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Patent Searching and Data


Title:
EXTRA-HOSPITAL MEDICAL WORKSTATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/107165
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a medical equipment structure intended to be used chiefly by medical or paramedical personnel in an extra-hospital environment, comprising at least a work tray (500), as well as a raised hook-up system and attachment means allowing care waste storage accessories to be attached, characterized in that said structure further comprises a platform (10) having a top surface, a bottom surface, and several lateral surfaces, the platform (10) being connected at its bottom surface to folding legs and, by a pivot means, to at least one work tray (500), in that said platform (10) has a mast (300) passing through it, and in that it comprises a means (600) for holding, all of this allowing the collection of these various elements to be transported and set up quickly, stably and level both on flat ground and on uneven ground.

Inventors:
MERCIER SAMUEL (FR)
Application Number:
PCT/EP2015/050807
Publication Date:
July 23, 2015
Filing Date:
January 16, 2015
Export Citation:
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Assignee:
MERCIER SAMUEL (FR)
International Classes:
F16M11/24; A61B19/02; F16M11/32
Foreign References:
US20060076861A12006-04-13
CN201346333Y2009-11-18
US2690366A1954-09-28
US20120223037A12012-09-06
US2283422A1942-05-19
US20100166412A12010-07-01
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

-1- Structure d'équipement médical, destinée à être utilisée principalement par du personnel médical ou paramédical en milieu extrahospitalier, comprenant au moins un plateau de travail (402, 500), ainsi qu'un système d'accrochage surélevé et des moyens de fixation (111, 204, 508) permettant l'accrochage d'accessoires de stockage de déchets de soins, caractérisée en ce que ladite structure comprend, en outre, une plateforme (10) présentant une face supérieure, une face inférieure et de plusieurs faces latérales, la plateforme (10) étant reliée au niveau de sa face inférieure à des pieds pliants (102, 103, 104) et par un moyen de pivotement (12, 13), à au moins un plateau de travail (402, 500), en ce que ladite plateforme (10) est traversée par un mat (300), et en ce qu'elle comporte un moyen de préhension (600), le tout permettant le transport et la mise en place rapide, stable et de niveau de l'ensemble de ces différents éléments, aussi bien en terrain plat qu ' en terrain accidenté .

-2- Structure selon la revendication 1 caractérisée en ce qu'un plateau de travail (402) pourvu de rebords constitue la paroi supérieure d'un caisson (400) renfermant un tiroir (405), que ledit caisson est composé d'une paroi supérieure, d'une paroi inférieure et de plusieurs parois latérales et est fixé à la plateforme (10) au niveau d'une paroi latérale par un moyen de pivotement (12) de telle sorte que, lorsque la station de travail médicale extra-hospitalière est en configuration d'utilisation, il peut prendre une première position dans laquelle il est fonctionnel et sa paroi supérieure est horizontale, et une seconde position dite de stockage (ou de transport) où cette même face est verticale.

-3- Structure selon la revendication 2 caractérisée en ce que le caisson (400) renfermant le tiroir (405) comporte au moins une coulisse dans laquelle est disposé un second plateau (403, 404, 407), apte à coulisser. -4- Structure selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de déploiement automatique permettant de déployer conjointement, les pieds pliants (102, 103, 104) et ledit au moins un plateau de travail (402, 500).

-5- Structure selon la revendication 4, caractérisé en ce les moyens de déploiement automatique sont choisis dans la liste comprenant :

- un système de pignon-crémaillère dans lequel le moyen de pivotement est composé d'une crémaillère (C) disposée sur le mat (300) et d'au moins un pignon (P) fixé audit au moins un plateau de travail (402, 500) et coopérant avec la crémaillère (C) de manière à déployer ou à plier le plateau de travail (402, 500) par glissement du mat (300) à l'intérieur de la plateforme (10), et un système d' entretoises (E) reliant les pieds pliants (102, 103, 104) au mat (300) de manière à déployer ou à plier les pieds pliants (102, 103, 104) par glissement du mat (300) à l'intérieur de la plateforme (10) ;

- un système câble-poulie comprenant un câble qui relie le mat (300) et ledit au moins un au moins un plateau de travail (402, 500), ledit câble coopérant avec une poulie de manière à déployer ou à plier le plateau de travail (402, 500) par glissement du mat (300) à l'intérieur de la plateforme (10), et un système d'entretoises (E) reliant les pieds pliants (102, 103, 104) au mat (300) de manière à déployer ou à plier les pieds pliants (102, 103, 104) par glissement du mat (300) à l'intérieur de la plateforme (10) ;

- des systèmes d'entretoises (E, E') reliant ledit au moins un plateau de travail (402, 500) et reliant les pieds pliants (102, 103, 104) au mat (300), de manière à déployer ou à plier ledit au moins un plateau de travail (402, 500) et les pieds pliants (102, 103, 104) par glissement du mat (300) à l'intérieur de la plateforme (10) ;

- un système de vérins permettant de déployer ledit au moins un plateau de travail (402, 500) ainsi que les pieds pliants (102, 103, 104) par le raccord à une réserve d'un fluide sous-pression.

