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Title:
FRAME SUPPORT FOR EYE GLASSES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/096507
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention mainly relates to a frame (1) support (2, 70) for eye glasses which is intended to abut the bridge of the nose, comprising at least a first arm (30) and a second arm (32) or a substantially cylindrical shim (75), each arm (30, 32) or lateral face of the shim (71, 77) comprising an attachment zone (34) (72) which is intended to connect the arm (30, 32) or the shim (75) to the frame (1), the attachment zone (34) (72) being arranged at one of the ends (36, 38, 76) of the arm (30, 32) or the lateral face of the shim (71, 77), each arm (30, 32) of the support (2) comprising a receiving member (40) which is intended to receive a plate (42) for support on the bridge of the nose, the receiving member (40) being arranged at another of the ends (36, 38) of the arm (30, 32) and each shim (75) of the support (70) comprising a front face (74) which is intended to abut the bridge of the nose, characterised in that the receiving member (40) or the front face (74) and the attachment zone (34) (72) are separated by a dimension (REF) of at least twelve millimetres, preferably of at least fifteen millimetres, measured along an extension axis (L) of the arm (30, 32) or the lateral face of the shim (71, 77) which passes through the attachment zone (34) (72) and through the receiving member (40) or the front face (74).

Inventors:
RAFALIMANANA NY LOVA (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/080514
Publication Date:
May 12, 2022
Filing Date:
November 03, 2021
Export Citation:
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Assignee:
RAFALIMANANA NY LOVA (FR)
International Classes:
G02C5/12
Domestic Patent References:
WO2003087916A12003-10-23
Foreign References:
DE9004468U11990-06-28
EP3136704A12017-03-01
KR200190644Y12000-08-01
KR102027312B12019-10-01
US4787729A1988-11-29
US5971538A1999-10-26
US20190235254A12019-08-01
US5583586A1996-12-10
Attorney, Agent or Firm:
MARKS & CLERK LUXEMBOURG LLP (LU)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Support (2, 70) de monture (1) de lunettes de vue destiné à prendre appui sur une racine de nez, comprenant aum oins un premier bras (30) et un deuxième bras (32) ou une cale (75) de forme substantiellement cylindrique, chaque bras (30, 32) ou face latérale de la cale (71, 77) comprenant une zone de fixation (34) (72) destinée à relier le bras (30, 32) ou la cale (75) à la monture (1), la zone de fixation (34) (72) étant disposée à une des extrémités (36, 38, 76) du bras (30, 32) ou de la face latérale de la cale (71, 77), chaque bras (30, 32) du support (2) comprenant un organe de réception (40) destiné à recevoir une plaquette (42) d’appui sur la racine du nez, l’organe de réception (40) étant disposé à une autre des extrémités (36, 38) du bras (30, 32) et chaque cale (75) du support (70) comprenant une face frontale (74) destinée à prendre appui sur la racine du nez, caractérisée en ce que l’organe de réception (40) ou la face frontale (74) et la zone de fixation (34) (72) sont séparés d’une dimension (D) d’au moins douze millimètres, de préférence d’au moins quinze millimètres mesurée le long d’un axe d’extension (L) du bras (30, 32) ou de la face latérale de la cale (71, 77) passant par la zone de fixation (34) (72) et par l’organe de réception (40) oui a face frontale (74).

2. Support (2, 70) selon la revendication 1, dans lequel la dimension (D) mesurée le long de l’axe d’extension (L) du bras (30, 32) ou de la face latérale de la cale (71, 77) entre la zone de fixation (34) (72) et l’organe de réception (40) ou la face frontale (74) est comprise entre quinze et vingt-cinq millimètres.

3. Support (2) selon la revendication 1, comprenant au moins un pont (44) s’étendant entre le premier bras (30) et le deuxième bras (32).

4. Support (2) selon la revendication 3, comprenant au moins un renfort (68) s’étendant entre le pont (44) et au moins l’un des bras (30, 32).

5. Support (2, 70) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant aum oins en partie un matériau synthétique, du bois et/ou un matériau métallique.

6. Support (2, 70) selon l’une quelconque des revendications précédentes, comprenant un moyen de fixation réversible (52) de la zone de fixation (34) (72) à la monture (1) de lunettes de vue.

7. Support (2) de bras selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel la zone de fixation (34) (72) est configurée pour être soudée à la monture (1) de lunettes de vue.

8. Monture (1) de lunettes de vue comprenant au moins un support (2, 70) selon l’une quelconque des revendications précédentes.

9. Monture (1) selon la revendication précédente, comprenant au moins un cerclage (8) d’une lentille ophtalmique (4), le support (2, 70) et le cerclage (8) de la lentille ophtalmique (4) étant d’un même matériau.

10. Procédé de fabrication d’une monture (1) de lunettes de vue selon l’une quelconque des revendications 8 ou 9, au cours duquel la monture (1) et le support (2, 70) sont moulés simultanément.

Description:
DESCRIPTION

Titre : Support de monture de lunettes de vue.

La présente invention s’inscrit dans le domaine relatif aux montures de lunettes de vue, et concerne plus particulièrement un support de telles montures de lunettes de vue.

