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Patent Searching and Data


Title:
FOOD FOR CATTLE AND PROCESS FOR ITS PREPARATION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1978/000017
Kind Code:
A1
Abstract:
Food for ruminants made of carbohydrates (starch, cellulose and hemicelluloses) and of glucosylurea of at least 90% purity. Glucosylurea is obtained by condensation of urea and glucose at a temperature of 60-70 C in the presence of an acid dehydrant. The addition of 30-50% of water gives rise, after cooling and concentration, to crystallisation of glysosylurea of at least 90% purity.

Inventors:
REGNAULT A (FR)
SACHETTO J (FR)
Application Number:
PCT/CH1978/000001
Publication Date:
December 21, 1978
Filing Date:
June 01, 1978
Export Citation:
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Assignee:
BATTELLE MEMORIAL INSTITUTE (CH)
International Classes:
A23K50/15; C07H13/12; (IPC1-7): A23K1/22; C07H13/12
Foreign References:
US2687354A1954-08-24
DE727691C1942-11-09
US2612497A1952-09-30
Other References:
CHEMICAL ABSTRACTS, Vol. 83, No. 25, publie le 22 decembre 1975 (Columbus Ohio, USA) L.N. GALYAMIN "Glucosylureide preparation in the rations of calves", voir page 303, colonne 2, abrege 205105y, Zhivotnovodstvo 1975, (9), 30-1 (Russ.).
CHEMICAL ABSTRACTS, Vol. 87, No. 3, publie 1e 18 Juillet 1977, (Columbus Ohio, USA) A.F. GLAZOV et al. "Urea, diammonium phosphate, and glucosylurea feeding of young cattle" voir pag 481, colonne 1, abrege No. 21065m. Rol Uglekisloty Ammoniinogo Azota Protsessakh Biosinth., Mater. Vses. Simp., 1976, 128-31 (Russ.).
Advances in Carbohydrate Chemistry, Vol. 13 (1958), Melville L. WOLFROM and R. SUART TIPSON, Editors. Academic Press Inc., New York. I. GOODMAN "Glycosyl Ureides", pages 215-236 voir: page 218, alinea 3.
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Aliment pour bétail à base d'hydrates de carbone et ' d'un dérivé d'urée, caractérisé par le fait que celuici est une glucosylurée cristallisée purifiée à au moins 90 % et dont le total d'urée et de glucose non chimiquement liés ne dépasse pas 10 % en poids.
2. Aliment suivant la revendication 1, caractérisé par le fait que les hydrates de carbone sont, d'une part, l'amidon et, d'autre part, la cellulose et les hémicelluloses, en quantités respectives de 30 à 70 % et de 20 à 50 % en poids de l'aliment.
3. Aliment suivant la revendication 2, caractérisé par le fait qu'il contient, en outre, 'au moins l'un des ingré¬ dients suivants : eau, liants, premix, graisse, aromates.
4. Procédé de préparation de 1'aliment suivant la reven dication 1 lequel consiste à mélanger ensemble ses différents constituants avec la glucosylurée, caractérisé par le fait que pour obtenir celleci on chauffe à environ 6070 C un équivalent de glucose avec un équivalent d'urée en présence d'un acide fort, tel que l'acide sulf rique, comme déshydra tant, qu'on dilue avec de l'eau de façon que, par concentra¬ tion et refroidissement, il se dépose par cristallisation de la glucosylurée de pureté supérieure à 90 %, et qu'on récol¬ te celleci.
5. Utilisation de la glucosylurée cristallisée comme ingrédient d'aliment pour ruminants contenant de la cellu¬ lose et de l'hémicellulose en tant que stimulateur de la digestion et de l'assimilation de cellesci par ces animaux.
Description:
ALIMENT POUR BETAIL ET PROCEDE DE PREPARATION

DE CET ALIMENT

Domaine technique

La présente invention concerne un aliment pour le bé¬ tail à base d'hydrates de carbone et d'un dérivé d'urée.

L'invention concerne également un procédé de fabrica- tion de cet aliment et, notamment, du dérivé d'urée qui en fait partie.

