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Title:
FLOW CONTROL DEVICE AND ASSOCIATED PIPE SYSTEM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2018/060658
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a pipe system comprising an innovative flow control device (DCF) positioned as an interface between a water point (R) delivering a composite fluid (F) produced from a first fluid (F1) and a second fluid (F2) conveyed respectively by first and second lines (L1, L2). Such a device (DCF) creates a gateway between the first and second lines (L1, L2) for diverting the first fluid (F1) from the water point (R) and injecting said first fluid (F1) into the second line (L2) if the first fluid (F1) does not satisfy certain conditions, such as a minimum temperature within said device (DCF).

Inventors:
BOYER JEAN-PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2017/052702
Publication Date:
April 05, 2018
Filing Date:
October 02, 2017
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Assignee:
BOYER JEAN PIERRE (FR)
International Classes:
G05D23/13; E03B7/04; F24D17/00; F24D19/10
Foreign References:
FR2982623A12013-05-17
US20080105305A12008-05-08
US20130026242A12013-01-31
FR2982623A12013-05-17
US20130026242A12013-01-31
US20080105305A12008-05-08
Attorney, Agent or Firm:
BRUN, Philippe (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

Dispositif de contrôle de flux (DCF) comportant :

- une première entrée de fluide (El) et une première sortie de fluide (SI), lesdites premières entrée et sortie de fluide (El, SI) étant en communication fluidique via une première voie de communication fluidique (VI) ;

- une deuxième entrée de fluide (E2) et une deuxième sortie de fluide (S2), lesdites deuxièmes entrée et sortie de fluide (E2, S2) étant en communication fluidique via une deuxième voie de communication fluidique (V2) ;

- une troisième voie de communication fluidique (V3) débouchant d'une part dans la première voie de communication fluidique (VI) et, d'autre part, dans la deuxième voie de communication fluidique (V2) ;

- des premiers moyens d'obturation (Cl), coopérant avec la première voie de communication fluidique (VI), qui obstruent ladite première voie de communication fluidique (VI) lorsqu'ils sont actionnés ;

- des deuxièmes moyens d'obturation (C2), coopérant avec la troisième voie de communication fluidique (V3) , qui obstruent ladite troisième voie de communication fluidique (V3) lorsqu'ils sont actionnés, lesdits premiers et deuxièmes moyens d'obturation (Cl, C2) étant mutuellement agencés pour que 1 ' actionnement des uns neutralise tout actionnement des autres ; ledit dispositif de contrôle de flux (DCF) étant caractérisé en ce qu' il comporte en outre :

- des troisièmes moyens d'obturation (C2) coopérant avec la deuxième voie de communication fluidique (V2) qui obstruent ladite deuxième voie de communication fluidique (V2) lorsqu'ils sont actionnés, lesdits deuxièmes et troisièmes moyens d'obturation (C2) étant mutuellement agencés pour que 1 ' actionnement des uns neutralise tout actionnement des autres ;

- des moyens pour actionner (A) les premiers, deuxièmes ou troisièmes moyens d'obturation (Cl, C2) .

Dispositif (DCF) selon la revendication précédente, comportant des moyens de contrôle (C3) du sens du flux circulant dans la troisième voie de communication fluidique (V3) , lesdits moyens de contrôle (C3) coopérant avec ladite troisième voie de communication fluidique (V3) et bloquant ledit flux si celui-ci circule depuis la deuxième entrée de fluide (E2) vers la première entrée de fluide (El) .

Dispositif (DCF) selon la revendication précédente, pour lequel les moyens de contrôle (C3) du sens du flux circulant dans la troisième voie de communication fluidique (V3) consistent en un clapet anti-retour.

Dispositif (DCF) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel les moyens pour actionner (A) l'un des premiers, deuxièmes ou troisièmes moyens d'obturation (Cl, C2) comportent ou coopèrent avec un capteur de température (ST) , lesdits moyens pour actionner (A) étant agencés pour actionner ledit moyens d' obturation lorsque la température du fluide circulant dans la première voie de communication fluidique mesurée par ledit capteur (ST) atteint un seuil de température prédéterminé.

Dispositif (DCF) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel les deuxièmes et troisièmes moyens d'obturation (Cl, C2) consistent en une seule entité physique.

Appareil (R' ) pour délivrer un fluide composite (F) au monde extérieur, ledit appareil comportant :

- des moyens (M) pour combiner des premier et/ou deuxième fluides (Fl, F2) et élaborer ledit fluide composite (F) ;

- des première et deuxième entrées de fluide (RE1', RE2') pour accueillir lesdits premier et deuxième fluides (Fl, F2) avant combinaison ;

- un dispositif de contrôle de flux (DCF) selon l'une quelconque des revendications précédentes, pour lequel :

i. la première entrée de fluide (El) dudit dispositif de contrôle de flux (DCF) coopère selon une liaison fluidique avec la première entrée de fluide (RE1') de 1 ' appareil (R' ) ;

ii. la deuxième entrée de fluide (E2) dudit dispositif de contrôle de flux (DCF) coopère selon une liaison fluidique avec la deuxième entrée de fluide (RE2') de 1 ' appareil (R' ) ;

iii. les première et deuxième sorties de fluide (SI, S2) dudit dispositif de contrôle de flux (DCF) coopère selon une liaison fluidique avec les moyens (M) pour combiner de l'appareil pour délivrer (R' ) le fluide composite (F) .

Système de contrôle de flux comportant :

- un premier conduit (Ll) au sein duquel circule un premier fluide (Fl) délivré par une première source (SI), ladite première source (SI) étant en communication fluidique avec ledit premier conduit (Ll) ;

- un deuxième conduit (L2) au sein duquel circule un deuxième fluide (F2) délivré par une deuxième source (S2), ladite deuxième source (S2) étant en communication fluidique avec ledit deuxième conduit (L2) ;

- un appareil pour délivrer (R) au monde extérieur un fluide composite (F) résultant d'une combinaison des premier et/ou deuxième fluides (Fl, F2), ledit appareil (R) comportant des première et deuxième entrées de fluide (RE1, RE2) pour accueillir lesdits premier et deuxième fluides (Fl, F2) avant combinaison ;

ledit système étant caractérisé en ce qu' il comporte en outre :

- un dispositif d'accélération de fluide (P) comportant une pompe, ledit dispositif d'accélération (P) coopérant avec le premier conduit (Ll) en aval de la première source (SI) pour accélérer le premier fluide (Fl) circulant dans ledit premier conduit (Ll) ;

- un dispositif de contrôle de flux (DCF) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5 dont :

la première entrée de fluide (El) coopère avec le premier conduit (Ll) alimentant ladite première entrée (El) en premier fluide (Fl) ;

la deuxième entrée de fluide (E2) coopère avec le deuxième conduit (L2) alimentant ladite deuxième entrée de fluide (El) en deuxième fluide (F2) ;

la première sortie de fluide (SI) coopère selon une liaison fluidique avec la première entrée de fluide (RE1) de l'appareil pour délivrer (R) au monde extérieur un fluide composite (F) ;

la deuxième sortie de fluide (S2) coopère selon une liaison fluidique avec la deuxième entrée de fluide (RE2) de l'appareil pour délivrer (R) au monde extérieur un fluide composite (F) .

Système de contrôle de flux comportant :

- un premier conduit (Ll) au sein duquel circule un premier fluide (Fl) délivré par une première source (SI), ladite première source (SI) étant en communication fluidique avec ledit premier conduit (Ll) ;

- un deuxième conduit (L2) au sein duquel circule un deuxième fluide (F2) délivré par une deuxième source (S2), ladite deuxième source (S2) étant en communication fluidique avec ledit deuxième conduit (L2) ; ledit système étant caractérisé en ce qu' il comporte en outre :

- un dispositif d'accélération de fluide (P) comportant une pompe, ledit dispositif d'accélération (P) coopérant avec le premier conduit (Ll) en aval de la première source (SI) pour accélérer le premier fluide (Fl) circulant dans ledit premier conduit (Ll) ;

- un appareil pour délivrer (R' ) au monde extérieur un fluide composite selon la revendication 6 dont :

la première entrée de fluide (RE1') coopère avec le premier conduit (Ll) pour que ce dernier alimente ladite première entrée de fluide (RE1') en premier fluide (Fl) ;

la deuxième entrée de fluide (RE2') coopère avec le deuxième conduit (L2) pour que ce dernier alimente ladite deuxième entrée de fluide (RE2') en deuxième fluide (F2) .

Système selon la revendication 7 ou 8, ledit système comportant une unité de commande (UC) coopérant avec le dispositif d'accélération du premier fluide (P) et avec un débitmètre (DM, DM1), ladite unité de commande (UC) étant agencée pour actionner la pompe du dispositif d'accélération (P) durant une durée prédéterminée dès que le débitmètre (DM, DM1) détecte un écoulement du premier fluide (Fl) non nul dans le premier conduit (Ll) .