-6- Structure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le plateau (500), muni de rebords, comporte latéralement au moins une coulisse dans laquelle est disposé un second plateau (504, 505), apte à coulisser, ainsi qu'au moins un moyen d'accrochage (502), de sorte que, lorsque la station de travail médicale extra-hospitalière est en configuration d'utilisation, il peut prendre une première position où sa face supérieure est horizontale, position dans laquelle il est fonctionnel, et une seconde position dite de stockage (ou de transport) ou cette même face est verticale.

-7- Structure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les pieds pliants et télescopiques (102, 103, 104) sont sous la forme d'un trépied (100) pourvu d' un mat central (300), lui aussi télescopique, offrant un moyen d'accrochage en sa partie basse (311) ainsi qu'au moins un moyen d'éclairage (344, 345) et un moyen d'accrochage (342, 343) en sa partie haute, laissant de surcroit la possibilité d'introduire par son extrémité haute (347) un dispositif de protection contre les intempéries.

-8- Structure selon la revendications 7, caractérisée en ce que la partie basse du mat (301) est reliée par le biais de croisillons centraux (202, 203, 204) aux trois pieds (102, 103, 104), que lesdits croisillons pivotent autour d'un axe horizontal fixé aux pieds ainsi qu'autour d'un autre axe horizontal fixé sur une bague (201), elle-même coulissant sur la partie basse du mat central (301) et pouvant également se fixer et que lesdits croisillons offrent latéralement des systèmes d'accrochage (206).

-9- Structure selon la revendication 3, caractérisée en ce que les plateaux (403 et 404) aptes à coulisser latéralement sont logés dans la paroi inférieure du caisson et que le plateau apte à coulisser d'avant en arrière est logé entre la paroi supérieure du caisson et le tiroir.

-10- Structure selon l'une des revendications 2, 3 ou 9, caractérisée en ce que la face avant du tiroir (405) est orientée vers le bas en position de stockage et qu'elle comporte au moins une ouverture permettant de laisser passer un ruban autocollant et/ou de stocker temporairement un dispositif médical.

-11- Structure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un système d'éclairage surélevé.

-12- Structure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le moyen de préhension est une poignée (600) reliée à une face latérale de la plateforme (10).

-13- Structure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que sur un des pieds pliants (102) est fixé un système d'accrochage (111) pouvant accepter un réceptacle à aiguille.

-14- Structure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les plateaux de travail comprennent un couvercle.

Description:
Station de travail médicale extra-hospitalière

La présente invention se rattache au secteur technique du matériel et équipement médical, cette dernière est principalement destinée à un usage extra hospitalier.

Pour bien comprendre la problématique du travail médical en milieu extra hospitalier, il faut avant tout être conscient que l'équipe médicale n'évolue pas dans le cadre confiné, aseptisé et confortable de l'hôpital. Le patient ne vient pas à elle, mais elle va à lui et son cadre d'évolution. Ce dernier est rarement adapté pour qu'elle puisse travailler dans de bonnes conditions de confort, de sécurité, d'hygiène, d'ergonomie...

Actuellement, elle ne dispose d'aucun plan de travail ou zone de soins pour préparer convenablement le matériel nécessaire à la mise en place de perfusion ou autres dispositifs médicaux ainsi que pour la préparation des médicaments. l'équipe médicale se « débrouille » alors pour faire au mieux avec le matériel présent, c'est-à-dire poser les drogues, seringues et autres dispositifs médicaux sur le sac ou la valise d'intervention voire à même le sol avec les aléas de l'équilibre précaire et de l'hygiène approximative des supports sus-cités.

Elle est alors confrontée aux problèmes suivants :

-La gestion d'espace puisque la zone de soins n'est pas toujours correctement délimitée autour du patient et le matériel se trouve parfois éparpillé (risque d'oubli, d'échange ou de perte du matériel). A contrario, l'équipe médicale évolue dans des milieux parfois exigus, ne laissant que peu de possibilités pour s'adapter.

-La gestion du risque puisque le personnel évoluant autour de la victime se focalise sur cette dernière et non sur ce qui est posé à même le sol comme le sont parfois les ampoules de drogues (pleines ou vides), les seringues avec leurs aiguilles, les cathéters contenant le sang du patient nécessaire à certaines analyses. -La gestion de l'hygiène plus ou moins aléatoire en fonction de la météorologie (vent qui fait voler la poussière, pluie, neige...), des lieux d'intervention (chantier de construction BTP, locaux insalubres, voie publique ...) et du va et vient des personnels de secours autour du patient.

-La gestion du chronomètre lorsque le milieu est « hostile » aux soins, obligeant ainsi l'équipe médicale à déployer des draps ou chercher des chaises ou tables ou tout moyen pouvant permettre de poser le matériel pour travailler proprement. Le temps perdu à cette mise en place se fait au détriment du patient.

