Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
ELECTRICAL MACHINE FOR A MOTOR VEHICLE COMPRISING A TEMPERATURE ESTIMATOR
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/097157
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an electrical machine for a motor vehicle, said electrical machine comprising at least one alternator mode comprising: a temperature sensor for measuring the temperature of the stator; a rotor comprising an energising coil; and a control unit designed to calculate a temperature estimation value for the temperature (1) of the stator according to the rotational speed measured, to diagnose the temperature sensor by calculating a comparison value equal to the difference between the measured temperature value and the temperature estimation value (1), and if the calculated comparison value is higher than a predetermined comparison value: i. to limit the excitation current to the energising coil of the stator when the calculated excitation current is higher than said predetermined excitation current value.

Inventors:
CANITROT DIDIER (FR)
GUILLERM BAPTISTE (FR)
BCHAIER AHMED (FR)
Application Number:
PCT/FR2018/052827
Publication Date:
May 23, 2019
Filing Date:
November 14, 2018
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
VALEO EQUIP ELECTR MOTEUR (FR)
International Classes:
H02P9/10; H02H7/085
Foreign References:
EP3146626A22017-03-29
US20110279074A12011-11-17
CN201281637Y2009-07-29
JP2009091990A2009-04-30
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
PRIGENT, Pierre (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. Machine électrique pour un véhicule automobile, la machine électrique comprenant au moins un mode alternateur comprenant :

• un stator comprenant des enroulements de phases,

• un convertisseur électrique relié aux phases, le convertisseur étant configuré pour en mode alternateur redresser le courant alternatif des phases en courant continu,

• un rotor comprenant une bobine d’excitation,

• une unité de contrôle comprenant :

i. une sortie de courant d’excitation reliée à la bobine d’excitation l’unité de contrôle étant configurée pour en mode alternateur :

• calculer une vitesse de rotation du rotor,

• calculer une valeur d’estimation de la température (1 ) du stator en fonction de la vitesse de rotation calculée (3),

• calculer un courant d’excitation en fonction de la température du stator estimée,

• fournir un courant d’excitation calculé à la bobine d’excitation.

2. Machine électrique selon la revendication précédente, comprenant en outre un capteur de température (Tsu) pour mesurer la température des enroulements de phase du stator, l’unité de contrôle étant configurée pour :

• mesurer une valeur de la température du stator en fonction du signal du capteur de température (Tsu),

• diagnostiquer le capteur de température (Tsu) en calculant une valeur de comparaison qui est égale à la différence entre la valeur de la température mesurée et la valeur d’estimation de température (1 ),

i. si la valeur de comparaison calculée est inférieure à une valeur de comparaison prédéterminée, l’unité de contrôle calcule le courant d’excitation au rotor en fonction de la valeur significative de la température du stator calculée, si la valeur de comparaison calculée est supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée :

passer en mode défaillant du capteur de température, dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour

1. commander le courant d’excitation en fonction de la température du stator estimée et limiter le courant d’excitation en fournissant à la bobine d’excitation du stator une valeur de courant d’excitation prédéterminée du courant d’excitation lorsque le courant d’excitation calculé est supérieur à cette valeur de courant d’excitation prédéterminé.

3. Machine électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre un capteur de mouvement de rotation (3) du rotor, l’unité de contrôle comprenant une entrée reliée au capteur de mouvement de rotation (3), l’unité de contrôle calculant la vitesse du rotor en fonction des signaux reçus du capteur de mouvement de rotation (3).

4. Machine électrique selon l’une des revendications précédentes, dans lequel en mode alternateur, l’unité de contrôle est configurée pour calculer la vitesse du rotor en fonction de la fréquence phase en sortie des enroulements de phase du stator.

5. Machine électrique selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre :

• une borne positive reliée à la sortie du convertisseur apte à être reliée à la borne positive de la batterie du véhicule,

• un capteur de courant (1 ) pour mesurer le courant (I) fourni à la borne positive par le convertisseur,

• et en ce que le calcul de la valeur d’estimation de la température (1 ) du stator est en outre fonction du courant mesuré (I).

6. Machine électrique selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la valeur estimée de la température est réalisée en multipliant : • une valeur de température produite (A11 ) fonction de la valeur d’estimation de température calculé précédemment (1 N-1 ), par

• un coefficient de refroidissement (A13) calculé en fonction de la vitesse de rotation.

7. Machine électrique selon les revendications 5 et 6, dans lequel la valeur de température produite est calculée en additionnant :

• la valeur d’estimation de température calculée précédemment (1 N-1 ),

• une valeur de température ajoutée qui est fonction du courant mesuré (I) au carré (A121 ) multiplié (A122) par une valeur compris entre 1. 10_5 à 1.107, notamment 3.106.

