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Title:
FOLDABLE PROTECTIVE HELMET
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/068846
Kind Code:
A1
Abstract:
The protective helmet comprises a rigid or semi-rigid shell (1) consisting of a plurality of interconnected rigid or semi-rigid scales (2, 3, 4, 5) and an internal pressure-deformable cap which is used in the form of a damper and consists of several elements (8, 9, 10, 11) associated to said scales. At least one part of shell constituting scales are movable with respect to each other in the area of the respective connecting means thereof, wherein said internal shell constituting elements connected to the scales are constructed in such a way that they are retractable inside a volume defined by the helmet while the corresponding scales are displaced with respect to each other.

Inventors:
LOURY PAUL (FR)
JOUBERT DES OUCHES PASCAL (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/051301
Publication Date:
June 21, 2007
Filing Date:
December 07, 2006
Export Citation:
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Assignee:
PJDO (FR)
LOURY PAUL (FR)
JOUBERT DES OUCHES PASCAL (FR)
International Classes:
A42B3/32
Foreign References:
DE202004012285U12004-09-30
US6442765B12002-09-03
EP0279086A11988-08-24
EP0150876A21985-08-07
US20050034222A12005-02-17
FR2781650A12000-02-04
Attorney, Agent or Firm:
VUILLERMOZ, Bruno et al. (20 Rue Louis Chirpaz Bp 32, Ecully, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

1. Casque de protection comprenant une coque rigide ou semi rigide externe (1), constituée d'une pluralité d'écaillés rigides ou semi rigides (2 - 5) liées entre elles, et un calotin interne déformable en compression faisant fonction d'amortisseur, lui-même constitué de plusieurs éléments (8 - 11), associés auxdites écailles, dont au moins un élément central (8) et un ou plusieurs élément(s) périphérique(s) (9 - 11), caractérisé :

" en ce qu'une partie au moins des écailles constitutives de la coque externe est susceptible de se déplacer les unes par rapport aux autres, au niveau de leur moyen de liaison respectif,

1 et en ce que seuls lesdits éléments périphériques (9 - 11) constitutifs du calotin interne, associés aux écailles correspondantes sont définis pour venir s'escamoter à l'intérieur du volume défini par le casque et par ledit élément central (8) lors du déplacement relatif des écailles correspondantes.

2. Casque de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coque externe rigide ou semi rigide (1) comprend une écaille supérieure définissant un cimier (2) et deux écailles latérales ou élytres (3, 4), articulées (6) au cimier (2).

3. Casque de protection selon la revendication 2, caractérisé en ce que les élytres (3, 4) sont articulées au niveau de la zone antérieure ou postérieure du cimier (2) chacune par rapport à un point d'articulation (6).

4. Casque de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coque externe rigide ou semi rigide (1) comprend une écaille supérieure définissant un cimier (2) et deux écailles latérales ou élytres (3, 4) susceptibles de coulisser en direction du fond du cimier par simple translation.

5. Casque de protection selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) définit avec ce dernier un espace libre au sein duquel sont susceptibles de coulisser les élytres (3, 4) par rotation autour de leur point d'articulation respectif (6) qui les lie au cimier (2) ou par simple translation en direction du cimier (2).

6. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) présente des extensions latérales dirigées vers la base du casque, et définissant au niveau desdites extensions une pluralité d'échancrures (13), orientées sensiblement parallèlement les unes par rapport aux autres, au niveau desquelles sont susceptibles de coulisser ou de s'imbriquer des saillies (16) de forme complémentaire et de nombre correspondant, constituant en partie l'élément amortisseur (9, 10) associé à chacune des élytres (3, 4).

7. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) définit un volume libre sensiblement uniforme et continu entre sa base (14), destinée à venir en contact avec le crâne de l'utilisateur et ledit cimier (2), volume au sein duquel est susceptible de coulisser l'élément amortisseur (9, 10) associé à chacune des élytres (3, 4), présentant un profil continu complémentaire dudit volume.

8. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les éléments amortisseurs (9, 10) associés aux élytres (3, 4) ne sont pas irréversiblement solidarisés à celles-ci, et en ce qu'ils sont chacun articulés sur l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) au niveau d'un axe d'articulation

(38) ménagé au voisinage du bord libre (37) dudit élément (8), de telle sorte à pouvoir être rabattus à l'intérieur du casque lorsque les élytres (3, 4) coulissent dans l'espace défini par le cimier (2) et l'élément amortisseur (8) qui lui est associé.

9. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les éléments amortisseurs (9, 10) associés aux élytres (3, 4) ne sont pas irréversiblement solidarisés à celles-ci, et en ce que leur bord inférieur (39) est lié au bord inférieur (40) de l'élytre correspondante au moyen d'une charnière souple (41), de telle sorte à coulisser simultanément à l'intérieur de l'élément amortisseur (8) du cimier (2) lorsque l'élytre correspondante coulisse dans l'espace défini par le cimier (2) et l'élément amortisseur (8) qui lui est associé.

10. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte au niveau de sa coque externe une écaille postérieure ou occipitale (5), articulée directement ou indirectement sur le cimier (2), rabattable à l'intérieur de celui-ci, ladite écaille (5) pouvant comporter un élément amortisseur (11), susceptible tout à la fois de jouer un rôle de confort et d'amortissement.

11. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte au niveau de sa coque externe une écaille postérieure ou occipitale (5), susceptible de coulisser dans l'espace défini par le cimier (2) et l'élément amortisseur (8) qui lui est associé.

12. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de limitation du mouvement de déploiement des élytres (3, 4), constitués de butées (42) ménagées au voisinage du bord supérieur (43) de chacune des élytres (3, 4) et formant saillie par rapport à leur surface externe, chacune desdites butées étant destinée à coopérer avec un aménagement linéaire (44), ménagé à cet effet au sein de la surface interne du cimier (2), susceptible ainsi de faire fonction de guidage lors de l'opération de coulissement des élytres, l'extrémité desdits aménagements linéaires (44), voisine du bord inférieur (45) du cimier (2), définissant un logement (46) correspondant sensiblement à celui de la butée (42).

13. Casque de protection selon l'une des revendications 10 et 11, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de limitation du mouvement de déploiement des élytres (3, 4), constitués :

1 d'une butée (49) ménagée au niveau de la face interne de l'écaillé occipitale

(5) ;

" d'une rainure en saillie (47), ménagée sur la face interne de chacune des élytres (3, 4), et s'étendant sensiblement parallèlement par rapport à leur bord inférieur (48), et destinée à coopérer avec ladite butée (49).

14. Casque de protection selon l'une des revendications 10 et 13, caractérisé en ce qu'il est muni d'un moyen de réglage de sa taille, constitué d'un fit-system (22) rapporté au niveau de la face interne ou externe de l'écaillé occipitale (5), et réalisant le réglage en agissant sur la souplesse de la coque externe et sur la capacité de rotation conférée à l'écaillé occipitale (5).

15. Casque de protection selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'extrémité des pattes latérales (21), dont est muni le fit- System, sont chacune munies soit d'un ergot en saillie (23), dirigé vers l'intérieur du casque, et propre à coopérer avec une lumière (24) ménagée à cet effet à la base postérieure de l'élytre considérée (3, 4), soit d'un clips (25), destiné à coopérer avec un élément complémentaire (26), également positionné au niveau de la base postérieure de ladite élytre (3, A)I

16. Casque de protection selon la revendication 14, caractérisé en ce que le fit- System (22) est muni d'un câble (27), dont chacune des extrémités définit une boucle (28), destinée à venir entourer un bouton (29) ménagé à cet effet au niveau de la base postérieure de l'élytre (3, 4), et dont la traction induit outre le resserrement de la base du casque, aux fins de permettre le réglage de la taille de ce dernier, également le maintien en position déployée desdites élytres.

17. Casque de protection selon la revendication 14, caractérisé en ce que le fit- system (22) est constitué d'un bouton-poussoir (52), monté sur la surface externe de l'écaillé occipitale (5), et muni d'une dent (51), destinée à coopérer avec une crémaillère (50), ménagée sur la surface externe des élytres (3, 4), ladite crémaillère étant maintenue au niveau de l'action de la dent (51) du bouton- poussoir (52) en raison d'un guidage résultant de la coopération de la rainure (47) au sein de la butée (49).

18. Casque de protection selon l'une des revendications 9 à 12, caractérisé en ce que chacune des élytres (3, 4) est guidée lors de l'étape de coulissement à l'intérieur du cimier (2) au moyen d'un rail (30) ménagé au sein de la paroi interne de l'écaillé occipitale (5).

19. Casque de protection selon la revendication 18, caractérisé en ce que le rail (30) est fendu (31) en zone inférieure, afin de permettre le passage au travers de la fente (31) ainsi réalisée de l'extrémité postérieure (32) de l'élytre, ladite extrémité (32) étant susceptible de se déplacer et d'être guidée par ladite fente, pour coopérer avec des moyens de réglage de la taille du casque.

20. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 19, caractérisé en ce qu'il est muni de sangles d'attache sur la tête d'un utilisateur, dont les sangles antérieures (55) sont fixées sur le cimier (2), au moyen d'une boucle (56) venant entourer un organe (57) prévu à cet effet, lesdites sangles traversant le calotin correspondant (8) et ledit cimier (2) au niveau de fentes, respectivement (58) et

(59) ménagées à cet effet.

21. Casque de protection selon la revendications 20, caractérisé en ce que chacune des boucles (56) des sangles antérieures (55) vient s'enrouler autour d'un organe (57'), positionnés latéralement sur celui-ci, et à l'aplomb desquels est ménagée une fente (60) dans le cimier, et (61) dans le calotin correspondant.

22. Casque de protection selon l'une des revendications 2 à 19, caractérisé en ce qu'il est muni de sangles d'attache sur la tête d'un utilisateur, dont les sangles antérieures (55) sont fixées sur les écailles latérales (3, 4) au moyen d'une boucle

(56) venant entourer un organe (62) ménagé au niveau du bord supérieur (43) desdites écailles latérales (3, 4), et en ce que le cimier (2) comporte des bossages (63), afin de permettre le repliement de l'écaillé considéré entre le calotin (8) et le cimier (2).

Description:

CASQUE DE PROTECTION PLIABLE

DOMAINE DE L'INVENTION

L'invention concerne un casque de protection plus particulièrement destiné à la pratique d'activités sportives du type escalade, vélo, VTT, ski, etc, et de manière générale, à la pratique d'activités dont le niveau recherché de protection est équivalent à ce qui est requis dans les domaines aussi variés que le sport, les loisirs, les transports (moto, vélo,....) et l'industrie.