-La gestion de personnel puisqu'il n'est pas rare de transformer un personnel des secours en « pied à perfusion » faute de pouvoir accrocher le soluté à un élément se trouvant à proximité du patient. Ceci peut être pénalisant pour l'organisation des soins, l'équipe soignante se trouvant amputée d'un personnel.

-De gestion de l'éclairage car l'intervention se situe parfois à distance de sources lumineuses et il est compliqué de travailler dans la pénombre ou la nuit noire.

-La gestion des déchets puisqu' elle ne dispose la plupart du temps que de sacs DASRI (Déchets d'Activités de Soins à Risques Infectieux) dans lesquels se retrouvent au final aussi bien les déchets DASRI que ceux qui pourraient être évacués dans une poubelle classique, entraînant donc un surcoût de traitement des déchets.

Il est connu de l'état de la technique un dispositif ayant fait l'objet d'une demande de brevet US2006076861. Ce dernier décrit un pack cuisine (fïg.1) comprenant un certain nombre de caractéristiques qui pourraient de prime abord répondre aux problèmes préalablement évoqués. Ce dispositif a pour principal inconvénient un mauvais agencement de ces différentes caractéristiques entre-elles, un poids et un encombrement trop important aussi bien en position de stockage ou de transport qu'en position d'utilisation, une impossibilité de conserver des surfaces de travail horizontales en terrain très accidenté et enfin une mise en place trop longue pour un usage dans le domaine médical extrahospitalier, c'est à dire dans des conditions d'extrême urgence.

L'invention décrite ci-dessous et illustrée en figure 2 (position fermée dite de stockage ou de transport) et figure 3 (position déployée dite d'utilisation) permet d'apporter une solution concrète aux problèmes précédemment cités.

Cette station de travail médicale extra-hospitalière comporte :

Selon une première caractéristique, une plateforme composée d'une face supérieure, d'une face inférieure et de faces latérales, reliée à:

- au moins un plateau par un moyen de pivotement

- éventuellement, un caisson renfermant un tiroir, par un moyen de pivotement

- un mat central

- des pieds pliants au niveau de sa face inférieure

- un moyen de préhension pour faciliter son transport.

Selon une seconde caractéristique, le plateau, muni de rebords, comporte latéralement au moins une coulisse dans laquelle est disposé un autre plateau, apte à coulisser, ainsi qu'au moins un moyen d'accrochage. Lorsque la station de travail médicale extra-hospitalière est en configuration d'utilisation il peut prendre une première position où sa face supérieure est horizontale, position dans laquelle il est fonctionnel et une seconde position dite de stockage (ou de transport) où cette même face est verticale. Selon une troisième caractéristique, le caisson renfermant un tiroir est composé d'une paroi supérieure, d'une paroi inférieure et de plusieurs parois latérales. La paroi supérieure du caisson est pourvue de rebords ce qui constitue un plateau de travail. Le caisson est fixé à la plateforme au niveau d'une paroi latérale par un moyen de pivotement de telle sorte que lorsque la station de travail médicale extra-hospitalière est en configuration d'utilisation, il peut prendre une première position dans laquelle il est fonctionnel et sa paroi supérieure est horizontale et une seconde position dite de stockage (ou de transport) où cette même face est verticale.

Selon une quatrième caractéristique, le caisson renfermant le tiroir comporte au moins une coulisse dans laquelle est disposé un second plateau, apte à coulisser.

Selon une cinquième caractéristique, la face avant du tiroir comporte au moins une ouverture permettant de laisser passer un ruban autocollant et/ou de stocker temporairement un dispositif médical. Selon une sixième caractéristique, les pieds pliants et télescopiques sont sous la forme d'un trépied avec un mat central, lui aussi télescopique, offrant un moyen d'accrochage en sa partie basse ainsi qu'au moins un moyen d'éclairage et un moyen d'accrochage en sa partie haute. Ce dernier offrira de surcroit la possibilité d'introduire par son extrémité haute un dispositif de protection contre les intempéries.

Selon une septième caractéristique, la partie basse du mat est reliée par le biais de croisillons centraux aux trois pieds. Ces croisillons pivotent autour d'un axe horizontal fixé aux pieds ainsi qu'autour d'un autre axe horizontal fixé sur une bague, elle-même coulissant sur la partie basse du mat central et pouvant également se fixer. Ces croisillons offrent latéralement des systèmes d'accrochage.

Selon une huitième caractéristique, sur un des pieds est fixé un système d'accrochage pouvant accepter un réceptacle à aiguille.

Selon une neuvième caractéristique, le moyen de préhension est une poignée reliée à une face latérale de la plateforme.

Selon une dixième caractéristique, la structure comprend des moyens de déploiement automatique permettant de déployer conjointement le mat, les pieds pliants et ledit au moins un plateau de travail.

