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Patent Searching and Data


Title:
EXERCISER FOR SPINE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1993/024091
Kind Code:
A1
Abstract:
The device comprises a plate (1) 10 cm wide and approximately 1 metre long supported by three pairs of legs (2, 3, 4) which place the plate (1) at about 15 centimetres above the ground or supporting surface. This position may be higher or lower depending on the user. A mat (5) covered in protuberances (5a) preferably of an elastically deformable material is placed on the top surface of the plate (1). The protuberances serve to massage the spinal region. By lying on the device, a person can obtain spinal release. The device is particularly suitable for treating cervicaldynia, dorsalgia and lumbago.

Inventors:
LAPINE JEAN (FR)
Application Number:
PCT/EP1993/001279
Publication Date:
December 09, 1993
Filing Date:
May 19, 1993
Export Citation:
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Assignee:
LAPINE JEAN (FR)
International Classes:
A61H7/00; (IPC1-7): A61H1/00; A61F7/00
Foreign References:
FR1347606A1963-12-27
DE4019902C11991-11-21
FR456150A1913-08-18
US3960145A1976-06-01
EP0036158A11981-09-23
EP0507180A11992-10-07
Attorney, Agent or Firm:
Kiliaridis, Constantin (Case postale 375, Genève 12, CH)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Dispositif d'exercice pour colonne vertébrale cons¬ titué d'un corps allongé dont la surface extérieure comprend une base supérieure destinée à supporter la colonne vertébrale sur toute sa longueur et une base par laquelle le dispositif s'appuie sur le sol ou simi¬ laire, caractérisé par le fait que dans le but que le dos ne repose sur la base supérieure que par la colonne vertébrale et notamment les apophyses épineuses, la face supérieure est plane et a une largeur de 5 à 15 cm, de préférence 10 cm, et que ladite face supérieure est recouverte d'une couche d'une matière élastique dont la surface supérieure est en forme de picots.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit dispositif comprend des moyens de chauffage.
3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit dispositif est un corps creux et qu'il comprend des moyens permettant son remplissage étanche avec de l'eau chaude.
4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que ledit dispositif est un corps creux et qu'il présente sur sa surface latérale au moins deux ouvertures destinées à permettre l'immersion du dispo¬ sitif dans un bassin avec de l'eau chaude tel qu'une baignoire.
5. Dispositif selon la revendication 2 , caractérisé par le fait que ledit dispositif est un corps creux et qu'il comprend des moyens pour être branché sur un cir¬ cuit d'eau chaude.
6. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que le dispositif est muni de moyens de chauf¬ fage électrique, qui sont de préférence amovibles.
7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, ca¬ ractérisé par le fait que la section transversale du dispositif est de forme trapézoïdale, la plus grande base étant celle par laquelle le dispositif s'appuie sur le sol ou similaire.
8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, ca¬ ractérisé par le fait que la face inférieure de la base a une forme légèrement convexe pour provoquer une ins¬ tabilité du dispositif, transversalement à la colonne vertébrale.
9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 6, ca¬ ractérisé par le fait que la section transversale du dispositif est en forme d'oméga rectangulaire.
10. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens pour être fixés sur le dossier d'un siège.
11. Dispositif selon la revendication 10, caractérisé par le fait que le corps allongé est muni à une de ses extrémités d'une pièce rigide, disposée perpendiculai¬ rement à l'axe dudit corps allongé et parallèlement à la face sur laquelle la colonne vertébrale doit s'ap¬ puyer, destinée à être intorduite entre le placet et le dossier d'un siège, notamment d'un siège de véhicule automobile, tandis que l'autre extrémité est munie de deux liens souples permettant de suspendre le dispsotif sur la partie supérieure du dossier du siège.
Description:
Dispositif d'exercice pour colonne vertébrale.

La présente invention concerne un dispositif d'exercice pour colonne vertébrale constitué d'un corps allongé dont la surface extérieure comprend une base supérieure destinée à supporter la colonne vertébrale sur toute sa longueur et une base par laquelle le dispositif s'ap¬ puie sur le sol ou similaire

Un tel dispositif est destiné à être utilisé en parti¬ culier pour l'entretien, la rééducation et la relaxa¬ tion de la colonne vertébrale.

