TRANSCRANIENNE METTANT EN ŒUVRE UNE ANTENNE DE

STIMULATION MAGNETIQUE

La présente invention concerne le domaine technique général de la stimulation magnétique transcranienne (SMT) et elle vise plus précisément un appareillage destiné à être utilisé dans le cadre d'une stimulation transcranienne mettant en œuvre une antenne magnétique.

D'une manière générale, la technique de stimulation magnétique transcranienne consiste, après repérage d'une zone cible du cerveau, à émettre, sur cette zone cible, un champ magnétique spécifique à l'aide d'une antenne provoquant des modifications de l'activité neuronale.

La technique de stimulation magnétique trouve de nombreuses applications médicales où des effets thérapeutiques sont connus notamment en neurologie pour le traitement des troubles moteurs, en algologie pour le traitement de la douleur ou en psychiatrie pour le traitement des dépressions chroniques, des troubles obsessionnels compulsifs, des stress post- traumatiques, de la schizophrénie, etc.

Un dispositif pour assurer une stimulation transcranienne comporte de manière générale, un générateur relié à une antenne émettrice montée sur un support de préhension afin de permettre son positionnement en regard de la zone cible du cerveau. Le positionnement de l'antenne de stimulation magnétique est réalisé par exemple par neuronavigation, par réponse fonctionnelle, avec l'aide d'un matériel de repérage en imagerie par résonnance magnétique, etc. Le maintien en position de l'antenne en relation de la zone cible s'avère souvent une opération délicate à mener à bien. Par exemple, il est connu de maintenir l'antenne de façon rudimentaire à l'aide par exemple d'un bracelet ou d'un bandeau adhésif de maintien.

Le positionnement de l'antenne directement sur la tête du patient conduit à un désagrément et à une difficulté de mise en place et de maintien dans une position précise. De plus, il est à noter que la plupart des applications de stimulation magnétique transcranienne nécessite de venir stimuler de manière répétée les mêmes zones du cerveau. La technique antérieure connue n'offre pas la possibilité de positionner de manière simple et répétée l'antenne de stimulation par rapport à une zone cible du cerveau.

Dans le domaine de l'imagerie du cerveau par la technique de tomographie ou de résonance magnétique nucléaire, le document GB 2 164 856 a proposé un adaptateur pour définir la position de structures cibles du cerveau. Cet adaptateur comporte un support d'appui pour la tête d'un patient composé d'un appui nasal et deux appuis auriculaires. Ce support d'appui est pourvu d'un pied de fixation à une structure porteuse.

Un tel adaptateur n'est pas adapté pour être mis en œuvre dans le cadre d'une stimulation transcranienne mettant en œuvre une antenne magnétique puisque cet adaptateur n'offre aucune solution pour positionner de manière simple et précise l'antenne de stimulation magnétique tout en n'entraînant pas de gêne pour l'utilisateur.

La présente invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique en proposant un nouvel appareillage utilisable dans le cadre d'une stimulation transcranienne réalisée à l'aide d'une antenne de stimulation magnétique, cet appareillage étant conçu pour permettre de positionner de manière simple et précise l'antenne de stimulation magnétique sans entraîner une gêne pour le patient. Un autre objet de l'invention est de proposer un appareillage offrant la possibilité de positionner l'antenne de stimulation magnétique dans une position précise et de manière répétée.

Pour atteindre un tel objectif, la présente invention concerne un appareillage utilisé dans le cadre d'une stimulation transcranienne mettant en œuvre une antenne de stimulation magnétique. Selon l'invention, l'appareillage comporte au moins un instrument de maintien pour la tête d'une personne, comportant :

- un support d'appui pour la tête,

- un dispositif de fixation du support d'appui à un bâti porteur, - et une structure de montage pour l'antenne de stimulation magnétique, montée sur le support d'appui et permettant de déplacer l'antenne par rapport au support d'appui, cette structure de montage étant équipée de moyens de blocage pour placer l'antenne dans une position fixe par rapport au support d'appui.