ETAT ANTéRIEUR DE LA TECHNIQUE

Dans le cadre d'une sécurisation accrue des activités, sportives notamment, il est de plus en plus souvent préconisé le port d'un casque pour, sinon annuler, du moins réduire les conséquences d'une chute ou d'un choc.

Ceci est notamment vrai dans le domaine de l'escalade ou du ski, mais également dans celle du cyclisme, et plus particulièrement du VTT, voire du cyclisme sur route.

L'une des contingences quasiment imposée par l'utilisateur de ces casques est principalement la possibilité d'allier une résistance mécanique certaine avec un encombrement et surtout un poids réduits.

Afin de satisfaire cette demande, il a été proposé des casques de protection, comportant une coque externe rigide ou semi-rigide, associés à un élément déformable en compression rapporté à l'intérieur de la coque, et destiné à amortir les chocs nés des chutes éventuelles. Un tel élément amortisseur est également qualifié de calotin.

Un tel casque a par exemple été décrit dans le document FR 2 865 356. Le casque - objet de ce document est constitué d'une pluralité d'écaillés externes rigides, liées entre elles au moyen d'éléments de liaison en matériau souple, assurant la jointure entre les écailles, et définissant une écaille postérieure dite occipitale, et une pluralité d'écaillés latérales transversales, l'ensemble de ces écailles définissant donc la coque recevant le calotin interne amortisseur.

Si le casque ainsi décrit donne satisfaction sur le plan des objectifs premiers recherchés, à savoir protection et souplesse, en revanche, il présente l'inconvénient d'être relativement encombrant, de part le volume qu'il définit.

Or, attendu qu'un tel casque n'est pas systématiquement porté par son utilisateur, par exemple lors des phases de repos, des marches d'approche en alpinisme, de transferts par le biais de rémontées mécaniques, ou encore, s'agissant d'un cycliste, lorsque ce dernier en déplacement, notamment urbain, gare son vélo, etc., on cherche à disposer d'un casque d'encombrement réduit, lorsqu'il n'est pas utilisé.

A cet effet, on a proposé, par exemple dans le document FR 2 781 650, un casque de protection repliable, dont la coque est constituée de segments individuels articulés entre eux au niveau de leur extrémité avant et arrière, permettant ainsi à loisir de déployer ou au contraire de replier ladite coque en fonction de l'utilisation du casque.

Cependant, ce casque de protection ne met pas en œuvre de calotin interne mais une structure gonflable, qui ne peut remplir efficacement la fonction d'amortissement, de sorte que la protection effectivement conférée par un tel casque est réduite, et en tout cas non satisfaisante pour les utilisateurs.

La présente invention vise donc un casque de protection du type en question, qui tout à la fois, assure une fonction de protection efficace de par la mise en œuvre d'une coque rigide ou semi-rigide et d'un calotin interne amortissant et permettant cependant le pliage ou la réduction de taille du casque, nonobstant la présence dudit élément amortisseur.

EXPOSE DE L'INVENTION

Celle-ci concerne donc un casque de protection comprenant une coque rigide ou semi rigide externe constituée d'une pluralité d'écaillés rigides ou semi rigides liées entre elles, et un calotin interne faisant fonction d'amortisseur, lui-même constitué de plusieurs éléments, associés auxdites écailles, dont au moins un élément central et un ou plusieurs éléments périphériques.

Selon l'invention :

" une partie au moins des écailles constitutives de la coque externe est susceptible de se déplacer les unes par rapport aux autres, au niveau de leur moyen de liaison respectif,

1 seuls les éléments périphériques constitutifs du calotin interne associés aux écailles correspondantes sont définis pour venir s'escamoter à l'intérieur du volume défini par le casque et par l'élément central lors du déplacement relatif des écailles correspondantes.

Ce faisant, il devient possible de réduire l'encombrement du casque lorsqu'il n'est pas en position opérationnelle de protection, en assurant un déplacement relatif de partie des écailles les unes par rapport aux autres, ce déplacement n'étant pas ou peu affecté par la présence des éléments constitutifs du calotin interne.

Selon une caractéristique de l'invention, la coque externe rigide ou semi rigide comprend une écaille supérieure définissant un cimier, deux écailles latérales, dénommées dans la suite de la description, « élytres », articulées au cimier, avantageusement en zone antérieure, voire en zone postérieure.

Selon cette configuration, l'élément amortisseur associé au cimier définit avec ce dernier un espace libre au sein duquel sont susceptibles de coulisser les élytres par rotation au niveau du ou des points d'articulation qui les lie(nt) au cimier.

Toujours selon cette configuration, l'élément amortisseur associé au cimier définit au niveau de ses extensions latérales une pluralité d'échancrures orientées sensiblement parallèlement les unes par rapport aux autres, au niveau desquelles sont susceptibles de coulisser ou de s'imbriquer des saillies de forme sensiblement complémentaire, constituant en partie l'élément amortisseur associé à chacune des élytres.

Selon une variante de cette configuration, l'élément amortisseur associé au cimier définit au niveau de ses extensions latérales une zone amincie, au niveau de laquelle est susceptible de venir s'imbriquer l'élément amortisseur associé à chacune des élytres, présentant un profil continu.

