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Title:
GRANULATOR MACHINE PROVIDED WITH IMPROVED LUBRICATION AND COOLING MEANS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2012/010810
Kind Code:
A1
Abstract:
Machine for producing granules from a material, by applying pressure, of the type comprising: a central shaft; a compression chamber; at least one compression roll mounted so as to rotate freely on a secondary shaft in the chamber, the periphery of said roll being in contact with the inner wall of said chamber; drive means for rotating either the chamber or said secondary shaft, or for rotating both of these; means for lubricating the rotating elements, capable of removing the spent lubricant out of the machine, characterized in that it includes what are called "return" circulation means capable of allowing at least some of the spent lubricant to be circulated inside the machine, before it is removed therefrom, and constituting means for cooling the lubricant that has circulated in the machine.

Inventors:
GARNIER CHRISTOPHE (FR)
MONNOT FRANCOIS (FR)
DE SMET JEREMY (FR)
DELAIR PIERRE (FR)
Application Number:
PCT/FR2011/051772
Publication Date:
January 26, 2012
Filing Date:
July 21, 2011
Export Citation:
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Assignee:
PROMILL STOLZ (FR)
GARNIER CHRISTOPHE (FR)
MONNOT FRANCOIS (FR)
DE SMET JEREMY (FR)
DELAIR PIERRE (FR)
International Classes:
B01J2/22; B30B15/00
Foreign References:
US2700940A1955-02-01
FR2863184A12005-06-10
US2240660A1941-05-06
JPS6171199A1986-04-12
FR2863184A12005-06-10
Attorney, Agent or Firm:
WAGRET, Frédéric (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Machine à réaliser des granulés à partir d'un matériau, par pression, du type comportant :

- un arbre central ;

- une chambre de compression, montée soit fixe, soit entraînée en rotation sur ledit arbre central, et dont la paroi extérieure constitue une filière d'extrusion du matériau ;

- au moins un rouleau de compression monté à rotation libre sur un arbre secondaire, dans la chambre et dont la périphérie est en contact avec la paroi intérieure de cette dernière ;

- des moyens d'entraînement en rotation soit de la chambre, soit dudit arbre secondaire, soit des deux ;

- des moyens de lubrification des éléments tournants, comprenant des circuits de fluide lubrifiant, ;

des moyens de circulation aptes à permettre à au moins une partie du lubrifiant usagé, de circuler à l'intérieur de la machine, de manière à constituer des moyens de refroidissement de cette dernière,

caractérisée en ce que le passage du lubrifiant usagé dans la machine est situé au moins en partie dans ledit arbre central pourvu à cet effet d'un évidement central. 2. Machine selon la revendication 1 , caractérisée en ce que ledit fluide lubrifiant usagé est évacué hors de la machine.

3. Machine selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le fluide présente en outre des propriétés de fluide caloporteur.

4. Machine selon l'une des revendications 1 à 3,, caractérisée en ce qu'elle est du type dans lequel l'arbre central est fixe.

5. Machine selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que les moyens de lubrification comportent deux circuits d'alimentation en lubrifiant à savoir :

- un premier circuit débouchant à proximité des moyens de support du rotor, tels que des roulements ;

- un second circuit passant dans ledit arbre central, et dont une extrémité débouche dans le ou les rouleaux de compression.

6. Ensemble d'une machine selon l'une des revendications 1 à 5, et d'un réservoir destiné à récupérer le lubrifiant ayant été utilisé (pollué et chargé de calories) à la sortie de l'arbre, ledit réservoir étant extérieur à la machine et relié à des moyens de filtrage et nettoyage du lubrifiant, eux-mêmes associés à des moyens de régulation et de mesure du débit, ces derniers étant eux-mêmes connectés aux moyens de circulation de lubrifiant régénéré et refroidi.

