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Title:
ELECTROSTATIC TREATMENT OF AEROSOLS, DEVICES AND METHOD FOR PRODUCING SAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2001/038000
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns a volume generator (1) of chaotic electrostatic field (E), locally amplified, to subject a fluid (U) loaded with aerosol particles (P, p) to the action of an electrostatic field (E) highly variable in amplitude and orientation locally. Said generator (1) comprises: an induced electrostatic module (2), consisting of a porous dielectric material (md), two porous electrodes with electrostatic induction (4, 5), an electrical current source (6), means for boosting the fluid. The electrostatic module (2) consists of a three-dimensional grid system (Rxyz) having at least locally three-dimensional periodicity (or pseudo-periodicity) in at least three directions. Each grid of the system consists of an externally convex and internally concave elementary cell recessed in its centre for including a compact elementary empty cellular volume (V1), that is with transverse dimensions (dx1, dy1, dz1) of the same order of magnitude in the three directions. Preferably, it consists of a plurality of physically and electrically interconnected fins in the form of a dodecahedral array. The generator (1) is useful for filtering air and in chemistry.

Inventors:
BILLIOTTE JEAN-MARIE (FR)
VOLODINA ELENA VLADIMIROVNA (RU)
NAGOLKIN ALEXANDRE VLADIMIROVI (RU)
BASSET FREDERIC (GB)
Application Number:
PCT/FR2000/003300
Publication Date:
May 31, 2001
Filing Date:
November 23, 2000
Export Citation:
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Assignee:
BILLIOTTE JEAN MARIE (FR)
VOLODINA ELENA VLADIMIROVNA (RU)
NAGOLKIN ALEXANDRE VLADIMIROVI (RU)
BASSET FREDERIC (GB)
International Classes:
A61L9/22; B01J10/00; B01J19/08; B03C3/145; B03C3/00; B03C3/155; B03C3/38; (IPC1-7): B03C3/155; B03C3/38; B03C3/145; A61L9/22
Foreign References:
US5609736A1997-03-11
EP0425433A11991-05-02
DE3802748A11989-08-10
Other References:
AKIRA MIZUNO ET AL: "BASIC PERFORMANCE OF AN ELECTROSTATICALLY AUGMENTED FILTER CONSISTING OF A PACKED FERROELECTRIC PELLET LAYER", JOURNAL OF ELECTROSTATICS,NL,ELSEVIER SCIENCE PUBLISHERS B.V. AMSTERDAM, vol. 25, no. 1, 1 June 1990 (1990-06-01), pages 97 - 107, XP000148334, ISSN: 0304-3886
Attorney, Agent or Firm:
Billiotte, Jean-marie (avenue du Général de Gaulle, BL 41 Rosny-sous-Bois Cedex, FR)
Billiotte, Jean-marie (avenue du Général de Gaulle, BL 41 Rosny-sous-Bois Cedex, FR)
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Claims:
Revendications
1. 1) Générateur volumique (1) de champ électrostatique chaotique (E = E 1, E2, E3,...), localement amplifié, pour soumettre un fluide (U) chargé de particules aérosol (P, p) à l'action d'un champ électrostatique (E) à forte variation locale d'amplitude et d'orientation, ce générateur (1) comprenant : a) un module électrostatique influencé (2), constitué d'un matériau diélectrique ou semiconducteur (md), généralement de forme plate, à géométrie poreuse et perméable au passage de fluides (U), constituée d'un réseau en mailles tridimensionnel (Rxyz) ; 'dont chaque maille du réseau est constituée d'une cellule élémentaire convexe, évidée et concave en son centre pour englober un volume cellulaire vide élémentaire (V1) ramassé, c'estàdire de dimensions (dxl, dyl, dzl) transversales du mme ordre de grandeur dans les trois directions (x, y, z) ; et dont le volume cellulaire vide élémentaire (V1) de la majorité des cellules (Cl) situées au centre du module électrostatique (2) débouche en regard des volumes vides élémentaires (V16, V17,...) de cellules voisines (C16, C17,...) par au moins quatre (et de préférence douze) évidements (el6, el7, el8, el9) au travers de leur surface élémentaire (S16). présentant de part et d'autre au moins deux surfaces latérales de contact (L1, L2) en visàvis, b) deux électrodes d'influence électrostatique (4,5), constituées d'un matériau conducteur (mc), généralement de forme plate, à géométrie poreuse et perméable au passage de fluides (U), placées en visàvis, écartées les unes des autres, de part et d'autre du module électrostatique (2), et coopérant chacune par l'une de leurs faces latérales d'appui (S1, S2) avec l'une des deux faces latérales de contact (L1, L2) du module polarisable (2), c) une source de courant électrique (6) comprenant au moins deux bornes métalliques (B+, B) de différence de potentiel électrique assez élevé entre elles, d) deux conducteurs (7,8), reliés chacun par une extrémité (9,10) à une des bornes de potentiel (B+, B) et/ou à la terre, et à l'autre extrémité (11,12) à l'une différente des électrodes (4,5) de polarisation, pour générer entre les deux électrodes (4,5) et donc à l'intérieur du module polarisable (2), une répartition de charges (q) sur la surface (Sd) de son matériau constitutif (md) et par voie de conséquence une répartition volumique de champ électrique (E) interne, l'un des deux conducteurs (9) pouvant tre constitué partiellement par la terre (G), e) un moyen (3) de mise en surpression du fluide pour assurer son écoulement au travers des électrodes (4,5) et du module électrostatique (2) ; : e générateur volumique (1) de champ électrostatique chaotique (E) étant caractérisé en ce lu'en outre son module électrostatique (2) est constitué d'une pluralité d'ailettes (A = A1, t2,...., An,...) à portions longilignes, constituées d'un matériau diélectrique ou semi inducteur (md) : A. dont les ailettes (An) possèdent une section transversale (St) fine, d'épaisseur (e) très inférieure à leur dimension longitudinale (1), et comprennent au moins un bord latéral de fuite (bn) allongé et effilé (c'estàdire à faible rayon (Rn) local transversal de courbure) orienté dans la direction (xn, x'n) de la longueur des ailettes (An), B. dont les ailettes (A1,.... A13, A14, A15,.... An,...) sont physiquement et électriquement reliées entre elles par chacune de leurs extrémités (A13_1, A13_2, A14_1, A15_1,....) pour constituer un réseau tridimensionnel diélectrique (Rxyz), et sont associées et regroupées géométriquement pour constituer une multiplicité de cellules élémentaires (C1,...., C16, C17,....), présentant au moins localement une périodicité (ou pseudopériodicité) tridimensionnelle dans au moins trois directions (Ox, Oy, Oz), C. dont les ailettes (A13) intérieures au module électrostatique (2) sont majoritairement communes à plusieurs cellules élémentaires (..., C1,..., C17,...), D. dont la majorité des ailettes (A13, A14, A15,...) associées appartenant à une mme cellule (Cl) intérieure au module électrostatique (2) entourent et jouxtent tangentiellement, par au moins l'une de leurs faces longitudinales latérales (sl 13/1, sl 14/1, sl 15/1,....), une surface élémentaire virtuelle (S1) propre et intérieure à chaque cellule élémentaire (C1), de géométrie fermée, pour englober un volume cellulaire vide élémentaire (V1) ramassé, c'estàdire de dimensions (dxl, dyl, dzl) transversales du mme ordre de grandeur dans les trois directions (x, y, z) ; E. dont le volume cellulaire vide élémentaire (V1) de la majorité des cellules (Cl) situées au centre du module électrostatique (2) débouche en regard des volumes vides élémentaires (V16, V17,...) de cellules voisines (C16, C17,...) par au moins quatre (et préférentiellement douze) évidements (el6, el7, el8, el9) au travers de leur surface élémentaire (S 16), F. et dont chacun des évidements (el6) est entouré par le bord latéral (bl61, bl62, bl63,...) d'ailettes (..., A15...) appartenant à sa cellule (C16) et communes à des cellules voisines (C16, ; en sorte que le générateur (1) comporte, à l'intérieur de son module électrostatique (2), une pluralité tridimensionnelle de zones d'influence électrostatique, (ZE) = (ZE1, ZE2, ZE3, ZE4,.., ZEn), réparties en réseau tridimensionnel, sensiblement autour des volumes cellulaires (V1) et au voisinage des bords de fuites (bn) des ailettes, et présentant localement : de fortes variations locales d'amplitude du champ électrostatique (E) par à l'intensité moyenne (Em) évaluée sur la totalité du module électrostatique (2), et/ou de fortes variations d'orientation (a) du champ électrostatique (E) par rapport l'orientation moyenne (a = 0) du champ électrique évaluée sur la totalité du module électrostatique (2).
2. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 1, caractérisé en ce que les ailettes (A13, A15) constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) de son module électrostatique (2) ont sensiblement la mme forme et les mmes dimensions.
3. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon les revendications 1 à 2 précédentes, caractérisé en ce que ses ailettes (A13, A15,...) sont connectées en un réseau tridimensionnel (Rxyz) (notamment du type"cubique face centrée") à mailles constituées de cellules (C1, C16, C17,...) sensiblement polyédriques et notamment dodécaédriques.
4. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 3 précédentes, caractérisé en ce que les évidements (el6, el7,...) entre volumes élémentaires internes adjacents (C1, C16, C17,....) de son module électrostatique (2) sont majoritairement de forme sensiblement circulaire ou elliptique.
5. Générateur volumique (1) de champ électrostatique, selon l'une des revendications 1 à 4 précédentes, caractérisé en ce que les ailettes (A13, A14, A15,...) constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) de son module électrostatique (2) ont des dimensions longitudinales (1) relatives et sont physiquement reliées entre elles dans une configuration telle que les surfaces élémentaires (tangentes intérieurement aux ailettes) (S 1, S 16, S 17,...) des cellules intérieures (C 1, C 16, C 17,...) du réseau tridimensionnel (Rxyz) sont sensiblement de forme quadratique fermée (sphérique ou ellipsoïde), en sorte que les volumes cellulaires vides élémentaires (V1, V17,...) intérieurs du réseau tridimensionnel (Rxyz) ont sensiblement une forme vide de boule ou ovoïde.
6. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 5 précédente, caractérisé en ce que les ailettes (A13, A14, A15,...) constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) de son module électrostatique (2) ont des dimensions longitudinales (1) relatives et sont physiquement reliées entre elles dans une configuration telle que les surfaces élémentaires quadratiques (S1, S16, S17,...) fermées des cellules intérieures (C1, C16, C17,....) du réseau sont sensiblement réparties selon leur géométrie dite de plus grande compacité.
7. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 6précédente, dont le réseau tridimensionnel (Rxyz) est réalisé par rapprochement, intersection et union de formes quadratiques fermées (C 1, C 16, C 17,...) de faible épaisseur et notamment de sphère et ou d'ellipsoïdes.
8. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 3 précédente, dont le réseau tridimensionnel (Rxyz) est réalisé par rapprochement et union de formes globalement polyédriques (PI, P16, P17,...) de faible épaisseur, dont une majorité des faces (F) est percée d'un évidement (E), et assemblés entre eux en contact de manière que leurs évidements (E) communiquent.
9. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 8 précédentes, caractérisé en ce que les ailettes (A13, A14, A15, A16,...) constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) de son module électrostatique (2) ont des dimensions longitudinales relatives (1) et sont physiquement reliées entre elles dans une configuration telle que les surfaces élémentaires fermées (S1, S16, S17,...) des cellules intérieures (Cl, C16, C17,...) du réseau (Rxyz) sont sensiblement réparties de telle manière qu'une majorité des volumes élémentaires cellulaires (V1,...) internes au réseau (Rxyz) débouchent en regard de 12 volumes élémentaires (V16, V17,...) de cellules voisines (C16, C17,...) par 12 évidements (el6, el7,...) au travers de leurs surfaces élémentaires (S 16, S 17,...).
10. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 9 précédentes, caractérisé en ce que le matériau diélectrique (md) constitutif des ailettes (A13, A14, A15,...) du réseau tridimensionnel (Rxyz) de son module électrostatique (2) est du polyuréthane.
11. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 10 précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des faces latérales de contact (L1, L2) du module électrostatique (2) (et de préférence les deux), en contact avec une face latérale d'appui (S1, S2) correspondante d'une des électrodes (4,5), est recouverte sensiblement uniformément d'une pluralité de formes acérées (TD) présentant des pointes (21,22) à faible rayon de courbure, réparties sur cette face latérale (L1, L2) et en contact avec la face d'appui correspondante (S1, S2) de l'électrode en regard (4,5), de manière à accroître l'effet local d'amplification de champ électrique (E) au sein du module électrostatique (2) ainsi que l'amplitude des variations locales de l'intensité du champ électrique (Ei) à l'intérieur des zones d'influence électrostatique (ZE) = (ZE1,..., ZEi, ..., ZEn,...).
12. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 11 caractérisé en ce que les pointes (21,22) de la surface latérale de contact (L1, L2) de son module électrostatique (2) sont constituées par la section d'une multitude de cellules élémentaires (CDe) de la paroi externe du réseau tridimensionnel (Rxyz), réparties en surface d'une au moins des faces latérales (L1, L2), et ménageant au droit de chaque cellule externe (CDe) sectionnée une multitude de tuyères (TDe), présentant des bords (21,22) pointus de forme sensiblement circulaire en regard de la face latérale d'appui (SI, S2) correspondante.
13. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 12 précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une des faces latérales d'appui (S 1, S2) d'une au moins des électrodes de polarisation (4,5) (et de préférence des deux), en contact avec une face latérale de contact (Ll, L2) du module électrostatique (2), est recouverte sensiblement uniformément d'une pluralité de pointes (31,32) réparties sur cette face latérale d'appui (S1, S2), ces pointes (31,32) étant en contact avec la face de contact correspondante (L1, 22) du module électrostatique (2), de manière à accroître l'effet local d'amplification de champ électrique (E) au sein du module électrostatique (3) ainsi que l'amplitude des variations locales d'intensité du champ électrique (Ei) à l'intérieur des zones d'influence électrostatique (ZE) = (ZE1,..., ZEi,..., ZEn,...).
14. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 13 caractérisé en ce que son module électrostatique diélectrique (2) et ses électrodes conductrices (4,5) ont la mme géométrie constituée : d'un réseau d'ailettes (A13) fines et longilignes réunies par leurs extrémités (A131), réparties en réseaux tridimensionnels (Rxyz) (R'xyz), et ménageant une multitude de cellules (CD, CE) communicantes par des évidements (el3,..), et entourant des volumes cellulaires élémentaires vides (VI) ramassés, de dimensions transversales du mme ordre de grandeur dans les trois directions.
15. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 14, caractérisé en ce que son module électrostatique diélectrique (2) et ses électrodes conductrices (4,5) ont des ailettes (A13) de dimensions (1) sensiblement identiques.
16. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que son module électrostatique diélectrique (2) et ses électrodes conductrices (4,5) sont constitués de cellules (CD, CE) de géométrie et dimensions sensiblement identiques.
17. Générateur volumique (1) de champ électrostatique selon la revendication 13 caractérisé en ce que les pointes (31,32) de la surface latérale d'appui (S1, S2) de l'une au moins de ses électrodes (4,5) (et de préférence des deux) sont en outre constituées par la section d'une multitude de cellules élémentaires (CEe) de la paroi externe du réseau tridimensionnel (R'xyz) de cette électrode (4,5), réparties en surface d'une au moins des faces latérales d'appui (S1, S2), et ménageant au droit de chaque cellule externe (CEe) sectionnée une multitude de tuyères métalliques (TEe), présentant des bords (31,32) pointus de forme sensiblement circulaire en regard de la face latérale de contact (L1, L2) correspondante.
18. Procédé de fabrication d'électrodes métalliques (4,5) à amplification pour constituer le générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'une des revendications 15 à 16 précédentes, ledit procédé étant caractérisé en ce que : A. on réalise tout d'abord un réseau primaire (Rlxyz) diélectrique ou semi conducteur : constitué d'une pluralité d'ailettes (A13) constituées d'un matériau diélectrique (md) ou semiconducteur, dont les ailettes (A13) possèdent une section transversale (St) fine, d'épaisseur (e) très inférieure à leur dimension longitudinale (1), et comprennent au moins un bord latéral de fuite (bn) allongé et effilé (c'estàdire à faible rayon local transversal de courbure) orienté dans le sens (xx') de leur longueur, dont les ailettes (A13) sont physiquement et électriquement reliées entre elles par chacune de leurs extrémités (A131) pour constituer un réseau tridimensionnel (Rlxyz), et sont associées et regroupées géométriquement en une multiplicité de cellules élémentaires (C1), dont la majorité des ailettes (A13) associées appartenant à une mme cellule (C1) intérieure au réseau (Rxyzl) entourent et jouxtent par au moins l'une de leurs faces longitudinales latérales une surface élémentaire virtuelle intérieure (S1) de géométrie fermée, pour englober un volume cellulaire élémentaire (Vl) vide ramassé, c'estàdire de dimensions transversales du mme ordre de grandeur dans les trois directions ; dont le volume cellulaire élémentaire (Vl) de la majorité des cellules (Cl) situées au centre du réseau (Rlxyz) débouche en regard des volumes élémentaires de cellules voisines par au moins quatre évidements (E) au travers de leur surface élémentaire (S), et dont chacun des évidements (E) est entouré par le bord latéral d'ailettes appartenant à sa cellule et commune à des cellules voisines ; B. puis, on effectue une électrodéposition d'un second matériaux (mc) métallique, notamment du nickel, sur le réseau primaire (Rlxyz), afin de réaliser un réseau tridimensionnel (R2xyz) à surface métallique extérieure.
19. Procédé selon la revendication 18 de fabrication d'électrodes métalliques (4,5) à amplification, caractérisé en ce que pour réaliser le réseau primaire (Rlxyz) on procède par intersection d'une multitude de surfaces fermées matérielles S= (Sl,.., Si,.., Sn,...), ayant une enveloppe (2) de faible épaisseur (e), disposées sensiblement uniformément dans les 3 directions (x, y, z), et réalisées en un premier matériau (11) notamment diélectrique et constitué par du polyuréthane.
20. Procédé selon la revendication 18 de fabrication d'électrodes métalliques (4,5) à amplification pour constituer générateur volumique (1) de champ électrostatique, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'après électrodéposition métallique du matériau conducteur (mc), on effectue une extraction du squelette constitué par le matériau sous jacent diélectrique (md) par une action calorifique ou chimique sur la surface métallique extérieure du réseau tridimensionnel (R2xyz), pour constituer un réseau (R'2xyz) entièrement métallique.
Description:
Titre de l'invention TRAITEMENT ELECTROSTATIQUE D'AEROSOLS, DISPOSITIFS ET PROCEDE DE FABRICATION

Domaine technique de l'invention L'invention se rapporte au domaine technique des dispositifs de traitement d'air, et plus spécifiquement aux dispositifs pour soumettre un fluide chargé de particules aérosol (poussières ou molécules spécifiques,...) à l'action d'un champ électrostatique à fortes variations d'amplitude et d'orientation, en vue d'effectuer une action électromagnétique spécifique sur ces particules. Cette action électromagnétique sur les particules peut avoir pour but des conséquences mécaniques, physiques ou chimiques,...