Selon une variante de l'invention, les éléments amortisseurs associés aux élytres ne leur sont plus intégralement solidaires. Ainsi, ils sont articulés sur l'élément amortisseur associé au cimier, et corollairement sont réversiblement fixés auxdites élytres en position déployée, par exemple au moyen d'un système boucles / crochets du type bande auto agrippante. Lorsque l'on souhaite procéder au repliage du casque, on désolidarise ainsi les éléments amortisseurs correspondant des élytres, celles-ci pouvant alors coulisser dans l'espace défini entre le cimier et l'élément amortisseur qui lui est associé, et corollairement, on rabat les éléments amortisseurs associés auxdites élytres à l'intérieur du casque, par simple rotation autour de l'axe d'articulation sur l'élément amortisseur du cimier.

Selon une autre variante du même ordre, l'élément amortisseur associé à chacune des élytres n'est relié de manière permanente à celles-ci qu'au moyen d'une charnière souple au niveau de la base respective de ladite élytre et de l'élément correspondant. Au surplus, comme dans la variante précédente, ledit élément est réversiblement fixé sur l'élytre en position déployée au moyen d'un système boucles / crochets. Ce faisant, lorsque l'on souhaite procéder au repliage du casque, on désolidarise les éléments amortisseurs des élytres, et simultanément au coulissement des élytres dans l'espace défini entre le cimier et l'élément amortisseur qui lui est associé, on induit le déplacement des éléments amortisseurs qui leur sont associés sensiblement parallèlement à l'élément amortisseur du cimier.

Avantageusement, le casque de protection conforme à l'invention comporte également au niveau de sa coque externe une écaille postérieure ou occipitale.

Cette écaille postérieure peut être articulée sur le cimier et rabattable à l'intérieur de celui-ci par un simple mouvement de rotation. Cet élément occipital comporte avantageusement un élément déformable, susceptible tout à la fois de jouer un rôle de confort et d'amortissement.

Cette écaille postérieure est également susceptible de coulisser à l'intérieur de l'espace défini entre le cimier et l'élément amortisseur qui lui est associé, à l'instar des élytres.

Le casque conforme à l'invention comporte en outre de manière avantageuse un système de réglage de la taille classiquement dénommé «fit System ».

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées.

La figure 1 est une représentation schématique en perspective du casque conforme à l'invention, en configuration opérationnelle d'utilisation et vu latéralement. La figure 2 est une vue du dessous du casque en question, également en position opérationnelle, et la figure 3 une vue sensiblement du dessus, également en perspective, dans laquelle le cimier d'une part, et l'une des élytres d'autre part, n'ont pas été représentés, afin de faciliter la compréhension.

La figure 4 est une vue de côté du casque conforme à l'invention en configuration repliée, dont la figure 5 est une vue de dessous, et dans laquelle l'une des élytres n'a pas été représentée, toujours dans le but de favoriser la compréhension.

Les figures 6 et 7 illustrent schématiquement en perspective deux positions du casque, respectivement une première configuration du casque en mode opérationnel déployé, et une seconde configuration du casque en cours de repliage.

Les figures 8a, 8b et 8c illustrent schématiquement trois modes différents d'escamotage des éléments amortisseurs à l'intérieur du casque.

Les figures 9a et 9b illustrent schématiquement deux modes différents d'articulation de l'écaillé occipitale sur le cimier.

Les figures 10a et 10b illustrent un autre mode d'articulation de l'écaillé occipitale sur le cimier, selon un principe de double rotation.

La figure 11 illustre schématiquement le coulissement de l'écaillé occipitale à l'intérieur de l'espace défini entre le cimier et l'élément amortisseur qui lui est associé. La figure 12 illustre schématiquement la limitation du déploiement des élytres, afin d'aboutir à la conformation du casque en mode déployé opérationnel.

Les figures 13a, 13b et 13c illustrent la mise en oeuvre du fit-system externe, avec deux modes différents de clipsage.

Les figures 14a et 14b illustrent un autre mode de mise en oeuvre du fit-system externe. Les figures 15a, 15b et 15c illustrent un autre mode de réglage de la taille du casque.

Les figures 16a, 16b et 16c illustrent la mise en oeuvre du fit System selon une autre forme de réalisation de l'invention, les figures 16b et 16c constituant une vue de détail d'éléments de la figure 16a.

La figure 17 est une illustration schématique d'un premier mode de fixation des sangles antérieures d'attache du casque sur la tête d'un utilisateur.

Les figures 18a et 18b sont des illustrations schématiques d'un second mode de fixation des sangles antérieures d'attache du casque sur la tête d'un utilisateur.

Les figures 19a, 19b et 19c sont des illustrations schématiques d'un troisième mode de fixation des sangles antérieures d'attache du casque sur la tête d'un utilisateur.

DESCRIPTION DéTAILLéE DE L'INVENTION

A donc été représentée sur la figure 1 une vue latérale du casque de protection conforme à l'invention, en configuration opérationnelle, c'est-à-dire déployée.

Dans cet exemple particulier de réalisation de l'invention, le casque se compose d'une coque externe, constituée en l'espèce de quatre éléments ou écailles, réalisées en un matériau rigide, typiquement en polycarbonate, polyamide, ABS (acrylonitrile butadiène

styrène), voire en matériau composite. Ces écailles sont réalisées par tous procédés connus de l'industrie de transformation des matières plastiques, et notamment par injection, thermoformage ou emboutissage.