Description:
MACHINE A GRANULER POURVUE DE MOYENS DE LUBRIFICATION

ET DE REFROIDISSEMENT AMELIORES

La présente invention concerne une machine pour réaliser des granulés par pressage de matériaux pulvérulents, divers, tels que des copeaux de bois ou des produits alimentaires.

Les granulés sont réalisés à l'aide de telles machines par compression et extrusion du matériau pulvérulent entre un élément fixe et au moins un élément rotatif. Plus particulièrement, le matériau est écrasé entre au moins un rouleau de compression et la paroi d'une chambre de compression, formant une filière, et comprenant des trous sur sa périphérie pour former les granulés.

Le au moins un rouleau de compression est monté à l'intérieur de la chambre de compression, en forme de cylindre. Généralement, il est prévu au moins deux rouleaux de compression dont la périphérie porte contre la paroi interne de la chambre. La chambre et les rouleaux sont montés sur des arbres, montants ou bras respectifs, qui peuvent être d'une part soit horizontaux, soit verticaux, et d'autre part soit fixes, soit entraînés en rotation. Les granulés sont évacués à la partie basse de la périphérie de la chambre.

Dans tout type de machine, les rouleaux sont montés à rotation libre sur un arbre ou bras commun, soit directement, soit via un arbre chacun. L'invention peut s'appliquer à tous ces types de machines à granuler.

On a représenté sur les figures 1 à 8 (qui seront décrites plus en détail ultérieurement) les configurations possibles en distinguant les machines selon que l'arbre entraîné en rotation est vertical (figures 1 à 4) ou horizontal (figures 5 à 8).

Les figures 1 et 2 montrent des machines dites à arbre vertical où la chambre est fixe et les rouleaux sont montés sur un arbre commun horizontal lui-même entraîné en rotation par un arbre vertical. Les figures 3 et 4 représentent des machines à arbre vertical où :

• la chambre est entraînée en rotation selon un arbre vertical et constitue un rotor ;

• les rouleaux sont montés à rotation libre sur un arbre commun horizontal fixe.

Les figures 5 et 6 montrent des machines à arbre horizontal dans lesquelles :

• la chambre est entraînée en rotation selon un arbre horizontal et constitue un rotor ;

· les rouleaux sont montés à rotation libre sur deux bras respectifs eux- mêmes reliés à un bras support horizontal fixe.

Les figures 7 et 8 représentent des machines à arbre horizontal où la chambre est fixe et les rouleaux sont montés à rotation libre sur deux arbres respectifs horizontaux eux-mêmes reliés à un arbre horizontal entraîné en rotation.

Quel que soit leur type, les machines à granulés soulèvent deux problèmes majeurs, à savoir la lubrification d'une part et le refroidissement d'autre part. La lubrification est nécessaire pour réduire l'usure des pièces tournantes. A cet égard, on a proposé dans le brevet français 2 863 184 des moyens de lubrifications dans lesquels le lubrifiant usagé est évacué de la machine. Le lubrifiant usagé n'entre donc pas en contact avec les matériaux pulvérulents à traiter, contrairement à l'art antérieur dans lequel le lubrifiant usagé était auparavant mêlé aux granulés fabriqués, ce qui nuit évidement à la qualité et l'hygiène des granulés produits et ce qui interdit ce moyen pour certaines applications du type « alimentaire » sauf à utiliser un lubrifiant alimentaire, coûteux et moins efficient . Ce dispositif connu donne entièrement satisfaction au regard de la lubrification.

Par ailleurs, l'autre difficulté mentionnée ci-dessus concerne le refroidissement de ces machines qui est nécessaire compte tenu notamment du phénomène d'extrusion et de la compression des matériaux traités. Cette difficulté entraine des limitations dans l'exploitation de telles machines en termes de rendement, de temps et de coûts de maintenance compte tenu des interventions nécessaires pour réparer ou changer des pièces d'usure.