Système selon la revendication précédente, pour lequel le dispositif de contrôle de flux (DCF) comporte le débitmètre (DM1) pour mesurer l'écoulement du premier fluide (Fl) en aval de la première entrée de fluide (El) dudit dispositif de contrôle de flux (DCF) .

11. Système selon la revendication 9, pour lequel le débitmètre (DM) pour mesurer l'écoulement du premier fluide (Fl) est positionné en amont de la première entrée de fluide (El) dudit dispositif de contrôle de flux (DCF) .

Description:
Dispositif de contrôle de flux et système de

canalisation associé

L' invention concerne un dispositif de contrôle d'écoulement ou de flux au sein d'un système de canalisation, préférentiellement mais non limitativement , sanitaire et domestique. Plus particulièrement, une telle invention vise à prévenir le gaspillage en eau potable rejetée directement dans un circuit d'eaux usées durant l'attente d'obtention d'une eau suffisamment chaude à un point d'eau ou robinet d'un tel système de canalisation. Elle atténue ainsi chez le consommateur un double ressenti lié d'une part, à une attente jugée toujours trop longue pour obtenir ladite eau chaude audit point d'eau et d'autre part, à une facture énergétique inutilement accrue par cette eau potable immédiatement rejetée lorsqu'elle n'est pas jugée à température requise par ledit consommateur. L'invention est donc vertueuse pour l'environnement et vecteur d'améliorations pour le consommateur . Chacun de nous consomme en moyenne près de cent- cinquante litres d'eau potable par jour pour notre usage domestique. Cette consommation peut clairement varier du simple au double selon l'âge du consommateur, son niveau de vie ou encore ses loisirs. Comme évoqué précédemment, une part non négligeable de cette eau potable est inutilement rejetée à cause d'une attente quasi systématique pour obtenir de l'eau chaude lorsqu'un robinet d'eau chaude est actionné. En effet, une eau chaude émanant d'une source, telle qu'un chauffe-eau électrique par exemple, se refroidit par stagnation dans le système de canalisation entre deux sollicitations d'un tel robinet ou mitigeur et autre mélangeur. Lorsqu'on souhaite solliciter de l'eau à chaude à un robinet, il est donc nécessaire que ledit robinet soit actionné, en position ouverte, durant plusieurs dizaines de secondes parfois, afin d'évacuer dans un évier ou un lavabo cette eau refroidie par stagnation dans le circuit sanitaire d'eau chaude. A l'issue d'une trentaine de secondes, voire plus si ledit robinet est par exemple très éloigné de la source d'eau chaude, le consommateur peut enfin constater que l'eau délivrée par le robinet est à température requise. Durant son attente, l'eau potable délivrée par le robinet est rejetée dans le système de canalisation des eaux usées et donc gaspillée. Il peut s'agir de plusieurs litres d'eau potable ainsi irrémédiablement rejetées à chaque nouvelle ouverture d'un robinet d'eau chaude .

Une solution pour prévenir une telle situation consisterait à prévoir une pluralité de sources en eau chaude, respectivement proches des différents robinets ou points d'eau. Une telle solution s'avère généralement économiquement irréaliste pour un ménage moyen car il est nécessaire de prévoir des sources, telles que des chauffe-eau électriques par exemple, dans chaque pièce d'eau, réduisant par là-même le volume utile de ladite pièce d'eau et le budget du ménage.

Au lieu d'évacuer dans un réseau des eaux usées, l'eau chaude refroidie par stagnation dans un réseau de canalisation distribuant de l'eau chaude à différents points d'eau ou robinets, l'invention consiste principalement à réinjecter ladite eau chaude refroidie dans un réseau de canalisation distribuant de l'eau froide auxdits points d'eau. Ainsi, une grande quantité d'eau potable est économisée préservant l'environnement et la trésorerie des consommateurs. Des solutions antérieures à la présente invention ont tenté de répondre au problème technique visant à limiter le gaspillage de l'eau. Toutefois, de telles solutions antérieures à la présente invention proposent des techniques induisant des inconvénients rédhibitoires à leurs déploiements.

A titre d'exemple, le document FR2982623 décrit une première solution technique antérieure non aboutie selon laquelle, il est prévu d'adapter chaque point d'eau pour réinjecter une eau insuffisamment chaude à proximité immédiate dudit point d'eau, c'est-à-dire une eau préalablement chauffée mais ayant refroidi par stagnation dans le réseau de distribution d'eau chaude, dans un réseau de canalisation distribuant de l'eau froide. Selon ledit document FR2982623, il est même possible de refouler l'eau chaude stagnant dans le réseau de canalisation distribuant l'eau chaude au point d'eau, à l'issue de la sollicitation dudit point d'eau. Ledit réseau de canalisation est ainsi empli à son tour d'eau froide depuis le réseau de canalisation distribuant de l'eau froide. La solution consiste à adjoindre des électrovannes, une pompe et une unité de commande desdites éléments par point d'eau, ladite pompe étant chargée de refouler l'eau présente dans le réseau de distribution d'eau chaude vers le réseau de distribution d'eau froide, lorsque l'eau chaude distribuée est en-dessous d'un seuil de température déterminé, ou vers la source d'eau chaude dès que le point d'eau n'est plus sollicité. Un tel enseignement décrit une solution peu applicable lorsqu'une pluralité de points d'eau doit être desservie, compte tenu du nombre de pompes nécessaires. Un tel enseignement impose en outre un encombrement conséquent peu envisageable en rénovation et une connectique véhiculant de l'électricité à proximité immédiate dudit point d'eau soulevant des risques en matière de sécurité évidents. Un tel enseignement nécessite par ailleurs une adaptation des robinets équipant lesdits points d'eau, pour que ces derniers puissent transmettre des signaux de commande aux unités de commande associées respectivement auxdits points d'eau pour piloter les électrovannes et les pompes telles qu'évoquées précédemment.

Une deuxième solution technique antérieure, telle que décrite à titre d'exemple dans le document US2013/0026242A1, tente de résoudre certains inconvénients induits par la solution technique précédente. Ainsi, il n'est plus indispensable de concevoir des robinets spécifiques agencés pour piloter une unité de commande électronique chargée d' actionner les électrovannes et la pompe associée à chaque point d'eau. Toutefois, un tel enseignement partage avec la précédente technique l'inconvénient majeur consistant à prévoir une pompe par point d'eau induisant des coûts en matière d'acquisition et de maintenance élevés. Par ailleurs, ledit enseignement obère toute chance de pouvoir intégrer aisément un tel équipement, particulièrement en rénovation, ne serait-ce que pour prévoir une pompe dans une voie de délestage de l'eau insuffisamment chaude depuis le réseau de distribution d'eau chaude vers le réseau de distribution d'eau froide, lorsque ladite eau chaude distribuée n'a pas atteint une température minimale déterminée. Un tel enseignement impose également l'utilisation de robinets non mitigeurs ou un mode opératoire particulier à l'utilisateur desdits robinets pour éviter que la solution se révèle totalement inefficace. En effet, la solution décrite par le document US2013/0026242A1 maintient une libre circulation de l'eau froide distribuée vers ledit robinet. Lorsque l'eau insuffisamment chaude est délestée vers le réseau de distribution d'eau froide, ladite eau insuffisamment chaude a naturellement tendance à s'évacuer par le robinet si celui-ci ne condamne pas la délivrance en eau froide au lieu d'être refoulée vers le réseau de distribution en eau froide. Au quotidien, une gestuelle et une discipline doivent s'imposer à tout utilisateur. Si celui-ci n'est pas motivé ou impliqué, ce qui peut être le cas en résidence locative par exemple, une telle solution perd de sa pertinence.

Enfin, une troisième solution décrite par le document US2008/0105305A1 tente d'atténuer le problème technique lié à l'encombrement et aux coûts découlant principalement de l'utilisation d'une pompe par point d'eau. Toutefois, une telle troisième solution présente des limitations similaires à celles induites par la deuxième technique précédemment décrite imposant, par un agencement non abouti du refoulement d'une eau insuffisamment chaude vers le réseau de distribution d'eau froide, une gestuelle et une discipline à chaque utilisateur. En effet, si ledit utilisateur souhaite obtenir une eau tempérée, ce dernier doit impérativement actionner les vannes de son robinet selon un protocole particulier. Ainsi, tout d'abord, seule la vanne d'eau chaude, et non pas la vanne d'eau froide dudit robinet, doit être ouverte par l'utilisateur. Celui-ci doit patienter tant que de l'eau chaude ne s'écoule pas par ledit robinet avant de pouvoir mélanger l'eau chaude avec de l'eau froide en actionnant manuellement la vanne d'eau froide dudit robinet .

