La présente invention se rapporte au domaine technique général des appareils de coiffure, par exemple à usage domestique, et plus précisément au domaine des appareils de coiffure électriques portatifs conçus pour souffler un flux d’air afin de sécher et / ou de faciliter la mise en forme des cheveux.

On connaît des appareils de coiffure, de type sèche-cheveux à main, comprenant un manche et une tête de soufflage, laquelle comporte une sortie d’air pour diriger un flux d’air forcé, chaud ou froid, vers les cheveux d’un utilisateur ou d’une utilisatrice. Si de tels sèche-cheveux sont principalement utilisés pour sécher des cheveux humides, par évaporation de l’eau sous l’effet du flux d’air soufflé par le sèche-cheveux (fonction de séchage), ils peuvent cependant être également utilisés en combinaison avec un certain nombre d’accessoires amovibles conçus pour faciliter la mise en forme des cheveux (fonction d’aide au coiffage). Destinés à venir se fixer sur la tête du sèche- cheveux et à être traversés par le flux d’air émis par la tête de soufflage, ces accessoires - qui peuvent, par exemple, être du type diffuseur ou concentrateur - forment des embouts modifiant la forme du flux d’air soufflé par la tête de soufflage du sèche-cheveux.

Ces sèche-cheveux connus, s'ils donnent globalement satisfaction, n'en présentent pas moins certains inconvénients. En particulier, le passage du sèche-cheveux d’un mode d’utilisation pour le séchage à un mode d’utilisation pour l’aide au coiffage nécessite, de la part de l’utilisateur, une opération d’assemblable / désassemblage des accessoires. Une telle opération peut parfois s’avérer fastidieuse, et il existe un outre un risque non négligeable de brûlure lors de la manipulation des accessoires, ainsi que de perte des accessoires, quand ceux-ci ne sont pas tout simplement rangés hors de portée et sont inaccessibles à l’utilisateur lorsque ce dernier souhaite les utiliser.

Les objets assignés à l’invention visent par conséquent à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif multifonction particulièrement pratique et simple à utiliser. Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif de conception ergonomique et d'utilisation particulièrement intuitive.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif de construction particulièrement simple et compacte.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif particulièrement robuste et fiable.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel appareil de coiffure portatif qui permet d'obtenir un séchage et une mise en forme particulièrement efficaces des cheveux dans des conditions d'utilisation confortables.

Les objets assignés à l’invention sont atteints à l’aide d’un appareil de coiffure portatif comprenant un module de soufflerie embarqué pour générer un flux d’air, et un manche de préhension manuelle prolongé par une tête de soufflage, ladite tête de soufflage étant pourvue d’au moins une première sortie d’air et une deuxième sortie d’air, lesdites première et deuxième sorties d’air étant distinctes et présentant des ouvertures de géométries différentes, ladite tête de soufflage étant montée à rotation relativement au manche, entre au moins une première position dans laquelle ledit flux d’air est soufflé par la tête de soufflage par l’intermédiaire de ladite première sortie d’air et une deuxième position dans laquelle ledit flux d’air est soufflé par la tête de soufflage par l’intermédiaire de ladite deuxième sortie d’air.

D’autres particularités et avantages de l’invention apparaîtront et ressortiront plus en détails à la lecture de la description faite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d’exemple illustratif et non limitatif, parmi lesquels :

La figure 1 illustre, selon une vue en perspective, un premier mode de réalisation d’un appareil de coiffure conforme à l’invention, lequel forme un sèche-cheveux.

La figure 2 illustre, selon une vue arrière, l’appareil de coiffure de la figure 1.

La figure 3 illustre, selon une vue de face, l’appareil de coiffure de la figure 1.

La figure 4 illustre, selon une vue latérale, l’appareil de coiffure de la figure 1. La figure 5 illustre, selon une vue latérale en coupe longitudinale, l’appareil de coiffure des figures 1 à 4.

La figure 6 illustre, selon une vue en perspective, un deuxième mode de réalisation d’un appareil de coiffure conforme à l’invention, lequel forme une brosse à cheveux soufflante.

La figure 7 illustre, selon une vue arrière, l’appareil de coiffure de la figure 6.

La figure 8 illustre, selon une vue de face, l’appareil de coiffure de la figure 6.

La figure 9 illustre, selon une vue latérale, l’appareil de coiffure de la figure 6.

La figure 10 illustre, selon une vue latérale en coupe longitudinale, l’appareil de coiffure des figures 6 à 9.

L’appareil de coiffure 1 , 1’ conforme à l'invention est conçu pour être saisi et manipulé à la main. Il s'agit donc d’un appareil de coiffure portatif, manuel, de préférence destiné à une utilisation dans un cadre domestique par un utilisateur dépourvu de compétences professionnelles particulières en matière de coiffure, c’est-à-dire tant en termes de séchage que de coiffage, de mise en forme des cheveux.

De préférence, et conformément à un premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 5, l’appareil de coiffure 1 forme un sèche-cheveux (ou séchoir à cheveux), qui permet à un utilisateur de sécher ses cheveux mouillés ou humides par soufflage en direction des cheveux d’un flux d’air forcé, chaud ou froid, et de faciliter une mise en forme des cheveux. L'invention n'est toutefois pas limitée à ce mode de réalisation spécifique et il est par exemple tout à fait envisageable que l'appareil de coiffure 1’ forme une brosse à cheveux soufflante, conformément à un deuxième mode de réalisation illustré aux figures 6 à 10, ou tout autre appareil de coiffure portatif doté d’une fonction impliquant le soufflage d’un flux d’air sur les cheveux de l’utilisateur, et qui pourrait être plus spécifiquement utilisé à des fins de coiffage, par exemple en contact direct avec les cheveux (brossage, lissage, etc.).

Par souci de concision, la description qui suit sera néanmoins essentiellement centrée sur un appareil de coiffure 1 de type sèche-cheveux (figures 1 à 5) et sur un appareil de coiffure 1’ de type brosse à cheveux soufflante (figures 6 à 10). Sauf indication expresse contraire, les caractéristiques techniques décrites en lien avec l’appareil de coiffure selon le premier mode de réalisation restent avantageusement transposables mutatis mutandis à un appareil de coiffure selon le deuxième mode de réalisation (et vice versa). Les éléments identiques ou analogues entre les deux modes de réalisation illustrés aux figures porteront, dans la description qui suit, les mêmes références.

L’appareil de coiffure 1 , 1’ conforme à l’invention comprend un manche 2 (ou poignée) de préhension manuelle, destiné à être saisi par l’utilisateur pour manipuler l’appareil de coiffure 1 , 1’. Le manche 2 s’étend entre une première extrémité 3 et une deuxième extrémité 4 opposée, de préférence longitudinalement selon un premier axe A-A’. Dans les modes de réalisation illustrés aux figures, le manche 2 est formé d’une pièce - ou d’un assemblage de pièces - globalement tubulaire (par exemple de section moyenne circulaire ou elliptique, constante ou non), conformée et dimensionnée pour en assurer une bonne prise en main par l’utilisateur.

L’appareil de coiffure 1 ,1’ comprend également un module de soufflerie 5 embarqué, conçu pour générer un flux d’air (forcé), et une tête de soufflage 6 qui prolonge le manche 2 et par l’intermédiaire de laquelle le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 est dirigé hors de l’appareil de coiffure 1 , 1’, pour pouvoir être projeté en direction des cheveux de l’utilisateur.

Plus précisément, la tête de soufflage 6 est pourvue d’au moins une première sortie d’air 7 et une deuxième sortie d’air 8, qui sont distinctes (et donc différentes, non confondues) l’une de l’autre. Formant avantageusement un sous-ensemble unitaire, la tête de soufflage 6 est montée à rotation relativement au manche 2, entre au moins une première position dans laquelle le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 est soufflé par la tête de soufflage 6 par l’intermédiaire de la première sortie d’air 7, et une deuxième position (figures 5 et 10) dans laquelle ledit flux d’air est soufflé par la tête de soufflage 6 par l’intermédiaire de la deuxième sortie d’air 8 de cette dernière. En d’autres termes, la tête de soufflage 6 est montée relativement au manche 2 selon une liaison pivot, de sorte à pouvoir ainsi tourner par rapport au manche 2, et l’appareil de coiffure 1 , 1’ selon l’invention est conçu et configuré pour permettre à l’utilisateur, par pivotement de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2, de sélectionner alternativement l’une ou l’autre des première 7 et deuxième 8 sorties d’air de la tête de soufflage 6 par laquelle le flux d’air sera soufflé par la tête de soufflage 6. Préférentiellement, la tête de soufflage 6 est conçue pour rester en permanence solidarisée au manche 2 de l'appareil de coiffure 1 , 1’, la tête de soufflage 6 n’étant pas prévue (en usage normal) pour être dissociée du manche 2 de l’appareil de coiffure 1 , 1’ par l’utilisateur.

