AVEC MOYENS DE BLOCAGE

La présente invention concerne les roulettes pour meubles ou analogues qui comportent essentiellement un carter destiné à supporter et protéger les roues, et un pivot qui assure la liaison entre le carter et le meuble.

Nombre de telles roulettes trouvent une application particulièrement avantageuse pour aider au déplacement des lits, fauteuils, tables, chariots, etc., plus particulièrement en milieu hospitalier ou analogue.

La structure d'une telle roulette doit donc être conçue de façon qu'elle permette de déplacer les meubles, comme des lits médicaux, dans toutes les directions. En particulier, elle comporte au moins une roue, généralement deux roues en parallèle, et des moyens pour que la roue puisse tourner autour d'un axe horizontal par rapport au carter dans le but d'assurer le déplacement du meuble en translation rectiligne, ainsi que des moyens pour que le carter puisse pivoter autour d'un axe sensiblement vertical par rapport au meuble pour que la roulette puisse prendre toutes directions par rapport au meuble.

Cependant, quand le meuble est par exemple presque arrivé dans sa position définitive, il est parfois nécessaire de bloquer la roulette en orientation tout en permettant à sa roue de continuer à tourner autour de son axe horizontal pour faire subir au lit par exemple une translation supplémentaire parfaitement rectiligne sans qu'il puisse changer d'orientation. Quand le lit est arrivé dans sa position définitive, il est alors nécessaire de bloquer la rotation de la roue pour empêcher le lit de subir tout autre déplacement.

Dans d'autres circonstances, il peut être nécessaire de bloquer la roulette à la fois en orientation et en translation.

II existe déjà de telles roulettes qui tentent de répondre aux conditions définies ci-dessus, celles décrites et illustrées dans le Brevet Allemand N° 19721033 et le US-A-2009/276977. Cependant, elles ne donnent pas entière satisfaction tant sur le plan fonctionnel que sur le plan structurel. Aussi la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une roulette qui tente de répondre aux buts mentionnés ci-dessus, présentant une structure qui permet de réaliser de façon industrielle les pièces la constituant et d'assembler facilement ces pièces pour obtenir la roulette sous sa forme définitive.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une roulette à blocages combinés comprenant : un carter, au moins une roue, des moyens pour monter la roue en rotation par rapport au carter sur un arbre défini selon un premier axe, un pivot défini selon un second axe, des moyens pour monter le pivot en rotation par rapport au carter de façon que le second axe soit sensiblement perpendiculaire au premier axe, des premiers moyens de blocage commandables pour bloquer la rotation du pivot par rapport au carter, des premiers moyens de commande pour actionner lesdits premiers moyens de blocage commandables, des seconds moyens de blocage commandables pour bloquer la rotation de la roue par rapport au carter, et des seconds moyens de commande pour actionner lesdits seconds moyens de blocage commandables,

caractérisée par le fait qu'elle comporte en outre des moyens pour coupler lesdits premiers et seconds moyens de commande de façon que, lorsque les premiers moyens de blocage commandables sont seuls actionnés par lesdits premiers moyens de commande, les seconds moyens de blocage commandables ne sont pas actionnés et que, lorsque au moins les seconds moyens de blocage commandables sont actionnés par lesdits seconds moyens de commande, les premiers moyens de blocage commandables sont eux aussi actionnés par lesdits premiers moyens de commande.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels :

La figure 1 est une vue de face d'un premier mode de réalisation de la roulette selon l'invention,

La figure 2 est une vue en coupe, de côté et en légère perspective, de la roulette selon l'invention en accord avec le mode de réalisation illustré sur la figure 1 , permettant de mettre en évidence certains des principaux moyens structurels de la roulette, plus particulièrement ceux relatifs aux moyens de blocage du pivot par rapport au carter,

La figure 3 est une vue en perspective permettant de mieux mettre en évidence la coopération de deux des éléments illustrés sur la figure 2,