L' invention résout les inconvénients précédemment évoqués et s'applique à un usage domestique ou professionnel. Très simple à mettre en œuvre, un système de canalisation sanitaire conforme à l'invention se prévoit et s'intègre parfaitement dans tout immeuble neuf. Un système ou réseau sanitaire existant peut en outre être aisément adapté en rénovation, sans que cela occasionne des modifications structurelles majeures dudit système.

Très économique, une telle adaptation est à la portée de tous, transformant le consommateur en acteur éco-responsable, qui plus est, ravi de disposer, en quelques secondes tout ou plus, d'une eau chaude dès qu'un robinet est actionné, sans que ledit utilisateur ne doive actionner un robinet selon un protocole particulier. En effet, ce dernier ne délivre un fluide chaud ou tempéré qu'à partir du moment où une eau suffisamment chaude est disponible à l'entrée de fluide dudit robinet. Enfin, si le consommateur désire uniquement de l'eau froide, la délivrance d'une telle eau froide n'engendre aucune circulation de fluide dans le réseau de distribution en eau chaude, ni activation d'une pompe ou de tout autre moyen pour forcer une circulation au sein dudit réseau de distribution en eau chaude .

Parmi les nombreux avantages additionnels procurés par l'invention, nous pouvons mentionner que l'invention permet :

de tracer et/ou de mesurer le volume en eau chaude et/ou en eau froide délivrée en un point d'eau si celui-ci est adapté au moyen d'un dispositif de contrôle de flux conforme à l'invention ; ainsi, le consommateur ou un gestionnaire d'une collectivité peut mieux appréhender la consommation en eau potable à chaque point d'eau ;

d'adapter tout point d'eau quel que soit le type de robinet : mitigeur, mélangeur ;

de présenter, lorsqu'un dispositif conforme à l'invention se présente telle une interface ou passerelle entre le réseau de distribution en eau et un robinet, un agencement ou corps de faible encombrement, comportant des entrées et sorties d'eau, respectivement en eau chaude et en eau froide, coaxiales deux à deux ; un tel dispositif est ainsi particulièrement agencé pour être inséré aisément entre les entrées d'un robinet et les sorties des réseaux de distribution en eau froide et chaude, facilitant grandement toute installation, par exemple dans le cadre de l'équipement d'une cabine de douche ;

de programmer, selon certains modes de réalisation, un arrêt automatique de la délivrance en eau au niveau d'un point d'eau équipé à l'aide d'un dispositif de contrôle de flux selon l'invention ; il est ainsi possible de prévenir l'oubli d'un robinet laissé ouvert par inadvertance ;

de prévenir la délivrance d'une eau mesurée anormalement trop chaude par un robinet comportant ou coopérant avec un dispositif de contrôle de flux selon l'invention.

A cette fin, il est prévu un dispositif de contrôle flux comportant :

- une première entrée de fluide et une première sortie de fluide, lesdites premières entrée et sortie de fluide étant en communication fluidique via une première voie de communication fluidique ;

- une deuxième entrée de fluide et une deuxième sortie de fluide, lesdites deuxièmes entrée et sortie de fluide étant en communication fluidique via une deuxième voie de communication fluidique. Pour prévenir tout gaspillage inutile en fluide, un tel dispositif comporte :

- une troisième voie de communication fluidique débouchant d'une part dans la première voie de communication fluidique et, d'autre part, dans la deuxième voie de communication fluidique ;

- des premiers moyens d'obturation, coopérant avec la première voie de communication fluidique, qui obstruent ladite première voie de communication fluidique lorsqu' ils sont actionnés ;

- des deuxièmes moyens d'obturation, coopérant avec la troisième voie de communication fluidique, qui obstruent ladite troisième voie de communication fluidique lorsqu' ils sont actionnés ;

- lesdits premier et deuxième moyens d'obturation étant mutuellement agencés pour que 1 ' actionnement des uns neutralise tout actionnement des autres ;

- des troisièmes moyens d'obturation, coopérant avec la deuxième voie de communication fluidique, qui obstruent ladite deuxième voie de communication fluidique lorsqu'ils sont actionnés, lesdits deuxièmes et troisièmes moyens d'obturation étant mutuellement agencés pour que 1 ' actionnement des uns neutralise tout actionnement des autres ;

- des moyens pour actionner les premiers, deuxièmes ou troisièmes moyens d'obturation.

Lors du fonctionnement d'un tel dispositif de contrôle de flux, il peut être intéressant de bloquer tout reflux du deuxième fluide via la troisième voie de communication fluidique. Un tel dispositif peut comporter des moyens de contrôle du sens du flux circulant dans la troisième voie de communication fluidique, lesdits moyens de contrôle coopérant avec ladite troisième voie de communication fluidique de sorte à bloquer ledit flux si celui-ci circule depuis la deuxième entrée de fluide vers la première entrée de fluide .

De manière avantageuse, de tels moyens de contrôle du sens du flux circulant dans la troisième voie de communication fluidique peuvent consister en un clapet anti-retour .

Pour orienter l'écoulement du premier fluide circulant dans un dispositif de contrôle de flux selon certaines caractéristiques dudit fluide, comme par exemple la température de ce dernier, les moyens pour actionner l'un des premiers ou deuxièmes moyens d' obturation peuvent comporter ou coopérer avec un capteur de température, pour actionner lesdits moyens d' obturation lorsque la température du fluide circulant dans la première voie de communication fluidique mesurée par ledit capteur atteint un seuil de température prédéterminé.

Selon un mode de réalisation avantageux, les deuxièmes et troisièmes moyens d'obturation d'un dispositif de contrôle de flux selon invention peuvent consister en une seule entité physique.

Selon un deuxième objet, par mesure d'intégration et simplification, l'invention prévoit un appareil pour délivrer un fluide composite au monde extérieur, ledit appareil comportant :

- des moyens pour combiner des premier et/ou deuxième fluides et élaborer ledit fluide composite ; des première et deuxième entrées de fluide pour accueillir lesdits premier et deuxième fluides avant combinaison ;

un dispositif de contrôle de flux selon l'invention, pour lequel :

- la première entrée dudit dispositif de contrôle de flux coopère selon une liaison fluidique avec la première entrée de 1 ' appareil ;

- la deuxième entrée dudit dispositif de contrôle de flux coopère selon une liaison fluidique avec la deuxième entrée de 1 ' appareil ;

- les première et deuxième sorties dudit dispositif de contrôle de flux coopère selon une liaison fluidique avec les moyens pour combiner de l'appareil pour délivrer le fluide composite. Selon un troisième objet, l'invention prévoit en outre un système de contrôle de flux comportant :

- un premier conduit au sein duquel circule un premier fluide délivré par une première source, ladite première source étant en communication fluidique avec ledit premier conduit ;

- un deuxième conduit au sein duquel circule un deuxième fluide délivré par une deuxième source, ladite deuxième source étant en communication fluidique avec ledit deuxième conduit ;

- un appareil pour délivrer au monde extérieur un fluide composite résultant d'une combinaison des premier et/ou deuxième fluides, ledit appareil comportant des première et deuxième entrées de fluide pour accueillir lesdits premier et deuxième fluide avant combinaison.

Pour prévenir un gaspillage de fluide durant sa mise en œuvre, un système comporte en outre :

- un dispositif d'accélération de fluide comportant une pompe et un débitmètre, ledit dispositif d'accélération coopérant avec le premier conduit en aval de la première source pour accélérer le premier fluide circulant dans ledit premier conduit ;

- un dispositif de contrôle de flux selon l'invention dont :

- la première entrée de fluide coopère avec le premier conduit pour que ce dernier alimente ladite première entrée de fluide en premier fluide ;

- la deuxième entrée de fluide coopère avec le deuxième conduit pour que ce dernier alimente ladite deuxième entrée de fluide en deuxième fluide ;

- la première sortie de fluide coopère selon une liaison fluidique avec la première entrée de fluide de l'appareil pour délivrer un fluide composite au monde extérieur ;

- la deuxième sortie de fluide coopère selon une liaison fluidique avec la deuxième entrée de fluide de l'appareil pour délivrer un fluide composite au monde extérieur.

En variante ou en complément, un tel système peut comporter, en lieu et place d'un dispositif de contrôle de flux coopérant avec un appareil pour délivrer un fluide composite traditionnel, un appareil adapté selon l'invention tel qu'évoqué précédemment, dont : - la première entrée de fluide coopère avec le premier conduit pour que ce dernier alimente ladite première entrée de fluide en premier fluide ;

- la deuxième entrée de fluide coopère avec le deuxième conduit pour que ce dernier alimente ladite deuxième entrée de fluide en deuxième fluide .