Conformément à l’invention, les première 7 et deuxième 8 sorties d’air présentent des ouvertures de géométries différentes. En d’autres termes, la section utile de passage d’air de l’ouverture de la première sortie d’air 7 est définie par un contour (ou une pluralité de contours) de forme différente de la forme du contour (ou de la pluralité de contours) qui définit respectivement la section utile de passage d’air de l’ouverture de la deuxième sortie d’air 8. Le flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 affectera donc ainsi un profil différent selon la sortie d’air 7, 8 sélectionnée, de sorte que l’utilisateur pourra faire usage de l’appareil de coiffure 1 , 1’ selon au moins deux configurations différentes de soufflage. Ainsi, les première sortie d'air 7 et deuxième sortie d'air 8 sont avantageusement conçues pour souffler, projeter, deux flux d'air de profils différents, respectivement un premier flux d'air et un deuxième flux d'air, chacun de ces derniers permettant à l'utilisateur de réaliser une opération différente sur ses cheveux. Par exemple, le premier flux d'air peut correspondre à un flux d'air de séchage, de profil large et diffus, et de débit important (par exemple, de l’ordre de 70 m ³ /h), pour permettre à l'utilisateur de sécher rapidement ses cheveux. Le deuxième flux d'air peut correspondre à un flux d'air de mise en forme, de profil concentré et étroit, et de débit moindre (par exemple, de l’ordre de 50 m ³ /h), pour permettre à l'utilisateur de choisir avec précision l'endroit de sa chevelure vers lequel le deuxième flux d’air sera soufflé. De la sorte, l’utilisateur peut habilement et facilement réaliser une mise en forme de sa chevelure, comme par exemple des ondulations, ou au contraire un lissage. Par exemple, dans le premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 5, où l’appareil de coiffure 1 forme un sèche-cheveux, la première sortie d’air 7 présente une ouverture de forme générale sensiblement circulaire (figure 2), tandis que la deuxième sortie d’air 8 (figures 1 et 3) présente une ouverture de forme générale sensiblement oblongue, allongée. Ainsi, lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite première position relativement au manche 2, l’appareil de coiffure 1 peut être utilisé de manière classique pour sécher des cheveux mouillés, le premier flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 présentant, au voisinage de la première sortie d’air 7, un profil sensiblement cylindrique ou conique. Lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite deuxième position relativement au manche 2, l’appareil de coiffure 1 peut alors être utilisé pour sécher les cheveux tout en facilitant la mise en forme des cheveux (par exemple, pour réaliser un « brushing »), le deuxième flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 formant, au voisinage de la deuxième sortie d’air 8, une lame d’air qui permet à l’utilisateur de choisir avec précision l’endroit de sa chevelure où appliquer le flux d’air pour réaliser la mise en forme.

De manière illustrative et non limitative, l’ouverture de la première sortie d'air 7, qui est préférentiellement destinée à produire un premier flux d'air de séchage, peut présenter une première section utile de passage d’air dont l’aire est avantageusement comprise entre 707 mm ² et 1 963 mm ² , et par exemple égale à 962 mm ² (ce qui correspond, pour une ouverture de première sortie d’air 7 de forme circulaire, à un diamètre préférentiellement compris entre 30 et 50 mm, et de préférence égal à 35 mm). L’ouverture de la deuxième sortie d'air 8 peut avantageusement présenter une deuxième section utile de passage d’air, dont l’aire est inférieure à celle respective de ladite première section utile de passage d’air de l’ouverture de la première sortie d'air 7. Par exemple, l’aire de ladite deuxième section utile de passage d’air peut être comprise entre 240 mm ² et 640 mm ² , et par exemple être égale à 360 mm ² (ce qui correspond, pour une ouverture de deuxième sortie d’air 8 de forme oblongue, à une longueur d’environ 60 à 80 mm et une largeur d’environ 4 à 8 mm, et de préférence à une longueur d’environ 60 mm pour une largeur d’environ 6 mm). Dans le deuxième mode de réalisation illustré aux figures 6 à 10, où l’appareil de coiffure 1’ forme une brosse soufflante, la première sortie d’air 7 présente par exemple une ouverture de forme générale sensiblement oblongue, allongée (figure 7), tandis que la deuxième sortie d’air 8 (figures 6 et 8) présente quant à elle, par exemple, une ouverture constituée d’une multitude d’orifices répartis entre des rangées de poils (ou picots) de brosse, chacun de ces orifices étant de forme générale circulaire. Ainsi, lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite première position relativement au manche 2, l’appareil de coiffure 1’ peut être utilisé, par exemple, pour réaliser un pré-séchage des cheveux par soufflage d’un premier flux d’air de profil large et diffus, et débit important. Lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite deuxième position relativement au manche 2, l’appareil de coiffure 1’ peut alors être utilisé, par exemple, pour brosser les cheveux tout en finalisant le séchage de ces derniers, par soufflage d’un deuxième flux d’air de profil plus concentré mais de débit moindre, au plus près des cheveux brossés par les poils (ou picots) de brosse.

Ainsi, l’appareil de coiffure 1 , 1’ selon l'invention permet avantageusement à l'utilisateur de choisir entre au moins un premier mode d'utilisation (par exemple de séchage) et un deuxième mode d'utilisation (par exemple de mise en forme des cheveux) de l’appareil de coiffure 1 , 1 ,’ par une simple rotation de la tête de soufflage 6 relativement au manche 2, laquelle rotation permet de sélectionner, de manière particulièrement simple et rapide, un profil de flux d'air adapté en fonction de l’opération à réaliser sur les cheveux.

Il est envisageable, sans sortir pour autant du cadre de l’invention, que les première et deuxième sorties d’air soient l’une et / ou l’autre formées par des pièces accessoires assemblées de manière amovible (par exemple par encliquetage, vissage, emmanchement à force, etc.) au reste de la tête de soufflage montée à rotation relativement au manche (variante non illustrée). En effet, cela permettrait à l’utilisateur de doter l’appareil de coiffure 1 , 1’ de deux sorties d’air (et non d’une seule, comme c’est le cas pour les appareils de séchage classiques), distinctes et de sections de géométries différentes, et de pouvoir ainsi utiliser successivement l’une ou l’autre d’entre elles, sans opérations intermédiaires de désassemblage / réassemblage de pièces, tout en conservant néanmoins la faculté d’échanger l’une ou l’autre de ces pièces accessoires selon l’usage particulier que l’utilisateur souhaite faire de l’appareil de coiffure.

Il est toutefois avantageux que la tête de soufflage 6 forme au contraire un ensemble cohérent, non destiné à être désassemblé par l’utilisateur, les première 7 et deuxième 8 sorties d’air étant formées par un ou plusieurs composants inamovibles (en usage normal) appartenant à la tête de soufflage 6. Ainsi, par le biais d’une rotation de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2 de l'appareil 1 , 1 ', l'utilisateur peut, de manière tout à fait remarquable, sélectionner l'une ou l'autre des première sortie d'air 7 ou deuxième sortie d'air 8, et donc avantageusement choisir le profil de flux d'air qu'il souhaite, sans avoir à installer ou démonter un quelconque élément accessoire de l'appareil de coiffure 1 , l '. L’utilisateur bénéficie ainsi d'un usage facile et rapide de l'appareil 1 , l ' et est certain de n'égarer aucun élément de ce dernier.

Plus précisément, la tête de soufflage 6 est montée à rotation relativement au manche 2 autour d’un deuxième axe B-B’ qui est préférentiellement confondu avec le premier axe A-A’ d’extension du manche 2, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures. Néanmoins, le deuxième axe B-B’ de rotation pourrait être parallèle audit premier axe A-A’ (et plus ou moins décalé par rapport à ce dernier). La cinématique de la tête de soufflage 6 est ainsi simple et fiable, et permet un maniement intuitif de l’appareil de coiffure 1 par l’utilisateur. Alternativement encore, on pourrait envisager que le deuxième axe B-B’ soit sécant audit premier axe A-A’ selon un angle typiquement compris entre 5 et 15°.