La figure 4 est une vue en coupe, de côté et en légère perspective, de la roulette selon l'invention en accord avec le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3, permettant de mettre en évidence certains autres moyens structurels de la roulette, particulièrement ceux relatifs aux moyens de blocage d'au moins une roue par rapport au carter (dans cette figure 4, pour la clarté du dessin, la première pédale décrite ci-après a été enlevée),

La figure 5 est une vue en perspective d'une partie de la roulette selon l'invention en accord avec le mode de réalisation illustré sur les figures

1 à 4, permettant de mieux mettre en évidence des éléments coopérant entre eux, illustrés plus particulièrement sur la figure 4,

La figure 6 est une vue en perspective permettant d'expliciter d'autres moyens constitutifs de la roulette selon l'invention en accord avec le mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 5,

La figure 7 est une vue de côté d'un second mode de réalisation de la roulette selon l'invention,

La figure 8 est une vue en perspective de la partie encadrée E de la réalisation illustrée sur la figure 7, dans une configuration dite "de blocage", et

La figure 9 est une vue de côté de la partie encerclée C de la figure 8, dans une configuration dite "de non-blocage".

La présente invention concerne une roulette comprenant un carter 10, au moins une roue 12, 14, des moyens pour monter la roue en rotation par rapport au carter sur un arbre 16 défini selon un premier axe 18, un pivot 20 défini selon un second axe 22, et des moyens 24 pour monter le pivot 20 en rotation par rapport au carter 10 de façon que le second axe 22 soit sensiblement perpendiculaire au premier axe 18.

La roulette comprend aussi des premiers moyens de blocage commandables 100 pour bloquer la rotation du pivot 20 par rapport au carter 10, des premiers moyens de commande 102 pour actionner les premiers moyens de blocage commandables 100, des seconds moyens de blocage commandables 200 pour bloquer la rotation de la roue 12, 14 par rapport au carter 10, et des seconds moyens de commande 202 pour actionner les seconds moyens de blocage commandables 200.

Une roulette ayant les caractéristiques définies ci-dessus par leurs fonctions premières, est connue notamment par le WO2007/074221 au nom de la Demanderesse, dont la description fait partie intégrante de la présente description.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la roulette comporte en outre des moyens 300, figure 1 , pour coupler les premiers et seconds moyens de commande 102, 202 de façon que, lorsque les premiers moyens de blocage commandables 100 sont seuls actionnés par les premiers moyens de commande, les seconds moyens de blocage commandables 200 ne sont pas actionnés et que, lorsque au moins les seconds moyens de blocage commandables 200 sont actionnés par les seconds moyens de commande 202, les premiers moyens de blocage commandables 100 sont eux aussi actionnés par les premiers moyens de commande 102.

Ces caractéristiques permettent à la roulette selon l'invention d'atteindre les buts définis au préambule de la présente description.

II est tout d'abord précisé que, par "moyens de blocage commandables" pour bloquer la rotation d'un élément par rapport à un autre, on entend tous moyens qui permettent de réaliser cette fonction. Ils peuvent notamment comprendre des freins, par exemple à friction ou analogue, mais aussi des moyens par engrenage entre un doigt solidaire de l'un des deux éléments et apte à se positionner dans une rainure solidaire de l'autre élément. Ces derniers moyens par engrenage seront, si de besoin, dénommés dans la présente description sous le terme générique "crans".

La roulette selon l'invention telle que définie ci-dessus est très avantageusement réalisée comme illustré sur les figures 1 à 6 annexées.

Selon ce premier mode de réalisation, figures 1 à 6, les premiers et seconds moyens de commande 102, 202 pour actionner respectivement les premiers et seconds moyens de blocage commandables 100, 200 comportent, plus particulièrement en référence aux figures 1 , 2 et 4, respectivement une première pédale 110 et une seconde pédale 210 montées toutes les deux en rotation sur l'arbre 16, chaque pédale 1 10, 210 ayant au moins une extrémité 111 , 211 qui émerge du carter 10, par exemple une plaquette sur laquelle il est possible de poser le pied pour actionner la pédale, chaque pédale 1 10, 210 étant montée rotative sur cet arbre 16 de façon à prendre toutes positions entre deux positions dites "position de repos" et "position d'actionnement".