Pour ne solliciter le dispositif d'accélération du premier fluide d'un tel système essentiellement lorsque ledit premier fluide ne satisfait pas à certaines exigences au niveau d'un point d'eau, ledit système peut comporter une unité de commande, coopérant avec le dispositif d'accélération du premier fluide, ladite unité de commande étant agencée pour actionner la pompe dudit dispositif d'accélération durant une durée prédéterminée dès que le débitmètre détecte un débit du premier fluide non nul dans le premier conduit.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent parmi lesquelles :

- la figure 1 décrit un système de canalisation domestique connu ;

- la figure 2 décrit un système de canalisation domestique adapté selon l'invention ;

- les figures 3A, 3B et 3C décrivent la structure et le fonctionnement d'un premier mode de réalisation avantageux d'un dispositif de contrôle de flux selon l'invention ;

- les figures 4A, 4B et 4C décrivent la structure et le fonctionnement d'un deuxième mode de réalisation avantageux d'un dispositif de contrôle de flux selon l'invention. La figure 1 présente un système de canalisation sanitaire d'une habitation ou d'un local professionnel.

Un tel système comporte traditionnellement deux réseaux de distribution principaux Dl et D2 pour acheminer à un ou plusieurs points d'eau, associés à des robinets R, respectivement des premier et deuxième fluides Fl et F2. A titre d'exemple, le premier fluide Fl peut consister en de l'eau potable chaude délivrée par une première source SI, sous la forme avantageuse mais non limitative d'un chauffe-eau électrique. Le deuxième fluide F2 circulant dans le réseau D2 peut, quant à lui, consister en de l'eau potable froide délivrée par une deuxième source S2, telle qu'un réseau de distribution public ou privé.

Tout point d'eau ou plus généralement tout appareil délivrant au monde extérieur un fluide, comme le robinet R référencé en figure 1, comporte deux entrées de fluide RE1 et RE2. Il peut ainsi être monté en dérivation sur des lignes ou conduits Ll et L2, découlant respectivement desdits réseaux de distribution Dl et D2. Par l'intermédiaire d'un ou plusieurs raccords et/ou conduits secondaires idoines, la première entrée de fluide RE1 dudit robinet R est connectée de manière fluidique au premier conduit Ll en une sortie Lis dudit conduit Ll . La deuxième entrée de fluide RE2 peut être également connectée de manière fluidique au deuxième conduit L2 en une sortie L2s dudit conduit L2. Lorsque le robinet R est actionné, ce dernier combine ou mélange par des moyens internes les premier et/ou deuxième fluides Fl et F2 et délivre au monde extérieur un fluide résultant F, que nous qualifierons de « fluide composite », via un bec ou une bouche de sortie de fluide.

Entre deux actionnements dudit robinet R, notamment si ce dernier est éloigné de la source SI, le premier fluide Fl, c'est-à-dire de l'eau chauffée par ladite source SI selon notre exemple, peut se refroidir par échange thermique au fur et à mesure qu'elle stagne dans le conduit principal Ll et autres conduits secondaires alimentés par celui-ci. Lorsqu'un utilisateur actionne ledit robinet R pour obtenir de l'eau chaude ou tempérée, c'est-à-dire résultant d'un mélange d'eau chaude Fl et d'eau froide F2, le fluide composite F obtenu n'est généralement pas à la température désirée. Ledit utilisateur laisse donc généralement s'écouler ledit fluide composite F, par la bouche de sortie de fluide dudit robinet, dans un receveur connecté à un réseau d'eaux usées jusqu'à ce que le premier fluide Fl, alimentant l'entrée de fluide RE1, pénètre le robinet à une température suffisante pour que le fluide composite F délivré par la bouche de fluide du robinet R satisfasse aux attentes de l'utilisateur. Durant cette attente, de nombreux litres de fluide composite F sont ainsi inutilement rejetés dans le réseau des eaux usées.

Les première et deuxième sources SI et S2 peuvent être indépendantes ou, comme l'indique la figure 1, être dépendantes l'une de l'autre, la deuxième source S2 pouvant alimenter la première source SI ou réciproquement. Ainsi, selon l'exemple de la figure 1, la deuxième source S2, sous la forme avantageuse d'un réseau de distribution d'eau potable, alimente en eau potable les points d'eau R du réseau de canalisation, via le deuxième conduit L2, et la première source SI consistant en un chauffe-eau électrique ou plus généralement un échangeur thermique.

La figure 2 illustre un exemple préféré d'un réseau d'eau potable sanitaire, tel que celui précédemment décrit en liaison avec la figure 1, adapté pour que l'utilisateur ne gaspille plus de fluide composite F lorsqu'il actionne un robinet R. Une première adaptation dudit réseau de canalisation consiste à prévoir un dispositif de contrôle de flux DCF positionné en tant qu' interface ou passerelle entre le robinet R et les conduits Ll et L2. Plusieurs modes de réalisation d'un tel dispositif DCF seront décrits ultérieurement en liaison notamment avec les figures 3A à 3C et 4A à 4C. Toutefois, le rôle prépondérant d'un tel dispositif DCF est de créer une passerelle entre les premier et deuxième conduits Ll et L2, afin que le premier fluide Fl puisse être détourné du robinet R et injecté dans le deuxième conduit L2, tant que ledit premier fluide Fl ne satisfait pas à certaines conditions ou caractéristiques telles que, de manière non limitative, une température minimale au sein dudit dispositif DCF. Dès que ledit premier fluide Fl recouvre des caractéristiques satisfaisantes, ledit dispositif de contrôle de flux DCF découple de nouveau les premier et deuxième conduits Ll et L2 et alimente en fluides Fl et F2 le robinet R pour que celui-ci combine ces derniers.

Sur un plan fonctionnel, comme l'indique de manière schématique et simplifiée la figure 2, un tel dispositif DCF comporte :

- une première entrée de fluide El et une première sortie de fluide SI, lesdites premières entrée et sortie de fluide El et SI étant en communication fluidique via une première voie de communication fluidique VI ;

- une deuxième entrée de fluide E2 et une deuxième sortie de fluide S2, lesdites deuxièmes entrée et sortie de fluide E2 et S2 étant en communication fluidique via une deuxième voie de communication fluidique V2 ;

- une troisième voie de communication fluidique V3 débouchant d'une part dans ladite première voie de communication fluidique VI et, d'autre part, dans ladite deuxième voie de communication fluidique V2.

C'est par le biais de cette troisième voie V3 qu'un tel dispositif de contrôle de flux DCF crée une « passerelle » entre les conduits connectés de manière fluidiques, respectivement aux première et deuxième entrées de fluide El et E2 dudit dispositif DCF.

Pour pouvoir détourner le premier fluide Fl s' écoulant depuis la première entrée El de sa destination nominale, c'est-à-dire via la première voie VI en direction de la première sortie de fluide SI, et orienter ledit premier fluide Fl pour qu'il s'écoule vers la deuxième entrée de fluide E2 via la troisième voie V3, un tel dispositif de contrôle de flux DCF comporte en outre :

- des premiers moyens d'obturation Cl (non représentés par mesure de simplification sur la figure 2), par exemple une vanne ou un clapet, coopérant avec la première voie de communication fluidique VI qui obstruent ladite première voie de communication fluidique VI lorsqu' ils sont actionnés ;

- des deuxièmes moyens d'obturation C2 (non représentés par mesure de simplification sur la figure 2), par exemple une vanne ou un clapet, coopérant avec la troisième voie de communication fluidique V3 qui obstruent ladite troisième voie de communication fluidique V3 lorsqu'ils sont actionnés ;

- lesdits premiers et deuxièmes moyens d'obturation Cl et C2 étant mutuellement agencés pour que 1 ' actionnement de l'un neutralise un actionnement de l'autre ;

- des moyens A (non représentés par mesure de simplification sur la figure 2) pour actionner l'un des premiers ou deuxièmes moyens d' obturation Cl et C2.

Selon cet agencement innovant, le fluide Fl, c'est- à-dire celui pénétrant par la première entrée de fluide El, s'écoule par la première voie VI en direction de la première sortie SI ou au travers de la troisième voie V3 vers la deuxième entrée de fluide E2 du dispositif DCF. L' actionnement des moyens d'obturation Cl ou C2 oriente en quelque sorte l'écoulement du fluide Fl au sein du dispositif DCF.

En variante, ledit robinet, ou plus généralement l'appareil R illustré en figures 1 et 2, et un dispositif DCF conforme à l'invention peuvent ne constituer qu'une seule et même entité physique. Ainsi, un tel appareil combiné R' selon l'invention et illustré en figure 2, peut cumuler les fonctions de mélange et de contrôle de l'écoulement de fluide composite F. Les deux entrées de fluide RE1' et RE2' d'une tel appareil R' , destinées à être connectées respectivement aux premier et deuxième conduits Ll et L2, peuvent être respectivement et avantageusement confondues avec les première et deuxième entrées de fluides El et E2 du dispositif de contrôle de flux DCF intégré audit appareil combiné R' .