Il est connu actuellement que pour obtenir l'entretien, la relaxation, voire la rééducation de la colonne ver¬ tébrale, on a recours à des excercices particuliers, le massage, l'utilisation de certains appareils tels qu'un cylindre que l'on fait rouler sur le dos, le cylindre étant disposé perpendiculairement à la colonne verté¬ brale ou la mise en posture de déclive sur des plateaux animés de vibrations. Dans ce dernier cas, le patient ou l'utilisateur s'appuie sur la surface plane du pla¬ teau qui est en vibration.

Il est considéré que les vibrations, dans certains cas, permettent une relaxation, voire une musculation de la colonne vertébrale. Néanmoins, la mise en posture de déclive sur un plateau ne permet qu'un etirement et aplatissement médiocres des courbures du dos.

En effet, le dos reposant sur une surface plane, ce sont les zones situées de part et d'autre de la colonne vertébrale qui s'appuient sur cette surface, ainsi que les fesses et la ceinture scapulaire.

Il est important pour que l'exercice de relaxation, d'entretien et de rééducation soit efficace que la co¬ lonne vertébrale repose sur les apophyses épineuses, ce qui permet de soulager la pression portant sur les dis¬ ques et les racines nerveuses de la colonne. C'est dans cette position que l'on obtient la détraction vertébra¬ le permettant en plus une respiration dans des condi¬ tions optimales contribuant à une relaxation améliorée (effet anti-stress) .

Le but de la présente invention est de proposer un dis¬ positif destiné à la relaxation, l'entretien et/ou la rééducation de la colonne vertébrale en palliant les inconvénients ou les imperfections des dispositifs connus à ce jour.

Le dispositif d'exercice pour colonne vertébrale selon la présente invention est caractérisé par le fait que dans le but que le dos ne repose sur la base supérieure que par la colonne vertébrale et notamment les apophy¬ ses épineuses, la face supérieure est plane et a une largeur de 5 à 15 cm, de préférence 10 cm, et que ladi¬ te face supérieure est recouverte d'une couche d'une matière élastique dont la surface supérieure est en forme de picots.

Les avantages du dispositif selon l'invention sont les suivants :

Le fait que la surface sur laquelle repose la colonne vertébrale a une largeur relativement restreinte, cor¬ respondant à la largeur des disques de la colonne ver¬ tébrale, permet l'aplatissement des courbures rachi- dienneε, car le poids du sujet porte sur les apophyses épineuses et non sur les fesses où la ceinture scapu-

laire permettant ainsi de soulager les disques de la pression qui porte sur eux et les racines nerveuses. Le sujet se trouve dans un état de détraction vertébrale. Le fait que la face du support est couverte d'une cou¬ che en matière élastique dont la surface supérieure est en forme de picots permet d'obtenir en plus de la dé¬ traction vertébrale un léger massage de la colonne par l'action des picots sur la colonne, effet qui peut être accentué lorsque le sujet pratique certains exercices particulièrement recommandés lorsqu'il se trouve dans cette posture.

Selon une autre variante d'exécution, le dispositif est muni de moyens de chauffage à une température proche de celle du corps. L'effet de la chaleur facilite la dé¬ contraction de la colonne vertébrale et l'effet conju¬ gué de la détraction vertébrale due à l'aplatissement des courbures rachidiennes, du massage dû aux picots de la couche couvrant le support et celui de la chaleur permet de calmer les cervicalgies, les dorsalgies, ain¬ si que les lombalgies.

Les moyens pour obtenir le chauffage du dispositif sont divers :

Selon une variante, le support est creux et il est conçu pour qu'il puisse être rempli avec de l'eau chaude, par exemple à travers un bouchon à vis que l'on referme par la suite ou,

- en prévoyant un corps ouvert, que l'on peut disposer dans un bassin d'eau chaude, par exemple une baignoire dans laquelle on fait couler de l'eau chaude et le su¬ jet peut s'y allonger,

- on peut également prévoir une circulation d'eau chau¬ de en prévoyant des orifices sur un corps creux fermé.

ou encore un chauffage purement électrique en utili¬ sant par exemple une résistance électrique incorporée dans le support ou amovible sous la forme d'un tapis chauffant que l'on pourrait fixer sur le support par des attaches rapides telles que du VELCRO (marque dépo¬ sée) .

Lors de l'utilisation du support dans un bassin tel qu'une baignoire, on peut prévoir des moyens évitant un glissement du support dans la baignoire, par exemple en munissant la base du support de quelques ventouses.

