On sait que, dans certains établissements, tels que notamment les musées, il est important de pouvoir disposer de salles dont les plafonds satisfont à certaines exigences.

Une première exigence est relative à la qualité de la lumière délivrée par ces plafonds qui doit tre distribuée le plus uniformément possible sur toute leur surface, sans former d'ombres portées à l'intérieur des salles qu'ils recouvrent. On réalise habituellement des toitures transparentes constituées de verrières qui recouvrent un faux plafond translucide/transparent.

Une seconde exigence est relative au fait que, dans les salles concernées, on doit tre en mesure, si on le souhaite, de suspendre des éléments lourds, tels que des cadres de grandes dimensions ou des cloisons dont la disposition permet de moduler la surface des salles en fonction des diverses expositions réalisées. Or ces éléments lourds ne peuvent prendre appui que sur la structure mme de la toiture, ce qui impose de faire traverser le faux plafond par leurs éléments de fixation.

Une troisième exigence est que, pour des raisons d'ordre esthétique, les moyens de fixation des éléments lourds doivent impérativement tre masqués aux yeux des usagers de ces salles. De plus, leurs éléments de fixation doivent tre en mesure d'tre mis en oeuvre facilement et rapidement.

Une quatrième exigence est que le plafond doit tre facilement démontable tout au moins en partie, notamment pour des raisons d'entretien, mais également pour permettre un accès facile à la structure supérieure afin d'assurer sur celle-ci la fixation des divers éléments à supporter tels que des tableaux ou mme des cloisons.

On a proposé, dans l'état antérieur de la technique, des faux plafonds qui sont constitués d'une matrice support, maintenue par des tirants liés à la structure du plafond, et qui est formée par des éléments profilés à section droite en forme de T renversé, sur les branches desquels sont en appui des dalles formées de cadres rigides assurant le maintien d'une toile tendue.

De tels faux plafonds ne satisfont pas aux exigences mentionnées précédemment puisque d'une part les croisillons formés par la matrice des profilés en forme de T renversé forment des ombres importantes et que, d'autre part, mme s'ils sont démontables facilement, ils ne permettent pas un accès à la structure de la toiture de façon à assurer le maintien d'objets pesants ou de cloisons de séparation sans interventions, telles que des découpes, sur les dalles.

La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant des caissons dont

l'association permet de constituer une fausse paroi, telle que notamment un faux plafond, satisfaisant aux diverses exigences précédemment mentionnées.

La présente invention a ainsi pour objet une fausse paroi, et notamment un faux plafond, du type formé par une matrice de caissons constitués chacun d'un cadre sur lequel une toile est tendue, caractérisée en ce que : -chacun des côtés du cadre est constitué d'un élément rigide du type « lisse cachée », c'est-à-dire qu'il comporte un évidement ouvert vers le bas délimité par deux ailes parallèles de hauteurs différentes, à savoir une aile courte et une aile longue, l'aile courte se terminant par un épaulement qui s'étend en direction de l'aile longue sur une faible distance, de façon à laisser le passage à un harpon disposé en périphérie de la toile et dont l'extrémité libre vient reposer en simple appui sur 1'épaulement, la toile étant déviée par l'aile longue sensiblement parallèlement à la paroi, -l'aile courte est située sur la paroi externe du cadre sur lequel la toile est tendue, -elle comporte des moyens aptes à associer parallèlement, aveci un écartement donné, deux côtés adjacents de deux caissons voisins.

Cet écartement pourra préférentiellement tre obtenu au moyen dau moins un élément écarteur qui prendra place entre ces deux côtés et sur lequel ces derniers seront en appui.

Les moyens d'association de deux côtés adjacents de deux caissons voisins pourront comprendre un élément assembleur destiné à maintenir les deux côtés adjacents à

un écartement donné et en opposition duquel agit l'élément écarteur. Cet élément assembleur pourra tre constitué d'une pièce rigide dont la section droite sera en forme de U renversé qui viendra coiffer la partie supérieure des deux côtés adjacents.

L'élément écarteur pourra tre constitué d'une tige cylindrique sur laquelle viendront en appui les faces externes des côtés adjacents de deux caissons voisins, et qui comportera des moyens de fixation par rapport à l'élément assembleur ou aux côtés. Il pourra comprendre des moyens de commande en rotation autour de son axe longitudinal, et un téton perpendiculaire à celui-ci, la face externe de chaque côté du caisson comportant une rainure longitudinale destinée à admettre ce téton lorsque l'on fait tourner l'élément écarteur à l'aide des moyens de commande en rotation afin d'appliquer le téton contre le fond de la rainure, de façon à maintenir écartés l'un de l'autre les deux côtés et les appliquer contre l'élément assembleur.

