La présente invention se rapporte au domaine des dispositifs de support portatifs tels que les tréteaux ou les chevalets par exemple. La présente invention concerne plus particulièrement un dispositif de tréteau repliable présentant une position repliée et une position dépliée, ledit tréteau comprenant une traverse ayant des dimensions longitudinale et transversale définissant une face inférieure, des première et seconde paires de pieds fixées aux deux extrémités longitudinales opposées de la traverse respectivement par l'intermédiaire de premiers et de seconds moyens d'articulation, les moyens d'articulation permettant aux pieds de chacune des paires de pieds d'être écartés l'un de l'autre lorsque le tréteau est en position dépliée et de s'étendre l'un contre l'autre lorsque le tréteau est en position repliée, les moyens d'articulation permettant en outre à chacune des paires de pieds de pivoter autour d'un axe transversal à la traverse de sorte qu'en position repliée, les paires de pieds s'étendent sous ladite face inférieure de la traverse, le tréteau comportant en outre des premiers moyens de blocage reliant un côté de l'un des pieds d'au moins une des paires de pieds à la traverse afin de bloquer en position dépliée ladite paire de pieds par rapport à la traverse.

Un tel tréteau est décrit dans la demande de brevet PCT WO 2007/107669 au nom du déposant.

Un tel système de tréteau fonctionne parfaitement et répond très bien aux objectifs fixés. Cependant, dans la solution décrite dans la demande PCT rappelée ci-dessus, les éléments de blocage sont constitués par des compas articulés bien sûr en leur partie médiane.

Ces compas réalisent parfaitement la fonction de blocage en position déployée recherchée mais ils sont d'une réalisation complexe et, pour certains utilisateurs, d'un maniement délicat.

Un objet de la présente invention est de fournir un dispositif de tréteau du type mentionné ci-dessus qui soit équipé de moyens de blocage des pieds en position déployée, de fabrication simplifiée et d'utilisation plus commode. Dans le présent texte, l'expression « dispositif de tréteau » couvre non seulement les tréteaux proprement dits mais également ce qui est parfois appelé chevalet ou analogue.

Pour atteindre ce but, selon l'invention, le dispositif de tréteau repliable présentant une position repliée et une position dépliée, ledit tréteau comprenant une traverse ayant des dimensions longitudinale et transversale définissant une face inférieure, des première et seconde paires de pieds fixées aux deux extrémités longitudinales opposées de la traverse respectivement par l'intermédiaire de premier et second moyens d'articulation, les moyens d'articulation permettant aux pieds de chacune des paires de pieds d'être écartés l'un de l'autre lorsque le tréteau est en position dépliée, et de s'étendre l'un contre l'autre lorsque le tréteau est en position repliée, les moyens d'articulation permettant en outre à chacune des paires de pieds de pivoter autour d'un axe transversal à la traverse de sorte qu'en position repliée, les paires de pieds s'étendent sous ladite face inférieure de la traverse, les premier et second moyens d'articulation étant transversalement décalés l'un de l'autre de telle sorte qu'en position repliée, les première et seconde paires de pieds s'étendent côte à côte le long de ladite face inférieure de la traverse, le tréteau étant caractérisé en ce qu'il comporte en outre

- des premiers moyens de blocage comprenant chacun un premier organe mobile ayant une première extrémité articulée sur chacun des pieds une paire de pieds et une deuxième extrémité apte à coopérer avec un premier organe de butée ménagé dans la face inférieure de la traverse pour maintenir lesdits pieds en position dépliée ; et

- des deuxièmes moyens de blocage pour maintenir écartés les pieds d'une même paire de pieds, lesdits premiers moyens de blocage, lorsqu'ils sont en position active, exerçant sur les deux pieds d'une même paire de pieds un couple de rappel sur lesdits pieds tendant à rapprocher l'un de l'autre les pieds en apposition avec l'action desdits deuxièmes moyens de blocage.

On comprend que les premiers moyens de blocage remplissent une double fonction, d'une part celle d'assurer le maintien des paires de pieds en position écartée par rapport à la traverse et, d'autre part, d'exercer un couple de rappel sur les deux pieds d'une même paire de pieds. Du fait de la mise en œuvre de cette deuxième fonction, on comprend que les deuxièmes moyens de blocage peuvent avoir une structure très simple puisqu'ils ont simplement à s'opposer à l'action du couple de rappel appliqué par les premiers moyens de blocage ou de pieds d'une même paire de pieds.

