE

COMPRENANT UN MOYEN DE DEFORMATION PLASTIQUE

L'invention concerne les dispositifs de chauffage électrique, notamment pour une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un véhicule automobile.

Le réchauffage de l'air destiné au chauffage de l'habitacle d'un véhicule automobile à moteur thermique, ainsi qu'au désembuage et au dégivrage des surfaces vitrées, est assuré par échange de chaleur entre un flux d'air et un liquide de refroidissement du moteur thermique circulant dans un échangeur de chaleur.

Au démarrage du moteur thermique et pendant une certaine durée suivant le temps de démarrage, les calories transportées par le liquide de refroidissement du moteur sont insuffisantes pour assurer un chauffage rapide et efficace de l'habitacle. Cela est observé plus particulièrement avec certains types de moteur et présente un inconvénient par temps froid, car non seulement la température interne de l'habitacle ne peut être élevée rapidement, mais en outre les fonctions de désembuage et de dégivrage ne peuvent être assurées efficacement.

Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé de monter un dispositif de chauffage électrique additionnel dans le flux d'air dirigé vers l'habitacle.

Un tel dispositif de chauffage électrique comprend généralement un cadre présentant un corps de chauffe comprenant une pluralité de plaques conductrices parallèles entre lesquelles sont montés des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif (CTP), et des éléments radiants augmentant la surface d'échange thermique avec le flux d'air traversant le dispositif de chauffage. Ces différents éléments sont assemblés de manière à former au moins un élément chauffant, le ou les éléments chauffants constitutifs du corps de chauffe étant alors insérés dans un logement de celui-ci. À cet effet, le logement, défini par des parois, comporte des éléments élastiques, notamment disposés en saillie de ces parois, qui sont contraints lors de l'insertion du ou des éléments chauffants et qui exercent alors une force de rappel élastique participant au placage de l'élément chauffant correspondant vers la paroi opposée du logement. On s'assure ainsi du maintien en position de l'élément chauffant dans son logement qui doit être prévu avec des dimensions sensiblement supérieures à celles de l'élément chauffant pour permettre son insertion.

L'inconvénient lié à l'utilisation de ces éléments élastiques exerçant une force de rappel sur les éléments chauffants réside dans le fait que durant le roulage, ou en cas de chute du dispositif de chauffage, les éléments élastiques sont soumis à des vibrations plus ou moins importantes. Ces vibrations peuvent occasionner un bruit dans le circuit de ventilation desservant l'habitacle pouvant occasionner une gêne pour les usagers du véhicule automobile. Il est également possible que ces vibrations fragilisent voire cassent les éléments élastiques, les éléments chauffants n'étant alors plus maintenus correctement dans leur logement, ce qui peut provoquer au moins, là encore, une gêne sonore pour les usagers ou contribuer à une rupture mécanique des éléments chauffants.

Dans ce contexte, l'invention vise à proposer une alternative aux cadres connus de dispositifs de chauffage électrique additionnels, qui soit au moins aussi efficace, fiable, pour un coût moindre et un montage simplifié.

L'invention propose à cet effet un cadre d'un dispositif de chauffage électrique d'un flux d'air circulant à l'intérieur d'une installation de ventilation, de chauffage, et/ou de climatisation d'un véhicule automobile, ledit cadre comprenant au moins un compartiment de chauffe présentant au moins un logement de réception d'un élément chauffant, le logement étant défini par au moins deux parois longitudinales sensiblement parallèles. Selon l'invention, l'une des parois longitudinales comprend au moins un moyen de déformation plastique agencé en saillie de cette paroi vers l'intérieur du logement pour déformer de manière irréversible l'élément chauffant dans le logement et une autre paroi longitudinale comprend au moins une zone de dégagement configurée pour la réception d'une partie de l'élément chauffant déformé de manière irréversible.

Le moyen de déformation plastique se distingue d'un rail de guidage par le fait qu'il est destiné à déformer de manière irréversible l'élément chauffant. Autrement dit, le moyen de déformation plastique agencé sur une des parois du logement est situé dans l'emplacement destiné à recevoir l'élément chauffant. Plus particulièrement, le moyen de déformation se situe dans la trajectoire de l'élément chauffant lors de son insertion dans le logement.

Ainsi, un tel moyen de déformation plastique permet de plaquer l'élément chauffant en le déformant en direction de la paroi opposée à celle sur laquelle il est situé, ce qui a pour effet de maintenir l'élément chauffant dans le logement tout en s'affranchissant d'éléments susceptibles de vibrer et de générer du bruit à l'intérieur de l'installation.

La déformation plastique est par exemple une compression de l'élément chauffant voire une perforation.

La présence des zones de dégagement autorise un déplacement de l'élément chauffant déformé à travers la paroi intermédiaire, en bloquant ainsi partiellement celui-ci dans l'empreinte formée par la zone de dégagement. Ce calage de l'élément chauffant dans l'empreinte, combiné à la déformation plastique et irréversible générée par le moyen de déformation plastique, contribue au maintien de l'élément chauffant dans son logement sans débattement.

