Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
FLEXIBLE JOINT DEVICE FOR CONVEYOR BELTS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1995/000774
Kind Code:
A1
Abstract:
In a preferred embodiment, the joint device consists of two joint components made of a flexible and resilient material and each provided with a pair of flexible flanges (4) fastened to the conveyor belt (6) by rivets (10). A reinforcement (5) extends through the flanges (4) and the portion of the joint device which forms the actual joint, and is secured to rings (7) or tabs (8) for strengthening the fastening holes. A link rod extends through channels in the linking members.

Inventors:
JAKOB HORST (FR)
Application Number:
PCT/FR1994/000741
Publication Date:
January 05, 1995
Filing Date:
June 20, 1994
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
ASER SARL (FR)
JAKOB HORST (FR)
International Classes:
F16G3/00; (IPC1-7): F16G3/02
Foreign References:
FR2116609A51972-07-21
FR1013901A1952-08-06
FR1195056A1959-11-13
FR1065983A1954-06-01
FR1140516A1957-07-24
FR1222376A1960-06-09
FR917596A1947-01-15
DE2901752A11980-07-31
FR2055625A51971-05-07
Download PDF:
Claims:
Revendica ons
1. Dispositif de fonctionnement pour bande transporteuse présen¬ tant des éléments de liaison alignes sur le bord extérieur de deux demi dispositifs de jonctionnement rendus chacun solidaire d'une extrémité res¬ pective d'une bande transporteuse, lesdits éléments de liaison étant ame nages pour recevoir des tiges de liaison enfilées dans le sens transversal alternativement dans un élément de liaison appartenant a un demidisposi¬ tif de onctionnement, puis dans un élément de liaison appartenant à l'au¬ tre demidispositif de jonctionnement, et ainsi de suite, les demidispo¬ sitif ayant été rapprochés de façon a imbriquer les éléments de liaison appartenant à un demidispositif de jonctionnement avec les éléments de liaison appartenant a l'autre dispositif de jonctionnement, caractérisé par le fait que le dispositif de jonctionnement est réalisé en une matière souple et élas¬ tique, qu'il comporte une armature intérieure (5) d'une souplesse et d'une élasticité du même ordre que celles de ladite matière, ladite arma¬ ture (5), étant conçue de manière à entourer sur environ 180° les parties creuses (2) des éléments de liaison (1) servant de passages aux tiges de liaison, a une certaine distance de la surface de celleci ou en affleu¬ rant ladite surface.
2. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 1, carac¬ térise par le fait que les passages (2) destines à l'enfilage des tiges de liaison (3) sont chemisés au moyen d'une bague (17) incorporée dans les éléments de liaison (1).
3. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 1 ou 2, caractérise par le fait que chaque élément de liaison (1) comporte un seul passage (2) destiné à une tige de liaison (3), la section transversale du passage (2) et celle de la tige de liaison (3) étant de formes complémen¬ taires a un faible jeu près, ces formes étant quelconques à l'exclusion de la forme ronde.
4. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 3, carac¬ térisé par le fait que la forme de section transversale des passages (2) et celle de la tige de liaison (3) est constituée par un carré ou un rec¬ tangle prolongé sur deux côtés opposés par deux demicercles.
5. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait que chaque élément de liaison (1) comporte deux ou plusieurs passages (2) destinés à des tiges de liaison (1), la section transversale de ces passages étant de forme quelconque, y compris une forme ronde.
6. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que chaque de i dispositif de jonctionnement forme une seule pièce avec l'extrémité cor respondande de la bande transporteuse ( 6) , son armature (5) étant consti¬ tuée par au moins une partie de l'armature de la bande transporteuse.
7. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des re¬ vendications 1 à 5 comprise, caractérisé par le fait que chacun des demi dispositifs de jonctionnement qui le composent est respectivement muni de deux ailes de fixation souples (4), dans lesquelles se prolonge l'armatu¬ re (5), ces ailes souples (4) s'étendant dans le sens longitudinal sur une certaine distance, espacées entre elles dans le sens de l'épaisseur du dispositif de jonctionnement d'une distance correspondant approximative ment à l'épaisseur de la bande transporteuse (6), lesdites ailes de fixa¬ tion (4) pouvant être solidarisées avec ladite bande transporteuse (6).
8. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 7, carac¬ térisé par le fait que les ailes de fixation (4) de chaque demidispositif sont solidarisées avec l'extrémité correspondante de la bande transpor teuse (6) en étant placées respectivement sur la face supérieure de la bande transporteuse (6) et sur la face inférieure de celleci, des rivets, ou des crampons (10), étant mis en place en traversant successivement une aile de fixation (4), la bande transporteuse (6) et l'autre aile de fixa¬ tion (4), ces rivets ou crampons étant répartis sur toute l'étendue des ailes de fixation.
9. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 8, carac¬ térisé par le fait que les ailes de fixation (4) de chaque demidispositif de jonctionnement sont munies à l'avance de trous de fixation qui les tra • 18 versent et qui facilitent la mise en place des rivets ou crampons (10).
10. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 9, ca¬ ractérisé par le fait que les trous de fixation des ailes de fixation sont chemisés par des rondelles, ou douilles (7), ou des plaquettes per cées (8), incorporées dans les ailes.
11. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 10, ca¬ ractérisé par le fait que l'armature (4) est arrimée aux rondelles (7), douilles ou plaquettes (9).
12. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 11, ca ractérisé par le fait qu'aux extrémités des ailes (4), des plaquettes (8) de protection sont incorporés dans les ailes, le bord desdites plaquet¬ tes (8) formant un rebord rabattu en biseau pour rejoindre la surface des ailes située à l'opposé de la surface de l'extrémité de la bande trans¬ porteuse.
13. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'armature est constituée par un tissu tricoté.
14. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que l'armature est constituée par un tissu tissé.
15. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 14, ca¬ ractérisé par le fait que le tissu constituant l'armature comporte des fils de chaîne (11) constitués par un ou plusieurs fils internes (12) enrobés dans une matière élastique, les fils de trame (13) présentant une certaine élasticité dans le sens longitudinal et étant tissés de façon lâche, avec embubage, le tissu constituant l'armature étant utilisé de façon telle que les fils de trame soient disposés dans le sens longitudi¬ nal des dispositifs de jonctionnement.
16. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que l'armature est constituée par un produit non tissé.
17. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 12, caractérisé par le fait que l'armature est constituée par un ou plu 19 sieurs câbles (15) incorporés dans la matière constituant chaque demi dispositif de jonctionnement, disposés de façon à former un dessin en trois dimensions tel que des boucles (14) du câble entourent sur approxi¬ mativement 180° les passages (2) destinés à la tige de liaison (3), ou aux tiges de liaison (3).
18. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 17, caractérisé par le fait que le ou les câbles (15) sont disposés en formant des zigzag ou des sinuosités leur conférant, en liaison avec la matière dans laquelle ils sont incorporés, une élasticité supérieure à celle que leur confère leur matière constitutive proprement dite.
19. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la tige de liai¬ son (3), ou les tiges de liaison (3), sont réalisées en un métal.
20. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 18, caractérisé par le fait que la tige de liaison (3), ou les tiges de liaison (3), sont réalisées en un matériau de synthèse ou en caoutchouc. .21.
21. Dispositif de onctionnement selon les revendications 1 à 18, caractérisé par le fait que la tige de liaison (3), ou les tiges de liaison (3), sont réalisées en un matériau de synthèse armé de fibres cou pées disposées de façon aléatoire.
22. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 18 et 20 à 21, caractérisé par le fait que la tige de liaison (3), ou les tiges de liaison (3), sont renforcées par une carcasse tissée (18) noyée dans la matière constitutive.
23. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 18 et 20 à 21, caractérisé par le fait que la tige de liaison (3), ou les tiges de liaison (3), sont armées au moyen de câbles (19) disposés longi tudinalement dans la matière constitutive.
24. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 18 et 20 à 21, caractérisé par le fait que la tige de liaison (3), ou les tiges de liaison (3), sont armées au moyen d'un enroulage de toile.
25. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que l'armature (5) est 20 constituée par plusieurs couches, chacune des couches entourant partielle¬ ment un ou plusieurs passages (2) des éléments de liaison.
26. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que les éléments de liaison (1) présentent d'un côté un recouvrement (23) sur toute la largeur du dispositif de jonctionnement, un logement étant prévu de l'autre côté pour recevoir le recouvrement complémentaire (23) de l'autre demidispo¬ sitif de jonctionnement.
27. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que la, ou les tiges de liaison (3) comportent un trou (21) à au moins une de leurs extrémités.
28. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 27, caractérisé par le fait que l'on met en place des goupilles de sécurité dans les trous (21).
29. Dispositif de jonctionnement selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 et 7 à 28, caractérisé par le fait que la fixation des ailes (4) est assurée par collage des faces intérieures des ailes contre les faces extérieures de la bande transporteuse (6).
30. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 1 à 5 et 7 à 28, caractérisé par le fait que les ailes (4) des dispositifs de jonctionnement sont solidarisées par vulcanisation avec les faces exté¬ rieures de la bande transporteuse (6).
31. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 11 et 17, caractérisé par le fait que l'arrimage du ou des câbles est obtenu en réalisant des boucles (16) entourant partiellement les rondelles ou douil¬ les chemisant les trous.
32. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 11 et 17, caractérisé par le fait que l'arrimage des câbles est obtenu en fai¬ sant passer des brins libres (22) de ceuxci dans des trous pratiqués dans des plaquettes chemisant un trou de fixation et en les repliant de façon serrée dans la direction inverse, le brin libre se trouvant prisonnier de la matière constitutive.
33. Dispositif de jonctionnement selon la revendication 32, 21 caractérisé par le fait que les brins librent des câbles passent autour d'un câble ou fil (27) disposé dans le sens transversal et retenu par les plaquettes, en utilisant des echancrures pratiquées dans les plaquettes et donnant accès localement à ce câble ou fil disposé dans le sens transver sal, faisant partie, ou non, d'une armature.
34. Dispositif de jonctionnement selon les revendications 10 et 13 ou 14, ou 15, ou 16, caractérisé par le fait que l'arrimage est obtenu grâce à des trous qui sont ménagés dans l'armature tricotée, tissée ou non tissée, les rondelles ou douilles étant engagées dans lesdits trous ménagés dans l'armature.
Description:
Dispositif de-jonctionnement souple pour bande transporteuse

Les bandes transporteuses sont utilisées dans diverses indus¬ tries pour le transport de matériaux ou de matières se présentant généra¬ lement, mais non nécessairement, en vrac. Ces bandes sont le plus souvent constituées par un matériau souple, dotées d'une certaine élasticité au moins dans le sens longitudinal et elles nécessitent une jonction des deux extrémités pour constituer une bande sans fin qui passe autour de rouleaux dont l'un au moins est un rouleau moteur, l'autre étant généralement un rouleau fou, dit de renvoi.