De préférence, lesdits premiers moyens de blocage comprennent une pièce à deux branches sensiblement en forme de U réalisée en un matériau élastiquement déformable. II est clair pour l'homme de l'art que la structure de ces premiers moyens de blocage est extrêmement simple et donc d'une fabrication et d'un montage également très simples puisque ne comprenant qu'une seule pièce.

De préférence encore, le tréteau est caractérisé en ce que les extrémités libres des branches de ladite pièce constituent les premières extrémités de l'organe mobile des premiers moyens de blocage et le sommet du U constitue la deuxième extrémité apte à coopérer avec ledit organe de butée.

De préférence également, le tréteau est caractérisé en ce que ledit organe de butée comprend une entaille réalisée dans la face inférieure de la traverse selon sa direction transversale, entaille dans laquelle le sommet de la pièce en forme de U peut venir s'engager.

On comprend que les moyens formant butée se réduisant à une entaille réalisée dans la face inférieure de la traverse, sa fabrication est également très simple et son utilisation aisée. De préférence, cette entaille n'occupe qu'une partie de la largeur de la traverse de manière à ne pas diminuer sîgnificativement la résistance mécanique de celle-ci.

Selon un mode préféré de réalisation, le tréteau est caractérisé en ce que lesdits deuxièmes moyens de blocage comprennent chacun un organe mobile comportant une pièce ayant une partie courante sensiblement rectiligne dont une première extrémité est articulée sur un pied d'une paire de pieds et dont la deuxième extrémité est apte à coopérer, en position active, avec un deuxième organe de butée ménagé dans l'autre pied de ladite paire de pieds. Ainsi qu'on l'a déjà expliqué, on voit que le deuxième organe de blocage a une structure également extrêmement simple et donc une utilisation aisée.

De préférence également, le tréteau est caractérisé en ce que ledit deuxième organe de butée est une entaille réalisée dans la face du deuxième pied tournée vers le premier de la paire de pieds.

De préférence encore, le tréteau est caractérisé en ce que les deux branches de la pièce en forme de U sont sensiblement rectilignes et parallèles entre elles au repos. Selon un mode perfectionné de réalisation, le tréteau comprend en outre un organe mobile de verrouillage pour maintenir ladite deuxième extrémité des premiers moyens de blocage contre ledit premier organe de butée.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux figures annexées, sur lesquelles :

- la figure 1 est une vue en perspective montrant l'ensemble du tréteau en position déployée ; - la figure 2 est une vue en perspective montrant l'ensemble du tréteau avec les pieds en position repliée ;

- la figure 3 est une vue selon la flèche III de la figure 2 ;

- la figure 4 est une vue partielle d'une paire de pieds en position déployée montrant le deuxième moyen de blocage ; - la figure 4A est une vue partielle d'un pied selon la direction de la flèche IVA de la figure 4 ;

- la figure 4B est une vue en perspective d'un mode préféré de réalisation de l'organe mobile du deuxième moyen de blocage ;

- la figure 5 est une vue en perspective partielle montrant une partie du tréteau avec une paire de pieds déployée et un mode préféré de réalisation de l'organe mobile des premiers moyens de blocage ;

- la figure 5A est une vue partielle d'un pied montrant une partie des deuxièmes moyens de blocage ;

- la figure 6 est une vue en perspective d'un mode préféré de réalisation des premiers moyens de blocage ; - la figure 7 est une vue en perspective éclatée des moyens d'articulation selon le premier mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 8 est une vue de face des moyens d'articulation selon le premier mode de réalisation de l'invention, montrant les ailes en position écartées ;

- la figure 9 est une vue en perspective éclatée des moyens d'articulation selon le deuxième mode de réalisation de l'invention ;

- la figure 10 est une vue en perspective représentant la fixation des moyens d'articulation de la figure 8 avec la traverse et les pieds de l'une des paires de pieds ;

- la figure 11 est une vue de face des moyens d'articulation selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, montrant la position des pieds de l'une des paires lorsque ceux-ci sont accolés côte à côte ;

- la figure 12 est une vue de face des moyens d'articulation selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, montrant la position des pieds de l'une des paires lorsque ceux-ci sont écartés l'un de l'autre ;

- la figure 13 est une vue de côté des moyens d'articulation selon le troisième mode de réalisation de l'invention, où les ailes sont écartées l'une de l'autre ; - la figure 14 est une vue de côté des moyens d'articulation selon le troisième mode de réalisation de l'invention, où les ailes s'étendent le long de la lame formant butée ; et

- la figure 15 est une vue en perspective des moyens d'articulation selon le troisième mode de réalisation de l'invention, où les ailes sont écartées l'une de l'autre.