Pour permettre un usage aisé de l’appareil de coiffure 1 , 1’ en toutes circonstances, en particulier pour un traitement des cheveux de l’arrière de la tête de l’utilisateur, les première 7 et deuxième 8 sorties d’air sont préférentiellement agencées et configurées de sorte que le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 est soufflé par la tête de soufflage 6 selon une direction moyenne sécante, et de préférence sensiblement orthogonale, au premier axe A-A’ d’extension longitudinale du manche 2. De manière particulièrement avantageuse, l’appareil de coiffure 1 1’ pourra être conçu et configuré de manière que la tête de soufflage 6 souffle le flux d’air dans une direction moyenne et un sens sensiblement identiques quelle que soit la première position ou la deuxième position occupée par la tête de soufflage 6 relativement au manche 2. Ainsi, l’utilisateur pourra alternativement utiliser l’appareil de coiffure 1 , 1’ dans l’une puis dans l’autre desdites première et deuxième positions de la tête de soufflage 6, sans avoir à modifier son emprise manuelle sur le manche 2 ou à modifier l’orientation spatiale générale de l’appareil de coiffure 1 , 1’.

Comme illustré en exemple aux figures, le passage de la tête de soufflage 6 de ladite première position à ladite deuxième position correspond préférentiellement à une rotation de ladite tête de soufflage 6 d’un angle de 180° autour dudit deuxième axe B-B’. Autrement dit, la tête de soufflage 6 de l’appareil de coiffure 1 , 1’ est conçue et configurée de telle manière que les première 7 et deuxième 8 sorties d’air de la tête de soufflage 6 sont agencées de part et d’autre du deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6 relativement au manche 2. Cet agencement contribue à un maniement pratique et particulièrement intuitif de l’appareil de coiffure 1 , 1’ par l’utilisateur.

De manière préférentielle, les première et deuxième positions de la tête de soufflage 6 sont des positions stables, de sorte que la tête de soufflage 6 ne peut quitter la position qu’elle occupe de manière inopinée, sans action volontaire de la part de l’utilisateur. A ce titre, l’appareil de coiffure 1 , 1’ comprend avantageusement des moyens d’indexation (non illustrés) de la tête de soufflage 6 dans lesdites première et deuxième positions par rapport au manche 2, tel que par exemple des paires d’aimants, des « culs de poule » ou tout autre moyen connu et adapté.

Ceci étant exposé, on comprend que l’invention n’est toutefois pas limitée à la mise en œuvre d’une tête de soufflage 6 ne comprenant que deux sorties d’air 7, 8, en particulier orientées à 180° l’une de l’autre relativement au deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage par rapport au manche 2, bien que cette hypothèse soit retenue dans les modes de réalisation préférentiels illustrés aux figures. En effet, la tête de soufflage 6 pourrait tout à fait comprendre un plus grand nombre de sorties d’air distinctes et de sections de géométries différentes (par exemple, 3 ou 4), qui pourraient être sélectionnées par l’utilisateur par mise en rotation de la tête de soufflage relativement au manche et positionnement de la tête de soufflage dans autant de positions distinctes correspondantes.

Ces trois ou quatre (ou plus) sorties d’air seraient alors, de préférence, régulièrement réparties autour du deuxième axe B-B’ de rotation, selon des secteurs angulaires égaux en fonction du nombre desdites sorties d’air. Par exemple, on pourrait ainsi envisager la mise en œuvre de trois sorties d’air, distinctes et présentant des ouvertures de géométries différentes, agencées les unes par rapport aux autres de telle manière que le passage de la tête de soufflage d’une première position vers une deuxième position, puis de cette deuxième position vers une troisième position, corresponde par exemple à une rotation de la tête de soufflage d’un angle de 120° autour dudit deuxième axe B- B’. On pourrait encore envisager, par exemple, la mise en œuvre de quatre sorties d’air, distinctes et présentant des ouvertures de géométries différentes, agencées les unes par rapport aux autres de telle manière que le passage de la tête de soufflage d’une position donnée vers une autre corresponde, par exemple, à une rotation de ladite tête de soufflage d’un angle de 90° autour dudit deuxième axe B-B’. En outre, la rotation de la tête de soufflage autour du deuxième axe B-B’, pour faire passer la tête de soufflage d’une position donnée à une autre, pourra bien évidemment correspondre à un angle de rotation différent du ratio de 360° sur le nombre total de positions / sorties d’air distinctes.

Le module de soufflerie 5 de l’appareil de coiffure 1 , 1’ comprend préférentiellement un groupe moto-ventilateur 10, comprenant lui-même un moteur électrique 11. Le groupe moto-ventilateur 10 peut comprendre un ventilateur axial classique à hélice ou hélicoïde. Alternativement, le groupe moto-ventilateur 10 peut avantageusement comprendre un ventilateur de type hélico-centrifuge ou centrifuge. La mise en œuvre d'un tel ventilateur hélico- centrifuge ou centrifuge peut permettre d'obtenir, à encombrement équivalent, une pression interne élevée avec un débit d'air sensiblement analogue à celui d'un ventilateur à hélice ou hélicoïde, mais avec une vitesse de rotation moindre et donc un bruit généré par le groupe moto-ventilateur 10 moins important. De préférence, le moteur électrique 11 du groupe moto-ventilateur 10 est un moteur électrique sans balai (moteur dit « brushless » ou machine synchrone auto-pilotée à aimants permanents). Un tel moteur sans balai est généralement plus robuste et plus léger qu’un moteur électrique classique à balai. Moins bruyant et plus économe en énergie, il offre en outre une plus grande souplesse et une meilleure précision du réglage de sa vitesse de rotation.

Le module de soufflerie 5 peut être agencé au sein du manche 2 ou au sein de la tête de soufflage 6. De manière plus préférentielle cependant, le module de soufflerie 5 de l’appareil de coiffure 1 est assemblé au manche 2 au niveau de la première extrémité 3 de ce dernier, la tête de soufflage 6 étant quant à elle montée à rotation relativement au manche 2 au niveau de la deuxième extrémité 4 de ce dernier, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures. La tête de soufflage 6 s’étend ainsi à partir de la deuxième extrémité 4 du manche 2, tandis que le module de soufflerie 5 prolonge quant à lui le manche 2 à partir de la première extrémité 3 de ce dernier. De préférence, le module de soufflerie 5 est solidarisé au manche 2, au niveau de la première extrémité 3 de ce dernier, sans possibilité de rotation du module de soufflerie 5 relativement au manche 2. En outre, ledit module de soufflerie 5 peut lui-même se prolonger par un cordon 9 d'alimentation électrique, comme cela est par exemple illustré aux figures 6 à 10. Le module de soufflerie 5 de l’appareil de coiffure 1 , 1’ est donc préférentiellement déporté de la tête de soufflage 6 et du manche 2 de préhension de l’appareil de coiffure 1 , 1’. Il est ainsi possible de dimensionner le module de soufflerie 5 de manière à générer un flux d’air d’un débit important, de façon économique, et sans pour autant impacter l’encombrement général de la tête de soufflage 6 et du manche 2. En outre, un tel agencement du module de soufflerie 5 permet avantageusement de mieux équilibrer le poids de l’appareil de coiffure 1 , par une répartition des masses de part et d’autre du manche 2, ce qui contribue au confort d’usage de ce dernier. Dans le cas où le module de soufflerie 5 est agencé au sein du manche 2 ou est assemblé au manche 2 au niveau de la première extrémité 3 de ce dernier, le manche 2 peut avantageusement comprendre un canal de guidage 12 du flux d’air généré par le module de soufflerie 5 en direction de la tête de soufflage 6. Ledit canal de guidage 12 canalise avantageusement ledit flux d’air à travers le manche 2, typiquement dans le sens de la première extrémité 3 du manche 2 vers la deuxième extrémité 4 de ce dernier. L’appareil de coiffure 1 ,1’ peut en outre avantageusement comprendre un déflecteur 13, conçu et configuré pour guider le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 depuis le canal de guidage 12 du manche 2 vers la première sortie d’air 7 lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite première position, et réciproquement vers la deuxième sortie d’air 8 lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite deuxième position.