En ce qui concerne les modes de jonctionnement de ces bandes transporteuses, on connaît jusqu'à présent deux familles principales.

Une première famille est constituée par les collages, ou la vul¬ canisation des extrémités de la bande transporteuse, lorsque celle-ci con¬ tient une forte proportion de caoutchouc. Les modalités de présentation de ces extrémités et les modalités de réalisation du collage, ou de la vulcanisation de ces extrémités, l'une avec l'autre, sont bien connues des spécialistes.

L'autre famille de modes de jonctionnement fait appel à des dis¬ positifs de jonctionnement constitué par des séries d'agrafes métalliques rigides, en forme générale de U, qui comportent chacune deux pattes de fixation ainsi qu'un oeil dans leur partie concave intérieure en formant ainsi ce que l'on appelle un charnon, par analogie avec les charnières. Les pattes de fixation de ces agrafes rigides sont fixées à une extrémité de la bande transporteuse, l'une sur une des faces de l'extrémité de la bande transporteuse, l'autre sur l'autre face de l'extrémité de la bande transporteuse, au moyen de rivets ou au moyen de crampons, souvent des crampons doubles dont les extrémités libres pointues sont rabattues après avoir traversé, par des trous correspondants, l'une des pattes , la bande et l'autre patte, en dépassant de celle-ci.

La première famille de modes de jonctionnement souffre de l'in- convénient principal consistant en la durée des opérations qui nécessitent

un arrêt assez long, allant jusqu'à 24 heures, et par ailleurs de la dif¬ ficulté qui existe souvent dans des conditions d'exploitation difficiles (industries extractives, transport de matériaux, certaines industries de production ) pour réaliser correctement la préparation des extrémités à coller ou à vulcaniser ainsi que l'opération de jonctionnement proprement dite. De plus ces jonctions ne sont pas déconnectables. La possibilité d'opérer une déconnexion est utile si l'on veut rallonger un dis_positif de transport à bande, ce qui est souvent le cas dans les mines, les car¬ rières ou les travaux publics, au fur et à mesure de l'avance du front de taille, des travaux de carrière ou des travaux publics. Le fait de pouvoir déconnecter facilement permet également le remplacement aisé d'un morceau de bande usé ou détérioré, les autres morceaux restant utilisables.

Dans le cas de la deuxième famille de modes de jonctionnement, les opérations sont plus rapides et nécessitent une préparation moins soi- gnée des extrémités de la bande transporteuse. Cependant ces jonctions présentent de graves inconvénients consistant essentiellement dans deux problèmes. Le premier consiste dans le fait que l'axe de liaison et d'ar¬ ticulation est usé par les agrafes qui s'articulent sur lui et qui effec¬ tuent des rotations par rapport à lui lors du fonctionnement de la bande. Ceci est inévitable du fait de la conception même de ces dispositifs de jonctionnement. On a bien imaginé des palliatifs à ladite usure mais ou bien ceux-ci ne sont pas très efficaces, ou bien ils augmentent très sérieusement le prix de revient, tout en étant loin d'avoir une effica¬ cité totale. Le second problème rencontré avec les modes de jonctionnement de la seconde famille consiste dans la déchirure des extrémités de la bande causée par les pointes qui sont disposées assez près du bout de l'extrémité des bandes. Du fait de leur rigidité, les pattes de fixation des agrafes doivent être courtes pour pouvoir accompagner tant bien que mal la courbure de la bande lorsque celle-ci passe sur un rouleau (moteur ou fou), ce qui oblige comme dit plus haut à disposer les pointes, ou les rivets, assez près de l'extrémité des bandes. De plus, du fait de cette rigidité, des tractions sévères sont exercées sur les pointes en raison

du fait que le trajet de la patte qui est située du côté des rouleaux est plus court que le trajet de la patte qui est située du côté extérieur. Ces tractions sévères qui se reportent sur les pointes du fait de la rigidité des pattes de fixation ont pour effet de provoquer petit à petit la dêchi- rure de la bande transporteuse par les tiges des rivets ou crampons qui la traversent et la défaillance de la jonction.

La présente invention a donc pour but de créer un dispositif de jonctionnement qui présente les avantages des dispositifs des deux famil¬ les connues, sans souffrir de leurs inconvénients, c'est-à-dire tel - que le jonctionnement soit rapide ;

- que le dispositif de jonctionnement ne soit pas sujet à l'usure ;

- qu'il soit souple et élastique au passage de la bande sur les rouleaux de renvoi ;

- qu'il soit de préférence étanche ; - qu'il ne provoque pas la déchirure de la bande aux points de fixation ;

- qu'il présente une surépaisseur minimum par rapport aux faces de la bande transporteuse, en étant de ce fait moins sensible aux racleurs utilisés pour débarrasser les bandes transporteuses des restes des maté¬ riaux transportés ; - qu'il soit déconnectable.