Le dispositif générateur de champ électrostatique selon l'invention est du type constitué d'un module électrostatique poreux en matériau diélectrique, disposé en sandwich entre deux électrodes conductrices poreuses, mises sous une tension électrique différente, pour induire une répartition de charges et un champ électrique à l'intérieur du module électrostatique. Le fluide chargé est poussé au travers du sandwich poreux notamment à l'aide d'un ventilateur.

De tels dispositifs d'action électrostatique sur des particules aérosol sont actuellement principalement utilisés pour filtrer électrostatiquement des particules transportées par un flux d'air. Mais ils utilisent un module électrostatique non organisé en réseau tridimensionnel et dont la géométrie propre des cellules est aléatoire. Ils mettent en oeuvre un champ électrostatique localement faiblement amplifié et à faibles variations d'amplitude et d'orientation.

Le module électrostatique d'un générateur selon l'invention est constitué d'un réseau en mailles, dont les mailles ont une périodicité tridimensionnelle organisée et dont les cellules de maille ont une structure évidée convexe extérieurement, concave intérieurement et ramassée, de géométrie répétitive particulière pour aboutir à l'effet d'amplification et à la structure de champ électrostatique désirée.

Etat de la technique antérieure Le dispositif d'action électrostatique amplifiée de l'invention a des applications beaucoup plus larges que celles du domaine de la filtration. Néanmoins, l'art antérieur le plus proche est essentiellement constitué par les filtres électrostatiques de poussières. En conséquence, l'analyse de l'art antérieur ci-après est restreinte à ce domaine technique et plus généralement aux différentes techniques de filtration de poussières.

Pour des raisons médicales, sanitaires et de pureté de l'air, il est souhaitable de filtrer les petites particules de l'air et notamment les poussières industrielles, pollens, bactéries, virus, champignons, algues, et autres fines poussières... En dehors des systèmes fonctionnant par gravitation (dépôt des particules du fait de leur poids) et des systèmes cyclones fonctionnant par effet de force centrifuge (qui sont tous deux utilisés dans certaines applications industrielles spécifiques et aboutissent à des systèmes de grand encombrement), les deux méthodes les plus courantes pour assurer une décontamination des poussières de l'air consistent :-l'une à barrer le flux d'air à l'aide d'un média (filtre mécanique) ;-et l'autre à dévier et capturer les poussières par méthode électrostatique (électrofiltre).

Selon la première méthode à filtre mécanique, l'air passe à travers un média filtrant poreux.

On distingue :-des filtres mécaniques à filtration surfacique,-et des filtres mécaniques à filtration en profondeur.

Dans le cas des filtres mécaniques à effet surfacique, le média est généralement constitué d'une feuille réalisée en fils métalliques tissés, d'un tissu en maille, d'un papier filtrant, ou d'une membrane... Le média présente des trous ou pores en surface. La taille des

pores du média est choisie de manière que l'air passe à travers alors que du fait de leur taille, les « grosses particules » sont capturées et maintenues sur les fibres ou la matière du média.

Bien qu'en pratique, les filtres mécaniques ont rarement des trous plus petits que la taille des particules qu'ils doivent capturer, ils agissent comme si. Les particules sont progressivement capturées sur les bords des trous et tendent à créer une paroi poreuse en pont sur le trou par agglutination. Les particules collectées s'agglutinent en surface du média filtrant et constituent progressivement un « gâteau » d'épaisseur croissante. Ainsi, à mesure de l'utilisation, le « gâteau » de particules collectées devient le filtre et le média initial le support du filtre.

Dans le cas des filtres mécaniques à filtration en profondeur, les particules ne forment pas

uniquement un gâteau cohérent en surface, mais les particules sont agglutinées sur une certaine profondeur au voisinage de la surface du média. Un exemple de tel filtre est constitué par les filtres de cigarettes. Le média présente une certaine épaisseur et ses fibres ne sont pas tissées pour former une surface, mais sont réunies en épaisseur selon des directions plus ou moins aléatoires. Lorsque le fluide rencontre une fibre placée sensiblement transversalement, le flux est dévié autour de la fibre, mais une partie des particules, qui sont plus denses que le gaz, ont tendance à tre moins déviées. Elles percutent la fibre au lieu de suivre le gaz. La séparation des poussières s'effectue par impaction inertielle sur les fibres. Les particules capturées sont ensuite, en partie, maintenues sur place du fait de forces électrostatiques de Van der Wals.

Dans les applications nécessitant une efficacité extrme de filtration, tels que les salles blanches, on utilise une variante de filtre mécanique, mettant en oeuvre des cartouches à média filtrant plissé, appelés filtres à haute efficacité (HEPA) ou filtres à très haute efficacité (ULPA).

La deuxième méthode, à filtre électrostatique ou électrofiltre, est basée sur le fait que des particules, ayant une certaine charge, sont attirées par une électrode collectrice de la charge opposée. Cette méthode a été largement utilisée dans l'industrie depuis son invention par F. G. Cottrell en 1910. On utilise un moyen préalable pour donner une charge électrostatique aux particules, et, à l'aide d'un champ électrostatique, on précipite ces particules chargées sur une paroi collectrice ou un média collecteur maintenu sous tension électrique de signe opposé. Il existe principalement deux classes de structures de filtres électrostatiques :-ceux à un étage,-et ceux à deux étages. Il existe également deux variantes de moyens de précipitation électrostatique :-celle à électrodes chargées sous tension générée extérieurement par alimentation électrique,-et celle à auto-chargement électrostatique, chargées par le frottement d'air.

Les électrofiltres à un étage, ou filtre chargé électrostatiquement, sont réalisés selon la variante à auto-chargement, selon laquelle leur média filtrant accumule une charge électrostatique du fait du passage du flux d'air au travers du média qui les constitue. Ils utilisent sénéralement ésalement le fait aue les Darticules sont Dréalablement chargées

électrostatiquement du fait du frottement avec l'air. Ils sont à faible coût et faible efficacité.

Les électrofiltres à deux étages, également appelés précipitateurs électrostatiques, ont une complexité, un coût et une efficacité accrues. Ils comportent un étage de charge électrique par effet corona des particules et un étage de précipitation. Dans l'étage de charge électrique, l'air passe à travers une zone d'ionisation constituée d'un ou plusieurs fils portés à haute tension électrique pour générer un champ électrostatique intense, au sein duquel les particules sont chargées électriquement par ionisation. Puis le flux d'air comprenant les particules chargées passe à travers un second étage de collection. On distingue deux types de filtres électrostatiques à deux étages, suivant la structure de l'étage collecteur de particules chargées (-à plaques,-ou à média filtrant).

Selon le premier type de filtre électrostatique, à plaques parallèles mais champ électrique transversal au flux, (utilisé principalement dans le traitement des effluents gazeux industriels), le collecteur est formé d'une pluralité parallèle alternée de plaques portées sous forte tension électrique et de plaques mises à la terre, orientées parallèlement au flux d'air.

Les particules chargées sont déviées perpendiculairement au trajet du flux du fait du champ électrique transversal, perpendiculaire aux plaques et donc au flux. De ce fait, elles sont précipitées sur les plaques.

Selon un second type de filtre électrostatique, à média filtrant, l'étage collecteur est constitué d'une ou plusieurs grilles ou électrodes poreuses (généralement mises sous tensions électriques alternées) et séparées par des plaques d'un média collecteur poreux filtrant. La grille et les plaques sont situées perpendiculairement au flux d'air. Le champ est sensiblement longitudinal ou faiblement incliné vis-à-vis du trajet du fluide. Ce type d'électrofiltres est utilisé principalement pour un usage domestique, notamment dans le domaine de l'air conditionné et du chauffage.

Parmi les différents types de filtres connus et plus généralement parmi les systèmes électrostatiques de l'art antérieur, les filtres électrostatiques à média transversal, et auxiliairement les filtres mécaniques à filtration en profondeur, sont structurellement les plus proches du dispositif électrostatique selon l'invention.

Un premier défaut majeur des filtres mécaniques ou électrostatiques à média filtrant est que les particules les plus petites et notamment les particules microbiennes (bactéries et virus) passent au travers des pores, en sorte que l'efficacité des filtres mécaniques décroît considérablement en fonction de la taille des particules traitées.

Si l'on souhaite néanmoins filtrer des particules de très petite taille, notamment des bactéries et des virus, on doit réduire la taille des pores dans la mme proportion ou rendre plus dense les fibres. La conséquence est une perte de charge de pression importante au passage du média filtrant qui entraîne une consommation d'énergie considérablement amplifiée.

En sorte qu'un deuxième défaut des filtres mécaniques ou électrostatiques à média filtrant est qu'ils occasionnent une perte de charge et une consommation d'énergie importante.

Un troisième défaut des filtres mécaniques ou électrostatiques est que l'efficacité filtrante des méthodes physiques mise en oeuvre par les médias filtrants (qu'ils fonctionnent par impaction, diffusion ou effet électrostatique) est faible. En sorte que la porosité des médias filtrants (taille des pores) doit tre du mme ordre de grandeur ou, en tout cas, elle doit tre suffisamment faible par rapport à la taille des particules à filtrer. Cela a pour conséquence que les médias filtrants utilisés ont un faible ratio de porosité (volume vide des pores sur volume de matière filtrante). Ceci est défavorable et occasionne :-une efficacité faible en profondeur,-un volume de rétention faible par rapport à l'épaisseur du média, et donc par rapport à la perte de charge engendrée,-et un bouchage rapide des pores qui rend rapidement inefficace le filtre à média filtrant.