Ces quatre éléments sont respectivement constitués d'un élément supérieur (2), dénommé cimier, de deux écailles latérales ou élytres (3, 4), s'étendant sensiblement sur toute la longueur du casque, et d'un élément postérieur (5) faisant fonction d'élément protecteur occipital.

Ces différentes écailles sont liées entre elles de la manière suivante.

Les deux élytres (3) et (4) sont articulées au niveau de l'extrémité antérieure du cimier (2) au niveau de points d'articulation (6), tels qu'on peut l'observer sur la figure 2 et sur les figures 6 et 7.

Ces points d'articulation sont suffisamment résistants mécaniquement pour autoriser la rotation des élytres (3) et (4) par rapport à ces seuls points, nonobstant le porte-à-faux relatif généré en raison de leur longueur relative.

Plus précisément, ces points de rotation (6) permettent le glissement des élytres (3) et (4) à l'intérieur du cimier (2), tel que par ailleurs on peut l'observer plus particulièrement au niveau de la figure 7. Plus précisément, les points d'articulation sont orientés de telle façon que les élytres se déplacent sensiblement parallèlement au fond du cimier (2).

Selon un premier mode de réalisation, l'écaillé occipitale (5) est articulée sur le cimier (2). Dans cette configuration, plusieurs cas de figure sont possibles.

Dans un premier cas illustré au sein des figures 2, 4 et 5, l'écaillé occipitale (5) est articulée sur le cimier au moyen d'un axe d'articulation (12) ménagé au niveau du fond du cimier (voir figure 2), un bras d'articulation (7) s'étendant à partir de celui-ci, et étant solidarisé à l'intérieur de ladite écaille occipitale.

Dans un deuxième cas, illustré en relation avec les figures 10a et 10b, l'articulation de l'écaillé occipitale (5) sur le cimier (2) est réalisée au moyen d'un bras d'articulation

(17), monté rotatif d'une part, au niveau de la base externe (18) dudit cimier, et d'autre part, sur la face externe de l'écaillé en question. Ce faisant, le débattement conféré à

l'écaillé occipitale (5) est augmenté.

Dans ces deux cas de figure, l'écaillé occipitale (5) est susceptible de se rabattre en direction de l'intérieur de la coque et notamment du cimier.

Dans d'autres cas de figure, illustrés en relation avec les figures 9a et 9b, l'écaillé occipitale (5) est articulée latéralement sur le cimier (2), soit directement (figure 9a) par le biais de goupilles d'articulation (19), soit par le biais de deux bras intermédiaires (20).

Selon un second mode de réalisation de l'invention, l'écaillé occipitale (5) est susceptible de coulisser entre le cimier et l'élément amortisseur dont il est muni, et ce, à l'instar des élytres (3, 4) : voir figure 11. Dans une telle configuration, soit l'écaillé occipitale est dépourvue d'élément amortisseur, soit celui dont elle est munie est susceptible de s'escamoter de la même manière par exemple que ceux décrits en relation avec les élytres (3, 4) en lien avec les figures 8b et 8c.

Lorsque les différentes écailles sont en position déployée, il est donc défini une coque externe sensiblement continue, rigide, présentant une certaine résistance mécanique, en corrélation avec l'utilisation envisagée d'un tel casque. Différentes solutions peuvent être envisagées pour maintenir le casque ainsi réalisé en position opérationnelle déployée.

Selon une version simple et non représentée, on munit la base de l'écaillé occipitale (5) de deux clips mâles, destinés à coopérer chacun avec un orifice ménagé à cet effet au voisinage de la base postérieure de chacune des élytres (3, 4).

Selon l'invention, la taille du casque est avantageusement réglée au moyen d'un organe bien connu de l'homme du métier et dénommé traditionnellement sous l'expression anglo-saxonne «fit System ».

Un tel système est soit interne, soit externe, et dans l'application particulière de l'invention, est positionné sur l'écaillé occipitale (5). Dans cette configuration, il agit sur la souplesse des écailles constitutive de la coque, et sur la possibilité conférée à l'écaillé occipitale (5) de pivoter contre l'occiput de l'utilisateur pour permettre de régler la taille.

Selon une version plus évoluée, dans laquelle un tel fit System est mis en oeuvre, on assure la cohésion audit casque et notamment son maintien en configuration déployée à l'aide dudit système.

Ainsi, selon une première variante illustrée au sein des figures 13a, 13b et 13c, l'extrémité des pattes latérales (21) émanant dudit fit- System symbolisé par la molette (22) sont chacune munies soit d'un ergot en saillie (23), dirigé vers l'intérieur du casque, et propre à coopérer avec une lumière (24) ménagée à cet effet à la base postérieure de l'élytre considérée (figure 13b), soit d'un clips (25), destiné à coopérer avec un élément complémentaire (26), également positionné au niveau de la base postérieure de ladite élytre (figure 13c).