Selon une onzième caractéristique, les moyens de déploiement automatique sont choisis dans la liste comprenant :

- un système de pignon-crémaillère dans lequel le moyen de pivotement est composé d'une crémaillère disposée sur le mat et d'au moins un pignon fixé audit au moins un plateau de travail et coopérant avec la crémaillère de manière à déployer ou à plier le plateau par glissement du mat à l'intérieur de la plateforme, et un système d'entretoises reliant les pieds pliants au mat de manière à déployer ou à plier les pieds pliants par glissement du mat à l'intérieur de la plateforme ;

- un système câble-poulie comprenant un câble qui relie le mat et ledit au moins un plateau de travail, ledit câble coopérant avec une poulie de manière à déployer ou à plier le plateau par glissement du mat à l'intérieur de la plateforme, et un système d'entretoises reliant les pieds pliants au mat de manière à déployer ou à plier les pieds pliants par glissement du mat à l'intérieur de la plateforme ; - des systèmes d' entretoises reliant ledit au moins un plateau de travail et reliant les pieds pliants au mat, de manière à déployer ou à plier ledit au moins un plateau de travail et les pieds pliants par glissement du mat à l'intérieur de la plateforme ;

- un système de vérins permettant de déployer ledit au moins un plateau ainsi que les pieds pliants par le raccord à une réserve d'un fluide sous-pression.

Selon une douzième caractéristique, la structure comprend un système d'éclairage surélevé. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description.

Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative, il convient de se reporter aux figures suivantes où :

-la figure 1 est une vue d'une structure modulable selon l'art antérieur,

-la figure 2 représente successivement la vue d'une coupe transverse 2a puis une vue latérale de ¾ en légère plongée 2b et enfin une vue du dessus 2c de la structure dans sa configuration de stockage ou de transport selon un premier mode de réalisation.

-la figure 3 représente successivement la vue d'une coupe transverse 3a puis une vue latérale de ¾ en légère plongée 3b et enfin une vue du dessus 3c de la structure dans sa configuration d'utilisation selon un premier mode de réalisation.

-la figure 4 représente une vue latérale de ¾ en légère plongée de la structure dans sa configuration d'utilisation selon un premier mode de réalisation.

- la figure 5 représente une vue d'une coupe transverse de la structure dans sa configuration d'utilisation selon un deuxième mode de réalisation.

- la figure 6 représente une vue d'une coupe transverse de la structure dans sa configuration de stockage ou de transport selon un deuxième mode de réalisation.

- la figure 7 représente une vue de face de la structure dans sa configuration d'utilisation selon un troisième mode de réalisation.

- la figure 8 représente une vue de face de la structure dans sa configuration de stockage ou de transport selon un troisième mode de réalisation.

Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins.

La structure support selon l'invention est référencée successivement par les figures 2, 3 et 4. Elle comprend une plate-forme ou socle 10 reliée par sa face inférieure à un trépied 100 composé de 3 pieds 102, 103, 104 articulés chacun par un axe de rotation horizontal ,

o

105 en leur extrémité proximale. Chaque pied est composé de plusieurs, par exemple trois, tubes lui conférant l'aptitude à être télescopique. Le tube à la circonférence la plus élevée ainsi que le tube à la circonférence directement inférieure, sont chacun munis en leur extrémité distale d'un système de levier de blocage 106 et 107 du tube qui leur est de circonférence directement inférieure. Selon une variante, le tube à la circonférence la plus élevée ainsi que le tube à la circonférence directement inférieure, sont chacun munis en leur extrémité distale d'une bague de serrage à la place du système de levier de blocage

106 et 107. Ces bagues de serrage permettent de bloquer le mouvement entre les tubes. Le dernier tube, celui dont la circonférence est la plus faible, voit son extrémité distale pourvue d'une vis 108 sur laquelle vient s'articuler une demi-sphère 109 en caoutchouc permettant de mettre la structure en contact avec le sol soit par le biais de la demi-sphère (sol dur) soit par le biais de l'extrémité pointue de la vis (sol meuble). Le pied 102 situé en dessous du tiroir offre un système de fixation de conteneur sécurisé pour aiguille 111. Un croisillon 200 permet l'articulation entre eux des trois pieds 102, 103, 104. Il est composé d'une bague centrale 201 coulissant autour de la partie basse du mat central 301 et de 3 bras 202, 203, 204 reliés en leurs extrémités distales aux systèmes de levier de blocage 106 des pieds de circonférence la plus élevée autour d'un axe de rotation horizontal 110 et en leurs parties proximales à la bague 201, également autour d'un axe de rotation horizontal 210. Ainsi, lorsque l'on ouvre l'un des pieds, les deux autres s'ouvrent également de la même façon sans autre action de notre part. La bague centrale 201 est dotée d'une vis de serrage 208 lui permettant d'être fixée au mat central lors de son stockage ou transport évitant une ouverture non souhaitée du trépied mais également une fois que la structure est déployée conférant ainsi à cette dernière une certaine rigidité et stabilité.