8. Machine électrique selon la revendication 6 ou 7, dans lequel en cas de démarrage d’alimentation de la machine électrique, l’unité de contrôle est configurée pour initialiser la valeur d’estimation de température calculée précédemment (1 N-1 ) à une valeur de température mesurée autre que celle du capteur de température stator, par exemple la machine électrique comprend un circuit intégré propre à une application et un capteur de température dans le circuit intégré propre à une application et en ce que la valeur de mesure autre est une valeur de température mesurée par le capteur de température à l’intérieur du circuit intégré propre à une application.

9. Machine électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la machine est un alternateur démarreur comprenant un mode moteur, et en ce que la valeur d’estimation de la température calculée (1 ) est égale dans ce mode moteur à la somme de :

• la valeur d’estimation de température calculée précédemment (1 N-1 ),

• une valeur de température stator calculée qui est fonction du temps de démarrage.

10. Machine électrique selon la revendication précédente 9, comprenant en outre un onduleur, dans lequel le capteur de mouvement (3) est un capteur de positions, et dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour en mode moteur calculer la vitesse par le biais des signaux de positions reçus par le capteur de positions et commander en mode moteur électrique l’onduleur en fonction de ces signaux de positions reçus.

11. Machine électrique selon la revendication 9 ou 10, dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour calculer une valeur de température stator en mode moteur calculée en multipliant une constante par une valeur temps prédéterminée correspondant notamment à une période entre deux calculs de la valeur d’estimation de température calculée (1 ) divisée par deux.

12. Machine électrique selon l’une quelconque des revendications précédentes dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour calculer la valeur d’estimation de température (1 ) selon une période prédéterminée par exemple toutes les 500ms.

Description:
Machine électrique pour un véhicule automobile comprenant un estimateur de température.

La présente invention concerne une machine électrique pour un véhicule automobile comprenant un estimateur de température. Une machine électrique comprenant une bobine d’excitation dans un rotor et des enroulements de phase dans le stator. La machine produit, en mode alternateur, du courant et donc de l’énergie calorifique par ses enroulements de phases. Cette énergie calorifique est produite en fonction du courant de sortie qui est fonction d’au moins du courant d’excitation envoyé dans le rotor, de la vitesse du rotor et de la résistance des enroulements de phase du stator qui varie en fonction de la température des enroulements de phase. La température étant fonction du courant dans les enroulements du stator, il s’ensuit que la résistance électrique est fonction du courant.

Les enroulements de phase du stator comprennent des fils dont l’email ou le vernis peut se détériorer au-delà d’une température critique. Le stator comprend, en outre, des encoches dans lequel des isolants d’encoches et/ou des cales d’encoche permettant de maintenir les enroulements du stator dans les encoches. Ces isolants peuvent aussi se détériorer par la chaleur.

Ainsi, il est connu de calculer la limite du courant d’excitation qui, dans les cas de température ambiante élevée de la machine électrique dans le véhicule, ne peut pas atteindre cette température critique. Ainsi, la machine électrique ne reçoit pas de courant d’excitation au-delà de ce courant d’excitation limite.

Cependant, dans des cas de freinage récupératif, notamment dans des cas de recharge de batterie Lithium ion, pour récupérer l’énergie disponible dans le freinage récupératif, il est nécessaire d’envoyer un courant d’excitation supérieur à ce courant d’excitation limite.

Ainsi, il est connu d’utiliser un capteur de température monté sur le stator en contact avec un chignon du stator formé par les enroulements de phases. Ce capteur de température permet à l’unité de contrôle de connaître la température du chignon et donc dans des cas favorables d’envoyer un courant d’excitation au rotor supérieur à ce courant d’excitation limite. L’utilisation de la mesure de température du stator permet donc en mode alternateur d’utiliser au mieux la puissance de la machine en mode alternateur sans atteindre une température critique dans l’alternateur.

Cependant, un tel capteur de température demande une fiabilité sur sa précision mais aussi sur son montage. En effet, du fait des vibrations du véhicule, le capteur de température peut se déplacer légèrement en se décollant ou en se dévissant etc... et donc s’éloigner du chignon. Le fait de s’éloigner, ne serait-ce que d’un seul millimètre, modifie de façon importante la mesure de température. En effet, à 1 mm du chignon, il peut y avoir un écart de température de plus de 50°C du fait que l’air est isolant thermiquement et qu’en outre un flux d’air peut passer entre le capteur et le chignon. Dans un cas défavorable, il y a un risque que le capteur de température envoie à l’unité de contrôle une température très inférieure à celle du chignon. Dans un cas défavorable, l’unité de contrôle peut du coup en déduire une température favorable (erronée) et envoyer un courant d’excitation au-delà du courant d’excitation limité. Ce courant d’excitation au-delà du courant d’excitation limité dans le rotor va avec la rotation du rotor produire du courant dans les enroulements de phases. Les enroulements de phase vont donc chauffer par la production d’énergie calorifique. Il y a donc un risque que la température au chignon atteigne et même dépasse la température critique et donc un risque que cette énergie calorifique endommage les fils des enroulements e/out les cales d’encoche ou isolants d’encoche. L’endommagement peut provoquer un court-circuit et donc un incendie dans la machine électrique.

