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Patent Searching and Data


Title:
GLOBE VALVE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/260264
Kind Code:
A1
Abstract:
The present invention relates to a globe valve, which has a body (2) through which a fluid circulation duct (3) passes, the latter delimiting a fluid path with an inlet and an outlet, and a shutoff member (5) housed inside a branch generally perpendicular to said body, this shutoff member (5) being movable between a first end position, in which it shuts off said duct (3), and a second end position, in which it does not shut off the duct (3), characterized in that said duct has, on either side of the region of action of said shutoff member (5), a generally circular liquid circulation section, which is connected continuously, at least in the region of action of said shutoff member, to a section that is longer than it is wide, that is to say flattened, said body (2) not having an element that protrudes towards the inside of said duct (3).

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Inventors:
FERRARI JÉRÔME (FR)
Application Number:
PCT/EP2020/067472
Publication Date:
December 30, 2020
Filing Date:
June 23, 2020
Export Citation:
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Assignee:
ELECTRICITE DE FRANCE (FR)
International Classes:
F16K1/08; F16K3/24; F16K27/02
Domestic Patent References:
WO2012168939A12012-12-13
WO2012168939A12012-12-13
Foreign References:
FI20049A1944-04-11
CH197056A1938-04-15
US3648718A1972-03-14
US20070227600A12007-10-04
US2685426A1954-08-03
FI20049A1944-04-11
CH197056A1938-04-15
US3648718A1972-03-14
US20070227600A12007-10-04
US2685426A1954-08-03
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Robinet (1 ) à soupape, qui comporte un corps (2) traversé par un canal (3) de circulation de fluide, lequel délimite une veine fluide (VF) avec une entrée et une sortie, ainsi qu'un obturateur (5) logé à l'intérieur d'une branche (4) généralement perpendiculaire audit corps, cet obturateur (5) étant mobile entre une première position extrême dans laquelle il obture ledit canal (3) et une seconde position extrême dans laquelle il n'obture pas le canal (3), caractérisé par le fait que ledit canal présente, de part et d'autre de la région d'action (32) dudit obturateur (5) une section de circulation de liquide généralement circulaire, laquelle se raccorde de manière continue, au moins dans la région d'action dudit obturateur (5), à une section plus longue que large, c’est à dire aplatie, ledit corps (2) étant dépourvu d'élément formant saillie vers l'intérieur dudit canal (3).

2. Robinet (1 ) selon la revendication 1 , caractérisé par le fait que ledit canal (3) présente une pente ascendante dans la région d'action (32) dudit obturateur (5).

3. Robinet (1 ) selon la revendication 2, caractérisé par le fait que ledit canal (3) présente une première inflexion (11 ) en amont de la zone de pente ascendante et une deuxième inflexion (I2) en aval de la zone de pente ascendante, les termes "amont" et "aval" étant considérés en tenant compte du sens d'écoulement d'un fluide.

4. Robinet (1 ) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ledit obturateur (5) présente une extrémité libre en forme de bec (51 ), c'est à dire globalement biseautée, de manière à assurer la continuité de la paroi du canal (3) en position de circulation du fluide.

5. Robinet (1 ) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il présente un siège (6) de forme annulaire dont l'ouverture centrale (61 ) est destinée à être traversée par ladite veine fluide (VF).

6. Robinet (1 ) selon la revendication 5, caractérisé par le fait qu'il comporte une cage (7) de guidage dudit obturateur (5) et de tenue de son siège (6) et en ce que cette cage (7) présente une forme annulaire, dont la paroi présente un passage (72) de circulation de la veine fluide (VP) qui a une forme et une orientation analogues à celles de ladite section plus longue que large, c’est à dire aplatie. 7. Robinet (1 ) selon la revendication 5 ou 6, caractérisé par le fait que ledit siège (6) et ladite cage (7) sont amovibles.

8. Robinet (1 ) selon la revendication 5 ou 6, caractérisé par le fait que ledit siège (6) et ladite cage (7) sont inamovibles.

Description:
ROBINET A SOUPAPE

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention se situe dans le domaine de la robinetterie et a plus particulièrement trait à un robinet à soupape.