Les trois bras sont équipés, latéralement et à chacune des deux extrémités, d'une pince 204 de type « crocodile » offrant la possibilité de fixer un sac à l'intérieur de chacun des 3 croisillons. Ces sacs s'ouvrent d'eux même suite à l'action d'ouverture d'un des trois pieds.

Le mat central 300 est constitué de plusieurs, par exemple trois, tubes qui se déploient verticalement et vers le haut. Le tube situé en partie basse 301 et de circonférence supérieure aux deux autres est solidaire de la plateforme, ou socle, en sa partie proximale. Sa partie distale est équipée d'une bague fixe 310 empêchant la bague mobile de tomber η et proposant un moyen de fixation de la structure à un point d'ancrage sous la forme d'un crochet 311 orienté vers le bas.

Le tube intermédiaire voit sa hauteur de déploiement réglable au moyen d'une molette de serrage 11 fixée sur la face supérieure de la plateforme 10.

Le dernier tube 303, celui disposant de la plus petite circonférence, possède en son extrémité proximale un ergot 330 entrant dans des orifices prévus à cet effet et localisés l'un en partie proximale et l'autre en partie distale du tube intermédiaire 302 lui permettant d'avoir deux positions d'utilisation, l'une reployée et l'autre déployée. Son extrémité distale accepte un module d'éclairage et d'accrochage 340. Ce module offre latéralement un système d'accrochage fixe, pour poche de soluté, de type mousqueton 342, 343. Il offre également un système d'éclairage individualisé et orientable 344, 345 du tiroir 400 et du plateau 500. Les lampes sont fixées par leur partie basse au socle du module par une articulation crantée à axe horizontal 346 lui conférant la possibilité de maintenir la position d'orientation souhaitée. Enfin l'extrémité distale de ce tube permet d'accepter l'introduction d'une tige composant la base d'un système de protection contre intempérie.

Les tubes sont pourvus d'une nervure verticale et d'un guide interdisant toute rotation autour d'un axe vertical.

Selon une variante, la structure peut ne pas comporter de système d'éclairage surélevé tout en comportant un système d'accrochage surélevé.

Le module tiroir 400 est articulé autour d'un axe de rotation horizontal 12 situé dans la partie arrière basse du caisson. En configuration de stockage, la face avant du tiroir est orientée vers le sol et le caisson est maintenu dans cette position par l'action d'une lame ressort 412 fixée sur la face arrière du caisson et venant se clipper automatiquement à l'intérieur du socle 10. Pour mettre le caisson en configuration d'utilisation il faut alors exercer une pression manuelle sur cette lame de façon à la libérer, puis il faut imprimer au caisson du tiroir un mouvement de rotation de 90° de bas en haut selon un axe horizontal. Le caisson présente, sur sa paroi supérieure, un plateau de travail 402 entouré de rebords limitant la chute des éléments qui pourraient être disposés dessus. La paroi inférieure du caisson abrite deux plateaux annexes dotés latéralement d'un rebord. Ces plateaux, équipés de butés, coulissent latéralement, l'un à droite 403 et l'autre à gauche 404 du caisson offrant la possibilité de disposer notamment du petit matériel d'analyse médicale. Ces deux plateaux sont maintenus en position fermée par l'action d'un aimant placé à l'intérieur du rebord latéral des plateaux coulissants. La face avant du caisson abrite le tiroir 405 ainsi qu'un troisième plateau 407 coulissant situé sous la paroi supérieure du caisson mais au-dessus du tiroir. Le système de verrouillage du tiroir conditionne également le verrouillage de ce dernier plateau. Le tiroir coulisse sur deux rails avec butés, fixés horizontalement à l'intérieur des parois latérales du caisson. La face avant du tiroir est équipée d'un bouton poussoir 406 maintenant en position fermée le tiroir ainsi que le plateau qui le surmonte lorsqu'il est enfoncé. Pour permettre l'ouverture, il suffit d'exercer une pression sur ce dernier qui va alors sortir en partie de son logement pour offrir un moyen de préhension sur le tiroir. La face avant du tiroir présente également deux fentes verticales, l'une permettant le passage de sparadrap et l'autre d'un ruban identifiant de médicament injectable. Enfin il est équipé d'une ouverture permettant d'entreposer un cathéter avec son étui dans l'attente d'analyse.