Les lunettes de vue sont des dispositifs médicaux comprenant généralement une monture formant au moins deux cerclages dans lesquels sont respectivement montées deux lentilles ophtalmiques. Les lentilles ophtalmiques sont conçues et personnalisées selon la correction optique nécessaire à chaque utilisateur afin que ce dernier puisse avoir une vision normale de son environnement. Par ailleurs, les lentilles ophtalmiques peuvent être des lentilles solaires filtrant certaines ondes lumineuses solaires.

Il est connu que les lunettes de vue comprennent deux branches, disposées de part et d’autre des cerclages de la monture, chacune étant configurée pour reposer sur l’une des oreilles de l’utilisateur. Les lunettes de vue comprennent également deux plaquettes disposées entre les cerclages et configurées pour que la monture, et plus globalement les lunettes de vue, prennent appui sur la racine du nez de l’utilisateur. Grâce aux branches et aux plaquettes des lunettes de vue, les lentilles ophtalmiques sont disposées devant les yeux de l’utilisateur et assurent leur fonction de correction de la vision de l’utilisateur.

Parfois, au moins l’un des deux cerclages de la monture peut être en contact avec l’une des joues de l’utilisateur, notamment chez des personnes présentant des joues de volume important. Dans de tels cas, de la buée peut apparaître sur la lentille ophtalmique, obstruant la vision de l’utilisateur.

Ce problème est également présent chez certains groupes d’individus qui ont comme point commun de présenter une absence de cartilage nasal au niveau de la racine de leur nez. Les montures de lunettes de vue telles que commercialisées aujourd’hui ne sont pas adaptées à ce type de morphologie. En effet, l’absence de ce cartilage au niveau de la racine du nez peut provoquer un contact entre les cerclages et les joues, les sourcils voire les cils de ces individus, favorisant l’apparition de buée sur les lentilles ophtalmiques, et d’une manière générale gêner l’utilisateur. De plus dans tels cas, les lentilles ophtalmiques ne sont généralement pas positionnées à la bonne distance des yeux de l’utilisateur provoquant une mauvaise correction de la vision de l’utilisateur. La présente invention vise à proposer une solution à aum oins l’un de ces problèmes grâce à un support empêchant le contact entre les cerclages de la monture et l’une quelconque des parties du visages et une bonne position des lentilles ophtalmiques par rapport aux yeux de l’utilisateur.

La présente invention a pour principal objet un support de monture de lunettes de vue destiné à prendre appui sur une racine de nez, comprenant au moins un premier bras et un deuxième bras ou une cale de forme substantiellement cylindrique, chaque bras ou face latérale de la cale comprenant une zone de fixation destinée à relier le bras ou la face latérale de la cale à la monture, la zone de fixation étant disposée à une des extrémités du bras oud e la face latérale de la cale, chaque bras du support comprenant un organe de réception destiné à recevoir une plaquette d’appui sur la racine du nez, l’organe de réception étant disposé à une autre des extrémités du bras et chaque cale du support comprenant une face frontale destinée à prendre appui sur la racine du nez, caractérisée en ce que l’organe de réception ou la face frontale et la zone de fixation sont séparés d’une dimension d’au moins dix millimètres, de préférence d’au moins douze millimètres, préférentiellement entre dix et quinze millimètres, de préférence d’au moins quinze millimètres mesurée le long d’un axe d’extension du bras ou de la face latérale de la cale passant par la zone de fixation et par l’organe de réception ou la face frontale.

Dans un mode de réalisation, la présente invention a pour objet un support de monture de lunettes de vue destiné à prendre appui sur une racine de nez, comprenant au moins un premier bras et un deuxième bras, chaque bras comprenant une zone de fixation destinée à relier le bras à la monture, la zone de fixation étant disposée à une des extrémités du bras, chaque bras comprenant un organe de réception destiné à recevoir une plaquette d’appui sur la racine du nez, l’organe de réception étant disposé à une autre des extrémités du bras, caractérisée en ce que l’organe de réception et la zone de fixation sont séparés d’une dimension d’au moins dix millimètres, de préférence d’au moins douze millimètres, préférentiellement entre dix et quinze millimètres, de préférence d’au moins quinze millimètres mesurée le long d’un axe d’extension du bras passant par la zone de fixation et par l’organe de réception.

Dans un autre mode de réalisation, la présente invention a pour objet un support de monture de lunettes de vue destiné à prendre appui sur une racine de nez, comprenant au moins une cale de forme cylindrique ou substantiellement cylindrique, chaque face latérale de la cale comprenant une zone de fixation destinée à relier la cale à la monture, la zone de fixation étant disposée à une des extrémités de la face latérale de la cale, chaque cale du support comprenant une face frontale destinée à prendre appui sur la racine du nez, caractérisée en ce que la face frontale et la zone de fixation sont séparés d’une dimension d’au moins dix millimètres, de préférence d’au moins douze millimètres, préférentiellement entre dix et quinze millimètres, de préférence d’au moins quinze millimètres mesurée le long d’un axe d’extension de la face latérale de la cale passant par la zone de fixation et par la face frontale de ladite cale.

Cette cale permet de prendre appui directement sur la racine du nez de l’utilisateur sans utiliser de plaquettes ce qui est particulièrement avantageux chez les individus qui ne présentent pas de cartilage nasal au niveau de la racine de leur nez pour permettre un maintien optimal et un positionnement adéquat de la monture chez ces utilisateurs tout en atténuant ou en évitant les gênes pouvant survenir lors du port de montures de lunettes de vue telles que commercialisées aujourd’hui.