L'aliment suivant l'invention conduit, à la fois, à une assimilation plus favorable de l'azote combiné dans l'urée et à une amélioration de celle des hydrates de car- bone présents dans l'aliment, ceci en comparaison avec les produits existants.

Technique antérieure

On sait que pour croître normalement, les ruminants ont besoin, comme les autres être vivants, d'une alimentation équilibrée comportant, notamment, des proportions convenables d'hydrates de carbone et de matières azotées. On sait aussi que ces animaux sont capables de digérer et d'assimiler une proportion notable des hydrates, de carbone se présentant sous forme de produits cellulosiques. Par ailleurs, grâce à la présence de- certains micro¬ organismes dans leur tube digestif, les ruminants sont ca¬ pables de synthétiser, à partir d'ammoniaque et de sucres, les acides aminés nécessaires à la constitution de leurs tissus organiques. Cet ammoniaque peut être engendré, dans la panse des ruminants, par l'hydrolyse enzymatique de com¬ posés azotés, notamment d'urée distribuée dans le fourrage. Cependant, la vitesse de formation de cet ammoniaque à partir d'urée est, dans l'estomac des ruminants, beaucoup plus élevée que celle de son utilisation par les micro- organismes pour la synthèse des protéines génératrices des¬ dits acides aminés. En conséquence, l'utilisation d'urée dans le fourrage peut, dans certains cas, conduire à la

libération dans le système digestif des animaux d'un excès momentané d'ammoniaque avec, pour conséquence, un risque d'intoxication de ceux-ci.

On a donc été amené, pour pallier ces défauts, à rem- placer l'urée par des dérivés de celle-ci dont l'hydrolyse, plus lente, permet de libérer l'ammoniaque de manière pro¬ gressive. Les composés de l'urée ayant des propriétés par¬ ticulièrement favorables pour une telle utilisation sont ses dérivés glycosidiques. En effet,, par leur décomposition ces composés libèrent, simultanément avec de l'ammoniaque, les éléments énergétiques (carbohydrates) nécessaires à la vie de l'animal et à la constitution de ses tissus.

Ainsi, le brevet US 2.748.001 (1956) décrit la prépa¬ ration d'un aliment pour animaux consistant à mélanger (tout en chauffant jusqu'à ~ 80°C) les ingrédients sui¬ vants :

Mêlasse 50 % ou plus urée 2 - 20 % eau 25 - 35 %

H 3 P0 4 0 ,27 - 2 % oligo-éléments traces pH 4 - 4,75

Bien que la formation de glucosylurée dans un tel mélange ne soit pas indiquée dans le brevet, on peut la tenir pour probable car l'urée présente dans l'aliment est mieux assimilée par les animaux que si elle avait été fournie séparément.

Le brevet russe No 264.155 (1970) décrit la fabrica¬ tion d'un aliment pour animaux contenant, par exemple, des glycosyluréides. On obtient cet aliment en hydrolysant par l'acide (HCl ou H 2 SO 4 ) à chaud des résidus végétaux, mélas¬ se ou amidon, on ajoute de l'urée à raison de 3 moles par mole de sucre et on chauffe 45-50 h. à. 55-65°C. L'acide est ensuite neutralisé à la soude. Un des aliments ainsi fabriq

contient 14,2 % de glucosylurée, 10 % d'urée et 27,4 % de sucres.

Le brevet russe No 302.093, semblable au précédent, indique que la formation de l'aliment (qui contient les gly- cosylurees suivantes : mannosylurée, xylosylurée et glucosyl¬ urée) est accélérée par adjonction de H 3 PO 4 .

Cet acide a également la propriété de fixer l'excès d'urée sous forme de phosphate qui n'a pas les inconvénients alimentaires de l'urée libre. Le brevet US 3.667.767 décrit en détail l'effet retard sur la libération de l'ammoniaque procuré par l'utilisation, dans les fourrages, des composés d'urée et de saccharides et divulgue un aliment pour animaux et un procédé pour sa prépa¬ ration. Dans ce procédé on chauffe, au-dessus de 65°C et à un pH inférieur à 4, ( H 2 SO 4 ou H 3 O 4 ) un mélange environ

1 : 1 de mélasse et d'urée suffisamment longtemps pour que le taux de conversion de "l'équivalent protéine" total en "équi¬ valent protéine" non décomposable par l'uréase dépasse 20 %.