De façon connue, on a tenté de remédier à cette difficulté en injectant de la graisse en continu jusqu'aux pièces en mouvement rotatif. Cependant, le refroidissement réalisé n'est pas suffisant et le phénomène de laminage de la graisse participe à réchauffement des pièces tournantes.

Le besoin se fait donc sentir d'une machine à granuler qui comporte des moyens adéquats de lubrification et qui soit refroidie de manière adéquate, afin de permettre une utilisation optimale en termes de rendement, et éviter ou réduire la fréquence des interventions de réparation ou changement de pièces d'usure.

La présente invention propose une telle machine.

A cette fin, selon l'invention, la machine à réaliser des granulés à partir d'un matériau, par pression, du type comportant :

- un arbre central ;

- une chambre de compression, montée soit fixe, soit entraînée en rotation sur ledit arbre central, et dont la paroi extérieure constitue une filière d'extrusion du matériau ;

- au moins un rouleau de compression monté à rotation libre sur un bras ou arbre secondaire, dans la chambre et dont la périphérie est en contact avec la paroi intérieure de cette dernière ;

- des moyens d'entraînement en rotation soit de la chambre, soit dudit arbre secondaire, soit des deux ;

- des moyens de lubrification des éléments tournants, comprenant des circuits de lubrifiant, aptes à évacuer le lubrifiant usagé hors de la machine ;

est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de circulation dit « retour » aptes à permettre à au moins une partie du lubrifiant usagé, de circuler à l'intérieur de la machine, avant évacuation hors de celle-ci. Ainsi, lesdits moyens de circulation « retour » du lubrifiant usagé à l'intérieur de la machine constituent des moyens de refroidissement de cette dernière.

Le fluide présente des propriétés de fluide caloporteur, outre ses propriétés lubrifiantes.

Plus précisément, le passage du lubrifiant usagé dans la machine, avant évacuation hors de celle-ci, est situé au moins en partie dans ledit arbre central pourvu à cet effet d'un évidement central.

Avantageusement, la machine est du type dans lequel l'arbre central est fixe.

De préférence, pour assurer un refroidissement optimal, l'ensemble de la longueur de l'arbre central fixe est utilisé pour le passage et le retour du lubrifiant usagé.

Les moyens de lubrification comportent deux circuits « aller » d'alimentation en lubrifiant à savoir :

- un premier circuit débouchant à proximité des moyens de support de l'arbre central, tels que des roulements ;

- un second circuit passant dans ledit arbre central, et dont une extrémité débouche dans le ou les rouleaux de compression.

Les moyens de lubrification comportent en outre un réservoir de récupération de lubrifiant ayant été utilisé, relié à des moyens de filtrage et nettoyage du lubrifiant. Ces moyens sont associés à des moyens de régulation et de mesure du débit, ces derniers étant eux-mêmes connectés à chacun desdits circuits d'alimentation « aller » de lubrifiant régénéré.

« L'aller » va jusqu'au contact avec le(s) roulement(s) - ou palier(s).

Le « retour » commence au point d'entrée du fluide dans le(s) roulement(s) - ou palier(s). C'est à partir de ce point que le fluide commence à mettre en œuvre ses propriétés de fluide caloporteur en emmagasinant les calories produites au(x) point(s) le(s) plus chauds de la machine. L'invention sera bien comprise à la lumière de la description qui suit d'exemples illustratifs mais non limitatifs de l'invention au regard des dessins annexés dans lesquels :

- Les figures 1 à 4 sont des schémas de principe de machines à granuler, dites à arbre vertical ;

- Les figures 5 à 8 sont des schémas de principe de machines à granuler, dites à arbre horizontal ;

- La figure 9 montre une vue en coupe dans un plan vertical de la machine de la figure 5 ;

- La figure 10 montre une vue en coupe longitudinale (selon un plan vertical) d'une machine du type de la figure 5 ;

- La figure 1 1 montre une vue en coupe longitudinale (selon un plan vertical) d'une machine du type de la figure 3.