L'appareillage selon l'invention peut être mis en œuvre en combinaison avec l'une etyou l'autre des caractéristiques suivantes : - le support d'appui comporte au moins un appui postérieur et un appui antérieur pour la tête,

- le support d'appui comporte des moyens de réglage de la position relative de l'appui postérieur par rapport à l'appui antérieur,

- les moyens de réglage de la position relative de l'appui antérieur par rapport à l'appui postérieur comportent deux bagues montées mobiles en rotation par rapport à un corps, de part et d'autre de l'appui postérieur en étant traversées chacune par une branche d'un arceau pourvu de l'appui antérieur et apte à coulisser relativement par rapport aux bagues, chaque bague étant pourvue d'un organe assurant le blocage angulaire de la bague et le blocage en coulissement de l'arceau,

- l'arceau est équipé sur chacune de ses branches, d'un organe d'appui temporal,

- le dispositif de fixation comporte un système flexible autorisant des mouvements limités du support d'appui par rapport au bâti porteur, - le dispositif de fixation comporte en tant que système flexible, une patte de fixation s'étendant à partir du corps et dont la rigidité est adaptée pour autoriser la flexion limitée du support d'appui dans un plan sagittal et dans un plan frontal.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un appareillage adapté pour repérer une zone ou une position cible de la tête du patient par rapport à laquelle l'antenne de stimulation doit être positionnée.

Pour atteindre un tel objectif, l'appareillage selon l'invention comporte un cadre amovible pour repérer une position cible dans l'espace par rapport à laquelle l'antenne de stimulation doit être positionnée, ce cadre amovible comportant : - une embase pourvue d'un système de positionnement du cadre par rapport à la tête, équipé d'au moins un organe d'appui sur l'instrument de maintien,

- et une structure mobile montée sur l'embase et équipée d'un élément de repérage de la position cible, cette structure mobile étant pourvue de moyens de blocage permettant de placer l'élément de repérage dans une position fixe.

Le cadre amovible peut être mis en œuvre avec l'une et/ou l'autre des caractéristiques suivantes : - la structure mobile est pourvue de graduations permettant de connaître la position de l'élément de repérage par rapport à l'embase,

- la structure mobile comporte : o un arc demi-circulaire monté à chacune de ses extrémités, pivotant sur l'embase selon un demi-axe s'établissant dans le plan frontal, o un coulisseau monté mobile en coulissement le long de l'arc demi- circulaire, o une plateforme de montage de l'élément de repérage montée mobile sur le coulisseau, o et des moyens de blocage en position de l'arc semi-circulaire, - le système de positionnement du cadre comporte deux tiges d'insertion dans les conduits auditifs montées coaxialement l'une à l'autre en étant réglables en écartement-rapprochement l'une par rapport à l'autre, l'organe d'appui étant monté mobile en coulissement selon une direction perpendiculaire aux tiges et étant pourvu d'une double fourche d'ancrage sur l'appui antérieur.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un appareillage adapté pour localiser à l'aide de coordonnées une zone ou une position cible du cerveau d'un patient.

A cet effet, l'appareillage selon l'invention comporte un matériel de repérage en imagerie comportant un corps en U pourvu de deux tiges de montage dans les conduits auditifs et d'un organe d'appui antérieur, le corps en U étant équipé de repères décelables par IRM. L'appareil comporte également un système de conversion des coordonnées d'un point cible déterminé à l'aide du matériel de repérage en coordonnées repérables par l'élément de repérage porté par la structure mobile du cadre amovible monté sur le support d'appui de l'instrument de maintien.

Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention.

La Figure 1 est une vue en perspective d'un instrument de maintien conforme à l'invention faisant partie d'un appareillage utilisé dans le cadre de la stimulation transcranienne.

La Figure 2 est une vue en perspective de ³ A arrière de l'instrument de maintien illustré à la Fig. 1 et muni d'une antenne de stimulation.

La Figure 3 est une perspective d'un cadre amovible de repérage faisant partie d'un appareillage conforme à l'invention.

Les Figures 4 et 5 sont des perspectives respectivement de profil et de dessus du cadre amovible de repérage monté sur un instrument de maintien.

La Figure 6 est une perspective d'un matériel de repérage en imagerie.