Pour favoriser l'écoulement du premier fluide Fl au sein du deuxième conduit L2 sous l'action d'un dispositif de contrôle de fluide DCF, tel que nous l'avons évoqué précédemment, un système de canalisation adapté selon l'invention comporte en outre un dispositif d'accélération de fluide P comprenant ou consistant en une pompe. Ledit dispositif d' accélération P coopère de manière fluidique avec le premier conduit Ll, en aval de la première source SI, pour accélérer l'écoulement dudit premier fluide Fl dans ledit premier conduit Ll, puis dans le deuxième conduit L2 dans le cas où un dispositif DCF oriente ledit fluide Fl dans le deuxième conduit L2. La puissance d'un tel dispositif d'accélération P sera choisie pour que, sous l'action dudit dispositif d'accélération P, le premier fluide Fl circulant dans le conduit Ll, puis pénétrant la première entrée de fluide El d'un dispositif de contrôle de flux DCF, puisse s'écouler de manière forcée par la troisième voie V3 au sein dudit dispositif DCF vers la deuxième entrée de fluide E2 de ce dernier, vainquant ainsi la pression exercée par l'écoulement du deuxième fluide F2 émanant du deuxième conduit L2 en direction de ladite deuxième entrée de fluide E2 dudit dispositif DCF. Pour ne pas inutilement solliciter le dispositif d'accélération P lorsque le premier fluide Fl s'écoule normalement via la première voie VI d'un dispositif de contrôle de flux DCF vers la première sortie de fluide de ce dernier, ledit dispositif d'accélération P peut n'être actionné que durant une durée déterminée à compter de l'instant où un écoulement de fluide est détecté en aval de la première source SI, un tel écoulement traduisant 1 ' actionnement d'un robinet R au sein du réseau de canalisation. A l'issue de ladite durée déterminée, ledit dispositif d'accélération P peut ne plus être actionné, le premier fluide Fl s' écoulant à nouveau naturellement dans le premier conduit Ll et non plus de manière forcée sous l'action dudit dispositif d'accélération P. Pour détecter un tel point de départ de 1 ' actionnement dudit dispositif d'accélération P, ce dernier peut comporter ou coopérer de manière fluidique avec un débitmètre DM. Ledit débitmètre DM peut ainsi mesurer à tout instant le débit ou l'écoulement, voire encore une chute de pression au sein du premier conduit Ll du réseau sanitaire adapté selon l'invention. On entendra, dans la suite du document, par « débitmètre » tout matériel apte à caractériser un écoulement ou un différentiel de pression au sein d'une canalisation. Comme l'indique la figure 2, un tel système peut comporter une unité de commande UC pour interpréter la mesure du débitmètre DM et ainsi transmettre une commande électrique au dispositif d'accélération P, déclenchant 1 ' actionnement de ce dernier .

Pour éviter tout reflux du deuxième fluide F2, entrant par la deuxième entrée E2 d'un dispositif de contrôle de flux DCF via la troisième voie V3 en direction de la première entrée El dudit dispositif DCF, ce dernier peut avantageusement comporter des moyens C3 (non représentés par mesure de simplification sur la figure 2) de contrôle du sens du flux circulant dans ladite troisième voie de communication fluidique V3. De tels moyens de contrôle C3 peuvent coopérer avec ladite troisième voie de communication fluidique V3 de sorte à bloquer tout écoulement dans ladite troisième voie V3 si ledit écoulement émane de la deuxième entrée de fluide E2. De tels moyens peuvent par exemple consister en un clapet anti-retour.

En outre, pour éviter que le fluide Fl ne s'écoule de manière forcée, non pas vers l'entrée E2 mais par la sortie S2, par exemple si le robinet R est actionné pour laisser s'écouler ou mélanger de l'eau froide, un tel dispositif de contrôle de flux DCF peut comporter des troisièmes moyens d'obturation, non représentés en figure 2 par mesure de simplification, pour obstruer la voie V2 lorsque la voie V3 est libre et réciproquement. Ainsi, quelle que soit la configuration du robinet R, le fluide Fl suit bien la voie V3 lorsque son écoulement est forcé. De manière avantageuse, comme nous le verrons ultérieurement en liaison avec les figures 3A et 4A, lesdits deuxièmes et troisièmes moyens d' obturation peuvent ne former ou ne constituer qu'une seule et même entité physique C2, celle-ci agissant tel un aiguillage, ouvrant alternativement et de manière exclusive les voies V2 et V3 sous l'impulsion d'un organe de commande A.

Comme l'indique la figure 2, un agencement avantageux d'un tel dispositif DCF consiste à prévoir un corps de faible encombrement, comportant des entrées El, E2 et sorties SI, S2 d'eau, respectivement en eau chaude et en eau froide, coaxiales deux à deux. Un tel agencement permet de faciliter l'insertion dudit dispositif DCF entre les entrées RE1, RE2 d'un robinet R et les sorties Lis, L2s des réseaux de distribution en eau froide et chaude. Les figures 3A, 3B et 3C décrivent un premier exemple d'agencement d'un dispositif de contrôle de flux DCF conforme à l'invention.

Un tel dispositif DCF comporte deux entrées de fluides El et E2 pour respectivement être connectées de manière fluidique à des premier et deuxième circuits d'alimentation véhiculant des premier et deuxième fluides Fl et F2, les circuits, lignes, réseaux de distribution ou conduits n'étant pas représentés sur les figures 3A à 3C. En l'espèce, considérons que l'entrée de fluide El est adaptée pour être connectée à un circuit d'alimentation Ll en eau chaude Fl et l'entrée de fluide E2 est adaptée pour être connectée à un circuit d'alimentation L2 en eau froide F2 tel que le décrit la figure 2. Ledit dispositif DCF comporte deux sorties de fluide SI et S2 agencées pour être respectivement connectées à des entrées de fluide d'un appareil R de distribution de fluide, l'appareil R n'étant pas représenté en figures 3A à 3C. Les entrées de fluide El, E2 et les sorties de fluides SI, S2 pourront être avantageusement disposées et agencées dans le corps du dispositif DCF pour permettre un ajustement naturel de ce dernier entre les sorties de fluides des canalisations Ll et L2 et les entrées de fluide d'un robinet traditionnel, afin de faciliter l'intégration de l'invention. Ainsi, l'entrée El et la sortie SI pourront être coaxiales, de même que l'entrée E2 et la sortie S2.

La figure 3A schématise les trois voies de communication fluidique VI, V2 et V3 aménagées au sein d'un tel dispositif de contrôle de flux DCF. Lesdites trois voies de communication fluidique VI, V2 et V3 sont symbolisées chacune par une flèche en traits discontinus en figure 3A. Ainsi, au moyen de canaux et autres évidements internes, une première voie VI permet au premier fluide Fl de s'écouler depuis l'entrée de fluide El jusqu'à la sortie de fluide SI, lorsque ledit premier fluide Fl satisfait à des caractéristiques requises, telles que par exemple un seuil de température minimal atteint. Un tel dispositif DCF est également agencé pour présenter une deuxième voie V2, le long de laquelle le deuxième fluide F2 peut s'écouler depuis l'entrée de fluide E2 jusqu'à la sortie de fluide S2. Enfin, un tel dispositif présente une troisième voie de communication fluidique V3 permettant audit premier fluide Fl de s'écouler de manière forcée, sous l'impulsion d'un dispositif d'accélération du fluide Fl, tel que le dispositif P décrit en liaison avec la figure 2, depuis la première entrée de fluide El vers la deuxième entrée de fluide E2, lorsque ledit premier fluide Fl ne satisfait pas auxdites caractéristiques requises évoquées précédemment, telles que par exemple, si la température dudit fluide Fl est inférieure à un seuil prédéterminé.

La première voie de communication fluidique VI est constituée principalement par une première chambre d'admission Cal dans laquelle débouche la première entrée de fluide El et par une première chambre d'échappement Cel débouchant dans la première sortie de fluide SI. Les deux chambres Cal et Cel comporte une ouverture commune 01 permettant un échange fluidique. Ainsi, le premier fluide Fl peut s'écouler de la première chambre d'admission Cal vers la première chambre d'échappement Cel. La deuxième voie de communication fluidique V2 comporte également une deuxième chambre d'admission Ca2 dans laquelle débouche la deuxième entrée de fluide E2 et une deuxième chambre d'échappement Ce2 débouchant dans la deuxième sortie de fluide S2. Les deux chambres Ca2 et Ce2 comporte une ouverture commune 02 permettant un échange fluidique entre les deux chambres. Ainsi, le deuxième fluide F2 peut s'écouler de la deuxième chambre d'admission Ca2 vers la deuxième chambre d'échappement Ce2. La troisième voie de communication fluidique consiste principalement en un évidement Cp pratiqué au sein du corps du dispositif DCF débouchant dans les première et deuxième chambres d'admission Cal et Ca2, respectivement via des ouvertures 031 et 032.