L’invention concerne une machine électrique pour un véhicule automobile, la machine électrique comprenant au moins un mode alternateur comprenant :

• un stator comprenant des enroulements de phases,

• un convertisseur électrique relié aux phases, le convertisseur étant configuré pour, en mode alternateur, redresser le courant alternatif des phases en courant continu,

• un rotor comprenant une bobine d’excitation,

• une unité de contrôle comprenant :

i. Une sortie de courant d’excitation reliée à la bobine d’excitation l’unité de contrôle étant configurée en mode alternateur pour : • calculer une vitesse de rotation du rotor,

• calculer une valeur d’estimation de la température du stator en fonction de la vitesse de rotation calculée,

• calculer un courant d’excitation en fonction de la température du stator estimée,

• fournir un courant d’excitation calculé à la bobine d’excitation.

Ainsi la machine électrique peut en mode alternateur, augmenter sa capacité de production de courant pendant par exemple un freinage récupératif sans problème mécanique. En effet, la machine électrique peut si la température du stator estimée est en dessous d’une température à risque, commander un courant d’excitation au- dessus de la limite du courant d’excitation.

Selon un mode de réalisation la machine électrique comprend en outre un capteur de température pour mesurer la température des enroulements de phase du stator, l’unité de contrôle étant configurée pour :

• mesurer une valeur de la température du stator en fonction du signal du capteur de température,

• diagnostiquer le capteur de température en calculant une valeur de comparaison qui est égale à la différence entre la valeur de la température mesurée et la valeur d’estimation de température,

i. si la valeur de comparaison calculée est inférieure à une valeur de comparaison prédéterminée, l’unité de contrôle calcule le courant d’excitation au rotor en fonction de la valeur de la température stator mesurée,

ii. si la valeur de comparaison calculée est supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée :

iii. passer en mode défaillant du capteur de température, dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour

1. commander le courant d’excitation en fonction de la température du stator estimée et limiter le courant d’excitation en fournissant à la bobine d’excitation du stator une valeur de courant d’excitation prédéterminée du courant d’excitation lorsque le courant d’excitation calculé est supérieur à cette valeur de courant d’excitation prédéterminé.

Ainsi cela permet d’avoir un capteur de température plus précis que l’estimateur de température et donc commander en fonction des mesures de ce capteur de température tout en vérifiant que ce capteur de température n’est pas défaillant.

Le capteur de température peut par exemple être monté contre un chignon du stator formé par les enroulements de phases. Par exemple le capteur de température est monté en contact thermique contre le chignon à l’aide d’une pâte thermique, pour mesurer la température des enroulements de phases. En outre, si le capteur de température est défaillant, il est toujours possible de commander en mode dégradé en mode alternateur.

La machine électrique peut être un alternateur ou un alternateur-démarreur. L’alternateur-démarreur a pour particularité d’avoir en outre un mode moteur pour pouvoir démarrer ou aider le moteur thermique. Selon un exemple du premier mode de réalisation, l’unité de contrôle est configurée pour se mettre en mode défaillant uniquement si la valeur d’estimation de température est supérieure à une valeur de température risque prédéterminée par exemple 150°C.

Cela permet de ne pas se mettre dans un mode défaillant et donc de pouvoir réaliser du freinage récupératif dans des situations où la température n’est pas à risque. Selon un exemple du premier mode de réalisation, pouvant se combiner avec l’exemple précédemment décrit, l’unité de contrôle est configurée pour qu’en cas d’une redondance de valeur de comparaison calculée supérieure à la valeur de comparaison prédéterminée, l’unité de contrôle est configurée pour

• envoyer un signal à l’unité de commande électronique du moteur d’une défaillance capteur température

• passer dans un mode défaillant dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour i. calculer une valeur d’estimation de température sécurisée en additionnant la valeur d’estimation de température calculée et une constante de sécurité, ii. commander le courant d’excitation et l’onduleur en fonction de la valeur d’estimation de température sécurisée.

Cela permet de s’assurer que le capteur de température stator est défaillant et donc ne pas mettre en mode défaillant dans le cas d’un mauvais signal du capteur de température, alors que le capteur de température fonctionne bien dans la suite.

