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Title:
FRAME FOR A DEVICE FOR REGULATING THE AIR INTAKE OF A VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/058186
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a frame (110) for a device (100) for regulating the air intake of a vehicle, wherein the frame (110) defines at least one opening zone (120) for receiving a set of movable flaps (130), at least one movable flap (130) being capable of rotating about at least one pivot axis (X), at least one wall (112) of the frame (110) comprises at least one bearing (141) configured to receive a pin (200) participating in defining the pivot axis (X) of the movable flap (130), the frame being characterised in that the bearing (141) is supported by an elastically deformable tab (140) mounted so as to hinge on the at least one wall (112), in that the bearing (141) is U-shaped with an opening (150) at a free end (143) of the tab (140) and in that the frame (110) comprises at least one edge (119a) placed opposite the opening (150) of the bearing (141) to form a covering wall of the bearing (141).

Inventors:
MITIDIERI ENZO (FR)
GERBER SYLVAIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/074429
Publication Date:
March 24, 2022
Filing Date:
September 03, 2021
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
B60K11/08; F01P7/10
Domestic Patent References:
WO2015032990A12015-03-12
Foreign References:
CN110758306A2020-02-07
EP3138716A12017-03-08
US10625597B22020-04-21
CH706456A22013-10-31
FR3031938A12016-07-29
DE102019109798A12020-10-15
Attorney, Agent or Firm:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1- Cadre (110) pour un dispositif de régulation (100) d’arrivée d’air d’un véhicule, le cadre (110) définissant au moins une zone d’ouverture (120) adaptée pour recevoir un ensemble de volets mobiles (130), au moins un volet mobile (130) étant mobile en rotation autour d’au moins un axe de pivotement (X), au moins une paroi (112) du cadre (110) comprenant au moins un palier (141) configuré pour recevoir un pion (200) participant à définir l’axe de pivotement (X) du volet mobile (130), caractérisé en ce que le palier (141) est porté par une languette (140) élastiquement déformable montée articulée sur l’au moins une paroi (112), en ce que le palier (141) présente une forme en U présentant une ouverture (150) à une extrémité libre (143) de la languette (140) et en ce que le cadre (110) comprend au moins un bord (119a) agencé en regard de l’ouverture (150) du palier (141) pour former une paroi de recouvrement du palier (141).

2- Cadre selon la revendication précédente, dans lequel le bord (119a) formant la paroi de recouvrement, le cadre (110) et la languette (140) élastiquement déformable sont issus de matière.

3- Cadre selon la revendication précédente, dans lequel le bord (119a) formant la paroi de recouvrement est partie de l’au moins une paroi (112) du cadre (110).

4- Cadre (110) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la languette (140) s’étend majoritairement selon une droite d’extension principale (Dl), entre une première extrémité (142) et une deuxième extrémité (143), la première extrémité (142) comprenant une charnière (144) entre le cadre (110) et la languette (140) et la deuxième extrémité (143) formant l’extrémité libre.

5- Cadre (110) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la languette (140) comporte une portion courbe (148) et une portion rectiligne (149), la portion courbe (148) s’étendant depuis l’au moins une paroi (112) du cadre (110), et étant prolongée, en direction du palier (141), par la portion rectiligne (149).

6- Cadre (110) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la languette (140) est apte à se déplacer entre une position de repos et une position déformée sous l’effet d’une contrainte du volet mobile (130) sur la languette (140), la partie rectiligne (149) de la languette (140) étant inclinée par rapport à un plan d’allongement de la paroi (112) du cadre (110) sur laquelle la languette (140) est articulée. 7- Cadre (110) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le palier (141) disposé à l’extrémité libre de la languette (140) et le bord (119a) formant paroi de recouvrement du palier (141) sont décalés le long d’un axe perpendiculaire au plan d’allongement de la paroi (112) du cadre (110) dont fait saillie la languette (140). 8- Cadre (110) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel la languette

(140) est articulée sur le cadre (110) au voisinage d’une face arrière (AR) du cadre (110) et dans lequel l’ouverture (150) du palier (141) disposé à l’extrémité libre de la languette (140) est tournée vers une face avant (AV) du cadre (110) opposée longitudinalement à ladite face arrière (AR) du cadre (110). 9- Dispositif de régulation (100) d’arrivée d’air comprenant au moins un cadre

(110) selon l’une quelconque des revendications précédentes, et au moins un volet mobile (130) dont des moyens définissant l’axe de pivotement (X) sont reçus dans le palier (141) du cadre (110).

10- Procédé de montage d’un dispositif de régulation (100) d’arrivée d’air selon la revendication précédente et dans lequel le cadre (110) du dispositif de régulation (100) est conforme à la revendication 8, procédé au cours duquel un volet mobile (130) est monté dans au moins un palier (141) du cadre (110) par insertion via la face arrière (AR) du cadre (110).

Description:
DESCRIPTION

TITRE DE L'INVENTION : CADRE POUR UN DISPOSITIF DE REGULATION D’ARRIVEE D’AIR D’UN VEHICULE

La présente invention concerne le domaine du refroidissement des moteurs de véhicule automobile et plus particulièrement le domaine des dispositifs de régulation d’arrivée d’air dans un compartiment moteur, notamment en face avant du véhicule.

On connaît des calandres de face avant de véhicule automobile équipées d’un dispositif de régulation d’arrivée d’air qui comprend une pluralité de volets mobiles dont le pilotage permet d’ouvrir ou de fermer l’accès de l’air à un compartiment moteur. Ces dispositifs de régulation d’arrivée d’air peuvent être désignés par l’acronyme AGS, provenant de l’expression anglaise « Active Grille Shutter » (obturateur actif de calandre). La calandre comporte à cet effet au moins un cadre dans lequel sont montés pivotants les volets mobiles.