Le plateau 500 est articulé autour d'un axe de rotation horizontal 13. Il est maintenu en position de stockage (paroi principale 501 orientée verticalement) au moyen d'un demi cerclage 502 en « lame ressort » venant encercler le mat. Ce demi-cerclage est prolongé par un cylindre 503 qui est fixé sur la paroi inférieure du plateau. Ce cylindre est équipé aussi d'un crochet 508. Pour mettre le plateau en position d'utilisation il faut lui exercer une pression d'arrière en avant et de bas en haut en le faisant pivoter de 90°, le libérant de la pression du demi-cerclage. Sa paroi principale est alors orientée horizontalement et il est maintenu dans cette position par une lame ressort 507 qui vient se clipper d'elle- même. Pour repositionner le plateau en configuration de stockage, une pression sur la lame ressort libère le mécanisme bloquant, lui permettant alors de pivoter librement. Ce plateau abrite deux plateaux annexes dotés latéralement d'un rebord. Ces plateaux, équipés de butés, coulissent latéralement, l'un à droite 504 et l'autre à gauche 505 du plateau principal lui octroyant ainsi la possibilité d'augmenter sa surface. Ces deux plateaux sont maintenus en position fermée par l'action d'un aimant placé à l'intérieur du rebord latéral des plateaux coulissants.

Une poignée 600, constituant un moyen de préhension pour faciliter le transport, est fixée sur une face latérale de la plateforme 10.

Enfin, une lampe annexe viendra s'associer à la structure pour éclairer le patient.

En résumé, cette station de travail médicale extra-hospitalière très compacte en configuration de stockage permet de mettre à disposition de l'Infirmier Diplômé d'Etat (IDE) et/ ou du médecin, une fois déployée, deux plateaux de travail : -Le premier sous forme de tiroir, permettant de stocker, entre autre, le matériel nécessaire à la pose de perfusion. Il facilite la préparation des drogues et permet de poser le matériel d'analyse et de soins.

-Le second, sous forme d'un plateau extensible adapté pour déposer par exemple le matériel d'intubation et d'aspiration du médecin.

Par ailleurs, ce trépied permet la mise à disposition quasi immédiate au profit de l'équipe médicale ou paramédicale de :

-deux sacs poubelles (par exemple un jaune et un noir) et d'une boite à aiguille, fixés aux pieds du trépied en dessous des plateaux de travail, permettant le tri des déchets et l'évacuation des aiguilles en toute sécurité. -Un mat central télescopique pouvant accepter un dispositif de protection contre les intempéries, avec en son sommet un module d'éclairage individualisé des deux plateaux de travail et le nécessaire pour fixer des poches de solutés (fixation de type mousqueton). Cet outil de travail, une fois mis à disposition de l'équipe médicale, améliore de façon notable le travail sur intervention en milieu extra hospitalier en terme :

-De gestion d'espace clairement identifié et organisé autour du trépied. -De gestion du risque qui voit l'ensemble du matériel entreposé sur les plateaux de travail sans rien laisser traîner de dangereux au sol.

-De gestion de l'hygiène puisque le matériel est disposé sur un plateau propre et que l'on peut ajouter si besoin un moyen de protection contre les intempéries pour protéger les zones de soins du patient ainsi que les deux plateaux de travail.

-De gestion du chronomètre puisque la mise en place du trépied en configuration d'utilisation n'excède pas les dix secondes même dans des conditions extrêmes. 1Q

-De gestion du personnel en libérant le «faisant fonction de pied à perfusion » de son rôle de support et en le réintégrant dans le roulement de l'équipe de premier secours.

-De gestion de l'éclairage avec des plateaux de travail éclairés pour favoriser l'identification et la préparation des drogues et d'une lampe annexe orientable pour éclairer la zone de soins.

-De gestion des déchets avec la présence, dès l'ouverture du trépied, des deux types de sacs poubelles et du récupérateur d'aiguilles.

Pour conclure, cette station de travail compacte et légère permet d'apporter une réponse globale s 'inscrivant dans une démarche d'amélioration du processus de soins extra-hospitalier en se rapprochant au plus près des exigences hospitalières. Selon d'autres modes de réalisation possibles, tels que ceux illustrés aux figures 5 à 8, la structure peut comprendre des moyens de déploiement automatique permettant de déployer conjointement, les pieds pliants 102, 103, 104, ainsi que les plateaux de travail 402 et 500 par un nombre réduit d'actions d'un utilisateur, de manière à réduire le temps nécessaire pour faire passer la structure de sa position de transport ou de stockage à sa position d'utilisation. Ce gain de temps est particulièrement important dans les interventions extra-hospitalière car en cas d'urgence (par exemple en cas d'arrêt du cœur, ou de saignement très important) chaque seconde gagnée peut avoir un impact déterminant. Selon des variantes possibles décrites ci-dessous, la structure comprend des moyens de déploiement automatique permettant de déployer conjointement le mat 300, les pieds pliants 102, 103, 104 ainsi que les plateaux de travail 402 et 500.

Comme illustré sur les figures 5 et 6, selon un deuxième mode de réalisation, les moyens de déploiement automatique sont composés d'une part par un système pignon-crémaillère permettant de déployer les plateaux de travail 402 et 500, et d'autre part par un système d'entretoises E permettant de déployer les pieds pliants 102, 103, 104, et le mat 300 peut coulisser à l'intérieure de la plateforme 10.