Un quatrième défaut des filtres à média filtrant, qu'ils soient mécaniques et à « effet de surface » ou « en profondeur » ou électrostatiques, est qu'ils retiennent les grosses particules plus en surface qu'en profondeur. Ils agissent essentiellement en surface ou sur une épaisseur faible au voisinage de la face d'entrée. Il se forme rapidement-soit un « gâteau » en surface, -soit une couche de grosses poussières, agglutinées entre les fibres, de densité décroissante avec la profondeur du média qui, dans les deux cas, colmate progressivement la porosité du média, diminue considérablement sa section des pores, accroît la perte de charge et diminue le débit et l'efficacité du filtre.

Un cinquième défaut, qui découle des précédents, est que les médias filtrants nécessitent un nettoyage complet du média ou un changement fréquent de ce média (cartouches de filtre HEPA ou ULPA,...). Ceci est à la fois :-coûteux,-et très difficile à mettre en oeuvre de manière fiable. Ceci est le cas notamment dans les usines agroalimentaires, hôpitaux où un grand nombre de filtres doivent tre maintenus ou avoir leur média changé périodiquement du fait d'un bouchage progressif.

Un sixième défaut des filtres à média filtrant est leur mauvaise fiabilité. En effet, l'efficacité et le colmatage des médias filtrants sont très sensibles à l'ambiance de l'air et notamment à son humidité et à la concentration de particules. Ces paramètres sont souvent aléatoires et dans la pratique très difficiles à prendre en compte dans l'évaluation de la périodicité de maintenance nécessaire.

Un septième défaut, propre aux filtres électrostatiques, qu'ils soient du type à plaques ou à média filtrant, est lié à la déposition des grosses particules sur les électrodes ou sur les parties actives du média filtrant, ce qui a pour conséquence la baisse progressive de l'efficacité du filtre par effet diélectrique (comme décrit ci-après). La conséquence du dépôt de particules est la construction progressive d'une pellicule diélectrique de poussière en surface. Les forces adhésives, de cohésion électrique, doivent tre suffisantes pour prévenir l'entraînement de ces particules dans le flux d'air. Une des propriétés de la couche de poussière, extrmement importante dans l'opération d'un électrofiltre, est la résistance électrique de cette couche. En raison du spectre très large des particules filtrées, la résistance électrique peut varier de lOexp-3 à 10expl4 ohm. cm. Quand la résistance est très faible (inférieure à 10exp4 ohm. cm), il y a mouvement très rapide de charges entre les poussières déposées et la plaque conductrice. Une charge électrostatique insuffisante reste au sein des particules collectées pour les retenir. Il en résulte des ré-entraînements fréquents de particules et l'efficacité de l'électrofiltre en souffre. À l'opposé, si la résistance de la pellicule de poussière est trop grande et supérieure à l0explO ohm. cm, l'efficacité de l'électrofiltre baisse considérablement. En effet, une fraction importante de la variation de potentiel électrique intervient au travers de la pellicule de poussière à haute résistance et non dans l'air. Du fait de cette baisse de tension, les particules sont moins attirées. En outre la résistance électrique de la couche varie dans le temps. En conséquence, un huitième défaut des filtres électrostatiques à plaques ou à média filtrant est que leur efficacité électrostatique diminue au cours du temps.

Un neuvième défaut des filtres à air électrostatiques à média filtrant de l'art antérieur est qu'ils ne permettent pas d'avoir une sélectivité spatiale de capture de particules suivant leur taille, c'est-à-dire que les particules de toute taille sont capturées quasiment uniformément dans chaque zone du média. Les grosses particules (et les petites) se déposent uniformément sur la surface de capture du média filtrant. Progressivement les petites particules comme les grosses sont (uniformément) de moins en moins capturées. En d'autre terme la filtration des petites particules est gnée du fait de l'encombrement du média par les grosses particules.

Lorsque l'air comporte un large spectre de tailles de particules, l'action sur les petites particules est progressivement rendue inefficace du fait du colmatage par les grosses particules.

Il est largement connu de placer des médias filtrants poreux en sandwich entre deux électrodes poreuses mises sous des tensions électriques différentes dans le but de créer un champ électrique au sein du média filtrant, ainsi que de faire passer perpendiculairement, au travers du sandwich, un flux d'air chargé de particules. Il s'agit de la structure classique de l'étage de collection d'un filtre électrostatique à média transversal. Le brevet US 3,999,964 décrit un filtre à air électrostatique à média transversal de ce type, comprenant un média constitué d'un matériau poreux pris en sandwich entre deux grilles à surface en V et perforées. L'une des grilles est portée sous une tension de 6000 V, l'autre placée à la terre.

L'air est forcé à travers le sandwich constitué des deux grilles et du média. Le brevet US 5,108,470 décrit également un système de ce type. Un tel système est également décrit dans le brevet US 5,330,559. Une application de cette technique est également décrite dans le brevet européen WO 93/23171 au nom des inventeurs.

Les brevets US 5,368,635 et US 5,540,761 décrivent un tel système dont la particularité est en outre de ralentir le gaz au niveau du média, de façon à permettre un mouvement transversal accru des particules, d'accroître l'efficacité de capture et de permettre d'augmenter la taille des pores en limitant de ce fait la vitesse de bouchage des pores par les poussières. Ils recommandent dans une variante d'utiliser un média constitué par association de fibres conductrices et/ou isolantes placées aléatoirement de façon à ménager des trous dans lesquels se développent « des champs intenses ». Différents types de matériaux sont proposés (papier, fibre de verre, fibres naturelles,...) dont la structure est essentiellement aléatoire, c'est-à-dire sans organisation géométrique définie.

Il est également connu de constituer un électrofiltre à média transversal en faisant passer un

flux d'air chargé de particules au travers d'un média collecteur poreux, auto-chargé électrostatiquement (électrofiltre à un étage), dont le média collecteur comprend un ensemble de canaux constitué par la structure aléatoire en mousse cellulaire du média. Il est notamment connu d'utiliser une mousse synthétique à cellules ouvertes comme média filtrant. Ainsi, le brevet US 4,115,082 propose, pour constituer un filtre électrostatique, de placer deux feuilles adjacentes, réalisées en « mousse synthétique à cellules ouvertes », de recouvrir l'ensemble par deux feuilles de fibres en résine synthétique capables de maintenir une charge négative, et de placer l'ensemble entre deux séries de baguettes de plastique acrylique, capables de développer une charge positive électrostatique. Le brevet US 5,336,299 décrit un électrofiltre auto-chargé du mme type, dont le média filtrant est constitué d'une « pellicule centrale en nid d'abeille de plexiglas ».

L'art antérieur ne s'intéresse ni à la géométrie globale particulière de l'assemblage des cellules du matériau poreux utilisé (périodicité), ni à l'organisation interne de chacune de ces cellules (géométrie).

Ainsi, le brevet US 4,115,082 recommande d'utiliser « une mousse à cellules ouvertes en polyuréthane » sans se préoccuper de l'importance de la géométrie particulière ou de l'organisation des cellules. De mme pour le brevet US 5,336,299.

Il est connu de faire passer le fluide au travers de canaux parallèles à large section rectangulaire allongée. Un électrofiltre de ce type est décrit dans le brevet US 4,007,024. Les canaux de passage sont ménagés entre une pluralité de plaques collectrices parallèles allongées espacées les unes des autres et incluant un fil ionisant en leur centre. Un système équivalent est décrit dans le brevet US 5,198,003. Un système équivalent est également décrit dans le brevet US 5,484,473. fol est connu de faire passer le fluide au voisinage de plaques parallèles allongées que l'on veut qualifier d"'ailes"inclinées par rapport au trajet du fluide et munies de bords de fuite effilés. Le brevet US 4,007,024 décrit de telles plaques parallèles, munies d'un bord de fuite ; n forme de flèche, de façon à faire diverger et ralentir le fluide. Ces « ailes » ne sont pas organisées de manière tridimensionnelle mais bidimensionnelle. l est connu par l'art antérieur d'utiliser comme média collecteur un matériau en"nid

d'abeille"constitué de canaux parallèles que l'on peut qualifier de cellules allongées ouvertes parallèles. Le brevet US 4,205,969 propose de placer un média collecteur constitué d'une ou plusieurs plaques d'un matériau diélectrique en"nid d'abeille"entre deux électrodes métalliques également en « nid d'abeille ». Le matériau en « nid d'abeille » est constitué de canaux parallèles allongés débouchant l'un dans l'autre, dans l'axe du fluide ou faiblement inclinés. Une telle particularité est également décrite dans le brevet US 3,988,131. Ces cellules ont une répétitivité bidimensionnelle et non tridimensionnelle.

Il est connu de faire passer le fluide entre des plaques parallèles larges et longues, soumises à des différences de potentiel. Un électrofiltre à deux étages et à plaque de ce type est décrit<BR> dans le brevet US 4,259,093. Dans ce cas, la répétitivité est mono-dimensionnelle.

Il est connu de donner au média filtrant la forme d'une couche à structure fine ouverte, en fils tissés. Le brevet US 5,037,455 propose une telle structure réalisée en polypropylène tissé. Ce média ne ménage pas de cellules.

[1 est connu par l'art antérieur d'utiliser comme surface collectrice un ensemble de canaux parallèles très allongés en forme de tubes, placés entre des électrodes ; les canaux et les électrodes étant parallèles au mouvement du fluide. Le brevet US 4,234,324 propose une : elle structure. Le brevet US 5,198,003 décrit également une structure voisine, de mme que [e brevet US 4,284,420.

[1 est connu de placer un média filtrant fin de type HEPA entre des électrodes sous tension rour accroître son efficacité de filtration. Ceci est décrit dans le brevet US 4,357,150 et le brevet US 4,509,958.