Elle trouve une application notamment dans les domaines industriels de la production d’électricité (d’origine nucléaire, fossile, etc.), de la chimie, du pétrole, etc.

ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE DE L’INVENTION

Les robinets à soupape sont très utilisés dans l’industrie en raison de leur robustesse. Mais, en l’état actuel de la technique, l’utilisation de ces robinets engendre d’importantes pertes de charges. Cela, en conséquence, au regard du débit qui doit être passé dans les lignes de distribution, oblige à surdimensionner les robinets, les actionneurs, voire les lignes elles-mêmes. Cela augmente les coûts et réduit la résistance aux séismes.

Au sein de tels robinets, la soupape (ou clapet, encore appelé obturateur) se déplace perpendiculairement à la veine fluide et perpendiculairement à son siège d’étanchéité. L’obturateur peut être en position fermée, en position ouverture totale, ou dans rii importe quelle position intermédiaire.

Ces robinets présentent un sens de montage et leur fermeture s'effectue en général à contre-courant du sens de circulation du fluide. A l'ouverture, la pression du fluide facilite alors la manœuvre.

Pour les petits diamètres, le clapet prend souvent la forme d'un pointeau. Pour des réglages précis, il ressemble parfois à une aiguille.

Mais ces robinets à soupape, dont le corps est moulé ou forgé, ont pour caractéristique de présenter des veines de circulation de fluide (en abrégé "veine fluide ") de forme torturée, avec des virages et des contractions au passage entre l’obturateur et le siège qui engendrent de fortes pertes de charge.

Ils sont très utilisés dans l’industrie pour leur « robustesse ». Ils s’ouvrent avec une faible course de la tige, ce qui permet l’utilisation d’un soufflet (en anglais "bellow") qui assure l’étanchéité entre le fluide et l’extérieur. Leur actionnement induit peu de frottement sur leurs portées d’étanchéité. Ils ont des profils très élancés qui offre une certaine sensibilité au séisme, qui est aggravée en cas d’utilisation d’un actionneur qui ajoutera une masse importante en haut de l’édifice. Pour des débits plus importants nécessitant de plus grand diamètres nominaux, d’autres technologies de robinets sont préférées, telles que, par exemple, des robinets à tournant sphérique ou des robinets vanne. Une des raisons de ce choix est que les robinets à soupape de plus grande dimension (> DN 80) sont sensibles au séisme.

Les robinets à tournant sphérique sont constitués d'un corps et d'un obturateur appelé "tournant" qui se déplace selon un mouvement de rotation perpendiculaire à la direction de circulation du fluide.

Quant aux robinets vanne, ils comportent un obturateur qui se déplace perpendiculairement à la veine fluide et parallèlement aux sièges d'étanchéité.

Lorsque les industriels ont besoin de limiter les pertes de charges, ils ont habituellement recours à de tels dispositifs.

Mais ces robinets présentent leurs propres inconvénients. Par exemple, les robinets à tournant sphérique ou cylindriques sont sensibles aux particules présentes dans le fluide, qui peuvent rayer les portées d’étanchéité, tandis que les robinets vanne engendrent d’importants frottements entre les portées d’étanchéité de l’obturateur et le siège de cet obturateur.

Il est aussi possible de réduire les pertes de charges tout en conservant une technologie proche de celle du robinet à soupape classique. Ainsi, il est parfois proposé de placer un robinet à soupape au niveau d’un coude de circulation de la veine fluide, ce qui réduit déjà significativement les pertes de charges.

Il existe également une technologie de robinet à soupape en "Y" dont l’objectif est spécifiquement de réduire les pertes de charge. Cette technologie est très peu utilisée dans les centrales nucléaires françaises, peut- être pour des raisons de difficultés de conception.

De plus, l’ensemble des solutions énumérées ci-dessus consistent en un remplacement de l’ensemble du robinet.

Un autre art antérieur connu du déposant est constitué par les documents suivants : Fl 20049, CH 197 056, US 3 648 718, US 2007/227600, W02012/168939 et US2 685 426.

La présente invention vise à réduire les pertes de charge des robinets à soupape, ceci à taille de robinet constante. RESUME DE L'INVENTION

Ainsi, la présente invention se rapporte à un robinet à soupape, qui comporte un corps traversé par un canal de circulation de fluide, lequel délimite une veine fluide avec une entrée et une sortie, ainsi qu'un obturateur logé à l'intérieur d'une branche généralement perpendiculaire audit corps, cet obturateur étant mobile entre une première position extrême dans laquelle il obture ledit canal et une seconde position extrême dans laquelle il n'obture pas le canal, caractérisé par le fait que ledit canal présente, de part et d'autre de la région d'action dudit obturateur une section de circulation de liquide généralement circulaire, laquelle se raccorde de manière continue, au moins dans la région d'action dudit obturateur, à une section plus longue que large, c’est-à-dire aplatie, ledit corps étant dépourvu d'élément formant saillie vers l'intérieur dudit canal.

Quand on indique « le corps étant dépourvu d'élément formant saillie vers l'intérieur dudit canal », on entend, selon la présente invention, que cela s’entend lorsque l’obturateur est logé à l’intérieur dudit corps. Exprimé autrement, cette expression s’entend lorsque le liquide circule dans le robinet, c'est-à-dire lorsque ce dernier est équipé d’un obturateur avec son siège et sa cage.

Grâce à l'invention, on parvient à une réduction des pertes de charge notable, en apportant à minima des modifications au corps du robinet seulement, c'est à dire sans devoir modifier systématiquement les autres pièces qui le composent (tige et obturateur notamment).

Selon d'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'invention :

- ledit canal présente une pente ascendante dans la région d'action dudit obturateur ;

- ledit canal présente une première inflexion en amont de la zone de pente ascendante et une deuxième inflexion en aval de la zone de pente ascendante, les termes "amont" et "aval" étant considérés en tenant compte du sens d'écoulement d'un fluide ;

- ledit obturateur présente une extrémité libre en forme de bec, c'est à dire globalement biseautée, de manière à assurer la continuité de la paroi du canal en position de circulation du fluide ;

- il présente un siège de forme annulaire dont l'ouverture centrale est destinée à être traversée par ladite veine fluide ; - il comporte une cage de guidage dudit obturateur et de tenue de son siège et en ce que cette cage présente une forme annulaire, dont la paroi présente un passage de circulation de la veine fluide qui a une forme et une orientation analogues à celles de ladite section plus longue que large ;

- ledit siège et ladite cage sont amovibles ;

- ledit siège et ladite cage sont inamovibles.

BREVE DESCRIPTION DES DESSINS

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d’un mode de réalisation préféré de l’invention. Cette description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un robinet à soupape conforme à l'état de la technique, vue sur laquelle on a représenté en traits mixte la forme théorique d'une veine fluide idéale, c'est à dire occasionnant peu de perte de charge ;

La figure 2 est une vue en coupe longitudinale d'un corps de robinet conforme à la présente invention ;

La figure 3 est une vue analogue à la figure 2, la direction d'observation étant différente ;

La figure 4 est encore une vue analogue à la figure 3, selon une direction différente des deux précédentes ;

La figure 5 est une représentation tridimensionnelle, issue d'un logiciel de modélisation, de la veine fluide obtenue à l'aide d’un robinet selon la présente invention ;

La figure 6 est aussi une représentation de la veine fluide, sur laquelle figurent également un siège et une cage qui équipent le robinet ;

La figure 7 est une vue en perspective du siège précité ;

La figure 8 est une vue en perspective de la cage précitée ;

La figure 9 est une vue en coupe longitudinale d'un corps de robinet selon l'invention, sur laquelle figure également et partiellement son obturateur, lequel est en position ouverte, c'est à dire permettant l'écoulement de fluide ;

La figure 10 est une vue analogue à la figure 9, l'obturateur étant représenté en position fermée, c'est à dire s'opposant à l'écoulement de fluide.

DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION

A la figure 1 annexée, on reconnaît la structure générale d'un robinet 1 à soupape conforme à l'état de la technique. On y a représenté également, en surimpression et délimitée par des traits mixtes, la veine fluide VF idéale que l'on souhaite obtenir grâce au robinet selon l'invention.

Par l'expression "veine fluide", on entend dans l'ensemble de la présente description, le volume délimité par le fluide qui est appelé à circuler à travers le robinet.

A la figure 2 est représenté au moins en partie le corps 2 d'un robinet 1 selon l'invention.

Ce corps est traversé par un canal 3 de circulation de fluide qui délimite la veine fluide VF précitée. L'entrée et la sortie de ce canal sont référencées respectivement 30 et 31.

Le corps 2 comporte également un second canal cylindrique 4, que l'on désigne ci -après "branche" 4 et qui s'étend selon une direction généralement perpendiculaire au canal 3.

La branche 4 est destinée à recevoir l'obturateur du robinet, ainsi qu'on peut le voir sur les figures 9 et 10.

Ainsi que cela est bien visible aux figures 2 à 4, la branche 4 s'étend jusqu'à interférer avec le canal 3 et présente un fond annulaire 40 qui ceinture, c'est à dire entoure la région correspondante du canal 3.

Le présent demandeur a observé que ce canal 3, pour autant qu'il présente, de part et d'autre de la région d'action de l'obturateur une section de circulation de liquide généralement circulaire, qui se raccorde progressivement, au moins dans la région d'action dudit obturateur, à une section plus longue que large, c'est à dire "aplatie" (par exemple oblongue ou elliptique), la plus grande dimension de cette section s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'axe du canal 4, et que le corps 2 soit dépourvu d'élément formant saillie vers l'intérieur du canal 3, alors les pertes de charge d'un tel robinet sont diminuées de manière drastique.

Bien entendu, au sens de la présente demande, on entend par l'expression "région d'action de l'obturateur", la zone 32 du canal 3 qui interfère avec la branche 4.

Sur les figures 2 à 4 sont référencées 33 et 34 les zones du canal 3 dans lesquelles ce dernier présente une section globalement circulaire.

Le canal 3 présente une pente ascendante dans la région d'action dudit obturateur, c'est à dire dans la zone 32. Elles le sont également du fait que le canal présente une première inflexion en amont de la zone 32 de pente ascendante et une deuxième inflexion en aval de la zone 32 de pente descendante, les termes "amont" et "aval" étant considérés en tenant compte du sens d'écoulement d'un fluide.

Exprimé autrement, le robinet selon l'invention est particulièrement optimisé en termes de pertes de charge, dès lors que la veine fluide VF bénéficie :

- D’un passage incliné à l'aplomb de l'obturateur ;

- De virages permettant d'amener le fluide de l’entrée à ce passage en l’inclinant correctement;

- De virages permettant d'amener le fluide du passage incliné vers la sortie orientée de manière globalement horizontale ;

- D’une contraction visant à déformer la veine fluide d’une forme circulaire à l’entrée à la forme du passage ;

- D’une expansion visant à reformer la forme circulaire de la sortie circulaire et globalement horizontale.

A la figure 5 est représentée, issue d'un logiciel de modélisation, la veine fluide VF obtenue à l'aide du robinet selon la présente invention. Les références VF1 et VF3 identifient les sections circulaires de la veine, tandis que la référence VF2 identifie la section "aplatie" de la veine.

En se reportant désormais aux figures 6 et suivantes, on revient plus en détail sur la structure du robinet selon l'invention.

Comme montré particulièrement aux figures 7 et 9, le corps 2 de robinet est équipé d'un siège 6 en forme d'anneau. A titre d'exemple, un tel siège est réalisé en une matière telle que de l'acier inoxydable. Ce siège est dimensionné de telle manière qu'il puisse être positionné dans le fond annulaire précité 40 de la branche 4, tout en garantissant une parfaite étanchéité.

Les faces opposées 62 et 63 du corps 60 de ce siège sont planes et parallèles. Toutefois, en ce qui concerne la face supérieure 62, on constate qu elle se prolonge en direction de l'ouverture centrale 61 , par un flanc périphérique biseauté 64 formant portée d'étanchéité (comme on le verra plus loin). Bien entendu, d'autres formes peuvent être envisagées.

Ce siège 6 est avantageusement amovible, mais on peut également concevoir qu'il soit fixé à demeure au corps 2.

Au-dessus du siège 6 s'élève une cage 7 qui, comme ce dernier, présente une forme annulaire. Son diamètre externe est strictement identique à celui du siège 6 et ses faces supérieure et inférieure 73 et 74 sont planes et parallèles. Son diamètre interne est, quant à lui, dimensionné de telle manière qu'il coïncide (c’est-à-dire est aligné) avec la naissance du flanc biseauté 64 du siège 6. Dans une forme de réalisation non représentée, les diamètres externes précités ne sont pas identiques.

Ainsi que cela est particulièrement visible à la figure 8, sa paroi présente un passage (lumière) débouchant 72 qui présente une forme analogue, et si possible identique à celle de la forme "aplatie" du canal 3 et de la veine fluide VF. Ce passage 72 fait donc communiquer son ouverture centrale 71 avec l’extérieur. On en comprendra plus loin l'intérêt de cette structure.

A nouveau en référence à la figure 9, on note la présence du corps 50 de l'obturateur 5 du robinet. Cet obturateur n'a pas été représenté en totalité.

En effet, pour une meilleure lecture de la figure, on s'est contenté de représenter sa partie inférieure qui coopère avec le canal 3.

Ce corps 50, de forme cylindrique, présente un diamètre identique, au jeu près, au diamètre interne de la cage 70.

Préférentiellement (bien que cela ne soit pas obligatoire), le corps

50 se prolonge par un bec 51 qui s'inscrit dans un cylindre de diamètre inférieur à celui du corps 50. L'épaulement annulaire 52 qui les sépare est également biseauté et constitue une seconde portée d'étanchéité, comme on l'expliquera plus loin.

Enfin, l'extrémité libre 510 du bec 51 est biseautée et est conformée de manière à épouser, autant que possible, la courbure du canal 3 dans cette région du robinet 1.

A la figure 9, l'obturateur 5 est représenté dans une position qui autorise le passage de fluide dans le canal 3. Le bec 51 est partiellement engagé dans le siège 6. Ainsi, le fluide F (voir flèches sur les figures 8 et 9) qui s'écoule à travers le robinet "glisse" sans être perturbé dans son flux le long de l'extrémité 510 du bec 51 , traverse l'ouverture centrale 61 du siège puis celle 71 de la cage 7, pour enfin s'échapper à travers le passage 72. A nouveau, il n'est pas perturbé dans son flux, du fait que le passage 72 a une forme analogue et de préférence identique, à la section du canal 3 dans cette région.

Ceci est illustré symboliquement par le schéma de la figure 6.

Quand on ferme le robinet, ce qui correspond à la situation de la figure 10, l'obturateur 5 est déplacé vers le bas, jusqu'à ce que les portées d'étanchéité 52 du corps 50 et 64 du siège 6 soient en contact. Dans une telle position, le passage 61 du siège 6 est fermé, de sorte que le passage de fluide est impossible. Dans une autre version du présent robinet, on peut faire usage d’un obturateur 5 dépourvu de bec 51.

Pour limiter l’encombrement, il est possible de raccourcir de façon abrupte la partie diffuseur d’un tel robinet.

Toutes les industries utilisant des robinets peuvent être intéressées par celui de l’invention (nucléaire, pétrole, chimie, etc.).

L’invention réduit la taille de robinet nécessaire, ce qui réduit tous les coûts associés : actionneurs, conduites, supportage, espace nécessaire, maintenance, etc. Dans plus, du fait de sa taille réduite, un tel robinet conserve plus facilement son opérabilité, même après qu'un séisme soit survenu.

La réduction des pertes de charge proposée ici se fait en réduisant au maximum les perturbations faites sur l’écoulement.

En tout état de cause, selon la présente invention, du fait de la forte baisse des pertes de charge, le débit initial du robinet est maintenu, malgré la section de passage plus petite.

De tels robinets peuvent donc être de plus petite taille, pour un même débit nominal.