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Title:
FRAGRANCING COSMETIC COMPOSITION IN GUM FORM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/127346
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a cosmetic composition comprising, in an aqueous phase: - at least one ester of a C8-C22 fatty acid and of glycerol, - at least one ester of a C2-C6 glycol and of a C6-C30 fatty acid, - at least one cellulose-based lipophilic gelling agent, - at least one fatty alcohol that is liquid at ambient temperature, and - at least 1% by weight of a fragrancing substance, relative to the total weight of the composition. Preferably, said composition has a hardness at 25°C of between 45 g and 100 g. The present invention also relates to a cosmetic process for fragrancing human keratin materials, comprising the application of the composition according to the invention to the keratin materials.

Inventors:
PERRAULT VÉRONIQUE (FR)
NOEL CHRISTINE (FR)
Application Number:
PCT/EP2019/085752
Publication Date:
June 25, 2020
Filing Date:
December 17, 2019
Export Citation:
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Assignee:
OREAL (FR)
International Classes:
A61K8/34; A61K8/02; A61K8/06; A61K8/37; A61K8/73; A61Q13/00
Domestic Patent References:
WO2000031154A12000-06-02
Foreign References:
CN107823070A2018-03-23
CN105560114A2016-05-11
FR2811225A12002-01-11
EP3031925A12016-06-15
EP0750899A21997-01-02
US5089578A1992-02-18
EP1069142A12001-01-17
Attorney, Agent or Firm:
RIVIERE, François (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1 ] [Composition cosmétique comprenant, dans une phase aqueuse :

- au moins un ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol,

- au moins un ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30,

- au moins un gélifiant lipophile cellulosique,

- au moins un alcool gras liquide à température ambiante, et

- au moins 1 % en poids d’une substance parfumante par rapport au poids total de la composition.

[Revendication 2] Composition selon la revendication précédente dans

laquelle ladite composition présente une dureté à 25°C comprise entre 45 g et 100 g selon la méthode de mesure de dureté.

[Revendication 3] Composition selon la revendication 1 ou 2, dans laquelle ledit ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol se présente sous la forme :

- d’un mélange de mono- et diesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, ou

- d’un mélange de mono- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, ou

- d’un mélange de di- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, ou

- d’un mélange de mono-, di- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol.

[Revendication 4] Composition selon une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol est présent en une concentration comprise entre 0.5% et 5% en poids, de préférence entre 1 % et 4% en poids par rapport au poids total de la composition.

[Revendication 5] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30 est non (poly)oxyalkyléné.

[Revendication 6] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30 est présent en une concentration comprise entre 0.1 % et 4% en poids, de préférence entre 0.5% et 3% en poids par rapport au poids total de la composition.

[Revendication 7] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit alcool gras liquide à température ambiante comprend une chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, de préférence de 6 à 22 atomes de carbone, encore mieux de 18 à 20 atomes de carbone.

[Revendication 8] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes dans laquelle ledit alcool gras liquide à température ambiante est présent en une concentration comprise entre 0.5% et 6% en poids, de préférence entre 1 % et 5% en poids par rapport au poids total de la composition.

[Revendication 9] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes dans laquelle ledit gélifiant lipophile cellulosique est choisi parmi les alkyl(C1-C4)celluloses tels que les méthylcelluloses, les éthylcelluloses, les méthyléthylcelluloses.

[Revendication 10] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle ledit gélifiant lipophile cellulosique est présent en une concentration comprise entre 0.01 % et 1 % en poids, de préférence entre 0,05% et 0.5% en poids par rapport au poids total de la composition.

[Revendication 11 ] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant en outre au moins un gélifiant hydrophile choisi parmi la gomme de xanthane, les carraghénanes, les composés à base d’alginates, les gommes de guar, les gommes de gellanes, et leurs mélanges.

[Revendication 12] Composition selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant au moins un corps gras solide additionnel choisi parmi les alcools gras solides, les cires, esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides, et leurs mélanges.

[Revendication 13] Procédé cosmétique de parfumage des matières kératiniques humaines, comprenant l’application sur les matières kératiniques de la composition telle que définie selon les revendications 1 à 12. [Revendication 14] Utilisation de la composition parfumante telle que définie selon les revendications 1 à 12 pour être moulée, notamment à faible température particulièrement entre la température ambiante et 60 °C.

Description:
Description

Titre : [Composition cosmétique parfumante sous forme de gomme

[0001 ] [La présente invention concerne le domaine des compositions de parfum solides destinées à parfumer les matières kératiniques, en particulier la peau et/ou les cheveux.

[0002] L'être humain a de tout temps cherché à se parfumer et à parfumer les objets qui l'entourent ou les lieux dans lesquels il se trouve, et ceci, aussi bien pour masquer des odeurs fortes et/ou désagréables que pour donner une bonne odeur.

[0003] Il est courant d’incorporer du parfum dans un certain nombre de produits ou compositions, en particulier cosmétiques et dermatologiques. Or, selon la nature de ces produits ou compositions, il n'est pas toujours aisé d'incorporer tel ou tel parfum et/ou de conserver les effets olfactifs recherchés.

[0004] Par ailleurs, il existe des produits parfumants destinés à parfumer notamment la peau et/ou les cheveux. La plupart des produits parfumants sont présentés sous forme de liquide dont le parfum est solubilisé par de l’éthanol. En outre, il existe sur le marché des parfums solides sans alcool présentés sous forme de coupelles, qui permettent au consommateur d’offrir un nouveau geste et d’être moins irritants et non inflammables par rapport au support alcoolique. L’avantage également d’une forme solide est de pouvoir appliquer du parfum à un endroit précis, ce que ne permet pas toujours un spray, et d’éviter les éclaboussures éventuelles du parfum.

[0005] Les « solides » parfumants constituant l’état de la technique sont des formes anhydres, riches en « corps gras cireux » (ou « baume parfumant ») ou bien des formes riches en poudre, telles que des poudres compressées. Ces formes solides sont souvent réalisées avec des cires et elles peuvent laisser une impression de gras lors de l’application sur la peau ou encore tâcher les vêtements. De plus, elles manquent de fraîcheur à l'application. Or, de plus en plus, les utilisateurs recherchent une impression de fraîcheur, en particulier dans les climats humides.

[0006] On cherche donc de plus en plus à faire des sticks parfumants comprenant une phase aqueuse dans la plus grande concentration possible. Toutefois, l’incorporation de forts pourcentages de substance odorante dans des compositions solides comprenant une phase aqueuse importante peut entraîner des problèmes de stabilité et de manque de cohésion.

[0007] Aussi, il subsiste le besoin de nouvelles compositions solides comprenant, dans une phase aqueuse un fort pourcentage de substance odorante ayant de bonnes propriétés de stabilité, ainsi qu’une texture ludique et attrayante.

[0008] Par ailleurs, il subsiste également le besoin de disposer de nouvelles compositions solides pouvant être utilisées par application directe sur la peau qui soient confortables, en particulier procurant un effet de douceur de la peau après application, et qui présentent en outre un effet frais lors de l’application sur la peau.

[0009] Ainsi, la présente invention a pour premier objet une composition cosmétique comprenant, dans une phase aqueuse :

- au moins un ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol,

- au moins un ester de glycol en C 2 -C 6 et d’acide gras en C 6 -C 30 ,

- au moins un gélifiant lipophile cellulosique,

- au moins un alcool gras liquide à température ambiante, et

- au moins 1 % en poids d’une substance parfumante par rapport au poids total de la composition,

ladite composition présentant de préférence une dureté à 25°C comprise entre 45g et 100g.