La position de repos est celle dans laquelle une pédale n'actionne pas les moyens de blocage commandables correspondants 100, 200 (figures 1 et 2), et la position d'actionnement est celle dans laquelle une pédale actionnent les moyens de blocage commandables correspondants 100, 200 (sur la figure 2 : position d'actionnement pour la pédale 110, position de repos pour la pédale 210).

Selon ce mode de réalisation dans lequel les moyens de commande 102, 202 sont constitués de pédales, les moyens de couplage 300 sont très avantageusement constitués, figure 1 , d'une butée 302 réalisée sur la première pédale 1 10, par exemple sur son extrémité émergente 1 11 , et d'une contre butée 304 réalisée sur la seconde pédale 210, qui est constituée par l'extrémité émergente elle-même 21 1 de la seconde pédale 210.

Ces butée 302 et contre butée 304 sont agencées l'une par rapport à l'autre sur leur pédale respective de façon :

• que la contre butée 304 soit au contact de la butée 302 lorsque les deux pédales 110, 210 sont toutes les deux dans leur position de repos, · que, lorsque la première pédale 1 10 est seule entraînée en rotation autour du premier axe 18 pour passer de sa position de repos à sa position d'actionnement, la butée 302 s'éloigne de la contre butéè 304,

^• et que, lorsque la seconde pédale 210 est entraînée en rotation autour du premier axe 18 pour passer de sa position de repos à sa position d'actionnement, la contre butée 304 entraîne la butée 302 dans le même mouvement de rotation, et entraîne donc corrélativement la première pédale 110 pour la faire passer, elle aussi, de sa position de repos à sa position d'actionnement. Dans un but qui sera explicité ci après, la roulette comporte en outre des moyens de liaison 400, figure 6, montés en coopération entre les deux pédales 1 10, 210, ces moyens de liaison étant agencés de façon que les deux pédales soient légèrement maintenues l'une par rapport à l'autre dans au moins une position donnée, et peuvent être dégagées de cette position donnée lorsqu'elles sont soumises à un couple de forces relativement faible.

Selon une réalisation possible préférentielle sur le plan de la fabrication industrielle, notamment par moulage avec des matières comme des matières plastiques, ces moyens de liaison 400 sont constitués d'un orifice cylindrique de révolution 402 réalisé sur l'une des deux pédales (sur la figure 6, cet orifice est réalisé sur la pédale 210), l'axe de cet orifice étant confondu avec le premier axe 18, d'au moins une partie de manchon 404 cylindrique de révolution réalisée en saillie sur l'autre pédale (la pédale 110 dans le mode de réalisation illustré) et d'un diamètre au plus égal à celui de l'orifice 402 pour y plonger, de deux ensembles d'ergots 406, 408 réalisés respectivement sur les faces cylindriques en regard de l'orifice 402 et de la partie de manchon 404 (par "ensembles", il est compris que l'un des ensembles comporte une pluralité d'ergots et que l'autre ne peut en comporter qu'un), de façon qu'au moins un ergot d'un ensemble coopère par engrenage entre deux ergots de l'autre ensemble et soit apte à surmonter les ergots de cet autre ensemble par déformation élastique suite à l'application d'une force sur l'une des pédales par rapport à l'autre pédale. La fonction de ces deux ensembles d'ergots sera définie ci-après dans la partie de description relative à l'utilisation de la roulette.