Selon un exemple du premier mode de réalisation pouvant se combiner avec l’un des exemples ou les exemples précédemment décrit, si la valeur de comparaison calculée est supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée, l’unité de contrôle est configurée pour : -déclencher une temporisation selon un temps prédéterminé et en ce que pendant cette temporisation,

-réaliser de nouveau les étapes de calculs de la valeur d’estimation de la température du stator et de diagnostic, et en ce que après la temporisation si la valeur de comparaison calculée est toujours supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée passer en mode défaillant ce capteur de température stator .

Cela permet de s’assurer que le capteur de température stator est défaillant et donc ne pas mettre en mode défaillant pour un seul cas d’un mauvais signal du capteur de température, alors que le capteur de température fonctionne bien dans la suite. Selon un mode de réalisation pouvant se combiner aux différents modes de réalisations décrits précédemment, la machine électrique comprend en outre un capteur de mouvement de rotation du rotor, l’unité de contrôle comprend une entrée reliée au capteur de mouvement de rotation, l’unité de contrôle étant configurée pour calculer la vitesse du rotor en fonction des signaux reçus du capteur de mouvement de rotation.

Dans ce mode de réalisation, cela permet à la machine de commander de manière précise l’onduleur pour appliquer un couple au rotor (et donc au moteur thermique). En outre de pouvoir connaître la position du rotor pour commander les enroulements de phases en mode moteur. Selon un mode de réalisation en mode alternateur, l’unité de contrôle calcule la vitesse du rotor en fonction de la fréquence phase en sortie des enroulements de phase du stator. Dans le cas où la machine est un alternateur, cela permet de pouvoir se dispenser de capteur de vitesse ou de capteur de position. Cela permet aussi dans le cas où la machine est alternateur démarreur de pouvoir calculer la vitesse de rotation alors que le capteur de position est défaillant (et donc que la machine est en mode défaillant et ne peut plus être en mode moteur mais uniquement en mode démarreur).

Selon un mode de réalisation pouvant se combiner aux différents modes de réalisations décrit précédemment, la machine comprend en outre :

• une borne positive reliée à la sortie du convertisseur apte à être reliée à la borne positive de la batterie du véhicule,

• un capteur de courant pour mesurer le courant fourni à la borne positive par le convertisseur,

• et en ce que le calcul de la valeur d’estimation de la température du stator est en outre fonction du courant mesuré.

Cela permet d’estimer la température de manière plus précise puisque la température du stator est dépendante du courant mesuré. Une autre solution moins précise mais ayant l’avantage de ne pas avoir de capteur de courant est de calculer la température en fonction de la vitesse du rotor et du courant d’excitation fourni avant le calcul d’estimation de température et du rendement de la machine qui peut être fonction de ces deux caractéristiques ou une valeur fixe.

Selon un mode de réalisation pouvant se combiner aux différents modes de réalisations décrit précédemment, dans lequel la valeur estimée de la température est réalisée en multipliant :

• une valeur de température produite fonction de la valeur d’estimation de température calculé précédemment, par

• un coefficient de refroidissement calculé en fonction de la vitesse de rotation. Cela permet de prendre en compte les étapes précédemment produites de la machine.

Le coefficient de refroidissement peut être un coefficient déterminé dans une table appelée aussi cartographie. Ce coefficient peut être déterminé par exemple en fonction de paramètre par exemple la vitesse de rotation ou de plusieurs paramètres dont la vitesse du rotor et une température d’un autre capteur de température de la machine pour prendre en compte la température de l’air de refroidissement.

En effet le rotor comprenant un ventilateur a un effet de refroidissement sur le chignon du stator par la ventilation produite par la rotation du ventilateur du rotor.

Cela permet d’ajuster le coefficient de refroidissement en fonction des paramètres de la machine (par exemple le type de ventilateur etc... et de son environnement).

Selon un exemple de réalisation des deux précédents modes de réalisation combinés, la valeur de température produite est calculée en additionnant :

• la valeur d’estimation de température calculée précédemment, · une valeur de température ajoutée qui est fonction du courant mesuré au carré multiplié par une valeur comprise entre 1. 10 5 à 1.10 -7 , notamment 3.10 6 .