[0010] En outre, l’invention a encore pour objet un procédé cosmétique de parfumage des matières kératiniques humaines et notamment de la peau, des lèvres, des cheveux, du cuir chevelu, les ongles, comprenant l’application sur les matières kératiniques de la composition telle que définie ci-dessus.

[001 1 ] De façon inattendue la composition de l’invention se présente sous forme d’une « gomme », élastique avec une texture « rebondissante » ludique et agréable au touché qui permet de parfumer les matières kératiniques par contact, successif ou non, et qui donne de la douceur à la peau. De plus il est possible de mouler ce type de composition parfumante à faible température (particulièrement entre la température ambiante et 60 °C), ce qui permet d’éviter notamment que les molécules odorantes ne s’évaporent sous l’effet de la chaleur lors de moulage classique à chaud. Les résultats de moulage sont très corrects même pour des formes complexes et qui permet d’envisager des supports de parfums « design » ou avec par ex. le logo de la marque. En outre ladite composition reste parfumée même après l’avoir plusieurs fois, moulé, démoulé et manipulé. Il apparaît que la composition peut conserver sa capacité à parfumer notamment dans toutes les notes olfactives , apporte une sensation de fraîcheur sur la peau tout en gardant sa capacité à garder sa forme initiale après l’avoir mise en contact avec les matières kératiniques, notamment la peau. Pour se parfumer on peut se passer la gomme sur la peau ou déliter légèrement le produit.

Définitions

[0012] On entend par « composition cosmétique » une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable, c’est-à-dire un milieu compatible (non toxique) et susceptible d’être appliqué sur les matières kératiniques.

[0013] Au sens de la présente invention, on entend par « matières kératiniques » la peau et ses annexes.

[0014] Par « la peau », on entend l’ensemble de la peau du corps, et de manière préférée, la peau du visage, du décolleté, du cou, des bras et avant-bras.

[0015] Par « annexes », on entend les cils, les sourcils, les ongles, et les cheveux, en particulier les cils et les cheveux.

[0016] Au sens de la présente invention, on entend par « bonnes propriétés de stabilité » une composition ne présentant pas ou peu de variations de ses caractères organoleptiques (aspect, couleur, odeur, texture... ), et/ou de sa viscosité après 1 mois à température ambiante (25 °C), notamment inférieure ou égale à 30 % de perte, en particulier inférieure ou égale à 20 %, plus particulièrement inférieure ou égale à 10 % de perte de viscosité, plus préférentiellement inférieure à 5%, encore plus préférentiellement inférieure à 2 % de perte après 1 mois à température ambiante.

[0017] On entend par « solide » une composition qui ne s’écoule pas sous l’effet de son propre poids.

[0018] Par « texture gomme » on entend une texture caractérisée par une valeur de dureté à 25°C comprise entre 45g et 100g, de préférence comprise entre 45g et 90g. On peut également évaluer la texture gomme en sa capacité [0019] De préférence, la viscosité à 25°C de la composition selon l’invention est comprise entre 5 et 15 Pa.s, de préférence entre 7 et 14 Pa.s.

[0020] La viscosité est mesurée à 25°C à l’aide du Rheomat RM180 de Rheometric Scientific à 200 tours par minute, 10 minute(s) après la rotation du mobile M4.

Méthode de mesure de dureté :

La dureté de la composition selon l’invention est déterminée par la mesure de la force de compression mesurée à 25°C à l’aide du texturomètre TA-XTPIus par la société SWANTECH, équipé d’un cylindre en acier inoxydable d’un diamètre de 6 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0.5 mm/s, et pénétrant dans la composition à une profondeur de pénétration de 5 mm.

[0021 ] Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 1 mm/s, puis après détection de la surface pénètre dans la composition à une vitesse de 0,5 mm/s jusqu’à une profondeur de pénétration de 5 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la composition a une profondeur de 2 mm. Ensuite, le mobile revient à sa position initiale à la vitesse de 1 mm/s.

[0022] La valeur de la dureté est la force de compression maximale mesurée pendant la phase de pénétration, elle peut être exprimée en newton ou en grammes.

Description détaillée de l’invention

[0023] Composition cosmétique

[0024] Ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol

[0025] La composition selon l’invention comprend au moins un ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol.

[0026] Par « ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol » on entend un composé issu de l’estérification formé d’un ou plusieurs acides gras avec du glycérol. Il peut comprendre une, deux ou trois liaisons esters.

[0027] Par « acide gras en C8-C22 », on entend un acide carboxylique linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 22, et encore mieux de 16 à 20 atomes de carbone. Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le ou les acides gras sont linéaires, saturés, et comprennent de 16 à 18 atomes de carbone. [0028] Les acides gras peuvent être choisis parmi l’acide caprylique, l’acide caprique, l’acide laurique, l’acide myristique, l’acide palmitique, l’acide stéarique, l’acide isostéarique, l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, l’acide béhénique, et leurs mélanges.

[0029] Dans un mode de réalisation particulier, l’ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol selon l’invention peut être un mono-, di- ou triester d’acide gras en C8- C22 et de glycérol.

[0030] Dans un autre mode de réalisation particulièrement préféré, l’ester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol selon l’invention se présente sous la forme :

- i) d’un mélange de mono- et diesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, ou

- ii) d’un mélange de mono- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, ou

- iii) d’un mélange de di- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, ou

- iv) d’un mélange de mono-, di- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol.

[0031 ] En particulier, le mélange iv) de mono-, di- et triesters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol comprend :

- de 40% à 55% en poids de monoester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol par rapport au poids total du mélange ;

- de 30% à 45% en poids de diester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol par rapport au poids total du mélange; et

- de 5% à 15% en poids de triester d’acide gras en C8-C22 et de glycérol par rapport au poids total du mélange.

[0032] Les acides gras peuvent être de préférence choisis parmi l’acide palmitique, l’acide stéarique, et leurs mélanges.

[0033] L’acide palmitique peut être présent en une concentration comprise entre 47% et 53% en poids par rapport au poids total d’acides gras, notamment par rapport au poids total d’acide palmitique et d’acide stéarique.

[0034] L’acide stéarique peut être présent en une concentration comprise entre 47% et 53% en poids par rapport au poids total d’acides gras, notamment par rapport au poids total d’acide palmitique et d’acide stéarique.

[0035] Parmi les esters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, on peut citer le glycéryl stéarate commercialisé sous le nom DUB GMS 50/50 MB® par la société STEARINERIE DUBOIS ; ou encore celui commercialisé sous le nom de CERASYNT SD® par la société ISP (ASHLAND).

[0036] Les esters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol peuvent être présents dans la composition selon l’invention en une concentration comprise entre 0.5% et 5% en poids, de préférence entre 1 % et 4% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0037] Ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30

[0038] La composition selon l’invention comprend au moins un ester de glycol en C2- C6 et d’acide gras en C6-C30.

[0039] Par « acide gras en C6-C30 », on entend un acide carboxylique linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 22, et encore mieux de 8 à 18 atomes de carbone.

[0040] Les acides gras peuvent être choisis parmi l’acide caprylique, l’acide caprique, l’acide laurique, l’acide myristique, l’acide palmitique, l’acide stéarique, l’acide isostéarique, l’acide oléique, l’acide linoléique, l’acide linolénique, l’acide béhénique, les acides gras de l’huile de coco, et leurs mélanges.

[0041 ] Avantageusement, les acides gras ne sont pas (poly)hydroxylés.

[0042] Au sens de la présente invention on entend par « glycol », un diol dans lequel les deux groupe hydroxyles sont portés par des atomes différents de carbone.