Selon une seconde variante illustrée en relation avec les figures 14a et 14b, le fit-system (22) est muni d'un câble (27), dont chacune des extrémités définit une boucle (28), destinée à venir entourer un bouton (29) ménagé à cet effet au niveau de la base postérieure de l'élytre considérée. Ce faisant, la traction sur le câble (27) par le biais de la molette (22) du fit-system induit outre le resserrement de la base du casque, aux fins de permettre le réglage de la taille de ce dernier, également le maintien en position déployée desdites élytres.

Selon une variante encore plus évoluée illustrée sur les figures 15a, 15b et 15c, chacune des élytres (3, 4) est guidée lors de l'étape de coulissement à l'intérieur du cimier (2) au moyen d'un rail (30) ménagé au sein de la paroi interne de l'écaillé occipitale (5). Le rail (30) est fendu (31) en zone inférieure, afin de permettre le passage, au travers de la fente (31) ainsi réalisée, de l'extrémité postérieure (32) de l'élytre.

Cette extrémité (32) est reçue sur une butée (33), orientée sensiblement perpendiculairement au rail (30), et sur laquelle, elle est susceptible de se déplacer outre d'être guidée par la fente (32), afin de pouvoir coopérer avec des moyens de réglage de la taille du casque, et tels que par exemple constitués par une crémaillère (34) ou par des ergots (35) coopérant avec des lumières correspondantes (36), ces moyens étant issus de moulage.

Selon encore une autre variante, telle qu'illustrée en relation avec les figures 16a, 16b et 16c, lorsque l'élytre (4) est déployée, et afin de conférer au casque sa cohésion, on la munit sur sa face interne d'une rainure en saillie (47), s'étendant sensiblement parallèlement par rapport à son bord inférieur (48), et destinée à coopérer avec une

butée (49), elle-même ménagée au niveau de la face interne de l'élément occipital (5). Ainsi, lorsque l'élytre en question est déployée à son maximum, ladite rainure (47) vient s'encliqueter au sein de la butée (49), cette dernière définissant une ouverture prévue à cet effet au moyen d'une dent (49') (voir figure 16c).

Corollairement, l'élytre est munie sur sa face externe, légèrement au dessus de son bord inférieur, d'une crémaillère (50), notamment issue de moulage. Cette crémaillère (50), lorsque la rainure (47) est encliquetée dans la butée (49), se retrouve à l'aplomb avec une dent (51) de forme et d'orientation correspondantes, intégrée dans un organe type bouton - poussoir (52), actionnable depuis la face extérieur de l'élément occipital (5), et exerçant une pression naturelle en direction de l'intérieur du casque.

Ainsi donc, en position originelle, c'est à dire lorsque l'élytre est simplement complètement déployée, ladite dent (51) vient naturellement engrener dans la première denture de la crémaillère. Afin d'assurer le serrage du casque, on induit, en jouant sur la souplesse des matériaux, la progression de la crémaillère au regard de la dent (51), ladite progression étant guidée par la coopération de la rainure (47) avec la butée (49).

Parallèlement, la libération de l'élytre hors de l'élément occipital s'effectue par simple pression sur le bouton - poussoir (52), permettant de désengager la dent (51) de la crémaillère (50), et la dent (49') de la butée (49), afin de désengager celle-ci de la rainure (47).

Ainsi qu'on peut bien l'observer sur la figure 16c, le bouton-poussoir (52) muni de la dent (51) est encliqueté dans un logement prévu à cet effet au sein de la surface externe de l'élément occipital (5), et fixé à ce niveau par simple coopération d'un ergot (53) avec un orifice (54) prévu à cet effet.

Selon une version encore plus évoluée que la précédente, on peut remplacer le bouton- poussoir (52) par une crémaillère à cliquet, mieux connue sous l'expression anglo- saxonne « ratchet », permettant d'assurer un serrage plus puissant du casque sur la tête de l'utilisateur.

Il peut être observé que la butée (49) remplit une double fonction : " celle de limite de déploiement de l'élytre, éventuellement en coopération avec les organes (42, 44, 46) (voir figure 12 et développements y relatifs infra) ; " celle de réglage de la taille du casque, en coopération avec l'élément occipital.

Selon une autre caractéristique de l'invention, chacune des écailles constitutives de cette coque, reçoit un ou plusieurs éléments amortisseurs faisant fonction de calotin interne.

Ces éléments du calotin interne sont réalisés en un ou plusieurs matériaux alvéolaires semi-rigides, choisis en fonction de leur capacité d'absorption des chocs en compression, des normes en vigueur dans l'activité considérée, et de leur souplesse, leur permettant de s'adapter le mieux possible à la forme du crâne de l'utilisateur.

Ainsi, ce matériau est généralement constitué d'une mousse de polymère, telle que les polypropylènes, les polystyrènes, ou le polyuréthanne expansés.

Ces éléments présentent une épaisseur typique comprise entre 10 et 35 mm, pour une densité comprise entre 60 g/1 et 100 g/1.

Les propriétés d'amortissement de la mousse polypropylène se doublent d'un effet mémoire, permettant auxdits éléments de reprendre leur forme initiale après déformation résultant d'un choc de faible niveau d'énergie. Cela confère ainsi des caractéristiques de résistance et de longévité du casque améliorées.

Ainsi, le cimier (2) reçoit un élément amortisseur (8) réalisé au moyen de l'un des matériaux précités. Cet élément (8) est solidarisé par collage fond de la face interne du cimier (2) limitativement au niveau de sa zone centrale.