Selon différentes caractéristiques de l'invention, prises seules ou en combinaison, on pourra prévoir que :

- l'au moins une zone de dégagement est située sur une face de la paroi longitudinale tournée vers la paroi longitudinale porteuse de l'au moins un moyen de déformation plastique ;

- l'au moins une zone de dégagement est située en regard de l'au moins un moyen de déformation plastique ; autrement dit, la zone de dégagement comprend au moins une zone alignée sur un axe transversal passant par le moyen de déformation plastique ; de préférence, la zone de dégagement est centrée par rapport à l'axe transversal passant par le centre du moyen de déformation plastique ;

- l'au moins une zone de dégagement est située au voisinage d'une paroi de fond participant à définir le logement en s'étendant sensiblement perpendiculairement aux deux parois longitudinales ; par au voisinage, on entend que la zone de dégagement se situe entre o cm et 10 cm de la paroi de fond ; et par paroi de fond, on entend une paroi agencée en travers de la direction d'insertion des éléments chauffants dans le logement, pour former le cas échéant une butée à cette insertion ; et par « sensiblement perpendiculairement », on entend prendre en considération les jeux de fabrication des parois dans leur disposition perpendiculaire les unes aux autres ;

- l'au moins une zone de dégagement est formée par une empreinte ménagée dans la paroi longitudinale, d'une épaisseur déterminée inférieure à celle de la paroi longitudinale, de manière à former une cavité borgne ;

- l'au moins une zone de dégagement est formée par une fenêtre ménagée dans la paroi longitudinale, traversant d'une première face de la paroi longitudinale, tournée vers l'au moins un moyen de déformation plastique, à la deuxième face opposée ;

- le cadre comprend une pluralité de parois longitudinales parallèles parmi lesquelles une première paroi longitudinale latérale, une deuxième paroi longitudinale latérale et une paroi longitudinale intermédiaire disposée entre les parois longitudinales latérales, caractérisé en ce qu'une des deux parois longitudinales latérales comprend au moins un moyen de déformation plastique et la paroi intermédiaire comprend, au moins sur sa face tournée vers la paroi latérale comprenant l'au moins un moyen de déformation plastique, une zone de dégagement ;

- la paroi longitudinale intermédiaire présente une épaisseur, mesurée selon un axe transversal perpendiculaire à chacune des parois longitudinales, configurée pour permettre à la zone de dégagement d'accueillir ledit au moins un élément chauffant déformé en restant dans son logement ;

- l'au moins un moyen de déformation plastique présente une épaisseur déterminée pour être sur un chemin d'insertion de l'élément chauffant dans le logement ; autrement dit, l'épaisseur du moyen de déformation plastique est suffisamment grande pour dévier l'élément chauffant lors de son insertion dans le cadre ;

- l'au moins un moyen de déformation plastique et la zone de dégagement sont centrés sur un axe longitudinal médian de la paroi longitudinale sur laquelle ils sont respectivement ménagés ; l'axe longitudinal médian est défini comme un axe s'étendant sur la longueur de la paroi et étant situé à égale distance entre deux bords longitudinaux définissant une face de la paroi ; ainsi, l'élément chauffant est déformé sur sa partie médiane

- la zone de dégagement ménagée dans la paroi longitudinale intermédiaire présente une même hauteur qu'une hauteur du au moins un élément chauffant mesurée selon l'axe vertical ;

- le moyen de déformation plastique est situé à une intersection entre au moins deux parois formant le logement ;

- les moyens de déformation plastique sont disposés en alternance sur une première paroi longitudinale latérale et sur une deuxième paroi longitudinale latérale, au moins une zone de dégagement étant ménagée dans la paroi intermédiaire en regard d'un desdits moyens de déformation plastique ; par « en alternance », on entend par exemple que les moyens de déformation plastique de la première paroi longitudinale ne partagent pas les axes transversaux des moyens de déformation situés sur la deuxième paroi longitudinale. Le décalage peut être constant ; il est entendu que cette caractéristique est également applicable dans le cas où il n'y aurait qu'un seul moyen de déformation plastique sur chacune des parois longitudinales ;

- pour une même paroi longitudinale, au moins deux moyens de déformation plastique adjacents présentent des dimensionnements différents, en étant agencés, dans un sens suivant un sens d'insertion d'un élément chauffant, du moyen de déformation plastique ayant une épaisseur la plus petite au moyen de déformation plastique ayant l'épaisseur la plus grande ;

- l'épaisseur la plus grande ou la plus petite s'entend sur l'ensemble des moyens de déformation présents sur une même paroi ; ainsi, cela permet d'augmenter l'effort d'insertion de l'élément chauffant dans son logement au fur et à mesure de son insertion ; par ailleurs, cette augmentation de taille peut être régulière et peut être répété uniformément sur la paroi ; la direction d'insertion peut être selon l'axe longitudinal, c'est-à-dire selon une direction suivant la longueur de la paroi ; en alternative, les moyens de déformation plastique présentent tous la même épaisseur ;

- l'au moins un moyen de déformation plastique est venu de matière avec la paroi longitudinale en saillie de laquelle le moyen de déformation plastique est formé ;

- l'au moins un moyen de déformation plastique s'étend d'un bord longitudinal à l'autre de la paroi longitudinale en saillie de laquelle le moyen de déformation plastique est formé ; ainsi, le moyen de déformation plastique présente une hauteur identique à une hauteur de la paroi sur laquelle il se situe ; un bord longitudinal est défini comme le bord de la paroi s'étendant selon l'axe longitudinal ;

- l'au moins un moyen de déformation plastique comprend au moins une surface inclinée par rapport à la paroi longitudinale en saillie de laquelle il est formé ; ainsi, l'effort d'insertion à fournir pour l'insertion de l'élément chauffant et sa déformation plastique et irréversible est alors progressif ;

- l'au moins moyen de déformation plastique présente au moins une arête destinée à venir au contact de l'élément chauffant ; une telle arête permet, en plus de participer à la déformation de l'élément chauffant, voire de le percer ; l'arête s'étend de préférence selon l'axe longitudinal de la paroi sur laquelle est située le moyen de déformation ; l'arête est notamment tranchante ;

- l'au moins un moyen de déformation plastique comprend une face arrondie destinée à venir au contact de l'élément chauffant ; par face arrondie, on entend un face courbe, sans arêtes. Le moyen de déformation est par exemple un bossage ;

- la paroi longitudinale latérale comprend plusieurs moyens de déformation plastique, les moyens de déformation plastique étant régulièrement répartis sur la paroi longitudinale latérale de chaque logement.

L'invention concerne également un dispositif de chauffage comprenant un cadre tel que défini précédemment et comprenant au moins un élément chauffant disposé dans un logement du cadre, ledit au moins un élément chauffant étant déformé plastiquement.