[0043] Les glycols en C2-C6 utilisés dans le cadre de la présente invention peuvent être choisis parmi l’éthylène glycol, le propylène glycol, l’isoprène glycol, le butylène glycol, le pentylène glycol, l’hexylène glycol, et leurs mélanges.

[0044] De préférence, les glycols sont non (poly)oxyalkylénés, notamment non (poly)oxyéthylénés et non (poly)oxypropylénés.

[0045] Par « glycols non (poly)oxyalkylénés » on entend des glycols n’ayant pas subi de réaction(s) d’éthérification(s) avec un(des) (poly)alkylène glycol(s). A titre d’exemple, les résidus glycol présents dans les esters de glycol et d’acide gras en C6-C30 selon l’invention ne sont pas des polyéthylène glycols et polypropylène glycols [0046] Dans un mode de réalisation préféré, les esters de glycol en C2-C6 et d’acide gras selon l’invention sont choisis parmi les esters de glycol non polyoxyalkylénés en C2-C6 et d’acides gras saturés comprenant 8 à 18 atomes de carbone, les esters de glycol non polyoxyalkylénés en C2-C6 et d’acides gras insaturés comprenant 18 atomes de carbone, et leurs mélanges.

[0047] Parmi les esters de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30, on peut citer le butylène glycol cocoate qui est un ester de butylène glycol et d’acide gras d’huile de coco commercialisé sous le nom COCOATE BG par la société GATTEFOSSE.

[0048] L’ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30 peut être présent dans la composition selon l’invention en une concentration comprise entre 0.1 % et 4% en poids, de préférence entre 0.5% et 3% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0049] Alcool gras liquide à température ambiante (25°C)

[0050] La composition selon l’invention comprend au moins un alcool gras liquide à température ambiante (25°C).

[0051 ] L’alcool gras selon l’invention comprend de préférence une chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, de préférence de 6 à 22 atomes de carbone, encore mieux de 18 à 20 atomes de carbone.

[0052] L’alcool gras utilisé dans le cadre de la présente invention peut être choisi parmi le 2-octyldodécanol, l’alcool isostéarylique, l’alcool oléique, le 2- hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, et leurs mélanges.

[0053] L’alcool gras liquide peut être présent dans la composition selon l’invention en une concentration comprise entre 0.5% et 6% en poids, de préférence entre 1 % et 5% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0054] Gélifiant lipophile cellulosique

[0055] La composition selon l’invention comprend au moins un gélifiant lipophile cellulosique.

[0056] On entend par « gélifiant lipophile » au sens de la présente invention, un composé apte à gélifier les composés huileux présents dans la composition selon l’invention. Le gélifiant lipophile peut être liposoluble ou lipodispersible à une température de 25°C. [0057] Avantageusement, les gélifiants lipophiles cellulosiques utilisés dans le cadre de la présente invention sont anioniques ou non ioniques.

[0058] Parmi les gélifiants lipophiles cellulosiques, on distingue les éthers de celluloses et les esters de celluloses.

[0059] Parmi les éthers de cellulose, on peut citer les alkyl(C1 -C4)celluloses telles que les méthylcelluloses, les éthylcelluloses, les methylethylcelluloses, et leurs mélanges.

[0060] Les éthers de cellulose sont représentés par exemple par les produits vendus sous la dénomination MethocelTM (éthers de cellulose) et EthocelTM® (éthylcellulose) par la société DOW, Benecel® (méthylcellulose).

[0061 ] Parmi les esters de celluloses, on trouve notamment les esters organiques de cellulose tels que les monoacétates, triacétates, amidopropionates, acétatebutyrates, acétatepropionates ou acétatetrimellitates de cellulose, et leurs mélanges.

[0062] Le gélifiant lipophile cellulosique selon l’invention peut être présent en une concentration comprise entre 0.01 % et 1 % en poids, de préférence entre 0.05% et 0.5% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0063] Dans un mode de réalisation préféré, l’ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30, l’alcool gras liquide à température ambiante et le gélifiant lipophile cellulosique sont utilisés en mélange. On peut notamment mentionner le produit vendu sous le nom commercial de EMULFREE CBG MB® par la société GATTEFOSSE.

[0064] Ledit mélange comprend notamment entre 30% et 40% en poids dudit ester de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30, entre 50% et 70% en poids dudit alcool gras liquide à température ambiante et entre 1 % et 5% en poids dudit gélifiant lipophile cellulosique par rapport au poids total du mélange. En particulier, ledit mélange comprend entre 30% et 40% en poids de butylène glycol cocoate, entre 50% et 70% en poids d’alcool isostéarylique, et entre 1 % et 5% en poids d’éthylcellulose par rapport au poids total du mélange.

[0065] Substance parfumante [0066] La composition selon l’invention comprend au moins 1 % en poids d’une substance parfumante.

[0067] Par « substance parfumante », on entend tout parfum ou arôme susceptible de parfumer la peau et les matières kératiniques humaines en général comprenant la peau, les cheveux, le cuir chevelu, les lèvres, les ongles.

[0068] La quantité de substance(s) parfumante(s) sera plus préférentiellement de 2% à 35% en poids, mieux de 3% à 30%, encore mieux 5% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0069] Comme substance parfumante, on peut utiliser dans la composition de l’invention, les parfums et les arômes d’origine naturelle ou synthétique et leurs mélanges. Comme parfums et arômes d’origine naturelle, on peut citer par exemple les extraits de fleurs (lis, lavande, rose, jasmin, ilang-ilang), de tiges et de feuilles (patchouli, géranium, petit-grain), de fruits (coriandre, anis, cumin, genièvre), d’écorces de fruits (bergamote, citron, orange), de racines (angélique, céleri, cardamome, iris, acore), de bois (bois de pin, santal, gaïac, cèdre rose), d’herbes et de graminées (estragon, lemon grass, sauge, thym), d’aiguilles et de branches (épicéa, sapin, pin, pin nain), de résines et de baumes (galbanum, élémi, benjoin, myrrhe, oliban, opopanax).

[0070] Comme substance parfumante d’origine synthétique, on peut citer par exemple les composés du type ester, éther, aldéhyde, cétone, alcool aromatique et hydrocarbure.

[0071 ] Comme esters, on peut citer en particulier l’acétate de benzyle, le benzoate de benzyle, l’isobutyrate de phénoxyéthyle, l’acétate de p-tert-butylcyclohexyle, l’acétate de citronellyle, le formiate de citronellyle, l’acétate de géranyle, l’acétate de linalyle, l’acétate de diméthyl-benzylcarbinyle, l’acétate de phényléthyle, le benzoate de linalyle, le formiate de benzyle, le glycinate d’éthylméthylphényle, le propionate d’alkylcyclohexyle, le propionate de styralyle et le salicylate de benzyle.

[0072] Comme éthers, on peut citer le benzyléthyléther.

[0073] Comme aldéhydes, on peut citer par exemple les alcanals linéaires comportant de 8 à 18 atomes de carbone, le citral, le citronellal, le citronellyloxyacétaldéhyde, le cyclamènaldéhyde, l’hydroxycitronellal, le lilial et le bourgeonal. [0074] Comme cétones, on peut citer par exemple les ionones comme l’alpha- isométhylionone, et la méthylcédrylcétone.

[0075] Parmi les alcool aromatiques et notamment terpéniques, on peut citer l’anéthol, le citronellol, l’eugénol, l’isoeugénol, le géraniol, le linalol, le phényléthylalcool et le terpinéol.

[0076] Comme hydrocarbures, on peut citer notamment les terpènes. Ces composés se présentent souvent sous forme de mélange de deux ou plus de ces substances odorantes.