Tel que cela ressort plus précisément des Fig. 1 et 2, l'objet de l'invention concerne un appareillage 1 adapté pour être utilisé dans le cadre d'une stimulation transcranienne d'une zone ou d'un point cible du cerveau en mettant en œuvre une antenne de stimulation magnétique 2.

L'appareillage 1 conforme à l'invention comporte au moins un instrument 3 assurant le maintien de la tête d'une personne, mais également le support de l'antenne de stimulation magnétique 2 dans une position précise de l'espace en fonction de la zone cible. Pour des raisons de clarté, le maintien d'une tête est considéré par rapport au plan frontal ou vue de face F, au plan sagittal S c'est-à-dire le plan vertical perpendiculaire au plan frontal F, au plan transversal T, c'est-à-dire le plan horizontal perpendiculaire aux plans sagittal et frontal.

L'instrument de maintien 3 comporte un support d'appui 4 pour la tête d'une personne, adapté pour assurer le maintien de la tête pendant la mise en œuvre de la stimulation magnétique. Avantageusement, le support d'appui 4 permet un maintien de la tête selon au moins deux côtés opposés de la tête. Dans l'exemple de réalisation illustré sur les dessins, le support d'appui 4 comporte au moins un appui postérieur 6 pour la tête et un appui antérieur 7 pour la tête.

Selon une caractéristique préférée de réalisation, cet instrument de maintien 3 comporte des moyens 9 de réglage de la position relative de l'appui antérieur 7 par rapport à l'appui postérieur 6 de manière à permettre le passage de la tête et l'adaptation de cet instrument de maintien 3 aux différentes tailles et formes des têtes des personnes.

Selon une caractéristique préférée de réalisation, l'appui postérieur 6 se présente sous la forme d'un coussin d'appui en forme de diabolo pour permettre un appui pour la nuque du patient. Cet appui postérieur 6 est porté par un corps 10 réalisé dans l'exemple illustré sous la forme d'un étrier. Par exemple, le coussin d'appui 6 est monté entre les branches de rétrier 10 en étant porté par un axe non représenté s'étendant en saillie du coussin d'appui 6 qui est ainsi engagé entre les deux branches de rétrier 10.

L'appui antérieur 7 est porté par un arceau 12 de forme générale en U supportée par le corps 10. L'arceau 12 présente ainsi deux branches 12i s'étendant parallèlement l'une à l'autre et raccordées par une partie de liaison dont le milieu est pourvu de l'appui antérieur 7. Dans l'exemple de réalisation illustré, l'appui antérieur 7 est destiné à être positionné au niveau du sommet du nez du patient. Dans l'exemple illustré, cet appui antérieur 7 présente une forme en diabolo en étant revêtue ou non d'un matériau doux au contact. De même, le coussin d'appui postérieur 6 peut être pourvu d'un revêtement doux de contact pour la tête du patient.

Selon une caractéristique préférée de réalisation, les moyens de réglage 9 permettent entre l'appui postérieur 6 et l'appui antérieur 7 d'une part un rapprochement et un écartement relatif et, d'autre part, une angulation relative réglable.

Dans l'exemple illustré, les deux branches 12i de l'arceau 12 sont engagées dans des bagues 14 montées sur l'axe dépassant des branches de l'étrier 10. Ces bagues 14 comportent ainsi chacune un alésage permettant le passage d'une branche 12i de l'arceau 12 autorisant ainsi le coulissement de l'arceau par rapport au corps 10. Les bagues 14 sont montées libres en rotation autour de l'axe de manière à permettre la rotation de l'arceau dans le plan sagittal S permettant l'angulation relative entre les appuis. Chaque bague 14 est pourvue d'un organe 15 tel une vis de serrage permettant d'assurer le blocage angulaire de la bague 14 et le blocage en coulissement de l'arceau 12.