Une machine de véhicule, notamment une machine de véhicule ayant une puissance instantanée comprise entre 3kw et 8kw, ayant par exemple douze pôles au rotor et un système double triphasé (six enroulements de phases) de type bobinage ondulé réparti, a ses enroulements de phases qui produisent une chaleur par les pertes joules augmentant la température du stator. Les pertes joules correspondent au carré du courant mesuré multiplié par la résistance électrique du stator. Les pertes joules produisent une chaleur qui augmente la température du stator. Cette température augmentée est donc fonction de cette résistance électrique qui varie en fonction de la température. Le gain peut prendre une valeur moyenne compris entre 1. 10 -5 à 1.10 7 notamment par exemple pour une machine de puissance instantanée de 6kw|un gain de 3.10 6 . Ainsi l’estimation de la température est calculée selon les deux caractéristiques qui influent le plus sur la température du stator, c’est à dire le courant traversant les enroulements de phase et la vitesse de rotation du rotor qui a pour conséquence de refroidir le chignon du stator. Selon un exemple de réalisation du mode de réalisation pouvant aussi être combiné avec l’exemple précédent, l’unité de contrôle est configurée pour en cas de démarrage d’alimentation de la machine électrique :

Initialiser la valeur d’estimation de température calculée précédemment à une valeur de température mesurée autre que celle du capteur de température stator, par l’unité de contrôle comprend un circuit intégré propre à une application et un capteur de température dans le circuit intégré propre à une application et en ce que la valeur de mesure autre est une valeur de température mesurée par le capteur de température à l’intérieur du circuit intégré propre à une application. Cela permet d’avoir une valeur de température précédente prise sur un capteur de température correspondant à la température ambiante et donc la température proche du stator. Dans le cas du mode de réalisation comprenant un capteur de température monté pour mesurer la température des enroulements de phase du stator, la température prise peut aussi être celle de ce capteur. En effet, même si le capteur est décollé du chignon par exemple, du fait que c’est au démarrage de la machine, la température de l’air ambiant est proche de celle du stator.

Par démarrage de la machine, on entend un démarrage après une longue période d’arrêt de la machine et donc du véhicule.

Selon un mode de réalisation pouvant se combiner aux différents modes de réalisations décrit précédemment, la machine est un alternateur démarreur comprenant un mode moteur, et en ce que la valeur d’estimation de la température calculée est égale dans ce mode moteur à la somme de :

• la valeur d’estimation de température calculée précédemment, · une valeur de température de stator calculée qui est fonction du temps de démarrage.

La température des enroulements de phases change de façon différente en mode moteur par rapport au mode alternateur et en outre en mode moteur, le temps d’utilisation est très faible par rapport au mode alternateur. Ainsi, dans ce mode de réalisation l’unité de contrôle de la machine calcule de manière différente l’estimation de température dans le cas alternateur et le cas démarreur. Du fait du faible temps d’utilisation et de la faible vitesse de rotation du rotor en mode moteur par rapport au mode alternateur, le ventilateur du rotor n’agit pas de manière importante sur le refroidissement de la machine. Ainsi, le fait de simplifier le calcul en mode moteur permet de gagner de la place et puissance de calcul dans le circuit intégré propre à une application de l’unité de contrôle.

Selon un exemple du mode de réalisation précédent, la machine comprend en outre un onduleur, dans lequel le capteur de mouvement est un capteur de positions, et dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour en mode moteur calculer la vitesse par le biais des signaux de positions reçus par le capteur de positions et commander en mode moteur électrique l’onduleur en fonction de ces signaux de positions reçus.

Ainsi le capteur de position permet à la fois de donner la position du rotor pour commander au bon moment les enroulements de phases et à la fois de l’utiliser comme capteur de vitesse du rotor.

Selon un exemple du mode de réalisation précédent pouvant se combiner avec l’exemple précédent, l’unité de contrôle est configurée pour calculer une valeur de température stator calculée en multipliant une constante par une valeur temps prédéterminée correspondant notamment à une période entre deux calculs de la valeur d’estimation de température calculée divisée par deux.

Selon un mode de réalisation pouvant se combiner aux différents modes de réalisations décrits précédemment, l’unité de contrôle est configurée pour calculer la valeur d’estimation de température selon une période prédéterminée par exemple toutes les 500ms.

BREVES DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront à la lecture de la description détaillée qui suit, en référence aux figures annexées, qui illustrent :

- La figure 1 , une représentation schématique d’un exemple de calcul d’estimation de la température du stator en mode alternateur selon l’invention ; La figure 2, une représentation schématique d’un exemple de calcul d’estimation de la température du stator en mode moteur selon l’invention ;

- La figure 3, une représentation schématique d’un mode de réalisation comprenant une étape de concaténation de l’estimateur de température et d’initialisation, d’un capteur de température selon le mode alternateur de la figure 1 ou moteur de la figure 2 ;

Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de références identiques sur l’ensemble des figures.

DESCRIPTION DETAILLEE D’AU MOINS UN MODE DE REALISATION Une machine électrique pour un véhicule automobile ayant un moteur thermique comprend un rotor et un stator.

Le stator comprend des enroulements de phases pour transformer l’Energie mécanique en énergie électrique en mode alternateur. La machine comprend en outre un convertisseur électrique relié aux phases, le convertisseur étant configuré pour en mode alternateur redresser le courant alternatif des enroulements de phase en courant continu.