[0077] Par ailleurs, on peut aussi utiliser des huiles essentielles, composants d’arômes, comme par exemple les essences de sauge, de camomille, de girofle, de mélisse, de menthe, de feuilles de cannelier, de fleurs de tilleul, de genièvre, de vétiver, d’olibian, de galbanum, de labolanum et de lavandin.

[0078] On utilise de préférence comme substance parfumante, seule ou en mélange, l’essence de bergamote, le dihydromyrcénol, le lilial, le lyral, le citronellol, l’alcool phényléthylique, l’alpha-hexylcinnamaldéhyde, le géraniol, la benzylacétone, le cyclamènaldéhyde, le linalol, l’ambroxane, l’indol, l’hédione, la sandelice, les essences de citron, de mandarine et d’orange, le glycolate d’allylamine, le cyclovertal, l’essence de lavandin, l’essence de sauge, le bétadamascone, l’essence de géranium, le salicylate de cyclohexyle, l’acide phénylacétique, l’acétate de géranyle, l’acétate de benzyle, l’oxyde de rose.

[0079] Selon un mode préféré de réalisation de l’invention, on utilise un mélange de différentes substances parfumante qui engendrent en commun une note plaisante pour l’utilisateur. Parmi les notes olfactives connues, on peut citer par exemple les parfums hespéridés, les aromatiques, les parfums floraux, les musqués, les parfums fruités, les épicés, les parfums orientaux, les parfums marins, les notes aquatiques, les parfums chyprés, les parfums boisés, les fougères et leurs mélanges.

[0080] Composés additionnels

[0081 ] Gélifiant hydrophile

[0082] La composition selon l’invention peut comprendre en outre au moins un gélifiant hydrophile. [0083] Par « gélifiant hydrophile » on entend au sens de la présente invention un composé apte à gélifier la phase aqueuse des compositions selon l’invention. Le gélifiant hydrophile peut être hydrosoluble ou hydrodispersible à une température de 25°C.

[0084] On peut citer à titre de gélifiant hydrophile la gomme de xanthane, les carraghénanes, les composés à base d’alginates, les gommes de guar, les gommes de gellanes, et leurs mélanges.

[0085] Par « composé à base d’alginate », on entend au sens de l’invention, l’acide alginique, les dérivés d’acide alginique et les sels d’acide alginique (alginates) ou desdits dérivés.

[0086] Parmi les gommes de xanthane on peut citer par exemple par les produits vendus sous les dénominations Rhodicare® par la société RHODIA CHIMIE, sous la dénomination SATIAXANE™ par la société Cargill Texturizing Solutions (pour l’industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique), sous la dénomination NOVAXAN™ par la société ADM, et sous les dénominations Kelzan® et Keltrol® par la société CP-Kelco.

[0087] Parmi les carraghénanes on peut citer notamment celles commercialisés par la société Seppic sous le nom de Solagum®, par la société Gelymar sous la dénomination de Carragel®, Carralact®, et Carrasol®, par la société Cargill, sous les dénominations SATIAGEL™ et SATIAGUM™, et par la société CP-Kelco sous la dénomination GENULACTA®, GENUGEL® et GENUVISCO®.

[0088] Les composés à base d’alginate convenant à l’invention peuvent être représentés, par exemple, par les produits vendus sous les dénominations KELCOSOL®, SATIALGINE™, CECALGUM™ ou ALGOGEL™ par la société Cargill products, sous la dénomination Protanal™ par la société FMC Biopolymer, sous la dénomination GRINDSTED® Alginate par la société Danisco, sous la dénomination KIMICA ALGIN® par la société KIMICA, et sous les dénominations Manucol® et Manugel® par la société ISP.

[0089] Parmi les gommes de guar on peut citer les gommes de guar non ioniques non modifiées qui sont par exemple les produits vendus sous la dénomination Vidogum GH®, Vidogum G® et Vidocrem® par la société Unipektin et sous la dénomination Jaguar® par la société Rhodia, sous la dénomination Meypro® Guar par la société Danisco, sous la dénomination VISCOGUMTM par la société Cargill, et sous la dénomination Supercol® guar gum par la société Aqualon ; les gommes de guar non ioniques modifiées par des groupements hydroxyalkyle en C1 -C6 comme celles vendues sous les dénominations commerciales Jaguar HP 60®, Jaguar HP 105® et Jaguar HP 120® (hydroxypropyl guar), par la société Rhodia, ou sous la dénomination N-Hance® HP (hydroxypropyl guar) par la société AQUALON.

[0090] Comme gomme de gellane on peut citer notamment celle vendue sous la dénomination KELCOGEL CG LA® par la société CP KELCO.

[0091 ] Le gélifiant hydrophile peut être mis en oeuvre à raison de 0.1 % à 5 en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0.5% à 3% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0092] Polymères émulsionnants

[0093] La composition selon l’invention peut comprendre en outre au moins un polymère émulsionnant.

[0094] Par « polymère émulsionnant », on entend désigner, au sens de l’invention, un polymère possédant des propriétés amphiphiles, c’est-à-dire doté d’au moins une partie hydrophile et d’au moins une partie hydrophobe. Les groupements hydrophiles et les groupements hydrophobes sont bien connus de l’homme du métier.

[0095] Au sens de la présente invention on entend désigner par « polymère » un composé comprenant au moins deux motifs de répétition, en particulier, au moins cinq motifs de répétition.

[0096] A - Les copolymères carboxyvinyliques modifiés

[0097] On peut citer à titre de polymères émulsionnants, les copolymères carboxyvinyliques modifiés issus de la polymérisation d’au moins un monomère (a) choisi parmi les acides carboxyliques à insaturation a,b-éthylénique ou leurs esters, avec au moins un monomère (b) à insaturation éthylénique comportant un groupement hydrophobe.

[0098] On entend par « copolymères » aussi bien les copolymères obtenus à partir de deux sortes de monomères que ceux obtenus à partir de plus de deux sortes de monomères tels que les terpolymères obtenus à partir de trois sortes de monomères.

[0099] Leur structure chimique comprend plus particulièrement au moins un motif hydrophile et au moins un motif hydrophobe. Par groupement ou motif hydrophobe, on entend un radical à chaîne hydrocarbonée, saturée ou non, linéaire ou ramifiée, comprenant au moins 8 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone, en particulier de 12 à 30 atomes de carbone et plus préférentiellement de 18 à 30 atomes de carbone.

[0100] De préférence, ces copolymères sont choisis parmi les copolymères issus de la polymérisation :

[0101 ] - d’au moins un monomère de formule (1 ) suivante :

[0102] [Chem 1 ]

[0103] dans laquelle, R1 désigne H ou CH3 ou C2H5, c’est-à-dire des monomères acide acrylique, acide méthacrylique ou acide éthacrylique, et

[0104] - d’au moins un monomère de type ester d’alkyl (C10-C30) d’acide carboxylique insaturé correspondant au monomère de formule (2) suivante :

[0105] [Chem 2]

CH 2 — C— C— OR g

R 2 O

[0106] dans laquelle, R2 désigne H ou CH3 ou C2H5 (c’est-à-dire des motifs acrylates, méthacrylates ou éthacrylates) et de préférence H (motifs acrylates) ou CH3 (motifs méthacrylates), R3 désignant un radical alkyle en C10-C30, et de préférence en C12-C22.

[0107] Les esters d’alkyles (C10-C30) d’acides carboxyliques insaturés sont choisis de préférence parmi l’acrylate de lauryle, l’acrylate de stéaryle, l’acrylate de décyle, l’acrylate d’isodécyle, l’acrylate de dodécyle, et les méthacrylates correspondants, tels que le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de stéaryle, le méthacrylate de décyle, le méthacrylate d’isodécyle, et le méthacrylate de dodécyle et leurs mélanges.