Le système de pignon-crémaillère est composé, pour articuler chacun des plateaux de travail 402 et 500, d'une crémaillère C disposée sur le mat 300, plus précisément sur le tube situé en partie basse 301, et de deux pignons P dont un premier pignon P est disposé dans la plateforme 10 et engrène avec la crémaillère, et dont un second pignon P est fixé à n un plateau de travail 402 ou 500 et engrène avec le premier pignon. Ce système de pignon-crémaillère forme ainsi un moyen de pivotement des plateaux de travail 402, 500 par rapport à la plateforme 10.

Ainsi, le mat 300 pouvant coulisser à l'intérieur de la plateforme 10, lorsque l'utilisateur déplie le mat 300 et tire dessus vers le haut, la crémaillère C entraine les pignons P en rotation (plus précisément la crémaillère C entraine le premier pignon qui à son tour entraine le second pignon), lesdits pignons P entraînant ainsi le déploiement des plateaux de travail 402 et 500 par rapport à la plateforme 10. Réciproquement, lorsqu'un utilisateur veut ranger la structure, il plie le mat 300 en poussant dessus vers le bas, la crémaillère C entraine les pignons P en rotation, et les plateaux de travail 402 et 500 se replient.

Le déploiement automatique des pieds pliants 102, 103, 104 est quant à lui assuré par un système d'entretoises E. Chaque pied pliant 102, 103 et 104 est relié à une entretoise E selon une liaison pivot d'axe orthogonal à la fois au pied pliant 102, 103 ou 104 et à l'entretoise E. Chacune des entretoise E étant fixée au mat 300, et plus précisément à l'extrémité distale du tube situé en partie basse 301, selon une liaison pivot d'axe orthogonale à la fois au mat 300 et à l'entretoise ainsi fixée. Les axes des liaisons pivot de chaque entretoise E sont parallèles à l'axe de rotation de la liaison entre le pied pliant 102, 103 ou 104 auquel l'entretoise E est reliée et la plateforme 10.

Ce système d'entretoises E permet ainsi, lorsque l'utilisateur déplie le mat 300 et tire dessus vers le haut, de déployer les pieds pliants 102, 103 et 104 par coulissage du mat 300 dans la plateforme 10 en déployant les entretoises E.

Réciproquement, lorsqu'un utilisateur veut ranger la structure, il plie le mat 300 en poussant dessus vers le bas, les entretoises E se rabattent sur le mat 300, repliant ainsi les pieds pliants 102, 103 et 104.

Ce mode de réalisation permet donc de déployer, ou de replier, les plateaux de travail 402, 500 et les pieds pliants 102, 103, 104 conjointement en un seul mouvement de l'utilisateur, qui tire ou pousse le mat 300.

Comme illustré sur les figures 7 et 8, selon un troisième mode de réalisation, les moyens de déploiement automatique sont composés d'une part d'un système d'entretoises E' permettant de déployer les plateaux de travail 402 et 500, et d'autre part d'un système d' entretoise E permettant de déployer les pieds pliants 102, 103, 104 similaire au système d'entretoises E du deuxième mode de réalisation, le mat 300 étant coulissant à l'intérieur de la plateforme 10. Le système d'entretoises E' permettant de déployer les plateaux de travail 402 et 500 a un fonctionnement équivalent au système d'entretoises E permettant de déployer les pieds pliants 102, 103, 104 du deuxième mode de réalisation.

Le système d'entretoises E' permettant de déployer les plateaux de travail 402 et 500 comprend donc deux entretoises E', chacune étant fixée à la fois à un plateau de travail 402 ou 500, et au mat 300, et plus particulièrement à l'extrémité distale du tube situé en partie basse 301. Les entretoises E' sont chacune fixées à un plateau de travail 402 ou 500, et au mat 300 selon une liaison pivot d'axe parallèle à l'axe de rotation de la liaison entre le plateau de travail 402 ou 500 auquel Γ entretoise E' est reliée et la plateforme 10. Ce système d'entretoises E' permet ainsi, lorsque l'utilisateur déplie le mat 300 et tire dessus vers le haut, de déployer les plateaux de travail 402 et 500 par coulissage du mat 300 dans la plateforme 10 en déployant les entretoises E'.

Réciproquement, lorsqu'un utilisateur veut ranger la structure, il plie le mat 300 en poussant dessus vers le bas, les entretoises E' se rabattent sur le mat 300, repliant ainsi les plateaux de travail 402 et 500.

Selon un quatrième mode de réalisation, les moyens de déploiement automatique sont composés d'une part par un système câble-poulie permettant de déployer les plateaux de travail 402 et 500, et d'autre part d'un système d'entretoise E permettant de déployer les pieds pliants 102, 103, 104 similaire au système d'entretoises E du deuxième mode de réalisation, le mat 300 étant coulissant à l'intérieur de la plateforme 10.

