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Title:
FIXING DEVICE FOR A GLIDING SPORTS ITEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/018146
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a fixing device comprising a lever (74), which is articulated to a frame (60) that is solidly connected to the gliding sports item (2), and a projecting part (61) which is kinematically linked to the frame (60) and which is provided with three shoe (1) contact surfaces. The inventive device is characterised in that the lever (74) is intended to rest on the heel of the shoe (1) so that the heel is pressed against the projecting part (61) and/or against the frame (60). Moreover, the invention is characterised in that there are two stable lever positions: a first position in which the shoe (1) is held on the gliding sports item (2) and a second in which the shoe (1) is released. In addition, the lever (74) is recalled in both of said stable positions using an elastic means (71). Said fixing device can also be used to hold in place a shoe having a sole that is essentially made from flexible materials.

Inventors:
HALDEMANN GASTON (CH)
Application Number:
PCT/IB2002/003391
Publication Date:
March 06, 2003
Filing Date:
August 21, 2002
Export Citation:
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Assignee:
HALDEMANN GASTON (CH)
International Classes:
A63C9/084; A63C9/085; A63C10/10; A63C9/00; A63C9/08; A63C9/086; (IPC1-7): A63C9/086
Foreign References:
US4657277A1987-04-14
US4735845A1988-04-05
US5131675A1992-07-21
FR2788444A12000-07-21
FR2794028A12000-12-01
AT284681B1970-09-25
Attorney, Agent or Firm:
Meylan, Robert M. c/o Bugnion, Case Postale 375 Ch- Genève 12 S. A. (CH)
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Claims:
Revendications
1. Fixation pour engin de sport de glisse (2) comprenant principalement un levier articulé (29 ; 44 ; 74) sur un châssis (18 ; 30 ; 60) solidaire de l'engin de sport de glisse (2) et une saillie (3 ; 31 ; 61) dépassant du châssis (18 ; 30 ; 60), liée cinématiquement à celuici et présentant trois surfaces de contact avec une chaussure (1), une première surface (24) dont la direction normale est dirigée vers l'avant du pied en formant un angle avec la surface de glisse de l'engin et deux autres surfaces (4 ; 34 ; 63) dont les directions normales sont sensiblement parallèles à la surface de glisse de l'engin et se croisent en avant de ces surfaces de contact, caractérisée en ce que le levier (29 ; 44 ; 74) est destiné à appuyer sur le talon de la chaussure (1) pour plaquer celleci contre la saillie (3 ; 31 ; 61) et/ou contre le châssis (18 ; 30 ; 60), en ce que le levier (29 ; 44 ; 74) présente deux positions stables, l'une dans laquelle la chaussure (1) est maintenue sur l'engin de sport de glisse (2), l'autre dans laquelle la chaussure (1) est libérée de l'engin de sport de glisse (2) et en ce que le levier (29 ; 44 ; 74) est rappelé dans ces deux positions stables par un moyen élastique (7 ; 38 ; 71).
2. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la saillie (3) est liée cinématiquement au châssis (18) par une liaison encastrement.
3. Fixation pour engin de sport de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la saillie (31 ; 61) est liée cinématiquement au châssis (30 ; 60) par une liaison pivot d'axe (32 ; 68) horizontal et transversal à la chaussure et en ce qu'elle présente une position stable dans laquelle, elle est rappelée par un moyen élastique (38 ; 71).
4. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon la revendication 3, caractérisée en ce que le moyen élastique (71) de rappel en position de la saillie (61) est le mme que celui de rappel en position du levier (74).
5. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un contact entre la saillie (4 ; 31 ; 61) et la chaussure (1) se fait par l'intermédiaire d'un galet (4 ; 34 ; 63 ; 65) en liaison pivot avec la saillie ou avec la chaussure.
6. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon la revendication 5, caractérisée en ce qu'un galet (4 ; 34 ; 63) est en liaison pivot avec la saillie (4 ; 31 ; 61) autour d'un axe sensiblement vertical et en ce que ce galet vient, lorsque la chaussure est retenue par la fixation, en contact avec les deux ailes (28a, 28b) d'un V d'axe sensiblement vertical, pratiqué sur la chaussure (1).
7. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisée en ce qu'un galet (65) est en liaison pivot avec la saillie (61) autour d'un axe (64) horizontal et transversal à la chaussure (1) et en ce que ce galet (64) vient, lorsque la chaussure (1) est retenue par la fixation, en contact avec une pente (25) réalisée sur la chaussure (1).
8. Fixation pour engin de sport de glisse (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente des moyens (16, 17 ; 70) pour amener le levier (29 ; 74) dans sa position maintenant la chaussure (1) sur l'engin de sport de glisse (2).
9. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens (16,17 ; 70) pour amener le levier dans sa position maintenant la chaussure sur l'engin de sport de glisse comprennent une pédale (17) agissant sur le levier (29).
10. Fixation pour engin de sport de glisse (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier (29) est réalisé en deux parties, la partie supérieure (5) étant articulée sur la partie inférieure (11).
11. Chaussure de sport de glisse (1) apte à tre maintenue par une fixation selon la revendication 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle présente dans sa semelle un évidement (28) transversal, coopérant avec la saillie (3 ; 31 ; 61) de la fixation et formant une surface (25) dont la direction normale est dirigée vers l'avant de la chaussure en formant un angle avec la surface de glisse de l'engin (2) et deux surfaces (28a, 28b) dont les directions normales sont sensiblement parallèles à la surface de glisse de l'engin (2) et se croisent en avant de ces surfaces de contact (28a, 28b).
12. Chaussure de sport de glisse (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une semelle dont la surface de contact avec le sol est majoritairement réalisée en un matériau souple.
13. Chaussure de sport de glisse (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une semelle dont la surface de contact avec le sol est, à l'avant et à l'arrière de la chaussure relevée afin de facilité le déroulement du pied de l'utilisateur lors de la marche.
14. Chaussure de sport de glisse (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente au niveau du talon un rebord (77) dont la surface inférieure (78) est destinée à venir en contact avec le levier (74) et permet d'aménager un jeu entre la semelle de la chaussure et le châssis (60).
Description:
Fixation pour engin de sport de glisse La présente invention concerne une fixation pour engin de sport de glisse comprenant principalement un levier articulé sur un châssis solidaire de l'engin de sport de glisse et une saillie dépassant du châssis, liée cinématiquement à celui-ci et présentant trois surfaces de contact avec une chaussure, une première surface dont la direction normale est dirigée vers l'avant du pied en formant un angle avec la surface de glisse de l'engin et deux autres surfaces dont les directions normales sont sensiblement parallèles à la surface de glisse de l'engin et se croisent en avant de ces surfaces de contact.