Comme mentionné auparavant, la roulette comporte des premiers moyens de blocage commandables 100 pour bloquer la rotation du pivot 20 par rapport au carter 10. Selon une première réalisation, ces moyens 100 comportent, plus particulièrement par référence aux figures 2 et 3, et partiellement illustré sur les figures 4 et 5, une couronne 150 comportant des premiers crans mâles et femelles 152, cette couronne étant montée en coopération, par exemple par fixation solidaire, avec le pivot 20 de façon coaxiale, un premier levier 154, une extrémité 155 du premier levier comportant au moins un deuxième cran mâle 156, ce premier levier étant en outre monté rotatif entre une première position et une seconde position par rapport au carter 10 de façon que, dans sa première position (figures 2 et 3), le deuxième cran mâle 156 pénètre dans l'un des premiers crans femelles et que, dans sa seconde position (figure 4), le deuxième cran mâle 156 ne coopère avec aucun des premiers crans 152.

Ces moyens de blocage commandables 100 comportent en outre des premiers moyens de rappel élastiques 160 pour fendre à ramener le premier levier 154 de sa seconde position à sa première position, et des premiers moyens 158 pour commander la rotation du premier levier 154 entre ses première et seconde positions, ces premiers moyens de commande de la rotation du premier levier étant montés en coopération sur la première pédale 110.

Dans une réalisation possible, ces premiers moyens de commande de la rotation du premier levier sont constitués d'une partie en saillie 159 agencée solidaire sur la première pédale 10 de façon que, lorsque cette dernière est dans sa position de repos, la partie en saillie 159 agisse sur le premier levier 154 pour le faire pivoter dans le sens dextrorsum selon les figures et se placer dans sa seconde position, celle où le cran 156 ne coopère pas avec les crans 152, et qu'en revanche le premier levier comprime le ressort 160. Quand la première pédale 1 10 est pivotée dans le sens senestrorsum pour se placer dans la position d'actionnement (figure 2), la partie en saillie 159 libère au moins partiellement la rotation du premier levier 154 qui, sous l'action du ressort 160, pivote dans le sens senestrorsum de façon que le cran 156 vienne se placer dans l'un des crans 152 de la couronne 150 pour la bloquer par rapport au carter auquel le premier levier 154 est lié.

Quant aux seconds moyens de blocage commandables 200 pour bloquer la rotation de la roue 12, 14 par rapport au carter, ils comportent, de façon très avantageuse, des troisièmes crans mâles et femelles 252 réalisés sur la face 254 de la roue à bloquer, qui est tournée vers le carter 10 (figures 2, 4 et 5), et un second levier 256 monté rotatif sur le carter par une première extrémité 281 autour d'un troisième axe 280 sensiblement parallèle au premier axe 18 (figures 4 et 5), ce second levier portant au moins un quatrième cran mâle 258 (avantageusement une pluralité de crans) complémentaire des troisièmes crans femelles 252 (figure 5) et étant monté rotatif par rapport au carter 10 entre une troisième position et une quatrième position de façon que, dans la troisième position du second levier 256, le quatrième cran mâle 258 pénètre dans l'un des troisièmes crans femelles 252 et que, dans la quatrième position du second levier, le quatrième cran 258 ne coopère avec aucun des troisièmes crans 252.

Ces seconds moyens de blocage commandables 200 comportent aussi des moyens de tension élastiques 270 pour tendre à maintenir le second levier 256 dans sa quatrième position, des seconds moyens 290 pour commander la rotation de ce second levier entre ses quatrième et troisième positions, ces seconds moyens 290 de commande de la rotation du second levier étant montés en coopération sur la seconde pédale 210, et avantageusement en outre des troisièmes moyens de rappel commandables 260, comme un ressort en traction visible sur la figure 2, pour tendre à faire passer la seconde pédale 210 de sa position d'action nement à sa position de repos.

Selon une réalisation possible, les moyens de tension élastiques 270 pour tendre à maintenir le second levier 256 dans sa quatrième position sont constitués d'une lame ressort 271 (figures 4 et 5) dont une première extrémité 272 est solidaire de la seconde extrémité 283 du second levier 256 de façon à former avec ce second levier sensiblement un V, la seconde extrémité 273 de la lame ressort 271 coopérant avec le carter 10 par glissement au contact sur sa surface intérieure. Ils peuvent aussi être constitués par tout autre moyen de ressort élastique.