On remarquera que les propriétés recherchées par l'invention pour le nouveau mode de jonctionnement sont des propriétés que l'on re¬ trouve en partie dans les dispositifs de jonctionnement connus de la pre- emière famille et dans ceux de la seconde famille, mais que les disposi- tifs de l'une et de l'autre famille connues ne présentent pas l'ensemble de ces propriétés qui sont incompatibles au sein d'une même famille connue.

Le problème ainsi posé est résolu au moyen d'un dispositif de jonctionnement pour bande transporteuse présentant des éléments de liaison alignés sur le bord extérieur de chacun des deux demi-dispositifs de jonc¬ tionnement rendus chacun solidaire d'une extrémité respective d'une bande transporteuse, lesdits éléments de liaison étant aménagés pour recevoir des tiges de liaison enfilées dans le sens transversal, alternativement

dans un élément de liaison appartenant à un demi-dispositif de jonctionne¬ ment, dans un élément de liaison appartenant à l'autre demi-dispositif de jonctionnement et ainsi de suite, les demi-dispositifs de jonctionnement ayant été rapprochés de façon à imbriquer les éléments de liaison apparte- nant à un demi-dispositif de jonctionnement avec les éléments de liaison appartenant à l'autre demi-dispositif de jonctionnement, caractérisé par le fait que

- que le dispositif de jonctionnement est réalisé en une matière souple,

- qu'il comporte une armature intérieure d'une souplesse et d'une élasti- cité du même ordre que celles de ladite matière, ladite armature étant conçue de manière à entourer les parties creuses des éléments de liaison servant de passages aux tiges de liaison, soit à une certaine distance de la surface de celles-ci soit en affleurant cette surface. Les parties creuses peuvent être chemisées par une bague ou douille en métal ou en matière plastique facilitant l'enfilage des tiges de liaison.

Selon une forme de réalisation préférée, chaque élément de liai¬ son comporte un seul passage destiné à une tige de liaison, ce passage ayant une section transversale non ronde, par exemple une forme en "hippo¬ drome", et la tige de liaison ayant une section transversale de forme complémentaire à un faible jeu près. Le but de cette forme non ronde est d'éviter que le dispositif de jonctionnement fonctionne comme une char¬ nière, comme c'est le cas dans les dispositifs comportant des agrafes rigides de l'art antérieur sujets de ce fait à une usure rapide. D'autres formes non rondes sont envisageables, pourvu qu'elles évitent que les éléments de liaison tournent par rapport à la tige de liaison au cours du fonctionnement de la bande transporteuse. Le fait que le dispositif de jonctionnement selon l'invention ne soit pas articulé au niveau des élé¬ ments de liaison se trouve avantageusement compensé par la souplesse et l'élasticité de la matière et par celle de l'armature entourant les passages.

Selon une autre forme de réalisation préférée chaque élément de liaison comporte deux ou plusieurs passages, la liaison étant obtenue au moyen de deux ou de plusieurs tiges de liaison. Dans ce cas, les tiges de

liaison peuvent avoir une section transversale de forme ronde, aussi bien que non ronde, car la présence de deux tiges au moins évite l'effet de charnière, même avec des tiges de section transversale ronde. Les passages peuvent être décalés dans le sens longitudinal, ainsi que dans le sens perpendiculaire au plan général du dispositif de jonctionnement ; ils sont avantageusement entourés par des parties de l'armature du dispositif de jonctionnement, de façon à transmettre les tractions dans l'armature, et, partant, dans tout le dispositif de jonctionnement et dans la bande trans¬ porteuse solidarisée avec le dispositif de jonctionnement. En ce qui concerne la solidarisation du dispositif de jonction¬ nement avec les extrémités de la bande transporteuse, l'invention prévoit deux modes principaux. Selon le premier mode de solidarisation du disposi¬ tif de jonctionnement selon l'invention avec la bande transporteuse, cha¬ cun des demi-dispositifs de jonctionnement forme une seule pièce avec l'extrémité de la bande transporteuse, l'armature du dispositif de jonc¬ tionnement étant le prolongement dans le dispositif de jonctionnement d'au moins une partie de l'armature de la bande transporteuse. Ces dispositifs de jonctionnement sont obtenus par surmoulage ou survulcanisation sur au moins une partie de l'armature de la bande transporteuse dépassant de celle-ci et disposée de façon adéquate dans un moule.

Selon le second mode de solidarisation chaque demi-dispositif de jonctionnement comporte deux ailes dans lesquelles s'étend l'armature, une aile inférieure et une aile supérieure. Ces ailes, qui forment une seule pièce avec la partie du dispositif de jonctionnement comportant les éléments de liaison sont souples et élastiques, en particulier dans le sens longitudinal en raison de l'élasticité de la matière dont elles sont constituées, et de celle de l'armature. Pour la fixation desdites ailes sur une extrémité de la bande transporteuse, celles-ci sont disposées de part et d'autre de l'extrémité de la bande transporteuse qui se trouve ainsi placée entre les deux ailes. Des rivets, ou des crampons sont enfon¬ cés dans des trous ménagés dans lesdites ailes de fixation en traversant l'extrémité de la bande transporteuse prise en sandwich entre les deux ailes de fixation. Les trous, avantageusement chemisés au moyen de ron-