On comprend par « axe d’extension » du bras oud e la face latérale de la cale, un axe parallèle au bras ou à la face latérale de la cale, et donc sensiblement parallèle à l’axe longitudinal L de celui-ci. De plus, cette dimension est mesurée depuis la zone de fixation, et plus particulièrement depuis la portion de la zone de fixation configurée pour être en contact avec la monture, jusqu’à l’organe de réception, et plus particulièrement au niveau d’un emplacement de liaison de la plaquette sur le moyen de réception d’une plaquette, ou jusqu’à la face frontale de la cale. Cet emplacement de liaison peut participer à définir un axe de rotation d’une plaquette, la dimension pouvant être mesurée depuis cet axe de rotation. Cette distance est nécessaire afin d’éloigner suffisamment la monture de certaines parties du visage de l’utilisateur sans pour autant détériorer la correction de lentilles ophtalmiques de la monture par rapport aux yeux de l’utilisateur. Un tel support selon l’invention permet ainsi de tenir compte du morphotype spécifique de certains individus et ainsi de mettre à disposition des lunettes de vue parfaitement adaptées à ce morphotype.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, la zone de fixation est disposée au niveau d’une première extrémité du bras ou de la face latérale de la cale, l’organe de réception oui a face frontale de la cale étant disposé aun iveau d’une deuxième extrémité du bras ou de la face latérale de la cale opposée à la première extrémité. Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la dimension mesurée le long du premier axe d’au moins un bras ou de la face latérale de la cale entre la zone de fixation et l’organe de réception ou la face frontale de la cale est comprise entre quinze et vingt-cinq millimètres.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le support comprend une première plaquette attachée au niveau de l’organe de réception du premier bras et une deuxième plaquette attachée au niveau de l’organe de réception du deuxième bras. Chaque plaquette est reliée à l’organe de réception des bras par une articulation autorisant un mouvement de la plaquette au moins autour d’au moins un axe de rotation. La mobilité des plaquettes autour d’au moins un axe de rotation permet d’adapter la position de ces dernières à la morphologie de la racine nasale de l’utilisateur.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le support comprend au moins un pont s’étendant entre le premier bras et le deuxième bras ou entre la face latérale gauche et le face latérale droite de la cale. Le pont s’étend avantageusement entre la zone de fixation du premier bras oude la face latérale gauche de la cale et la zone de fixation du deuxième bras ou de la face latérale droite de la cale. Le pont relie le premier bras respectivement le face latérale gauche de la cale au deuxième bras respectivement la face latérale droite de la cale, les rendant solidaires l’un de l’autre.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le support comprend au moins un renfort s’étendant entre le pont et au moins l’un des bras. Le renfort rend le support plus rigide et diminue le risque de rupture du bras et/ou du pont. Le renfort permet aussi de reprendre le poids de la monture en évitant de trop solliciter le ou les bras du support de l’invention.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le renfort est un arceau s’étendant entre le pont et au moins l’un des bras.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le support comprend un premier arceau s’étendant entre un centre du pont et le premier bras et un deuxième arceau s’étendant entre ce centre du pont et le deuxième bras.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le support comprend au moins en partie un matériau synthétique, du bois et/ou un matériau métallique. Selon un aspect de l’invention, le support peut être intégralement formé en un matériau synthétique, en bois one n un matériau métallique, que ce support soit fabriqué indépendamment de la monture puis rapporté sur cette dernière, ou qu’il soit fabriqué simultanément avec la monture.

Selon une caractéristique optionnelle de l’invention, le support est formé en un matériau synthétique, tel que le silicone pour pouvoir s’adapter parfaitement à la morphologie faciale de chaque utilisateur et faciliter le maintien en place des lentilles ophtalmiques devant les yeux de l’utilisateur.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le support comprend un moyen de fixation réversible de la zone de fixation à la monture de lunettes de vue.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le moyen de fixation réversible comprend au moins une vis configurée pour coopérer avec un filetage réalisé sur la monture de lunettes de vue. Selon un exemple de réalisation, le filetage de la monture qui reçoit la vis qui solidarise le support sur la monture est un filetage qui peut également recevoir une vis de fixation d’une plaquette. On comprend que selon cet exemple de réalisation, une plaquette d’origine sur la monture peut être démontée pour laisser place au support selon l’invention, ladite plaquette pouvant alors être remontée sur le support au niveau du moyen de réception de la plaquette.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le moyen de fixation réversible comprend un élément magnétique solidarisant la zone de fixation à la monture de lunettes de vue.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, le moyen de fixation réversible comprend un organe de coulissement destiné à coopérer avec une forme complémentaire à l’organe de coulissement disposée sur la monture de lunettes de vue. Le support peut comprendre un rail et la monture peut comprendre une glissière configurée pour coopérer avec le rail. Le rail ou la glissière comprend également un système de maintien en position, tel qu’un organe de clipsage par exemple, fixant de façon réversible le support à la monture.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la zone de fixation est configurée pour être soudée à la monture de lunettes de vue. Le support et la monture sont alors fait d’un même matériau, par exemple en un matériau synthétique ou en un matériau métallique. L’invention a également pour objet une monture de lunettes de vue comprenant au moins un support selon l’une quelconque des caractéristiques précédentes.