Dans le premier mode de réalisation des figures 1 à 5, le groupe moto- ventilateur 10 comprend avantageusement un ventilateur 14 de type centrifuge, et le module de soufflerie 5 comprend une chambre de travail 15 interne en forme de volute, au sein de laquelle est logé le groupe moto-ventilateur 10. Ladite chambre de travail 15 peut, comme illustré à la figure 5, être définie par les parois internes de deux demi-coques 16, 17 assemblées l’une à l’autre (par exemple, par vissage) et solidarisées au manche 2 au niveau de la première extrémité 3 de ce dernier. Le module de soufflerie 5 est pourvu d’une entrée d’air 18, par laquelle l’air ambiant est aspiré axialement par le ventilateur 14 au sein de la chambre de travail 15, et une sortie d’air qui est avantageusement reliée au canal de guidage 12 d’air du manche 2 et par laquelle l’air aspiré est refoulé radialement hors de la chambre de travail 15. Le module de soufflerie 5 comprend en outre préférentiellement une grille (éventuellement amovible et repositionnable) de protection de l’entrée d’air 18 de la chambre de travail 15. Comme illustré en particulier à la figure 5, le module de soufflerie 5 est préférentiellement conçu et configuré de sorte que l’axe du ventilateur 14 centrifuge du groupe moto-ventilateur 10 est sensiblement orthogonal au premier axe A-A’ d’extension longitudinale du manche 2. L’entrée d’air 18 de la chambre de travail 5 est quant à elle préférentiellement agencée pour que l’air ambiant soit aspiré dans la chambre de travail 15 selon une direction sensiblement parallèle à la direction moyenne de soufflage du flux d’air par la tête de soufflage 6 et, de manière plus préférentielle encore, selon un sens identique. On pourrait toutefois envisager, sans pour autant sortir du cadre de l’invention, que l’air ambiant soit aspiré dans la chambre de travail 15 selon une direction sécante, et par exemple sensiblement orthogonale, à la direction moyenne de soufflage du flux d’air par la tête de soufflage 6.

S’agissant du deuxième mode de réalisation illustré aux figures 6 à 10, dans lequel l’appareil de coiffure 1 forme une brosse à cheveux soufflante, le groupe moto-ventilateur 10 comprend préférentiellement un ventilateur 14 de type hélicoïdal. Solidarisé au manche 2 au niveau de la première extrémité 3 de ce dernier, le module de soufflerie 5 comprend une chambre de travail 15 interne sensiblement cylindrique, au sein de laquelle est logé le groupe moto- ventilateur 10. Le groupe moto-ventilateur 10 est monté de manière à ce que l’axe du ventilateur 14 hélicoïdal soit parallèle, et de préférence confondu, avec le premier axe A-A’ d’extension longitudinale du manche 2. Le module de soufflerie 5 est pourvu d’une entrée d’air 18, par exemple grillagée, par laquelle l’air ambiant est aspiré radialement par le ventilateur 14 au sein de la chambre de travail 15, et une sortie d’air qui est avantageusement reliée au canal de guidage 12 d’air du manche 2 et par laquelle l’air aspiré est refoulé axialement hors de la chambre de travail 15. Un tel agencement permet avantageusement de limiter l’encombrement radial de la partie de l’appareil de coiffure 1’ formée par le manche 2 et le module de soufflerie 5.

De préférence, la tête de soufflage 6 comprend une enveloppe externe 20 qui définit la forme et le contour externes de la tête de soufflage 6 et, avantageusement, la forme et le contour externes d’une partie terminale de l’appareil de coiffure 1 , 1’ qui prolonge le manche 2 dudit appareil de coiffure 1 , 1’. Avantageusement, l’enveloppe externe 20 est conformée pour en permettre une préhension manuelle par l’utilisateur, afin que ce dernier puisse imprimer directement à la main à ladite enveloppe externe 20 (et donc à la tête de soufflage 6), un mouvement de pivotement autour du deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2, pour sélectionner l’une ou l’autre desdites première 7 et deuxième 8 sorties d’air de la tête de soufflage, et donc le mode de fonctionnement correspondant de l’appareil de coiffure 1 , 1’.

Avantageusement, la tête de soufflage 6 comprend un corps de tuyère 19 pour guider le flux d’air hors de l’appareil de coiffure 1 , en direction des cheveux de l’utilisateur. Dans le premier mode de réalisation illustré aux figures 1 à 5, le corps de tuyère 19, est avantageusement enchâssé dans ladite enveloppe externe 20 (ou carénage), formée par exemple de demi-coques assemblées par encliquetage ou par vissage. La mise en rotation, par l’utilisateur, de l’enveloppe externe 20 de la tête de soufflage 6 autour du deuxième axe B-B’ entraîne la mise en rotation conjointe du corps de tuyère 19 autour dudit deuxième axe B-B’. L’enveloppe externe 20 peut être conformée pour conférer à la tête de soufflage 6 un aspect esthétique particulier, par exemple un aspect globalement cylindrique comme illustré en exemple aux figures 1 à 5.

Avantageusement, l’enveloppe externe 20 de la tête de soufflage 6 s’étend globalement longitudinalement selon un troisième axe C-C’ orthogonal à un plan médian de la tête de soufflage 6, ladite tête de soufflage 6 étant agencée relativement au manche 2 de sorte que le deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6 est confondu avec le premier axe A-A’ d’extension longitudinale du manche 2, et que lesdits premier A-A’ et deuxième B-B’ axes sont inscrits dans le plan médian de la tête de soufflage 6. L’enveloppe externe 20 s’étend donc avantageusement selon un troisième axe C-C’ qui est orthogonal à la fois au premier axe A-A’ d’extension longitudinale du manche 2 et au deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6, et sur une longueur moyenne sensiblement égale de part et d’autre desdits premier A-A’ et deuxième B-B’ axes.

Outre l’effet esthétique de symétrie ou quasi-symétrie qui peut être ainsi obtenu, cet agencement particulier contribue avantageusement à un bon équilibre général et à une bonne maniabilité de l’appareil de coiffure 1 par l’utilisateur.

Comme illustré en particulier sur la vue en coupe de la figure 5, le corps de tuyère 19, avantageusement monolithique, s’étend lui-même préférentiellement selon le troisième axe C-C’ d’extension longitudinale de la tête de soufflage 6 entre, d’une part, une première extrémité de tuyère formant la première sortie d’air 7 de la tête de soufflage 6 (laquelle présente avantageusement une ouverture de forme générale sensiblement circulaire, comme évoqué ci-avant) et, d’autre part, une deuxième extrémité de tuyère opposée formant, quant à elle, la deuxième sortie d’air 8 de la tête de soufflage 6 (laquelle présente avantageusement une ouverture de forme générale sensiblement oblongue, allongée, suivant une direction perpendiculaire au deuxième axe B-B’ de la tête de soufflage 6).

Dans ce premier mode de réalisation particulier, l’appareil de coiffure 1 comprend également un déflecteur 13, comme envisagé plus haut, pour guider le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 depuis le canal de guidage 12 du manche 2 alternativement vers l’une ou l’autre desdites première 7 et deuxième 8 sorties d’air, selon la position occupée par la tête de soufflage 6. Comme illustré à la figure 5, le déflecteur 13 comprend préférentiellement un élément tubulaire coudé 21 , monté fixe relativement au manche 3 et prolongeant le canal de guidage 12 d’air dudit manche 2 suivant le premier axe A-A’ d’extension du manche 2. Ainsi, la tête de soufflage 6 tourne avantageusement autour de l’élément tubulaire coudé 21 du déflecteur 13, lorsqu’elle passe de l’une à l’autre desdites première et deuxième positions.

De manière particulièrement préférentielle, l’élément tubulaire coudé 21 forme avec le manche 2 une pièce monolithique (figure 5), ce qui permet notamment de limiter le nombre de pièces de l’appareil de coiffure 1 , et donc d’en faciliter la fabrication.

Comme illustré à la figure 5, le corps de tuyère 19 comprend avantageusement un orifice 22 d’entrée d’air, de dimensions conjuguées à celles de l’élément tubulaire coudé 21 du déflecteur, et par l’intermédiaire duquel ledit élément tubulaire coudé 21 pénètre dans le corps de tuyère 19, suivant le deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6. L’élément tubulaire coudé 21 et le corps de tuyère 19 sont avantageusement configurés et agencés l’un par rapport à l’autre de sorte que, lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite première position, l’élément tubulaire coudé 21 oriente le flux d’air dans le corps de tuyère 19 en direction de la première extrémité de tuyère formant la première sortie d’air 7 de la tête de soufflage 6, tout en empêchant préférentiellement toute fuite d’air en direction de la deuxième extrémité de tuyère opposée. Réciproquement, l’élément tubulaire coudé 21 et le corps de tuyère 19 sont avantageusement configurés et agencés l’un par rapport à l’autre de sorte que, lorsque la tête de soufflage 6 occupe ladite deuxième position (en l’espèce, à la suite d’une rotation de la tête de soufflage 6 d’un angle de 180° autour du deuxième axe B-B’), l’élément tubulaire coudé 21 oriente alors le flux d’air dans le corps de tuyère 19 en direction de la deuxième extrémité de tuyère formant la deuxième sortie d’air 8 de la tête de soufflage 6, tout en empêchant préférentiellement toute fuite d’air en direction de la première extrémité de tuyère opposée (figure 5). Comme illustré, le déflecteur 13 (et en particulier l’élément tubulaire coudé 21 de ce dernier) et le corps de tuyère 19 sont avantageusement conformés et agencés pour faire subir au flux d’air provenant du canal de guidage 12 d’air du manche 2 une déflection à 90° en direction de l’une ou l’autre des première 7 et deuxième 8 sorties d’air.