[0108] Selon un mode de réalisation préféré, ces polymères sont réticulés.

[0109] Parmi ce type de copolymères, on utilisera plus particulièrement des

polymères issus de la polymérisation d’un mélange de monomères comprenant :

- essentiellement de l’acide acrylique,

- un ester de formule (2) décrite ci-dessus et dans laquelle R2 désigne H ou CH3, R3 désignant un radical alkyle ayant de 12 à 22 atomes de carbone, et

- un agent réticulant, qui est un monomère insaturé polyéthylénique

copolymérisable bien connu, comme le phtalate de diallyle, le (méth)acrylate d’allyl, le divinylbenzène, le diméthacrylate de (poly)éthylèneglycol, et le méthylène-bis-acrylamide.

[0110] Parmi ce type de copolymères, on utilisera plus particulièrement ceux constitués de 95 à 60% en poids d’acide acrylique (motif hydrophile), 4 à 40% en poids d’acrylate d’alkyles en C10-C30 (motif hydrophobe), et 0 à 6% en poids de monomère polymérisable réticulant, ou bien ceux constitués de 98 à 96% en poids d’acide acrylique (motif hydrophile), 1 à 4% en poids d’acrylate d’alkyles en C10- C30 (motif hydrophobe), et 0,1 à 0,6% en poids de monomère polymérisable réticulant tel que ceux décrits précédemment. Parmi lesdits polymères ci-dessus, on préfère tout particulièrement les copolymères acrylate/C10-C30-alkylacrylate (nom INCI : Acrylates/C 10-30 Alkyl acrylate Crosspolymer) tels que les produits commercialisés par la société Lubrizol sous les dénominations commerciales Pemulen TR-1®, Pemulen TR-2®, Carbopol 1382®, Carbopol EDT 2020®, Carbopol Ultrez 20® Polymer et encore plus préférentiellement le Pemulen TR-2®.

[0111 ] B- Les polymères d’AMPS amphiphiles

[0112] A titre de polymères émulsionnants, on peut également citer les polymères amphiphiles comportant au moins un motif acide acrylamido 2-méthylpropane sulfonique (AMPS).

[0113] Les polymères amphiphiles comportant au moins un motif acide acrylamido 2- méthylpropane sulfonique (AMPS) peuvent être également appelés plus simplement « polymères d’AMPS amphiphiles ». Ces polymères comportent à la fois une partie hydrophile et une partie hydrophobe comportant au moins une chaîne grasse.

[01 14] La chaîne grasse présente dans lesdits polymères d’AMPS amphiphiles peut comporter de préférence de 7 à 30 atomes de carbone, et plus préférentiellement de 7 à 22 atomes de carbone.

[01 15] Les polymères d'AMPS amphiphiles sont notamment choisis parmi les polymères amphiphiles d’au moins un monomère acide acrylamido 2- méthylpropane sulfonique (AMPS) et d’au moins un co-monomère hydrophobe à insaturation éthylénique comportant au moins une partie hydrophobe ayant de 7 à 30 atomes de carbone, en particulier de 7 à 22 atomes de carbone, voire de 12 à 22 atomes de carbone.

[01 16] Les polymères d’AMPS amphiphiles ont en général un poids moléculaire en poids allant de 50 000 à 10 000 000 g/mol, en particulier de 100 000 à 8 000 000 g/mol et encore plus particulièrement de 100 000 à 7 000 000 g/mol.

[01 17] Ils peuvent être réticulés ou non réticulés.

[01 18] Lorsque les polymères d’AMPS amphiphiles sont réticulés, les agents de réticulation peuvent être choisis parmi les composés à polyinsaturation oléfinique couramment utilisés pour la réticulation des polymères obtenus par polymérisation radicalaire.

[01 19] On peut citer par exemple comme agents de réticulation, le divinylbenzène, l’éther diallylique, le dipropylèneglycol-diallyléther, les polyglycol-diallyléthers, le triéthylèneglycol-divinyléther, l’hydroquinone-diallyl-éther, le di(méth)acrylate d’éthylèneglycol ou de tétraéthylèneglycol, le triméthylol propane triacrylate, le méthylène-bis-acrylamide, le méthylène-bis-méthacrylamide, la triallylamine, le triallylcyanurate, le diallylmaléate, la tétraallyléthylènediamine, le tétra-allyloxy- éthane, le triméthylolpropane-diallyléther, le (méth)acrylate d’allyle, les éthers allyliques d’alcools de la série des sucres, ou d’autres allyl- ou vinyl- éthers d’alcools polyfonctionnels, ainsi que les esters allyliques des dérivés de l’acide phosphorique et/ou vinylphosphonique, ou les mélanges de ces composés.

[0120] Les agents de réticulation peuvent être notamment choisis parmi le méthylène- bis-acrylamide, le méthacrylate d’allyle ou le triméthylol propane triacrylate (TMPTA). [0121 ] Le taux de réticulation peut varier par exemple de 0,01 à 10 % en moles et de préférence de 0,2 à 2 % en moles par rapport au polymère.

[0122] Les polymères d'AMPS amphiphiles peuvent notamment être choisis parmi les polymères amphiphiles statistiques d’AMPS modifiés par réaction avec une n- monoalkylamine ou une di-n-alkylamine en C6-C22 tels que ceux décrits dans la demande de brevet WO 00/31154.

[0123] Un polymère amphiphile utilisé dans le cadre de la présente invention peut comprendre au moins un co-monomère hydrophile à insaturation éthylénique choisi par exemple parmi l’acide acrylique, l’acide méthacrylique ou leurs dérivés alkyl substitués ou leurs esters obtenus avec des mono- ou poly-alkylèneglycols, l’acrylamide, le méthacrylamide, la vinylpyrrolidone, le vinylformamide, l’anhydride maléique, l’acide itaconique ou l’acide maléique ou leurs mélanges.

[0124] En particulier, ledit polymère amphiphile peut comprendre au moins un co monomère hydrophobe à insaturation éthylénique.

[0125] Un polymère amphiphile convenant à l’invention peut comprendre au moins une partie hydrophobe choisie parmi les radicaux alkyles linéaires, saturés ou insaturés, comme par exemple le n-octyle, le n-décyle, le n-hexadécyle, le n- dodécyle, l’oléyle, ramifiés comme par exemple l’isostéarique ou cycliques comme par exemple le cyclododécane ou l’adamantane.

[0126] Un co-monomère hydrophobe à insaturation éthylénique de l’invention peut être choisi de préférence parmi les acrylates ou les acrylamides de formule (1 ) suivante :

[0127] [Chem 3]

[0128] dans laquelle :

- Ra désigne un atome d’hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1 - C6, de préférence méthyle ;

- Y désigne 0 ou NH ;

- Rb désigne un radical hydrophobe comportant une chaîne grasse ayant de 7 à 30 atomes de carbone, et de préférence de 7 à 22, et plus particulièrement de 12 à 22 atomes de carbone.

[0129] Le radical hydrophobe Rb est choisi parmi les radicaux alkyles linéaires en C7- C22, saturés ou insaturés (par exemple n-octyle, n-décyle, n-hexadécyle, n- dodécyle, oléyle), ramifiés (par exemple isostéarique) ou cycliques (par exemple cyclododécane ou adamantane) ; les radicaux alkylperfluorés en C7-C18 (par exemple le groupement de formule -(CH2)2-(CF2)9-CF3) ; le radical cholestéryle ou un ester de cholestérol comme l’hexanoate de cholestéryle ; les groupes polycycliques aromatiques comme le naphtalène ou le pyrène.