Le rotor comprend une bobine d’excitation et des roues polaires ayant des griffes entourant la bobine d’excitation.

La machine électrique comprend une unité de contrôle pour commander le courant fourni à la bobine d’excitation du rotor, appelé courant d’excitation. Plus le courant d’excitation est important et plus la vitesse de rotation est importante, plus il y a d’énergie électrique fournie et donc plus il y a d’énergie mécanique prélevée.

Dans le cas où la machine est un alternateur, le convertisseur peut être un redresseur de type pont à diode ou redresseur ayant des transistors, notamment des transistors à effet de champ à structure métal-oxyde-semiconducteur.

Dans le cas où le convertisseur comprend des transistors, la machine électrique peut être un alternateur-démarreur, appelé aussi alterno-démarreur. Dans ce cas le convertisseur est un redresseur onduleur et l’unité de contrôle peut, dans un mode moteur de la machine électrique, commander l’alimentation des enroulements de phase en commandant le convertisseur en mode onduleur. L’unité de contrôle est configurée pour réaliser un procédé d’estimation de température en mode alternateur.

Le procédé d’estimation de température en mode alternateur comprend au moins les étapes suivantes : Une étape de Calcul d’une vitesse de rotation du rotor

Une étape de calcul d’une valeur d’estimation de la température du stator en fonction de la vitesse de rotation calculée.

La machine électrique peut avoir un capteur de mouvement monté sur le rotor et une partie fixe de la machine. Le capteur de mouvement est en outre relié à une entrée de l’unité de contrôle. Le capteur de mouvement peut par exemple comprendre une cible montée sur le rotor et un capteur de cible monté sur une partie fixe du stator, par exemple le palier du stator. Le capteur de cible envoie donc un signal à l’unité de contrôle lorsque la cible passe devant le capteur de cible. Le capteur de cible peut par exemple être un capteur à effet hall. L’étape de calcul de la vitesse peut être réalisé au moyen d’un capteur de mouvement 3 qui envoie des signaux de vitesse de rotation 3 à l’unité de contrôle.

Un autre moyen est que l’unité de contrôle est configurée pour avoir une étape de calcul de la fréquence phase en sortie des enroulements de phase du stator et une étape de calcul de la vitesse du rotor en fonction de la fréquence phase en sortie des enroulements de phase du stator calculée.

La machine comprend en outre une borne positive destinée à être raccordée à la borne positive d’une batterie du véhicule. Une partie fixe de la machine est destinée à être raccordée à la masse du véhicule elle-même raccordée à la borne négative du véhicule. La partie fixe pouvant être un palier du stator dans lequel est monté un roulement dans lequel le rotor est monté pour tourner.

Cette borne positive est raccordée aux diodes ou aux transistors du convertisseur.

La machine peut comprendre par exemple en outre un capteur de courant 2 pour mesurer le courant entre le convertisseur et la borne positive. Bien entendu le capteur peut être aussi monté entre la borne positive et la batterie du véhicule. L’unité de contrôle est configurée dans cet exemple pour comprendre en outre une étape de réception de signal du capteur de courant 2 de la mesure du courant I.

L’unité de contrôle peut être configurée pour dans l’étape de calcul de la valeur d’estimation de la température du stator être en outre fonction du courant mesuré I. L’unité de contrôle peut en outre comporter une étape de mémorisation de la valeur estimée de la température appelée dans la suite valeur d’estimation de température calculée précédemment 1 N-1. Cette valeur d’estimation de température calculée précédemment 1 N-1 est remplacée à chaque étape de calcul de la valeur d’estimation de température par la valeur calculée. L’unité de contrôle peut être configurée pour dans l’étape de calcul de la valeur d’estimation de la température du stator être en outre fonction de la valeur d’estimation de température calculée précédemment.

La figure 1 représente schématiquement un procédé d’estimation de température, dans lequel l’étape de calcul de la valeur d’estimation de température 1 est fonction de la valeur d’estimation de température calculée précédemment 1 N-1 , de la valeur de courant mesurée I du capteur de courant 2 et de la vitesse de rotation 3.

L’unité de contrôle est configurée dans cet exemple pour réaliser ce procédé d’estimation de température.

Le procédé comprend en outre une étape de calcul de température des pertes joules en multipliant un coefficient par le courant mesuré 2 au carré. En d’autres termes, le procédé comprend une étape A121 de calcul du carré du courant mesuré I et une étape de multiplication A122 de cette valeur par un coefficient. Le coefficient est fonction de la résistance électrique du stator. Le coefficient appelé aussi gain peut être une constante ou une valeur déterminée en fonction de la valeur d’estimation de température calculée précédemment 1 N-1. En l’occurrence, le coefficient est une constante environ égale à 3.10-6 mais pourrait aussi être compris par exemple entre 1. 10-5 à 1.10-7. Le procédé comprend en outre une étape de calcul de valeur de température produite A11 en additionnant la valeur d’estimation de température calculée précédemment 1 N- 1 avec la valeur de pertes joules calculée.