Cette référence indique encore, mais sans les nommer, que des acides autres que H 3 PO 4 ou H 2 SO 4 sont utilisables dans ce procédé.

Le brevet FR 2.265.286 (75/09723) (1975, priorité 4. 1974) divulgue un aliment pour animaux contenant un mé¬ lange réactionnel d'urée, de mélasse et d'acide, au moins 51 % de ce dernier consistant en HC1.

Tous les produits alimentaires issus de l'art antérieur précité, dans lesquels les glycosylurées se présentent sous forme de mêlasse ou solutions brutes, ont la faculté de per¬ mettre une assimilation de l'urée (des glycosylurées) plus favorable que ne serait celle d'un équivalent d'urée fournie, dans le fourrage, à l'état non lié. Cependant, il n'est fait état nulle part que de tels produit aient, simultanément, la propriété de faciliter et d'augmenter l'assimilation des car- bohydrates éventuellement présents dans cet aliment. _ Exposé de 1'invention

L'aliment suivant l'invention est caractérisé par le

fait que le dérivé d'urée est une glucosylurée solide pu¬ rifiée à au moins 90 % et dont le total d'urêe et de glu¬ cose non liés ne dépasse pas 10 %.

On a constaté avec surprise que l'incorporation d'une telle glucosylurée dans un fourrage à base de carbohydrates avait non seulement la faculté de permettre une assimilatio favorable de l'azote de l'urée liée mais améliorait et aug¬ mentait notablement l'assimilation, par les ruminants, de la fraction carbohydrate de cet aliment. Meilleures manières de réaliser l'invention

Comme carbohydrates, l'aliment peut comprendre des ami dons comme par exemple du maïs, de l'orge ou d'autres céréa les, de la fécule, etc... en proportions avantageusement co prises entre environ 30 et 70 %. Il peut comprendre d'envir 20 à 50 % de produits cellulosiques comme la paille, le foi les fanes de végétaux, les tourteaux, etc...

Le reste de l'aliment comprend la glucosylurée solide quantité approximativement 2 à 10 %, se présentant sous for de cristaux blancs sans odeur, légèrement doux au goût, et, éventuellement, d'autres adjuvants tels que eau, liants, pr mix, graisses, produits aromatisants, etc ... De tels adju¬ vants sont décrits en détail dans les publications de l'art antérieur (voir par exemple USP 3.677.767, 2.748.001-, 3.753.722; 3.684.518 et les textes qui s . 'y rattachent). II est évident que les compositions données ci-dessus ne sont mentionnées qu'à titre, indicatif et que les concen¬ trations respectives des ingrédients peuvent sortir, en cas de nécessité, des limites sus-indiquées.

Le procédé de préparation de l'aliment suivant l'inven tion qui consiste à mélanger ensemble ses différents consti tuants précités avec la glucosylurée solide est caractérisé par le fait qu'on obtient celle-ci de la manière suivante : On chauffe un équivalent de glucose avec un équivalent d'ur à une température comprise entre environ 60 et 70°C en prés ce d'un acide minéral comme déshydratant et on ajoute envir 30 à 50 % d'eau par rapport au poids total du mélange, ce q

provoque ensuite, par concentration et refroidissement, la cristallisation de la glucosylurée.