Selon une autre caractéristique optionnelle de l’invention, la monture comprend au moins un cerclage d’une lentille ophtalmique, le support et le cerclage de la lentille ophtalmique étant d’un même matériau.

On comprend par « lentille ophtalmique » qu’elle est conçue et personnalisée selon la correction optique nécessaire à chaque utilisateur afin que ce dernier puisse avoir une vision normale de son environnement. Selon une alternative de l’invention, les lentilles peuvent ne pas comprendre de corrections.

De plus, les lentilles ophtalmiques peuvent être des lentilles solaires filtrant certaines ondes lumineuses solaires permettant à l’utilisateur d’éviter d’être ébloui par les rayons solaires.

Selon un exemple de réalisation de l’invention, le cerclage et le support forment un élément monobloc, c’est-à-dire que le support et la monture sont indissociables l’un de l’autre sans entraîner la destruction du support et/ou de la monture. De ce fait, le cerclage et le support sont composés d’un même matériau.

L’invention concerne également un procédé de fabrication d’une monture de lunettes de vue selon l’une quelconque des caractéristiques précédentes, auc ours duquel la monture et le support sont moulés simultanément.

On comprend que le support et la monture sont tous deux en matériau synthétique et formé simultanément lors du procédé de fabrication de la monture des lunettes de vue. On comprend par « simultanément » que le support et la monture sont moulés lors d’une même étape de fabrication en formant un élément monobloc.

D’autres caractéristiques, détails et avantages de l’invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit d’une part, et de plusieurs exemples de réalisation donnés à titre indicatif et non limitatif en référence aux dessins schématiques annexés d’autre part, sur lesquels :

[Fig. 1] est une représentation en perspective d’une monture de lunettes de vue équipée d’un support selon un premier mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 2] est une représentation en perspective du support selon un deuxième mode de réalisation de l’invention ; [Fig- 3] est une représentation en perspective de la monture de lunettes de vue et du support selon un troisième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 4] est une vue de côté de la monture de lunettes de vue et du support selon le quatrième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 5] est une représentation en perspective de la monture de lunettes de vue et du support selon un cinquième mode de réalisation de l’invention ;

[Fig. 6] est une représentation en perspective de la monture de lunettes de vue et du support selon un sixième mode de réalisation de l’invention.

[Fig. 7] est une représentation en perspective de la monture de lunettes de vue et du support selon un septième mode de réalisation de l’invention.

Les caractéristiques, variantes et les différentes formes de réalisation de l’invention peuvent être associées les unes avec les autres, selon diverses combinaisons, dans la mesure oùe lies ne sont pas incompatibles ou exclusives les unes par rapport aux autres. On pourra notamment imaginer des variantes de l’invention ne comprenant qu’une sélection de caractéristiques décrites par la suite de manière isolée des autres caractéristiques décrites, si cette sélection de caractéristiques est suffisante pour conférer un avantage technique et/ou pour différencier l’invention par rapport à l’état de la technique antérieur.

Dans la description qui va suivre, les dénominations « longitudinale », « transversale » et « verticale » se réfèrent à l’orientation d’un support selon l’invention. Une direction longitudinale correspond à une direction principale d’extension d’un bras ou d’une face latérale du support, cette direction longitudinale étant parallèle à un axe longitudinal L d’un repère L, V, T illustré sur les figures. Une direction transversale correspond à une direction parallèle à un axe transversal le long duquel s’étend principalement un pont du support, cette direction transversale étant parallèle à un axe transversal T du repère L, V, T et cet axe transversal T étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L. Enfin, une direction verticale correspond à une direction parallèle à un axe vertical V du repère L, V, T, cet axe vertical V étant perpendiculaire à l’axe longitudinal L et l’axe transversal T.

Sur la figure 1 est illustrée une monture 1 de lunettes de vue équipé d’un support 2 selon l’invention. La monture 1 de lunettes de vues comprennent également au moins une lentille ophtalmique 4 et avantageusement deux lentilles ophtalmiques 4. Les lunettes de vue sont configurées pour corriger la vision d’un utilisateur, ce dernier installant les lunettes de vue aum oins sur son nez et sur ses oreilles de sorte que chaque lentille ophtalmique 4 se retrouve à une distance prédéterminée des yeux de l’utilisateur.

On comprend que les lentilles ophtalmiques 4 telles que décrites ici sont conçues et personnalisées selon la correction optique nécessaire à chaque utilisateur afin que ce dernier puisse avoir une vision normale de son environnement.

Par ailleurs, les lentilles ophtalmiques 4 peuvent être des lentilles solaires filtrant certaines ondes lumineuses solaires sans pour autant sortir du cadre de l’invention, ce type de lentilles ophtalmiques pouvant être avec ou sans correction.

La monture 1 comprend un cadre 6 composé au moins par deux cerclages 8 et un pontet 10 reliant les deux cerclages 8 entre eux. La monture 1 comprend deux branches 12 s’étendant chacune depuis l’un des cerclages 8 sensiblement le long de l’axe longitudinal L et perpendiculairement par rapport au plan dans lequel s’inscrit le cadre 6. En d’autres termes, le pontet 10 est encadré de part et d’autre par les deux cerclages 8 de la monture 1 le long de l’axe transversal T, chaque cerclage 8 étant en contact d’une part avec le pontet 10 et d’autre part avec l’une des branches 12 de la monture 1.