Les termes « inférieur » et « supérieur » se réfèrent à une position par rapport au sol ou à la direction d'écoulement des matériaux traités.

La présente invention est maintenant décrite au regard des figures ci-après qui représentent des vues de machines pour la fabrication de granulés à partir de matériaux de toutes sortes, tels que par exemple des copeaux de bois ou des denrées alimentaires.

Le principe de ces machines consiste à soumettre à compression et extrusion, des matériaux qui sont alimentés dans une chambre de compression pourvue d'au moins un (et de préférence deux) rouleau de compression rotatif, les matériaux étant écrasés entre le ou les rouleaux et la filière formée par les parois de la chambre.

Les figures 1 à 8 sont des schémas de principe de différents types de machines à granulés auxquelles s'applique l'invention. Les éléments identiques ou similaires d'une figure à l'autre portent les mêmes références. Les parties tournantes sont représentées en gris et les parties fixes en noir. Les figures 1 et 2 montrent des machines dites à arbre vertical où la chambre est fixe et les rouleaux sont montés sur un arbre commun horizontal, lui-même entraîné en rotation par un arbre vertical.

Selon la figure 1 , sur le sol ou un bâti fixe 1 repose une chambre de compression 2 de forme cylindrique à base circulaire, d'axe vertical X-X. La chambre 2 comporte une paroi supérieure ouverte 3, en forme d'anneau plat, une paroi latérale longitudinale en forme d'anneau 4 et un fond 5 pourvu de trous 6.

A l'intérieur de la chambre 2, deux rouleaux de compression 7 et 8 sont montés à rotation libre sur un arbre horizontal 9. La périphérie des rouleaux 7 et 8 est au contact du fond 5 de la chambre 2, et plus précisément de la zone du fond 5 pourvue des trous 6. La zone de fond 5 et les trous 6 forment une filière pour la formation de granulés.

L'arbre horizontal 9 est solidaire d'un arbre vertical 10 centré sur l'axe de symétrie X-X et monté sur un palier 1 1 fixé et reposant sur le sol ou bâti 1 . La chambre repose sur le sol ou le bâti 1 par ledit palier 11 .

L'arbre vertical 10 est entraîné en rotation (flèche F) par des moyens connus non représentés.

La chambre 2 est fixe et les rouleaux 7 et 8 sont entraînés en rotation d'une part sur eux-mêmes (flèches G et H), et d'autre part autour de l'arbre vertical 10 (flèche F).

Les flèches I et J schématisent symboliquement le cheminement des matériaux pulvérulents comprimés, puis transformés en granulés et enfin évacués. Les matériaux pulvérulents à traiter sont acheminés dans la chambre 2 par l'ouverture prévue dans la paroi annulaire supérieure 3, puis sont écrasés entre le fond 5 de la chambre et les rouleaux de compression 7 et 8, avant d'être extrudés sous forme de granulés par les trous prévus 6 dans le fond 5, puis évacués de la chambre. La machine de la figure 2 est une variante de celle de la figure 1 en ce que :

- la chambre 2 repose sur le sol ou bâti 1 par un montant 1 1A fixe ; et

- l'entraînement en rotation des rouleaux 7 et 8 est réalisé par un arbre vertical 10A (solidaire d'un arbre horizontal 9) par la partie supérieure de la chambre 2.

Les figures 3 et 4 représentent des schémas de machines dans lesquelles c'est la chambre 2 qui est entraînée en rotation (flèche K) tandis que les rouleaux tournent sur eux-mêmes sur un arbre commun fixe.

Plus précisément, les rouleaux 7 et 8 sont montés en rotation libre (flèches G et H) sur un bras commun horizontal 12 fixe, lui-même solidaire d'un montant vertical 13 solidaire du sol ou bâti 1 .

La chambre 2 est montée sur un palier tournant 14 solidaire du fond 5 et colinéaire au montant 13 supportant l'arbre 12.