Des acides tels que H 2 SO 4 , H 3 PO 4 ou d'autres acides forts peuvent être utilisés dans ce procédé. Ce procédé est à distinguer de celui du brevet

US 2.612.497 qui mentionne la préparation de glucosylurées à partir de glucose, galactose, arabinose, mannose, fructose et de précurseurs d'hexoses, notamment de polysaccharides et de disaccharides comme le saccharose-, le maltose et le lacto- se. Il décrit plus particulièrement l'obtention de glucosy- urée et glucosylthiourée en utilisant, comme source de carbo- hydrate, soit du glucose pur, soit du sucre de canne et, comme agent de condensation, H 2 SO 4 ou H 3 PO 4 . Les conditions de tra¬ vail sont : 60 - 100°C; acide, au plus 20 %; eau, au plus 20 %. Cependant, ce procédé suivant 1'art. antérieur conduit à la précipitation d'une glucosylurée cireuse et relativement impure (qu'il est nécessaire de purifier ultérieurement) alors que le présent procédé donne un produit dont la pureté est supérieure à 90 % et qui peut être utilisé tel quel comme in- grédient du présent fourrage.

Possibilités d'application industrielle Les exemples qui suivent illustrent 1'invention de manière détaillée. Exemple 1 Préparation d'un aliment et son essai pour nourrir des ruminants

On a préparé un aliment pour animaux (B) suivant l'in¬ vention, et un aliment témoin (A) sans glucosylurée, en mé¬ langeant les ingrédients suivants dans un broyeur puis en procédant à une granulation des mélanges dans une machine adéquate.

Les compositions sont les suivantes :

Ingrédients Parties en poids

(A) (B)

maïs moulu fin 54,5 54,5 orge 10,0 6,5 paille moulue 25,0 25,0 marc de fruit 5,0 5,0 graisse 1,5 1 / 5 urée 1 5 - glucosylurée - 5,0 liant 1 / 5 1/5 premix 1 / 0 1 / 0

On remarquera que 5 g de glucosylurée correspond, au point de vue équivalence chimique, à 1,4 g d'urée libre. Ainsi, l'équivalent urée de l'échantillon (B) était donc lé- gèrement inférieur à celui de l'échantillon (A).

Valeur nutritive calculée (pour (A) et (B) ) :

énergie digestible 3,02 Mcal/kg protéine brute 11,3 %

On a nourri deux groupes de 10 moutons chacun, l'un avec l'aliment (A) et l'autre avec l'aliment (B) en quanti¬ tés égales, pendant une période de trois semaines et on a constaté que 1'augmentation moyenne de poids des bêtes était de 2 % dans le cas de l'aliment (A) et de 3,5 % dans le cas de l'aliment (B) contenant la glucosylurée. La différence en gain de poids, au profit des animaux nourris avec l'aliment (B) , était donc de 75 %. On peut comparer ce chiffre à d'au¬ tres valeurs, pour des mesures similaires, relevées sur des boeufs nourris avec des fourrages contenant des glycosylurée de l'art antérieur. Ainsi, par exemple, le cas où, avec de l glucosylurée dérivée d'un hydrolyzat d'amidon, le gain en poids était de 20 % par comparaison avec une alimentation

sans glucosylurée (voir USP 4.044.156) et le cas où, avec des mélanges dits "mélasse-urées", le gain en poids par rap¬ port à une alimentation contenant de l'urée libre était de 6,7 % et, par rapport à une alimentation contenant des pro¬ téines naturelles, de 7,5 % (voir USP 3.667.767).

De plus, pendant la durée de l'essai, on a prélevé à intervalles réguliers sur certains des moutons des échantil¬ lons de suc de rumen aux fins d'analyse. Celles-ci ont porté sur la variation de pH et le taux d'ammoniaque, ce qui cons¬ titue une mesure directe du taux de dégradation des matières azotées de l'aliment. Les résultats sont consignés aux Tableaux I et II ci-dessous en fonction du temps écoulé après ingestion des aliments.

TABLEAU 1

Variation du pH

TABLEAU II

Variation du taux d'ammoniaque

On voit d'après les résultats des Tableaux I et II que la libération d'ammoniaque se fait plus lentement dans le cas de l'aliment (B) contenant la glucosylurée que dans celui de l'aliment (A) contenant de l'urée libre. Les mesures analytiques ont aussi porté sur la forma- tion, avec le temps de digestion, des acides volatils. Cet mesure est importante car elle traduit directement le taux de dégradation des carbohydrates et en conséquence la facu té d'assimilation de ceux-ci. Les résultats figurent ci-de sous au Tableau III en ce qui concerne l'aliment (B) et au Tableau IV en ce qui concerne le témoin (A) .