[0130] Parmi ces radicaux, les radicaux alkyles linéaires et ramifiés sont plus particulièrement préférés. Selon un mode de réalisation préféré de l’invention, le radical hydrophobe Rb peut comporter en plus au moins un motif oxyde d’alkylène et de préférence une chaîne polyoxyalkylénée.

[0131 ] La chaîne polyoxyalkylénée peut être de façon préférentielle constituée de motifs oxyde d’éthylène et/ou de motifs oxyde de propylène et encore plus particulièrement constituée uniquement de motifs oxyde d’éthylène.

[0132] Le nombre de moles de motifs oxyalkylénés peut varier en général de 1 à

[0133] 30 moles et plus préférentiellement de 1 à 25 moles et encore plus préférentiellement de 3 à 20 moles.

[0134] Parmi ces polymères, on peut citer :

- les copolymères réticulés ou non réticulés, neutralisés ou non, comportant de 15 à 60 % en poids de motifs AMPS et de 40 à 85 % en poids de motifs (C8- 16)alkyl(méth)acrylamide ou de motifs (C8-C16)alkyl(méth)acrylate par rapport au polymère, tels que ceux décrits dans la demande EP-A-0 750 899 ;

- les terpolymères comportant de 10 à 90 % en mole de motifs acrylamide, de 0, 1 à 10 % en mole de motifs AMPS et de 5 à 80 % en mole de motifs

n-(C 6 -Ci 8 )alkylacrylamide, par rapport au polymère, tels que ceux décrits dans le brevet US-A-5,089,578 ;

- les copolymères non réticulés d’AMPS partiellement ou totalement neutralisé et de méthacrylate de n-dodécyle, de n-hexadécyle ou de n-octadécyle ;

- les copolymères réticulés ou non réticulés d’AMPS partiellement ou totalement neutralisé et de n-dodécylméthacrylamide.

[0135] Comme polymères d’AMPS amphiphiles, on peut également citer les copolymères d’AMPS totalement neutralisé et de méthacrylate de n-dodécyle, de n-hexadécyle et/ou de n-octadécyle, ainsi que les copolymères d’AMPS et de n- dodécylméthacrylamide, non réticulés et réticulés.

[0136] On citera plus particulièrement les copolymères d’AMPS amphiphiles réticulés ou non réticulés constitués :

[0137] de motifs acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique (AMPS) de formule (4) :

[0138] [Chem 4]

[0139] dans laquelle X est un proton, un cation de métal alcalin, un cation alcalino- terreux ou l’ion ammonium

[0140] et de motifs de formule (5) suivante :

[0141 ] [Chem 5]

[0142] dans laquelle n et p, indépendamment l’un de l’autre désignent un nombre de moles et varient de 0 à 30, de préférence de 1 à 25 et plus préférentiellement de 3 à 20 sous réserve que n + p soit inférieur ou égal à 30, de préférence inférieur à 25 et encore mieux inférieur à 20 ; Ra désigne un atome d’hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1 -C6, de préférence méthyle et Rc désigne un alkyle linéaire ou ramifié comportant de 7 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 22 atomes de carbone.

[0143] Dans la formule (4), le cation X désigne plus particulièrement le sodium ou l’ammonium.

[0144] Parmi les monomères de formule (5) on peut citer :

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras en C10-C18 polyoxethylénés à 8 OE comme le produit GENAPOL C-080® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'oxoalcool gras en C11 polyoxyéthyléné à 8 OE comme le produit GENAPOL UD-080® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C12-C14 à 7 OE comme le produit GENAPOL LA-070® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C12-C14 à 11 OE comme le produit GENAPOL LA-110® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C16-C18 à 8 OE comme le produit GENAPOL T-080® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C16-C18 à 15 OE comme le produit GENAPOL T-150® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C16-C18 à 11 OE comme le produit GENAPOL T-110® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C16-C18 à 20 OE comme le produit GENAPOL T-200® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C16-C18 à 25 OE comme le produit GENAPOL T-250® vendu par la Société CLARIANT,

- les esters d'acide (méth)acrylique et d'alcool gras polyoxyéthyléné en C18-C22 à 25 OE et/ ou d'isoalcool gras polyoxyéthyléné en C16-C18 à 25 OE .

[0145] On choisira plus particulièrement :

[0146] ceux non réticulés pour lesquels p= 0, n = 7 ou 25, Ra désigne un méthyle et Rc représente un mélange d'alkyle en C12-C14 ou en C16-C18,

[0147] ceux réticulés pour lesquels p = 0, n = 8 ou 25, Ra désigne un méthyle et Rc représente un mélange d'alkyle en C16-C18.

[0148] Ces polymères sont décrits et synthétisés dans la demande EP 1 069 142. [0149] Les polymères d’AMPS amphiphiles peuvent de préférence être neutralisés partiellement ou totalement par une base minérale telle la soude, la potasse, l’ammoniaque ou une base organique telle que la mono-, di- ou tri-éthanolamine, un aminométhylpropanediol, la N-méthyl-glucamine, les acides aminés basiques comme l’arginine et la lysine, et les mélanges de ces composés. Ils peuvent notamment être totalement ou pratiquement totalement neutralisés, c'est-à-dire neutralisés à au moins 80 %.

[0150] La concentration molaire en % des motifs de formule (2) et des motifs de formule (3) dans les polymères d’AMPS amphiphiles selon l'invention peut varier en fonction de l’application cosmétique souhaitée, par exemple de la nature de l'émulsion (huile-dans-eau ou eau-dans-huile) et des propriétés rhéologiques de la formulation recherchée. Elle peut par exemple varier entre 0,1 et 99,9 % en moles.

[0151 ] La distribution des monomères dans les polymères d’AMPS amphiphiles peut être, par exemple, alternée, bloc (y compris multibloc) ou quelconque.

[0152] A titre indicatif et sans que cela soit limitatif, on peut citer notamment le copolymère d’AMPS et de méthacrylate d’alcool en C12-C14 éthoxylé (copolymère non réticulé obtenu à partir de Genapol LA-070 et d’AMPS) (nom CTFA : Ammonium Acryloyldiméthyltaurate/Laureth-7 méthacrylate copolymer) commercialisé sous la dénomination ARTISTOFLEX LNC par la société Clariant, le copolymère d’AMPS et de méthacrylate de stéaryle éthoxylé (25 EO) (copolymère réticulé par le triméthylolpropane triacrylate, obtenu à partir de Genapol T-250 et d’AMPS) (nom CTFA Ammonium

Acryloyldimethyltaurate/Steareth-25 Méthacrylate Crosspolymer) commercialisé sous la dénomination ARISTOFLEX HMS par la société Clariant, l’ARISTOFLEX SNC (copolymère AM PS/méthacrylate d’alcool C16/C18 éthoxylés (8 moles EP 80/20 ; nom CTFA : Ammonium acryloyldiméthyltaurate/stéareth-8 méthacrylate copolymer) et l’Aristoflex HMB (copolymère AM PS/méthacrylate de béhényl éthoxylé (25 OE), réticulé par le triméthylolpropane triacrylate (TMPTA).

[0153] Les polymères émulsionnants, peuvent être présents à raison de 0,05 à 5 % en poids en matière sèche par rapport au poids de la phase aqueuse, en particulier de 0,1 à 2% en poids, de préférence de 0,2 à 1 % par rapport au poids de la phase aqueuse. [0154] Corps gras additionnels

[0155] La composition selon l’invention peut comprendre des corps gras additionnels liquides (huiles), solides, seul ou en mélange.

[0156] Par « corps gras additionnel » on entend au sens de la présente invention des corps gras autres que les esters d’acide gras en C8-C22 et de glycérol, les esters de glycol en C2-C6 et d’acide gras en C6-C30 et les alcools gras liquides à température ambiante précités.