Dans le but de contribuer à la musculation de la colon¬ ne vertébrale, on peut prévoir que la base du disposi¬ tif a une forme lui conférant une certaine instabilité latérale, par exemple en prévoyant que la base à une forme convexe, ainsi le sujet, dans la recherche d'un équilibre, fait travailler en isométrie les muscles ra- chidiens ce qui entraîne en plus un développement des réflexes à ce niveau.

Toute cette rééducation du dos est d'autant plus inté¬ ressante qu'elle s'accomplit sans aucune fatigue disca¬ le et par conséquent quel que soit l'état des disques. Il est encore a souligner que cette position permet une respiration dans des conditions optimales contribuant à la relaxation du sujet.

Dans le but de profiter des heures que certaines per¬ sonnes passent assises à leur lieu de travail ou dans une voiture automobile ne serait-ce que pour se rendre à leur lieu de travail, l'inventeur a proposé une va-

riante de ce dispositif destinée à être placée sur le dossier d'un siège. Bien entendu, l'efficacité de ce dispositif n'est pas aussi grande que pour le disposi¬ tif que l'on pose sur une surface horizontale, néan¬ moins, on obtient une bonne décontraction en profitant du temps que l'on doit passer sur un siège tout en ayant simultanément une autre occupation, telle que lecture, conduite, ... L'utilisation de cette exécution dans une automobile mobile permet de tirer profit des variations de vitesse et les vibrations du véhicule et obtenir une gymnastique de la colonne vertébrale.

L'invention sera décrite plus en détail à l'aide du dessin annexé.

La figure 1 est une vue de face d'une première exécu¬ tion du dispositif selon l'invention.

La figure 2 est une vue de profil de l'exemple de la figure 1.

La figure 3 est une vue analogue à celle de la figure 1 d'une deuxième exécution.

La figure 4 est une vue de profil de l'exécution de la figure 3.

La figure 5 est une vue de face d'une troisième exécu¬ tion.

La figure 6, est une vue de face d'une quatrième exécu¬ tion.

La figure 7 est une vue de face d'une cinquième exécu¬ tion.

La figure 8 est une vue de profil de l'exécution selon la figure 7.

La figure 9 montre l'utilisation du dispositif selon l'invention par un individu.

La figure 10 est une vue de plan d'un dispositif selon la présente invention destiné à être placé sur un siège.

La figure 11 est une coupe selon la ligne XI-XI de la figure 10.

La figure 12 représente une variante d'exécution du dispositif de la figure 10.

Dans le mode de réalisation de la figure 1 qui peut être considéré comme le plus simple, le dispositif com¬ prend une plaque 1 présentant une largeur de 10 cm et une longueur d'environ 1 mètre supportée par trois pai¬ res de jambes 2, 3, 4, tenant la plaque 1 à une hauteur d'une quinzaine de centimètres du sol ou de la surface sur laquelle repose le dispositif par les extrémités de trois paires de jambes. Cette hauteur peut être supé¬ rieure ou inférieure en fonction de l'utilisateur. Ain¬ si, quelqu'un qui a peur de tomber s'il s'allonge sur le dispositif, choisira de préférence une hauteur rela¬ tivement basse.

Sur la surface supérieure de la plaque 1, on dispose un tapis 5 présentant des picots 5a faits de préférence d'un matériau deformable élastiquement. L'effet de ces picots est de provoquer un massage dans la région de la colonne vertébrale, notamment lorsque l'individu procé-

dera à certains exercices. Le tapis 5 se prolonge, de préférence, de part et d'autre des bords arrondis de la plaque 1.

Le matériau de la plaque 1 et des jambes 2, 3, 4 peut être de toute sorte. A titre d'exemple la plaque pour¬ rait être faite d'un bois aggloméré ou d'un matériau synthétique et les jambes 2, 3, 4 pourraient être fai¬ tes d'un tube coudé enrobé dans une gaine en plastique.

Il est également possible que l'ensemble soit fait d'une seule pièce par moulage d'un matériau approprié.

Sous cette forme, le dispositif peut avantageusement être utilisé dans une baignoire avec de l'eau chaude qui permet à l'utilisateur de se trouver dans une tem¬ pérature proche de celle du corps permettant la relaxa¬ tion des muscles favorisant la rééducation et augmen¬ tant les effets bénéfiques de cet exercice.