TABLEAU III

ACIDES VOLATILS EN mM/l: aliment (B)

TABLEAU IV

ACIDES VOLATILS EN mM/l: aliment (A)

Les résultats des Tableaux III et IV sont particuliêre ment surprenants du fait que l'aliment (B) ne contient envi ron que 2 % de plus d'amidon que l'aliment (A) ceci en ra son du fait que le glucose de la glucosylurée remplace une partie de l'amidon de l'orge, qui elle ne contient pas que de l'amidon. Il serait donc logique de retrouver à peu près les mêmes quantités d'acides volatils formées dans la diges tion de l'aliment (B) et celle de celui contenant l'urée. Or, les résultats ci-dessus montrent que cela n'est pas le cas : la glucosylurée solide conduit à une concentration moyenne d'acides supérieure à celle provenant de l'aliment contenant de l'urée : 84,6 contre 71,3 mM/1 respectivement (+ 18,7 %) . Il est à remarquer que la production accrue d'acides volatils ne s'effectue pas immédiatement après le repas, mais seulement 2 - 3 heures après. On est donc a e- nés à postuler que la glucosylurée, ou une partie de ses

composants, a une action stimulatrice sur la dégradation de carbohydrates autres que l'amidon. A des degrés divers, les concentrations moyennes des acides acétique, propionique, butyrique sont augmentées, l'effet est le plus important sur l'acide acétique (45,3 contre 36,6 mM/1 soit + 23, %) . La glucosylurée utilisée dans le présent exemple avait les constantes physiques suivantes :

Humidité 1.2 % Azote total 13,55 % Urée libre 3,15 % (titrée par uréase)

Glucose libre 2.3 % (titrée par glucose oxidase)

Pureté 94,55 %

Equivalent urée du total 25,6 % environ

Equivalent azoté 13,5 % calculé sur le poids sec

Equivalent protëique 6.25 x 13.55 = 84.69/100g

(6.25 x N %) Point de fusion 198°C (avec décomposition) ( c-, ) -16° dans H 2 0, c = 2 %

Cristaux blancs, sans odeur, légèrement doux au goût (l'urée seule est amère)

Exemple 2

Préparation de la glucosylurée cristallisée

Dans un bécher de 6 litres, thermostatisé à 60 C et muni d'un puissant agitateur, on introduit 204 g de glucose monohydrate et 60 ml d'eau.

On agite le mélange pendant 3' et additionne ensuite 680 g d'urée. Au bout de 10', la masse fond et donne un sirop épais. La température du sirop est de 60 C. On ajoute alors toujours sous agitation 1836 g de glucose monohydrate par portions de 200 g environ. Après 90' (temps nécessaire

à ces additions) on ajoute 33 ml d' cide sulfurique à 98 % dans 60 ml d'eau.

On maintient le mélange sous agitation à 68°C pendant 8 heures, puis à la masse visqueuse on ajoute 2 litres d'e Le pH du mélange en solution est égal à 1. On ajoute alors 67 g de CaCO 3 et on laisse une nuit sous agitation en pré¬ sence de charbon actif (15 g) en laissant revenir à tempér ture ambiante. Le lendemain on filtre sur filtre/papier pour sirop, puis on concentre sous pression réduite jusqu' obtention de cristaux abondants dans un sirop. Ces cristau (850 g) sont filtrés sur büchner avec papier filtre, puis séchés sous vide en présence de P 2 O 5 .

Cristaux jaune clair F - 190 C (dec.) .

On concentre la liqueur obtenue après séparation du premier jet jusqu'à nouvelle cristallisation et essore à nouveau 1100 g de cristaux de coloration légèrement plus foncée, F 180-200 (dec.) après lavage à l'éthanol bouilla et séchage sur P 2 O 5 . La pureté de cette deuxième récolte d passait 90 % et on a pu l'utiliser sans autre pour prépare le fourrage de l'invention.