: 1 est connu par l'art antérieur de placer un matériau micro poreux en poudre disposé selon me géométrie aléatoire entre deux électrodes à des potentiels différents et de faire passer un luide chargé de particules au travers. Un tel dispositif est décrit dans le brevet US

4,244,710, dans lequel le matériau micro poreux en poudre est constitué notamment par du charbon.

Il est connu par l'art antérieur de soumettre un fluide à un chemin tortueux, au travers d'un matériau diélectrique poreux placé entre deux électrodes sous tension et de mettre en oeuvre au sein de ce diélectrique des champs inclinés localement. Un tel dispositif est décrit dans le brevet US 4,759,778.

Il est connu de munir les électrodes d'un électrofiltre à média filtrant de pointes mais ceci dans le but de favoriser l'ionisation des particules de l'air. Ceci est notamment décrit dans le brevet US 5,573,577. Mais l'art antérieur ne considère pas de combinaison particulière entre des électrodes à pointes coopérant avec une géométrie particulière également à pointes du média filtrant pour accroître l'effet de champ à l'intérieur du média.

Résumé de l'invention L'invention se rapporte à un générateur volumique de champ électrostatique chaotique assurant une amplification locale du champ électrostatique, pour soumettre un fluide chargé de particules aérosol à l'action d'un champ électrostatique à forte variation locale d'amplitude et d'orientation.

Un générateur de champ électrostatique selon l'invention est du type connu : -un module électrostatique influencé, constitué d'un matériau poreux, -deux électrodes d'influence électrostatique placées en vis-à-vis, écartées les unes des autres, de part et d'autre du module électrostatique, -une source de courant électrique, -au moins deux conducteurs reliant les bornes de la source aux électrodes, -et un moyen de mise en surpression du fluide pour assurer son écoulement au travers des électrodes et du module électrostatique.

Dans certaines applications, on peut adjoindre en amont du générateur un ionizateur pour préalablement charger électriquement les particules et accroître leur interaction avec le champ électrostatique généré.

L'invention concerne principalement une amélioration à la structure constitutive du module électrostatique du générateur de champ électrostatique. Dans sa mise en oeuvre générale, l'invention recommande d'utiliser un module électrostatique constitué d'un réseau en mailles tridimensionnel, présentant (au moins localement) une périodicité (ou pseudo-périodicité) tridimensionnelle (dans au moins trois directions). Selon l'invention, chaque maille du réseau tridimensionnel est constituée d'une cellule élémentaire convexe extérieurement, évidée en son centre et donc concave intérieurement, pour englober un volume cellulaire vide élémentaire ramassé. C'est-à-dire que les dimensions transversales du volume cellulaire sont du mme ordre de grandeur dans les trois directions. Selon l'invention, le volume cellulaire vide élémentaire de la majorité des cellules situées au centre du module électrostatique débouche en regard des volumes vides élémentaires de cellules voisines par au moins quatre évidements au travers de leur surface élémentaire.

Selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, le module électrostatique est constitué par assemblage d'une pluralité d'ailettes à portions longilignes, constituées d'un matériau diélectrique ou semi-conducteur. Les ailettes possèdent une section transversale fine, peu large, d'épaisseur très inférieure à leur dimension longitudinale, et comprennent au moins un bord latéral de fuite allongé et effilé. Les ailettes sont physiquement et électriquement reliées entre elles par chacune de leurs extrémités pour constituer un réseau tridimensionnel diélectrique. Le réseau peut avoir, dans les trois directions, soit une maille strictement répétitive, soit une maille quasi répétitive (quasi-réseau). Les ailettes sont associées et regroupées géométriquement pour constituer une multiplicité de cellules élémentaires (mailles du réseau). Les ailettes intérieures au module électrostatique sont majoritairement communes à plusieurs cellules élémentaires.

Selon cette variante préférée de l'invention, la majorité des ailettes associées, appartenant à une mme cellule intérieure au module électrostatique, entourent et jouxtent tangentiellement, par au moins l'une de leurs faces longitudinales latérales, une surface élémentaire englobant un volume cellulaire vide élémentaire.

Une particularité importante de l'invention est que les volumes élémentaires internes aux cellules ont une structure convexe et ramassée. On entend par ramassé le fait que les dimensions transversales du volume cellulaire élémentaire sont du mme ordre de grandeur dans les trois directions géométriques. On entend par convexe le sens mathématique géométrique selon lequel les volumes élémentaires ont une forme globale proche d'une boule stricte ou faiblement déformée, d'un ellipsoïde ou d'un volume parallélépipédique régulier et non allongé, tel, par exemple-un tuyau,-ou un volume non structuré tel que celui constitué par les interstices ménagés entre une multitude de fibres regroupées aléatoirement. Enfin, les évidements de communication entre cellules voisines sont entourés par le bord latéral d'ailettes appartenant à sa cellule et communes à des cellules voisines.

Un générateur de champ électrostatique selon l'invention comporte, à l'intérieur de son module électrostatique, une pluralité tridimensionnelle de zones d'influence électrostatique, réparties en réseau tridimensionnel, périodique ou pseudo-périodique. Dans la mise en oeuvre préférée de l'invention décrite ci-dessus, les zones d'influence sont situées sensiblement autour des volumes cellulaires et au voisinage des bords de fuites des ailettes, à l'interface entre les cellules.

Ces zones d'influence électrostatiques que remontent les particules présentent de fortes variations locales d'amplitude du champ électrostatique par rapport à l'intensité moyenne évaluée sur la totalité du module électrostatique, et/ou de fortes variations d'orientation du champ électrostatique par rapport à l'orientation moyenne du champ électrique, évaluée sur la totalité du module électrostatique.

Dessins et figures La figure 1 montre de manière globale les différents éléments constitutifs d'un générateur électrostatique selon l'invention.

Les figures 2 et 3 montrent un assemblage d'ailettes selon la variante préférée de l'invention pour constituer la structure en réseau tridimensionnel de son module électrostatique.

Les figures 4 et 5 montrent les particularités de constitution d'une maille du réseau du module électrostatique.

Les figures 6 à 8 et 10 montrent l'organisation d'un type de réseau du module électrostatique selon l'invention, obtenue par intersection de sphères à épaisseur mince de parois.

Les figures 9 et 11 montrent une autre variante du module électrostatique selon l'invention, obtenue par assemblage en réseau de polyèdres (dodécaèdres) à faces percées.

Les figures 12 et 13 montrent en perspective la paroi latérale et l'intérieur du réseau d'un module électrostatique selon l'invention.

Les figures 14 à 19 montrent de manière schématique, très simplifiée pour rendre aisée la compréhension (en dimension 2), la structure géométrique et la structure de champ électrostatique rencontrées par un flux d'air au passage au travers d'un module électrostatique selon l'invention.

La figure 20 décrit en vue transversale, de manière simplifiée (en grossissant la taille des : ellules du réseau) une variante préférée pour la réalisation du module électrostatique et des électrodes du module électrostatique selon l'invention.

-es figures 21 et 22 montrent la vue extérieure d'une version préférée d'un module électrostatique et d'électrodes selon l'invention.

Description détaillée de mise en oeuvre de l'invention , n référence à la Fig. 1, on voit la constitution générale d'un générateur électrostatique (1) selon l'invention.

Le générateur volumique (1) de champ électrostatique chaotique (E = El, E2, E3,...) selon l'invention est constitué de manière classique d'un module électrostatique influencé (2), de deux électrodes d'influence électrostatique (4,5), placées en vis-à-vis de part et d'autre du module électrostatique (2), d'une source de courant électrique (6), et de deux conducteurs (7,8) reliés aux électrodes (4,5) et à la source de courant (6).

Le module électrostatique influencé (2) est constituée d'un matériau diélectrique ou semi- conducteur (md). Il a préférentiellement une forme plate et une géométrie interne poreuse et perméable au passage de fluides (U). Il présente, de part et d'autre, au moins deux surfaces latérales de contact (L1, L2) en vis-à-vis.

Ses deux électrodes d'influence électrostatique (4,5) sont constituées d'un matériau conducteur (mc). Elles sont préférentiellement de forme plate. Leur géométrie est poreuse et perméable au passage de fluides (U). Elles sont placées en vis-à-vis, écartées les unes des autres et sont en contact de part et d'autre du module électrostatique (2). Elles coopèrent chacune par l'une de leurs faces latérales d'appui (S1, S2) avec l'une des deux faces latérales de contact (L1, L2) du module électrostatique (2).

La source de courant électrique (6) comprend au moins deux bornes métalliques (B+, B-) de différence de potentiel électrique assez élevé entre elles. Pour des applications de filtration de poussière, l'invention recommande d'utiliser une source de courant générant des tensions de B+ = +5000 V et B-=-5000 V.

Les deux fils électriques conducteurs (7,8) sont reliés chacun par une extrémité (9,10) à une des bornes de potentiel (B+, B-) et/ou à la terre, et à l'autre extrémité (11,12) à l'une différente des électrodes (4,5) de polarisation. Dans la variante représentée, un des deux conducteurs (7) est constitué partiellement par la terre (G).

De cette manière, et comme cela apparaît Fig. 5, on crée entre les deux électrodes (4,5) et donc à l'intérieur du module polarisable (2), une répartition de charges (q) sur la surface (Sd) de son matériau constitutif (md). Par voie de conséquence, on crée une répartition volumique de champ électrique (E) interne.

On utilise un ventilateur axial (3) comme moyen de mise en surpression du fluide (U) pour assurer son écoulement au travers du sandwich constitué des électrodes (4,5) et du module

électrostatique (2).