L'instrument de maintien 3 comporte également un dispositif de fixation 17 du support d'appui 4 à un bâti porteur 18 au sens général tel qu'un fauteuil ou un lit par exemple. Selon une variante préférée de réalisation, le dispositif de fixation 17 comporte un système flexible 20 autorisant des mouvements limités du support d'appui 4 par rapport au bâti porteur 18 afin d'améliorer le confort du patient pendant la mise en œuvre de la technique de stimulation magnétique. Ce système flexible 20 autorise ainsi des mouvements sur une course limitée selon une ou plusieurs directions.

Dans l'exemple de réalisation illustré, le système flexible 20 permet les mouvements du support d'appui selon au plus deux directions et selon une amplitude limitée dans chacune de ces directions. Par exemple, le système flexible 20 permet la flexion du support d'appui 4 dans le plan sagittal S et sa rotation autour de son axe vertical Z autorisant une rotation dans le plan transversal T. Il doit être compris que le dispositif de fixation 17 assure un blocage complet de la tête à l'exception d'une possibilité d'inclinaison limitée d'avant en arrière de la tête et de la rotation de la tête de gauche à droite et inversement. Par exemple, ces mouvements sont limités sur une amplitude angulaire au plus égale à 15°. Cette liberté de mouvement limitée évite au patient le phénomène de stress attaché à un blocage complet de la tête.

Dans l'exemple de réalisation illustré, le système flexible 20 est réalisé par une patte de fixation fixé sur le corps 10. Cette patte de fixation 20 présente une rigidité adaptée pour assurer le maintien en position fixe du support d'appui 4 à l'exception de la possibilité de flexion dans le plan sagittal S et de rotation autour de son axe longitudinal selon des amplitudes limitées.

Cette patte de fixation 20, qui présente une forme générale allongée plate, comporte une série de trous 25 permettant de régler sa position de fixation sur le bâti porteur 18 se présentant sous la forme d'un tube dans lequel la patte de fixation 20 est engagée. Le blocage en position de la patte 20 sur le bâti porteur 18 est assuré par exemple par un écrou de serrage 26 venant bloquer la patte 20 à l'intérieur du tube 18.

L'instrument de maintien 3 comporte également une structure 30 de montage pour l'antenne de stimulation magnétique 2. Cette structure 30 est supportée par le support d'appui 4 et permet de régler le positionnement de l'antenne de stimulation magnétique 2 par rapport à la tête, c'est-à-dire par rapport au support d'appui 4. Dans l'exemple illustré, la structure de montage 30 comporte une tige 31 fixée sur le corps 10 à l'aide d'une bague 31i. Cette tige 31 s'étend à partir du corps 10 selon une direction opposée de celle d'extension de l'arceau 12.

Cette structure de montage 30 comporte également une bague 32 montée coulissante sur la tige 31 et supportant un compas articulé 33 à l'extrémité duquel est monté un organe de réception 34 de l'antenne de stimulation magnétique 2. La bague 32 peut être bloquée en position le long de la tige 31 par un organe de verrouillage 35, tel une vis de serrage. De même, l'articulation du compas 33 est pourvue d'un élément 36 de verrouillage permettant de bloquer dans une position fixe l'antenne de stimulation magnétique 2 par rapport au corps 10. Il est à noter que l'organe de réception 34 peut être réalisé de différentes manières afin de recevoir divers types d'antennes de stimulation magnétique 2. Dans l'exemple illustré, l'organe de réception 34 est pourvu d'un alésage de réception de la poignée 2i de l'antenne qui est bloqué en position par un bouton de blocage 37. II ressort de la description qui précède que l'instrument de maintien 3 selon l'invention permet d'assurer une fonction de maintien de la tête d'une personne, combinée à une fonction de support de l'antenne de stimulation magnétique 2. Il est à noter que l'antenne de stimulation magnétique 2 ne se trouve pas supportée par le patient, mais par le corps 10. Avantageusement, l'instrument de maintien 3 offre une possibilité de mouvements limités à la tête garantissant un confort relatif au patient. L'utilisation de l'instrument de maintien 3 selon l'invention s'avère relativement simple à mener à bien et découle de la description qui précède. Après la fixation du support d'appui 4 à un bâti 18 à l'aide du dispositif de fixation 17, la tête du patient vient se placer en appui, par sa nuque, sur l'appui postérieur 6. Pour faciliter cette manœuvre, l'arceau 12 est écarté par pivotement ou par retrait par rapport au support 10. L'arceau 12 est ensuite déplacé en pivotement et/ou en coulissement de manière que l'appui antérieur 7 vienne en contact sur la partie sommitale du nez. Le blocage des vis de serrage 15 permet d'obtenir un bon maintien de la tête en position serrée ou pincée entre les appuis postérieurs 6 et antérieur 7, avec la possibilité de micromouvements comme expliqué ci-avant.