Les sports de glisse impliquent des contraintes contradictoires concernant la structure des chaussures.

D'une part, elles doivent présenter des éléments rigides permettant à l'utilisateur de guider de manière précise l'engin de glisse et de ressentir la réponse de l'engin à ses sollicitations. D'autre part, elles doivent présenter des éléments souples assurant le confort de l'utilisateur.

Pour la pratique de sports de glisse tels que le surf à neige, dans lequel on peut lier la chaussure à l'engin de glisse par des sangles, il est possible de réaliser des semelles de chaussure souples afin d'améliorer le confort de marche de l'utilisateur. De telles semelles permettent une absorption des chocs dus au contact de la chaussure avec le sol lors de chaque pas. Elles

facilitent de plus l'adhérence de la chaussure au sol par leur déformation.

Lorsque les chaussures sont liées aux engins de sport de glisse par l'avant et l'arrière de la semelle comme c'est le cas avec les fixations traditionnelles de ski alpin, la semelle doit tre rigide. Afin d'améliorer le confort de marche, il est connu de rapporter à l'avant et à l'arrière de la semelle des éléments rapportés en matériau souple. Cependant, la norme définissant les caractéristiques auxquelles doivent répondre les chaussures pour ces fixations traditionnelles impose la présence, à l'avant et à l'arrière de ces semelles, de zones devant présenter une dureté élevée et un coefficient de frottement faible avec la fixation afin de permettre un bon chaussage de la fixation ainsi qu'une bonne libération de la chaussure en cas de chute.

Du brevet FR 2 794 028, on connaît une fixation de planche de glisse comprenant essentiellement un châssis solidaire de la planche de glisse et deux organes de retenue de la chaussure ayant la forme de leviers articulés autour d'axes transversaux et rappelés chacun dans une position d'équilibre par un ressort. Ces leviers pénètrent dans des logements réalisés dans des parties rigides solidaires de la semelle de la chaussure. Un levier permet d'agir sur un des organes de retenue et contre l'action du ressort afin de permettre le déchaussage volontaire. Les organes de retenue et les logements réalisés dans les pièces

solidaires de la semelle de la chaussure présentent des formes permettant le déchaussage lors d'une chute en avant, d'une chute en arrière ou d'une torsion du pied.