Il est évident que dans une baignoire en fonction de la corpulence de l'utilisateur, les exercices sont moins aisés que dans un bassin plus grand ou sur le sol.

Pour le cas où le dispositif devrait être utilisé à l'extérieur d'une baignoire et enfin, de pouvoir béné¬ ficier des bienfaits du chauffage à une température proche du corps, il est possible de disposer sur la planche et au-dessous du tapis 5 d'un tapis chauffant électrique qui pourrait, par exemple, être fixé sur la planche ou les pieds par deux fermetures rapides du type VELCRO (marque déposée) .

Selon une autre exécution, la pièce pourrait être faite sous forme tubulaire de section trapézoïdale comme

celle représentée à la figure 3. Le matériau utilisé étant dans ce cas une matière plastique moulée. La face supérieure 6 étant munie d'un tapis 7 avec des picots 7a similaires à ceux du tapis 5. La base 8 sur laquelle repose le dispositif sur le sol étant la grande base du trapèze. Ce dispositif pour présenter une rigidité suf¬ fisante pourrait être muni à l'intérieur de nervures ou de parois afin d'éviter son écrasement sous le poids de 1'utilisateur.

Cette forme légère permet également de l'utiliser dans un bassin d'eau chaude, l'eau rentrant dans le tube pour permettre que la colonne vertébrale en contact avec la face 6 du dispositif soit à une température proche de celle du corps.

Selon une autre variante d'exécution similaire à celle de la figure 3, le dispositif est fermé aux extrémités et comprend un bouchon 9 à vis par lequel on peut rem¬ plir le dispositif avec de l'eau chaude. Ainsi l'appa¬ reil peut être utilisé sur le sol tout en bénéficiant des effets positifs d'une chaleur proche de celle du corps et sans être obligé de se mettre dans une bai¬ gnoire qui ne correspond pas forcément aux dimensions de l'utilisateur, pour profiter au maximum des exerci¬ ces de rééducation et relaxation.

Il est également possible, dans l'exécution des figures 3 et 4, de prévoir, lors de l'utilisation à l'extérieur d'une baignoire, un tapis chauffant comme pour la va¬ riante des figures 1 et 2.

Lors de l'utilisation en une position et emplacement fixes, le chauffage du dispositif pourrait être assuré, par exemple, pour une variante proche de celle de la

figure 5, en insérant ce dispositif dans un circuit d'eau chaude. Il suffit dans ce cas d'avoir deux orifi¬ ces pour permettre l'entrée et la sortie de l'eau dans un circuit, par exemple, fermé. Ainsi, dans une salle de rééducation, plusieurs de ces appareils pourraient être disposés et des exercices pourraient être faits sous la surveillance d'une personne compétente.

A la figure 8 nous avons présenté une exécution telle que commercialisée. Le dispositif est formé d'un profi¬ lé en forme d'oméga rectangulaire (vu en coupe) dont la base est formée par deux pattes 11, 12 et la base supé¬ rieure 13 par la partie supérieure de l'oméga, munie d'un tapis à picots 14. Un tel dispositif en plexiglass dont les pattes 11, 12 mesurent 15 cm, la base supé¬ rieure 8 cm, d'une hauteur de 12 cm et d'une longueur de 100 cm a été commercialisé avec succès.

A la figure 9, nous avons présenté, de manière tout à fait schématique, la disposition relative d'un utilisa¬ teur par rapport à un de ces dispositifs décrits précé¬ demment : la personne s'allonge sur le dispositif de sorte que sa colonne vertébrale s'appuie contre la face supérieure du dispositif, les jambes se trouvant de part et d'autre de ce dispositif. Plusieurs exercices peuvent être réalisés dans cette position, le corps de l'utilisateur reposant sur le dispositif par la colonne vertébrale dans toute sa longueur et les bras et les pieds pouvant être posés à plat sur le sol ou faire certains exercices en fonction de l'état de l'individu et des besoins spécifiques.

Selon une variante de l'invention illustrée à la figure 6 et dans le but d'essayer de faire travailler en iso- métrie les muscles rachidiens avec un développement des

réflexes à ce niveau, on prévoit une variante d'exécu¬ tion selon laquelle le fond ou la base 10 du disposi¬ tif, par exemple, celui de la figure 3, n'est pas plat mais légèrement concave introduisant une instabilité du dispositif par rapport au sol et quand l'utilisateur essaie de rétablir l'équilibre fait travailler les muscles.