Lorsque les volets sont en position fermée, ils obstruent l’ouverture de passage ménagée dans la calandre et l’air ne pénètre pas à l’intérieur du compartiment moteur. Cette position fermée, notamment mise en œuvre lorsque les besoins en refroidissement moteur sont limités, permet de réduire le coefficient de traînée et permet ainsi de réduire la consommation de carburant et l’émission de CO2. Lorsque les volets sont réglés en position ouverte, l’air peut circuler à travers la calandre via l’entrée d’air, et participer au refroidissement du moteur du véhicule automobile.

Le cadre portant les volets mobiles est rendu solidaire de la calandre et il comprend des paliers qui reçoivent, chacun, un pion participant à définir un axe de pivotement de l’un des volets mobiles. Classiquement, ces paliers présentent chacun une forme en U ouverte sur une face du cadre, les volets mobiles étant montés dans leur(s) paher(s) respectifs) du côté de cette face du cadre. Notamment, l’ouverture des paliers en U est tournée vers l’avant des véhicules, et ces volets mobiles sont insérés dans le cadre par cette face avant du cadre, c’est-à-dire une face de ce cadre tournée à l’opposé du compartiment moteur une fois en position dans le véhicule. Afin de permettre l’insertion des volets dans les paliers, notamment selon une direction perpendiculaire à un plan d’extension principal du cadre, les paliers sont dégagés, sans pièce en regard de l’ouverture du U des paliers. Une fois les axes de pivotement des volets mobiles en position dans les paliers prévus à cet effet, un organe de blocage est fixé sur le cadre de sorte à fermer les formes de U de ces paliers et ainsi empêcher le désengagement de ces axes de pivotement par rapport aux paliers.

Les constructeurs et équipementiers automobiles, lors de la conception de nouvelles pièces de véhicules, sont confrontés à de multiples contraintes parmi lesquelles l’obligation de produire des dispositifs fiables et les plus légers possibles et le besoin de concevoir des dispositifs faciles à fabriquer et à assembler, le cas échéant en réduisant les coûts de production. La présente invention s’inscrit dans ce contexte en proposant un cadre pour un dispositif de régulation d’arrivée d’air qui permet de se passer des pièces rapportées formant les organes de blocage des axes de pivotement tels qu’ils ont pu être décrits précédemment, réduisant ainsi le nombre de pièces à assembler entre elles.

Un objet de la présente invention concerne ainsi un cadre pour un dispositif de régulation d’arrivée d’air d’un véhicule, le cadre définissant au moins une zone d’ouverture adaptée pour recevoir un ensemble de volets mobiles, au moins un volet mobile étant mobile en rotation autour d’au moins un axe de pivotement, au moins une paroi du cadre comprenant au moins un palier configuré pour recevoir un pion participant à définir l’axe de pivotement du volet mobile. Selon l’invention, le palier est porté par une languette élastiquement déformable montée articulée sur l’au moins une paroi, le palier présente une forme en U présentant une ouverture à une extrémité libre de la languette et le cadre comprend au moins un bord agencé en regard de l’ouverture du palier pour former une paroi de recouvrement du palier.

On entend par « languette élastiquement déformable », une languette capable de reprendre sa position initiale après avoir subi une déformation mécanique. Avantageusement, cette languette élastiquement déformable est ainsi déformée pour permettre l’insertion du pion du volet mobile dans le palier porté par cette languette puis elle reprend sa position initiale. Le bord du cadre agencé en regard de l’ouverture de la forme de U que prend le palier permet quant à lui de former butée à cette insertion du pion du volet mobile dans le palier, assurant ainsi que le pion soit effectivement reçu dans le palier concerné et permette de définir correctement l’axe de pivotement.

Autrement dit, la tenue de l’axe de pivotement du volet mobile, par maintien du pion du volet mobile dans le palier formé sur le cadre, est réalisé sans qu’un moyen de fixation ne soit rapporté.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le bord formant la paroi de recouvrement, le cadre et la languette élastiquement déformable sont issus de matière. En d’autres termes, le bord formant la paroi de recouvrement, le cadre et la languette élastiquement déformable peuvent être d’un seul tenant, en formant un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration du bord du cadre, du cadre ou de la languette élastiquement déformable.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le bord formant la paroi de recouvrement est partie de l’au moins une paroi du cadre. Autrement dit, le bord qui forme la paroi de recouvrement est formée par une partie de la paroi du cadre qui porte la languette élastiquement déformable.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la languette s’étend majoritairement selon une droite d’extension principale, entre une première extrémité et une deuxième extrémité, la première extrémité comprenant une charnière entre le cadre et la languette et la deuxième extrémité formant l’extrémité libre. Par exemple, la charnière peut être formée d’une bande de matière commune à la languette élastiquement déformable et au cadre du dispositif de régulation d’arrivée d’air. Plus particulièrement, la charnière est formée alors formée d’une bande de matière commune à la languette élastiquement déformable et à la paroi du cadre qui porte cette languette élastiquement déformable.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la languette peut comprendre une zone centrale bordée par au moins une zone périphérique, la zone centrale présentant une épaisseur inférieure à une épaisseur de la zone périphérique. On entend par « épaisseur », une dimension de l’objet considéré mesurée parallèlement à l’axe de pivotement du volet mobile, entre deux extrémités de cet objet opposées l’une par rapport à l’autre le long de cet axe de pivotement. Il résulte de cette caractéristique que la zone centrale forme une rampe de guidage, bordée par la zone périphérique, pour l’insertion d’un pion participant à définir l’axe de pivotement du volet mobile concerné en direction du palier. Par exemple, la zone périphérique peut comprendre au moins une première zone et au moins une deuxième zone réparties de part et d’autre de la zone centrale par rapport à une direction perpendiculaire à l’axe de pivotement du volet mobile et à la direction d’extension principale de la languette. Avantageusement, cette première zone et cette deuxième zone forment alors des moyens de guidage à l’insertion du pion du volet mobile concerné dans le palier, évitant que ce pion participant à définir l’axe de pivotement du volet mobile ne se désengage de la rampe formée par la zone centrale de la languette avant d’avoir rejoint le palier agencé à l’extrémité libre de cette languette.