Cette réalisation permet de réduire la longueur de la semelle de la chaussure qui n'a plus besoin de trottoirs normalisés et facilite ainsi la marche. Elle permet, de plus, la réalisation d'une semelle composée principalement de matériaux souples et présentant une forme facilitant le déroulement du pied lors de la marche.

Elle permet, en outre, de raccourcir la longueur de la fixation et par conséquent de conserver les caractéristiques élastiques de la planche de glisse au voisinage de la fixation et d'offrir une distance constante entre les deux organes de retenue de la chaussure et ce quelle que soit la pointure de chaussure de l'utilisateur.

Grâce à une telle fixation ou grâce à la fixation décrite dans le brevet AT 284 681, le mécanisme de libération de la chaussure et de rappel en position des organes de maintien est situé dans le châssis sous la chaussure. Ainsi, il n'est plus nécessaire de disposer entre la surface supérieure de la planche de glisse et la semelle de la chaussure, une cale améliorant la pratique du ski avec des skis paraboliques.

Cependant, la présence de deux organes de retenue pénétrant dans la semelle pour se loger dans des

parties rigides liées à celle-ci constitue un problème.

En effet, elle a pour conséquence une importante réduction de la surface de contact entre le sol et la semelle de la chaussure lors de la marche de l'utilisateur.

Le but de l'invention est de pallier ce problème et d'améliorer les réalisations existantes. En particulier, l'invention se propose de réaliser une fixation de ski permettant de maintenir sur une planche de glisse une chaussure présentant une semelle constituée essentiellement de matériaux souples.

L'invention propose de plus une chaussure conformée de manière à pouvoir tre retenue par une fixation selon l'invention.

La fixation selon l'invention est caractérisée en ce que le levier est destiné à appuyer sur le talon de la chaussure pour plaquer celle-ci contre la saillie et/ou contre le châssis, en ce que le levier présente deux positions stables, l'une dans laquelle la chaussure est maintenue sur l'engin de sport de glisse, l'autre dans laquelle la chaussure est libérée de l'engin de sport de glisse et en ce que le levier est rappelé dans ces deux positions stables par un moyen élastique.

Selon un premier mode de réalisation, la saillie est liée cinématiquement au châssis par une liaison encastrement.

Selon d'autres modes de réalisation, la saillie est liée cinématiquement au châssis par une liaison pivot d'axe horizontal et transversal à la chaussure et présente une position stable dans laquelle, elle est rappelée par un moyen élastique.

Selon un mode de réalisation, le moyen élastique de rappel en position de la saillie est le mme que celui de rappel en position du levier.

De manière préférée, au moins un contact entre la saillie et la chaussure se fait par l'intermédiaire d'un galet en liaison pivot avec la saillie ou avec la chaussure.

Dans ce cas, un galet peut tre en liaison pivot avec la saillie autour d'un axe sensiblement vertical et venir, lorsque la chaussure est retenue par la fixation, en contact avec les deux ailes d'un V d'axe sensiblement vertical, pratiqué sur la chaussure.

Un galet peut aussi tre en liaison pivot avec la saillie autour d'un axe horizontal transversal à la chaussure et venir, lorsque la chaussure est retenue par la fixation, en contact avec une pente réalisée sur la chaussure.

De manière préférée, la fixation présente des moyens pour amener le levier dans sa position maintenant la chaussure sur l'engin de sport de glisse.

Dans ce cas, les moyens pour amener le levier dans sa position maintenant la chaussure sur l'engin de sport de glisse peuvent comprendre une pédale agissant sur le levier.

Ce levier peut tre réalisé en deux parties, la partie supérieure étant articulée sur la partie inférieure.

La chaussure de sport de glisse apte à tre maintenue par une telle fixation est caractérisée en ce qu'elle présente dans sa semelle un évidement transversal coopérant avec la saillie de la fixation et formant une surface dont la direction normale est dirigée vers l'avant du pied en formant un angle avec la surface de glisse de l'engin et deux surfaces dont les directions normales sont sensiblement parallèles à la surface de glisse de l'engin et se croisent en avant de ces surfaces de contact.

La chaussure présente, de préférence, une semelle dont la surface de contact avec le sol est majoritairement réalisée en un matériau souple.

La chaussure peut présenter une semelle dont la surface de contact avec le sol est, à l'avant et à l'arrière de la chaussure, relevée afin de facilité le déroulement du pied de l'utilisateur lors de la marche.