La variante préférée par l'invention de réalisation du générateur volumique (1) de champ électrostatique chaotique (E) selon l'invention apparaît Fig. 2 et 3. Le module électrostatique (2) est constitué d'une pluralité d'ailettes A = (..., A13, A14, A15,..., An,...) à portions longilignes, constituées d'un matériau diélectrique ou semi-conducteur (md). Les ailettes (An) possèdent une section transversale (St) fine, peu large, et d'épaisseur (e) très inférieure à leur dimension longitudinale (1). Elles comprennent au moins un bord latéral de fuite (bn) allongé et effilé, orienté dans la direction (xn, x'n) de la longueur des ailettes (An).

Comme cela apparaît plus en détail sur un mode particulier de réalisation Fig. 7, une section transversale d'ailette (An) présente, au voisinage de son bord de fuite (bn), un faible rayon (Rn) local transversal de courbure.

On constate en références aux Fig. 3 à 6 que les ailettes (..., A13, A14, A15,.... An,...) sont physiquement et électriquement reliées entre elles par chacune de leurs extrémités (A13_1, A13_2, A14_1, A15_1,....) pour constituer un réseau tridimensionnel diélectrique (Rxyz).

Elles sont associées et regroupées géométriquement pour constituer une multiplicité de cellules élémentaires (Cl,..., C16, C17,...). Les ailettes (A13) intérieures au module électrostatique (2) sont majoritairement communes à plusieurs cellules élémentaires (....

C1,..., C17,...).

Les Fig. 4 et 5 montrent que la majorité des ailettes (..., A13, A14, A15,...) associées appartenant à une mme cellule (Cl) intérieure au module électrostatique (2) entourent et jouxtent tangentiellement, par au moins l'une de leurs faces longitudinales latérales (sl 13/1, sl 14/1, sl 15/1,....), une surface élémentaire virtuelle (S1) propre et intérieure à chaque cellule élémentaire (C1). Les cellules (Cl,...) sont globalement convexes extérieurement et concaves intérieurement.

En se référant aux Fig. 4 à Fig. 6, il apparaît que la géométrie de cette surface élémentaire (S1) est fermée, pour englober un volume cellulaire vide élémentaire (VI) convexe extérieurement, concave intérieurement et ramassé. C'est-à-dire que les dimensions (dxl, dyl, dzl) transversales d'un volume cellulaire (VI) sont du mme ordre de grandeur dans les trois directions (x, y, z) géométriques.

En se référant à la Fig. 5, on constate que le volume cellulaire vide élémentaire (V1) de la majorité des cellules (Cl) situées au centre du module électrostatique (2) débouche en regard des volumes vides élémentaires (V16, V17,...) de cellules voisines (C16, C17,...) par au moins quatre évidements (el6, el7, el8, el9,...) au travers de leur surface élémentaire (SI).

En référence à la Fig. 3, il apparaît que chacun des évidements (el6) est entouré par le bord latéral (bl61, bl72,...) d'ailettes (..., A16, A17...) appartenant à sa cellule (C16) et communes à des cellules voisines (C16, C17,...).

En référence aux Fig. 14 et Fig. 18, on a schématisé de manière très simplifiée (en dimension 2), l'action d'un générateur électrostatique (1) selon l'invention, sur la veine (W) d'une portion du flux d'air chargé de particules (P) traversant le module électrostatique (2). On comprendra que la symbolisation en dimension 2 utilisée n'est pas strictement représentative de la réalité mais en donne une approche visuellement compréhensive. Des mesures faites et des calculs électromagnétiques montrent qu'à l'intérieur du module électrostatique (2) se trouve une pluralité tridimensionnelle de zones d'influence électrostatique, (ZE) = (ZE1, ZE2, ZE3, ZE4,.., ZEn), réparties en réseau tridimensionnel, sensiblement autour des volumes cellulaires (V1,...) et au voisinage des bords de fuites (bn) des ailettes.

Une représentation tridimensionnelle de la structure de champ (El, E2, E3, E4,...) dans les zones d'influence électrostatique, (Z1, Z2, Z3, Z4,...) au voisinage d'un évidement de la cellule (Cl) est donnée en Fig. 5.

La différence de potentiel électrique entre les électrodes (4,5) induit une polarisation importante du diélectrique (md) constituant le module électrostatique (2). Comme cela est schématisé Fig. 14 et Fig. 15, il a été démontré par des mesures que la combinaison entre la répétitivité tridimensionnelle et la forme convexe extérieurement, concave intérieurement et ramassée des cellules (Cl) du réseau (Rxyz) d'ailettes (An) induit un résultat inattendu sous l'effet de cette polarisation électrostatique. Comme cela apparaît Fig. 15, on constate le long d'une veine (W) de fortes variations locales d'amplitude du champ électrostatique (E) au travers du matériau diélectrique (md) et donc sur le trajet de la veine (W), ce par rapport à 'intensité moyenne (Em) évaluée sur la totalité du module électrostatique (2). Sous une tension entre électrodes (4,5) de (B-) =-5000 V et (B+) = + 5000 V, soit sous une

différence de potentiel de 10000 V, et pour une épaisseur de module électrostatique (2) de lcm, le champ moyen (Em) a une intensité moyenne d'environ 10000 V/cm. A l'intérieur d'un module électrostatique (2) selon l'invention, on a évalué par le calcul et mesuré que le champ électrostatique (E1, E2,....) atteint au voisinage des pointes constituées par les bords de fuite (bn) des ailettes (An) des intensités de 300000 V/cm dans des zones d'influences (ZE1, ZE2,...) entourant les bords de fuite de ces ailettes. On obtient donc un effet d'amplification locale de champ électrique très important, d'un facteur supérieur à 30 fois.

Un autre résultat inattendu apparaît en référence à la Fig. 16. On constate, le long d'une veine (W), de fortes variations d'orientation (a) du champ électrostatique (E) par rapport à l'orientation moyenne (a = 0) du champ électrique évaluée sur la totalité du module électrostatique (2). L'orientation du champ électrique (E) au voisinage des bords de fuites (bn) prend pratiquement toutes les valeurs angulaires (de-90° a + 90 °).

Comme cela est décrit géométriquement Fig. 17 et Fig. 18, et électrostatiquement Fig. 19, les particules (P, p) des veines (W) de fluide (U) subissent donc, au passage de module (2), l'action d'un champ (E) extrmement chaotique, à variation d'intensité et d'orientation considérablement accrue par rapport aux systèmes de l'art antérieur.

Selon une première variante préférée de l'invention, représentée Fig. 4 les ailettes (A13, A14, A15) apparaissant également Fig. 5, et constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) du module électrostatique (2), ont sensiblement la mme forme et les mmes dimensions.

Selon une deuxième variante de l'invention, représentée Fig. 9 et Fig. 11, les ailettes (A13, A15,...) sont connectées en un réseau tridimensionnel (Rxyz), à mailles constituées de cellules (C1, C16, C17,...) sensiblement polyédriques reliées entre elles. Les inventeurs ont constaté qu'une structure dodécaédrique donnait d'excellents résultats.

Selon une troisième variante préférée de l'invention, représentée Fig. 2 à Fig. 4, les évidements (el6, el7, el8, el9,...) entre les volumes élémentaires internes adjacents (C1, C16, C17,....) du module électrostatique (2) sont majoritairement de forme sensiblement circulaire ou elliptique.

Selon une quatrième variante préférée de l'invention, représentée également Fig. 2 à 5, les ailettes (A13, A14, A15,...) constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) du module électrostatique (2) ont des dimensions longitudinales (1) relatives et sont physiquement reliées entre elles dans une configuration telle que les surfaces élémentaires (tangentes intérieurement aux ailettes) (S 1, S 16, S 17,...) des cellules intérieures (Cl, C16, C17,...) du réseau tridimensionnel (Rxyz) sont sensiblement de forme quadratique fermée (c'est-à-dire sphérique ou ellipsoïde). En sorte que les volumes cellulaires vides élémentaires (V1, V17, ...) intérieurs du réseau tridimensionnel (Rxyz) ont sensiblement une forme convexe vide de boule ou ovoïde.

Selon une cinquième variante préférée de l'invention, les ailettes du réseau tridimensionnel (Rxyz) du module électrostatique (2) ont des dimensions longitudinales (1) relatives et sont physiquement reliées entre elles dans une configuration telle que les surfaces élémentaires quadratiques (S1, S16, S17,...) fermées des cellules intérieures (C1, C16, C17,....) du réseau (Rxyz) sont sensiblement réparties selon leur géométrie dite de plus grande compacité, tel que cela est décrit Fig. 4 et Fig. 5.

Une méthode de mise en oeuvre de l'invention qui est apparue particulièrement simple est iécrite Fig. 10. Elle consiste à réaliser le réseau tridimensionnel (Rxyz) par rapprochement, intersection et union de formes quadratiques fermées (C1, C16, C17,...) de faible épaisseur : t notamment de sphères et ou d'ellipsoïdes. Cela peut tre réalisé notamment par combinaison entre une action chimique et une action de pression sur une mousse de matière plastique en formation.

Selon une sixième variante représentée Fig. 11, le réseau tridimensionnel (Rxyz) est réalisé par rapprochement et union de formes initialement indépendantes globalement polyédriques (P1, P16, P17,...) de faible épaisseur, dont une majorité des faces (F) est percée d'un évidement (e). Les polyèdres (PI,...) sont assemblés entre eux, en contact physique, de manière telle que leurs évidements (e) communiquent.