Selon cette caractéristique de l’invention, la première zone et la deuxième zone de la zone périphérique peuvent se rejoindre en une zone de transition qui participe à délimiter le palier. Avantageusement, cette zone de transition est interposée entre la zone centrale et le palier et présente une épaisseur qui augmente progressivement en direction de ce palier. Une telle augmentation progressive de l’épaisseur permet une déformation progressive de la languette, moins traumatisante pour la matière qu’une déformation brutale et permet de s’assurer que le pion participant à définir l’axe de pivotement du volet mobile est bien guidé jusqu’au palier sans être bloqué.

Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, la languette peut être reçue dans une découpe formée dans la paroi du cadre qui porte cette languette, la découpe étant délimitée par au moins trois bords entourant la languette, au moins l’un des bords de la découpe formant le bord du cadre qui forme la paroi de recouvrement du palier.

Avantageusement, la découpe peut présenter une forme complémentaire d’une forme de la languette qu’elle reçoit. Selon un exemple d’application de l’invention, la découpe et la languette correspondante peuvent présenter une forme trapézoïdale, avec une base au voisinage de la charnière de la languette qui est plus large que le côté opposé, au voisinage du palier disposé à l’extrémité opposée de la languette.

La charnière de la languette peut être formée entre deux portions d’extrémité de la découpe. Particulièrement, cette charnière peut être formée sur un bord commun au cadre et à la languette qui est opposé au bord agencé en regard de l’ouverture du palier, le long de la droite d’extension principale de la languette concernée. Autrement dit, sous l’effet d’une contrainte exercée sur la languette lors de l’insertion du volet mobile dans le cadre, et plus précisément par le contact du pion de pivotement contre la languette, la languette est susceptible de se déformer élastiquement à l’intérieur de la découpe, par fléchissement autour de l’axe formé par la bande de matière commune au cadre et à la languette qui forme la charnière. On comprend que la contrainte dont il est question ici s’exerce parallèlement à l’axe de pivotement du volet mobile concerné.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le cadre comprend au moins deux parois transversales et au moins deux parois verticales qui relient les deux parois transversales, ces deux parois transversales et ces deux parois verticales délimitant la zone d’ouverture du cadre à l’intérieur de laquelle sont reçus les volets mobiles, lesdits volets mobiles étant pivotant autour d’un axe sensiblement parallèle aux parois transversales et la languette porteuse du palier étant formée sur l’une des parois verticales du cadre. Par exemple, un orifice peut être formé dans l’autre paroi verticale, en regard du palier, cet orifice étant adapté pour recevoir un premier moyen définissant l’axe de pivotement et le palier étant adapté pour recevoir un deuxième moyen, comme le pion précédemment évoqué, définissant cet axe de pivotement. De manière alternative, chacune des parois verticales peut comporter des paliers portés par des languettes déformables élastiquement, de manière symétrique d’une paroi verticale à l’autre. Avantageusement, une paroi verticale du cadre comprend autant de paliers que de volets mobiles, et la paroi verticale opposée comprend autant de paliers ou d’orifices que de volets mobiles. Alternativement, les volets mobiles peuvent être pivotant autour d’un axe sensiblement parallèle aux parois verticales du cadre, la languette porteuse du palier étant formée sur l’une des parois transversales du cadre. Le cas échéant, un orifice peut être formé dans l’autre paroi transversale, en regard du palier, cet orifice étant adapté pour recevoir un premier moyen définissant l’axe de pivotement et le palier étant adapté pour recevoir un deuxième moyen, comme le pion précédemment évoqué, définissant cet axe de pivotement. On pourra également prévoir que les deux parois transversales comportent des paliers portés par des languettes élastiquement déformables, de manière symétrique d’une paroi transversale à l’autre.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la languette comporte une portion courbe et une portion rectiligne, la portion courbe s’étendant depuis l’au moins une paroi du cadre, et étant prolongée, en direction du palier, par la portion rectiligne.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la languette est apte à se déplacer entre une position de repos et une position déformée sous l’effet d’une contrainte du volet mobile sur la languette, la partie rectiligne de la languette étant inclinée par rapport à un plan d’allongement de la paroi sur laquelle la languette est articulée.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le palier disposé à l’extrémité libre de la languette et le bord formant paroi de recouvrement du palier sont décalés le long d’un axe perpendiculaire au plan d’allongement de la paroi du cadre dont fait saillie la languette. Autrement dit, la languette et le bord du cadre formant la paroi de recouvrement du palier sont décalés le long d’un axe perpendiculaire au plan d’allongement de la paroi du cadre qui porte la languette.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la languette est articulée sur le cadre au voisinage d’une face arrière du cadre et dans lequel l’ouverture du palier disposé à l’extrémité libre de la languette est tournée vers une face avant du cadre opposée longitudinalement à ladite face arrière du cadre.

La présente invention concerne également un dispositif de régulation d’arrivée d’air comprenant au moins un cadre tel qu’évoqué ci-dessus, et au moins un volet mobile dont des moyens définissant l’axe de pivotement sont reçus dans le palier du cadre. Avantageusement, le cadre comprend au moins autant de paliers que le dispositif de régulation d’arrivée d’air comprend de volets mobiles, chaque moyen définissant l’axe de pivotement de chaque volet mobile étant reçu dans l’un des paliers. Il est entendu que chaque palier est alors porté par une languette élastiquement déformable qui lui est propre.

L’invention concerne également un procédé de montage d’un dispositif de régulation d’arrivée d’air au cours duquel un volet mobile est monté dans au moins un palier du cadre par insertion via la face arrière du cadre

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront encore au travers de la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés, sur lesquels :

[Fig. 1] est une vue avant, en perspective, d’un dispositif de régulation d’arrivée d’air selon l’invention ;

[Fig. 2] est une vue arrière, en perspective, d’un cadre du dispositif de régulation d’arrivée d’air selon l’invention ;

[Fig. 3] est une vue de détails d’une languette élastiquement déformable formée sur le cadre du dispositif de régulation d’arrivée d’air selon l’invention ;

[Fig. 4] est une vue, selon une coupe dans un plan longitudinal et transversal, de la languette élastiquement déformable illustrée sur la figure 3.