La machine de la figure 4 est une variante de celle de la figure 3, dans laquelle le bras horizontal fixe 12 portant les rouleaux 7 et 8 est solidaire d'un montant vertical 13A débouchant depuis la paroi supérieure 3 ouverte de la chambre 2 et dont l'extrémité distale est fixée à une structure fixe (non représentée). La chambre 2 est montée en rotation sur un arbre vertical 14A. Les figures 5 à 8 sont des schémas de machines à arbre horizontal.

Les figures 5 et 6 montrent des machines dans lesquelles la chambre 2 est entraînée en rotation (flèche L) selon un arbre horizontal et constitue un rotor. Les rouleaux sont montés à rotation libre sur deux bras respectifs eux-mêmes reliés à un arbre vertical fixe.

En référence à la figure 5, la chambre rotor 2 comporte une paroi frontale ouverte 3 en forme d'anneau plat, un fond arrière 5, et une paroi annulaire 4 pourvue de trous 15. Les rouleaux 7 et 8 sont montés à rotation libre chacun sur un bras auxiliaire horizontal, respectivement 16 et 17. Ces derniers sont solidaires d'un montant secondaire fixe vertical 18 qui est fixé sur un bras horizontal 19. La chambre rotor 2 est solidaire d'un palier tournant 20 (du côté opposé à la paroi frontale ouverte 3) lui-même tournant autour de l'arbre principal 19.

Les matériaux sont introduits (flèche M) par l'ouverture de la paroi 3, puis pénètrent dans la chambre, puis sont écrasés entre la face interne 4A de la paroi annulaire 4, et ensuite tombent par gravité hors de la chambre, après leur passage au travers des trous 15 sous forme de granulés. Ce cheminement est le même pour les machines des figures 5 à 8.

Selon la variante de la figure 6, la chambre, entraînée en rotation (flèche L), est solidaire d'un arbre tournant 21 , tandis que le montant secondaire fixe vertical 18 (portant les rouleaux 7 et 8) est solidaire d'un bras principal horizontal 19A débouchant depuis l'ouverture de la paroi frontale 3 du rotor 2.

Les figures 7 et 8 représentent des machines où la chambre 2 est fixe et les rouleaux 7 et 8 tournent d'une part sur eux-mêmes (flèches G et H) et d'autre part (flèche N) autour d'un arbre horizontal central 22.

Sur la figure 7, les rouleaux sont montés à rotation libre chacun sur un arbre auxiliaire horizontal respectif 16, 17. Ces derniers sont solidaires d'un bras support secondaire 23 tournant dans un plan vertical et fixé sur l'arbre principal tournant horizontal 22.

L'arbre principal 22 est entraîné en rotation autour de lui-même dans un palier fixe 24 sur lequel est fixé le fond arrière 5 de la chambre 2. La variante de la figure 8 diffère de celle de la figure 7 par le fait que l'arbre principal tournant 22A (portant indirectement les rouleaux 7 et 8) débouche de l'ouverture de la paroi frontale 3, tandis que la chambre fixe 2 est solidaire par son fond 5 d'un montant horizontal fixe 25. La figure 9 montre une coupe schématique, dans un plan vertical de la chambre de compression, de la machine de la figure 5.

Dans la chambre 2, les deux rouleaux de compression 7 et 8 tournent autour de leurs arbres fixes respectifs 16 et 17. Les rouleaux sont en quasi contact, ou affleurent, ou sont à très grande proximité de la face interne de la paroi annulaire 4 de la chambre 2.

La présente invention sera ci-après décrite en détail en regard des figures 10 et 1 1 , relatives à des machines selon les principes des figures 5 et 3 respectivement, sans que ceci soit une limitation.

La figure 10 montre une vue en coupe d'une machine selon la figure 5, et où les éléments similaires portent les mêmes références.