Dans un mode de mise en oeuvre de l'invention, l'extrémité interne des branches de l'élément assembleur comportera une butée longitudinale et la partie correspondante des côtés du cadre sera creusée d'une rainure correspondante de façon que l'élément assembleur puisse se fixer par clipsage sur les deux côtés adjacents.

Le maintien de la fausse paroi, notamment lorsqu'elle constitue un faux plafond, sera assuré par des moyens support qui pourront tre solidarisés des éléments assembleurs, notamment par l'intermédiaire d'un coulisseau qui est monté mobile dans un élément glissière.

Les éléments assembleurs pourront tre positionnés à llaide de fils tendus parallèlement au plan de la fausse paroi qui seront par exemple disposés suivant chacun de ses axes longitudinal et transversal. A cet effet chacun des côtés du caisson comprendra des moyens de fixation sur ledit fil.

On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence annexé sur lequel : La figue 1 est une vue de dessus schématique d'un local de forme rectangulaire dans lequel on a disposé des caissons destinés à constituer un sous-plafond.

La figure 2 est une vue en perspective d'un élément de lisse constituant un côté de caisson constitutif d'un sous-plafond.

La figure 3 est une vue en coupe transversale de deux côtés adjacents de deux caissons voisins et de leurs moyens de solidarisation et de maintien.

La figure 4 est une vue en perspective d'un caisson suivant l'invention et de caissons voisins représentés partiellement.

La figure 5 est une vue en coupe transversale et perspective de deux côtés adjacents de deux caissons voisins et de leurs moyens de solidarisation et de maintien.

La figure 6 est une vue de dessus d'un caisson et une vue partielle de caissons voisins.

On a représenté sur les figures un faux plafond constitué d'une association de trente caissons. On remarquera sur la figure 1, qui est une vue schématique

de dessus de la matrice représentant ces caissons, que ces derniers sont constitués d'une part de caissons standard 20 qui sont disposés au centre de la pièce, et de caissons de dimensions spécifiques 22,22'qui sont disposés en périphérie de celle-ci et dont l'association permet de mettre en oeuvre la présente invention, dans le cas de locaux de dimensions quelconques.

Ainsi que représenté sur les figures 2 à 5 chaque caisson 20 est constitué d'un cadre, supportant une toile 12, dont chacun des quatre côtés est formé d'un élément de type dit « lisse invisible » (lorsqu'il est utilisé dans l'état antérieur de la technique pour assurer le maintien d'une toile tendue entre les murs d'une pièce). Ainsi chaque côté 23 présente un évidement 4 qui est ouvert vers le bas et qui est délimité vers l'extérieur du cadre par une première aile 6 de petite hauteur et vers l'intérieur par une seconde aile 8 de plus grande hauteur dont la face externe 9 se situe à un niveau inférieur à celui de la première aile 6 de façon que sa face externe se trouve sensiblement dans le mme plan que la face externe de cette dernière. La première aile 6 se termine à sa partie inférieure par un épaulement 10, de faible longueur, qui s'étend horizontalement en direction de la seconde aile 8. Ainsi que connu dans l'état antérieur de la technique la nappe 12 destinée à constituer le faux- plafond est pourvue sur sa périphérie d'un élément d'accrochage 14, dénommé harpon, dont l'extrémité libre vient en simple appui sur l'épaulement 10, la tension T de la toile 12 assurant le maintien en place de l'ensemble.

Chaque côté 23 des caissons 20 comporte, à sa partie supérieure et à sa partie inférieure, un logement destiné à recevoir un élément en équerre permettant d'associer les côtés 23 à angle droit de façon à constituer l'ossature du caisson. La partie supérieure de chaque côté 23 comporte ainsi un logement longitudinal de section carrée 26 et sa partie inférieure comporte une rainure longitudinale 28 ouverte sur l'intérieur du caisson 20. Le côté 23 comporte également sur sa face interne une rainure longitudinale 30. Une fois les côtés 23 du cadre assemblés on met en place sur celui-ci la toile 12.

Dans un mode de mise en oeuvre intéressant de l'invention, lorsque la fausse paroi est utilisée en faux plafond sous une verrière, on évitera les ombres portées en périphérie de chaque caisson en donnant à la face interne de la seconde aile 8, un profil incliné par rapport à la verticale d'un angle a. on a représenté, en coupe transversale sur la figure 3, deux côtés adjacents 23 et 231 de deux caissons voisins. Ces côtés 23, 23' sont pourvus de moyens de solidarisation permettant également d'assurer leur désolidarisation facile lorsqu'on le souhaite à partir du dessous de ce faux plafond.