On pourra notamment prévoir que l'au moins un moyen de déformation plastique est situé entre une première face latérale de l'élément chauffant et une paroi longitudinale latérale définissant le logement, la deuxième face latérale de l'élément chauffant opposée à ladite première face latérale de l'élément chauffant étant au moins partiellement logée dans la zone de dégagement.

D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à l'aide de la description et des dessins parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue d'ensemble, en perspective, d'un dispositif de chauffage selon l'invention ;

- la figure 2 est une vue partielle de face du dispositif de chauffage de la figure 1, dans laquelle on a rendu plus particulièrement visible plusieurs moyens de déformation plastique et irréversible d'éléments chauffants disposés sur le cadre du dispositif ;

- les figures 3A à 3C sont des vues en perspective du cadre illustré sur la figure 2, ici sans les éléments chauffants de manière à rendre visible au moins une zone de dégagement ménagée dans une paroi longitudinale intermédiaire et des moyens de déformation plastique et irréversible en saillie d'une paroi longitudinale latérale et présentant respectivement une surface arrondie en saillie d'une paroi du cadre (figure 3A), une surface inclinée par rapport à cette paroi latérale (figure 3B) et une arête saillante (figure 3C).

Il faut tout d'abord noter que les figures exposent l'invention de manière détaillée pour mettre en œuvre l'invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l'invention le cas échéant. Toutefois, il est à noter que ces figures n'exposent qu'une partie des variantes de réalisation possibles selon l'invention.

Dans la description qui va suivre, on se référera à une orientation en fonction des axes longitudinaux L, verticaux V et transversaux T, tels qu'ils sont définis arbitrairement par le trièdre L,V,T représenté sur les figures. L'axe longitudinal L correspond à la direction d'allongement de l'élément en question, ici du dispositif de chauffage. Le choix des appellations de ces axes n'est pas limitatif de l'orientation que peut prendre le dispositif de chauffage dans son application à un véhicule automobile.

Le dispositif de chauffage additionnel selon l'invention est apte à être logé dans un conduit de circulation d'air d'une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation, de manière à transformer l'énergie électrique prélevée sur le véhicule en énergie thermique restituée dans l'air traversant ce conduit. L'installation n'est pas représentée ici, mais on comprendra qu'un conduit principal de cette installation comporte de façon classique une ouverture réalisée dans la paroi pour l'insertion du dispositif de chauffage additionnel.

Dans le dispositif de chauffage additionnel 10 selon l'invention, illustré notamment sur la figure 1, un corps de chauffe 1 comporte un cadre 2 et des éléments chauffants 5, constitués notamment de dissipateurs thermiques 3 et d'électrodes 40 (visibles sur la figure 2), entre lesquelles sont disposées des pierres à effet CTP 4 (pour Coefficient de Température Positif), de sorte que les éléments chauffants 5 sont aptes à transformer un courant électrique en énergie thermique. Le dispositif de chauffage additionnel 10 est notamment agencé de sorte que le cadre 2 comporte au moins un compartiment de chauffe 6, formant un carter de réception pour les éléments chauffants 5, et une interface de connexion 12 disposée à une première extrémité longitudinale 2a du cadre pour le raccordement du dispositif à un réseau électrique du véhicule et l'alimentation des éléments chauffants 5.

Le compartiment de chauffe 6 présente une forme de parallélépipède rectangle dont les deux faces principales sont ajourées pour permettre le passage d'air et une diffusion de chaleur dans le conduit où le dispositif de chauffage 10 est installé. Des éléments chauffants 5 sont insérés dans des logements 8 ménagés à l'intérieur du compartiment de chauffe 6 jusqu'à une paroi de fond 35, qui définit par ailleurs la deuxième extrémité longitudinale 2b du cadre 2. Des traverses 31, disposées à intervalles réguliers ou non les unes des autres, s'étendent transversalement sur toute la largeur des faces principales afin de rigidifier le compartiment de chauffe 6 sans pénaliser le dégagement de chaleur.

Le compartiment de chauffe 6 comporte outre ces traverses 31, trois parois longitudinales, parallèles entre elles et parmi lesquelles on distingue deux parois latérales 32, 33, qui définissent les côtés longitudinaux du compartiment de chauffe 6, et une paroi intermédiaire 34 disposée entre ces parois latérales 32, 33. Les traverses 31 s'étendent sensiblement perpendiculairement à ces parois longitudinales 32, 33 depuis une paroi longitudinale 32, 33 à l'autre. Selon un exemple de réalisation de l'invention, les parois latérales 32, 33 peuvent s'étendre selon toute la longueur L3 des éléments chauffants 5.

La paroi intermédiaire 34 comprend au moins une zone de dégagement 30, notamment une fenêtre ou une cavité, permettant le logement partiel d'une partie déformée d'un élément chauffant, et on va décrire par la suite l'utilité de cette zone de dégagement dans la fonction de déformation plastique et irréversible de l'élément chauffant que l'on insère dans le logement du compartiment de chauffe. On saura aussi décrire les différentes variantes envisageables pour la réalisation de cette zone de dégagement. Dans l'exemple illustré, on définit deux logements 8 distincts dans le compartiment de chauffe 6 séparés par la paroi intermédiaire 34, chaque logement étant défini par au moins deux parois longitudinales sensiblement parallèles. Un premier logement 801 est défini par la première paroi latérale 32, les traverses 31, la paroi intermédiaire 34, et la paroi de fond 35 tandis qu'un deuxième logement 802 est défini par la deuxième paroi latérale 33, les traverses 31, la paroi intermédiaire 34 et la paroi de fond 35. Les logements 8, 801, 802 sont fermés à une première extrémité longitudinale par la paroi de fond 35 et à l'extrémité opposée par l'interface de connexion 12 lorsque celle-ci est rapportée sur le compartiment de chauffe 6, tel que cela est visible sur la figure 1. La paroi de fond 35 et l'interface de connexion 12 s'étendent dans des plans définis par l'axe transversal T et l'axe vertical V.