delles, sont répartis sur les ailes de fixation de façon telle que les rivets ou crampons ne soient pas placés sur une même ligne longitudinale, ou s'ils le sont, qu'ils soient séparés par une distance importante. Il faut souligner que les ailes de dispositifs de jonctionnement selon l'in- vention, étant souples et s'étendant sur toute la largeur des dispositifs de jonctionnement peuvent s'étendre largement dans le sens longitudinal sans nuire au fonctionnement du dispositif. Ceci permet de placer les rivets ou crampons avec un écart important entre eux, ce qui est très dif¬ férent du cas des agrafes rigides individuelles de l'art antérieur qui ont obligatoirement des pattes de fixation courtes et qui , malgré cela, du fait de leur rigidité, entraînent des déchirures de l'extrémité de la bande transporteuse, du fait de la différence de rayon, au passage du dis¬ positif de jonctionnement sur les rouleaux de renvoi de la bande transpor¬ teuse, entre la face supérieure et la face inférieure du dispositif de jonctionnement. Les armatures sont avantageusement arrimées aux rondelles placées dans les trous servant au passage des rivets ou crampons pour la fixation des demi-dispositifs de jonctionnement. Ces rondelles peuvent être remplacées par des plaquettes trouées, en particulier aux extrémités libres des ailes. Ces plaquettes, auxquelles sont arrimées les armatures sont avantageusement repliées vers l'extérieur, de manière à former un rebord biseauté. Ces rebords biseautés sont utiles pour protéger les ex¬ trémités des ailes de l'attaque des râcleurε utilisés pour évacuer les restes de matériau subsistant sur la bande transporteuse. En effet, sans ce rebord biseauté, c'est l'extrémité de l'aile qui, du fait de l'épais- seur de l'aile, fait saillie par rapport au plan de la surface correspon¬ dante de la bande transporteuse.

Diverses formes de réalisation de l'invention sont exposés ci- après, à titre d'exemples non limitatif, en correspondance avec le dessin dans lequel les mêmes pièces ou parties, ou des pièces ou parties analo- gués, portent les mêmes références dans toutes les figures.

La figure 1 représente, vu en coupe longitudinale, un dispositif de jonctionnement selon l'invention, sur la bande transporteuse, la figu¬ re la le montrant entièrement fixé et la figure lb le montrant en cours de fixation,

la figure 2 représente, vu en coupe longitudinale, un dispositif de jonctionnement selon l'invention en train de passer sur un des rouleaux autour desquels est montée la bande transporteuse, la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, mais montrant une autre forme de réalisation de dispositif de jonctionnement selon l'in¬ vention, dans la même situation que celle de la figure 2, la figure 4 représente, vu en perspective de façon schématique, un mode de tissage de l'armature d'un dispositif de jonctionnement selon 1'invention, la figure 5 représente, vu également en perspective, un autre type d'armature de dispositif de jonctionnement selon l'invention, la figure 6 représente, de façon schématique, vu en perspective et partiellement en coupe longitudinale, un demi-dispositif d'une forme de réalisation de l'invention (figure 6a) et un demi-dispositif d'une autre forme de réalisation de l'invention (figure 6b), la figure 7 représente diverses formes de réalisation de tiges de liaison destinées à des dispositifs de jonctionnement selon l'inven¬ tion, vues en perspective et en coupe partielle, la figure 8 représente, en plan par le dessus, une vue "radio- graphique" d'un dispositif de jonctionnement selon l'invention faisant apparaître la structure de son armature intérieure, les figures 9 et 10 représentent une vue en plan par le dessus, partiellement en coupe, selon un plan intermédiaire parallèle aux faces d'un dispositif de jonctionnement selon l'invention d'une autre forme de réalisation de l'invention, la figure 11 représente, vue en coupe transversale (figure lia) et en coupe longitudinale (figure 11b) un dispositif présentant un mode de fixation particulier des câbles de l'armature, aux plaquettes de fixa¬ tion enchâssées dans les ailes du dispositif de jonctionnement selon l'in- vention, la figure 12 représente en perspective et en écorché partiel un demi-dispositif de jonctionnement selon l'invention comportant des élé¬ ments de liaison à deux passages décalés dans le sens longitudinal.

la figure 13 représenté, en coupe longitudinale un dispositif de jonctionnement selon l'invention connecté au moyen de deux tiges rondes, la figure 14 représente, en coupe longitudinale un dispositif de jonctionnement selon l'invention connecté au moyen de quatre tiges rondes, la figure 15 représente en perspective un demi-dispositif de jonctionnement selon l'invention constituant une partie d'un dispositif de jonctionnement étanche, la figure 16 représente en coupe longitudinale un dispositif de jonctionnement selon l'invention selon la figure 15, connecté au moyen des tiges de liaison, la figure 17 représente en perspective un mode d'arrimage parti¬ culier des extrémités des boucles de l'armature entourant les trous de passages destinés aux tiges de liaison.

