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Title:
ELECTROMAGNETIC LOCK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/075257
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an electromagnetic lock comprising two parts ( 1 and 2) one of which consists of an electromagnet and the other comprising a mobile armature (3) capable of moving to counter the return springs when the electromagnet is energized. The invention is characterised in that one of the parts has, at least one protuberance (6), extending from one edge (7) of the corresponding part up to the proximity of the other edge (8), capable of penetrating into a housing (9) of the other part when said parts coincide and the electromagnet is energized, the height of said protuberance being less than the distance normally separating the two parts when the electromagnet is not energized.

Inventors:
BRAMI DANIEL SALOMON (FR)
EL MECHALI ISAAC (FR)
DEFERT JEAN MICHEL (FR)
Application Number:
PCT/FR2001/000404
Publication Date:
October 11, 2001
Filing Date:
February 13, 2001
Export Citation:
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Assignee:
DIGIT SARL (FR)
BRAMI DANIEL SALOMON (FR)
EL MECHALI ISAAC (FR)
DEFERT JEAN MICHEL (FR)
International Classes:
E05C19/16; (IPC1-7): E05C19/16
Domestic Patent References:
WO1999018315A11999-04-15
Foreign References:
GB2263137A1993-07-14
US4840411A1989-06-20
Attorney, Agent or Firm:
Vander-heym, Serge (172 boulevard Voltaire Paris, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Serrure électromagnétique comportant deux parties (1 et 2) dont l'une est constituée par un électroaimant et dont l'autre comporte une armature mobile pouvant tre déplacée à rencontre de ressorts de rappel lorsque l'électroaimant est excité caractérisée en ce que l'une des parties présente, au moins, un bossage (6), s'étendant d'un bord de la partie correspondante jusqu'à proximité de I'autre bord, susceptible de pénétrer dans un logement (9) de I'autre partie lorsque lesdites parties sont en coïncidence et lorsque l'électroaimant est excité, la hauteur dudit bossage étant inférieure à la distance séparant, normalement, les deuxdites parties lorsque l'électroaimant n'est pas excité.
2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les ressorts de rappels sont réglés de façon à ce que la force qui tend à déplacer l'armature (3) soit supérieure à celle desdits ressorts seulement lorsque la surface de I'armature en regard dudit électroaimant dépasse une certaine valeur.
3. Serrure selon l'une quelconque des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que 1'une des parties présente, au moins, un second bossage (11), analogue au premier mais à partir de l'autre bord de ladite partie, susceptible de coopérer avec un logement (12) analogue au premier (9).
Description:
TITRE : Serrure électromagnétique La présente invention est relative à une serrure élecromagnétique. Une telle serrure comporte deux parties dont l'une est fixe tandis que I'autre est fixée sur l'élément dont on souhaite contrôler la fermeture, telle qu'une porte.

La partie fixe de la serrure est constituée par un électroaimant et I'autre partie par une armature métallique pouvant tre déplacée à l'encontre d'un ressort de rappel. Lorsque I'armature est en regard de l'électroaimant et que ce dernier est excité ladite armature est attirée et la manoeuvre de la porte n'est pas possible, car la force à développer pour arracher t'armature est bien supérieure à celle pouvant tre fournie par un utilisateur normal.

Actuellement, de telles serrures sont disposées de façon à ce que leurs faces actives soient parallèles aux champs de l'ouverture à contrôler. De ce fait, la force nécessaire à mettre en jeu pour permettre le glissement de I'armature par rapport à l'électroaimant est bien inférieure à celle précitée (force d'arrachement).

II est possible de remédier à cet inconvénient en augmentant la force de l'électroaimantS mais une telle augmentation se traduit par une augmentation intolérable du volume dudit électroaimant et de son prix de revient.

Une solution raisonnable pour éviter un surdimensionnement de I'électroaimant consiste à prévoir sur l'une des parties de la serrure un bossage susceptible de pénétrer dans un logement de I'autre partie et de s'y maintenir tant que l'électroaimant reste excité.

Une telle serrure est décrite, entre autre, dans le document WO 99/18315 et comporte une armature mobile présentant deux protubérances tronconiques, diagonalement opposées, susceptibles de pénétrer dans des logements correspondant de l'électroaimant lorsque ladite armature est en regard de ce dernier. Comme la hauteur des protubérances précitées est supérieure à la distance séparant, normalement, I'électroaimant et I'armature cette dernière est montée flottante sur son embase ce qui implique l'utilisation de deux séries de ressorts antagonistes qui maintiennent I'armature en équilibre. Une telle serrure est onéreuse en raison de l'utilisation de deux ressorts. De plus, le réglage des deux ressorts est délicat.