A l'aide des figures 1 à 6, on va tout d'abord décrire un tréteau repliable 10 selon la présente invention. Les mêmes dispositions seraient applicables à un chevalet ou analogue.

Le tréteau 10 selon la présente invention est préférentiellement réalisé en bois, même s'il est tout à fait possible d'utiliser d'autres matériaux tels le métal, le plastique ou toute autre matériau convenant à cet effet.

En outre, le tréteau repliable 10 présente l'avantage d'être peu encombrant lorsqu'il se trouve en position repliée tout en étant particulièrement stable lorsqu'il est en position dépliée. Le tréteau 10 comprend une traverse 12 du type traverse d'appui ayant des dimensions longitudinale L et transversale I ainsi qu'une épaisseur e.

Dans la suite de la description, sauf mention contraire, les termes « longitudïnalement » et « transversalement » se réfèrent aux dimensions longitudinale L et transversale I de la traverse 12.

A titre d'exemple non limitatif, la longueur L de la traverse est comprise entre 500 et 1200 millimètres de préférence 790 millimètres, la largeur I est comprise entre 80 et 120 millimètres, de préférence de 90 à 100 millimètres, tandis que l'épaisseur e est comprise entre 20 et

40 millimètres, de préférence 20 millimètres.

Les dimensions longitudinale L et transversale I définissent une face inférieure F, présentant sensiblement mais non nécessairement une forme rectangulaire. De manière préférentielle, mais non nécessairement, la traverse présente des rainures longitudinales sur sa face supérieure pour éviter les glissements.

Le tréteau 10 comporte en outre une première paire et une seconde paire de pieds référencées respectivement 14 et 16, pour éviter que l'objet destiné à être supporté par le tréteau ne glisse sur la traverse. Les pieds de la première paire sont référencés 14a, 14b, tandis que les pieds de la seconde paire sont référencés 16a, 16b.

Comme on le voit sur la figure 1, les première et seconde paires de pieds 14, 16 sont fixées aux deux extrémités longitudinales opposées de la face inférieure F de la traverse 12 respectivement par l'intermédiaire de premier et second moyens d'articulation 18, 20.

Les moyens d'articulation 18, 20 se présentent ici sous la forme de charnières et permettent aux pieds 14a, 14b, 16a, 16b de chacune des paires 14, 16 d'être écartés l'un de l'autre lorsque le tréteau est en position dépliée comme cela est représenté sur les figures 1, 4 et 5, et de s'étendre l'un contre l'autre lorsque le tréteau est en position repliée comme cela est représenté sur les figures 2 et 3.

Les moyens d'articulation permettent également à chacune des paires de pieds 14, 16 de pivoter autour d'un axe transversal à la traverse de sorte qu'en position repliée, comme cela est représenté sur les figures 2 et 3 les paires de pieds 14, 16 s'étendent sous la face inférieure F de la traverse 12.

Ces moyens d'articulation 18, 20 seront décrits plus en détail ci- après. De manière particulièrement avantageuse, les moyens d'articulation 18, 20 de même que les paires de pieds 14, 16, sont transversalement décalés l'un de l'autre, comme cela est visible sur les figures 2 et 3.

Autrement dit, le premier moyen d'articulation 18 est disposé à proximité d'un premier bord latéral 12a de la traverse, tandis que le second moyen d'articulation 20 est disposé à proximité d'un second bord latéral 12b de la traverse opposé au premier bord latéral 12a.

On comprend que pour replier le tréteau à partir de la position dépliée, on amène les pieds de chacune des paires 14, 16 l'un contre l'autre, puis on fait pivoter les paires de pieds 14, 16 de manière à les amener sous la face inférieure F de la traverse.

Comme on le comprend à l'aide de la figure 4, le décalage transversal des moyens d'articulation 18, 20 et donc des paires de pieds 14, 16 permet à celles-ci de pouvoir s'étendre côte à côte le long de la face inférieure F de la traverse 12.