Selon une première configuration, plus particulièrement représentée en relation avec les figures 2, 3, 5, 6 et 7, cet élément (8) présente la particularité de ménager au niveau de ces deux extensions latérales, c'est-à-dire de part et d'autre de la zone centrale sensiblement rectiligne, des échancrures (13), sensiblement parallèles les unes par rapport aux autres, et s'étendant en direction de la base du casque lorsque celui-ci est en configuration opérationnelle.

Ces échancrures ne sont pas traversantes, ainsi qu'on peut l'observer sur les figures 3 et 6. L'évidement définissant lesdites échancrures s'étend en effet depuis une zone amincie (14), destinée à venir en contact avec le crâne de l'utilisateur, en direction de l'extérieur.

Au surplus, l'élément amortisseur interne (8) n'est solidarisé au cimier qu'au niveau des extrémités antérieure et postérieure, de telle sorte à définir avec le cimier un espace libre propre à recevoir, ainsi que décrit ci-après, les deux élytres (3) et (4).

Corollairement, l'élément interne déformable respectivement (9) et (10), associé à chacune des élytres (3) et (4) se compose, dans cette configuration, tout d'abord d'une partie sensiblement linéaire, solidarisée à la base interne de l'élytre considérée, de laquelle s'étendent en direction du haut cette fois, une pluralité de saillies (16), en nombre et en forme complémentaires des échancrures (13) ménagées au sein de l'élément interne amortisseur (8) associé au cimier (2).

Ces caractéristiques particulières sont bien visibles au niveau des figures 6 et 7.

Ce faisant, lorsque l'élytre (3) ou (4) pivote par rapport au point de rotation (6), ou lorsque ladite élytre se translate simplement (alors en l'absence de point de rotation), l'élytre proprement dite est susceptible de pouvoir pénétrer dans l'espace défini entre l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) et ce dernier, ce déplacement relatif n'étant pas empêché par la présence des éléments amortisseurs respectifs (9, 10) des élytres (3, 4), dans la mesure où les saillies (16) de ces derniers viennent coulisser dans les échancrures (13).

En position opérationnelle (voir notamment la figure 6), on observe que les discontinuités des éléments amortisseurs (9, 10) associés aux élytres (3, 4) n'affectent pas le caractère amortisseur du calotin ainsi défini.

En effet, sans disposer certes d'une continuité absolue de ces éléments de calotin interne, la surface desdits éléments susceptible de venir au contact avec le crâne de l'utilisateur demeure importante, et en tout cas suffisante pour permettre au calotin résultant de la mise en oeuvre des différents éléments amortisseurs de remplir sa fonction d'amortissement, et corollairement de protection.

Selon une autre configuration de l'invention représentée au sein de la figure 8a, et constituant une variante de la précédente, l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) ne présente plus d'échancrures (13), mais libère un volume libre sensiblement uniforme et continu entre la base (14) et le cimier (2), au sein duquel est susceptible de coulisser l'élément amortisseur (9, 10) des élytres (3, 4), qui également, sont continus (donc exempts de saillies). Le profil desdites éléments (9, 10) est sensiblement

complémentaire dudit volume libre. Cette configuration particulière peut être recherchée pour des degrés de protection supérieurs à celui obtenu au moyen de la configuration précédente.

Selon une autre configuration de l'invention plus particulièrement schématisée sur la figure 8b, les éléments amortisseurs (9, 10) associés aux élytres (3, 4) se présentent différemment. Tout d'abord, ils ne sont pas solidarisés aux élytres en question, en tout cas de manière irréversible. Par exemple, les éléments amortisseurs (9, 10) sont fixés aux élytres, lorsque celles-ci sont en position déployée, au moyen d'un système boucles / crochets du type bande auto agrippante. Ensuite, les éléments amortisseurs (9, 10) sont chacun articulés sur l'élément amortisseur (8) associé au cimier (2) au niveau d'un axe d'articulation (38) ménagé au voisinage du bord libre (37) dudit élément (8).

Ainsi, lorsque l'on souhaite procéder au repliage du casque, il suffit de désolidariser les éléments amortisseurs (9, 10) des élytres respectives (3, 4), par simple traction, libérant ainsi lesdites élytres et autorisant leur coulissement dans l'espace défini entre le cimier (2) et l'élément amortisseur (8) qui lui est associé. Corollairement, les éléments amortisseurs (9, 10) sont rabattus à l'intérieur du casque, par simple rotation autour de l'axe d'articulation (38) sur l'élément amortisseur (8) du cimier.

Selon une autre configuration du même ordre plus particulièrement illustrée sur la figure 8c, les éléments amortisseurs (9, 10) associés à chacune des élytres (3, 4) sont également fixés de manière réversible à la paroi interne desdites élytres en position déployée, là encore par exemple au moyen d'un système boucles / crochets du type bande auto agrippante Mais au surplus, le bord inférieur (39) desdits éléments amortisseurs (9, 10) est solidarisé au bord inférieur (40) de l'élytre considérée au moyen d'une charnière souple (41).

Ce faisant, lorsque l'on souhaite procéder au repliage du casque, on désolidarise les éléments amortisseurs (9, 10) des élytres correspondantes (3, 4), permettant tout d'abord le coulissement des élytres dans l'espace défini entre le cimier (2) et l'élément amortisseur (8) qui lui est associé. Simultanément, en raison de la présence de la charnière souple (41), ce coulissement induit le déplacement des éléments amortisseurs

(9, 10) qui leur sont respectivement associés sensiblement parallèlement à l'élément amortisseur (8) du cimier (2).