De manière non limitative, le cadre 2, défini par ses parois 32, 33, 35 peut être réalisé monobloc. Les éléments chauffants 5 sont insérés dans le cadre par la première extrémité longitudinale 2a, avant que l'interface de connexion ne soit rapportée sur le cadre, et ils sont ensuite poussés à l'intérieur du cadre selon l'axe longitudinal L en direction de la paroi de fond 35. Lorsque les éléments chauffants sont correctement insérés, et notamment lorsqu'ils sont déformés de façon plastique et irréversible au sens de l'invention, l'interface de connexion 12 est rendue solidaire du compartiment de chauffe 6 afin de fermer le cadre 2.

Alternativement, le cadre 2 est réalisé en deux coquilles, avec la première coquille comprenant la face avant ajourée du cadre et la deuxième coquille comprenant la face arrière ajourée du cadre 2. Dans ce cas, la direction d'insertion des éléments chauffants peut être la même que précédemment.

Les logements 8, 801, 802 peuvent présenter des tailles variables en fonction de la distance séparant les parois 32, 33, 34, 35 le délimitant. Dans l'exemple illustré, tel que cela est notamment visible sur la figure 2, le premier logement 801 présente ici une largeur Li, selon l'axe transversal T, plus petite qu'une largeur L2 du deuxième logement 802. Le premier logement 801 est dimensionné pour recevoir un premier élément chauffant 51 comportant deux moyens aptes à échanger de la chaleur tels que des éléments radiants 53, tandis que le deuxième logement 802 est dimensionné pour recevoir un deuxième élément chauffant 52 comportant trois moyens aptes à échanger de la chaleur tels que les éléments radiants 53.

L'élément chauffant 5, 51, 52 comprend des éléments résistifs chauffants, par exemple des résistances à coefficient de température positif (CTP) 4, ainsi que les éléments radiants 53 augmentant la surface d'échange thermique avec le flux d'air traversant le dispositif de chauffage 10. Les résistances à coefficient de température positif 4 peuvent être collés directement sur les éléments radiants 53.

Au moins l'une des parois longitudinales latérales 32, 33 formant le logement 8, 801, 802 comprend au moins un moyen de déformation plastique 7, agencée en saillie de la paroi vers l'intérieur du logement, afin de déformer de manière irréversible l'élément chauffant 5, 51, 52 lors de son insertion dans le logement correspondant. Et ce au moins un moyen de déformation plastique 7 est situé en regard de la zone de dégagement 30 ménagée dans l'épaisseur de la paroi intermédiaire 34. Par en regard, on comprend que le moyen de déformation plastique est agencé en saillie d'une face interne d'une paroi longitudinale latérale tournée vers l'intérieur du logement et donc vers la paroi longitudinale intermédiaire 34, et que le moyen de déformation plastique 7 et la zone de dégagement 30 s'étendent sensiblement à la même distance de l'une ou l'autre des extrémités longitudinales du cadre. On comprend que la zone de dégagement 30 est située au moins sur une face de la paroi longitudinale, ici intermédiaire 34, tournée vers la paroi qui porte le moyen de déformation plastique

Le moyen de déformation plastique 7 s'étend en saillie de la paroi latérale 3 2 > 33 vers l'intérieur du compartiment de chauffe 6 de manière à diminuer l'espace alloué pour l'élément chauffant 5, 51, 52 dans le logement 8, 801, 802 correspondant et former un étranglement. Il en résulte que l'élément chauffant 5, 51, 52 est contraint lors du passage au niveau de cet étranglement et que le moyen de déformation plastique 7 génère une déformation plastique et irréversible de l'élément chauffant 5, 51, 52. Plus précisément, afin de générer cette déformation plastique, le moyen de déformation 7 présente une rigidité supérieure à la rigidité de l'élément chauffant 5, 51, 52 et plus particulièrement de l'élément radiant 53. Ainsi, on assure qu'au passage de l'élément chauffant contre le moyen de déformation plastique, seul l'élément chauffant 5, 51, 52 est déformé alors que le moyen de déformation plastique 7 et les parois longitudinales latérales 32, 33 du cadre 2 restent intacts.

Plus précisément, les moyens de déformation plastique 7 situés sur la paroi longitudinale latérale 32, 33 provoquent une compression d'au moins une partie de l'élément chauffant 5, 51, 52, qui tend à pousser l'élément chauffant en direction de la paroi intermédiaire 34. La partie comprimée de l'élément chauffant 5, 51, 52 correspond à une zone d'un première face latérale 50 de l'élément chauffant située en regard du moyen de déformation plastique 7. Autrement dit, la première face latérale 50 comprimée est la face de l'élément chauffant 5, 51, 52 la plus proche du moyen de déformation plastique 7.

Lorsqu'une zone de dégagement 30 est disposée en regard d'un moyen de déformation plastique et irréversible 7, une partie de l'élément chauffant 5, 51, 52, et notamment la deuxième face latérale 55 agencée à l'opposé de la première face latérale 50, c'est-à-dire la face la plus proche de la paroi longitudinale intermédiaire 34, est poussée à l'intérieur de cette zone de dégagement 30 de sorte que l'élément chauffant est partiellement logé, au niveau de sa deuxième face latérale 55, dans la zone de dégagement.

Dans l'exemple illustrée, la zone de dégagement 30 est formée par un découpage de la paroi intermédiaire 34, qui génère un orifice traversant d'une face à l'autre de la paroi longitudinale intermédiaire 34, délimité par au moins deux bords verticaux, c'est-à-dire des bords qui s'étendent verticalement dans l'épaisseur de la paroi intermédiaire 34. On définit ainsi une fenêtre, laissant passage d'un logement à l'autre du cadre. On pourra envisager, sans sortir du contexte de l'invention, que la zone de dégagement ne comporte par un orifice traversant mais qu'elle soit définie par une empreinte, ou cavité borgne, agencée sur une des faces de la paroi intermédiaire, dès lors que cette cavité est agencée sur la face en regard d'un moyen de déformation plastique et qu'elle est suffisamment profonde pour loger une partie conséquente de l'élément chauffant déformé sous l'action du moyen de déformation plastique et irréversible 7.