Dans le dispositif de jonctionnement de la figure 1 on remarque la tige de liaison 3 enfilée dans des passages 2 pratiqués dans les éléments de liaison 1, dont un seul est visible, des demi-systèmes de jonctionne¬ ment comportant chacun deux ailes 4 disposées chacune contre une face de l'une des extrémités d'une bande transporteuse, et fixées au moyen de rivets 10 traversant successivement une aile, la bande transporteuse 6 et l'autre aile. Les demi-dispositifs de jonctionnement comportent une arma¬ ture souple et élastique 5 qui est reliée aux rondelles 7, ou aux plaquet¬ tes 8, enchâssées dans les ailes et destinées au passage des rivets ou crampons de fixation des ailes sur l'extrémité de la bande transporteuse. La section transversale de la tige de liaison 3 a une forme oblongue en "hippodrome", c'est-à-dire non ronde.

Comme expliqué plus haut, le rôle de cette tige de liaison 3 n'est pas, comme dans les dispositifs connus, de servir à la fois à la liaison et à l'articulation des demi-dispositifs de jonctionnement. Ici la tige sert uniquement à la liaison. L'adaptation du dispositif à la forme cylindrique des rouleaux sur lesquels passe la bande transporteuse à laquelle il est fixé se fait grâce à la souplesse et à l'élasticité des ailes de fixation du dispositif et des éléments de liaison.

Dans tout l'exposé, sens longitudinal et sens transversal signi-

fient respectivement le sens de la longueur de la bande transporteuse et le sens de la largeur de celle-ci, même lorsque les expressions sont appliquées au dispositif et même lorsque celui-ci est nu, considéré comme s'il était déjà fixé sur la bande transporteuse. Il faut remarquer que pour la clarté du dessin les ailes ont été dessinées avec une épaisseur volontairement supérieure à celle qu'impliquerait l'échelle, par rapport à l'épaisseur de la bande. Dans la réalité, ces ailes, renforcées par une armature et munies d'un grand nombre de trous de fixation largement répar¬ tis, sont beaucoup plus minces, sans que cela nuise à leur résistance lors du fonctionnement du dispositif.

La figure 2 illustre deux caractéristiques des dispositifs de l'invention. Un dispositif de jonctionnement selon l'invention y est représenté fixé aux extrémités d'une bande transporteuse, lors de son pas¬ sage sur un rouleau porteur 9. La première caractéristique illustrée est la souplesse du dispositif, en particulier celle des ailes 4 qui suivent la forme cylindrique du rouleau 9, exactement comme le fait la bande transporteuse 6. La seconde caractéristique illustrée est l'élasticité des ailes 4 dans le sens longitudinal. En effet l'arc extérieur →- ^ a une longueur légèrement supérieure à celle de l'arc intérieur y ., cette dif- férence étant causée par la différence de rayon qui est égale à l'épais¬ seur de la bande augmentée de celle des deux ailes. Cette différence de longueur des arcs extérieur et intérieur entraînerait , ' si les ailes 4 n'était pas élastiques dans le sens longitudinal, une contrainte de trac¬ tion qui se répercuterait sur les crampons, ou rivets, de fixation 10 en entraînant à la longue la détérioration des ailes et de la bande transpor¬ teuse. Après le passage du rouleau 9, naturellement, du fait de l'élasti¬ cité des ailes 4, l'aile extérieure reprend sa longueur normale, identique à celle de l'aile intérieure, la contrainte de traction ayant disparu. On comprend ainsi mieux la raison de la présence d'une armature interne 5 présentant une élasticité suffisante pour absorber la différence de lon¬ gueur qui se produit au passage des rouleaux 9, ou en d'autres circonstan¬ ces analogues. Il est souhaitable que l'élasticité des armatures 5 et cel¬ le de la matière constituant le dispositif soient identiques ou au moins

-10-

voisines pour obtenir une adhésion durable de l'armature et de la matière.

La figure 3 illustre ce qui vient d'être dit concernant la fi¬ gure 2, appliqué à un dispositif selon l'invention dont l'armature inter¬ ne 5 est constituée par un tissage élastique et qui est fixé par des cra - pons à deux pointes, alors que celui de la figure 2 était doté d'une arma¬ ture interne 5 constituée par des câbles métalliques ou en matériau de synthèse et était fixé par des rivets.

La figure 4 représente une forme de réalisation d'armature tis¬ sée élastique, destinée à être incorporée dans un dispositif de jonction- nement selon l'invention.

On remarque les fils de chaîne 11. Ces fils de chaîne 11 sont constitués par un ou plusieurs fils internes 12 (ici deux) enrobés dans une matière élastique. Les fils de trame 13 présentent une certaine élas¬ ticité dans le sens de leur longueur et sont tissés de façon lâche, avec embubage.

On comprendra qu'un tel tissu, soumis à une traction dans le sens transversal du tissu (qui est le sens longitudinal du dispositif dans lequel il est incorporé) s'allongera élastiquement du fait de l'élasticité des fils de trame 13 et de celle de la matière élastique d'enrobage des fils de chaîne 11, qui, soumise à la pression des fils de trame 13, tirés, tendant à réduire l'amplitude de leurs sinuosités, se comprime momentané¬ ment.

Lorsque la traction cesse, le tissu reprend sa longueur initia¬ le. On remarquera que le tissu présente une texture spéciale dans sa par- tie centrale. Cette texture, caractérisée par des boucles lâches 14 des fils de trame 13, est destinée à l'armature 5 des éléments de liaison des demi-dispositifs. On explique plus loin que ces boucles 14 sont rassem¬ blées pour s'adapter à la forme des éléments de liaison 1. Bien entendu, comme dans toute représentation textile, les fils de chaîne 11 et les fils de trame 13 sont représentés avec des écarts entre eux bien plus impor¬ tants qu'ils ne sont dans la réalité.