De manière avantageuse, l'écaillé occipitale (5) peut également être munie d'un élément interne amortisseur (11). Celui-ci remplit autant une fonction de confort qu'une fonction d'amortissement.

Le casque conforme à l'invention peut en outre comporter des moyens de limitation du mouvement de déploiement des élytres. Ces moyens peuvent être par exemple constitués de butées (42) issues de moulage, ménagées au voisinage du bord supérieur (43) de chacune des élytres (3, 4) et formant saillie par rapport à leur surface externe. Ces butées sont destinées à être reçues dans un aménagement linéaire (44), prévu à cet effet au sein de la surface interne du cimier (2), susceptible ainsi de faire fonction de guidage lors de l'opération de coulissement des élytres.

L'extrémité desdits aménagements linéaires (44) voisine du bord inférieur (45) du cimier (2) définit un logement (46) plus important, correspondant sensiblement à celui de la butée (42). Ce faisant, lorsque cette dernière atteint ledit volume (46), elle se trouve bloquée à ce niveau, limitant de fait le déploiement de l'élytre considérée.

Ce déploiement peut également être limité par la mise en oeuvre de la butée (49), coopérant alors avec la rainure en saillie (47), ménagée au niveau de la face interne de chacune des élytres (3, 4) (Cf. supra et figures 16a, 16b, 16c)).

Selon l'invention, le casque ainsi défini est également muni de sangles d'attache, plus particulièrement décrites en relation avec les figures 17 à 19, permettant sa solidarisation réversible à la tête de l'utilisateur.

Dans sa version la plus simple, illustrée par la figure 17, les sangles antérieures (55) sont fixées sur le cimier (2), au moyen d'une boucle (56) venant entourer un organe (57) prévu à cet effet, lesdites sangles traversant le calotin correspondant (8) et ledit cimier (2) au niveau de fentes, respectivement (58) et (59) ménagées à cet effet.

Dans une version plus évoluée, plus particulièrement décrite en relation avec les figures 18a et 18b, chacune des boucles (56) des deux sangles antérieures (55) vient s'enrouler autour d'un organe (57'), également positionné sur la face extérieure du cimier (2). Cependant, ledit cimier comporte dans cette configuration deux organes (57'), positionnés davantage latéralement sur celui-ci, et non plus en position relativement centrée, comme dans le cas précédent.

En outre, à l'aplomb de chacun de ces organes (57') est ménagée une fente (60) dans le cimier, et (61) dans le calotin correspondant. Ainsi, lorsque les élytres sont repliées en direction de l'intérieur du casque, elles entraînent la pliure des sangles antérieures (55) (Cf figure 18b), induisant leur raccourcissement. Ce faisant, on évite ainsi que lesdites sangles pendent de manière excessive, lorsque le casque n'est pas utilisé. Au surplus, on évite un usage inapproprié du casque, c'est à dire avec les élytres non déployées, qui réduirait le caractère protecteur du casque. On conçoit en effet, qu'afin de permettre le bouclage des sangles de fixation, leur traction induit nécessairement le déploiement des élytres, les fentes (60, 61) étant positionnées de telle sorte que la traction des sangles nécessaires à leur bouclage engendre le déploiement des élytres selon leur course maximale.

Selon une autre variante, s'inspirant du même principe, et décrite en relation avec les figures 19a, 19b et 19c, on enroule la boucle (56) de chacune des sangles antérieures (55) au niveau d'un organe (62) ménagé au niveau du bord supérieur (43) des élytres. Un bossage (63) est ménagé au sein du cimier, afin de permettre le repliement de l'élytre muni de cet organe entre le calotin (8) et le cimier (2).

Ce faisant, là encore, dès lors que les élytres sont repliées, elles induisent le raccourcissement des sangles antérieures (55), avec les mêmes conséquences que celles précédemment énoncées en relation avec la version décrite ci-avant.

Lorsque l'on souhaite réduire les dimensions du casque, c'est à dire hors périodes d'utilisation, on procède tout d'abord au coulissement des deux élytres (3, 4) à l'intérieur de l'espace défini entre l'élément amortisseur (8) et le cimier (2), par rotation desdites élytres par rapport à leur point d'articulation respectif (6), voire par guidage dans le rail (30), puis l'on rabat l'écaillé occipitale à l'intérieur du cimier, par rotation de cette dernière.

On obtient alors un encombrement particulièrement réduit (voir figures 4 et 5), tout particulièrement adapté pour permettre le rangement dudit casque dans un sac léger, dont sont fréquemment munis les pratiquants des sports en question, ou les cyclistes utilisant leur vélo comme moyen de transport, notamment urbain.

On conçoit de fait tout l'intérêt de l'invention d'une part, en raison de la compacité obtenue du casque en configuration non opérationnelle, donc repliée, outre de son poids particulièrement réduit, et d'autre part, en raison de sa facilité de transformation entre les deux configurations possibles dudit casque.

Au demeurant, un tel casque assure les fonctions traditionnelles qui lui sont dévolues de protection et d'amortissement en cas de chocs.