Sur les figures, les dénominations longitudinale, transversale, latérale, gauche, droite, dessus, dessous, se réfèrent à l'orientation, dans un trièdre L, V, T d’un véhicule intégrant un dispositif de régulation d’arrivée d’air 100 selon l’invention. Dans ce repère, un axe longitudinal L représente une direction longitudinale, un axe transversal T représente une direction transversale perpendiculaire à la direction longitudinale, et un axe vertical V représente une direction verticale de l’objet considéré, cette direction verticale étant perpendiculaire à la direction longitudinale et à la direction transversale. Selon l’orientation donnée aux figures, la direction longitudinale est parallèle à une direction de déplacement principale d’un véhicule intégrant le dispositif de régulation d’arrivée d’air selon l’invention et la direction verticale correspond à une direction perpendiculaire à la route le long de laquelle se déplace ce véhicule.

Par ailleurs, dans la description qui suit, les termes « dispositif de régulation » et « dispositif de régulation d’arrivée d’air » sont utilisés sans distinction.

La figure 1 est une vue de l’avant, en perspective, du dispositif de régulation d’arrivée d’air 100 selon l’invention, ce dispositif de régulation 100 étant destiné à être intégré dans un véhicule automobile. On entend par « vu de l’avant », une vue depuis une calandre du véhicule dans lequel est intégré le dispositif de régulation d’air 100 selon l’invention, ce dispositif de régulation 100 étant agencé en aval de la calandre par rapport à un sens de circulation du flux d’air.

Ce dispositif de régulation 100 comprend au moins un cadre 110 qui définit au moins une zone d’ouverture 120 dans laquelle est reçu un ensemble de volets mobiles 130. Selon l’exemple illustré ici, le cadre 110 définit plus particulièrement deux zones d’ouverture 120 dans lesquelles sont reçus deux ensembles de volets mobiles 130. Selon l’exemple illustré, les volets mobiles de l’ensemble de volets mobiles reçu dans l’une des zones d’ouverture sont disposés les uns à côté des autres verticalement et s’étendent, respectivement, selon une direction transversale. Selon un exemple non illustré ici, les volets mobiles peuvent être disposés les uns à côté des autres transversalement et s’étendre, respectivement, selon une direction verticale sans sortir du contexte de la présente invention.

Au moins l’un de ces volets mobiles 130 peut prendre au moins une position totalement ouverte dans laquelle il laisse entrer un flux d’air dans le véhicule, et une position fermée dans laquelle il empêche ce flux d’air d’entrer dans le véhicule. Autrement dit, selon l’exemple illustré, un volet dans sa position ouverte s’inscrit majoritairement dans un plan sensiblement horizontal, c’est-à-dire un plan dans lequel s’inscrivent l’axe transversal T et l’axe longitudinal L du trièdre illustré, et un volet dans sa position fermée s’inscrit, majoritairement, dans un plan vertical, c’est-à-dire un plan dans lequel s’inscrivent l’axe transversal et l’axe vertical du trièdre illustré. Avantageusement, l’ensemble des volets mobiles 130 du dispositif de régulation 100 sont adaptés pour prendre ces positions ouvertes et fermées et les volets mobiles sont agencés à distance les uns des autres de sorte que lorsqu’ils prennent tous une position fermée, les zones d’ouverture correspondantes sont bouchées.

Sur la figure 1, les volets mobiles 130 sont représenté dans une position semi-ouverte, c’est-à-dire qu’ils n’autorisent qu’une partie du flux d’air à entrer dans le véhicule qui intègre ce dispositif de régulation 100.

On comprend de ce qui précède qu’au moins un volet mobile 130, avantageusement chacun de ces volets mobiles 130, est mobile en rotation autour d’un axe de pivotement X. Selon l’exemple représenté, cet axe de pivotement X est parallèle à l’axe transversal T du trièdre illustré. Selon l’invention, et tel que cela va être décrit plus en détails ci-après, les volets mobiles 130, au niveau de leur axe de pivotement, sont montés sur le cadre par l’intermédiaire de paliers portés par des languettes élastiquement déformables formées sur le cadre 110.

Selon l’exemple illustré, les deux zones d’ouvertures 120 définies par le cadre 110 sont plus particulièrement définies, respectivement, par au moins deux parois transversales 111 du cadre 110 et au moins deux parois verticales 112 de ce cadre 110. On entend par « paroi transversale » une paroi qui s’étend majoritairement selon un axe parallèle à l’axe transversal T et par « paroi verticale », une paroi qui s’étend majoritairement selon un axe parallèle à l’axe vertical V.

Selon l’exemple illustré, au moins l’une des parois verticales 112 est commune aux deux zones d’ouvertures 120 délimitées par le cadre 110. Cette paroi verticale 112 commune forme un logement pour un actionneur, ici non visible et protégé par une plaque 101. L’actionneur est notamment configuré pour actionner les volets mobiles 130, c’est-à- dire pour permettre le passage de ces volets mobiles 130 de leur position fermée à leur position ouverte et vice versa, via une ou plusieurs positions intermédiaires le cas échéant, selon les instructions qu’il reçoit.

Le cadre 110 présente deux faces longitudinales opposées avant et arrière, avec la plaque 101 qui est disposée sur la face avant AV, visible sur la figure 1.