Une conception différente de la tête de soufflage 6 de l’appareil de coiffure 1 peut bien évidemment être envisagée, telle que, par exemple, celle illustrée aux figures 6 à 10 en lien avec le deuxième mode de réalisation préférentiel de l’appareil de coiffure 1 , 1’ selon l’invention.

L’appareil de coiffure 1’ illustré aux figures 7 à 10 formant une brosse à cheveux soufflante, la tête de soufflage 6 présente ici avantageusement une forme extérieure sensiblement analogue à celle d’une brosse à cheveux classique. A ce titre, la tête de soufflage 6 s’étend ainsi longitudinalement selon un quatrième axe D-D’ parallèle à, et de préférence confondu avec, le deuxième axe B-B’ de rotation de la tête par rapport au manche 2. Comme illustré, la tête de soufflage 6 est par ailleurs agencée relativement au manche 2 de sorte que le deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6 est confondu avec le premier axe A-A’ d’extension longitudinale du manche 2.

Comme illustré en particulier à la figure 10, la tête de soufflage 6 peut comprendre un corps de tuyère 19, qui ne se présente cette fois pas sous la forme d’une pièce distincte montée dans l’enveloppe externe 20 de la tête de soufflage 6, mais qui est au contraire directement défini par une paroi intérieure de ladite enveloppe externe 20. Ladite enveloppe externe 20 peut, de manière similaire au premier mode de réalisation, être formée d’une pluralité d’éléments de coque assemblés entre eux (par exemple, par encliquetage ou vissage). Ledit corps de tuyère 19 s’étend alors avantageusement selon un cinquième axe E-E’ orthogonal au quatrième axe D-D’ d’extension longitudinale de la tête de soufflage 6, entre, d’une part, une première extrémité de tuyère formant la première sortie d’air 7 de la tête de soufflage 6 et, d’autre part, une deuxième extrémité de tuyère opposée formant, quant à elle, la deuxième sortie d’air 8 de la tête de soufflage 6.

Selon une variante de réalisation, l’enveloppe externe 20 peut comprendre au moins une barrette (non illustrée) disposée en bordure de l’enveloppe externe 20 de manière à venir au contact des cheveux lors de l’opération de coiffage. Cette barrette est préférentiellement chauffante, ou du moins elle est capable de transmettre aux cheveux une partie de la chaleur issue du flux d’air de séchage circulant dans la tête de soufflage 6. Par exemple, la barrette peut être réalisée en matériau conducteur de chaleur, comme un matériau métallique par exemple (acier, aluminium, etc.) et être en contact direct avec le flux d’air de séchage circulant à l’intérieur de la tuyère 19. Par exemple, la barrette peut traverser toute l’épaisseur de l’enveloppe externe 20 et faire saillie d’une part, à l’intérieur de la tuyère 19 pour être au contact du flux d’air de séchage et d’autre part, à l’extérieur pour être au contact des cheveux. Une telle barrette permet alors de former une arrête saillante, préférentiellement chauffante, venant au contact des cheveux lors de l’opération de coiffage ce qui permet de conférer aux cheveux un effet bolduc. Par effet bolduc, on entend la formation d’ondulations harmonieuses dans une mèche de cheveux, à l’image des ondulations que l’on donne au ruban bolduc en le frottant contre une lame de ciseau, pour réaliser de jolis paquets cadeaux. Préférentiellement, l’enveloppe externe comporte deux barrettes opposées l’une à l’autre, sensiblement parallèles, et disposées de part et d’autre du quatrième axe D-D’ de manière à pouvoir réaliser l’effet bolduc dans n’importe quel sens d’utilisation de l’appareil de coiffure. La première sortie d’air 7 de la tête de soufflage 6 présente avantageusement une ouverture de forme générale sensiblement oblongue, allongée, selon une direction générale parallèle au quatrième axe D-D’ d’extension longitudinale de la tête de soufflage 6 (Figure 7). La deuxième sortie d’air 8 présente quant à elle, par exemple, une ouverture constituée d’une multitude d’orifices répartis entre des rangées de poils (ou picots) de brosse dont est avantageusement pourvue la tête de soufflage 6, chacun de ces orifices étant de forme générale circulaire (figures 6 et 8).

Dans ce deuxième mode de réalisation particulier, l’appareil de coiffure 1’ comprend aussi un déflecteur 13 pour guider le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 depuis le canal de guidage 12 du manche 2 alternativement vers l’une ou l’autre desdites première 7 et deuxième 8 sortie d’air, selon la position occupée par la tête de soufflage 6. Comme illustré à la figure 15, le déflecteur 13 comprend préférentiellement un élément tubulaire coudé 21 , en l’espèce formé d’une section de tube tronconique fermée en une extrémité et dont la paroi latérale est pourvue d’une ouverture axiale. Fixe par rapport au manche 2, l’élément tubulaire coudé 21 , prolonge le canal de guidage 12 d’air dudit manche 2 au-delà de la deuxième extrémité 3 et suivant le premier axe A- A’ d’extension de ce dernier.

Comme illustré à la figure 5, le corps de tuyère 19 comprend avantageusement un orifice d’entrée d’air, de dimensions conjuguées à celles de l’élément tubulaire coudé 21 du déflecteur 13, et par l’intermédiaire duquel ledit élément tubulaire coudé 21 pénètre dans le corps de tuyère 19, suivant le deuxième axe B-B’ de rotation de la tête de soufflage 6. Les configurations et agencements respectifs des éléments tubulaire coudé 21 et corps de tuyère 19 de l’appareil de coiffure 1’ selon le deuxième mode de réalisation des figures 6 à 10 sont avantageusement similaires, sinon identiques, à ceux décrits ci-dessus en lien avec les élément tubulaire coudé 21 et corps de tuyère 19 correspondants de l’appareil de coiffure 1 selon le premier mode de réalisation des figures 1 à 5, et produisent sensiblement les mêmes effets.

Avantageusement, l’une et / ou l’autre des première 7 et deuxième 8 sorties d’air de la tête de soufflage pourra(ont) en outre être pourvue(s) d’un ou plusieurs volets déflecteurs, plus ou moins inclinés et préférentiellement fixes, conçus et configurés pour homogénéiser, si nécessaire, le profil spatial de vitesse / débit du flux d’air soufflé par l’intermédiaire de la sortie d’air concernée. Par exemple, dans les modes de réalisation illustrés aux figures, la première sortie d’air 7, dont la géométrie de l’ouverture est avantageusement adaptée à un usage de l’appareil de coiffure 1 ,1’ à des fins de séchage / pré séchage des cheveux, est pourvue de tels volets déflecteurs 23. Dans le premier mode de réalisation des figures 1 à 5, les volets déflecteurs 23 viennent avantageusement de matière avec le corps de tuyère 19. Alternativement, les volets déflecteurs 23 peuvent être formés par une pièce distincte rapportée, comme dans le deuxième mode de réalisation des figures 6 à 10. La deuxième sortie d’air 8, dont la géométrie de l’ouverture est quant à elle préférentiellement adaptée à un usage de l’appareil de coiffure 1 ,1’ à des fins d’aide au coiffage ou de coiffage des cheveux, est quant à elle dépourvue de volets déflecteurs.