On comprend donc que les deux pieds 14a, 14b de la première paire 14 sont disposés à côté des deux pieds 16a, 16b de la seconde paire 16.

Ainsi, en position repliée, les quatre pieds 14b, 14a, 16b et 16a du tréteau sont disposés côte à côte, bord contre bord, d'abord les pieds de l'une des paires de pieds puis les pieds de l'autre paire de pieds, de telle sorte que l'encombrement transversal des paires de pieds est sensiblement égal à la somme des épaisseurs p des pieds 14a, 14b, 16a,

16b, l'épaisseur p étant la dimension des pieds considérée selon une direction orthogonale à la direction longitudinale de la traverse 12.

Préférentiellement, on s'arrange pour que la largeur I de la traverse 12 soit sensiblement égale à l'encombrement transversal des deux paires de pieds lorsque le tréteau 10 est en position repliée, comme cela est bien visible sur la figure 4, grâce à quoi la surface d'appui du tréteau 10 est avantageusement plus grande que celle du tréteau connu tel que décrit ci-dessus. En outre, à l'aide de Ia figure 3, on comprend qu'en position repliée, l'encombrement du tréteau 10 considéré selon une direction orthogonale à la surface inférieure F correspond à la somme de l'épaisseur e de la traverse 12 et la largeur de l'un des pieds, en conséquence de quoi l'encombrement selon cette direction est avantageusement plus faible que pour le tréteau connu décrit ci-dessus.

Comme on le voit sur la figure 1, les extrémités des pieds 14a, 14b, 16a et 16b du côté de la traverse 12 sont biseautées de telle sorte qu'en position dépliée, la face située à l'extrémité de l'un des pieds proche de la traverse est parallèle à la surface inférieure F tout en venant en contact avec cette dernière, de façon que les efforts exercés sur la traverse soit reprise directement par les pieds et non pas par l'intermédiaire des moyens d'articulation 18, 20, ceci afin d'améliorer encore la stabilité du tréteau 10. Pour assurer le blocage des paires de pieds 14, 16 en position dépliée, le tréteau 10 comporte deux premiers moyens de blocage 22, 24, chacun des premiers moyens de blocage 22, 24 reliant au moins l'un des pieds de chacune des paires à la traverse 12. Il comporte également des deuxièmes moyens de blocage 26, 28 pour maintenir écartés les pieds d'une même paire de pieds lorsque les paires de pieds 14 et 16 sont écartés de la traverse 12.

En se référant maintenant plus particulièrement aux figures 5, 5A et 6, on va décrire un mode préféré de réalisation des premiers moyens de blocage, par exemple les moyens de blocage 22 permettant de maintenir la paire de pieds 14 écartée de la traverse 12 du tréteau 10. Ce moyen de blocage 22 est constitué par un organe mobile 30 et par un organe de butée 32. L'organe mobile 30 est constitué de préférence par une pièce unique 34 en forme générale de U constituée par une tige pliée. La pièce 34 comporte deux branches sensiblement parallèles 36 et 38 dont les premières extrémités 36a et 38a sont reliées à un sommet 40 sensiblement rectiligne et sensiblement orthogonal aux branches 36 et 38 lorsque la pièce est au repos. Les deux autres extrémités 38b et 36b des branches 36 et 38 comportent des parties aplaties 42, 44 percées de deux orifices 46 et 48 présentant un axe commun parallèle à la partie sommitale 40. La pièce 34 est réalisée de préférence en un matériau élastiquement déformable de telle manière que lorsque les extrémités 36b et 38b des branches 36 et 38 sont écartées l'une de l'autre, il se développe un couple de rappel tendant à rapprocher lesdites extrémités. Comme le montre mieux la figure 5, les deuxièmes extrémités 38b et 36b des branches 36 et 38 sont articulées respectivement sur chacun des pieds 14a et 14b par tout moyen formant axe convenable 50 et 52.

On comprend que du fait des propriétés élastiques de la pièce 34 constituant l'organe mobile des premiers moyens de blocage, et compte tenu du fait que l'extrémité libre des branches de cette pièce sont solidaires des pieds 14a et 14b de la paire de pieds 14, cette pièce exerce un couple de rappel lorsqu'on tend à écarter l'un de l'autre les pieds 14a et 14b.