Le cadre 110 comprend également au moins une bride de fixation 113 adaptée pour permettre la fixation du cadre 110, et par conséquent des volets mobiles 130 portés par ce cadre 110, sur le véhicule, et par exemple en aval d’une calandre de ce véhicule. Selon l’exemple illustré, le cadre 110 comprend plus particulièrement deux brides de fixation 113, une première bride de fixation 113a étant portée par une première paroi verticale 112a qui participe à définir une première zone d’ouverture 120a et une deuxième bride de fixation 113b étant portée, à l’extrémité transversale opposée du cadre, par une deuxième paroi verticale 112b qui participe à définir une deuxième zone d’ouverture 120b. Dans la suite de la description, la paroi verticale 112 qui participe à délimiter à la fois la première zone d’ouverture 120a et la deuxième zone d’ouverture 120b est appelée « troisième paroi verticale 112c ». La première bride de fixation 113a et la deuxième bride de fixation 113b s’étendent, respectivement, en éloignement des volets mobiles 130 reçus dans la première zone d’ouverture 120a et en éloignement des volets mobiles 130 reçus dans la deuxième zone d’ouverture 120b. Autrement dit, chacune des brides de fixation 113b s’étend depuis l’une des première ou deuxième parois verticales 112a, 112b, en éloignement de la troisième paroi verticale 112c.

Selon un exemple de mise en œuvre de l’invention, le cadre 110 peut être réalisé par un procédé de moulage par injection et les languettes élastiquement déformables précédemment évoquées peuvent être réalisées d’un seul tenant avec le cadre lors de cette injection.

Selon l’exemple illustré, le cadre 110 est avantageusement prolongé, vers l’avant, par un organe de guidage d’air 114, qui permet de guider l’air entre la calandre et le cadre, en étant agencé sur tout le pourtour du cadre. Tel que représenté, cet organe de guidage d’air 114 borde la première zone d’ouverture 120a et la deuxième zone d’ouverture 120b et est continu entre ces deux zones d’ouvertures 120a, 120b. Cet organe de guidage d’air 114 comprend ainsi au moins deux bords transversaux 115 reliés entre eux par au moins deux bords verticaux 116. Cet organe de guidage 114 peut être rapporté et fixé sur le cadre 110, par tout moyen de fixation connu, ou bien être issu de matière avec le cadre 110, c’est-à-dire que le cadre 110 et l’organe de guidage 114 forment alors un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration du cadre 110 ou de l’organe de guidage 114.

Tel qu’évoqué précédemment, au moins l’un des volets mobiles 130, avantageusement l’ensemble de ces volets mobiles 130, est mobile en rotation autour d’un axe de pivotement X transversal reçu dans au moins un palier 141 formé sur le cadre 110. Tel que représenté sur la figure 4, cet axe de pivotement X peut par exemple être défini par des moyens prenant la forme d’un pion 200.

Selon l’invention, au moins un palier 141 est porté par au moins une languette 140 élastiquement déformable. On entend par « élastiquement déformable » une languette 140 configurée pour reprendre une position initiale après avoir subi une déformation mécanique.

La figure 2 illustre, en perspective, dans une vue arrière, la deuxième zone d’ouverture 120b du cadre 110 dépourvue des volets mobiles. On entend par « vue arrière », une vue de ce dispositif de régulation 100 depuis un bloc moteur du véhicule, le dispositif de régulation 100 étant agencé en amont de ce bloc moteur par rapport à un sens de circulation d’un flux d’air destiné à entrer dans le véhicule.

Cette figure 2 rend ainsi particulièrement visible des languettes 140 respectivement porteuse d’un palier 141. Selon l’exemple illustré ici, la deuxième zone d’ouverture 120b comprend quatre languettes 140, chacune porteuse d’un palier 141. La description qui suit concerne l’une de ces languettes 140 uniquement. Les languettes 140 étant dans l’exemple illustré identiques les unes aux autres, cette description de l’une d’entre elles s’applique mutatis mutandis aux autres. De façon analogue, les références portées sur l’une de ces languettes 140 sont directement transposables aux autres.

La languette 140 s’étend principalement selon une droite d’extension principale DI entre une première extrémité 142 et une deuxième extrémité 143. La première extrémité 142 forme l’extrémité de cette languette 140 par laquelle elle est mécaniquement reliée au cadre 110. Selon l’exemple illustré, cette première extrémité 142 prend la forme d’une charnière 144 qui relie la languette 140 à l’une des parois verticales 112 du cadre 110, en l’espèce à la deuxième paroi verticale 112b de ce cadre 110. La deuxième extrémité 143 porte quant à elle le palier 141 destiné à recevoir un pion définissant l’axe de pivotement de l’un des volets mobiles. La description qui suit donne un exemple de réalisation de l’invention dans lequel le pion définissant l’axe de pivotement de chaque volet mobile est reçu dans une languette 140 portée par l’une des parois verticales 112 du cadre 110 et dans lequel chaque volet mobile s’étend selon une direction sensiblement transversale mais il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de mise en œuvre de l’invention et que les languettes pourraient être portées par une paroi transversale et les volets mobiles s’étendre majoritairement selon des directions verticales sans sortir du contexte de la présente invention. En d’autres termes, la description donnée ci-après pour le cas où les languetes sont portées par une paroi verticale s’applique mutatis mutandis, aux orientations près, à un cas où les languetes seraient portées par l’une des parois transversales du cadre.

La languette 140 est articulée sur le cadre, via sa première extrémité 142, au voisinage de la face arrière AR de ce cadre et l’ouverture 150 du palier 141 disposé à l’extrémité libre de la languette 140 est tournée vers la face avant AV du cadre.

Selon l’exemple illustré, la charnière 144 formant la première extrémité 142 de la languete 140 prend plus particulièrement la forme d’une bande de matière qui permet de relier la languete 140 au cadre 110, tout en assurant une flexibilité de la languete 140 autour de l’axe vertical défini par la charnière qui soit suffisante pour permettre l’insertion du pion définissant l’axe de pivotement du volet mobile dans le palier 141 disposé au niveau de la deuxième extrémité 143 de cette languette 140.

Plus particulièrement, la languete 140 est reçue dans une découpe 117 formée dans le cadre 110, et plus particulièrement dans l’une des parois verticales 112 du cadre 110. Cette découpe 117 présente un profil qui participe à définir la forme complémentaire de la languette 140. Tel que représenté, cete languette 140 et la découpe 117 qui la reçoit présentent, chacune, une forme sensiblement trapézoïdale avec une première extrémité 142 de la languette 140 qui présente une hauteur hl supérieure à une hauteur h2 de la deuxième extrémité 143 de cete languette 140. On entend par « hauteur d’un objet », une dimension de cet objet mesurée parallèlement à l’axe vertical V du trièdre illustré, entre deux extrémités de l’objet opposées l’une par rapport à l’autre le long de cet axe vertical V. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation de l’invention et que la languette et la découpe qui reçoit cete languete pourraient prendre une forme différente sans sortir du contexte de l’invention.

Plus particulièrement, la découpe 117 formée dans la paroi verticale 112 du cadre 110 est délimitée par au moins trois bords 119, la bande de matière formant la charnière 144 de la languette 140 reçue dans cete découpe 117 formant un quatrième bord. Il est entendu qu’il ne s’agit que d’un exemple de réalisation de l’invention et que cette charnière 144 pourrait être réalisée par tout autre moyen connu et compatible avec l’invention sans sortir du contexte de cete invention.

Le palier 141 formé à la deuxième extrémité 143 de la languete 140 est ouvert, avec son ouverture tournée en direction d’un des bords 119 de la découpe formée dans la paroi verticale 112 du cadre. Dans l’exemple illustré, le palier 114 prend une forme en U, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un palier semi-circulaire. En d’autres termes, le palier 141 présente au moins une base commune avec le corps principal de la languette et depuis laquelle s’étendent deux branches, cette base et ces branches définissant une ouverture 150 du palier 141.

Tel que cela a été évoqué précédemment, au moins un bord 119 du cadre 110 est agencé en regard de l’ouverture 150 du palier 141, et ce bord 119 participe à former une paroi de recouvrement permettant d’empêcher le dégagement du pion du volet mobile, définissant l’axe de pivotement du volet, lorsque celui-ci est positionné dans le palier. Particulièrement, ce bord 119 formant paroi de recouvrement est l’un des bords qui participent à délimiter la découpe 117 qui reçoit la languette 140. Il est ainsi notable que la languette flexible 140, porteuse du palier 141 configuré pour recevoir le pion du volet mobile, est réalisé d’un seul tenant avec le bord 119 formant paroi de recouvrement pour empêcher le dégagement de ce pion de pivotement une fois en position dans le palier. Le palier de réception de l’axe et sa paroi de butée forment de la sorte un unique ensemble qui ne peut être séparé sans entrainer la détérioration de la languette et/ ou du cadre 110. La languette 140 sera plus amplement décrite ci-dessous en référence à la figure 3.

Le dispositif de régulation et son cadre selon l’invention sont configurés de sorte que le volet mobile, et plus particulièrement le pion définissant l’axe de pivotement de ce palier mobile, est inséré dans le cadre 110 selon un sens allant de la première extrémité 142 de la languette 140 vers la deuxième extrémité 143 de cette languette 140, jusqu’à être reçu dans le palier 141 prévu à cet effet. Dans ce sens de translation, le bord 119 du cadre disposé en regard du palier 140 forme une paroi de recouvrement agencée perpendiculairement à la direction d’insertion.

Selon l’exemple illustré ici, au moins un orifice 118 est formé dans la troisième paroi verticale 112c, en regard du palier 141 porté par la languette 140. Plus particulièrement, on note qu’une pluralité d’orifices 118 est formée dans la troisième paroi verticale 112c, chaque orifice 118 étant formé verticalement en regard de l’un des paliers 141. On entend par « formé verticalement en regard », le fait que l’orifice 118 et le palier 140 concernés sont alignés l’un par rapport à l’autre le long de l’axe transversal T. Autrement dit, chaque orifice 118 est adapté pour recevoir un moyen définissant l’axe de pivotement de l’un des volets mobiles, cet axe de pivotement étant en outre défini par un moyen, ici un pion, reçu dans le palier 141 faisant face à l’orifice 118 concerné. Dans ce contexte, un premier moyen agencé à une première extrémité transversale du volet mobile et définissant l’axe de pivotement concerné est inséré dans l’un des orifices 118, puis le volet mobile est pivoté pour qu’une deuxième extrémité transversale de ce volet mobile, et plus particulièrement le pion participant à définir l’axe de pivotement, puisse venir en contact de la languette flexible 140 formé en face dudit orifice 118 et déformer celle-ci jusqu’à ce que ce pion vienne se loger dans le palier 141.

Selon un exemple de réalisation non illustré ici, la troisième paroi verticale peut présenter une structure similaire à la structure des première et deuxième parois verticales et ainsi comprendre une pluralité de languettes élastiques, chacune équipée d’un palier agencé en regard d’un autre palier formé sur l’une ou l’autre des première et deuxième parois verticales, chacun des paliers étant adapté pour recevoir le pion définissant l’axe de pivotement de l’un des volets mobiles. Selon cet exemple de réalisation non illustré, le montage de chaque volet peut avantageusement être réalisé selon un mouvement purement translatif, le long de la direction longitudinale, les moyens participant à définir l’axe de pivotement à chaque extrémité transversale du volet mobile concerné étant insérés simultanément dans deux paliers qui se font face.

Enfin, on note la présence sur au moins une paroi verticale, ici sur la deuxième paroi verticale 112b, d’au moins un organe de butée 240 formé par une saillie transversale de cette deuxième paroi verticale 112b en direction de la zone d’ouverture 120. Selon l’exemple illustré, un organe de butée 240 est formé sensiblement dans le prolongement longitudinal de chaque languette 140. Avantageusement ces organes de butée 240 permettent de limiter le débattement du volet mobile dont le pion de pivotement est reçu dans le palier 141 concerné.

La figure 3 est une vue de détail d’une languette 140 illustrée en coopération avec un pion 200 de l’un des volets mobiles 130 participant à définir l’axe de pivotement X de ce volet mobile. Tel que décrit ci-dessus, la languette 140 s’étend depuis la charnière 144 en présentant à une extrémité libre opposée le palier 141, et cette languette 140 est reçue dans une découpe 117 formée dans le cadre. Tel qu’évoqué, cette découpe 117 est délimitée par une pluralité de bords 119 qui encadrent, au moins partiellement, la languette 140. En d’autres termes, la découpe 117 est initiée de part et d’autre verticalement de la charnière 144 et elle comporte au moins un premier bord 119a opposé à la charnière et agencé en regard du palier 141 disposé à la deuxième extrémité 143 de la languette 140 et au moins un deuxième bord 119b et un troisième bord 119c qui relient, respectivement, la charnière 144 au premier bord 119a.

Un dégagement 210, d’une distance non nulle, est formé entre les trois bords 119 de la découpe 117 et la languette 140. Avantageusement, ce dégagement formé entre la languette 140 et les bords 119 de la découpe 117 qui reçoit cette languette 140 participe à rendre la languette 140 mobile au sein de la découpe 117. Plus particulièrement, ce dégagement permet l’escamotage de la languette 140 par fléchissement autour de l’axe défini par la charnière 144, et l’épaisseur de cette charnière ainsi que le matériau choisi, ici à titre d’exemple un polypropylène chargé en fibre de verre de type PPGF 30, participent à conférer à la languette 140 concernée sa déformabilité élastique, c’est-à-dire sa capacité à reprendre une position initiale après avoir subi un tel fléchissement sous l’effet d’un effort exercé par l’insertion du volet mobile.

La languette 140 comprend un corps principal, formé entre la charnière et le palier, qui comporte une zone centrale 145 bordée, au moins en partie, par une zone périphérique 146. Tel qu’illustré, la zone centrale 145 et la zone périphérique 146 émergent toutes deux de la charnière 144, la zone périphérique 146 étant répartie verticalement de part et d’autre de la zone centrale 145. Autrement dit, la zone périphérique 146 peut être artificiellement partagée en une première zone 146a et une deuxième zone 146b qui s’étendent de part et d’autre de la zone centrale 145 depuis la charnière 144 et qui se rejoignent au niveau de la deuxième extrémité 143 pour former une zone de transition 147 située à proximité du palier 141 et plus amplement décrite ci-dessous. Plus particulièrement, cette zone de transition 147 est interposée entre la zone centrale 145 et le palier 141 et participe à délimiter ce palier 141.

Outre leur position relative l’une par rapport à l’autre, la zone centrale 145 se distingue de la zone périphérique 146 notamment par leurs épaisseurs respectives. Au sens de la présente demande, on entend par « épaisseur d’un objet » une dimension de cet objet mesurée parallèlement à l’axe de pivotement X d’un volet mobile, c’est-à-dire parallèlement à l’axe transversal T du trièdre selon l’exemple illustré, entre deux bords de cet objet, opposés l’un par rapport à l’autre le long de cet axe transversal T. Ainsi, la zone centrale 145 présente une épaisseur el inférieure à une épaisseur e2 de la zone périphérique 146. Ces épaisseurs el, e2 sont par exemple représentées sur la figure 4.

Cette différence d’épaisseur entre la zone centrale 145 et la zone périphérique 146 permet de former une rampe à l’insertion du pion de pivotement du volet mobile 130 concerné le long de la languette élastique 140. On comprend de ce qui précède que cette rampe est plus particulièrement formée par la zone centrale 145 de la languette 140 concernée. Avantageusement, la zone centrale 145 forme ainsi une rampe et la zone périphérique 146 forme un moyen de guidage du pion participant à définir l’axe de pivotement X, c’est-à-dire un moyen configuré pour assurer que le pion de pivotement ne glisse pas et ne s’échappe pas hors de la languette 140 avant de rejoindre le palier 141.

Tel que décrit ci-dessus, le premier bord 119a de la découpe 117 est agencé en regard du palier 141. Plus particulièrement, ce premier bord 119a est agencé en regard de l’ouverture de ce palier 141, telle que définie ci-dessus. Ce premier bord 119a permet ainsi de fermer artificiellement la forme de U que prend le palier 141. Il en résulte que lorsque le pion de pivotement participant à définir l’axe de pivotement X du volet mobile concerné est inséré le long de la languette 140, ce premier bord 119a de la découpe 117 forme d’une part une butée à cette insertion et permet d’autre part de s’assurer que le pion de pivotement participant à former l’axe de pivotement X soit bien logé dans la forme de U que prend le palier 141 et ne puisse s’en échapper.

Lors du montage d’un volet mobile, l’opérateur pousse le pion de pivotement jusqu’à la paroi de butée formée par le premier bord 119a du cadre, de sorte que dans cette position le pion de pivotement n’est plus en contact avec la languette et que celle-ci peut reprendre sa position d’origine, dans laquelle elle enserre le pion de pivotement entre le palier 141 et le premier bord 119a du cadre formant paroi de butée.

La figure 4 illustre une coupe horizontale de l’une des languettes 140 formées sur le cadre, c’est-à-dire une coupe réalisée selon un plan dans lequel s’inscrivent l’axe transversal T et l’axe longitudinal L du trièdre illustré. Cette figure 4 rend ainsi notamment visible l’épaisseur el de la zone centrale 145 de la languette 140 représentée et l’épaisseur e2 de la zone périphérique 146 de cette languette 140.

Tel qu’évoqué précédemment, la zone périphérique 146 comprend au moins une première zone et au moins une deuxième zone qui se rejoignent au niveau de la zone de transition 147. Tel que représenté sur la figure 4, cette zone de transition 147 présente une épaisseur qui augmente de façon progressive en direction du palier 141. Autrement dit, la zone de transition 147 forme une pente douce entre la zone centrale 145 et la zone périphérique 146 qui permet une insertion du pion de pivotement du volet mobile concerné dans le palier 141 progressive et sans à-coup. Avantageusement, au moins la zone périphérique 146 présente une épaisseur constante, c’est-à-dire que cette épaisseur e2 est identique quel que soit le point de la zone périphérique 146 au niveau duquel est réalisée la mesure.

Le corps de la languette 140, composé comme précédemment évoqué d’une zone centrale et d’une zone périphérique, comprend une portion courbe 148 et une portion rectiligne 149. Tel que représenté, la portion courbe 148 s’étend depuis la première extrémité 142 de la languette 140, c’est-à-dire depuis la charnière 144, et elle est prolongée, en direction du palier 141, par la portion rectiligne 149. Autrement dit, la portion rectiligne 149 s’étend depuis la portion courbe 148 jusqu’au palier 141.

La portion courbe 148 s’étend depuis la charnière selon une direction initialement transversale, et elle présente un rayon de courbure permettant de répartir longitudinalement les contraintes mécaniques subies par la languette 140 au niveau de la charnière et d’assurer la résistance mécanique de cette languette 140 dans le temps, tout en assurant un fléchissement suffisant pour que l’extrémité libre de la languette s’escamote sur le passage du pion de pivotement pour que celui-ci puisse venir au contact de la paroi de butée formée par le premier bord 119a et pour que ce pion de pivotement puisse ainsi prendre place dans le palier porté par cette languette 140.

Par ailleurs le rayon de courbure de cette portion courbe, qui présente sensiblement le profil en coupe d’un quart de cercle, avec une base de cette portion courbe 148 qui s’étend transversalement, permet de rendre la languette 140 déformable élastiquement sous l’effet d’un effort transversal, mais d’assurer une rigidité sous l’effet d’un effort longitudinal. Avantageusement, une telle configuration permet d’une part d’insérer facilement le pion de pivotement dans le palier, par escamotage de la languette, tout en assurant une résistance mécanique suffisante qui empêche le désengagement de ce pion de pivotement par rapport au palier.

La portion rectiligne 149 s’étend principalement longitudinalement, avec tel qu’illustré un angle d’inclinaison par rapport à un plan strictement longitudinal et vertical. Plus particulièrement, dans le plan de coupe illustré sur la figure 4, la droite d’extension principale DI d’une languette est inclinée par rapport à la paroi verticale 112 du cadre sur laquelle cette languette est articulée au niveau de la charnière. Cette inclinaison est caractérisée de sorte qu’une distance mesurée parallèlement à l’axe transversal T, entre la portion rectiligne 149 de la languette 140 et la paroi verticale 112 du cadre 110 concernée est supérieure lorsqu’elle est mesurée au voisinage de la zone de transition 147 et du palier 141 (distance d’ visible sur la figure 4) que lorsqu’elle est mesurée au voisinage de la portion courbe 148 (distance d visible sur la figure 4).

Tel que cela est visible sur la figure 4, dans la position de repos de la languette, c’est-à- dire la position non déformée qu’elle présente sans volet mobile ou bien lorsque le volet mobile est en position dans le palier, la deuxième extrémité 143 de la languette, porteuse du palier, et le premier bord 119a présentent un décalage le long d’un axe perpendiculaire à un plan d’extension principal de la paroi verticale 112 qui porte la languette. Autrement dit, selon l’exemple illustré, la deuxième extrémité 143 de la languette et le premier bord 119a qui forme la paroi de recouvrement présentent un décalage transversal l’un par rapport à l’autre, c’est-à-dire un décalage le long de l’axe transversal T du trièdre illustré.

Le premier bord 119a, formant la paroi de recouvrement qui forme butée à l’insertion du pion de pivotement et qui empêche le dégagement du pion de pivotement une fois en position dans le palier, est décalé transversalement, c’est-à-dire le long de l’axe perpendiculaire au plan d’allongement principal de la paroi verticale 112 porteuse des languettes, vers l’intérieur du cadre, en direction de la zone d’ouverture 120.

En d’autres termes, la droite d’extension principale DI d’une languette 140 ne coupe pas le premier bord 119a de la découpe 117 recevant cette languette 140 et formant la paroi de recouvrement de l’ouverture du palier. De la sorte, on s’assure que lorsque le pion de pivotement est en position dans le palier, une partie de ce pion est bien en regard du premier bord 19a afin que celui-ci assure sa fonction de paroi de recouvrement de l’ouverture du palier. Il en résulte un meilleur maintien en position des pions de pivotement participant à former l’axe de pivotement du volet mobile concerné. Afin d’illustrer cette caractéristique, l’axe de pivotement X du volet mobile concerné est illustré sur la figure 4. Tel que représenté, une première portion du pion participant à définir cet axe de pivotement X est ainsi en butée contre la base de la forme de U que prend le palier 141 et une deuxième portion de ce pion de pivotement, au moins partiellement distincte de la première portion, est agencée en regard du premier bord 119a de la découpe 117.

Avantageusement, une telle configuration, avec un décalage latéral de l’extrémité libre de la languette par rapport au bord définissant la paroi de butée et de recouvrement tel qu’il a été présenté, permet également de faciliter le démoulage du cadre lorsque celui-ci est fabriqué par injection. On comprend de ce qui précède que la présente invention propose un dispositif de régulation d’arrivée d’air, et plus particulièrement un cadre de ce dispositif de régulation d’arrivée d’air, comprenant un nombre réduit de pièces par rapport aux dispositifs de régulation d’arrivée d’air de l’art antérieur, notamment par le fait que le cadre porte à la fois les paliers ouverts agencés à l’extrémité libre de languettes élastiques solidaires du cadre et les parois de recouvrement participant à coopérer avec le palier pour emprisonner les moyens de pivotement du volet mobile correspondant.

Il est entendu que l’invention ne se limite pas aux moyens et configurations décrits et illustrés ici et elle s’étend également à tout moyen et configuration équivalents ainsi qu’à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens. En particulier, la forme et la disposition de la languette et du palier porté par cette languette peuvent être modifiées sans nuire à l’invention dans la mesure où elles remplissent les fonctionnalités décrites dans le présent document.