De préférence, l’appareil de coiffure 1 , 1’ comprend un élément chauffant 24 conçu pour élever la température du flux d’air généré par le module de soufflerie 5. Embarqué au sein de l’appareil de coiffure 1 , 1’, l’élément chauffant 24 peut être agencé au sein de la tête de soufflage 6 ou au sein (c’est-à-dire à l’intérieur) du manche 2 de ce dernier. De manière avantageuse, l’élément chauffant 24 est agencé (au moins en partie) au sein (c’est-à-dire à l’intérieur) du manche 2, et de manière plus avantageuse encore à l’intérieur même du canal de guidage 12 dudit manche 2, comme dans les modes de réalisation illustrés aux figures, de sorte à être interposé dans le flux d’air généré par le module de soufflerie 5. Une telle configuration permet notamment de réduire l’encombrement et le poids de la tête de soufflage 6, et de simplifier la conception de cette dernière. Il s’agit typiquement d’un élément chauffant électrique, fonctionnant sur le principe de l’effet Joule, et dont la puissance est de préférence supérieure à 500 W. De préférence, l’élément chauffant 24 comprend au moins une résistance électrique chauffante formée d’un enroulement d’un fil conducteur métallique (par exemple, en nichrome) autour d’une âme isolante. Dans les modes de réalisation préférentiels illustrés aux figures, l’élément chauffant 24 se présente plus précisément sous la forme d’un enroulement d’un fil conducteur métallique (non illustré) autour d’une âme 25 isolante (par exemple, en mica) de section cruciforme et pourvue, en ses extrémités, d’ailettes de fixation. Avantageusement, l’appareil de coiffure 1 , 1’ comprend en outre un isolant thermique 26, par exemple une pièce tubulaire 26 à base circulaire, au sein duquel est monté l’élément chauffant 24, et qui permet notamment de protéger l’utilisateur du risque de brûlure en limitant réchauffement du manche 2. Comme illustré aux figures, la paroi intérieure de l’isolant thermique 26 peut avantageusement définir tout ou partie du canal de guidage 12 du flux d’air évoqué ci-avant.

De préférence, l’appareil de coiffure 1 , 1’ comprend également un module électronique 27. Non nécessairement destiné à être manipulé directement par l’utilisateur, ni même à être accessible par ce dernier, le module électronique 27 est avantageusement conçu pour interagir (directement ou indirectement) avec tout ou partie des différents organes fonctionnels que peut comprendre l’appareil de coiffure 1. Il s’agit typiquement d’une carte, d’un circuit électronique, d’un circuit imprimé (« PCB ») ou d’un ensemble de composants électriques, électroniques ou électromécaniques, interne à l’appareil de coiffure 1 , 1’. Le module électronique 27 peut être destiné à assurer un mode d’alimentation électrique particulier (avec, par exemple, une fonction de filtrage, de transformation ou de redressement de courant), à assurer un contrôle, une commande ou encore une régulation du fonctionnement de l’un et / ou l’autre des organes fonctionnels de l’appareil de coiffure 1 , 1’. Eventuellement, ledit module électronique 27 peut comprendre des composants tels qu’une batterie électrique, un afficheur, un ou plusieurs microcontrôleur(s), etc. Le module électronique 27 peut éventuellement être relié à un certain nombre de capteurs et senseurs répartis dans l’appareil de coiffure 1 , 1’ et destinés à mesurer, à surveiller, des grandeurs physiques liées au fonctionnement de ce dernier (températures, tensions et intensités électriques, vitesses / débits de flux d’air, vitesse de rotation du ventilateur 14 du module de soufflerie 5, etc.), afin de piloter en retour, de manière optimale, le fonctionnement des différents organes fonctionnels de l’appareil de coiffure 1 , 1’.

De manière plus préférentielle, ledit module électronique 27 est un module électronique conçu pour piloter le fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24 de l’appareil de coiffure 1 , 1’. En effet, le module de soufflerie 5 et / ou l’élément chauffant 24 de l’appareil de coiffure 1 , 1’ peuvent nécessiter, pour leur fonctionnement respectif et selon les technologies employées, la mise en oeuvre d’un (ou plusieurs) module(s) ou carte(s) électronique(s) de pilotage spécifique(s).

Par exemple, lorsque le module électronique 27 est conçu pour piloter le fonctionnement de l’élément chauffant 24, le module électronique 27 peut comprendre un circuit de commande d’alimentation électrique et / ou de régulation spécifique (puissance, température, etc.) dudit élément chauffant 24. Dans le cas préférentiel où_ le module de soufflerie 2 comprend un moteur électrique 11 sans balai, comme envisagé ci-dessus, le pilotage dudit moteur électrique 11 sans balai peut être avantageusement assuré par le module électronique 27. A ce titre, le module électronique 27 peut alors être conçu pour assurer notamment la commutation du courant électrique dans les enroulements statoriques (contrôle des phases) du moteur 11 en fonction de données en provenance de capteurs de position (par exemple, à effet Hall), l’autorégulation de la vitesse de rotation, etc.

De préférence, comme dans le premier mode de réalisation préférentiel illustré aux figures 1 à 5, un tel module électronique 27 est avantageusement agencé au sein de la tête de soufflage 6, de préférence hors du flux d’air circulant au sein de cette dernière. Avantageusement, la tête de soufflage 6 comprend un compartiment 28 dédié, apte à recevoir ledit module électronique 27.

Un tel agencement contribue à limiter l’encombrement général de l’appareil de coiffure 1 , 1’, en particulier dans le cas où le module électronique 27 est conçu pour piloter le fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24 et que ces derniers sont agencés hors de la tête de soufflage 6. Ainsi, lorsque comme évoqué ci-avant l’élément chauffant 24 est agencé au sein du manche 2 et / ou le module de soufflerie 5 est assemblé au sein du manche 2 ou à une extrémité de ce dernier, le module électronique 27 est alors avantageusement déporté de l’élément chauffant 24 et / ou du module de soufflerie 5 qu’il pilote, ce qui permet de limiter au maximum l’encombrement du manche 2 et / ou du module de soufflerie 5 relié à ce dernier. Cependant, compte tenu du caractère rotatif de la tête de soufflage 6, il peut alors s’avérer difficile d’assurer une connexion électrique simple et robuste entre, d’une part, l’élément chauffant 24 et / ou le module de soufflerie 5 agencés hors de la tête de soufflage 6 (ou tout autre organe fonctionnel de l’appareil de coiffure 1 , 1’ qui serait relié au module électronique 27 et qui serait agencé hors de la tête de soufflage 6) et, d’autre part, le module électronique 27 agencé dans la tête de soufflage 6.

C’est pourquoi, comme dans le premier mode de réalisation préférentiel illustré aux figures 1 à 5, le module électronique 27 est préférentiellement monté, au sein de la tête de soufflage 6, de manière à rester immobile relativement au module de soufflerie 5 et / ou à l’élément chauffant 24 lors de la rotation de la tête de soufflage 6. A ce titre, et comme illustré en exemple à la figure 5, le corps de tuyère 19 peut être pourvu d’un orifice 29 supplémentaire, qui est opposé à l’orifice d’entrée d’air par l’intermédiaire duquel l’élément tubulaire coudé 21 du déflecteur 13 pénètre dans le corps de tuyère 19. Au niveau dudit orifice 29 supplémentaire affleure ou dépasse hors du corps de tuyère 19 une portion de l’élément tubulaire coudé 21 à laquelle le module électronique 27 pourra être fixé, directement ou par l’intermédiaire d’un support 30 spécifique. Bien évidemment, d’autres configurations de montage adéquates pourront être envisagées. Par exemple, selon son encombrement propre, le module électronique 27 pourrait être monté au dos de l’élément tubulaire coudé 21 du déflecteur 13.

De la sorte, la connexion électrique entre l’élément chauffant 24 et / ou le module de soufflerie 5 et le module électronique 27 agencé dans la tête de soufflage 6 peut être avantageusement réalisée très simplement, à l’aide par exemple de fils conducteurs électriques classiques (non illustrés), sans risque d’endommagement des fils électriques par torsion ou encore sans nécessiter la mise en œuvre de moyens de connexion électrique mobile complexe (du type connexion à connecteur tournant, par exemple). Le coût de fabrication de l’appareil de coiffure 1 est ainsi limité et sa fiabilité accrue.

Etant logé au sein de la tête de soufflage 6, et bien que préférentiellement agencé hors du flux d’air circulant à travers cette dernière, le module électronique 27 est susceptible de voir sa température augmenter significativement lorsque le flux d’air généré par le module de soufflerie 5 est réchauffé par l’élément chauffant 24 avant d’être soufflé hors de l’appareil 1 par la tête de soufflage 6. En outre, et quand bien même l’élément chauffant 24 n’est pas activé ou l’appareil de coiffure ne comprend pas de tel élément chauffant, le module électronique 27 est susceptible, au cours de son fonctionnement normal, de s’échauffer de lui-même sous l’effet notamment du courant électrique qui le traverse. Il en résulte dans tous les cas un risque élevé de dysfonctionnement, voire de panne totale, du module électronique 27, si la température de ce dernier n’est pas maîtrisée et vient à dépasser un certain seuil de tolérance.