Selon une septième variante préférée de l'invention, apparaissant Fig. 2 à 4, les ailettes (A13, A14, A15, A16,...) constituant le réseau tridimensionnel (Rxyz) de son module électrostatique (2) ont des dimensions longitudinales relatives (1) et sont physiquement reliées entre elles dans une configuration telle que les surfaces élémentaires fermées (S 1, S16, S17,...) des cellules intérieures (C 1, C 16, C 17,...) du réseau (Rxyz) sont sensiblement réparties de telle manière qu'une majorité des volumes élémentaires cellulaires (V1,...) internes au réseau (Rxyz) débouchent en regard de 12 volumes élémentaires (V16, V17,...) de cellules voisines (C16, C17,...) par 12 évidements (el6, el7,...) au travers de leurs surfaces élémentaires (S16, S17,...). On peut réaliser le réseau de telle manière que les cellules soient sensiblement réparties sous une forme dite"cubique face centrée".

Les inventeurs ont constaté que, pour réaliser l'invention, on pouvait avantageusement utiliser du polyuréthane comme matériau diélectrique (md) constitutif des ailettes (A13, A14, A15,...) du réseau tridimensionnel (Rxyz) du module électrostatique (2).

Selon une huitième variante préférée de l'invention, les inventeurs ont vérifié par des mesures d'efficacité d'amplification électrostatique que comme cela est décrit Fig. 19 et Fig.

20, il est préférable qu'au moins une des faces latérales de contact (L1, L2) du module électrostatique (2) (et de préférence les deux), en contact avec une face latérale d'appui (S 1, 32) correspondante d'une des électrodes (4,5), soit recouverte sensiblement uniformément i'une pluralité de formes acérées (TD) présentant des pointes (21,22) à faible rayon de

courbure, réparties sur cette face latérale (L1, L2). Les pointes (21,22) sont en contact avec la face d'appui correspondante (S1, S2) de l'électrode en regard (4,5).

Les inventeurs ont également constaté par des mesures que, comme cela est décrit Fig. 19 et Fig. 20, il est préférable qu'au moins une des faces latérales d'appui (S 1, S2) d'une au moins des électrodes de polarisation (4,5) (et de préférence des deux), en contact avec une face latérale de contact (L1, L2) du module électrostatique (2), soit recouverte sensiblement uniformément d'une pluralité de pointes (31, 32) réparties sur cette face latérale d'appui (S 1, S2). Ces pointes (31,32) sont en contact avec la face de contact correspondante (L1, 22) du module électrostatique (2), et interagissent avec les pointes (21,22) du module électrostatique (2).

On montre par le calcul et on a mesuré que, de cette manière, on accroît l'effet local d'amplification du champ électrique (E) au sein du module électrostatique (2) ainsi que l'amplitude des variations locales d'intensité du champ électrique (Ei) à l'intérieur des zones l'influence électrostatique (ZE) = (ZE1,..., ZEi,..., ZEn,...).

Les inventeurs ont pu constater que l'efficacité du générateur électrostatique (1) est accrue et ; perte de charge est diminuée si, comme le décrit la Fig. 20, le module électrostatique iiélectrique (2) et ses électrodes conductrices (4,5) ont la mme géométrie cellulaire.

Selon cette huitième variante préférée de l'invention, le module électrostatique diélectrique <BR> <BR> 2) et les électrodes conductrices (4,5) ont la mme géométrie constituée d'un réseau<BR> l'ailettes (A13) fines et longilignes réunies par leurs extrémités (A131) et réparties en éseaux tridimensionnels (Rxyz) (R'xyz) tel que décrit Fig. 4 à Fig. 6. Les ailettes des deux éseaux ménagent une multitude de cellules (CD, CE) communicantes par des évidements el3,..) et entourant des volumes cellulaires élémentaires vides (VI) ramassés, de limensions transversales du mme ordre de grandeur dans les trois directions (dx, dy, dz).

. module électrostatique diélectrique (2) et les électrodes conductrices (4,5) ont des ailettes A13) de forme et dimensions (1) sensiblement identiques. En sorte que le module lectrostatique diélectrique (2) et les électrodes conductrices (4,5) sont constitués de cellules CD, CE) de géométrie et dimensions sensiblement identiques. Ils diffèrent par leur matériau constitutif (diélectrique, conducteur).

Selon une neuvième variante préférée de l'invention décrite en référence à la Fig. 20, on constate que les pointes (21,22} de la surface latérale de contact (L1, L2) du module électrostatique (2) sont constituées par la section d'une multitude de cellules élémentaires (CDe) de la paroi externe du réseau tridimensionnel (Rxyz), réparties en surface d'une au moins des faces latérales (L1, L2), et ménageant au droit de chaque cellule externe (CDe) sectionnée une multitude de tuyères (TDe), présentant des bords (21,22) pointus, de forme sensiblement circulaire en regard de la face latérale d'appui (S1, S2) correspondante. De mme, les pointes (31,32) de la surface latérale d'appui (SI, S2) de l'une au moins des électrodes (4,5) (et de préférence des deux) sont en outre constituées (comme c'est le cas pour le module électrostatique) par la section d'une multitude de cellules élémentaires (CEe) de la paroi externe du réseau tridimensionnel (R'xyz) de cette électrode (4,5) réparties en surface d'une au moins des faces latérales d'appui (S1, S2). Ces sections ménagent, au droit de chaque cellule externe (CEe) sectionnée, une multitude de tuyères métalliques (TEe), présentant des bords (31,32) pointus de forme sensiblement circulaire, situées en regard de la face latérale de contact (L 1, L2) correspondante.

Le procédé recommandé de fabrication d'électrodes métalliques (4,5) à amplification pour constituer le générateur volumique (1) de champ électrostatique selon l'invention consiste à réaliser tout d'abord un réseau primaire (Rlxyz) diélectrique ou semi-conducteur. Ce réseau (Rlxyz) est identique à celui décrit Fig. 4 à Fig. 9. Il est formé d'une pluralité d'ailettes (A13) constituées d'un matériau diélectrique (md) ou semi-conducteur. Les ailettes (A13) du réseau (Rlxyz) possèdent une section transversale (St) fine, d'épaisseur (e) très inférieure à leur dimension longitudinale (1). Elles comprennent au moins un bord latéral de fuite (bn) allongé et effilé (c'est-à-dire à faible rayon local transversal de courbure) orienté dans le sens (xx') de leur longueur. Les ailettes (A13) du réseau (Rlxyz) sont physiquement et

electnquement reliées entre elles par cnacune ce leurs extrémités gaz pour constituer un réseau tridimensionnel (Rlxyz). Elles sont associées et regroupées géométriquement en une multiplicité de cellules élémentaires (Cl). La majorité des ailettes (A13) associées, appartenant à une mme cellule (Cl) intérieure au réseau (Rxyzl), entourent et jouxtent par au moins l'une de leurs faces longitudinales latérales une surface élémentaire virtuelle intérieure (SI) de géométrie fermée, pour englober un volume cellulaire élémentaire (V1) vide convexe et ramassé. Le volume cellulaire élémentaire (V1) de la majorité des cellules (Cl) situées au centre du réseau (Rlxyz) débouche en regard des volumes élémentaires de cellules voisines par au moins quatre, et préférentiellement douze, évidements (E) au travers de leur surface élémentaire (S). Chacun des évidements (E) est entouré par le bord latéral d'ailettes appartenant à sa cellule et commune à des cellules voisines.

Pour réaliser le réseau primaire (Rlxyz), on procède préférentiellement par intersection d'une multitude (préférentiellement douze) de surfaces fermées matérielles S= (S 1,.., Si,.., Sn,...), ayant une enveloppe (2) de faible épaisseur (e), disposées sensiblement uniformément dans les 3 directions (x, y, z), et réalisées en un premier matériau (11) diélectrique et notamment constitué par du polyuréthane.

Puis, on effectue une électrodéposition d'un second matériau (mc) métallique, notamment du nickel, sur le réseau primaire (Rlxyz). On réalise ainsi un réseau tridimensionnel (R2xyz) à surface métallique extérieure.

L'invention recommande de réaliser ces électrodes (4,5) par électrodéposition de nickel sur un réseau (Rlxyz) en polyuréthane.

Le procédé consiste tout d'abord, à réaliser une plaque en réseau poreux (Rlxyz) d'ailes en polyuréthane selon l'invention tel que décrit Fig. 4 à Fig. 9. Ensuite on donne une conductibilité électrique au réseau (Rlxyz) de polyuréthane en le plongeant dans une solution de sensibilisation du type : Sn Cll-25 glu ; HCI-40 mlJI. On maintient le réseau (Rlxyz) dans la solution pendant 10 minutes, puis on le lave à l'eau chaude pendant 10 minutes. On plonge ensuite le réseau (Rlxyz) pendant 5 minutes dans un réservoir comprenant une solution d'activation du type : Pd Cll-0. 5 g/7 HCI-10 ml/l. Puis, on le lave à l'eau chaude pendant 10 minutes.

On dépose ensuite une couche chimique de nickel sur le réseau (Rlxyz). Pour ce faire on plonge le réseau dans une solution du type (en elle) : NiS04. 7H20-25 VaH2P02. H20-25 . VaP207. 1OH20-50 VH40H (28% sol).-23 A) maintien le réseau (Rlxyz) dans la solution pendant 30 minutes. Puis on le lave à l'eau ) endant 10 minutes.

? unis, on effectue une électrodéposition de Nickel. Pour ce faire, on place deux anodes de lickel dans un bac d'électrolyse. On place le réseau (Rlxyz) entre les deux anodes dans le

bac. On remplit le bac avec une solution ayant une composition du type (en g/1) : NiS04 7H20 250 1, 4 butandiol-0. 15 NiCl2-50 Phthalimide-0. 12 H3B03-30 PH-4. 3-5. 1 Les anodes et le réseau (Rlxyz) sont reliés aux pôles différents d'un générateur de courant continu. (Anodes au pôle positif, réseau (Rlxyz) au pôle négatif). On régule l'intensité du courant de déposition à 0.5 A/dm2 pendant 7-10 minutes. On effectue 10 cycles successifs de déposition.