La serrure de l'invention, qui remédie à ces inconvénients, se caractérise par l'utilisation d'une armature usuelle comportant un ressort de rappel maintenant ladite armature et l'électroaimant écartés l'un de I'autre lorsque ledit électroaimant n'est pas excité et en ce que l'un des éléments de la serrure comporte, au moins, un bossage linéaire s'étendant parallèlement au sens de déplacement de la partie mobile susceptible de pénétrer dans un logement correspondant, prévu sur l'autre partie, lorsque les deuxdites parties sont en coïncidence, la hauteur dudit bossage étant inférieur à la distance séparant ces dernières lorsque t'étecroaimant n'est pas excité.

La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre faite en se référant aux dessins annexés à titre d'exemple indicatif, seulement, sur lesquels : -la figure 1 est une vue en élévation de l'une des parties de la serrure ; -la figure 2 est la vue de gauche de la figure 1 ; -la figure 3 est une vue en élévation de l'autre partie de la serrure ; -la figure 4 est la vue de gauche de la figure 3 ;

-la figure 5 est une. vue en élévation d'une serrure conforme à l'invention, I'électroaimant n'étant pas excité.

-les figures 6A, 6B, 6C et 6D sont des vues en coupe effectuées selon la ligne VI-VI de la figure 5.

En se reportant aux dessins et de la façon connue, on voit que la serrure se compose de deux parties 1 et 2, la partie 1 comportant l'électroaimant et celle 2 comportant l'armature mobile 3 qui est normalement rappelée vers l'embase fixe 4 par l'entremise de deux ressorts identiques dont les axes figurent en 5 sur la figure 3.

Selon l'invention, la partie 1 présente, au moins un bossage 6 se présentant sous la forme d'une barre s'étendant transversalement à ladite partie et selon une direction parallèle à celle de déplacement de l'autre partie, si la partie 1 est considérée comme fixe. En toute rigueur, le bossage 6 s'étend parallèlement au plan contenant la direction de déplacement.

Le bossage 6 s'étend d'un bord 7 jusqu'à proximité de l'autre bord 8 de la partie 1 et sa hauteur est inférieure à la distance séparant les deux parties 1 et 2 lorsque t'étectroaimant n'est pas excité, comme cela ressort de la figure 5.

L'armature 3 présente, sur sa face avant, au moins, un logement 9 débouchant sur son bord 10 et susceptible de coïncider avec le bossage 6 lorsque les deux parties de la serrure son en vis-à-vis.

Dans ce qui va suivre, on va supposer que la partie 1 est fixée sur le dormant de l'ouverture et que celle 2 est fixée sur la porte.

En fin de fermeture (fig. 6A), la partie 2 se déplace sensiblement selon la flèche F et l'électroaimant est excité. La partie 2 passe sans encombre de la position représentée sur la figure 6A à celle de la figure 6B car les ressorts usuels de rappel de t'armature sont tarés de façon à ce que faction de l'électroaimant soit sans effet sur t'armature 4 tant que celle-ci ne présente pas une certaine surface en regard dudit électroaimant.

La partie 2 continuant de progresser selon la flèche F, la force de l'électroaimant devient supérieure à celle des ressorts de rappel, I'armature 4 se déplace transversalement et prend appui contre le bossage 6 (fig. 6C) sur lequel elle glisse jusqu'au moment où, le logement 9 arrivant en regard du bossage 6, elle effectue un nouveau déplacement transversal pour occuper la position représentée sur la figure 6D.

Tant que I'éiecroaimant reste excité, un déplacement en sens inverse de la flèche F est impossible.

Dans le cas de portes battantes, il est nécessaire d'empcher le déplacement de la porte tant dans le sens de la flèche F qu'en sens inverse.

Selon l'invention, ce résultat est obtenu en prévoyant sur la partie 1 un bossage 11, analogue à celui 6 mais s'étendant du bord 8 jusqu'à proximité de celui 7, susceptible de coopérer avec un logement 12 analogue à celui 9.

De préférence, un couple de bossages 6-11 est prévu à chacune des extrémités de la partie 1.