Une projection orthogonale A des bords délimitant la zone de dégagement 30, sur la paroi longitudinale latérale 32, 33 où est situé le moyen de déformation plastique 7, délimite une zone dans laquelle s'étend au moins une partie du moyen de déformation plastique 7. La projection orthogonale A se fait selon l'axe transversal T (voir figures 3 A à 3C). Autrement dit, la zone de dégagement 30 comprend une zone alignée selon l'axe transversal T avec le moyen de déformation plastique 7. De préférence, on peut prévoir un axe transversal Ti (visible sur la figure 3A) qui passe par le centre du moyen de déformation plastique 7, avec la fenêtre 30 qui est centrée sur cet axe transversal Ti.

Lors de l'insertion de l'élément chauffant 5, 51, 52 dans le logement 8, 801, 802 depuis la première extrémité longitudinale 2a, selon l'axe longitudinal L et dans le sens d'insertion i visible sur les figures 2 et 5, la déformation plastique et irréversible se traduit par exemple par une déformation dans le sens du rapprochement de la paroi intermédiaire 34 et plus précisément de la fenêtre 30.

Lorsque l'élément chauffant 5, 51, 52 entre en contact avec le moyen de déformation plastique 7, il se produit une compression de la première face latérale 50 de l'élément chauffant 5, 51, 52, et cette déformation plastique locale et irréversible de l'élément chauffant génère un déplacement de la face latérale opposée 55 de l'élément chauffant 5, 51, 52 à l'intérieur de la fenêtre 30. De la sorte, une partie de l'élément chauffant vient s'encastrer dans la fenêtre 30 et ceci participe à l'immobilisation de l'élément chauffant dans le logement sans débattement.

L'épaisseur de la paroi intermédiaire 34, mesurée selon un axe transversale T, c'est-à-dire un axe perpendiculaire à chacune des parois longitudinales, est telle que la partie de l'élément chauffant 5, 51, 52 s'insérant dans la fenêtre 30 reste dans son logement, c'est-à-dire qu'il ne déborde pas dans le logement 8, 801, 802 adjacent et ne vient pas au contact d'un autre élément chauffant 5, 51, 52. On comprend que la caractéristique selon laquelle on évite le contact entre eux de deux éléments chauffants voisins peut être obtenue par la gestion de l'épaisseur de la paroi intermédiaire 34 ou bien par la variante présentée précédemment selon laquelle l'élément chauffant ne s'insère pas dans un fenêtre 30 traversante mais dans une cavité borgne.

Chaque moyen de déformation plastique 7 s'étend en saillie de la paroi latérale 32, 33 en présentant une face d'extrémité libre 70 destinée à venir au contact de l'élément chauffant 5, 51, 52. La face d'extrémité libre 70 s'étend à l'intérieur du logement 8, 801, 802 formant obstacle à l'insertion d'un élément chauffant 5, 51, 52 dans le compartiment de chauffe 6.

À cet effet, le moyen de déformation plastique 7 présente une épaisseur maximale E, mesurée selon l'axe transversal T. Cette épaisseur maximale E est déterminée en tenant compte des chaînes de côtes des éléments chauffant 5, 51, 52 et des dimensions des logements 8, 801, 802. Plus précisément, l'épaisseur maximale E du moyen de déformation plastique 7 est au moins égale à la différence entre la largeur Li, L2 du logement 8, 801, 802 correspondant et la largeur L51, L52 de l'élément chauffant 5, 51, 52, en tenant compte le cas échéant des tolérances de fabrication de l'élément chauffant 5, 51, 52 et du cadre 2 définissant le logement 8, 801, 802.

Il est compris que l'épaisseur E représente la distance entre la paroi latérale 32, 33 sur laquelle est situé le moyen de déformation plastique 7 et le point formant le sommet de la face d'extrémité libre 70. L'épaisseur de chaque moyen de déformation plastique est déterminée pour être sur le chemin d'insertion de l'élément chauffant dans le logement. En ce qui concerne le dimensionnement du moyen de déformation plastique 7 situé en regard de la fenêtre 30, l'épaisseur E de celui-ci est telle qu'elle permet le déplacement de la face latérale opposée 55 de l'élément chauffant 5, 51, 52 au moins partiellement à l'intérieur de la fenêtre 30.

Il est à noter que le moyen de déformation plastique 7 peut s'étendre partiellement ou en totalité d'un bord longitudinal 36 au bord longitudinal 36 opposé, ces deux bords délimitant verticalement une face latérale 37 de la paroi latérale 32, 33. Autrement dit, le moyen de déformation plastique 7 peut présenter une hauteur identique à la hauteur H de la paroi latérale 32, 33 sur laquelle il se situe, la hauteur H s'étendant selon l'axe vertical V (figure 3B). La dimension de la déformation plastique de l'élément chauffant 5, 51, 52 dépend, en plus de l'épaisseur E, de la hauteur du moyen de déformation plastique 7. En général, plus la dimension de la déformation plastique est grande, mieux l'élément chauffant 5, 51, 52 est contraint dans son logement 8, 801, 802.

Dans ce qui va suivre, on va définir plusieurs agencements différents de moyens de déformation plastique 7 équipant un cadre 2 d'un dispositif de chauffage additionnel 10 selon l'invention, étant entendu que chacun de ces agencements, pouvant différer par la taille, le nombre et/ou la position du ou des moyens de déformation plastique 7 et de la ou des zones de dégagement 30, permet la déformation plastique d'un élément chauffant 5, 51, 52 lors de son insertion pour le bloquer dans une position finale sans utilisation de moyens de déformation élastique.