Les seconds moyens 290 pour commander la rotation du second levier 256 entre ses quatrième et troisième positions montés en coopération sur la seconde pédale 210 sont avantageusement constitués d'une autre partie en saillie 259 (figures 4 et 6) agencée solidaire sur la seconde pédale 210 de façon que, lorsque cette dernière est dans sa position de repos, la partie en saillie agisse sur le second levier 256 pour le faire pivoter dans lé sens senestrorsum selon les figures, pour qu'il se place dans sa seconde position, automatiquement sous l'action du ressort 260 et de la lame ressort 271 , c'est-à-dire la position dans laquelle le cran 258 ne coopère pas avec les crans 252. En revanche, quand la pédale 210 est pivotée dans le sens senestrorsum pour se placer dans la position d'actionnement, la partie en saillie 259 entraîne le second levier 256 en rotation dans le sens dextrorsum (figure 4) et bande la lame ressort 271 , le (les) quatrième(s) cran(s) mâle(s) 258 venant alors se placer dans l'un des crans 252 réalisés sur la face 254 de la roue (ou des roues) 12, 14, pour la (les) bloquer par rapport au carter auquel le second levier 256 est lié.

La roulette décrite ci-dessus en regard des figures 1 à 6 s'utilise de la façon suivante :

Il est tout d'abord supposé que la roulette est fixée solidairement, de façon connue, sur le pied d'un meuble, comme un lit médical ou analogue, via le pivot 20 et que la roulette est dans une configuration qui permette au lit de se déplacer en tous sens et toutes directions.

Dans ces conditions, les deux pédales 110, 210 sont toutes les deux dans leur position de repos, figure 1 , la contre butée 304 sur la butée 302.

Le premier levier 154 est dans sa seconde position comprimant le ressort 160, avec le cran 156 non positionné dans les crans 152. Le second levier 256 est dans sa quatrième position, avec le quatrième cran 258 non positionné dans les troisièmes crans 252. La lame ressort 271 est détendue, ainsi que le ressort 260.

Si un utilisateur veut bloquer la rotation du pivot 20 par rapport au carter 10, il abaisse l'extrémité 1 11 de la première pédale 1 10 pour faire pivoter cette première pédale dans le sens senestrorsum, figure 2, ce qui libère la rotation du premier levier 154 qui pivote alors dans le sens senestrorsum sous l'action du ressort qui a été comprimé 160 et qui, en étant libéré, se détend pour pousser sur l'extrémité 155 du premier levier 154.

Le cran 156 porté par le premier levier 154 vient se loger dans l'un des crans 152 de la couronne 150 qui est solidaire du pivot 20, bloquant ainsi la rotation du pivot 20 par rapport au carter, et donc aussi le pivotement de la roulette par rapport au lit suivant l'axe de rotation 22, puisque le pivot 20 est fixé par rapport au pied du lit. En revanche, la roue (ou les deux roues) 12, 14 peut toujours tourner autour du premier axe 18 puisque cette roue n'est pas bloquée par rapport au carter 10, ce qui permet de déplacer le lit en translation rectiligne.

Si l'utilisateur veut bloquer la rotation de la roue 12, 14 par rapport au carter 10, il abaisse l'extrémité 21 1 de la seconde pédale pour lui faire subir une rotation senestrorsum, figure 4, de façon que la partie en saillie 259 vienne pousser le second levier 256 pour le faire passer par rotation dextrorsum autour de son axe 280 de sa quatrième position à sa troisième position en bandant la lame ressort 271 et en comprimant le ressort 260 jusqu'à ce que les crans 258 viennent se loger dans les crans 252.

Il est à noter que, comme décrit ci-dessus, la roulette comporte des moyens de liaison 400 agencés de façon que les ergots des deux ensembles 406, 408 coopèrent entre eux par engrenage pour maintenir relativement fermement les deux pédales 1 10 et 210 quand elles sont toutes les deux simultanément, soit dans leur position de repos, soit dans leur position d'action nement (figure 6).

Il est bien précisé que la première pédale 110 est maintenue dans sa position d'actionnement par le premier levier 154 qui est soumis lui-même à l'action en pression du ressort 160, et que cette première pédale 110 maintient à son tour la seconde pédale 210 dans sa position d'actionnement, grâce aux deux ensembles d'ergots 406, 408, comme précisé ci-avant, puisque les deux pédales 110, 210 sont toutes les deux dans leur position d'actionnement.

Pour libérer la rotation de la roue 12, 14 et du pivot 20 il suffit de ramener les deux pédales dans leur position de repos. Le retour des deux pédales à leur position de repos est favorisé par la lame ressort 271 et le ressort de compression 260 qui se détendent tous les deux.

Bien entendu, il est possible d'effectuer simultanément le blocage du pivot 20 et de la(les) roue(s) 12, 14. Il suffit de faire passer simultanément les deux pédales de leur position de repos à leur position d'actionnement, par exemple en appuyant avec le pied à la fois sur les deux extrémités 11 1 et 21 1 des deux pédales pour entraîner simultanément les butée 302 et contre butée 304. Dans ce cas, les opérations décrites ci-dessus se produisent ensemble pour bloquer à la fois le pivot 20 et la roue 12, 14 par rapport au carter 10.

A la description faite ci-dessus, il apparaît nettement que la roulette selon l'invention présente une structure qui lui permet de répondre aux buts de l'invention et qui lui confère des avantages réels sur le plan industriel, par le fait qu'elle est constituée de pièces qui, dans leur grande majorité, peuvent être facilement obtenues par moulage en matière plastique ou analogue, et qui peuvent tout aussi facilement être assemblées pour former la roulette.

H est précisé que les figures 1 à 6 représentent essentiellement un premier mode de réalisation de la roulette selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention.

Notamment, dans ce premier mode de réalisation, la roulette comporte des pièces animées entre elle de mouvements relatifs comme décrit ci-dessus. Cependant, l'inversion des fonctions relatives de ces pièces est également comprise dans le champ de protection de l'invention.

Tel est le cas, par exemple, d'une seconde réalisation de la roulette selon l'invention qui est illustrée sur les figures 7 à 9.

En effet, il est rappelé que, dans le premier mode de réalisation de la roulette en accord avec les figures 1 à 6, le levier 154 est agencé de façon que, lorsqu'il est actionné, son extrémité 155 est soulevée quand la partie en saillie 159 solidaire sur la première pédale 1 10 agit sur l'autre extrémité de ce levier pour bloquer le pivot 20 par engrenage des crans 156 dans les crans 152, le ressort 160 étant alors bandé de façon à permettre, par traction élastique, l'abaissement de l'extrémité 155 quand est commandé le déblocage de la rotation du pivot 20 par désengrenage des crans 156 des crans 152.

Selon la mention faite ci-dessus relative à l'inversion des fonctions, dans le second mode de réalisation de la roulette illustré sur la figures 7 à 9, ce levier 154 est en revanche agencé de façon que, lors de son actionnement, son extrémité 155 soit abaissée (à l'inverse de ce qui se produit avec le premier mode de réalisation rappelé ci-dessus) quand la partie en saillie 159 solidaire sur la première pédale 110 agit sur l'autre extrémité de ce levier pour bloquer le pivot 20 par engrenage des crans 156 dans les crans 152, le ressort 160 étant alors dans ce cas comprimé, de façon à permettre, par poussée élastique, le relevage de cette extrémité 155 lorsqu'il est nécessaire de débloquer le pivot 20 en désengrenant les crans 156 des crans 152.

Il est aussi à noter que, dans ce second mode de réalisation selon les figures 7 à 9, le pivot 20 présente une structure différente de celle illustrée sur les figures 1 à 6. Cette différence réside essentiellement dans le fait qu'il comporte, non pas un seul roulement du type à billes ou analogues, mais deux, un à chaque extrémité du pivot, pour donner à la roulette une meilleure stabilité et plus de fiabilité.