Le but de la présente invention n'est pas de donner un recueil d'exercices à effectuer sur ce dispositif, exercices connus de professionnels, qui les pratiquent habituellement en allongeant les sujets sur le dos sur une surface plane.

Ce dispositif à utiliser seul ou sous la direction d'une personne compétente permet entre autre de combattre les atteintes inflammatoires et dégénératrices du dos.

Il est évident que des variantes d'exécution de la pré¬ sente invention peuvent être envisagées.

Les dimensions aussi bien de la plaque supérieure et la hauteur peuvent être standardisées, mais l'on pourrait prévoir deux ou trois variantes différentes en fonction de la corpulence des utilisateurs. Pour certaines dé¬ formations de la colonne vertébrale, on doit prévoir une largeur suffisante de la plaque afin que tous les disques malgré la déviation puissent s'appuyer sur les plaques.

Pour les dispositifs destinés à être utilisés dans une baignoire, on peut prévoir que la base sera munie de quelques ventouses pour éviter que le dispositif glisse sur la surface convexe et glissante d'une baignoire.

Aux figures 10 à 12 nous avons représenté deux exécu¬ tions prévues pour être utilisées sur le dossier d'un siège, notamment un siège d'un véhicule automobile.

Les deux lanières 22 et 23 de la figure 10 servent à former une boucle pour suspendre le corps 20 par exem¬ ple, autour de l'appui-tête que l'on trouve souvent sur les sièges des voitures, tandis que la barre 24 est glissée entre le dossier et le placet du siège et elle est manitenue dans cette position par le corps de l'utilisateur.

Il est évident que les moyens de fixation peuvent être différents en fonction du type de siège, la seule exi¬ gence étant que le dispositif reste bien dans l'axe du siège afin que la colonne vertébrale de l'utilisateur repose sur ce dispositif et notamment sur les picots 26, 26a, 26b du revêtement.

Sur la figure 12, nous avons représenté un corps 30 mu¬ ni de quatre lanières 31, 32, 33, 34 permettant de fixer le corps 30 sur le dossier d'un siège soit en nouant entre-elles les extrémités de ces lanières deux à deux, soit en utilisant des moyens d'assemblage ra¬ pide, par exemple du velcro, des boutons-pression. Il est également possible de remplacer les lanières 31, 32, 33, 34 par deux élastiques qui pourraient être fixés autour du dossier d'un siège.

Selon une autre variante d'exécution, on peut également prévoir des moyens de chauffage du dispositif, branchés par exemple dans le cas d'une voiture, à l'allume ci¬ gare.

En plaçant ce dispositif sur le dossier d'un siège que ce soit celui d'une voiture ou d'un siège de bureau ou tout autre siège, la personne qui est appelée à rester assise pendant un laps de temps peut s'appuyer par la plus grande partie de sa colonne vertébrale sur ce dis¬ positif l'obligeant à se tenir dans une position cor¬ recte et, le fait que ce dispositif fait saillie par rapport au dossier du siège permet d'assurer l'aplatis¬ sement des courbures rachidiennes comme pour l'appareil objet de la demande de brevet freançais précitée. En même temps, le fait que ce dispositif est relativement étroit, introduit un certain déséquilibre que par ré- flex le sujet a tendance à rétablir ce qui permet éga¬ lement une musculation du dos.

L'utilisation d'un tel disositif dans un véhicule au¬ tomobile permet également de tirer profit des varia¬ tions de vitesse ainsi que des vibrations du véhicule.

L'avantage de ce dispositif est sa souplesse d'utilisa¬ tion et le fait qu'elle constitue un moyen de relaxa¬ tion et de rééducation que l'on pourrait appeler passif puisque cela ne demande pas de consacrer un temps par¬ ticulier pendant la journée d'une personne, la seule perte de temps étant celle demandant la mise en place et le retrait du dispositif.

Il est également à noter que l'on peut prévoir un dis¬ positif dont le corps souple est placé à demeure sur le siège d'un véhicule ou un siège de travail, le revête¬ ment avec les picots pouvant être mis en place par des moyens d'assemblage rapide (velcro, boutons-pression, ...) que lorsque l'utilisateur le désire.