[0157] Comme huiles additionnelles utilisables dans la composition de l’invention, on peut citer par exemple :

[0158] - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ;

[0159] - les huiles hydrocarbonées d’origine végétale, telles que les triglycérides liquides d’acides gras comportant de 4 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple, les huiles de jojoba, de babassu, de tournesol, d’olive, de noix de coco, de noix du brésil, de marula, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d’abricot, de noix de macadamia, d’arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux commercialisés par la société Stearineries Dubois ou ceux commercialisés sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l’huile de beurre de karité;

[0160] - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R1 COOR2 et R10R2 dans laquelle R1 représente le reste d’un acide gras ou d’un alcool gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l’huile de Purcellin, le stéarate d’octyl-2- dodécyle, l’érucate d’octyl-2-dodécyle, isostéarate d’isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l’isostéaryl lactate, l’octylhydroxystéarate, l’hydroxystéarate d’octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrytyle ; [0161 ] - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, l'isohexadecane, l'isododecane, le polyisobutène hydrogéné tel que l’huile de Parléam® ;

[0162] - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les huiles de silicone volatiles, en particulier cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que le cyclohexadiméthylsiloxane et le cyclopentadiméthylsiloxane ; les polydiméthyl- siloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; et

[0163] - leurs mélanges.

[0164] On peut citer également les huiles suivantes :

[0165] - les esters issus de la réaction d’au moins un acide gras comportant au moins 6 atomes de carbone, de préférence de 6 à 26 atomes de carbone et mieux de 6 à 20 atomes de carbone, encore mieux de 6 à 16 atomes de carbone et d’au moins un alcool comprenant de 1 à 17 atomes de carbone et mieux de 3 à 15 atomes de carbone ; on peut citer notamment le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle le caprate/caprylate d’ethyl2-hexyle (ou caprate/caprylate d'octyle), le palmitate d’éthyl-2-hexyle, le néopentanoate d’isostéaryle, l’isononanoate d’isononyle, le laurate d’hexyle, les esters d’acide lactique et d’alcools gras comprenant 12 ou 13 atomes de carbone,

[0166] - les diesters d’acide carbonique et d’alcool gras comprenant de 6 à 10 atomes de carbones tel que le carbonate de dicaprylyle tel que celui qui est commercialisé sous la dénomination CETIOL CC par la société COGNIS,

[0167] - les éthers d’alcool gras comprenant de 6 à 20 atomes de carbone tel que le dicaprylyl éther (Cetiol OE de Cognis), [0168] - les éthers de glycérol comprenant de 6 à 12 atomes de carbone comme le 2- éthyl hexyle éther de glycérol (nom INCI : ethylhexylglycerin) tel que le Sensiva SC 50 de la société Schulke & Mayr GmbH.

[0169] Dans un premier mode de réalisation, les huiles additionnelles sont présentes dans la composition selon l’invention en une concentration allant de 2% à 15% en poids, de préférence allant de 5% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0170] Dans un second mode de réalisation, la composition selon l’invention est exempte d’huile additionnelle.

[0171 ] Comme corps gras solides additionnels, dans la composition de l’invention, on peut citer par exemple :

[0172] - les alcools gras solides susceptibles d'être utilisés sont de préférence choisis parmi les (mono)alcools saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, de préférence linéaires et saturés, comportant de 8 à 40 atomes de carbone, mieux de 10 à 30, voire de 12 à 24 atomes, encore mieux de 14 à 22 atomes de carbone.

[0173] Les alcools gras solides susceptibles d'être utilisés peuvent être choisis parmi, seul ou en mélange : l’alcool laurique ou laurylique (ou 1 -dodécanol), l’alcool myristique ou myristylique (ou 1 -tétradécanol), l’alcool cétylique (ou 1 - hexadécanol), l’alcool stéarylique (ou 1 -octadécanol), l’alcool arachidylique (ou 1 - eicosanol), l’alcool béhénylique (ou 1 -docosanol), l’alcool lignocérylique (ou 1 - tetracosanol), l’alcool cérylique (ou 1 -hexacosanol), l’alcool montanylique (ou 1 - octacosanol), l’alcool myricylique (ou 1 -triacontanol).

[0174] Préférentiellement, l’alcool gras solide est choisi parmi l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique, l’alcool béhénylique, l’alcool myristique et leurs mélanges, tels que l’alcool cétylstéarylique ou cétéarylique.

[0175] Les cires convenant à l’invention peuvent être choisies parmi les cires d’origine animale, végétale, minérale, les cires synthétiques non siliconées et leurs mélanges.

[0176] On peut notamment citer les cires hydrocarbonées, comme la cire d’abeille, notamment d’origine biologique, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d’Ouricury, la cire d’Alfa, la cire de Berry, la cire de Shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de Montan, les cires d’orange et de citron, la cire d’olivier, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux, ainsi que leurs esters.

[0177] On peut ainsi citer les cires microcristallines en C2 à C60, telles que la Microwax HW.

[0178] On peut également citer la cire de polyéthylène PM 500 commercialisée sous la référence Permalen 50-L polyéthylène.

[0179] Les cires sont de préférence choisies parmi les cires minérales comme la cire de paraffine, de vaseline, de lignite ou l'ozokérite; les cires végétales comme le beurre de cacao ou les cires dé fibrés de liège ou de canne à sucre, la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée, la cire d'Ouricoury, la cire de Carnauba, la cire de Candelila, la cire d'Alfa, ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France); les cires d’origine animale comme les cires d'abeilles ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina), le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline; les cires microcristallines ; et leurs mélanges.

[0180] Les esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides susceptibles d'être utilisés sont de préférence choisis parmi les esters issus d’acide gras carboxylique en C9- C26 et/ou d’alcool gras en C9-C26. De préférence, ces esters gras solides sont des esters d’acide carboxylique saturé, linéaire ou ramifié, comportant au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone, et de monoalcool saturé, linéaire ou ramifié, comportant au moins 10 atomes de carbone, de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone. Les acides carboxyliques saturés peuvent être éventuellement hydroxylés, et sont de préférence des monoacides carboxyliques.

[0181 ] On peut également utiliser les esters d'acides di- ou tricarboxyliques en C4- C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono-, di- ou tricarboxyliques et d'alcools di-, tri-, tétra- ou pentahydroxylés en C2-C26. [0182] On peut notamment citer le béhénate d'octyldodécyle, le béhénate d'isocétyle, le lactate de cétyle, l'octanoate de stéaryle, l'octanoate d'octyle, l'octanoate de cétyle, l'oléate de décyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate d'octyle, le stéarate de myristyle, le stéarate de cétyle, le stéarate de stéaryle, le pélargonate d'octyle, le myristate de cétyle, le myristate de myristyle, le myristate de stéaryle, le sébaçate de diéthyle, le sébaçate de diisopropyle, l'adipate de diisopropyle, l'adipate de di n-propyle, l'adipate de dioctyle, le maléate de dioctyle, le palmitate d'octyle, le palmitate de myristyle, le palmitate de cétyle, le palmitate de stéaryle, et leurs mélanges.

[0183] De préférence, les esters d’acide gras et/ou d’alcool gras solides sont choisis parmi les palmitates d'alkyle en C9-C26, notamment de myristyle, de cétyle, de stéaryle ; les myristates d'alkyle en C9-C26 tels que le myristate de cétyle, le myristate de stéaryle et le myristate de myristyle ; les stéarates d'alkyle en C9-C26, notamment les stéarates de myristyle, de cétyle et de stéaryle; et leurs mélanges.