Le système câble-poulie est composé de câbles qui relient chacun un plateau 402 ou 500 au mat 300, et de poulies chacune fixées dans la plateforme 10 au droit d'un plateau de travail 402 ou 500, chaque câble passant dans une poulie. Les câbles sont reliés au tube intermédiaire 302, de sorte que lorsque le mat 300 est déplié, les câbles sont tendus et tirent les plateaux de travail 402 et 500 de manière à les déployer.

Les poulies permettent de réduire l'encombrement des câbles lorsqu'ils sont tendus, de manière à ce qu'ils ne perturbent pas le travail des utilisateurs.

Lorsqu'un utilisateur veut ranger la structure, il plie le mat 300 en poussant dessus vers le bas, les câbles se détendent et les plateaux de travail 402 et 500 se replient sous l'effet de la gravité.

Selon un cinquième mode de réalisation, les moyens de déploiement automatique sont constitués par un système de vérins qui relient chacun des plateaux de travail 402 et 500 à soit la plateforme 10, soit au mat 300, et un système de vérins qui relient chacun des pieds pliants 102, 103 et 104 au mat 300.

Ces vérins sont disposés d'une telle manière que lorsqu'ils sont en position « sortie », les plateaux de travail 402, 500 et les pieds pliants 102, 103, 104 sont déployés, et lorsque lesdits vérins sont en position « rentré » les plateaux de travail 402, 500 et les pieds pliants 102, 103, 104 sont pliés.

Les vérins peuvent être des vérins électriques, de manière qu'ils peuvent être commandés par un interrupteur, la structure comprenant alors une batterie électrique permettant d'alimenter les vérins en énergie électrique.

Les vérins peuvent également être des vérins à gaz, qui se déploient lorsqu'ils sont reliés à une réserve d'un gaz sous pression. Par exemple, tous les vérins peuvent être raccordés sur un même circuit de gaz qui peut être alimenté en gaz sous pression par la connexion d'une bombonne de gaz à un embout réalisant une entrée du circuit de gaz. L'utilisateur n'aurait donc plus qu'à connecter une bombonne comprenant du gaz sous pression à l'embout, pour que les vérins passent en position « sortie ». Selon une variante de ce mode de réalisation, une bombonne de gaz sous pression est reliée au vérin lorsque la structure est en position de stockage, de sorte que le gaz à l'intérieur des vérins est sous pression, les vérins étant retenus en position « rentré » par des moyens de blocage, comme par exemple des goupilles disposées sur la course des vérins. Lors de l'utilisation de la structure, l'utilisateur libère les vérins des moyens de blocage, par exemple en actionnant un bouton pressoir relié à un mécanisme de ressort faisant sortir les goupilles de la course des vérins. Les vérins ainsi libérés du mécanisme de blocage et étant remplis par du gaz sous pression, ils se déploient et passent en position « sortie », déployant ainsi les pieds pliants 102, 103, 104 et les plateaux de travail 402, 500. Selon encore une autre variante une vanne hydraulique est intercalée entre une réserve de gaz sous pression et les vérins et la vanne hydraulique est commutée automatiquement en position ouverte lors d'une initiation de déploiement pour solliciter les vérins en extension et assurer ainsi le déploiement de la structure complète du système conforme à l'invention.

Selon une variante possible de ce mode de réalisation, le mat 300 peut également être déployé par un vérin. Dans le cas où les vérins sont des vérins à gaz, le vérin déployant le mat 300 peut également être relié au même circuit de gaz que les autres vérins.

Les divers modes de réalisation présentés ne sont que des exemples de réalisation de l'invention. Ainsi, ils peuvent être aisément combinés, par exemple en combinant les χ divers systèmes permettant de déployer automatiquement les plateaux de travail 402, 500 et les pieds pliant 102, 103, 104.

Par ailleurs l'invention n'est pas limitée strictement à la réalisation précise des moyens qui sont décrits mais s'étend à toutes variantes conformes à son esprit et à tous moyens équivalents, c'est-à-dire remplissant la même fonction, que les moyens décrits.

Enfin, selon une variante de tous les modes de réalisation décrits précédemment, les plateaux de travail 402 et 500 comprennent un couvercle, par exemple articulé avec lesdits plateaux de travail 402 et 500 avec une liaison pivot.

Le fait que lesdits plateaux de travail 402 et 500 comprennent un couvercle permet de les protéger contre les diverses salissures pouvant se déposer lors du stockage ou le transport de la structure. De plus, les couvercles peuvent également servir à stocker du matériel en étant conçus avec une épaisseur de manière à former une cavité dans laquelle il est possible de stocker du matériel, ou bien avec des moyens d'attache permettant d'attacher du matériel demandant d'être disponible rapidement lors des interventions. Le matériel ainsi stocké peut être stocké soit à l'intérieur du couvercle, en étant protégé des salissures lorsque le couvercle est fermé, ou bien à l'extérieur du couvercle afin d'être disponible même si la structure est encore en position de stockage ou de transport. Ces deux variantes de couvercle pouvant bien évidemment être combinées.