Les moyens de solidarisation sont constitués de deux éléments, à savoir un premier élément, ou élément d'assemblage 32, destiné à rapprocher les deux côtés adjacents 23,23' et un second élément, ou élément écarteur 33 qui a pour effet de les maintenir écartés l'un de l'autre d'une distance déterminée e. L'élément

assembleur 32 est constitué d'un profilé dont la section droite est en forme de U inversé et qui vient coiffer la partie supérieure des deux côtés adjacents 23, 231.

L'élément assembleur 32 comporte, à sa partie supérieure, une glissière 37 à l'intérieur de laquelle est monté à glissement un coulisseau 39.

L'élément écarteur 33 est constitué d'un axe cylindrique qui est intercalé entre les deux faces externes des côtés adjacents 23, 23'et dont la partie supérieure traverse l'élément assembleur 32 et prend place dans un orifice 38 du coulisseau 39. L'élément écarteur 33 comporte un téton transversal 41 qui est destiné à tre reçu dans une rainure longitudinale 43 des côtés 23. L'extrémité inférieure de l'élément écarteur 33 comporte une fente radiale 45 qui permet à l'utilisateur, en introduisant un tournevis dans cette dernière, de le faire tourner de façon à appliquer l'extrémité du téton 41 contre le fond de la rainure 43, écartant ainsi les deux côtés adjacents 23, 23'l'un de l'autre et les solidarisant de cette façon de l'élément assembleur 32.

L'encastrement de ce dernier avec les côtés 23 est favorisé par la réalisation de butées longitudinales 47 disposées en extrémité de ses branches qui viennent prendre place dans la rainure 30 des côtés 23.

Les coulisseaux 39 comportent à leur partie supérieure des moyens permettant de recevoir des tirants 51 reliés au plafond du local qui assure ainsi le maintien des différents caissons. On pourra prévoir, ainsi que représenté sur la figure 6, plusieurs éléments

assembleurs 32 par côté de caisson en fonction de la dimension des côtés de ces derniers.

On comprend ainsi qu'une fois assemblés, les différents caissons constituant le faux plafond formeront un seul élément solidaire.

Le faux plafond ainsi obtenu est particulièrement intéressant en ce qu'il permet d'introduire entre chacun des côtés adjacents 23,23'une plaque d'épaisseur e dont la partie supérieure peut tre réunie à la structure de la toiture et qui pourra constituer un élément support d'objets lourds pouvant tre disposés sous le faux- plafond.

La présente fausse paroi est également intéressante, notamment lorsqu'elle est utilisée en tant que faux plafond transparent/translucide destiné à transmettre dans une salle la lumière fournie par une toiture constituée d'une verrière. En effet les différents côtés 23 ont une forme telle qu'il n'y a quasiment pas d'ombre projetée en périphérie de chacun des caissons, et ceci en raison de l'angle a formé par la paroi verticale interne de chaque côté 23.

Un autre avantage particulièrement intéressant de la présente invention est que chacun des caissons est démontable facilement et indépendamment des caissons qui lui sont adjacents.

En effet pour procéder au démontage d'un caisson il suffit à l'utilisateur d'introduire un tournevis dans l'espace compris entre la partie inférieure de deux côtés adjacents 23,23'et avec celui-ci de commander la rotation de l'élément écarteur 33 afin d'extraire le

téton 41 de la rainure 43. Lorsque les différents éléments écarteurs auront ainsi été déverrouillés le caisson correspondant sera libéré et l'utilisateur aura alors accès par l'ouverture ainsi pratiquée à la partie supérieure du local se situant entre le faux plafond et la toiture.

Le repérage et le maintien en place des éléments assembleurs 32 pourront tre effectués à l'aide de fils métalliques tendus respectivement suivant la longueur et la largeur du local ainsi que représenté sur la figure 6.

Ces fils longitudinaux 53 et transversaux 54 assureront l'immobilisation des éléments assembleurs 32. On disposera ainsi, pour chacun des caissons (20,22,22'), au moins un fil (53,54) tendu parallèlement à son plan, suivant chacun de ses axes longitudinal et transversal, et chacun des côtés du caisson (20,22,22') comprendra des moyens de solidarisation (56,58) du fil (53,54). Ces moyens de solidarisation qui seront préférentiellement disposés en partie supérieure de la glissière 37, comprendront une plaque 56 qui, au moyen de deux vis de serrage 58, assurera la solidarisation de l'élément assembleur 37 du fil 53 ou 54.