Il est à noter que selon une variante préférée de réalisation, l'arceau 12 peut être équipé sur chacune de ses branches, d'un organe d'appui temporal 38. Par exemple, chaque organe d'appui temporal 38 est monté sur une bague 39 montée coulissante sur une branche de l'arceau 12 et bloquée en position par une vis de blocage 39i.

Après montage de l'antenne 2 de stimulation magnétique sur l'organe de réception 34, la structure de montage 30 est réglée de manière que l'antenne 2 se trouve positionnée au regard de la zone cible du cerveau. Le positionnement de l'antenne 2 en relation d'une zone cible peut être réalisé de toute manière appropriée.

La structure de montage 30 est ensuite verrouillée pour maintenir l'antenne 2 dans sa position définitive. A cet effet, l'organe de verrouillage 35, l'élément de verrouillage 36 et le bouton de blocage 37 sont bloqués. Il est à noter que l'antenne 2 suit les micromouvements du corps 10. Ainsi, une fois que l'antenne 2 est verrouillée en position et que la tête du patient est maintenue serrée entre les appuis postérieurs 6 et antérieur 7, les mouvements de la tête du patient ne modifient pas la position relative de l'antenne 2 par rapport à la tête.

Selon un autre objet de l'invention, l'appareillage 1 conforme à l'invention comporte un cadre amovible 40 pour repérer une position cible dans l'espace par rapport à laquelle l'antenne de stimulation magnétique 2 doit être positionnée.

Tel que cela ressort de la Fig. 3, ce cadre amovible 40 comporte une embase 41 pourvue d'un système de positionnement 42 du cadre 40 par rapport à la tête. De préférence, ce système de positionnement 42 est pourvu d'au moins un organe d'appui 43 sur l'instrument de maintien 3 comme cela apparaît plus précisément aux Fig. 4 et 5. Dans l'exemple de réalisation illustré, l'organe d'appui 43 est destiné à venir s'appuyer au niveau de l'appui antérieur 7 du support 4.

L'embase 41 de forme générale triangulaire présente deux bras 41i reliés entre eux dans une zone centrale équipée de l'organe d'appui 43. Dans l'exemple illustré, l'organe d'appui 43 comporte une tige 44 montée mobile en coulissement sur l'embase 41. La tige 44 est pourvue à une extrémité d'une double fourche 45 destinée à venir s'ancrer sur l'arceau 12 de part et d'autre de l'appui antérieur 7 comme cela apparaît à la Fig. 5. Les deux bras 41i sont pourvus, à chacune de leur extrémité libre, d'une tige d'insertion 46 dans un conduit auditif. Les deux tiges d'insertion 46 sont montées coaxialement l'une à l'autre en étant réglables en écartement- rapprochement l'une par rapport à l'autre. A cet effet, chaque tige d'insertion 46 coulisse à l'intérieur d'alésages aménagés dans deux doigts 4I ₂ s'étendant à partir de chaque extrémité des branches 41i. Les deux tiges d'insertion 46 et la tige 44 s'étendent dans un plan. La tige 44 de l'organe d'appui 43 coulisse selon une direction perpendiculaire à la direction des tiges d'insertion 46.

Bien entendu, les tiges 44, 46 sont réglables en coulissement pour permettre un positionnement correct et précis sur la tête. De préférence, les tiges 44, 46 sont équipées d'organes de verrouillage permettant de les bloquer en position après réglage. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, les tiges 44, 46 sont pourvues de graduations permettant de repérer leur position d'extension par rapport à l'embase 41. Il est à noter que le positionnement correct du cadre 40 sur la tête est obtenu lorsque les deux tiges 46 s'étendent en saillie par rapport à l'embase 41 selon une valeur identique. Dans cette position, l'axe passant par la tige 44 de l'organe d'appui 43 coupe l'axe passant par les deux tiges 46, au milieu de la distance séparant lesdites tiges 46.