La machine comprend un arbre principal horizontal central 19, selon un axe Y-Y, et fixé de manière connue en porte-à-faux sur un bâti central représenté en pointillé, par une extrémité proximale 190. L'homme de l'art pourra se reporter au brevet français n°2 863 184, qui décrit une machin e de ce type.

Les termes « distal » et « proximal » se réfèrent à la situation d'un élément respectivement proche et éloignée de la chambre.

Du côté de l'extrémité distale 191 de l'arbre principal est prévue une chambre de compression et de granulation 2, en forme de rotor annulaire à base circulaire et d'axe Y-Y. Des moyens d'alimentation, connus en eux-mêmes et non représentés, permettent d'acheminer des matériaux pulvérulents dans la chambre de granulation (de préférence dans la partie centrale de cette dernière). Dans la chambre rotor 2, deux rouleaux de compression 7 et 8 sont montés à rotation libre, chacun autour d'un bras auxiliaire fixe, respectivement 16 et 17 parallèles à l'arbre principal 19, par l'intermédiaire chacun d'un palier ou roulement 26, 27 (du type connu en soi, par exemple à aiguilles). Les bras auxiliaires fixes 16 et 17 sont solidaires de l'extrémité distale 191 de l'arbre principal 19. Les deux rouleaux 7 et 8 sont en quasi contact ou à très grande proximité de la face interne 4A de la paroi annulaire 4 (ou filière) de la chambre rotor 2. La paroi annulaire est pourvue d'orifices ou de trous 15, régulièrement répartis sur le pourtour de ladite paroi annulaire 4. Les trous forment avec la paroi 4 une filière.

Un moyeu tournant 28 est monté à rotation sur l'arbre 19, par l'intermédiaire d'un roulement central 29 et d'un roulement distal 30 (de types connus en soi). Le moyeu 28 est solidaire d'une part de la chambre rotor 2, et d'autre part d'une poulie 31 montée sur l'arbre principal 19. Une courroie (non représentée) est susceptible de porter sur une partie de la périphérie cylindrique de la poulie 31 , qui est de préférence pourvue d'aspérités ou de crans. La courroie est elle-même reliée à une autre poulie entraînée en rotation par un moteur (le moteur, l'autre poulie et la courroie sont connus en eux-mêmes et ne sont pas représentés).

Ainsi, l'entraînement de la poulie 31 entraîne le moyeu 28 en rotation, et donc la rotation du rotor de compression 2, l'ensemble tournant autour de l'arbre principal fixe 19.

Les matériaux injectés (flèche M1 ) dans la chambre de compression 2 sont compressés et comprimés entre la paroi intérieure 4A de la chambre 2 et la surface extérieure des rouleaux de compression 7 et 8. Le matériau écrasé est ensuite extrudé au travers des orifices 15 prévus sur la paroi annulaire de la chambre 2, ce qui entraîne la création de granulés de matériau. Puis, ces granulés tombent par gravité en sortie des orifices 15 (flèche M2).

Selon l'invention, la machine comporte un circuit de lubrification des éléments tournants et assurant en outre le refroidissement de ces derniers, ledit circuit comprenant :

- un circuit « aller » pour acheminer un liquide de lubrification et de refroidissement depuis une source extérieure vers les éléments tournants, à savoir les roulements : d'une part central 29 et distal 30 de la poulie 31 , et d'autre part 26 et 27 des rouleaux 7 et 8 ; - un circuit « retour » pour récupérer le liquide usagé ou pollué d'une part et chargé de calories d'autre part, après passage dans les roulements et le renvoyer vers des moyens de traitement et de recyclage. Les entrées et/ou sorties du fluide lubrifiant et caloporteur peuvent présenter plusieurs variantes, telles que par exemple aux extrémités :

- de l'arbre principal ; ou

- des axes porte rouleaux.

Dans ce dernier cas, l'évacuation du liquide pollué et chargé de calories peut être réalisée par l'avant de la machine.

Le liquide « retour » circule, selon l'invention, dans le corps de la machine, et notamment au niveau des roulements (où l'élévation de température est le plus important eu égard à l'écrasement du matériau). Le liquide « retour » participe donc ainsi au refroidissement des roulements et de la machine.

L'arbre principal fixe 19 est creux et comporte sur toute sa longueur, un évidement central cylindrique 32 qu'empruntent les deux circuits de lubrification respectivement « aller » (couleur noire) et « retour » (couleur grisée).

Le circuit de lubrification « aller », montré de couleur noire, comprend :

- un premier canal 33 et un second canal 34 disposés parallèles et longitudinalement dans l'évidement central 32 de l'arbre 19, dont chaque extrémité proximale 33A et 34A est reliée à une source de liquide, en l'occurrence un réservoir 35, pour acheminer le liquide vers les roulements respectifs 26 et 27 des rouleaux de compression 7 et 8 ;

- un troisième canal 36 disposé dans l'évidement longitudinal 32 central et dont l'extrémité proximale 36A est reliée audit réservoir 35 et l'extrémité distale 36B débouche, via une conduite transversale 37 dans le roulement central 29 (de la poulie 31 ) ; un conduit interne 38 relie ce dernier au roulement proximal 30 (de la poulie 31 ). Les extrémités distales 33A, 34A et 36A des canaux respectifs 33, 34 et 36 sont reliés au réservoir 35 via une boite de distribution 39, une pompe 40 immergée commandée par un moteur 41 et reliée à un tuyau plongeur 40A. Pour plus de détails relatifs aux premier et second canaux 33 et 34, l'homme de l'art pourra se reporter au brevet cité précédemment.

Le circuit de lubrification « retour » inclut l'évidement central 32 prévu à l'intérieur de l'arbre principal 19, et dont l'extrémité distale 32A débouche dans le réservoir 35 par un conduit d'évacuation transversal 42 vertical, afin d'évacuer le liquide de lubrification pollué ou usagé d'une part et chargé de calories d'autre part.

L'étanchéité entre les parties tournantes et fixes est réalisée à l'aide de joints dit « joints cassette », de type connu en soi et comprenant une bague sertie sur l'axe à laquelle est appareillée une seconde bague sertie sur l'alésage, et plusieurs lèvres d'étanchéité. L'homme de l'art peut choisir le type de joint le plus approprié à la machine, en fonction des conditions d'utilisation : pression de part et d'autre de la lèvre du joint, produit de part et d'autre du joint, vitesse de rotation, température, conditions mécaniques d'usage et de montage, etc..

Les canaux de lubrification « aller » 33 et 34 acheminent le lubrifiant chacun vers un rouleau de compression 7, 8 par une dérivation respective

43, 44 transversale à l'axe Y-Y, située à l'extrémité proximale 191 de l'arbre 19. Les dérivations 43 et 44 sont prolongées par un conduit longitudinal respectif 45, 46, chacun relié à un conduit transversal 47, 48 débouchant dans le roulement respectif 26, 27 de chaque rouleau 7, 8.

Le liquide usagé est évacué de chacun des roulements 29, 30, 26, 27 par le circuit « retour » vers des moyens de traitement et de recyclage du liquide usagé qui sont décrits en détail ci-après (figure 10).

Le circuit « retour » (couleur grisée) évacue le liquide ayant lubrifié les roulements 26 et 27 des rouleaux 7 et 8 et en outre chargé de calories, vers l'évidement longitudinal interne 32 de l'arbre 19 par l'intermédiaire des canalisations connectées entre elles et suivantes (en partant des rouleaux) :

- Un couple de canalisations radiales parallèles 49, 50 (un couple pour chaque roulement) ;

- Une canalisation longitudinale 51 , 52 ;

- Une canalisation radiale 53, 54 débouchant dans l'extrémité distale 32B de l'évidement longitudinal 32.