Le procédé comprend en outre une étape A13 de détermination de coefficient de refroidissement qui peut être réalisée pendant l’étape de calcul de perte joule ou/et de calcul de valeur de température produite A11

L’étape de détermination de coefficient A13 est un coefficient déterminé dans une table appelée aussi cartographie fonction d’un paramètre, par exemple la vitesse de rotation ou de plusieurs paramètres dont la vitesse du rotor et une température par exemple d’un autre capteur de température, pour prendre en compte la température de l’air de refroidissement.

Le procédé d’estimation de température A1 comprend une étape finale A14 fonction du coefficient de refroidissement et de valeur de température produite. En l’occurrence, l’étape finale A14 est une multiplication de la valeur de température produite par le coefficient de refroidissement.

La figure 2 représente schématiquement un autre procédé d’estimation de température d’une machine électrique ayant un mode moteur.

L’unité de contrôle est configurée pour mettre en œuvre ce procédé.

Ce procédé de la figure 2 est avantageusement mise en œuvre lorsque la machine électrique est en mode moteur.

Le procédé comporte une étape de calcul d’une valeur de température moteur calculée qui est fonction du temps de démarrage.

Dans l’exemple de la figure 2, le procédé calcule la valeur de température en mode moteur par une étape de calcul A23 en multipliant une constante A21 par une valeur temps A22. Cette valeur temps peut être prédéterminée et correspondre notamment à une période entre deux calculs de la valeur d’estimation de température calculée. La valeur de temps peut bien entendu être une valeur variable en fonction du temps entre deux calculs. L’unité de contrôle peut être configurée pour calculer la valeur d’estimation de température selon une période prédéterminée par exemple toutes les 500ms. Dans ce cas la valeur de temps est donc de 0.5. Cette étape de calcul A23 comprend aussi une division par deux du résultat. Bien entendu, la division peut être réalisée sur le résultat ou sur la constante ou sur la valeur temps.

Le procédé comporte en outre une étape d’addition A24 de la valeur de température moteur calculée avec la valeur d’estimation de température calculée précédemment 1 N-1 .

Ainsi dans le cas d’une machine électrique qui est un alternateur, le procédé d’estimation de la valeur de température peut être celui de la figure 1 , alors que dans le cas d’une machine électrique qui est un alternateur-démarreur, le procédé peut soit comprendre une étape de sélection du procédé d’estimation de la valeur de température en fonction du mode de la machine alternateur ou moteur. Par exemple en mode alternateur le procédé d’estimation de la valeur de température est celui décrit précédemment en rapport avec la figure 1 et en mode moteur le procédé d’estimation de la valeur de température est celui décrit précédemment en rapport à la figure 2. L’unité de contrôle peut donc commander la puissance de la machine électrique en fonction de cette estimation de température.

L’unité de contrôle peut par exemple commander la puissance de la machine en mode alternateur en utilisant la valeur d’estimation de la température pour calculer le courant d’excitation en mode alternateur. L’unité de contrôle peut par exemple commander la puissance de la machine dans le cas où la machine est un alternateur démarreur, en utilisant la valeur d’estimation de la température pour calculer le courant d’excitation et la modulation de la largeur d’impulsion des transistors, par exemple des transistors à effet de champ à structure métal-oxyde-semiconducteur. La machine électrique peut aussi comporter en outre un capteur de température pour mesurer la température des enroulements de phase du stator. Le capteur est par exemple monté contre un chignon du stator de manière à être en contact avec les enroulements de phases. Par exemple, le capteur est monté à l’aide d’une pâte thermique contre le chignon permettant un contact thermique avec le chignon. Le chignon est une partie des fils des enroulements de phase en dehors des encoches du stator. Ainsi, le capteur de température des enroulements est en contact thermique avec les enroulements de phases.

L’unité de contrôle est configurée pour comprendre une étape de mesure de la température reçue par les signaux du capteur de température. Le capteur de température est par exemple un thermocouple ou une thermistance.

L’unité de contrôle peut donc commander la puissance de la machine en fonction de la température mesurée pour calculer le courant d’excitation ou/et la modulation de la largeur d’impulsion des transistors à la place d’utiliser la valeur d’estimation de la température 1. La valeur d’estimation de la température peut alors être utilisée pour commander la machine électrique en cas de défaut du capteur de température. Dans ce cas, l’unité de contrôle peut donc commander la puissance de la machine en fonction de la valeur d’estimation de la température et non de la température mesurée erronée.