Tel qu’illustré ici sur la figure 1, chaque cerclage 8 comprend au moins une arche supérieure 14 et un fil ou une bague de maintien 16. L’arche supérieure 14 s’étend sensiblement le long de l’axe transversal T et présente deux extrémités transversales 18. Le fil ou la bague de maintien 16 s’étend ici depuis l’une des extrémités transversales 18 de l’arche supérieure 14 jusqu’à l’autre extrémité transversale 18 de l’arche supérieure 14.

Chaque lentille ophtalmique 4 est installée dans un des cerclages 8 de la monture 1. Les lentilles ophtalmiques 4 prennent ici globalement une forme circulaire, le cerclage 8 prenant également une forme sensiblement circulaire de sorte à loger ces lentilles ophtalmiques 4. Le fil oubague de maintien 16 et l’arche supérieure 14 coopèrent l’un avec l’autre pour définir le cerclage 8 et que celui-ci prenne cette forme et maintienne en position les lentilles ophtalmiques 4 sur la monture 1.

Selon une alternative, les lentilles ophtalmiques 4 peuvent prendre une autre forme telle qu’une forme rectangulaire par exemple. Selon une autre alternative, chaque cerclage 8 est composé uniquement par l’arche supérieure 14, cette dernière formant alors le logement de chaque lentille ophtalmique 4-

Chaque branche 12 est reliée à une extrémité de pivotement 20 à l’un des cerclages 8 de la monture 1, préférentiellement au niveau de l’arche supérieure 14 dudit cerclage 8. Avantageusement, la monture 1 comprend une articulation 21 disposée entre les extrémités de pivotement 20 des branches 12 et les cerclages 8. Les articulations 21 permettent respectivement d’autoriser une rotation des branches 12 au niveau de leurs extrémités de pivotement 20, cette rotation se réalisant autour d’un axe de pivotement P sensiblement parallèle à l’axe vertical V.

De plus, chaque branche 12 présente une extrémité courbée 24, opposée à l’extrémité de pivotement 20 selon l’axe longitudinal L. Les extrémités courbées 24 des branches 12 sont configurées pour coopérer avec les oreilles de l’utilisateur, la monture 1 reposant en partie sur et/ou derrière chacune des oreilles grâce aux extrémités courbées 24 de chaque branche 12.

On peut définir dans la suite de la description une partie interne 26 et une partie externe 28 pour chacun des cerclages 8. Les parties internes 26 de chacun des cerclages 8 sont en regard l’une de l’autre et reliées l’une à l’autre par le pontet 10, les parties externes 28 étant quant à elles l’opposées l’une de l’autre par rapport au pontet 10 selon l’axe transversal T. C’est par ailleurs aun iveau des parties externes 28 que sont disposées les articulations reliant le cadre 6 aux branches 12.

Selon l’invention et tel qu’illustré sur la figure 1, la monture 1 comprend le support 2 selon l’invention comportant au moins un premier bras 30 et un deuxième bras 32 s’étendant chacun depuis la partie interne 26 des cerclages 8 sensiblement le long de l’axe longitudinal L. Chaque bras 30, 32 comprend une zone de fixation 34 destinée à relier le bras 30, 32 à la monture 1, la zone de fixation 34 étant disposée à une première extrémité 36 du bras 30, 32.

Par ailleurs, les bras 30, 32 s’étendent le long de l’axe longitudinal L dans le même sens d’extension que celui des branches 12 de la monture 1.

La zone de fixation 34 de chacun des bras 30, 32 est plus particulièrement rendue solidaire de la monture 1 au niveau de parties internes 26 de cerclages 8. On comprend que le premier bras 30 est rendu solidaire de la partie interne 26 d’un des cerclages 8, notamment au niveau de sa zone de fixation 34, et que le deuxième bras 32 est rendu solidaire de la partie interne 26 de l’autre cerclage 8 via sa propre zone de fixation 34. Tel que représenté sur la figure 1, les deux bras 30, 32 du support 2 sont reliés indépendamment l’un de l’autre à la monture 1.

De plus, chaque bras 30, 32 comprend un organe de réception 40 destiné à recevoir une plaquette 42 d’appui sur une racine du nez de l’utilisateur, l’organe de réception 40 étant disposé à une seconde extrémité 38 du bras 30, 32 opposée à la première extrémité 36 de ce même bras 30, 32. En d’autres termes, l’organe de réception 40 est localisé au niveau de l’une des extrémités 36, 38 du bras 30, 32, et plus particulièrement au niveau d’une extrémité libre du bras, alors que la zone de fixation 34 est localisée au niveau de l’autre extrémité du bras 30, 32, et plus particulièrement au niveau de la première extrémité 36 du bras 30, 32 destinée à être raccorder au cerclage 8. Par ailleurs, on comprend que les première et seconde extrémités 36, 38 du bras 30, 32 sont définies par rapport à l’axe longitudinal L. Tel qu’illustré sur la figure 1, chaque bras 30, 32 du support 2 est équipé d’une plaquette 42 d’appui sur la racine du nez de l’utilisateur. Ces plaquettes 42 sont généralement conçues en matériau synthétique, tel que du silicone par exemple, et sont configurées pour limiter le glissement des lunettes de vue le long de la racine du nez de l’utilisateur, optimisant ainsi le maintien en place des lentilles ophtalmiques 4 devant les yeux de l’utilisateur. De plus, ces plaquettes 42 ont pour fonction d’atténuer et d’adoucir le contact et le port de lunettes de vue pour l’utilisateur.

Chaque bras 30, 32 reçoit une plaquette 42 au niveau de son organe de réception 40, la plaquette 42 étant rendue solidaire de l’organe de réception 40 par des moyens de solidarisation tels que par clipsage, par vissage ou par sertissage, par exemple. Cependant, la fixation de la plaquette 42 sur l’organe de réception 40 est configurée pour assurer en partie une mobilité de la plaquette 42 autour d’au moins un axe de rotation R généralement sensiblement parallèle à l’axe vertical V. Pour cela, la monture 1 comprend un organe de rotation permettant la mobilité des plaquettes 42 pour qu’elles assurent chacune un contact aum aximum plan avec l’une des faces du nez s’étendant de part et d’autre de la racine du nez de l’utilisateur, l’organe de rotation pouvant être unea rticulation ou un pivot, par exemple. La morphologie de chaque individu étant unique, la position des plaquettes 42 peut s’adapter à chaque utilisateur, rendant la monture 1 plus confortable à porter et au moins partiellement universelle. Selon une alternative de l’invention, l’axe de rotation R peut s’étendre parallèlement à l’axe longitudinal L plus que l’axe vertical V sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

Selon l’invention, l’organe de réception 40 et la zone de fixation 34 sont séparés d’une dimension D d’au moins dix millimètres, de préférence d’au moins douze millimètres, préférentiellement entre dix et quinze millimètres, de préférence d’au moins quinze millimètres mesurée le long d’un axe d’extension du bras 30, 32 passant par la zone de fixation 34 et par l’organe de réception 40. On comprend par « axe d’extension » du bras 30, 32 un axe parallèle au bras 30, 32, et donc sensiblement parallèle à l’axe longitudinal L. De plus, cette dimension D est mesurée depuis la zone de fixation 34, et plus particulièrement depuis la portion de la zone de fixation 34 en contact avec la partie interne 26 du cerclage 8, jusqu’à l’organe de réception 40, et plus particulièrement le moyen de solidarisation de la plaquette 42 illustré par exemple par l’axe de rotation R.

Préférentiellement, la dimension D mesurée le long de l’axe d’extension d’au moins un bras 30, 32 entre la zone de fixation 34 et l’organe de réception 40 est comprise entre quinze et vingt-cinq millimètres. Cette distance est nécessaire afin d’éloigner suffisamment la monture 1 des certaines parties du visage de l’utilisateur sans pour autant détériorer la correction des lentilles ophtalmiques 4 par rapport aux yeux de l’utilisateur.

Le support 2, 70 comprend aum oins en partie un matériau synthétique, tel que des polyamides, des polycarbonates, un élastomère ou un caoutchouc par exemple, du bois et/ou un matériau métallique, tel que de l’acier inoxydable, du titane ou un alliage de titane, ou un alliage d’aluminium, par exemple. Selon une alternative de l’invention, le support 2, 70 est intégralement synthétique, en bois ou en métal. Par ailleurs, le support 2, 70 et la monture 1 peuvent être composés aum oins en partie du même matériau ou de matériau différent sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

Tel qu’illustré sur les figures 2 à 6, le support 2 comprend aum oins un pont 44 s’étendant entre le premier bras 30 et le deuxième bras 30. Le pont 44 s’étend principalement le long de l’axe transversal T entre les zones de fixation 34 des premier et deuxième bras 30, 32. Le pont 44 peut se présenter sous la forme d’un fil, comme l’exemple représenté sur la figure 2, ou d’une paroi s’étendant sensiblement dans un plan parallèle aux axes transversal T et vertical V, tel qu’illustré plus particulièrement sur la figure 3. Le pont 44 permet de relier les deux bras 30, 32, le support 2 étant alors formé d’une seule pièce, contrairement à l’exemple illustré sur la figure 1 où les deux bras 30, 32 du support 2 sont reliés indépendamment l’un de l’autre à la monture 1.

Tel qu’illustré sur la figure 2, chaque bras 30, 32 comprend une première zone de fixation 34a et une deuxième zone de fixation 34b, la première zone de fixation 34a étant disposée aun iveau de la première extrémité 36 alors que la deuxième zone de fixation est disposée aun iveau du pont 44. De plus, les zones de fixation 34a, 34b participe à former une bifurcation 50 du bras 30, 32, la première zone de fixation 34a présentant une courbure depuis la bifurcation 50.

Dans ce mode de réalisation alternatif de l’invention, les plaquettes 42 initialement visser sur la monture 1 peuvent être démontées puis remontées sur le support 2. En d’autres termes, une fois les plaquettes 42 dévissées de la monture 1, le support 2 peut être fixé sur la monture, par exemple en vissant la première zone de fixation 34a à l’endroit de la monture 1 où étaient fixées initialement les plaquettes 42. Les plaquettes 42 peuvent être ensuite fixées au niveau de l’organe de réception 40 de chacun des bras 30, 32 du support 2. On comprend de cela qu’inversement, on peut enlever le support 2 de la monture 1 pour visser de nouveau les plaquettes 42 directement sur la monture 1.

Selon l’invention, le support 2, 70 comprend un moyen de fixation réversible 52 de la zone de fixation 34, 72 à la monture 1. En d’autres termes, le support 2, 70 peut être monté sur la monture 1 et/ou démonté de la monture 1 sans entraîner la destruction du support 2, 70 et/ou de la monture 1 grâce à ce moyen de fixation réversible 52.

Tel qu’illustré sur la figure 2, le moyen de fixation réversible 52 est composé d’au moins une vis 54, la zone de fixation 34, 72 ou la partie interne 26 des cerclages 8 de la monture 1 comprenant un filetage de réception de cette vis 54. Le support 2, 70 est fixé à la monture 1 par vissage, et peut être démonté de la monture 1 par dévissage.

Tel qu’illustré sur la figure 3, le moyen de fixation réversible 52 comprend un organe de coulissement destiné à coopérer avec une forme complémentaire à l’organe de coulissement disposée sur la monture 1 de lunettes de vue. Plus particulièrement, le support 2, 70 comprend un rail 56 au niveau de la zone de fixation 34, 72 de chaque bras 30, 32 ouf ace latérale 71, 77 et la monture 1 comprend une glissière 58 disposée au niveau des parties internes 26 des cerclages 8. Le rail 56 de chacun des bras 30, 32 ou face latérale 71, 77 est configuré pour coulisser dans la glissière 58 de l’une des parties internes 26 des cerclages 8. Le rail 56 et/ou la glissière 58 comprennent un système de maintien en position du support 2, 70 sur la monture 1 de sorte à fixer le support 2, 70 sur la monture 1, ce système de maintien en position pouvant prendre par exemple la forme d’un clipse ou d’une butée.

Selon une alternative, le pont 44 du support 2 peut prendre la forme d’un fil s’étendant entre les deux bras 30, 32 le long de l’axe transversal T. L’organe de coulissement s’étend du support 2 depuis le pont 44 le long de l’axe vertical T et est également configuré pour coopérer avec une forme complémentaire à l’organe de coulissement disposée sur la monture 1, comme décrit ci-dessus.

Selon une autre alternative, le support 2, 70 peut comprendre la glissière 58 et la monture 1 le rail 56, les deux coopérant comme décrit ci-dessus sans pour autant sortir du cadre de l’invention.

Tel qu’illustré sur la figure 4, le moyen de fixation réversible 52 comprend un élément magnétique 60 solidarisant la zone de fixation 34, 72 à la monture 1. L’élément magnétique 60 formant le moyen de fixation réversible 52 peut être installé sur le support 2, 70 au niveau de la zone de fixation 34, 72 et coopérer soit avec une monture 1 en matériau métallique, soit avec un organe magnétique et/ou métallique disposé au niveau de la partie interne 26 de chaque cerclage 8 de la monture 1, cette dernière pouvant être alors réalisée en matériau synthétique.

Par ailleurs, et tel que plus particulièrement visible sur la figure 4, les bras 30, 32 du support 2 prennent globalement la forme d’une paroi s’étendant dans un plan parallèle aux axes longitudinal L et vertical V. Chaque bras 30, 32 présente, au niveau de l’organe de réception 40, une courbure orientée vers l’intérieur de la paroi. La paroi présente une face supérieure 62 et une face inférieure 64 selon l’axe vertical V. Dans cet exemple de réalisation, la monture 1 comprend des bras 30, 32 de support 2 portant chacun une plaquette 42. Le support 2 comprend quant à lui un logement 66 au niveau de la face supérieure 62 de chacun de ses bras 30, 32 configuré pour loger au moins en partie un élément de fixation de la monture 1, qui peut être un élément de clipsage ou une vis favorisant le maintien du support 2 sur la monture 1 en plus de l’élément magnétique 60.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention illustré à la figure 5, la zone de fixation 34, 72 est configurée pour être soudée à la monture 1. On comprend que le support 2, 70 et la monture 1 forment, à la suite de cette soudure, un élément monobloc, c’est-à-dire que le support 2, 70 et la monture 1 sont indissociables l’un de l’autre sans entraîner la destruction du support 2, 70 et/ou de la monture 1.

Pour réaliser cette soudure, le support 2, 70 et la monture 1, ou au moins la zone de fixation 34, 72 du support 2, 70 et la partie interne 26 des cerclages 8 de la monture 1, sont composés de matériau compatible avec cette liaison par soudure. Il peut s’agir d’un matériau de même nature, ou d’un même matériau qui est soit un matériau synthétique, soit un matériau métallique. En d’autres termes, la zone de fixation 34, 72 et la partie interne 26 du cerclage 8 sont tous deux en matériau synthétique ou tous deux en matériau métallique, par exemple.