Par ailleurs, le circuit « retour » relie les roulements central 29 et distal 30 audit évidement longitudinal interne 32 par des canalisations radiales 55, 56, légèrement obliques.

Le circuit global de lubrification comprend ainsi le réservoir 35 contenant du liquide de lubrification, duquel part le circuit « aller » et dans lequel débouche le circuit « retour ». Dans la forme de réalisation montrée, les moyens de pompage, de filtration et de refroidissement fonctionnent en continu ; il n'y a donc pas de dispositif pour séparer les liquides de lubrification, respectivement propre et refroidi du circuit « aller » et pollué et chaud du circuit « retour ». Le liquide provenant de l'évidement interne 32 (évacué via la conduite d'évacuation 42):

- d'une part est « usagé » ou pollué en ce sens qu'il a servi à lubrifier les roulements respectivement central 29 et distal 30, et les roulements 26 et 27 des rouleaux 7 et 8 ; et

- d'autre part contient les calories récupérées lors de son passage à l'intérieur de la machine. Le liquide « retour » circule, selon l'invention, dans le corps de la machine, et notamment au niveau des roulements (où l'élévation de température est le plus important eu égard à l'écrasement du matériau. Le fluide est à la fois un lubrifiant et caloporteur, de manière à lubrifier et participer activement au refroidissement de la machine et notamment des roulements.

La machine selon l'invention comporte en outre des moyens de traitement et de recyclage du lubrifiant évacué et constitué ou comprenant un fluide caloporteur (ou caloriporteur), reliés au réservoir 35, et comprenant une unité de filtration 57 recevant du liquide provenant du réservoir par un conduit 58 immergé, via une pompe 59 (associée à un moteur 60) et réinjectant le liquide traité dans le réservoir par un conduit 61 .

L'unité de filtration 57 et/ou la boîte de distribution 39 incluent en outre des moyens de mesure et contrôle de débit, associés à des moyens de mesure et contrôle de pression, connus en eux-mêmes et non représentés. De plus, les moyens de traitement 57 comportent un système d'échangeur thermique pour évacuer les calories du liquide prélevé dans le réservoir avant sa réinjection (purifié et refroidi) dans le réservoir.

Le circuit « aller » et le circuit « retour » constituent ainsi un circuit interne étanche dans lequel circule le fluide, à la fois lubrifiant et caloporteur, qui irrigue les éléments roulants des roulements et/ou les pièces en frottement. Ce fluide est récupéré à l'extérieur de la machine, puis filtré,

refroidi et réintroduit en circulation dans la machine. Ainsi, on refroidit les pièces mécaniques et le matériau travaillé au plus près des zones de génération de calories.

La figure 1 1 montre une variante de machine dit à axe vertical et plus précisément du type de la figure 3, vue en coupe longitudinale, selon un plan vertical, et où les éléments similaires à ceux de la figure 10 comportent les mêmes références.

L'arbre central principal est vertical, et les éléments sont, par rapport à ceux de la machine de la figure 10, en position inversée horizontale et verticale respectivement. Les arbres 16 et 17 auxiliaires fixes portant les rouleaux 7 et 8 sont horizontaux et la paroi inférieure 4 de la chambre 2, en forme d'anneau plat, est entraînée en rotation par le palier 28 solidaire de la poulie 31 . les canaux internes 33, 34 et 36, du circuit « aller », sont disposés dans l'arbre principal creux 19 sont reliés par leur extrémité proximale 33A, 34A et 36A au réservoir 35 de liquide, et par leur extrémité distale aux roulements 29 et 30 du palier 28 et les roulements 26 et 27 des rouleaux 7 et 8.

Le matériau qui est alimenté par la partie supérieure de la chambre 2 (flèche M1 ) est comprimé entre les rouleaux 7 et 8 et la paroi intérieure 4A de la filière annulaire 4 de la chambre 2, pour être évacués (flèche M2) par une goulotte 62.