Pour détourner le premier fluide Fl de la première voie de communication fluidique VI vers la troisième voie de communication fluidique V3 via l'ouverture 031, le dispositif DCF selon la figure 3A comporte des premiers moyens d'obturation Cl coopérant avec la première voie de communication fluidique VI . Plus précisément, de tels moyens obstruent ou libèrent l'ouverture 01 entre la première chambre d'admission Cal et la première chambre d'échappement de fluide Cel.

De tels moyens Cl peuvent consister en un clapet qui, mu par un ressort à détente différée A présent dans la première chambre d'admission Cal et réalisé à partir d'un ou plusieurs matériaux thermosensibles tels que, de manière non limitative, le Nitinol, un alliage de nickel, le titane et/ou encore le cuivre, obstrue ou libère l'ouverture 01. Un tel actionneur A peut ainsi, à titre d'exemple non limitatif, comporter un ou plusieurs alliages à mémoire de forme permettant audit actionneur A de recouvrer une forme initiale après une déformation mécanique ou, en l'espèce, thermique. Un tel actionneur A peut ainsi présenter deux configurations stables respectivement au-dessous et au- dessus d'un seuil de température prédéterminé du fluide Fl lorsque celui-ci noie la première chambre d'admission Cal. Selon l'exemple décrit en liaison avec la figure 3A, un tel actionneur A, sous la forme d'un ressort, peut ainsi conserver une première configuration selon laquelle il est suffisamment bandé pour actionner, c'est-à-dire en l'espèce plaquer, le clapet Cl contre l'une des parois des premières chambres d'admission Cal ou d'échappement Cel de fluide et ainsi commander l'obstruction de l'ouverture 01 lorsque que le premier fluide Fl demeure à une température trop faible. Ledit ressort A s'étire en revanche lorsque la température dudit premier fluide Fl augmente au-delà dudit seuil. Ledit ressort A est agencé pour s'étirer suffisamment pour libérer le clapet Cl et par voie de conséquence l'ouverture 01, soit la première voie de communication fluidique VI .

Une telle situation est illustrée par la figure 3B, selon laquelle le premier fluide Fl pénètre la première chambre d'admission Cal via la première entrée de fluide El. Selon ladite figure 3B, la température du premier fluide Fl est trop faible pour détendre le ressort A. Le clapet Cl est donc actionné, l'ouverture 01 est obstruée. Le premier fluide est donc dévié pour s'écouler depuis la première chambre d'admission Cal au travers de la troisième voie de communication fluidique V3 via l'ouverture 031. L'écoulement forcé est suffisant pour vaincre un clapet anti-retour C3 et pénétrer la deuxième chambre d'admission Ca2 en direction de la deuxième entrée de fluide E2 via l'ouverture 032.

La troisième voie de communication fluidique V3 comporte des deuxièmes moyens d'obturation C2, agencés en amont de l'ouverture 032 permettant à la troisième voie de communication fluidique de déboucher dans la deuxième voie de communication fluidique V2, plus précisément, en liaison avec la figure 3B, dans la deuxième chambre d'admission Ca2. La fonction première desdits deuxièmes moyens d'obturation C2 est d'obturer ladite ouverture 032, et donc la troisième voie de communication fluidique V3, lorsque lesdits deuxièmes moyens d'obturation C2 sont actionnés. Ces derniers peuvent consister en un clapet ou piston, monté mobile en translation, actionnable par exemple, par un ressort de rappel, de sorte que ledit clapet obstrue l'ouverture 032 et donc la troisième voie de communication fluidique V3 lorsqu' il est actionné par ledit ressort de rappel. Selon l'exemple décrit par les figures 3A à 3C, de tels deuxièmes moyens d'obturation C2 peuvent être relâchés sous l'effet de la pression exercée par l'écoulement forcé du premier fluide Fl dans la troisième voie de communication fluidique V3. Comme l'indique la figure 3B, lorsque le ressort A actionne le clapet Cl, ledit écoulement forcé du premier fluide Fl comprime le ressort de rappel du clapet C2, libérant celui-ci de son emprise. L'ouverture 032 n'est plus obstruée par les moyens d'obturations C2 et le fluide Fl peut s'écouler dans la deuxième chambre d'admission Ca2, repoussant l'écoulement du deuxième fluide F2 sous l'effet du dispositif d'accélération P dudit premier fluide Fl . Comme l'indique la figure 3B, les deuxièmes moyens C2 sont également agencés pour obstruer l'ouverture 02 lorsqu'il sont actionnés pour libérer l'ouverture 032. De cette manière, le fluide Fl est exclusivement orienté vers l'entrée de fluide E2, et non pas vers la sortie de fluide S2. En variante, des troisièmes moyens distincts des moyens C2 auraient pu être exploités pour assurer cette fonction. L'agencement mutuel des moyens Cl et C2 est tel que 1 ' actionnement des premiers moyens d'obturation Cl neutralise, c' est-dire empêche ou annule, 1 ' actionnement des deuxièmes moyens d'obturation C2. L'eau chaude Fl ainsi préalablement refroidie par stagnation dans le premier conduit Ll, n'est plus rejetée comme selon l'art antérieur, mais réinjectée dans le deuxième conduit distribuant l'eau froide F2 dans le système de canalisation d'eau potable .

Dès que le premier fluide atteint une température supérieure au seuil prédéterminé dans la première chambre d'admission Cal du dispositif DCF, comme l'indique la figure 3C, les premiers moyens d'obturation Cl ne sont plus actionnés car le ressort A s'étend sous l'effet de la température croissante du premier fluide Fl . La première voie de communication fluidique VI est libérée par le clapet Cl qui n'obstrue plus l'ouverture 01. La pression du fluide Fl dans la première chambre d'échappement Cel devenant identique à celle régnant dans la troisième voie de communication fluidique V3, le ressort de rappel des deuxièmes moyens d' obturation C2 actionne ces derniers obturant la troisième voie de communication fluidique V3 au niveau de l'ouverture 032. Le premier fluide Fl peut s'écouler à présent intégralement par la première voie de communication fluidique VI, via l'ouverture 01, et déboucher par la première sortie de fluide SI. De son côté, le deuxième fluide F2 peut reprendre son écoulement normal par la deuxième voie de communication fluidique V2 et s'écouler, via l'ouverture 02, en direction de la deuxième sortie de fluide S2. La présence optionnelle d'un clapet anti-retour C3 dans la troisième voie de communication fluidique V3 prévient tout écoulement du deuxième fluide F2 via ladite troisième voie V3. Comme évoqué précédemment, les deuxièmes moyens d' obturation C2 sont avantageusement agencés pour obstruer l'ouverture 02, et donc la deuxième voie de communication fluidique V2, lorsque lesdits deuxièmes moyens d'obturation C2 n'obturent pas la troisième voie de communication fluidique V3 et réciproquement. Ainsi, le premier fluide Fl est intégralement dirigé vers la deuxième entrée de fluide E2 lorsque ledit premier fluide ne satisfait pas aux caractéristiques requises, en l'espèce de manière non limitative une température minimale, comme l'indique la figure 3B. Comme l'indique la figure 3C, les premier et deuxième fluides Fl et F2 s'écoulent naturellement dans leurs première et deuxième voies de communication fluidique VI et V2 respectives, dès que ledit premier fluide Fl satisfait aux caractéristiques requises, en l'espèce une température supérieure à un seuil prédéterminé. La troisième voie de communication fluidique V3 est quant à elle obstruée au niveau de l'ouverture 032.

Avantageusement, le dispositif d'accélération P, non représenté en figures 3A, 3B et 3C et décrit à titre d'exemple par la figure 2, peut alors être désactivé pour ne plus mettre en œuvre un écoulement forcé du premier fluide dans le premier conduit Ll .