Une paroi latérale 32, 33 peut comprendre un unique moyen de déformation plastique 7 ou plusieurs moyens de déformation plastique 7. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, les moyens de déformation plastique 7 disposés sur la première paroi latérale 32 sont décalés longitudinalement par rapport aux moyens de déformation plastique 7 disposés sur la deuxième paroi latérale 33. Par « décalé longitudinalement », on entend qu'un moyen de déformation plastique 7 disposé sur la première paroi latérale 32 n'est pas sur le même axe transversal Τι, T2, T3 qu'un moyen de déformation plastique 7 disposé sur la deuxième paroi latérale 33. Dans la variante illustrée, le décalage D est ici constant, c'est-à-dire que la distance séparant les moyens de déformation plastique 7 selon l'axe longitudinal L, pour toutes parois latérales 32, 33 confondues, est constante. En d'autres termes, les moyens de déformation plastique 7 sont agencés depuis l'interface de connexion 12 jusqu'à la paroi de fond 35 en alternance sur l'une puis l'autre des parois latérales 32, 33 définissant le cadre 2, avec un pas régulier. L'axe transversal Ti passant par le centre du moyen de déformation plastique 7 situé au plus près de la paroi de fond 35 forme, avec l'axe vertical V, un plan de symétrie pour la zone de dégagement 30. Autrement dit, la zone de dégagement 30 est disposée en regard du moyen de déformation plastique 7 situé au plus près de la paroi de fond 35 et est centrée par rapport à l'axe transversal Ti passant par le centre de ce moyen de déformation plastique 7.

On pourrait prévoir plusieurs zones de dégagement 30 sur la paroi intermédiaire 34. Notamment, on pourrait prévoir que le cadre comporte autant de fenêtres 30 que de moyens de déformation plastique 7 et que chaque fenêtre 30 soit située face à un moyen de déformation plastique 7 en veillant à ce qu'une portion de paroi intermédiaire 34 soit maintenue entre les fenêtres. Ces fenêtres pourraient par exemple être centrées sur chacun des axes transversaux Τι, T2, T3 des moyens de déformation plastique 7 présents ou elles pourraient présenter une zone passant par chacun des axes transversaux Ti, T2, T3.

Par ailleurs, il est à noter que, dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, les moyens de déformation plastique 7 agencés en alternance présentent des dimensions différentes pour une même paroi latérale 32, 33. Plus particulièrement, pour une même paroi latérale 32, 33, les moyens de déformation plastique 7 peuvent être agencés, du moyen de déformation plastique 7 ayant la plus petite épaisseur E au moyen de déformation plastique ayant la plus grande épaisseur E, dans une direction suivant l'axe d'allongement de la paroi latérale 32, 33, selon le sens d'insertion i des éléments chauffants 5, 51, 52. On comprend que cette augmentation d'épaisseur des moyens de déformation plastique 7 est ici effectuée selon un sens d'insertion de l'élément chauffant 5 dans le logement 8, 801, 802 matérialisée par une flèche i sur la figure 2 suivant l'axe longitudinal L. Ce sens d'insertion i correspond au cas où les éléments chauffants 5, 51, 52 sont insérés longitudinalement depuis la première extrémité longitudinale 2a du cadre et en direction de la paroi de fond 35.

On comprend que cette disposition particulière des moyens de déformation plastique 7 génère une diminution progressive de la place allouée pour le passage de l'élément chauffant 5, 51, 52. Le moyen de déformation plastique 7 de plus petite épaisseur E, atteint en premier par l'élément chauffant 5, 51, 52 lors de son insertion, forme une première zone d'étranglement, qui peut amener à déformer l'élément chauffant 5, 51, 52 au passage de ce moyen de déformation plastique 7. Au fur et à mesure de son insertion dans le logement, l'élément chauffant 5, 51, 52 rencontre des moyens de déformation plastique 7 plus épais, et donc des zones d'étranglement plus étroites aptes à déformer de façon plus importante l'élément chauffant 5, 51, 52. De la sorte, la déformation de l'élément chauffant 5 est progressive au fur et à mesure de son insertion dans le logement 8, 801, 802 du compartiment de chauffe 6. Ainsi, l'effort à fournir pour l'insertion de l'élément chauffant 5, 51, 52 dans son logement 8, 801, 802 est progressif. Par ailleurs, cette augmentation de taille peut être régulière. L'épaisseur la plus grande ou la plus petite d'un moyen de déformation plastique 7 s'estime sur l'ensemble des moyens de déformation plastique 7 présents sur une même paroi longitudinale 32, 33-

On pourra également prévoir que les moyens de déformation plastique 7 sont de mêmes dimensions. On pourra prévoir que les moyens de déformation plastique 7 associés à la première paroi latérale 32 présentent les mêmes dimensions entre eux et que les moyens de déformation plastique 7 associés à la deuxième paroi latérale 33 présentent les mêmes dimensions entre eux, mais que ces dimensions soient différentes de celles des moyens de déformation plastique 7 associés à la première paroi latérale 32.

Selon un autre mode de réalisation, non illustré par les figures, les moyens de déformation plastique 7 agencés en saillie de la première paroi latérale 32 peuvent être situés sur un même axe transversal T que les moyens de déformation plastique 7 agencés en saillie de la deuxième paroi latérale 33 opposée. Autrement dit, les moyens de déformation plastique 7 peuvent être disposés face à face, d'une paroi latérale 32, 33 à l'autre. La zone de dégagement 30 serait alors apte à recevoir les deux parties des deux éléments chauffants 51, 52 déplacées par les deux moyens de déformation plastique 7. Il conviendrait dès lors que la paroi intermédiaire 34 présente une épaisseur suffisamment grande afin que les deux éléments chauffants 51, 52 ne se touchent pas à l'intérieur de la zone de dégagement lorsque celle-ci est formée par un fenêtre traversante tel qu'illustré sur les figures. Tel que cela a pu être présenté précédemment, on pourrait également prévoir que la fenêtre traversante et donc commune aux deux logements est remplacée par deux zones de dégagement 30 borgnes, formées par des cavités agencées l'une sur une première face de la paroi longitudinale intermédiaire 34 et l'autre sur la face opposée de cette paroi intermédiaire, respectivement agencée pour recevoir l'élément chauffant d'un des logements 8, 801, 802 suite à sa déformation plastique. De la sorte, il existe une paroi mince obstruant la fenêtre 30 et séparant physiquement les deux éléments chauffants 51, 52, cette paroi séparatrice restant moins épaisse que la paroi intermédiaire 34.