Le cadre amovible 40 comporte également une structure mobile 48 montée sur l'embase 41 et équipée d'un élément de repérage 49 de la position cible. Cette structure mobile 48 est adaptée pour permettre le positionnement de l'élément de repérage 49 en tout point de l'espace correspondant au point cible du cerveau.

Dans l'exemple de réalisation illustré, cette structure mobile 48 comporte un arc demi circulaire 51 monté pivotant à chacune de ses extrémités, sur l'embase 41 selon un demi-axe 52 porté par l'embase 41. Tel que cela ressort des Fig. 3 à 5, les demi-axes 52 sont montés de manière colinéaire en coïncidence avec les tiges d'insertion 46. Cet arc semi- circulaire 51 est donc monté pivotant autour des demi-axes 52 en ayant comme centre de rotation, le point d'intersection de l'axe passant par la tige 44 avec l'axe passant par les deux tiges 46. Ces demi-axes 52 s'établissent dans le plan frontal F de sorte que cet arc semi-circulaire 51 peut pivoter autour de la tête dans le plan sagittal S pour être placé dans une position déterminée couvrant sensiblement le front jusqu'à la nuque. Cet arc semi-circulaire 51 est bloqué en position par des moyens de blocage 53 tel un levier.

La structure mobile 48 comporte également un coulisseau 55 monté mobile en coulissement le long de l'arc semi circulaire 51. Le coulisseau 55 est donc apte à pouvoir être déplacé dans le plan de l'axe semi-circulaire 51 sur une plage angulaire de l'ordre de 180°. Ce coulisseau 55 est pourvu d'une plateforme de montage 56 sur lequel est monté l'élément de repérage 49. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, la plateforme de montage 56 est montée par rapport au coulisseau 55, avec une possibilité de mouvement pour permettre de repérer n'importe quel point cible du cerveau. Dans l'exemple de réalisation, cette plateforme de montage 56 permet le pivotement de l'élément de repérage 49 par rapport au coulisseau 55 dans le plan perpendiculaire au plan contenant l'arc demi- circulaire 51. A cet effet, la plateforme 56 est pourvue d'un axe de pivotement 57 parallèle au plan défini par l'arc semi-circulaire 51, et sur lequel est articulé l'élément de repérage 49 (Fig. 4). Avantageusement, la position angulaire de l'élément de repérage 49 dans le plan perpendiculaire au plan défini par l'arc semi-circulaire 51 est repérée par des graduations aménagées sur un disque 60 porté par la plateforme 56 (Fig. 3).

De préférence, la plateforme de montage 56 est montée mobile en rotation sur le coulisseau 55 selon un axe non représenté s'établissant perpendiculairement au plan défini par l'arc semi-circulaire 51. Dans ce plan, la plateforme de montage 56 peut tourner selon une plage angulaire de 360°. La position angulaire de la plateforme 56 dans le plan défini par l'arc semi-circulaire 51 est repérée par des graduations réalisées sur le coulisseau 55 (Fig. 3). Tel que cela ressort de la description qui précède, le cadre amovible 40 permet de positionner un élément de repérage 49 tel un faisceau laser dans n'importe lequel des endroits du cerveau susceptibles de constituer une zone cible.