Cependant les armatures peuvent également être réalisées en un tissu tricoté, et même en un produit non tissé, présentant les propriétés d'élasticité nécessaires.

La figure 5 représente "une autre armature élastique constituée par un câble disposé en formant un dessin en trois dimensions, destiné à être noyé dans la matière élastique du dispositif (non représentée pour la clarté du dessin). Ce câble entoure avantageusement, par des bou- clés 16, des rondelles, ou des douilles, 7, destinées à la fixation des ailes sur la bande transporteuse 6. On n'a représenté qu'un couple de ron¬ delles 7 et un rivet 10 non enfilé, d'autres boucles 16 du câble entourent des rondelles non représentées, symbolisée sur le dessin par des croix. On remarquera des boucles libres 14 du câble dans la partie gauche du dessin. Ces boucles libres 14 sont destinées à être noyées dans la matière élasti¬ que formant les éléments de liaison d'une manière analogue au cas des fils de trame de la figure 4. On remarque également que les câbles 15 sont dis¬ posés en zig-zag. Ils peuvent également former des sinuosités non repré¬ sentées. Le but de cette disposition est de procurer, en liaison avec la matière dans laquelle ils sont noyés, par exemple un caoutchouc, une élas¬ ticité qui n'existe pas, ou très peu dans les câbles eux-mêmes.

La figure 6 illustre de façon schématique deux formes de réali¬ sation de l'invention. Dans sa partie 6a on a représenté un demi-disposi¬ tif dont l'armature est constituée par un câble, disposé comme illustré sur la figure 5, la fixation sur la bande transporteuse (non représentée) étant assurée par des rivets dont un seul est représenté. Les croix symbo¬ lisent les trous de fixation équipés de rondelles pour le passage des ri¬ vets. Elles sont disposées avantageusement en quinconce, ou en toute autre disposition permettant d'éviter d'avoir des trous de fixation trop rappro- chés sur une même ligne longitudinale. Dans sa partie 6b la figure 6 représente un demi-dispositif dont l'armature est constituée par un tissu élastique du genre représenté sur la figure 4, la fixation étant assurée là au moyen de crampons à deux pointes enfilés dans des plaquettes à deux trous reliées à l'armature et noyées dans les ailes. On remarque un élé- ment de liaison représenté en écorché faisant apparaître les boucles 14 du tissu rassemblées pour s'adapter à la forme trapézoïdale de l'élément de liaison, qui entourent une bague 17 dont la section transversale est en forme d' "hippodrome". Ces bagues 17 sont destinées à recevoir la tige de

liaison qui traverse successivement alternativement une bague 17 apparte¬ nant à un élément de liaison 1 de la série d'éléments de liaison d'un demi-dispositif puis une bague 17 appartenant à un élément de liaison 1 faisant partie d'une série d'éléments de liaison de l'autre demi-disposi- tif et ainsi de suite. Ces bagues 17 sont réalisées en métal ou en matièr plastique. Elles ont pour but de renforcer l'intérieur des passages et de faciliter l'enfilage de la tige de liaison. Il n'est pas nécessaire qu'el les soient annulaires, c'est-à-dire complètement fermées. D'ailleurs les bagues 17 représentées comportent une fente dans leur partie arrière. La figure 7 représente différentes structures proposées pour la réalisation des tiges de liaison 3. En 7a, la tige de liaison 3 est ren¬ forcée par une carcasse tissée noyée dans un caoutchouc dur ou une matièr plastique susceptible de bien résister à la compression tout en étant sou ple. En 7b la tige de liaison 3 est armée par des câbles 19. En 7c la tig de liaison 3 est armée par un enroulage de toile 20. En 7d la tige de liaison 3 n'a pas d'armature, mais elle est réalisée en une matière armée de fibres coupées disposées de façon aléatoire.

Les figures 8, 9 et 10 représenten , en vue par le dessus au moins partiellement radiographique, des exemples de dispositifs selon l'invention montrant l'armature interne 5, les éléments de liaison 1 im¬ briqués, la tige de liaison 3, les rondelles de fixation 7 et les rivets de fixation 10. On remarquera que la tige de liaison 3 est avantageusemen munie à ses extrémités de trous 21permettant de la fixer ou éventuellemen de la tirer à l'aide d'un crochet ou de la pousser pour son enfilage. Ces trous 21 peuvent également servir à la mise en place de goupilles de blo¬ cage.

Sur la figure 8 les éléments de liaison 1 imbriqués ont des for mes trapézoïdales complémentaires, sur la figure 9 des formes triangulai¬ res complémentaires et sur la figure 10 des formes sinusoïdales complémen taires. Du fait que le dispositif ne fonctionne pas comme une charnière, toutes les formes complémentaires sont possibles. La complémentarité des formes, si elle est parfaite^ procure une certaine étanchéité au disposi¬ tif, ce qui est très appréciable dans de nombreuses applications indus¬ trielles.