Selon un mode de réalisation de l'invention, illustré notamment sur la figure 3A, chaque moyen de déformation plastique 7 présente une face d'extrémité libre 70 forme arrondie, à savoir une face courbe et sans arêtes. Cette face d'extrémité libre 70 se situe dans le logement 8, 801, 802. Le moyen de déformation 7 prend par exemple la forme d'un bossage. On comprendra que sans sortir du contexte de l'invention, le bossage formant moyen de déformation plastique 7 pourrait présenter la forme d'une portion de cylindre s'étendant d'un bord longitudinal 36 à l'autre.

Le moyen de déformation plastique 7 et/ou la zone de dégagement 30 sont situés sur un axe d'allongement médian M de la paroi longitudinale qui les porte. L'axe d'allongement médian M est défini comme un axe selon lequel s'étend longitudinalement la paroi longitudinale 32, 33, 34 et étant situé à égal distance entre deux bords 36 longitudinaux parallèles, un bord longitudinal 36 est défini comme étant le bord d'une des parois longitudinales 32, 33, 34, ce bord 36 s'étendant selon l'axe d'allongement de la paroi 32, 33, 34.

Dans le cas d'une pluralité de moyens de déformation plastique 7, on pourrait envisager que ces moyens de déformation plastique 7 sont disposés de part et d'autre de l'axe d'allongement médian M sur la paroi latérale 32, 33, c'est-à-dire avec sensiblement la moitié des moyens de déformation plastique agencés entre l'axe médian et un premier bord longitudinal 36 et l'autre moitié des moyens de déformation plastique agencés entre l'axe médian et l'autre bord longitudinal.

La figure 3B illustre une première variante de réalisation de l'invention, dans laquelle la face d'extrémité libre 70 du moyen de déformation plastique 7 comprend au moins une surface inclinée 75 par rapport à la paroi latérale 32,

33 à partir de laquelle il s'étend en saillie. On peut ainsi faciliter la déformation de l'élément chauffant 5, 51, 52 en direction de la paroi intermédiaire 34 et de la fenêtre 30, ou de la cavité borgne le cas échéant.

La surface inclinée 75 forme un angle a avec la paroi latérale 32, 33 sur laquelle le moyen de déformation plastique 7 est situé. Plus précisément, l'angle a est mesuré entre l'axe longitudinal L de la paroi longitudinale 32, 33,

34 et la surface inclinée 75. Cette surface inclinée 75 présente ici une forme rectangulaire ayant pour conséquence de former, à partir d'une arête verticale 79, deux arêtes longitudinales 76 parallèles entre elles. La surface inclinée rectangulaire 75 s'étend en éloignement de la paroi latérale 32, 33 correspondante en se prolongeant par une surface adjacente 77 qui s'étend sensiblement parallèlement à la paroi correspondante et qui est disposée à l'intérieur du logement 8, 801, 802. La surface adjacente 77 s'étend depuis l'arête verticale 79 jusqu'à la paroi de fond 35, de sorte qu'on peut noter que le moyen de déformation plastique 7 est ici situé à une intersection entre la paroi latérale 32, 33 et la paroi de fond 35 délimitant, en partie, le logement 801, 802.

La projection orthogonale A des bords délimitant la fenêtre 30, sur la paroi latérale 32, 33 où est situé le moyen de déformation plastique 7, présente une zone dans laquelle s'étend au moins une partie du moyen de déformation plastique 7. Ainsi, la fenêtre 30 est disposée en regard d'au moins une partie du moyen de déformation plastique 7, et notamment en regard de la surface inclinée 75. L'élément chauffant 5, 51, 52 est d'abord déformé par la surface inclinée 75 en étant poussé en direction de la fenêtre 30, puis il est déformé par au moins l'un des bords délimitant la fenêtre 30 et par la surface adjacente 77 du moyen de déformation plastique. On comprend que si la fenêtre 30 était alignée et centrée de manière à ce que sa projection orthogonale ne recouvre pas la surface inclinée 75, l'élément chauffant 5, 51, 52 serait d'abord compressé entre la surface inclinée 75 et la paroi intermédiaire, puis déformé à l'intérieur de la fenêtre 30 au fur et à mesure de son insertion.

La figure 3C montre une deuxième variante de réalisation de l'invention dans laquelle le moyen de déformation plastique 7 diffère de la première variante de réalisation précédemment décrite en ce que la surface inclinée 75 présente ici une forme triangulaire ayant pour conséquence de former un arête saillante 78 orientée vers le logement 8, 801, 802.

L'arête saillante 78 est destinée à venir au contact de l'élément chauffant 5, 51, 52 et participe à la déformation locale irréversible de l'élément chauffant. Une telle arête 78 permet de générer une déformation plastique de l'élément chauffant, en le perçant par exemple. L'arête saillante 78 s'étend de préférence selon la direction longitudinale et la direction d'insertion de l'élément chauffant dans le logement 8, 801, 802. Là encore, on comprend que la présence combinée d'un moyen de déformation plastique et d'une ouverture, traversante ou borgne, réalisée dans la paroi intermédiaire permet d'optimiser la tenue de l'élément chauffant à l'intérieur du logement.