Les figures 4A, 4B et 4C décrivent un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de contrôle de flux DCF conforme à l'invention. Un tel dispositif de contrôle de flux reprend les fonctions principales du précédent mode de réalisation. La nature des moyens d'obturation Cl et C2, et par là-même leurs moyens d' actionnement A, diffèrent. Ainsi, comme le montre la figure 4A, à l'instar du dispositif DCF décrit en liaison avec la figure 3A, un dispositif DCF selon un deuxième mode de réalisation comporte trois voies de communication fluidique VI, V2 et V3, symbolisées chacune par une flèche en figure 4A. Ainsi, au moyen de canaux et autres évidements internes, une première voie de communication fluidique VI permet à un premier fluide Fl de s'écouler depuis l'entrée de fluide El jusqu'à la sortie de fluide SI, via une ouverture 01, lorsque ledit premier fluide Fl satisfait à des conditions requises, par exemple une température de fluide supérieure ou égale à un seuil de température minimal. Un tel dispositif DCF est également agencé pour présenter une deuxième voie de communication fluidique V2, le long de laquelle le deuxième fluide F2 peut s'écouler depuis l'entrée de fluide E2 jusqu'à la sortie de fluide S2, via une ouverture 02. Enfin, un tel dispositif DCF présente une troisième voie de communication fluidique V3 permettant audit premier fluide Fl de s'écouler de manière forcée, sous l'impulsion d'un dispositif d'accélération du fluide Fl, tel que le dispositif P décrit en liaison avec la figure 2, depuis la première entrée de fluide El vers la deuxième entrée de fluide E2, lorsque ledit premier fluide Fl ne satisfait pas auxdites conditions ou caractéristiques requises évoquées précédemment, telles que par exemple, si la température dudit fluide Fl est inférieure à un seuil prédéterminé.

La première voie de communication fluidique VI est constituée principalement par une première chambre d'admission Cal dans laquelle débouche la première entrée de fluide El et par une première chambre d'échappement Cel débouchant dans la première sortie de fluide SI. Les deux chambres Cal et Cel comportent une ouverture commune 01 permettant un échange fluidique. Ainsi, le premier fluide Fl peut s'écouler de la première chambre d'admission Cal vers la première chambre d'échappement Cel. La deuxième voie de communication fluidique V2 comporte également une deuxième chambre d'admission Ca2 dans laquelle débouche la deuxième entrée de fluide E2 et une deuxième chambre d'échappement Ce2 débouchant dans la deuxième sortie de fluide S2. Les deux chambres Ca2 et Ce2 comportent une ouverture commune 02 permettant un échange fluidique entre les deux chambres. Ainsi, le deuxième fluide F2 peut s'écouler de la deuxième chambre d'admission Ca2 vers la deuxième chambre d'échappement Ce2. La troisième voie de communication fluidique consiste principalement en un évidement Cp pratiqué au sein du corps du dispositif DCF débouchant de part et d'autre dans les première et deuxième chambres d'admission Cal et Ca2, via les ouvertures 031 et 032.

Pour détourner le premier fluide Fl de la première voie de communication fluidique VI vers la troisième voie de communication fluidique V3, le dispositif DCF selon la figure 4A comporte des premiers moyens d' obturation Cl coopérant avec les première et troisième voies de communication fluidique VI et V3. De tels moyens peuvent avantageusement consister en une vanne différentielle, encore nommée bipasse ou by-pass selon une terminologie anglo-saxonne. Une telle vanne Cl obstrue la première voie de communication fluidique VI, en l'espèce l'ouverture 01 sur l'exemple décrit par la figure 4A, lorsqu'elle est actionnée et dévie l'écoulement du premier fluide Fl, présent dans la première chambre d'admission Cal, vers l' évidement Cp, par l'ouverture 031. En variante, une telle vanne bipasse Cl peut être remplacée par une vanne simple positionnée en aval de l'ouverture 01 dans la première chambre d'échappement Cel. Ainsi, l'écoulement du fluide Fl depuis la première chambre d'admission vers 1' évidement Cp serait libre et permanent. Seule la première voie de communication fluidique VI, c'est-à- dire l'accès à la première chambre d'échappement Cel, pourrait être interrompu par 1 ' actionnement des moyens d' obturation Cl . Quel que soit le type des premiers moyens d'obturation Cl, ces derniers seront avantageusement sélectionnés pour être actionnés par commandes électriques élaborées par des moyens d' actionnement électroniques A et transmis par un bus de communication B depuis lesdits moyens d' actionnement électroniques A vers les premiers moyens d'obturation Cl. De tels moyens d' actionnement électroniques A peuvent consister en un microcontrôleur ou un microprocesseur coopérant avec une sonde thermique ST débouchant dans la première chambre d'admission Cal, voire dans l'évidement Cp si l'accès à ce dernier est libre depuis ladite première chambre d'admission Cal. L'agencement des moyens d' actionnement électroniques A, c'est-à-dire la programmation ou la logique câblée mise en œuvre par ceux-ci, est tel que ces derniers délivrent une commande électrique d' actionnement des premiers moyens d'obturation Cl, entraînant l'obturation de la première voie de communication fluidique VI, lorsque que la mesure par la sonde thermique ST de la température du fluide Fl, ce dernier noyant la première chambre d'admission Cal, est en dessous d'un seuil de température prédéterminé. Dans le cas contraire, la première voie de communication fluidique VI demeure libre.

Une telle situation est illustrée par la figure 4B, selon laquelle le premier fluide Fl pénètre la première chambre d'admission Cal via la première entrée de fluide El. Selon ladite figure 4B, la température du premier fluide Fl est trop faible, c'est-à-dire que la sonde thermique ST mesure une température de fluide inférieure à un seuil prédéterminé connu des moyens d' actionnement électroniques A. Ces derniers génèrent une commande électrique d' actionnement des premiers moyens d'obturation Cl, ladite commande électrique étant véhiculée par le bus de communication B. La première voie de communication fluidique VI est obstruée au niveau de l'ouverture 01, le premier fluide Fl est donc dévié vers l'ouverture 031 pour ne s'écouler, depuis la première chambre d'admission Cal, qu'au travers de la troisième voie de communication fluidique V3 via l'évidement Cp .

Ladite troisième voie de communication fluidique V3 comporte des deuxièmes moyens d'obturation C2, agencés en amont de l'ouverture 032 permettant à la troisième voie de communication fluidique V3 de déboucher dans la deuxième voie de communication fluidique V2, plus précisément, en liaison avec la figure 4B, dans la deuxième chambre d'admission Ca2. La fonction première desdits deuxièmes moyens d' obturation C2 est d' obstruer ladite ouverture 032, et donc la troisième voie de communication fluidique V3, lorsque lesdits deuxièmes moyens d'obturation C2 sont actionnés. En revanche, lorsque ces derniers ne sont pas actionnés, la troisième voie de communication fluidique V3 est libre permettant un écoulement depuis l'évidement Cp vers la deuxième entrée de fluide E2. La deuxième voie de communication fluidique V2 est, quant à elle, interrompue, plus précisément l'accès à la deuxième chambre d'échappement Ce2 devient impossible depuis la deuxième chambre d'admission Ca2. Pour assurer une telle fonction, lesdits deuxièmes moyens d'obturation peuvent avantageusement consister en une électrovanne différentielle ou bipasse positionnée au niveau des ouvertures 032 et 02, au travers desquelles communiquent les troisième et deuxième voies de communication fluidique. En variante, de tels moyens d'obturation C2 peuvent consister en une paire d' électrovannes asservies de manière opposée, de sorte que 1 ' actionnement des moyens C2 provoque conjointement l'obstruction de la troisième voie de communication fluidique V3 par 1 ' actionnement de l'une de ladite paire d' électrovannes , et la libération de la deuxième voie de communication fluidique V2 par le non actionnement de la deuxième électrovanne asservie à la précédente. Réciproquement, l'absence de 1 ' actionnement des moyens C2 se traduit par la libération de ladite troisième voie de communication fluidique V3 par la première électrovanne de ladite paire et par l'obturation de ladite deuxième voie fluidique V2 sous l'action de la deuxième électrovanne. Lesdits deuxièmes moyens d'obturation C2 sont avantageusement pilotés par commandes électriques délivrées par les moyens d' actionnement électroniques A évoqués précédemment et coopérant également avec les premiers moyens d' obturation Cl . Lesdits moyens d' actionnement électroniques A sont dès lors agencés, c'est-à-dire programmés ou câblés, pour que 1 ' actionnement des premiers moyens d'obturation Cl implique un non- actionnement des deuxièmes moyens d' obturation C2 et réciproquement. Ainsi, l'agencement mutuel des moyens A, Cl et C2 est tel que 1 ' actionnement des premiers moyens d'obturation Cl neutralise 1 ' actionnement des deuxièmes moyens d'obturation C2.

Comme l'indique la figure 4B, lorsque la sonde ST mesure une température insuffisante du fluide Fl dans la première chambre d'admission Cal, les moyens d' actionnement électroniques A actionnent les premiers moyens d'obturation Cl : l'écoulement forcé du premier fluide Fl, sous l'action d'un dispositif d'accélération P tel que présenté en figure 2, ne se fait que par l'évidement Cp, via l'ouverture 031. Les deuxièmes moyens d'obturation C2 n'étant pas actionnés car asservis à 1 ' actionnement des premiers, le premier fluide Fl peut s'écouler dans la deuxième chambre d'admission Ca2, repoussant l'écoulement du deuxième fluide F2 sous l'effet dudit dispositif d'accélération P, la deuxième voie V2 étant concomitamment et avantageusement obturée au niveau de l'ouverture 02.