[0184] Les corps gras solides additionnels sont présents dans la composition selon l’invention en une concentration allant de 2% à 30% en poids, de préférence allant de 2 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0185] Phase aqueuse

[0186] La composition selon l’invention comprend une phase aqueuse comprenant de l’eau et/ou des solvants organiques solubles dans l’eau à une température de 25°C comme des polyols.

[0187] La composition selon l'invention peut comprendre de l’eau en une concentration allant de 40% à 90 % en poids, mieux de 50% à 80 % en poids, encore mieux de 60% à 80% en poids par rapport au poids total de la composition.

[0188] La phase aqueuse de la composition de l'invention peut comprendre un solvant organique soluble dans l’eau, choisi par exemple parmi les mono-alcools comportant de 2 à 8 atomes de carbone et en particulier 2 à 6 atomes de carbone, comme l’éthanol, l’isopropanol, le propanol, le butanol, et les polyols ayant notamment de 2 à 20 atomes de carbone, de préférence de 2 à 6 atomes de carbone comme par exemple la glycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, l'hexylène glycol, le dipropylène glycol, les polyéthylènes glycols ayant de 2 à 200 motif oxydes d’éthylène, et leurs mélanges. [0189] La quantité de solvant organique soluble dans l’eau peut aller par exemple de 0,5% à 25 % en poids, de préférence de 5% à 20 % en poids, mieux de 10 % à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition.

[0190] Adjuvants

[0191 ] La composition selon l’invention peut comprendre également les adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que les matières colorantes, de type pigments ou colorants hydrosolubles, les antioxydants, les parfums, des conservateurs, des actifs hydratants. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition.

[0192] Procédé de traitement cosmétique

[0193] La présente invention a en outre pour objet un procédé cosmétique de parfumage des matières kératiniques humaines et notamment de la peau, des lèvres, des cheveux, du cuir chevelu, les ongles, comprenant l’application sur les matières kératiniques de la composition selon l’invention.

[0194] Le procédé de traitement cosmétique est plus particulièrement un procédé cosmétique de parfumage de la peau et/ou les cheveux comprenant l’application sur les matières kératiniques de la composition selon l’invention.

[0195] Dans un premier mode de réalisation, ladite étape d’application sur les matières kératiniques est réalisée par frottement de la composition selon l’invention sur les matières kératiniques, notamment la peau.

[0196] Dans un second mode de réalisation, ladite étape d’application sur les matières kératiniques est réalisée par prélèvement de la composition avec les doigts ou à l’aide d’un dispositif. Le dispositif peut notamment être une spatule.

[0197] Un autre objet de l’invention est l’utilisation de la composition parfumante telle que définie précédemment pour être moulée, notamment à faible température particulièrement entre la température ambiante et 60 °C.

[0198] Par moulage on entend que la composition de l’invention est préparée dans un moule en matière plastique, en métal ou autre matières connue de l’homme du métier puis une fois la composition « prise » i.e. qui n’est plus liquide, cette préparation peut être réalisée à température ambiante (25 °C) ou à une température supérieure mais inférieure à 60 °C. Le figeage peut être réalisé à température ambiante ou inférieure. Ensuite la composition de l’invention comprenant la ou les substances parfurmante est démoulée.

[0199] Les exemples qui suivent illustrent l’invention, et sont donnés à titre purement illustratif et non limitatif.

[0200] Dans tout ce qui suit, les pourcentages sont donnés en poids sauf mention contraire.

[0201 ] Les expressions « compris entre ... et ... » et « allant de ... à ... », « au moins de.. » ou « au plus de » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.

[0202] Les exemples et figures qui suivent sont proposés à titre illustratif et non limitatif du domaine de l’invention.

Exemple

On a préparé les compositions n°1 et n°2 selon l’invention. [Tableau 1 ]

(1 ) CARBOPOL ULTREZ 20 comprenant 90% en poids de ACRYLATES/C10-30 ALKYL ACRYLATE CROSSPOLYMER, 5% en poids de TRIDECETH-6 et 5% en poids de PEG-30 DIPOLYHYDROXYSTEARATE commercialisé par la société LUBRIZOL ;

(2) KELCOGEL CG LA commercialisé par la société CP KELCO ;

(3) EMULFREE CBG MB comprenant 60% en poids d’alcool isostéarylique, 37% en poids de butylène glycol cocoate et 3% en poids d’éthylcellulose commercialisé par la société GATTEFOSSE ;

(4) CIREBELLE 505 commercialisé par la société CIREBELLE ;

(5) DUB GMS 50/50 commercialisé par la société STEARINERIE DUBOIS ; Procédé de fabrication de la composition :

Les compositions 1 et 2 ont été préparées comme suit :

- Ajouter dans la phase A préalablement chauffée à 65°C le polymère acrylique sous agitation.

Introduire le composant de la phase B.

Ajouter la phase C chauffée préalablement à 65°C.

Introduire les composés de la phase D.

Refroidire à température ambiante.

Couler la composition ainsi obtenue dans un récipient. [0203] Evaluation de la composition :

[0204] A) Evaluation de la stabilité des compositions n°1 à 2 (selon l’invention) :

[0205] La stabilité des deux compositions a été évaluée par une évaluation olfactive (variation de l’odeur), visuelle (relargage, déphasage), et de la viscosité à T0 et T+1 mois à température ambiante (25°C).

[0206] Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : [0207] [Tableau 2]

[0208] Conclusion : Les compositions 1 et 2 ne présentent pas de variations au niveau olfactif et visuel. Par ailleurs, la viscosité reste constante dans le temps. Ainsi, les compositions selon l’invention testées présentent de bonnes propriétés de stabilité.

[0209] B) Evaluation de l’effet frais lors de l’application sur la peau des compositions n°1 et 2 (selon l’invention) :

[0210] L’évaluation de l’effet frais a été réalisée par un panel de 3 personnes.

[021 1 ] Les compositions ont été appliquées selon la méthode d’application suivante :

1 g de chacune des compositions 1 et 2 selon l’invention ont été appliquées sur 1 cm 2 de peau.

[0212] La notation suivante a été utilisée : 0 : absence d’effet frais ; 5 : Très frais. [0213] Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : [0214] [Tableau 3]

[0215] Conclusion : On a constaté que les compositions 1 et 2 selon l’invention

présentent un effet très frais lors de l’application sur la peau.

[0216] C) Evaluation de la douceur de la peau après application (confort) des compositions n°1 et 2 (selon l’invention) :

[0217] L’évaluation de la douceur de la peau après application des compositions 1 et 2 a été réalisée par un panel de 3 personnes.

[0218] Les compositions ont été appliquées selon la méthode d’application suivante :

1 g de chacune des compositions 1 et 2 selon l’invention ont été appliquées sur 1 cm 2 de peau.

[0219] La notation suivante a été utilisée : 0 : rêche ; 5 : très doux. [0220] Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous : [0221 ] [Tableau 4]

0222] Conclusion : On a constaté que les compositions 1 et 2 selon l’invention,

après application sur la peau, confèrent à la peau une bonne douceur.

B) Evaluation de l’effet « rebondissant » des compositions n°1 à 2 (selon l’invention) :

Dans deux piluliers de 4 cm de diamètre, les compositions de l’invention 1 et 2 sont introduites jusqu’à hauteur de 2 cm. Chaque composition est pressée (appuyée) d’une hauteur de 0,5 cm avec un doigt, 10 fois de manière successive à raison d’une pression par seconde. Puis la hauteur et l’aspect de la composition sont mesurée et observés pour chacune des compositions avant évaluation vs. après contraintes. Il n’est pas observé de rupture de surface, l’odeur est identique, et la hauteur reste à 2 cm avec le même aspect que ce soit pour les compositions 1 et 2 après contraintes vs. avant contraintes. I