Ainsi qu'on l'a déjà expliqué, les premiers moyens de blocage 22 ou 24 comportent également un organe de butée 32. De préférence, cet organe de butée 32 est constitué par une entaille rectiligne de forme sensiblement semi-cylindrique 54 qui débouche dans un des bords de la traverse 12 et qui est ménagée dans la face inférieure F de celle-ci. L'entaille 54 ne s'étend que sur une partie de la largeur de la traverse 12 et est configurée de telle manière qu'elle puisse recevoir la partie sommitale 40 de l'organe mobile 30. La longueur I ¹ des branches 36 et 38 est déterminée de telle manière que pour pouvoir engager l'extrémité sommitale 40 de la pièce 34 dans l'entaille 54, il faille "forcer" sur l'articulation 18. Ainsi, l'entaille 54 joue effectivement son rôle de butée pour coopérer avec l'extrémité 40 et assurer le maintien de façon stable en position déployée de la paire de pieds 14 par rapport à la traverse 12. Pour améliorer encore la coopération entre l'extrémité 40 et l'entaille 54, il est possible de prévoir sur la phase F de la traverse 12 un verrou pivotant 60 représenté en position escamotée sur la figure 5. On comprend que bien sûr en faisant pivoter de 90 degrés le verrou 60, celui-ci bloque l'extrémité 40 de la pièce 34 dans l'entaille 54. Les premiers moyens de blocage sont d'une structure très simple et d'une utilisation aisée.

En se référant maintenant aux figures 4, 4A et 4B, on va décrire un mode préféré de réalisation des deuxièmes moyens de blocage, par exemple le deuxième moyen de blocage 26 qui permet de maintenir en position écartée l'un de l'autre les pieds 14a et 14b de la paire de pieds 14. Les deuxièmes moyens de blocage 26 sont également constitués par un organe mobile 62 et par un organe de butée 64.

L'organe mobile 62 des deuxièmes moyens de blocage est constitué par une unique pièce 66 formée par une tige pliée présentant une partie courante 68 sensiblement rectiligne et deux parties terminales 70 et 72 faisant un angle droit avec la partie courante 68. La première extrémité 70 de la pièce 68 est engagée dans un orifice réalisée dans le pied 14a pour former un axe de pivotement autour d'une direction sensiblement parallèle à la longueur de la traverse 12 et une deuxième extrémité 72 qui vient coopérer avec l'organe de butée 64 pour maintenir les pieds 14a, 14b en position écartée. De préférence, le deuxième organe de butée 64 est constitué par une entaille 74 de forme sensiblement semi- cylindrique qui débouche dans une des faces du pied 14b et qui a une longueur inférieure à l'épaisseur du pied. Cette entaille 74 constitue une butée pour l'extrémité 72 de l'organe mobile 62 des deuxièmes moyens de blocage 26. On comprend que l'extrémité 72 est maintenue dans l'entaille 74 grâce à l'effet de rappel procuré par la pièce 34 formant l'organe mobile des premiers moyens de blocage. Ainsi, l'extrémité 72 est maintenue dans l'entaille 74 de façon efficace. Les deuxièmes moyens de blocage ont une structure très simple et sont très facilement mis en œuvre.

On va maintenant décrire plus en détail différents modes de réalisation des moyens d'articulation 18, 20 du tréteau repliable 10 selon la présente invention. Les figures 7 et 8 montrent un premier mode de réalisation d'un moyen d'articulation 180 conforme à l'invention.

Ce moyen d'articulation 180 se présente sous la forme d'une charnière 180 qui comprend une première plaque 182 destinée à être fixée parallèlement à la face inférieure F de la traverse, une seconde plaque 184 jointe à la première plaque 182 par l'intermédiaire d'une broche 186 de manière que les première et seconde plaques 182, 184 soient aptes à pivoter l'une par rapport à l'autre.

On comprend que la charnière 180 est fixée à la traverse 12, de préférence par des vis, de telle sorte que le pivotement entre les première et seconde plaques 182, 184 peut se faire selon une direction transversale à la traverse 12. La charnière 182 comporte en outre deux ailes 188, 190 s'étendant dans le plan de la seconde plaque 184 tout en pouvant pivoter autour de deux axes al, a2 orthogonaux au plan de Ia seconde plaque

184, c'est-à-dire que les ailes 188, 190 peuvent pivoter dans un plan parallèle au plan de la seconde plaque 184,

Comme on le voit sur les figures 7 et 8, les deux ailes 188, 190 sont symétriques par rapport à un plan orthogonal à la direction axiale de la broche 186.