De manière particulièrement avantageuse, l’appareil de coiffure 1 , 1’ peut à ce titre comprendre un canal de dérivation 31 conçu pour capter une partie du flux d’air généré par le module de soufflerie 5 afin d’assurer le refroidissement du module électronique 27. Le canal de dérivation 31 est ainsi conçu et configuré pour assurer la collecte et le détournement d’une partie du flux d’air forcé produit par le module de soufflerie 5 - avant que ledit flux d’air ne soit, le cas échéant, réchauffé par l’élément chauffant 24 - afin de guider et de souffler la partie du flux d’air ainsi prélevée au plus près du module électronique 27 pour assurer un refroidissement forcé de ce dernier.

Dans le cas où le module de soufflerie 5 est agencé au sein du manche 2 ou est assemblé au manche 2 au niveau de la première extrémité 3 de ce dernier, ledit canal de dérivation 31 s’étend de préférence au moins en partie dans le manche 2. Le canal de dérivation 31 est ainsi avantageusement intégré au manche 2. De manière plus préférentielle encore, l’appareil de coiffure 1 , 1’ pourra être conçu de sorte que le canal de guidage 12 et le canal de dérivation 31 s’étendent parallèlement l’un à l’autre au sein du manche 2, avantageusement selon le premier axe A-A’ d’extension de ce dernier.

Par exemple, dans le premier mode de réalisation préférentiel illustré aux figures 1 à 5, le canal de dérivation 31 débouche, d’une part, au niveau de la sortie d’air de la chambre de travail 15 du module de soufflerie 5, pour y capter une partie du flux d’air (frais, c’est-à-dire non encore réchauffé par l’élément chauffant 24) généré par ledit module de soufflerie 5 et, d’autre part, au voisinage immédiat du module électronique 27 qui est agencé dans la tête de soufflage 6.

Comme illustré en exemple à la figure 5, ledit canal de dérivation 31 peut être formé, selon toute ou partie de la longueur du manche 2, par un espace libre ménagé entre une paroi intérieure du manche 2 et une paroi extérieure de l’isolant thermique 26 tubulaire. Une telle conception permet en outre avantageusement de refroidir le manche 2, ce qui améliore le confort d’utilisation de l’appareil de coiffure 1 , 1’. Ledit canal de dérivation 31 peut avantageusement se prolonger, au niveau de la tête de soufflage 6, à l’intérieur d’un mur 32 à double paroi formant un dos de l’élément tubulaire coudé 21 , puis à travers le support 30, évoqué ci-dessus, par l’intermédiaire duquel le module électronique 27 est fixé à l’élément tubulaire coudé 21.

De manière avantageuse, l’appareil de coiffure 1 , 1’ peut en outre comprendre un circuit de réinjection de la partie de flux d’air captée dans le flux d’air (principal) soufflé par la tête de soufflage 6, de sorte qu’après avoir contribué au refroidissement du module électronique 27, la partie du flux d’air qui a été captée par le canal de dérivation 31 peut être elle-même soufflée en direction des cheveux de l’utilisateur par l’intermédiaire de la ou les sorties d’air 7, 8 de la tête de soufflage 6. De la sorte, le refroidissement du module électronique 27 n’impacte sensiblement pas le débit du flux d’air généré par le module de soufflerie 5 et soufflé par la tête de soufflage 6. Par exemple, le corps de tuyère 19 de la tête de soufflage 6 pourra être pourvu d’un orifice (non illustré) de réinjection de la partie de flux d’air captée directement à l’intérieur du corps de tuyère 19, de préférence en aval de l’élément tubulaire coudé 21 du déflecteur 13.

De manière alternative (ou complémentaire), l’enveloppe externe 20 de la tête de soufflage 6 peut être pourvue d’ouïes (ou équivalent) par lesquelles tout ou partie de la partie de flux d’air captée peut s’échapper hors de la tête de soufflage 6, et donc hors de l’appareil de coiffure 1 , 1’. Ainsi, la partie du flux d’air utilisée pour refroidir le module électronique 27 peut être rejetée vers l’extérieur de l’appareil 1 , 1’ de coiffure sans impacter (ou à tout le moins sans impacter de manière significative) la température du flux d’air (principal) soufflé par la tête de soufflage 6 en direction des cheveux de l’utilisateur.

Typiquement, ledit canal de dérivation 31 pourra être dimensionné afin de permettre le passage en son sein d’un débit d’air compris entre 1 et 10 m ³ /h, pour permettre un refroidissement efficace du module électronique 27.

Selon une variante, retenue dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l’appareil de coiffure 1 , T comprend des moyens manuels de réglage 33, par l’utilisateur, du fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24. Il s’agit de moyens de réglage, par exemple de type interrupteurs à bascule, à bouton-poussoir et / ou de type variateurs à glissière ou à molette, sur lesquels l’utilisateur peut directement agir afin d’activer / désactiver électriquement l’appareil de coiffure 1 , T et de modifier la vitesse de rotation du ventilateur 14 du module de soufflerie 5, et donc la vitesse / le débit du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6, et / ou la température de chauffe de l’élément chauffant 24. De tels moyens manuels de réglage, connus en tant que tels, peuvent être positionnés, par exemple, au niveau du manche 2 ou au niveau du module de soufflerie 5, lorsque ce dernier est assemblé à la première extrémité 3 de ce dernier comme illustré aux figures.

Selon une autre variante (non illustrée), l’appareil de coiffure 1 , T peut comprendre des moyens automatiques de réglage du fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24, lesquels moyens automatiques de réglage asservissent (automatiquement) le fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24 à la position occupée par la tête de soufflage 6 relativement au manche 2. Autrement dit, il s’agit alors de moyens de réglage sur lesquels l’utilisateur agit non pas directement, mais indirectement par l’intermédiaire de la mise en rotation de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2. Lesdits moyens automatiques de réglage coopèrent ainsi avec le module de soufflerie 5 et de l’élément chauffant 24 (le cas échéant, par l’intermédiaire du module électronique 27 évoqué ci-avant) afin d’en modifier automatiquement le fonctionnement respectif en réponse à une modification, opérée par l’utilisateur, de la position de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2. De tels moyens automatiques de réglage peuvent être formés de tous moyens par ailleurs connus en tant que tels et adaptés à une telle fonction d’asservissement automatique. Par exemple, lesdits moyens automatiques de réglage peuvent comprendre notamment un ou plusieurs interrupteurs ou contacteurs (électriques, optiques, mécaniques ou encore magnétiques), et / ou un ou plusieurs potentiomètres, et / ou un ou plusieurs ou capteurs de position de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2. Typiquement agencés à l’interface entre la tête de soufflage 6 et le manche 2, et reliés électriquement au module de soufflerie 5 et / ou à l’élément chauffant 24 (le cas échéant, par l’intermédiaire du module électronique 27 évoqué ci-avant), de tels moyens automatiques de réglage sont susceptibles d’être activés ou désactivés selon la position qu’occupe la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2, pour modifier en retour le fonctionnement du module de soufflerie 5 et de l’élément chauffant 24. De la sorte, il est avantageusement possible de prévoir qu’à chacune desdites première et deuxième positions de la tête de soufflage 6 correspond un réglage prédéfini différent du fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 26, et de préférence à un réglage prédéfini différent du fonctionnement à la fois du module de soufflerie 5 et de l’élément chauffant 24.

Lesdits moyens automatiques de réglage pourront être préférentiellement conçus et configurés pour qu’à ladite première position de la tête de soufflage 6 correspondent une première vitesse F1 et une première température T1 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 (par l’intermédiaire donc de la première sortie d’air 7 de cette dernière). Réciproquement, lesdits moyens automatiques de réglage pourront être préférentiellement conçus et configurés pour qu’à ladite deuxième position de la tête de soufflage 6 correspondent une deuxième vitesse F2 et une deuxième température T2 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 (par l’intermédiaire donc, cette fois, de la deuxième sortie d’air 8 de cette dernière).