La chaussure peut présenter au niveau du talon un rebord dont la surface inférieure est destinée à venir

en contact avec le levier et permet d'aménager un jeu entre la semelle de la chaussure et le châssis.

Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, trois modes d'exécution de la fixation selon l'invention.

La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation de la fixation selon l'invention.

La figure 2 est une vue de dessus du premier mode de réalisation de la fixation.

La figure 3 est une vue schématique de dessous d'une chaussure conformée pour tre retenue par une telle fixation.

La figure 4 est une vue en coupe longitudinale de détail de la partie arrière de ce premier mode de réalisation, la fixation étant représentée ouverte.

La figure 5 est une vue en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation de la fixation selon l'invention.

La figure 6 est une vue similaire à la précédente, la fixation et la chaussure étant représentées dans une phase de déclenchement d'ouverture.

La figure 7 est une vue en coupe longitudinale d'un troisième mode de réalisation de la fixation selon l'invention.

La figure 8 est une vue en coupe selon le plan VIII- VIII de la figure 6 de ce troisième mode de réalisation de la fixation selon l'invention.

La fixation de ski, représentée aux figures 1 et 2, comprend principalement un châssis 18, un levier 29 constitué d'une partie supérieure 5 et d'une partie inférieure 11 et une saillie 3. Le châssis 18 est solidaire d'un ski 2. Une chaussure 1 est maintenue dans la fixation. Elle est retenue par la saillie 3 de la fixation située approximativement sous le milieu du pied et coopérant avec un évidement 28 réalisé dans la semelle de la chaussure. Le levier 29 applique sur la chaussure un effort maintenant la saillie 3 dans l'évidement 28 de la semelle de chaussure. Bien que présentant une composante verticale dirigée vers le bas, cet effort est essentiellement horizontal.

L'évidement 28 s'étend transversalement jusqu'aux bords latéraux de la chaussure 1. Il a approximativement une section en forme de parallélogramme dans le plan vertical parallèle à l'axe du pied. La face arrière 25 de cette découpe est destinée à venir en contact avec la saillie 3. Une dent 26 est définie par cette face supérieure 25 et la surface de la semelle destinée à venir en contact avec le sol. Comme représenté à la figure 3, une encoche 28a, 28b en forme de V et d'axe

vertical traverse cette dent 26. La semelle est constituée, en avant comme en arrière de l'évidement 28 transversal, d'un matériau souple tel que du caoutchouc.

La saillie 3 est solidaire du châssis 18. Elle présente une face 24 ayant une normale non parallèle à la surface de glisse du ski et inclinée vers l'avant. Un galet 4 situé entre la face 24 de la saillie et la surface supérieure du châssis est en liaison pivot autour d'un axe vertical 27 par rapport à la saillie 14.

Le levier 29 permettant d'exercer des efforts pour maintenir la chaussure 1 sur le ski 2 présente deux positions stables dans lesquelles il est rappelé par l'action d'un ressort 7 : une dans la quelle la chaussure 1 est retenue sur le ski 2, l'autre dans laquelle la chaussure 1 est libérée du ski 2. Le levier 29 est articulé sur le châssis 18 autour d'un axe 6, il est lié par une liaison pivot à une biellette 10, elle- mme liée par une liaison pivot à un piston 9. Ce piston coulisse dans un alésage 8 et est soumis à l'action du ressort de compression 7 prenant appui à l'autre bout de l'alésage 8 contre un bouchon fileté 13 permettant le réglage de précontrainte du ressort 7 déterminant la raideur de déclenchement de sécurité de la fixation.

Les positions stables sont atteintes lorsqu'on s'éloigne de la position dans laquelle les deux axes de

la biellette 10 et l'axe 6 d'articulation du levier 29 sont alignés. Lorsque l'axe d'articulation de la biellette 10 avec le levier 29 est au-dessus des deux autres axes, la fixation est dite en position « ouverte ». Lorsque l'axe d'articulation de la biellette 10 avec le levier 29 est en dessous des deux autres axes, la fixation est dite en position « fermée ».

Pour chausser les skis, on amène la chaussure de manière à ce que la saillie 3 pénètre dans l'évidement 28. On avance la chaussure par rapport au châssis jusqu'à amener les deux ailes 28a et 28b du V en contact avec le galet 4. On appuie alors avec le talon de la chaussure sur une pédale 17 articulée sur le châssis 18 autour d'un axe horizontal et transversal.