Le support 2 comprend aum oins un renfort 68, comme un arceau par exemple, s’étendant entre le pont 44 et au moins l’un des bras 30, 32. Tel qu’illustré sur la figure 5, le support 2 comprend un premier arceau 68a s’étendant depuis le centre du pont 44 vers le premier bras 30 et un deuxième arceau 68b s’étendant depuis le centre pont 44 vers le deuxième bras 32. Les arceaux 68a, 68b se rejoignent avant ou au niveau du centre du pont 44 et optimisent la solidité du support 2 en lui apportant une plus forte rigidité, diminuant ainsi le risque de casse d’un ou des bras 30, 32.

Selon un autre mode de réalisation de l’invention et tel qu’illustré sur la figure 6, la monture 1 et le support 2, 70 sont en matériau synthétique, le support 2, 70 étant moulé simultanément avec la monture 1. Le support 2, 70 et la monture 1 forment, à la suite de ce moulage, un élément monobloc, c’est-à-dire que le support 2, 70 et la monture 1 sont indissociables l’un de l’autre sans entraîner la destruction du support 2, 70 et/ou de la monture 1.

Selon une alternative de l’invention et tel qu’illustré sur la figure 7, la monture 1 est équipé d’un support 70 selon l’invention. Le support 70 comprend au moins une cale 75 de forme cylindrique ous ubstantiellement cylindrique comprenant deux faces latérales 71, 77. Chaque face latérale 71, 77 comprend une zone de fixation 72 destinée à relier la cale 75 à la monture 1, la zone de fixation 72 étant disposée à une des extrémités 76 de la face latérale de la cale 71, 77. La cale 75 comprend en outre une face frontale 74 destinée à prendre appui directement sur la racine du nez, la face frontale 74 et la zone de fixation 72 étant séparés, selon l’invention, d’une dimension D d’au moins dix millimètres, de préférence d’au moins douze millimètres, préférentiellement entre dix et quinze millimètres, de préférence d’au moins quinze millimètres mesurée le long d’un axe d’extension de la face latérale de la cale 71, 77 passant par la zone de fixation 72 et par la face frontale 74 de ladite cale, sensiblement parallèle à l’axe longitudinal L.

Préférentiellement, la dimension D mesurée le long de l’axe d’extension de la face latérale de la cale 71, 77, passant par la zone de fixation 72 et par la face frontale 74 est comprise entre quinze et vingt-cinq millimètres. Cette distance est nécessaire afin d’éloigner suffisamment la monture 1 des certaines parties du visage de l’utilisateur sans pour autant détériorer la correction des lentilles ophtalmiques 4 par rapport aux yeux de l’utilisateur.

Le moyen de fixation réversible 52 tel qu’illustré sur les figure 2 3 et 4 peuvent être utilisés pour solidariser la cale 75, et plus particulièrement la zone de fixation 72, à la monture 1. Par exemple, selon une variante, le moyen de fixation réversible 52 est composé d’au moins une vis 54, la zone de fixation 72 oui a partie interne 26 des cerclages 8 de la monture 1 comprenant un filetage de réception de cette vis 54. Le support 70 est fixé à la monture 1 par vissage, et peut-être démonté de la monture par dévissage. Selon une autre variante, le support 70 comprend un rail 56 au niveau de la zone de fixation 72 de chaque face latérale 71, 77 et la monture 1 comprend une glissière 58 disposée au niveau des parties internes 26 des cerclages 8. Le rail 56 de chacune des faces latérales 71, 77 est configuré pour coulisser dans la glissière 58 de l’une des parties internes 26 des cerclages 8. Le rail 56 et/ou la glissière 58 comprennent un système de maintien en position du support 70 sur la monture 1 de sorte à fixer le support 70 sur la monture 1, ce système de maintien en position pouvant prendre par exemple la forme d’un clipse oud’une butée. Selon une autre variante, l’élément magnétique 60 formant le moyen de fixation réversible 52 peut être installé sur le support 70 au niveau de la zone de fixation 72 et coopérer soit avec la monture 1 en matériau métallique, soit avec un organe magnétique et/ou métallique disposé au niveau de la partie interne 26 de chaque cerclage 8 de la monture 1, cette dernière pouvant être alors réalisée en matériau synthétique.

Tel qu’illustré sur la figure 7, la cale 75 présente une courbure orientée vers sa face inférieure 73, selon l’axe vertical V, modulable selon la morphologie faciale de l’utilisateur. Dans cet exemple de réalisation, le support 70 peut également comprendre une deuxième zone de fixation au niveau de la face adjacente de la cale 75 au pontet 10, c’est-à-dire opposé à la face frontale 74, pour recevoir au moins en partie un élément de fixation de la monture 1, qui peut être un élément de clipsage ou une vis favorisant le maintien du support 70 sur la monture 1 en plus du moyen de fixation réversible 52 solidarisé au niveau de la zone de fixation 72 à la monture 1 tel que prévu précédemment.

L’invention concerne également un procédé de fabrication d’une monture 1 de lunettes de vue selon l’une quelconque des caractéristiques précédentes, auc ours duquel la monture 1 et le support 2, 70 sont moulés simultanément. Pour cela, la monture 1 et le support 2, 70 sont tous deux en matériau synthétique. On comprend que le support 2, 70 est moulé durant une même étape que la monture 1, formant alors un élément monobloc. L’invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits et illustrés ici, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents, et elle s’étend également à tout moyen ou configuration équivalents et à toute combinaison technique opérant de tels moyens.