Les ailes 188, 190 sont destinées à être fixées aux pieds de l'une des paires 14, 16 de manière à accompagner leur pivotement relatif.

Chacune des deux ailes 188, 190 comporte une extrémité proche de la broche 186, cette extrémité présentant préférentiellement un chanfrein 192 (respectivement 194).

A l'aide de la figure 8, on comprend que les chanfreins 192, 194 sont aptes à venir en contact l'un de l'autre lorsque les deux ailes 188, 190 sont écartées l'une de l'autre, grâce à quoi l'écartement relatif des ailes 188, 190 et a fortiori des pieds, est avantageusement limité.

Les figures 9 à 12 montrent un deuxième mode de réalisation du moyen d'articulation 280 conforme à l'invention. Ce moyen d'articulation 280 se présente sous la forme d'une charnière 280 similaire à celle du premier mode de réalisation, à ceci près que cette charnière 280 ne comporte pas d'ailes.

Les éléments du deuxième mode de réalisation similaire à ceux du premier, porte la même référence numérique augmentée de la valeur cent.

Comme on le voit sur la figure 10, la première plaque 282 est fixée à la face inférieure F de la traverse 12, de préférence par des vis, tandis que les pieds 16a, 16b de la seconde paire de pieds 16 sont montés pivotants sur la seconde plaque 284. Plus précisément, les pieds 16a, 16b peuvent pivoter autour d'axes orthogonaux à la seconde plaque 284 disposés à l'extrémité de celle-ci qui est proche de la broche 286.

Par ailleurs, la seconde plaque 284 comporte en outre des moyens de guidage se présentant sous la forme de deux lumières oblongues 300, 302 préférentiellement rectangulaires, dans chacune desquelles peut se déplacer un ergot 304, 306 fixé à chacun des deux pieds 16a, 16b.

On comprend que les lumières oblongues 300, 302 présentent un jeu par rapport aux ergots 304, 306 pour permettre leur déplacement en courbe.

Les lumières oblongues permettent en outre de limiter l'écartement relatif des pieds 16a, 16b.

De manière préférentielle, chacune des extrémités des pieds 16a, 16b proches de la broche 286 présente en outre un chanfrein 308, 310, les deux chanfreins venant en contact l'un de l'autre lorsque le tréteau 10 est en position dépliée comme le montre la figure 11, afin d'améliorer la stabilité du tréteau et de limiter l'écartement relatif des pieds 16a, 16b.

Les figures 13 à 15 représentent un troisième mode de réalisation du moyen d'articulation 380 conforme à l'invention.

Ce moyen d'articulation 380 se présente également sous la forme d'une charnière munie d'un bras 382 qui comprend, à l'une de ses deux extrémités, un perçage pour permettre son pivotement selon un axe transversal à la traverse. Le bras 382 est en outre destiné à être inséré dans une rainure ménagée dans la face inférieure F de la traverse 12 lorsque le tréteau est en position dépliée, cette rainure s'étendant selon la direction longitudinale de la traverse 12.

Comme on le voit sur les figures 13 et 15, la charnière 380 comporte en outre deux ailes 384, 386 auxquelles sont fixés les pieds de l'une des paires (non représentés ici), les deux ailes étant aptes à pivoter selon un axe s'étendant longitudinalement par rapport au bras 382.

La charnière 380 comporte en outre une lame 388 formant butée qui est fixée au bras 382 tout en étant disposée entre les deux ailes 384, 386.

La figure 13 montre la charnière 382 lorsque les ailes 384, 386 sont écartées l'une de l'autre, tandis que la figure 14 montre la charnière dans une position où les ailes 384, 386 s'étendent contre la lame 388. On comprend que cette lame 388 permet avantageusement de maintenir la paire de pieds lorsque le tréteau est en position repliée. De manière préférentielle, le tréteau replîable 10 selon l'invention comporte en outre des moyens pour maintenir le tréteau dans la position repliée, ces moyens comprenant par exemple au moins un crochet fixé à l'un des bords latéraux 12a, 12b de la traverse 12 destiné à s'engager avec un ergot fixé sur l'un des pieds.