La figure 11 représenté un mode d'arrimage particulier des c⬠bles de l'armature à des organes de fixation constitués non plus par des rondelles mais par des plaquettes 8 munies d'un trou pour le passage des rivets ou de crampons. Les extrémités libres .22 des câbles sont passées dans d'autres trous, ou fentes 26, ménagés dans les plaquettes, d'un diamètre à peine supérieur à celui du câble, et repliées en U, les branches de l'U étant très serrées. Dans le cas précis ' de la figure 11 les plaquettes sont conformées de façon telle qu'elles retiennent un câble ou fil disposé dans le sens transversal. Comme on le voit bien sur la figure 11 les extrémités libres sont repliées autour de ce câble ou fil disposé dans le sens trans¬ versal et retenu par les plaquettes, en utilisant des échancrures ménagées dans les plaquettes pour laisser accès localement au câble ou fil disposé dans le sens transversal. Ce câble ou fil disposé dans le sens transversal peut faire partie d'une armature. L'armature étant noyée dans le caout- chouc ou la matière plastique du dispositif, les brins libres des câbles ne peuvent pas glisser et se dégager de la plaquette, ceci d'autant plus que le câble forme un U très serré. Cette disposition est particulièrement intéressante industriellement car elle évite un mode de fixation plus com¬ pliquée du câble aux plaquettes d'arrimage, comme par exemple le clipsage ou la confection de noeuds. Chaque passage 2 de tige est entouré par les fils de l'armature.

La figure 12 représente un demi-dispositif de jonctionnement dont les éléments de liaison comportent chacun deux passages ronds desti¬ nés au passage de deux tiges de liaison 3 de section transversale ronde. Du fait de la présence de deux tiges, le dispositif de jonctionnement selon l'invention n'est pas affecté par l'effet de charnière.

Les figures 13 et 14 représentent des dispositifs de jonctionne¬ ment selon l'invention comportant respectivement deux tiges de liaison et quatre tiges de liaison. Dans le cas du dispositif de jonctionnement de la figure 13, les armatures sont en trois couches : une couche d'armature entoure le passage supérieur 2 de l'élément de liaison ; une autre couche d'armature entoure le passage, inférieur 2 de l'élément de liaison et la troisième couche d'armature entoure les deux passages 2.

Dans le cas de la figure 14, il y a quatre couches d'armature, chaque couche entourant un passage 2.

La figure 15 représente un type particulier de dispositif de jonctionnement selon l'invention sous forme d'un demi-dispositif de jonc- tionnement. On remarque que les éléments de liaison présentent un recou¬ vrement 23 sur tout la longueur du dispositif de jonctionnement, un loge¬ ment étant prévu de l'autre côté pour recevoir le recouvrement 2.3 complé¬ mentaire de l'autre demi-dispositif de jonctionnement (non représenté). On conçoit que ces deux recouvrements 23 forment, avec les éléments de liai- son 1 imbriqués situés entre eux, une barrière d'êtanchéité à deux étages, grâce à la chicane complexe ainsi obtenue.

La figure 16 représente le dispositif de la figure 15 vu en coupe longitudinale. On observe les recouvrements 23 et la chicane qu'ils forment avec les éléments de liaison 1. La figure 17 représente un mode d'arrimage des extrémités libres de fils ou câbles d'armature dans le cas d'un dispositif de jonctionnement selon l'invention formant une seule pièce avec la bande transporteuse. Les fils ou câbles, provenant de l'armature de la bande transporteuse elle- même sont repliés autour des passages des éléments de liaison en vue du moulage ou de la vulcanisation de ceux-ci en bout de la bande transporteu¬ se, et passés dans des plaquettes analogues à celles que l'on emploie dans l'habillement pour freiner les bretelles de vêtements. Les fils ou câbles se trouvent ainsi croisés avant le moulage ou la vulcanisation de la ma¬ tière constituant le dispositif de jonctionnement, qui contribue ainsi pour sa part à retenir ces extrémités libres ainsi présentées.

Du reste, ces dispositifs de freinage peuvent être éventuelle¬ ment omis si les extrémités libres sont repliées sur une assez grande longueur ; dans ce cas c'est la matière elle-même, qui, surmoulée ou sur¬ vulcanisée sur ces extrémités libres repliées qui les retient de façon efficace. Le même principe peut également être utilisé pour les disposi¬ tifs de jonctionnement selon l'invention rapportés par des ailes de fixa¬ tion, à condition que les ailes de fixation soient suffisamment longues dans le sens longitudinal pour que la matière retienne efficacement les extrémités libres repliées sur cette grande longueur.

On peut également torsader ces fils, ou câbles avant le moulage ou la vulcanisation, ou les fixer provisoirement dans le moule par un moyen mécanique, par exemple en les pinçant provisoirement en attendant que la matière moulée ou vulcanisée les retiennent définitivement. La fixation des ailes des dispositifs de jonctionnement ne s'effectue pas obligatoirement au moyen de rivets, crampons, ou d'autres éléments mécaniques traversant les ailes et la bande transporteuse. Etant donné la grande surface des ailes et du fait que leur élasticité est com¬ parable à celle de la bande transporteuse, un collage à froid peut être réalisé, et même une vulcanisation, moins longue à réaliser qu'une jonc¬ tion directe par vulcanisation des extrémités de la bande transporteuse, selon l'art antérieur, peut être envisagée.

Comme on le voit d'après la description qui précède, tous les objectifs fixés pour l'invention sont atteints grâce aux divers modes de réalisation décrits.