Après électrodéposition métallique du matériau conducteur (mc), on effectue une extraction du squelette constitué par le matériau sous-jacent diélectrique (md) par une action calorifique ou chimique sur la surface métallique extérieure du réseau tridimensionnel (R2xyz). Ainsi on réalise un réseau (R'2xyz) entièrement métallique. Préférentiellement, on retire la structure sous jacente de polyuréthane par effet thermique. Pour ce faire, on place le réseau recouvert

de nickel dans une atmosphère réductrice à une température de 1100°C pendant 4 heures. Le réseau (R2xyz) est alors prt.

Selon une onzième variante préférée de l'invention symbolisée Fig. 20, le module électrostatique est constitué d'un réseau (Rxyz) à ailettes en polyuréthane et les électrodes sont constituées d'un réseau (R'xyz) à base initiale en polyuréthane ultérieurement métallisée, réalisées selon le procédé ci-dessus. La géométrie interne des cellules (CD) du module électrostatique (2) et celles (CE) des électrodes (4,5) est identique et conforme à celle donnée en coupe Fig. 8. La géométrie de la surface extérieure (SI, S2) du réseau (R2xyz) des électrodes (4,5) et de celle (L1, L2) du réseau (Rxyz) du module (2) est quasiment identique. Cela apparaît en référence aux Fig. 21 et Fig. 22.

Les réseaux (Rxyz) et (R'xyz) sont constitués de cellules (C) à structure quasi polyédrique (dodécaédrique) dont la cavité intérieure est de forme sphérique allongée (ellipsoïdale). Les axes principaux des cellules (C) sont orientés sensiblement dans la mme direction. Le rapport moyen entre les dimensions (D11 et D12) des ellipsoïdes selon leurs axes principaux perpendiculaires est d'environ 1,1-1,3. Les cellules sont positionnées selon leur répartition de plus grande densité et ont douze cellules voisines. Elles sont percées de douze évidements.

La Fig. 12 montre, de manière grossie, une portion extérieure de la face latérale de contact (L1) du module électrostatique (2). On voit que les pointes (en tuyères) (21,22) de la surface latérale de contact (L1, L2) du module électrostatique (2) sont constituées par la section d'une multitude de cellules élémentaires (CDe) de la paroi externe (L1) du réseau tridimensionnel (Rxyz). Ces parties sectionnées sont réparties en surface d'une au moins des faces latérales (L1, L2), et ménageant au droit de chaque cellule externe (CDe) sectionnée une multitude de tuyères (TDe), présentant des bords (21,22) pointus de forme sensiblement circulaire en regard de la face latérale d'appui (S1, S2) correspondante des électrodes.

La Fig. 18 permet de mieux comprendre le fonctionnement du générateur (1). La veine (W) du flux (F) passe au sein du réseau (Rxyz) du module électrostatique (2) au travers d'une succession enchaînée alternée en grand nombre (plus de 3) d'une part de champs de gradients locaux de pression (grad Pn), sur l'intrados (in) des ailettes (An) du réseau (Rxyz),

et d'autre part de gradients locaux de champ électrostatique (En) sur les bords de fuite (bn).

Les gradients locaux de pression (grad Pn) créent des zones d'impaction locale (ZPn), entourant des points (An) d'action de pression. Ceux-ci sont répartis (en réseau) séquentiellement le long de la surface extérieure de la veine (W). Dans ces endroits situés majoritairement sur l'intrados (in) des ailettes (An) se déposent principalement les plus grosses particules (P) qui adhèrent localement au matériau (md) par forces de Van der Wals.

Les gradients locaux de champ électrostatique (En) sont principalement localement élevés au sein de zones d'influence électrostatique (ZEn) entourant des points (Bn) d'action électrostatique situés sur les bords de fuite (bn). Ceux-ci sont également répartis séquentiellement (en réseau) le long de la surface extérieure (S) de la veine (W).

On constate que les points (Bn) d'action électrostatique sont situés dans une position géométrique décalée transversalement vis-à-vis des points (An) d'action de pression correspondants, ce à la fois selon la direction locale moyenne (xx'n) globale du Flux (U) et selon la direction (yy'n) locale perpendiculaire au Flux (U), La veine de fluide (W) entourant les particules (P, p) est donc soumise d'abord à l'action locale du gradient de pression (grad Pi) situé en amont du flux, en vue de la dévier, avant de rentrer dans la zone d'influence électrostatique (ZEn) située plus en aval.

Avantage de l'invention par rapport à l'art antérieur Un premier avantage du générateur (1) selon l'invention est qu'il assure une influence électrostatique multi-localisée récurrente amplifiée et une filtration sélective, selon leur taille, des particules (P, p) aérosol au sein d'un flux (F) de fluide porteur (U).

Un deuxième avantage de l'invention est qu'on effectue, au niveau de chaque cellule (Cn), une filtration sélective des grosses particules (P) de masse élevée par impaction préférentielle au niveau des surfaces d'impaction (Zpn), avant d'effectuer une action électrostatique physique (et notamment une filtration ou une action chimique) sur les petites particules (p) de masse faible, ce par attraction électrostatique préférentielle au niveau des zones d'influence électrostatique (ZEn). C'est-à-dire que le générateur (1) selon l'invention assure une meilleure sélectivité spatiale d'action sur les particules en fonction de leur taille.

Un troisième avantage de cette disposition est que les grosses particules (P) ont tendance à se déposer principalement dans des zones"passives"de la partie centrale de l'intrados (in) des ailes (An) et dans le volume intérieur (Vn) des cellules (Cn), donc dans des zones différentes des zones"actives"d'influence électrostatique (ZEn). Le volume intérieur aux cellules est tel que la capacité d'accumulation de grosses particules (P) est grande. En sorte que le générateur électrostatique (1) selon l'invention a moins tendance à tre obturé par les grosses particules (P) que ne le sont les systèmes de l'art antérieur. L'efficacité de l'action électrostatique est plus stable. Le délai de maintenance est allongé.

Un quatrième avantage est que l'effet d'amplification important du champ électrostatique du générateur (1) selon l'invention permet une action physique plus importante sur les petites particules (p) que ne le permettent les systèmes de l'art antérieur. Il a d'ailleurs été constaté un avantage inattendu, à savoir que l'efficacité physique d'un générateur électrostatique (1) selon l'invention croît considérablement quand la taille des particules (p) baisse en dessous de 1 micron.

Un cinquième avantage du générateur selon l'invention est, qu'à efficacité égale d'un système équivalent selon l'art antérieur, et du fait qu'il amplifie l'effet de champ électrostatique, il peut avoir des cellules plus larges. En sorte que sa perte de charge et sa consommation d'énergie sont moins importantes.

Un sixième avantage du générateur selon l'invention est que son action physique sur les particules (p, P) s'effectue plus en-profondeur. Ceci accroît l'efficacité et diminue la vitesse le bouchage par les grosses particules.

Un septième avantage du générateur selon l'invention est que du fait que les grosses particules (P) influencent peu les zones d'action électrostatique (Zen), l'action physique est quasi constante. On obtient plus de fiabilité et peu de décroissance de performance dans le temps. Ainsi un générateur selon l'invention peut tre utilisé sans maintenance particulière pendant une période de 5 ans dans une atmosphère classique de pièces où la densité d'aérosols est inférieure à lmg/m3.

Enfin, un huitième avantage du générateur selon l'invention est que les zones (Zen) à fort gradient de champ électrostatique sont très concentrées. En sorte qu'à efficacité équivalente, un générateur selon l'invention génère moins d'ozone qu'un système selon l'art antérieur.

Applications industrielles de l'invention Un générateur électrostatique selon l'invention peut tre utilisé avantageusement dans toutes les applications où il convient de soumettre des particules aérosol, et notamment de très fines particules, au sein d'un fluide à une action électrostatique intense, en vue d'obtenir un résultat physique, chimique,...

Une application courante consiste à remplacer avantageusement tous les types d'électrofiltre Ln obtenant des performances supérieures avec de consommation électrique et une efficacité accrue et plus stable pour les particules de taille inférieure à 1 micron. On aboutit dors à des performances équivalentes à un filtre ULPA mais avec une fiabilité accrue.

Jne application inattendue du générateur électrostatique selon l'invention est liée à son iction destructrice sur les liaisons chimiques faibles. Des tests privés effectués récemment ) ar l'Institut russe des problèmes biologiques avec la participation de l'agence spatiale ; uropéenne et de l'agence spatiale japonaise ont montré une action très importante d'un générateur selon l'invention sur la destruction de molécules nocives situées dans l'air. Il a été démontré, suite à des tests pratiqués sur le générateur électrostatique selon l'invention, fonctionnant sous 10000V et utilisé pendant 30 jours dans un volume de 300 m3, que la concentration en certaines molécules gazeuses nocives de l'air variait de la manière suivante : Moléculegazeuse Limite Initialement Après 30 jours CO 10, 0 2 0 Ammoniaque 1, 0 0, 2 0 Acetone 1, 0 0, 33 0, 12 Methanol 0, 2 0, 034 0 AlcolIsopropylique 1, 5 0, 26 0 Benzol 0, 2 0,0 Toluol 8, 0 0, 06 0, 01

Il ressort de tels essais la confirmation pratique du niveau important d'énergie libérée au niveau des zones de champ électrostatique amplifié au sein du module électrostatique, tel qu'il permet une destruction de liaison chimique.

Une application envisageable est la destruction chimique par méthode électrostatique de molécules nocives et une action sur les radicaux libres de l'air.

La portée de l'invention doit tre considérée par rapport aux revendications ci-après et leurs équivalents légaux, plus que par les exemples donnés ci dessus.