Dans chacun des modes et variantes de réalisation présentés ci-dessus, le moyen de déformation plastique 7 peut être prévu par une pièce rapportée, c'est-à-dire une pièce réalisée séparément puis rendue solidaire de la paroi latérale correspondante, ou bien il peut être venu de matière avec la paroi 32, 33, 34, 35 du logement 8, 801, 802, notamment par une unique opération de moulage.

Bien entendu, un panachage des différentes formes et/ou des différents agencements des moyens de déformation plastique 7 et de la zone de dégagement 30 formant ouverture dans la paroi intermédiaire 34 pour un même cadre 2 est possible. On va maintenant décrire le montage du dispositif de chauffage additionnel 10 comprenant le cadre 2 selon l'invention, en se référant au mode de réalisation illustré par la figure 2, dans lequel les moyens de déformation plastique 7 sont disposés en alternance et présentant tous une face d'extrémité libre 70 arrondie. On comprendra que le montage décrit ci-après est sensiblement similaire pour chacun des modes et variantes de réalisation de l'invention.

On réalise dans un premier temps l'insertion des éléments chauffants 5, 51, 52 dans les logements appropriés 801, 802 à l'intérieur du compartiment de chauffe 6. Pour cela, on insère les éléments chauffants 5, 51, 52 par une ouverture 9 formée dans le cadre 2, au niveau de la première extrémité longitudinale, et on fait glisser les éléments chauffants 5, 51, 52 en translation vers la paroi de fond 35, notamment selon le sens matérialisé par la flèche i. Au passage des moyens de déformation plastique 7, les parois des éléments chauffants 5, 51, 52, notamment les faces 50 des éléments radiants 53 tournées vers les parois latérales 32, 33 portant le moyen de déformation plastique 7, sont d'abord guidés par les moyens de déformation plastique 7 les moins épais et peuvent se retrouver étranglés par les moyens de déformation plastique 7 moyennement épais. La force d'insertion est alors augmentée pour forcer le passage de l'élément chauffant 5 au passage des moyens de déformation plastique 7 moyennement épais. La rigidité supérieure des moyens de déformation plastique 7 vis-à-vis de la rigidité des éléments chauffants 5, 51, 52 et des parois 32, 33, 34, 35 permet de déformer plastiquement et irréversiblement l'élément chauffant 5, 51, 52 inséré.

Lors du passage du premier élément chauffant 51 au niveau du moyen de déformation plastique 7 le plus épais, la paroi de l'élément chauffant 51 notamment la face 50 de l'élément radiant 53 tournée vers la première paroi latérale 32, est d'abord en butée. La force d'insertion est alors augmentée pour forcer le passage de l'élément chauffant 51 au passage du moyen de déformation plastique 7 le plus épais. La rigidité supérieure du moyen de déformation plastique 7 vis-à-vis de la rigidité de l'élément chauffant 51 permet de déformer plastiquement et irréversiblement l'élément chauffant 5, 51, 52 inséré ainsi que de le dévier en direction de la fenêtre 30. La face latérale 50 de l'élément chauffant 5, 51, 52 tournée vers le moyen de déformation plastique 7 subit notamment une compression en direction de la paroi intermédiaire 34 sur laquelle la fenêtre 30 est située et une partie de la face latérale 55 opposée de l'élément chauffant 5, 51, 52 s'insère dans la fenêtre 30. Ainsi, ici, pour le moyen de déformation plastique 7 situé sur la première paroi latérale 32, l'élément radiant 53 subit, au niveau de la face latérale 50, une déformation plastique en direction de la paroi intermédiaire 34, c'est-à-dire selon l'axe transversal T et la face latérale opposée 55 de l'élément chauffant 51 s'insère dans la fenêtre 30. L'espace disponible dans le logement 801 pour l'élément chauffant 51 étant de plus en plus étroit, la déformation plastique irréversible ainsi que la déviation de trajectoire vers la fenêtre 30 sont alors de plus en plus importantes au fur et à mesure de l'insertion de l'élément chauffant 51 dans son logement 801. L'élément chauffant 51 peut ensuite être inséré jusqu'à la paroi de fond 35.

En fin d'insertion, la face latérale 50 de l'élément chauffant 5, 51, 52 tournée vers les moyens de déformation plastique 7 reste déformée sur toute la portion ayant été au contact du moyen de déformation plastique 7. Plus précisément, la déformation est d'une taille sensiblement identique à l'épaisseur E du moyen de déformation plastique 7 situé directement en amont de la portion en question. Dans cette position, les éléments chauffants 5, 51, 52 sont contraints dans leur logement à la fois par les moyens de déformation plastique 7, par la paroi intermédiaire et par la fenêtre 30 permettant ainsi d'éviter tout jeu existant. Les éléments chauffants 5, 51, 52 ne débattent pas à l'intérieur de leur logement 8, 801, 802 et donc n'occasionnent pas de bruit.

Enfin, une fois les éléments chauffants 5, 51, 52 insérés, le compartiment de chauffe 6 est fermé par l'interface de connexion 12 qui permet le raccordement du dispositif de chauffage électrique 10 à un réseau électrique du véhicule. Le dispositif de chauffage 10 est ensuite inséré dans un conduit de l'installation de chauffage-ventilation et/ou climatisation.

La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés et notamment de proposer un dispositif de chauffage dans lequel les éléments chauffants ne débattent pas à l'intérieur de leur logement et ne génèrent donc pas de bruits susceptibles d'être entendus par les usagers du véhicule automobile. De plus, le moyen de 5 déformation plastique étant rigide, celui-ci ne risque pas de casser sous l'effet des vibrations du véhicule lors du roulage. Le fait que le cadre du dispositif de chauffage comprenne au moins un moyen de déformation plastique, destiné à déformer l'élément chauffant, permet d'assurer un maintien suffisant des éléments chauffant dans leur logement en s'affranchissant de tout risque de î o débattement.