L'eau chaude Fl ainsi préalablement refroidie par stagnation dans le premier conduit Ll, n'est plus rejetée comme selon l'art antérieur via le robinet, mais est injectée dans le deuxième conduit distribuant l'eau froide F2 dans le système de canalisation d'eau potable .

Dès que le premier fluide Fl atteint une température supérieure au seuil prédéterminé dans la première chambre d'admission Cal du dispositif DCF, comme l'indique la figure 4C, les premiers moyens d' obturation Cl ne sont plus actionnés par les moyens d' actionnement électroniques A qui actionnent à leur tour, en générant une commande électrique véhiculée par le bus B, les deuxièmes moyens d'obturation C2. La première voie de communication fluidique VI est libérée par 1 ' électrovanne Cl qui n'obstrue plus l'ouverture 01. En revanche, la troisième voie de communication fluidique V3 est interrompue par 1 ' actionnement de 1 ' électrovanne C2. Le premier fluide Fl peut s'écouler à présent intégralement par la première voie de communication fluidique VI et déboucher par la première sortie de fluide SI. De son côté, le deuxième fluide F2 peut reprendre son écoulement normal via la deuxième voie de communication fluidique V2 et s'écouler en direction de la deuxième sortie de fluide S2, via l'ouverture 02. L'obturation de la troisième voie de communication V3 par 1 ' électrovanne C2 prévient tout écoulement du deuxième fluide F2 dans ladite troisième voie V3. Comme l'indique la figure 4C, les premier et deuxième fluides Fl et F2 s'écoulent naturellement dans leurs première et deuxième voies de communication fluidique VI et V2 respectives dès que ledit premier fluide Fl satisfait aux conditions requises par les moyens d' actionnement électroniques A, en l'espèce une température supérieure à un seuil prédéterminé. La troisième voie de communication fluidique V3 est, quant à elle, obstruée.

Selon l'exemple décrit en liaison avec les figures

4A à 4C, les moyens d'obturation C2 sont avantageusement agencés pour, tel un aiguillage, libérer ou obturer alternativement et de manière exclusive les voies V2 et V3 sous l'impulsion d'un organe de commande A. En variante, lesdits moyens d'obturation C2 peuvent consister en deux moyens d'obturation complémentaires et physiquement dissociés pour obturer ou libérer respectivement les voies V2 et V3. Il suffit que ces derniers soient pilotés par l'actionneur A et/ou mutuellement agencés, de sorte que 1 ' actionnement des uns neutralise tout actionnement des autres. Ainsi, lorsque la troisième voie V3 est libre, la deuxième voie, délivrant normalement le fluide F2 à la sortie S2, est obturée et réciproquement. Ainsi, le fluide Fl peut être entièrement refoulé vers le circuit de distribution du fluide F2, tant que ledit fluide Fl ne satisfait aux conditions requises, indépendamment du robinet associé au dispositif de contrôle de flux DCF et donc de l'implication ou de la discipline d'un utilisateur. Ce dernier peut actionner comme il entend son robinet, aucun fluide chaud ou tempéré ne sera délivré tant que le fluide Fl ne satisfait la ou les conditions requises. Avantageusement, le dispositif d'accélération P, non représenté en figures 4A, 4B et 4C et décrit à titre d'exemple par la figure 2, peut alors être désactivé pour ne plus mettre en œuvre un écoulement forcé du premier fluide dans le premier conduit Ll . Par ailleurs, les figures 4A, 4B et 4C décrivent un accumulateur AC présent dans le corps du dispositif de contrôle de flux DCF, afin de délivrer l'énergie électrique nécessaire au fonctionnement des organes électroniques. Un tel accumulateur peut se traduire, par exemple de manière non limitative, sous la forme d'une ou plusieurs piles électriques, conformes au standard ANSI (American National Standards Institute) sous les codes AAA ou AA, d'un voltage de 1,5V chacune. En variante, un tel accumulateur AC peut comporter une ou plusieurs piles électriques au format ANSI PP3 de 9V chacune, voire encore selon un format de type « pile bouton ». Lesdites piles peuvent être prévues pour être rechargées in situ, ou après retrait dudit dispositif DCF.

Comme l'indique la figure 4A, les première et deuxième chambres d'admission peuvent comporter des débitmètres, par exemple sous la forme de turbines DM1 et DM2. Lesdites turbines DM1 et DM2 peuvent être exploitées en premier lieu par une coopération avec un ou plusieurs générateurs électriques Gl et G2, ces derniers délivrant une énergie électrique complémentaire à celle délivrée par l'accumulateur AC et/ou mise à profit pour recharger in situ ce dernier.

Lesdits débitmètres DM1 et DM1 peuvent aussi coopérer avec les moyens d' actionnement électroniques A pour délivrer, par voie filaire B2 ou par voie radio, des mesures concernant les écoulements dans les chambres d'admission Cal et Ca2.

A titre d'exemple, il devient possible d'enregistrer au sein des moyens d' actionnement électroniques A, voire de communiquer au monde extérieur, des données précises en lien avec la consommation en premier et/ou deuxième fluides Fl et F2. Une telle communication peut être réalisée par des moyens de communication COM coopérant avec les moyens d' actionnement électroniques A ou intégrés à ces derniers. Ainsi, comme l'indique les figures 4A, 4B et 4C, un dispositif de contrôle de flux DCF conforme à l'invention peut comporter une antenne COM via laquelle des informations statistiques, élaborées par lesdits moyens d' actionnement électroniques A sur la base de mesures délivrées par les débitmètres DM1 et/ou DM2, voire la sonde thermique ST, sont transmises à un dispositif électronique distant, tel qu'une tablette, un téléphone intelligent ou un ordinateur, pour que le consommateur ou un gestionnaire d'un local puisse appréhender finement la consommation fluidique dans son système de canalisation. Réciproquement, un tel gestionnaire peut déterminer un ou plusieurs protocoles de distribution de fluide par une pluralité de points d'eau, en transmettant des requêtes à destination des moyens d' actionnement électroniques A concernés, de sorte que les moyens d'obturation Cl et/ou C2, pilotés par ces derniers, puissent limiter ou stopper la distribution en fluide par tel ou tel point d'eau. En variante, une telle communication entre des moyens d' actionnement électroniques A et un dispositif électronique distant peut également être réalisée de manière filaire. Les moyens de communication COM sont alors agencés pour mettre en œuvre une telle communication .

L'exploitation des débitmètres DM1 et DM2, notamment celle du débitmètre DM1 présent dans la première chambre d'admission Cal couplée à celle de la sonde thermique ST par les moyens d' actionnement électroniques A, peut également permettre d'établir une communication radio ou filaire avec le dispositif d'accélération P du premier fluide Fl ou, si elle existe, de l'unité de commande d'un tel dispositif d'accélération. En effet, nous avons remarqué qu'il n'est pas nécessaire que ledit dispositif d'accélération demeure actionné en permanence. Un tel fonctionnement permanent serait synonyme de consommation électrique inutile notamment. Pour que ledit dispositif d'accélération P ne soit pas actionné de manière permanente, c'est-à-dire pour qu'il ne le soit que lorsque le premier fluide F2 ne satisfait pas aux conditions requises, il suffit qu'un dispositif de contrôle de flux DCF conforme à l'invention transmette une requête en activation lorsque ledit fluide Fl ne satisfait auxdites conditions et qu'un écoulement est détectée dans la première chambre d'amission Cal dudit dispositif. Une telle requête en activation peut être élaborée par les moyens d' actionnement électroniques A, ces derniers se chargeant de déclencher l'émission de celle-ci, par les moyens de communication COM à destination de l'unité de commande UC pilotant le dispositif d'accélération P. Les moyens d' actionnement électroniques A dudit dispositif de contrôle de flux DCF peuvent en outre, de manière optionnelle, élaborer une requête en désactivation dudit dispositif d'accélération P, et en déclencher l'émission par les moyens de communication COM à destination de ladite unité de commande UC, dès que ledit premier fluide Fl satisfait auxdites conditions requises. Bien évidemment, l'unité de commande UC est adaptée pour décoder et interpréter de telles requêtes. Ainsi, en lieu et place d'une durée prédéterminée lorsqu'un écoulement est constaté par le débitmètre DM décrit en liaison avec la figure 2, l'unité de commande du dispositif d'accélération P peut actionner ce dernier tant qu'un dispositif de contrôle de flux requiert un écoulement forcé du premier fluide Fl par l'émission d'une requête en activation. Ledit débitmètre DM référencé en figure 2 est remplacé ou correspond au débitmètre DM1, présent dans le dispositif de contrôle de flux DCF, détectant directement ou indirectement un écoulement dans le premier circuit Ll du réseau de canalisation .