Selon un mode de réalisation de l’invention, l’unité de contrôle comprend un procédé de diagnostic du capteur de température Tsu en comprenant une étape de comparaison de la valeur d’estimation de la température 1 et la température mesurée.

Le procédé de diagnostic de la température peut comprendre une étape de calcul d’une valeur de comparaison non représentée, qui est égale à la différence entre la valeur de la température mesurée et la valeur d’estimation de température 1. Le procédé comprend en outre une étape de vérification non représentée, en comparant la valeur de comparaison avec une valeur de comparaison prédéterminée, par exemple 30°C. i. si la valeur de comparaison calculée est inférieure à une valeur de comparaison prédéterminée, l’unité de contrôle est configurée pour commander la puissance de la machine électrique en fonction de la valeur de température mesurée, i. si la valeur de comparaison calculée est supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée :

i. passer en mode défaillant du capteur de température, dans lequel l’unité de contrôle est configurée pour commander la puissance de la machine électrique en fonction de la température du stator estimée.

Selon un exemple de ce procédé, lorsque l’unité de contrôle est en mode capteur de température défaillant, l’unité de contrôle est configurée pour envoyer une information à une unité de commande de moteur du véhicule de capteur de température défaillant.

Selon un exemple, l’unité de contrôle comprend, dans son procédé de commande de la puissance de la machine électrique, une étape de limitation du courant d’excitation en fournissant à la bobine d’excitation du stator une valeur de courant d’excitation prédéterminée lorsque le courant d’excitation calculé est supérieur à cette valeur de courant d’excitation prédéterminé.

L’unité de contrôle est configurée pour se mettre en mode défaillant uniquement si la valeur d’estimation de température 1 est supérieure à une valeur de température risque prédéterminée par exemple 150°C. La figure 3 représente un mode de réalisation comprenant une étape de concaténation de l’estimateur de température de capteur de température et d’initialisation.

Dans cet exemple, la machine est un alternateur-démarreur.

Dans ce mode de réalisation, le procédé comprend une étape de sélection de mode B1. L’unité de contrôle comprend une entrée adaptée à être raccordée à une unité de commande de moteur, par exemple par le biais d’un bus tel qu’un bus LIN.

L’unité de contrôle comprend dans cet exemple une étape de décodage pour connaître un mode de fonctionnement qui peut être le mode moteur ou le mode alternateur. L’unité de contrôle peut recevoir dans le même signal une valeur de consigne. Ce signal peut être envoyé par l’unité de commande de moteur et reçu à l’unité de contrôle.

La valeur de consigne peut par exemple, être en mode moteur une valeur de couple de consigne ou en mode alternateur une consigne de tension de régulation ou une limitation de couple max autorisé ou une limitation de courant max autorisé.

Cette étape de sélection B1 sélectionne le procédé d’estimation de la température A1 décrite par rapport à la figure 1 ou A2 décrite par rapport à la figure 2. En l’occurrence si le mode de fonctionnement est alternateur, la sélection sera le procédé d’estimation A1 décrit en rapport avec la figure 1 et si le mode est moteur la sélection sera le procédé d’estimation A2 décrit en rapport avec la figure 2. Le mode de fonctionnement M est envoyé par l’unité de commande de moteur.

La figure 3 montre une étape de concaténation C1 qui permet de sélectionner la valeur d’estimation de température calculée.

Dans le cas d’un démarrage d’alimentation de la machine électrique, une étape d’initialisation C1 1 permet d’initialiser la valeur de température prédéterminée. Cette valeur de température prédéterminée peut comme décrit ci-dessus, être une température mesurée par un autre capteur de température notamment un capteur de température ou calcul de température de l’unité de contrôle.

Le procédé comprend en outre l’étape de comparaison et l’étape de vérification telles que décrites ci-dessus (non représentées). Le procédé comprend en outre si la valeur de comparaison calculée est supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée, une étape de temporisation (non représentée). L’unité de contrôle est configurée pour déclencher cette étape de temporisation selon un temps prédéterminé et en ce que pendant cette temporisation, l’unité de contrôle est configurée pour recommencer les étapes du procédé de diagnostic. Le procédé comprend en outre une étape de mémorisation du résultat de la vérification (non représentée) pendant la temporisation. L’unité de contrôle est configurée pour après la temporisation, si les valeurs de comparaison calculées sont toujours ou majoritairement supérieure à une valeur de comparaison prédéterminée le procédé comprend l’étape de passer en mode défaillant capteur de température stator. Bien entendu, les caractéristiques, les variantes et les différentes formes de réalisation de l'invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure où elles ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes des autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique.