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Title:
FRAME FOR A SHORING TOWER, COMPRISING RESILIENT LOCKING MEANS, AND METHOD FOR ASSEMBLING SAID FRAME
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2014/177462
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a frame (1) for a shoring tower, comprising at least one vertical upright (2) and one vertical sleeve (3) which are connected to one another by at least one horizontal stringer (4) and one diagonal stringer (5), the vertical upright (2) comprising at least one connection end (21) and the vertical sleeve (3) comprising at least one linking end (31) adapted to engage, by means of socketing, with a connection end (21) of a vertical upright (2) of another frame (1) of the same type. The connection end (21) of the vertical upright (2) comprises resilient locking means (6) designed to secure the socketing of the frame (1) in relation to another frame (1).

Inventors:
GODON LYSIANE (FR)
Application Number:
PCT/EP2014/058442
Publication Date:
November 06, 2014
Filing Date:
April 25, 2014
Export Citation:
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Assignee:
GODON SAS (FR)
International Classes:
E04G1/14; E04G7/30; E04G11/48
Foreign References:
FR2284729A11976-04-09
EP0921254A11999-06-09
JPH0525927A1993-02-02
Attorney, Agent or Firm:
ARGYMA (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Cadre (1 ) pour tour d 'étaiement (1 00) comportant au moins un montant vertical (2) et un manchon vertical (3) reliés entre eux par au moins une lisse horizontale (4) et une lisse diagonale (5), le montant vertical (2) comportant au moins une extrémité de connexion (21 ) et le manchon vertical (3) comportant au moins une extrémité de liaison (31 ) adaptée pour coopérer par emboîtement avec une extrémité de connexion (21 ) d 'un montant vertical (2) d'un autre cadre (1 ) du même type, cadre dans lequel l 'extrémité de connexion (21 ) du montant vertical (2) comporte des moyens élastiques de verrouillage (6) configurés pour sécuriser ledit emboîtement.

2. Cadre selon la revendication 1 , dans lequel les moyens élastiques de verrouillage (6) comportent au moins un basculeur (61 ), monté pivotant par rapport au montant vertical (2) et configuré pour se déplacer entre une position de verrouillage et une position de libération.

3. Cadre selon la revendication 2, dans lequel le basculeur (61 ) comporte un axe de pivotement (P) s'étendant orthogonalement à l'axe selon lequel s'étend le montant vertical (2) .

4. Cadre selon l'une des revendications 2 à 3, dans lequel les moyens élastiques de verrouillage (6) comportent un ressort élastique (65) configuré pour contraindre ledit basculeur (61 ) en position de verrouillage.

5. Cadre selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel l'extrémité de liaison (31 ) du manchon vertical (3) comporte des moyens d 'accroché (7) adaptés pour coopérer avec lesdits moyens élastiques de verrouillage (6) d'un autre cadre (2) . 6. Cadre selon la revendication 5, dans lequel les moyens d'accroché (7) s'étendent en saillie par rapport au manchon vertical (3) .

7. Cadre selon l 'une des revendications 5 à 6, dans lequel les moyens d 'accroché (7) se présentent sous la forme d 'une collerette (71 ) .

8. Cadre selon l 'une des revendications 5 à 7, dans lequel, le manchon vertical (3) comportant deux extrémités de liaison (31 , 32), des moyens d'accroché (7) sont formés à chaque extrémité de liaison (31 , 32) . 9. Cadre selon l'une des revendications 1 à 8, dans lequel les moyens élastiques de verrouillage (6) s'étendent à la périphérie du cadre (1 ).

10. Cadre selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel, le montant vertical (2) comportant une première extrémité de connexion (21 ) et une deuxième extrémité de connexion (22), chaque extrémité de connexion (21 , 22) comprend des moyens élastiques de verrouillage (6) .

11. Cadre selon la revendication 1 0, dans lequel lesdits moyens élastiques de verrouillage (6) s'étendent dans un même plan.

12. Cadre selon la revendication 1 1 , dans lequel lesdits moyens élastiques de verrouillage (6) s'étendent dans un plan incliné au plan dudit cadre (1 ) .

13. Cadre selon la revendication 12, dans lequel l'angle (β) formé entre le plan des moyens élastiques de verrouillage (6) et le plan du cadre (1 ) est compris entre 100° et 1 70°.

14. Cadre selon la revendication 1 0, dans lequel les moyens élastiques de verrouillage (6) s'étendent dans le plan du cadre (1 ) .

15. Ensemble d 'au moins deux cadres (1 ) pour tour d'étaiement (100) selon l 'une des revendications 1 à 1 4, dans lequel les moyens élastiques de verrouillage (6) du montant vertical (2) d 'un premier cadre ( 1 ) coopèrent avec une extrémité de liaison (31 ) d'un manchon vertical (3) d 'un deuxième cadre (1 ) pour sécuriser l'emboîtement du premier cadre (1 ) avec le deuxième cadre (1 ).

16. Procédé de montage d 'un cadre (1 ) pour tour d 'étaiement (100) selon l 'une des revendications 1 à 14, le procédé comportant : - une étape d'emboîtement du montant vertical (2) et du manchon vertical (3) dudit cadre (1 ) avec des cadres préalablement montés de la tour d'étaiement (100) ; et

- une étape de déplacement vertical dudit cadre (1 ) de manière à verrouiller automatiquement ledit montant vertical (2) et/ou ledit manchon (3) avec les cadres montés de la tour d'étaiement (100).

Description:
CADRE POUR TOUR D'ETAIEMENT COMPORTANT DES MOYENS ELASTIQUES DE

VERROUILLAGE ET PROCEDE DE MONTAGE DUDIT CADRE

DOMAINE TECHNIQUE GENERAL ET ART ANTERIEUR

La présente invention concerne le domaine de rétaiement et, en particulier, une tour d'étaiement pour soutenir des coffrages à plusieurs mètres de distance du sol. La présente invention vise plus particulièrement un perfectionnement des cadres utilisés pour former une tour d'étaiement.

Une tour d'étaiement s'étend verticalement et comporte de manière classique, de bas en haut, une base d'appui, un corps structurel et une tête de support adaptée pour supporter des coffrages de dalles, de poutres, etc. Le corps structurel comprend un ensemble de cadres solidarisés entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement. De manière classique, les cadres solidarisés horizontalement forment un étage du corps structurel. Pour ce type de matériel, le coût, la résistance, le poids, l'équipement, ainsi que le temps nécessaire au montage, ont toujours une très grande importance. Outre sa fonction de reprise de charges verticales, en particulier, pour le coffrage, une tour d'étaiement comprend des planchers de montage. Lorsque des opérateurs sont situés sur un plancher de montage, il est nécessaire que la sécurité des opérateurs soit assurée afin d'éviter que ces derniers ne basculent dans le vide. On connaît, par la demande de brevet FR2939464, une tour d'étaiement dans laquelle chaque étage du corps structurel comporte une pluralité de cadres d'étaiement comportant chacun des moyens d'assemblage pour se solidariser entre eux côte-à- côte, horizontalement, et par superposition, verticalement. Les moyens d'assemblage comportent un manchon et un pion pour permettre un assemblage vertical et des étriers pour permettre un assemble horizontal. Pour former un étage de la tour d'étaiement et fixer un cadre, il est nécessaire de faire pivoter le cadre lors du montage par rapport à sa position d'utilisation afin d'éviter tout interférence avec les autres cadres de l'étage qui sont déjà montés. De tels moyens d'assemblage sont peu pratiques à mettre en oeuvre car ils imposent aux opérateurs des opérations manuelles complexes et nombreuses (pivotement, fixation, etc.). De plus, en cas de dépôt de béton sur le cadre de la tour d'étaiement lors de son utilisation, les moyens d'assemblage peuvent être obstrués ce qui empêche toute connexion.

PRESENTATION GENERALE DE L'INVENTION

Pour éliminer au moins certains de ces inconvénients, l'invention concerne un cadre pour tour d'étaiement comportant au moins un montant vertical et un manchon vertical reliés entre eux par au moins une lisse horizontale et une lisse diagonale, le montant vertical comportant au moins une extrémité de connexion et le manchon vertical comportant au moins une extrémité de liaison adaptée pour coopérer par emboîtement avec une extrémité de connexion d'un montant vertical d'un autre cadre du même type, cadre dans lequel l'extrémité de connexion du montant vertical comporte des moyens élastiques de verrouillage configurés pour sécuriser ledit emboîtement.

Par moyens élastiques de verrouillage, on entend des moyens de verrouillage comportant des moyens élastiques, c'est-à-dire, des moyens adaptés pour se déformer temporairement sous l'action d'une force et adaptés pour retrouver leur forme initiale au repos.

Les moyens élastiques de verrouillage permettent avantageusement de tirer profit de la force élastique pour assurer la connexion entre des cadres. De manière avantageuse, le verrouillage est réalisé de manière automatique, aucune opération spécifique n'est réalisée par l'opérateur, ce qui améliore la sécurité. En effet, il suffit à l'opérateur d'emboîter verticalement un cadre avec un autre cadre pour les assembler et les verrouiller. De plus, aucun pivotement du cadre n'est nécessaire ce qui facilite le montage.

De préférence, les moyens élastiques de verrouillage comportent au moins un basculeur monté pivotant par rapport au montant vertical et configuré pour se déplacer entre une position de verrouillage et une position de libération. L'action du basculeur permet avantageusement de verrouiller et de déverrouiller deux cadres reliés ensemble. Un basculeur possède par ailleurs une durée de vie importante et est simple à utiliser.

De préférence encore, le basculeur comporte un axe s'étendant orthogonalement à l'axe selon lequel s'étend le montant vertical. Ainsi, le basculeur permet de bloquer toute translation selon l'axe du montant vertical ce qui empêche tout retrait involontaire d'un cadre assemblé avec un autre cadre.

Selon un aspect préféré, les moyens élastiques de verrouillage comportent un ressort élastique configuré pour contraindre ledit basculeur en position de verrouillage contre le montant vertical. Ainsi, le ressort élastique participe au blocage du cadre, ce qui améliore le verrouillage. De plus, pour retirer un cadre assemblé avec un autre cadre, l'opérateur est obligé d'exercer un effort physique s'opposant à l'effort élastique du ressort ce qui évite tout retrait involontaire d'un cadre assemblé à un autre cadre.

De manière préférée, ledit basculeur comporte une partie de connexion, de préférence, en forme de bec. Une telle partie de connexion permet de s'adapter à la forme de l'autre cadre pour améliorer le verrouillage et, en particulier, le blocage en translation selon l'axe du montant vertical.

De préférence, l'extrémité de liaison du manchon vertical comporte des moyens d'accroché adaptés pour coopérer avec lesdits moyens élastiques de verrouillage d'un autre cadre. La coopération de moyens d'accroché avec des moyens de verrouillage permet d'assurer une liaison fiable et sécurisée.

De préférence encore, les moyens d'accroché s'étendent en saillie par rapport au manchon vertical. Ainsi, les moyens d'accroché sont facilement accessibles par un basculeur qui peut s'accrocher à l'autre cadre pour le verrouiller. De manière préférée, les moyens d'accroché se présentent sous la forme d'une collerette. Une telle collerette possède une masse réduite et permet une liaison avec plusieurs cadres dont les orientations sont différentes.

Le montage des cadres est réalisé par emboîtement et verrouillage. Grâce aux moyens d'accroché, les moyens élastiques de verrouillage peuvent permettre une connexion automatique de deux cadres lors du montage. De plus, lors du démontage, pour retirer un premier cadre d'un deuxième cadre, on peut laisser le premier cadre en appui sur le deuxième cadre après déconnexion, toute connexion involontaire étant empêchée ce qui facilite et accélère les opérations de démontage.

Selon un aspect de l'invention, le montant vertical comportant une première extrémité de connexion et une deuxième extrémité de connexion, chaque extrémité de connexion comprend des moyens élastiques de verrouillage. Ainsi, deux cadres assemblés ensemble possèdent une orientation inversée de manière à permettre la connexion d'un montant vertical d'un premier cadre avec un manchon vertical d'un deuxième cadre.

De préférence, le manchon vertical comportant une première extrémité de liaison et une deuxième extrémité de liaison, chaque extrémité de liaison comprend des moyens d'accroché.

L'invention concerne également un ensemble d'au moins deux cadres pour tour d'étaiement tel que présenté précédemment, dans lequel les moyens élastiques de verrouillage du montant vertical d'un premier cadre coopèrent avec une extrémité de liaison d'un manchon vertical d'un deuxième cadre pour sécuriser l'emboîtement du premier cadre avec le deuxième cadre.

L'invention concerne en outre une tour d'étaiement comportant une pluralité de cadres, tels que présentés précédemment, solidarisés entre eux côte-à-côte, horizontalement, et par superposition, verticalement.

L'invention vise en outre, un procédé de montage d'un cadre pour tour d'étaiement tel que présenté précédemment ; le procédé comportant :

- une étape d'emboîtement du montant vertical et du manchon vertical dudit cadre, avec des cadres préalablement montés de la tour d'étaiement et - une étape de déplacement vertical dudit cadre de manière à verrouiller automatiquement ledit montant vertical et/ou ledit manchon avec les cadres montés de la tour d'étaiement. De manière préférée, le montant vertical et le manchon vertical sont verrouillés automatiquement au cours d'un même déplacement du cadre ce qui accélère la formation de la tour d 'étalement. De préférence, le montant vertical et le manchon vertical sont verrouillés simultanément.

PRESENTATION DES FIGURES

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre d'une tour d'étaiement et de ses composants (cadres, raccord de liaison, socle réglable, fourche réglable). La description est donnée uniquement à titre d'exemple, et se réfère aux dessins annexés sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'une tour d'étaiement selon une forme de réalisation de l'invention ;

- la figure 2 est une vue de face d'une forme de réalisation d'un cadre d'une tour d'étaiement ;

- la figure 3 est une vue en perspective du cadre de la figure 2 ;

- la figure 4 est une vue rapprochée des moyens élastiques de verrouillage du cadre de la figure 2 ;

- la figure 5 est une vue de face d'une forme de réalisation d'un raccord de liaison d'une tour d'étaiement ;

- la figure 6 est une vue en perspective du raccord de liaison de la figure 5 ;

- la figure 7 est une vue de face d'un socle réglable d'une tour d'étaiement avec un dispositif de réglage en hauteur ;

- la figure 8 est une vue en perspective d'une fourche réglable d'une tour d'étaiement avec un dispositif de réglage en hauteur ;

- la figure 9 est une vue en perspective rapprochée du dispositif de réglage en hauteur du socle de la figure 7 ;

- la figure 10 est une vue en perspective rapprochée du dispositif de réglage de la figure 9 ;

- la figure 1 1 est une vue de face du dispositif de réglage de la figure 10 ;

- la figure 12 est une vue de face d'une forme de réalisation d'une tour d'étaiement montée ;

- la figure 13 est une vue rapprochée de la connexion d'un raccord de liaison avec un cadre et un socle réglable ; - la figure 14 est une vue rapprochée de la connexion de trois cadres de la tour d'étaiement de la figure 12 ;

- la figure 15 est une vue de face d'une autre forme de réalisation d'un cadre d'une tour d'étaiement ; et

- la figure 16 est une vue en perspective du cadre de la figure 15.

Il faut noter que les figures exposent une forme de réalisation, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l'invention le cas échéant. DESCRIPTION D'UN OU PLUSIEURS MODES DE REALISATION ET DE MISE EN OEUVRE

En référence à la figure 1 , il est représenté une tour d'étaiement 100 selon l'invention. La tour d'étaiement s'étend verticalement et comporte de manière classique, de bas en haut, une base d'appui 101 , un corps structurel 102 et une tête de support 103 qui vont être présentés plus en détails.

Le corps structurel 102 comprend un ensemble de cadres 1 solidarisés entre eux côte-à- côte, horizontalement, et par superposition, verticalement. De manière classique, les cadres 1 solidarisés horizontalement forment un étage du corps structurel 102. En référence à la figure 1 , le corps structurel 102 de la tour d'étaiement 100 comporte 5 étages. Il va de soi qu'il pourrait en comprendre un nombre différent.

Le corps structurel 102 est supporté par la base d'appui 101 tandis que le corps structurel 102 est coiffé par la tête de support 103 adaptée pour supporter des éléments structurels, par exemple, des coffrages de dalles, de poutres, etc. De manière préférée, les éléments de la tour d'étaiement 100 sont formés en acier.

Chaque étage du corps structurel 102 comporte une pluralité de cadres 1 qui sont de préférence identiques afin d'accélérer le montage de la tour d'étaiement 100 et d'en diminuer le coût de fabrication. Dans cette forme de réalisation, le corps structurel 102 possède une base carrée, chaque étage comportant quatre cadres identiques 1 assemblés ensemble. Il va de soi que chaque étage pourrait comprendre trois ou plus de quatre cadres 1 . Comme illustré aux figures 2 et 3, un cadre 1 est façonné avec des tubes métalliques soudés dont les sections sont choisies pour le maintenir à un poids relativement modeste, de l'ordre de douze kilogrammes à treize kilogrammes. Un cadre 1 comporte un montant vertical 2 et un manchon vertical 3 reliés entre eux par une lisse horizontale 4 et une lisse diagonale 5. Le cadre 1 s'étend dans un plan.

Par lisse diagonale 5, on entend une lisse qui s'étend selon une direction globalement diagonale par rapport au montant vertical 2 et au manchon vertical 3. Il va de soi que la lisse diagonale 5 peut comprendre une ou plusieurs parties obliques ainsi qu'une ou plusieurs parties horizontales. Dans cet exemple, en référence à la figure 2, la lisse diagonale 5 comporte une partie horizontale 51 et une partie diagonale 52 comme cela sera détaillé par la suite.

Le montant vertical 2 et le manchon 3 se présentent chacun sous la forme d'un élément tubulaire de section transversale annulaire. Néanmoins, il va de que la section pourrait être différente, par exemple, carrée ou rectangulaire.

Le montant vertical 2 possède une longueur supérieure à celle du manchon vertical 3. A titre d'exemple, le montant vertical 2 possède une longueur de l'ordre de 100 cm tandis que le manchon vertical 3 possède une longueur de l'ordre de 20 cm.

Par la suite, pour décrire le cadre de la figure 2, les termes « supérieur » et « inférieur » sont définis en référence à la figure 2 qui présente un cadre avec une lisse horizontale placée en partie inférieure. Dans cette forme de réalisation de l'invention, le corps structurel 102 est formé à partir de cadres 1 identiques mais dont les orientations sont différentes comme cela sera présenté en détails par la suite.

Comme illustré à la figure 2, le montant vertical 2 comprend une première extrémité de connexion inférieure 21 et une deuxième extrémité de connexion supérieure 22 tandis que le manchon vertical 3 comporte une première extrémité de liaison inférieure 31 et une deuxième extrémité de liaison supérieure 32.

Chaque extrémité de connexion 21 , 22 est adaptée pour coopérer et être verrouillée avec une extrémité de liaison 31 , 32 d'un autre cadre 1 . Dans cet exemple, chaque extrémité de connexion 21 , 22 forme une partie mâle adaptée pour s'emboîter dans une extrémité de liaison 31 , 32 formant une partie femelle. Dans cette forme de réalisation, le diamètre du manchon vertical 3 est sensiblement supérieur au diamètre du montant vertical 2 de manière à permettre l'insertion d'une extrémité de connexion 21 , 22 dans une extrémité de liaison 31 , 32.

En référence aux figures 2 et 3, chaque extrémité de connexion 21 , 22 comporte des moyens élastiques de verrouillage 6. De manière similaire, chaque extrémité de liaison 31 , 32 comporte des moyens d'accroché 7 adaptés pour coopérer avec les moyens élastiques de verrouillage 6 d'un autre cadre 1 du même type.

Par la suite, il va être présenté les moyens élastiques de verrouillage 6 formés à l'extrémité de connexion supérieure 22 mais il va de soi que la description s'applique de manière similaire à l'extrémité de connexion inférieure 21 . De même, les moyens élastiques de verrouillage 6 peuvent être montés à d'autres éléments de la tour d'étaiement 100 comme cela sera indiqué par la suite.

En référence à la figure 4, les moyens élastiques de verrouillage 6 comportent au moins un basculeur 61 , monté pivotant par rapport au montant vertical 2 autour d'un axe de pivotement P illustré à la figure 3. A cet effet, le montant vertical 2 comporte une chape 62 dans laquelle est monté le basculeur 61 par l'intermédiaire d'un pion 63 s'étendant selon l'axe de pivotement P, c'est-à-dire, orthogonalement à l'axe selon lequel s'étend le montant vertical 2. Grâce à la liaison pivot formée entre le basculeur 61 et la chape 62, le basculeur 61 est configuré pour se déplacer entre une position de verrouillage et une position de libération.

Le basculeur 61 possède un corps allongé comportant une partie de connexion 64, en forme de bec, adaptée pour coopérer avec les moyens d'accroché 7 qui seront présentés par la suite. La partie de connexion 64 du basculeur 61 est orientée vers l'extérieur du montant vertical 2 afin de se connecter à un autre cadre 1 . Par extérieur, on entend, par rapport à la figure 2, que la partie de connexion 64 est située en partie inférieure pour l'extrémité de connexion inférieure 21 du montant vertical 2 et en partie supérieure pour l'extrémité de connexion supérieure 22 du montant vertical 2 comme illustré aux figures 2 et 3. En position de verrouillage, la partie de connexion 64 du basculeur 61 est en appui contre le montant vertical 2 tandis qu'en position de libération, la partie de connexion 64 du basculeur 61 est écartée du montant vertical 2. La partie de connexion 64 possède une forme coudée adaptée pour coopérer par complémentarité de formes avec les moyens d'accroché 7. Il va de soi que la partie de connexion 64 du basculeur 61 pourrait posséder une autre forme.

Comme illustré à la figure 4, les moyens élastiques de verrouillage 6 comportent en outre un ressort élastique 65 configuré en position de repos pour contraindre ledit basculeur 61 en position de verrouillage. Dans cet exemple, le ressort élastique 65 est monté dans la chape 62 mais il va de soi qu'il pourrait être monté de manière différente. Autrement dit, la force élastique du ressort 65 déplace la partie de connexion 64 contre le montant vertical 2. Ainsi, en l'absence d'autre cadre 1 , la partie de connexion 64 du basculeur 61 est en butée contre le montant vertical 2.

De préférence, les moyens élastiques de verrouillage 6 des extrémités de connexion 21 , 22 s'étendent dans un même plan afin de faciliter le stockage de plusieurs cadres 1 empilés ensemble. Chaque basculeur 61 s'étend en outre à la périphérie du cadre 1 afin de faciliter son accessibilité par des opérateurs.

Comme illustré à la figure 2, chaque basculeur 61 s'étend dans le plan du cadre 1 de manière à limiter l'encombrement et faciliter le stockage des cadres 1 .

Selon une autre forme de réalisation, en référence aux figures 15 et 1 6, les moyens élastiques de verrouillage 6 s'étendent dans un plan incliné au plan du cadre 1 afin de faciliter le montage d'un cadre dans une tour d 'étalement ayant une base complexe comportant plus de quatre cadres. De préférence, en référence à la figure 1 6, l'angle β formé entre le plan des moyens élastiques de verrouillage 6 et le plan du cadre 1 est compris entre 100° et 170° de manière à faciliter la préhension des moyens de de verrouillage 6 tout en permettant le montage de cadres alignés les uns aux autres (montage dans un même plan) ainsi que le montage de cadres perpendiculaires les uns aux autres (montage dans des plans orthogonaux).

En référence aux figures 2 et 3, les moyens d'accroché 7 formés à chaque extrémité de liaison 31 , 32 du manchon vertical 3 se présentent sous la forme d'une collerette 71 s'étendant transversalement à l'axe selon lequel s'étend le manchon vertical 3. Comme illustré à la figure 3, chaque collerette 71 s'étend à la périphérie du manchon vertical 3 sur une plage angulaire comprise entre 180° et 270°. De préférence, chaque collerette 71 est formée à l'extrémité terminale de chaque extrémité de liaison 31 , 32. De manière préférée, chaque collerette 71 s'étend extérieurement au cadre 1 afin de coopérer avec des basculeurs 61 eux-mêmes disposés extérieurement au cadre 1 .

De manière préférée, la collerette 71 possède une longueur radiale, ou débord, de l'ordre de 12 mm et une épaisseur de l'ordre de 6 mm. De manière avantageuse, la partie de connexion 64 du basculeur 61 est adaptée pour coopérer avec la collerette 71 comme cela sera présenté par la suite dans l'exemple de mise en oeuvre.

Comme illustré à la figure 2, le cadre 1 comporte une lisse horizontale 4 qui relie le montant vertical 2 au manchon vertical 3. Dans cet exemple, la lisse horizontale 4 se présente sous la forme d'un élément tubulaire de section transversale annulaire. Néanmoins, il va de que la section pourrait être différente, par exemple, carrée ou rectangulaire. Dans cette forme de réalisation de l'invention, la lisse horizontale 4 possède une longueur comprise entre 900 mm à 1500 mm.

Comme illustré à la figure 2, le cadre 1 comporte une lisse diagonale 5 qui relie le montant vertical 2 au manchon vertical 3. La lisse est dite « diagonale » car elle s'étend sensiblement diagonalement entre le montant vertical 2 au manchon vertical 3.

Dans cette forme de réalisation de l'invention, en référence à la figure 2, la lisse diagonale 5 comporte une partie horizontale 51 , solidaire du montant vertical 2, et une partie oblique 52, solidaire du manchon vertical 3. Dans cette forme de réalisation de l'invention, la partie horizontale 51 possède une longueur de l'ordre de 400 mm tandis que la partie oblique 52 possède une longueur comprise entre 800 à 1300 mm.

En référence à la figure 2, la lisse diagonale 5 est reliée à la lisse horizontale 4 par une barre verticale 53 s'étendant à une distance horizontale de l'ordre de 475 mm du montant vertical 2. Dans cette forme de réalisation, la barre verticale 53 est reliée à la partie oblique 52 de la lisse diagonale 5 afin que sa partie horizontale 51 forme un barreau horizontal d'une échelle dont les montants sont formés par le montant vertical 2 et la barre verticale 53. En outre, le cadre 1 comporte deux autres barreaux horizontaux 54, 55 reliant le montant vertical 2 à la barre verticale 53 et s'étendant entre la partie horizontale 51 de la lisse diagonale 5 et la lisse horizontale 4. Autrement dit, le cadre 1 comporte ainsi une échelle intégrée.

Toujours en référence à la figure 2, le cadre 1 comporte une lisse auxiliaire 8 formant garde-corps qui est solidaire de la lisse diagonale 5.

Un cadre 1 , selon son orientation, peut posséder en partie supérieure la lisse auxiliaire 8 ou la lisse horizontale 4. Par la suite, on désignera « cadre droit 1 D » un cadre dont la lisse horizontale 4 est en partie inférieure et « cadre inversé I L » un cadre dont la lisse horizontale 4 est en partie supérieure. Les figures 2 et 3 représentent toutes des cadres droits 1 D. Ainsi, de manière avantageuse, on forme le corps structurel 102 de la tour d'étaiement 100 avec des cadres identiques 1 mais avec des orientations différentes.

Dans cette forme de réalisation, la lisse auxiliaire 8 possède une forme en U inversé définissant une première branche verticale 81 , une base horizontale 82 et une deuxième branche verticale 83 plus courte que la première branche 81 . De préférence, la base horizontale 82 possède une longueur de l'ordre de 760 mm.

Dans cette forme de réalisation, en référence à la figure 2, la base horizontale 82 de la lisse auxiliaire 8 est écartée de la lisse horizontale 4 d'une distance de protection h de l'ordre de 850 mm pour un montant vertical 2 de l'ordre de 1000 mm. Ainsi, la distance de protection h est égale à 85% de la longueur verticale du montant vertical 2. De manière préférée, la distance de protection h est au moins égale à 60% de la longueur verticale du montant vertical 2.

De préférence, la distance verticale maximale entre la lisse horizontale 4 et la base horizontale 82 de la lisse auxiliaire 8 est plus importante que la distance verticale maximale entre la lisse horizontale 4 et la partie horizontale 51 de la lisse diagonale 5.

La première branche verticale 81 de la lisse auxiliaire 8 est écartée du montant vertical 2 d'une distance de protection k de l'ordre de 1235 mm pour une lisse horizontale 4 de l'ordre de 1500 mm. Ainsi, la distance de protection k est égale à 82% de la longueur de la lisse horizontale 4. De manière préférée, la distance de protection k est au moins égale à 60% de la longueur de la lisse horizontale 4.

Ainsi, de manière avantageuse, on limite la formation d'une zone dénuée de lisse dans le cadre 1 . Cette zone dénuée de lisse, connue de l'homme du métier sous la définition de clair, définie le diamètre maximal du cylindre pouvant traverser le plan du cadre 1 sans rencontrer de lisse. Comme illustré à la figure 2, le cadre 1 possède un clair principal de diamètre d l inférieur 470 mm et un clair auxiliaire de diamètre d2 inférieur à celui du diamètre dl . Ainsi, un opérateur ne peut pas basculer de la tour d'étaiement, celui-ci étant bloqué par la lisse horizontale 4, la lisse oblique 5 et la lisse auxiliaire 8.

Dans cette forme de réalisation de l'invention, la deuxième branche verticale 83 de la lisse auxiliaire 8 est alignée verticalement avec la barre verticale 53 ce qui accélère la fabrication du cadre 1 étant donné que les points de soudure sont proches les uns des autres. En outre, l'aspect esthétique du cadre 1 est amélioré.

Il a été présenté une lisse en forme de U mais il va de soi que la lisse auxiliaire 8 pourrait être de forme quelconque, en particulier, en forme d'équerre.

En référence à la figure 1 , le corps structurel 102 de la tour d'étaiement 100 repose sur une base d'appui 101 formée, dans cette forme de réalisation, de quatre socles réglables 10 reliés par paire par deux raccords de liaison 9. La base d'appui 101 ainsi formée permet le montage de deux cadres 1 entre les deux raccords de liaison 9 ce qui permet de rigidifier la base d'appui 101 comme cela sera présenté par la suite.

Un raccord de liaison 9 et un socle réglable 10 vont être maintenant présentés.

En référence aux figures 5 et 6, en position d'utilisation, chaque raccord de liaison 9 comporte une lisse horizontale 91 dont une première extrémité est solidaire d'un premier organe de connexion 92 et dont une deuxième extrémité est solidaire d'un deuxième organe de connexion 93. Chaque organe de connexion 92, 93 s'étend verticalement et est adapté pour coopérer avec un cadre 1 tel que présenté précédemment, en particulier, par emboîtement. Dans cet exemple, en référence aux figures 5 et 6, le premier organe de connexion 92 comporte une première extrémité 921 , se présentant sous la forme d'une partie mâle munie de moyens élastiques de verrouillage 6, en particulier, un basculeur 61 monté pivotant, et une deuxième extrémité 922, se présentant sous la forme d'une partie femelle munie de moyens d'accroché 7, en particulier, une collerette 71 .

De manière similaire, en référence aux figures 5 et 6, le deuxième organe de connexion 93 comporte une première extrémité 931 , se présentant sous la forme d'une partie femelle munie de moyens élastiques de verrouillage 6, en particulier, un basculeur 61 monté pivotant, et une deuxième extrémité 932, se présentant sous la forme d'une partie mâle munie également de moyens élastiques de verrouillage 6, en particulier, un basculeur 61 monté pivotant.

Le raccord de liaison 9 comporte deux anneaux de levage 94 solidarisés à des parties d'extrémité de la lisse horizontale 91 . Chaque anneau de levage 94 s'étend dans le plan vertical défini par les organes de connexion 92, 93 du raccord de liaison 9 qui s'étendent chacun verticalement selon un axe vertical comme représenté à la figure 5.

Dans cette forme de réalisation, chaque anneau de levage 94 se présente sous la forme d'un élément métallique incurvé, de préférence, une boucle. De manière préférée, en référence à la figure 2, l'anneau de levage 94 comporte une partie horizontale 941 soudée à la lisse horizontale 91 comme illustré à la figure 1 . L'anneau de levage 94 possède des dimensions adaptées pour recevoir des élingues destinées au levage de la tour d'étaiement 100, en particulier, au moyen d'une grue de levage.

Comme cela sera présenté par la suite, lorsque le raccord de liaison 9 est monté dans une base d'appui 101 d'une tour d'étaiement 100, les anneaux de levage 94 s'étendent verticalement vers le bas par rapport à la lisse horizontale 91 . Au contraire, lorsque le raccord de liaison 9 est monté dans une tête de support 103 d'une tour d'étaiement 100, les anneaux de levage 94 s'étendent verticalement vers le haut par rapport à la lisse horizontale 91 comme illustré à la figure 1 . Ainsi, l'orientation des anneaux de levage 94 permet de déterminer de manière rapide et fiable le sens de montage du raccord de liaison 9. En référence à la figure 7, en position d'utilisation, chaque socle réglable 10 comporte une platine horizontale 12 solidaire d'un corps vertical fileté 1 1 sur lequel est monté un dispositif de réglage en hauteur 13. Un tel dispositif de réglage 13 permet avantageusement de régler l'aplomb de la tour d'étaiement 100.

Comme illustré à la figure 9, le dispositif de réglage en hauteur 13 comporte une manette 15 comprenant un taraudage interne adapté pour permettre son vissage sur le corps verticale fileté 1 1 et un organe de support 14, monté coulissant sur le montant vertical fileté 1 1 , adapté pour être relié solidairement au corps structurel 102 de la tour d'étaiement 100. L'organe de support 14 est monté libre en rotation par rapport à ladite manette 15 mais est solidaire de ladite manette 15 en translation verticale.

Comme illustré aux figures 9 et 1 1 , l'organe de support 14 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire qui comporte des moyens d'accroché adaptés pour coopérer avec des moyens élastiques de verrouillage 6 d'un raccord de liaison 9 ou d'un cadre 1 . A cet effet, comme illustré aux figures 9 à 1 1 , l'organe de support 14 comporte une collerette supérieure de liaison 141 de forme annulaire afin de pouvoir se connecter pour toute position angulaire. Aussi, contrairement à l'art antérieur, le corps structurel 102 de la tour d'étaiement 100 n'est pas relié directement à la manette 15 mais est relié à l'organe de support 14.

L'organe de support 14 comporte en outre deux bagues radiales 142, 143 écartées verticalement de manière à ménager entre elles une gorge annulaire de guidage 144 comme illustré aux figures 10 et 1 1 .

Toujours en référence aux figures 9 à 1 1 , la manette 15 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire comportant deux poignées 151 diamétralement opposées. Dans cette forme de réalisation, chaque poignée 151 comporte un doigt de liaison 16 monté dans la gorge annulaire 144 de l'organe de support 14 pour solidariser en translation la manette 15 avec l'organe de support 14.

Dans cette forme de réalisation de l'invention, chaque poignée 151 comporte une rainure supérieure 152 dans laquelle est logée une lame coudée formant le doigt de liaison 16. Comme illustré aux figures 10 et 1 1 , la lame coudée formant le doigt de liaison 16 est reliée à la manette 15 par un boulonnage 17. Néanmoins, il va de soi que les moyens de liaison entre l'organe de support 14 et la manette 15 pourraient être différents.

Comme représenté à la figure 1 1 , l'organe de support 14 est en appui plan sur la manette 15 afin de permettre à cette dernière d'être tournée sans effort par un opérateur. En effet, le corps structurel 102 de la tour d 'étalement 100 est relié à l'organe de support 14 et non à la manette 15 qui demeure libre en rotation. De manière avantageuse, la manette 15 s'étend à hauteur d'homme ce qui facilite sa manipulation par un opérateur qui n'est pas contraint de se baisser au niveau du sol comme cela était le cas dans l'art antérieur.

De plus, l'effort appliqué par l'opérateur est réduit étant donné que les frottements sont limités entre l'organe de support 14 et la manette 15. Un tel dispositif de réglage 13 permet d'assurer un réglage en hauteur de l'organe de support 14 tout en limitant les efforts manuels de l'opérateur pour tourner la manette 15. De manière préférée, l'amplitude de réglage en hauteur est de l'ordre de 60 cm.

Le dispositif de réglage en hauteur 13 est adapté pour être monté sur tout élément d'extrémité d'une tour d'étalement 100 comportant un corps vertical fileté comme, par exemple, un socle réglable 10 ou une fourche réglable 20.

De manière analogue à la base d'appui 101 , en référence à la figure 12, la tour d'étalement 100 comporte une tête de support 103 comprenant deux raccords de liaison 9 montés face à face à l'extrémité du corps structurel 102 formé de cadres 1 . Chaque organe de connexion 92, 93 de chaque raccord de liaison 9 est coiffé d'une fourche réglable 20. Autrement dit, la tour d'étalement 100 comporte quatre fourches réglables 20.

Comme illustré à la figure 8, la fourche réglable 20 comprend un corps vertical fileté 21 terminé à son extrémité supérieure par un support 22 en forme de U adapté pour supporter une poutre de coffrage ou analogue.

La fourche réglable 20 comporte en outre un dispositif de réglage 13, analogue à celui présenté précédemment pour un socle réglable 10, qui est monté sur le corps vertical fileté 21 . Contrairement au socle réglable 10, le dispositif de réglage 13 de la fourche réglable 20 comprend un organe de support 14 situé sous la manette 15 comme illustré à la figure 8. En effet, cette différence s'explique du fait que la fourche réglable 20 est montée au-dessus du corps structurel 102. Une mise en œuvre d'un procédé de montage de la tour d'étaiement 100 va être maintenant présentée en référence aux figures 1 et 12.

Selon une première étape de montage, les socles de réglage 10 sont positionnés sur le sol de manière à former un carré. Ensuite, deux raccords de liaison 9 sont positionnés face à face afin que les corps filetés verticaux 1 1 des socles de réglable 10 pénètrent dans les organes de connexion 92, 93 des raccords de liaison 9. Autrement dit, chaque organe de connexion 92, 93 du raccord de liaison 9 est en appui sur l'organe de support 14 d'un socle réglable 10 comme illustré à la figure 1 . Lors du montage, le raccord de liaison 9 est orienté de manière à ce que les anneaux de levage 94 soient orientés verticalement vers le bas afin de faciliter le levage comme cela sera présenté par la suite.

En référence à la figure 13, pour verrouiller un raccord de liaison 9 à un socle réglable 10, on met en oeuvre une étape d'assemblage au cours de laquelle l'organe de connexion 93 du raccord de liaison 9 est déplacé vers le bas afin que son basculeur 61 vienne coopérer avec la collerette d'accroché 141 de l'organe de support 14. Cette étape de connexion nécessite à l'opérateur d'appliquer un effort physique dirigé vers le bas. Cette étape est rapide car l'emboîtement et le verrouillage des organes de connexion 92, 93 du raccord de liaison 9 sont réalisés de préférence simultanément.

Ensuite, comme illustré à la figure 1 , deux cadres droits 1 D sont montés entre les raccords de liaison 9 afin de compléter la base d'appui 101 de section carrée. Chaque cadre droit 1 D est positionné verticalement puis verrouillé verticalement.

En référence à la figure 1 , le premier organe de connexion 92 du raccord de liaison 9 est relié à une première extrémité de connexion 21 d'un cadre droit 1 D tandis que le deuxième organe de connexion 93 du raccord de liaison 9 est relié à la première extrémité de liaison 31 du manchon vertical 3 d'un autre cadre droit 1 D. Comme illustré à la figure 13, la collerette 71 de la première extrémité de liaison 31 du manchon vertical 3 est retenue par un basculeur 61 du deuxième organe de connexion 93 du raccord de liaison 9.

Pour former le corps structurel 102 de la tour d 'étalement 100, deux cadres inversés I L sont placés entre les deux cadres droits 1 D comme illustré à la figure 1 .

Ainsi, en référence à la figure 1 , le cadre inversé 1 L est monté entre les deux cadres droits 1 D en connectant, d'une part, sa deuxième extrémité de liaison 32 avec la deuxième extrémité de connexion 22 du premier cadre droit 1 D et en connectant, d'autre part, sa deuxième extrémité de connexion 22 avec la deuxième extrémité de liaison 32 du deuxième cadre droit 1 D. Lors du montage, le cadre inversé 1 L est tout d'abord emboîté puis verrouillé.

De manière préférée, le montant vertical 2 et le manchon vertical 3 du cadre inversé I L sont verrouillés automatiquement ensemble au cours d'un même déplacement vertical du cadre inversé I L ce qui accélère la formation de la tour d 'étalement, de préférence, le montant vertical 2 et le manchon vertical 3 sont verrouillés simultanément. Après le montage de quatre cadres 1 D, I L, un premier étage du corps structurel 102 de la tour d 'étalement 100 est formé.

Pour former un deuxième étage, deux cadres droits 1 D sont placés verticalement au- dessus des cadres droits 1 D du premier étage, puis deux cadres inversés 1 L sont placés entre les cadres droits 1 D du deuxième étage.

Ainsi, en référence à la figure 13, la première extrémité de liaison 31 du manchon vertical 3 d'un cadre inversé I L est reliée avec la première extrémité de connexion 21 d'un cadre droit 1 D d'un étage supérieur tandis que la deuxième extrémité de liaison 32 du manchon vertical 3 d'un cadre inversé 1 L est reliée avec la deuxième extrémité de connexion 22 d'un cadre droit 1 D du même étage.

On répète les étapes ci-dessous pour former les différents étages de la tour d'étaiement 100. Au cours de l'élévation de la tour d'étaiement 100, l'opérateur peut mettre en place des planchers temporaires accrochés aux cadres 1 . La sécurité des opérateurs est garantie étant donné que les cadres inversés I L et les cadres droits 1 D possèdent une hauteur de sécurité importante empêchant tout basculement. En particulier, la lisse auxiliaire 8 de chaque cadre droit 1 D empêche tout basculement de l'opérateur. De plus, les lisses 4, 5 et 8 limitent de manière importante le clair de chacun des cadres 1 .

En référence à la figure 12, après formation du corps structurel 102, les cadres droits 1 D sont alignés verticalement. Il en va de même des cadres inversés 1 L. La formation d'une tour d'étaiement 100 avec des cadres identiques mais dont les orientations sont différentes permet d'augmenter la rigidité de la tour d'étaiement 100 par comparaison à une tour d'étaiement selon l'art antérieur.

Afin de se déplacer entre les étages du corps structurel 102, un opérateur s'aide des barreaux 51 , 54, 55 intégrés aux cadres 1 formant échelle ce qui augmente la sécurité.

En référence à la figure 1 , une fois que le cinquième étage de la tour d'étaiement 100 est monté, deux raccords de liaison 9 sont montés entre les cadres inversés I L du cinquième étage pour former la tête de support 103. Contrairement aux raccords de de liaison 9 de la base d'appui 101 , les anneaux de levage 94 des raccords de liaison 9 sont orientés verticalement vers le haut afin de faciliter le levage comme cela sera présenté par la suite.

Ensuite, en référence à la figure 12, les fourches réglables 20 sont montées dans les organes de connexion 92, 93 des raccords de liaison 9 de manière à ce que les organes de support 14 des fourches réglables 20 soient verrouillées en position par les basculeurs 61 des raccords de liaison 9. Le verrouillage des fourches réglables 20 est similaire à celui des socles réglables 10 et ne sera pas détaillé plus en avant.

Après assemblage, la tour d'étaiement 100 est opérationnelle pour tout type d'étaiement vertical.

Pour régler la hauteur de la tour d'étaiement 100 ou son aplomb, une première étape consiste à tourner au moins une des manettes 15 des socles réglables 10 qui sont accessibles par l'opérateur sans se courber. A titre d'exemple, en référence à la figure 13, pour augmenter la hauteur d'un socle réglable 10, la manette 15 est mise en rotation par un opérateur afin de faire translater l'organe de support 14 vers le haut et ainsi lever le corps structurel 102 en appui sur ledit organe de support 14. La mise en rotation est aisée car la manette 15 est indépendante de l'organe de support 14 qui supporte la masse du corps structurel 102. En outre, le contact plan entre la manette 15 et l'organe de support 15 permet de limiter les frottements ce qui réduit la force nécessaire par un opérateur pour régler la hauteur. Lors de la rotation, le doigt de guidage 1 6 solidaire de la manette 15 entre en rotation dans la gorge de guidage 144 de l'organe de support 14. Au fur et à mesure que la manette 15 se déplace verticalement vers le haut du fait de la coopération de son taraudage interne avec le filetage du corps vertical 21 , le doigt de guidage 16 est en appui sur le bord supérieur de la gorge de guidage 144 ce qui a pour effet de translater verticalement l'organe de support 14 et le corps structurel 102 de la tour d'étalement 100 solidarisé audit organe de support 14. De manière similaire, l'opérateur peut ajuster la hauteur des fourches réglables 20 en actionnant leurs manettes 15. Grâce au réglage simplifié de la hauteur de la base d'appui 101 et de la tête de support 103 de la tour d'étalement 100, l'amplitude de réglage en hauteur de la tour d'étalement 100 est augmentée. Ainsi, on peut avantageusement éviter l'utilisation de cadres de hauteur réduite pour adapter la hauteur de la tour d'étalement 100 ce qui est un avantage.

De plus, pour former un coffrage de hauteur variable, on peut avantageusement utiliser une tour d'étaiement 100 en un premier lieu avec une hauteur déterminée puis la déplacer en un second lieu et adapter sa hauteur. Grâce au réglage en hauteur de la tour d'étaiement 100, on accélère de manière importante les opérations de coffrage.

La tour d'étaiement 100 peut en outre être déplacée de manière rapide et en toute sécurité au moyen d'une grue grâce aux anneaux de levage 94 des raccords de liaison 9.

Tout d'abord, la répartition des anneaux de levage 94 sur la tour d'étaiement 100 permet de lever la tour d'étaiement 100 de manière équilibrée. En outre, les anneaux de levage 94 sont éloignés des moyens de connexion des cadres 1 ce qui évite toute déconnexion accidentelle. De plus, les anneaux de levage 94 sont aisément accessibles par un opérateur qui peut connecter des élingues d'une grue de manière rapide et en sécurité.