Cette pédale 17, représentée à la figure 4, permet, par son action de contact sur l'extrémité 16 de la partie inférieure 11 du levier 29, d'amener la fixation en position « fermée ». Ceci a pour conséquence de faire basculer le levier 29 et d'amener une fourchette 12 facultative en contact avec la surface supérieure du trottoir arrière 21 de la chaussure 1. La fixation est alors en position « fermée » et retient la chaussure.

Des éléments 14 et 15 situés sur la fixation de part et d'autre du talon permettent de centrer la chaussure par rapport à la fixation afin d'assurer un bon chaussage.

Lorsqu'on effectue un mouvement de rotation de la chaussure 1 par rapport au ski 2, comme représenté à la figure 3 et comme cela peut se produire dans le cas

d'une chute, la chaussure, retenue par les éléments 14 et 15, tourne autour du talon. Ceci induit un mouvement de translation transversal de la chaussure au niveau de la saillie 3 et provoque, par l'action de contact entre le galet 4 et l'une des ailes 28a ou 28b du V, un mouvement de recul de la chaussure 1 par rapport à la fixation. Ceci a pour conséquence de basculer le levier 29 vers l'arrière et de permettre ainsi de libérer la chaussure 1.

La partie supérieure 5 du levier 29 est articulée sur sa partie inférieure 11 pour permettre de la replier sur la fixation lorsqu'on doit transporter le ski 2.

Une plaquette 23 située à l'avant du châssis permet de reprendre des efforts appliqués par la chaussure et de les transmettre au ski 2.

Le deuxième mode de réalisation de la fixation selon l'invention représenté aux figures 5 et 6 diffère du mode de réalisation précédent en ce qu'une saillie 31 est articulée sur un châssis 30 autour d'un axe horizontal et transversal 32 et en ce qu'elle présente un levier 44 articulé autour d'un axe 45 lié au châssis 30 et appliquant, à la chaussure 1 par l'intermédiaire d'une fourchette 46 épousant la forme du talon, des efforts essentiellement horizontaux.

La saillie 31 est rappelée dans une position stable, représentée à la figure 5, par un ressort de compression 37 logé dans un alésage vertical 47 réalisé

dans le châssis 30. La saillie 31 est, comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, munie d'un galet 34 en liaison pivot autour d'un axe vertical 33 et présente une surface inférieure 24 dont la normale non parallèle à la surface de glisse du ski 2 est orientée vers l'avant du ski 2.

Le levier 44 est en liaison pivot avec une biellette 43, elle-mme en liaison pivot avec un piston 41 se déplaçant dans un alésage 42, pratiqué dans le châssis 30. Un ressort de compression 38 est logé dans cet alésage 42, et prend appui, d'une part, sur un bouchon fileté 39 permettant de régler la raideur de déclenchement de la fixation et, d'autre part, sur le piston 41.

Comme dans le mode de réalisation précédent, la position de l'axe d'articulation entre le levier 44 et la biellette 43 permet de définir deux positions stables du levier : une première position dite « ouverte » lorsque cet axe est au-dessus de la ligne définie par l'axe 45 d'articulation du levier 44 sur le châssis 30 et par l'axe d'articulation du piston 41 avec la biellette 43 et une deuxième position dite « fermée » lorsque cet axe est en dessous de la ligne définie par l'axe 45 d'articulation du levier 44 sur le châssis 30 et par l'axe d'articulation du piston 41 avec la biellette 43.

Pour lier la chaussure 1 au ski 2, on positionne la chaussure dans la fixation de manière à amener la

saillie 31 dans l'évidement 28 transversal de la chaussure 1. On avance ensuite la chaussure dans la fixation de manière à amener la face supérieure 25 de la dent 26 de la chaussure en contact avec la face inférieure 24 de la saillie 31 et les deux ailes 28a et 28b du V en contact avec le galet 34. Et, enfin, on ramène le levier 44 en contact avec le talon de la chaussure. L'effort du levier 44 sur la chaussure 1 est essentiellement horizontal et permet de maintenir la dent 26 de la chaussure contre la saillie 31.

Lorsqu'on veut libérer la chaussure 1 de la fixation de manière volontaire, il suffit d'agir sur le levier 44 pour l'amener dans sa position « ouverte ».

Dans le cas d'un effort de torsion de la jambe de l'utilisateur, la rotation de la chaussure 1 induit un déplacement latéral de celle-ci par rapport à la fixation au niveau de la saillie 31. Du fait du contact entre le galet 34 et une des ailes 28a ou 28b du V, ce déplacement transversal provoque un recul de la chaussure qui a pour conséquence de faire basculer le levier 44 et de l'amener dans sa position « ouverte » libérant la chaussure.

Dans le cas, représenté à la figure 6, d'une chute de l'utilisateur vers l'avant des skis, la chaussure 1 prend appui sur une plaquette 40 présentant un faible coefficient de frottement avec la semelle de la chaussure et disposée à l'avant de la fixation. Le talon se soulève entraînant, par contact des surfaces

24 de la saillie 31 et 25 de la dent 26, le pivotement de la saillie 31 autour de son axe 32 contre l'action du ressort 37. Il s'ensuit un glissement des surfaces 24 et 25 l'une contre l'autre ainsi qu'un glissement de la semelle sur la plaquette 40 déplaçant la chaussure vers l'arrière de la fixation jusqu'à faire basculer le levier 44 et l'amener dans sa position « ouverte » libérant la chaussure.

Dans le cas d'une chute de l'utilisateur vers l'arrière des skis, la chaussure 1 prend appui à l'arrière de la fixation. La pointe du pied se soulève entraînant, par contact des surfaces 24 de la saillie 31 et 25 de la dent 26, le pivotement de la saillie 31 autour de son axe 32 contre l'action du ressort 37. Il s'ensuit un glissement des surfaces 24 et 25 l'une contre l'autre ainsi qu'un glissement du talon déplaçant la chaussure vers l'arrière de la fixation jusqu'à faire basculer le levier 44 et l'amener dans sa position « ouverte » libérant la chaussure.

Un troisième mode de réalisation de la fixation est représenté aux figures 7 et 8 et diffère du mode de réalisation précédent en ce qu'il comprend un levier arrière 74 et une saillie 61 étant tous les deux rappelés dans leurs positions stables par l'action d'un mme ressort de compression 71.

Le levier 74 est articulé sur un châssis 60 autour d'un axe 75 et permet d'appliquer à la chaussure un effort comprenant une composante horizontale et une composante

verticale. Il est en liaison pivot avec un piston 72 coulissant dans un tube 70 enfermant un ressort de compression 71. Ce tube 70 est en liaison pivot avec la saillie 61 autour d'un axe 69, la saillie 61 étant elle-mme articulée sur le châssis 60 autour d'un axe 68. Ainsi, lorsque l'utilisateur désire lier sa chaussure à son ski, il la met en position dans la fixation comme décrit précédemment, puis il appuie sur le tube 70 à l'aide de son talon. Cette action permet le basculement du levier 74 en position « fermée » retenant la chaussure dans la fixation.

Le talon de la chaussure présente une bordure 77 munie d'une face inférieure 78 venant s'appuyer contre le levier 74. De ce fait, il demeure entre la face inférieure de la semelle de chaussure et le châssis 60 un jeu permettant à la chaussure bien qu'elle présente une cale de neige emprisonnée dans les sculptures de sa semelle, d'tre liée au ski 2 par la fixation.

La saillie présente, outre un galet 63 articulé autour d'un axe vertical 62 et destiné à venir en contact avec les ailes 28a et 28b du V réalisé dans la semelle de la chaussure, un galet 65 articulé autour d'un axe horizontal et transversal 64 et destiné à venir en contact avec la surface supérieure 25 de la dent 26 de la semelle de la chaussure. Ces galets permettent de s'affranchir des coefficients de frottements dont la valeur dépend de l'environnement dans lequel la fixation est utilisée et dont la valeur détermine la raideur de déclenchement de l'ouverture de la fixation.

Il est à noter que les galets peuvent aussi tre liés à la semelle de la chaussure par des liaisons pivot et venir en contact de surfaces de roulement sur la saillie.

Pour cette mme raison, un galet 81 est lié au châssis 60 par une liaison pivot. Il roule sur une plaquette 80 liée à la semelle de la chaussure, en particulier lors d'une chute en avant de l'utilisateur.

Le fonctionnement de déclenchement de cette fixation est similaire à celui de la fixation précédemment décrite.

Les pentes des diverses surfaces de contact entre la saillie et la dent de la semelle de la chaussure, ainsi que les précontraintes des ressorts agissant sur le levier et sur la saillie permettent de déterminer les raideurs de déclenchement de sécurité de la fixation.

En réalisant les ailes 28a et 28b du V dans la semelle de la chaussure avec des pentes différentes, on crée des couples de déclenchement de la fixation différents, lorsqu'on tourne le pied vers l'intérieur ou vers l'extérieur.




 
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