Selon la variante préférée de réalisation décrite ci-dessus, la structure mobile 48 est pourvue de graduations permettant de connaître la position de l'élément de repérage 49 par rapport à l'embase 41. A cet effet, l'arc demi- circulaire 51 présente sur toute sa longueur des graduations permettant de repérer la position du coulisseau 55 sur l'arc demi-circulaire 51. De même, l'embase 41 est pourvue d'un disque gradué 61 permettant de connaître la valeur angulaire d'extension de l'arc demi-circulaire 51 par rapport à l'embase 41. De même comme expliqué ci-dessus, la plateforme de montage 56 comporte des graduations permettant de connaître l'orientation angulaire et l'inclinaison de l'élément de repérage 49 par rapport au coulisseau 55. Le cadre amovible 40 permet de repérer facilement une position cible sur la tête et par suite de positionner également l'antenne 2 par rapport à cette position cible. En effet, le cadre amovible 40 est adapté sur la tête du patient par l'introduction des tiges 44, 46 dans les conduits auditifs et la fixation de l'organe d'appui 43 sur l'arceau 12 de l'instrument de maintien 3, La structure mobile 48 est déplacée de manière que l'élément de repérage 49 puisse viser le point cible. A cet effet, l'arc demi-circulaire 51 est pivoté et bloqué en position. Le coulisseau 55 et la plateforme 56 sont déplacés et positionnés afin que l'élément de repérage 49 occupe sa position de visée du point cible. Il est à noter que le coulisseau 55 et la plateforme 56 sont adaptés pour rester en position uniquement en raison des frottements mis en jeu. Le positionnement correct de l'antenne 2 par rapport à la position cible identifiée sur la tête du patient peut être réalisée de toute manière appropriée. Après le positionnement de l'antenne 2 par rapport à cette position cible, le cadre 40 peut être retiré lors de la mise en œuvre de la stimulation transcranienne.

Il est à noter que le cadre 40 peut être de nouveau utilisé pour repérer la même zone cible en utilisant les réglages (à savoir les graduations) pour placer l'élément de repérage 49 dans sa position de visée. L'antenne 2 peut ainsi être positionnée facilement au cours des séances répétées nécessaires pour la mise en œuvre de la technique de stimulation transcranienne.

Selon un autre objet de l'invention, l'appareillage 1 selon l'invention comporte un matériel 70 de repérage en imagerie adapté pour situer, c'est-à-dire, pour déterminer les coordonnées de la zone cible du cerveau dans un repère adapté, par exemple de Leksell.

Dans l'exemple de réalisation illustré à la Fig. 6, le matériel de repérage 70 comporte un corps 71 en U pourvu de deux tiges 72 de montage dans les conduits auditifs s'étendant en vis-à-vis à distance l'une de l'autre et coaxialement l'une à l'autre. Le corps 71 est pourvu également d'un organe d'appui antérieur 73 dont l'axe coupe l'axe passant par les deux tiges de montage 72. Les deux tiges de montage 72 sont montées coulissantes et sont pourvues de graduations de manière qu'en position correcte de montage du matériel de repérage 70 sur la tête, les deux tiges 72 s'étendent en saillie par rapport au corps 71 selon une valeur identique. Ces deux tiges sont verrouillées en position par des organes de blocage 74. Dans cette position symétrique des tiges, l'axe passant par l'organe d'appui antérieur 73 coupe l'axe passant par les deux tiges 72, au milieu de la distance séparant les deux tiges 72.

Le corps 71 est équipé de repères 75 décelables par IRM. Dans l'exemple illustré, ces repères décelables 75 sont réalisés par deux corps de forme en N. Le matériel de repérage en imagerie 70 permet un repérage initial de la zone cible du cerveau à traiter :

- soit à l'aide de l'atlas de Talairach (atlas proportionnel pouvant retrouver n'importe quelles zones du cerveau par proportion anatomique) et d'un logiciel de conversion des coordonnées de la zone cible dans le référentiel du cadre amovible 40 afin de déterminer les coordonnées permettant de positionner l'antenne I ₁

- soit à l'aide d'examens IRM avec l'utilisation de logiciels / abaques pour déterminer les coordonnées cibles des zones à atteindre en IRM, et les convertir dans le référentiel du cadre amovible 40 à l'aide de logiciels / abaques.

Il doit être considéré que le matériel de repérage en imagerie 70 doit être utilisé en association avec un système (abaques ou logiciels) assurant la conversion des coordonnées d'un point cible déterminé à l'aide du matériel de repérage 70 en coordonnées repérables sur le cadre amovible 40 pour placer l'élément de repérage 49 dans la position dudit point cible.

L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.