De manière plus préférentielle encore, lesdites première F1 et deuxième F2 vitesses du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourront être différentes l’une de l’autre, et lesdites première T1 et deuxième T2 températures du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourront être différentes l’une de l’autre. Cependant, il reste néanmoins envisageable que lesdits moyens automatiques de réglage puissent être conçus et configurés pour coopérer avec le module de soufflerie 5 et l’élément chauffant 24 afin de maintenir automatiquement une vitesse ou une température du flux d’air soufflé identique quelle que soit la position de la tête de soufflage 6, et donc quelle que soit la sortie d’air 7, 8 sélectionnée et la géométrie de l’ouverture de cette dernière.

Ainsi, à chacune desdites première et deuxième positions de la tête de soufflage 6 pourra être automatiquement associé un couple vitesse- température du flux d’air soufflé qui peut être avantageusement prédéfini et optimisé pour un usage particulier de l’appareil de coiffure 1 , 1’. Lesdites première vitesse F1 et première température T1 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourront être avantageusement prédéfinies et optimisées pour un usage de l’appareil de coiffure 1 à des fins de séchage des cheveux. Ladite première position de la tête de soufflage 6 pourra ainsi avantageusement correspondre à une position dite de séchage des cheveux. Réciproquement, lesdites deuxième vitesse F2 et deuxième température T2 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourront quant à elles être avantageusement prédéfinies et optimisées pour un usage de l’appareil de coiffure 1 à des fins d’aide à la mise en forme des cheveux. Ladite deuxième position de la tête de soufflage 6 pourra ainsi avantageusement correspondre à une position dite de mise en forme (coiffage) des cheveux.

A ce titre, et de manière illustrative et non limitative, ladite première température T1 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourra être avantageusement comprise entre 64 et 104 °C, et plus avantageusement encore égale à 84 °C. Ladite première vitesse F1 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourra quant à elle être avantageusement comprise entre 35,7 km / h et 99,0 km / h, et plus avantageusement encore égale à 72,8 km / h. Ladite deuxième température T2 du deuxième flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourra être avantageusement comprise entre 60 et 100 °C, et plus avantageusement encore égale à 80 °C. Ladite deuxième vitesse F2 du flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 pourra quant à elle être avantageusement comprise entre 78,1 km / h et 208,3 km / h, et plus avantageusement encore égale à 138,9 km / h.

De manière avantageuse, lesdits moyens automatiques de réglage pourront être conçus et configurés pour qu’à ladite première position de la tête de soufflage 6 correspondent une première puissance P1 de fonctionnement de l’élément chauffant 24 et une première vitesse V1 de rotation du ventilateur 14 du groupe moto-ventilateur 10 du module de soufflerie 5. Lesdites première puissance P1 et première vitesse V1 de rotation pourront être avantageusement prédéfinies et optimisées pour un usage de l’appareil de coiffure 1 , 1’ à des fins de séchage des cheveux.

A ce titre, et de manière illustrative et non limitative, ladite première puissance P1 de fonctionnement de l’élément chauffant 24 pourra être avantageusement comprise entre 1 000 W et 2 000 W, et plus avantageusement encore être égale à 1 500 W. La première vitesse V1 de rotation du ventilateur 14 pourra avantageusement être comprise entre 13 000 tr / min (tour par minute) et 17 000 tr / min, et plus avantageusement encore être égale à 15 000 tr / min. Selon le dimensionnement du module de soufflerie 5, une telle première vitesse V1 de rotation du ventilateur 14 peut avantageusement correspondre à un débit Q1 du premier flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 qui est compris entre 50 m ³ / h et 90 m ³ / h, et plus avantageusement encore égal à 70 m ³ /h.

Réciproquement, lesdits moyens automatiques de réglage pourront être avantageusement conçus et configurés pour qu’à ladite deuxième position de la tête de soufflage 6 correspondent une deuxième puissance P2 de fonctionnement de l’élément chauffant 24 et une deuxième vitesse V2 de rotation du ventilateur 14 dudit groupe moto-ventilateur 10. Lesdites deuxième puissance P2 et deuxième vitesse V2 pourront être avantageusement prédéfinies et optimisées pour un usage de l’appareil de coiffure 1 à des fins d’aide à la mise en forme des cheveux. A ce titre, et de manière illustrative et non limitative, ladite deuxième puissance P2 de fonctionnement de l’élément chauffant 24 pourra être avantageusement être comprise entre 500 W et 1 500 W, et plus avantageusement encore être égale à 1 000 W. La deuxième vitesse V2 de rotation du ventilateur 14 pourra avantageusement être comprise entre 14 000 tr / min et 18 000 tr / min, et plus avantageusement encore égale à 16 000 tr / min. Selon le dimensionnement du module de soufflerie 5, une telle deuxième vitesse V2 de rotation du ventilateur 14 pourra avantageusement correspondre à un débit Q2 du deuxième flux d’air soufflé par la tête de soufflage 6 qui est compris entre 30 m ³ / h et 70 m ³ / h, et plus avantageusement encore égal à 50 m ³ /h.

Eventuellement, dans le cas où l’appareil de coiffure 1’ forme une brosse soufflante, conformément au deuxième mode de réalisation de l’invention, les valeurs données ci-dessus en termes de vitesses, puissance et débit, pourront être réduites de 60 %, tandis que les valeurs données ci-dessus en termes de température pourront rester sensiblement identiques.

Un appareil de coiffure selon une telle variante de l’invention est ainsi d’un usage encore plus simple et intuitif pour l’utilisateur, puisque le fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24 est ainsi avantageusement prédéfini, préréglé, selon la position de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2. Il est ainsi possible, lors de la fabrication de l’appareil de coiffure 1 , 1’ de définir à l'avance les meilleurs réglages de l'appareil de coiffure 1 , 1’ en fonction de la position de la tête de soufflage 6. Le résultat sera donc avantageusement optimisé pour l'utilisateur de l'appareil de coiffure 1 , 1’, et ce quel que soit son niveau d'expérience en coiffure.

Il est en outre avantageusement possible de prévoir que l’appareil de coiffure 1 , 1’ soit conçu pour que la tête de soufflage 6 de celui-ci soit apte à occuper une troisième position relativement au manche 2, distincte desdites première et deuxième positions, et dans laquelle les moyens automatiques de réglage du fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24 sont conçus pour arrêter le fonctionnement de l’appareil de coiffure 1 , 1’. Ainsi, l’arrêt du fonctionnement de l’appareil de coiffure 1 , 1’ peut être avantageusement obtenu par une rotation de la tête de soufflage 6 opérée par l’utilisateur, sans que ce dernier n’ait nécessairement besoin d’agir directement sur un quelconque interrupteur général marche / arrêt. De préférence, l’appareil de coiffure 1 , 1’ est conçu et configuré de sorte que ladite troisième position (ou position d’arrêt) correspond à une position de la tête de soufflage 6 par rapport au manche 2 qui est intermédiaire auxdites première et deuxième positions. Par exemple, dans le cas où l’appareil de coiffure 1 , 1’ est conçu pour que le passage de la tête de soufflage 6 de ladite première position à ladite deuxième position corresponde à une rotation d’un angle de 180° de la tête de soufflage 6 autour du deuxième axe B-B’, ladite troisième position pourra correspondre, de manière particulièrement intuitive pour l’utilisateur, à une rotation de la tête de soufflage 6 d’un angle de 90° autour dudit deuxième axe B-B’, à partir de l’une et / ou de l’autre desdites première et deuxième positions.

Que les moyens de réglage du fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24 soient manuels ou automatiques, l’appareil de coiffure 1 , 1’ comprend de préférence, outre lesdits moyens de réglage, un moyen d’activation / désactivation manuelle de l’élément chauffant 24. Ainsi, quelle que soit la position de la tête de soufflage 6 (et donc la sortie d’air 7, 8 sélectionnée), et quel que soit le réglage choisi du fonctionnement du module de soufflerie 5 et / ou de l’élément chauffant 24, il reste possible à tout moment pour l’utilisateur d’arrêter à volonté le fonctionnement du seul élément chauffant 24, de sorte à ne souffler vers les cheveux qu’un flux d’air frais (c’est-à-dire non réchauffé par l’élément chauffant 24).

Par exemple, un tel moyen d’activation / désactivation manuelle de l’élément chauffant 24 peut être formé d’un interrupteur électrique classique, de type interrupteur à bascule ou de type bouton-poussoir, positionné au niveau du manche 2 de l’appareil de coiffure 1 , 1’, et connecté entre l’élément chauffant 24 et son circuit d’alimentation électrique. De manière alternative et plus avantageuse, et comme illustré en exemple aux figures 1 à 5, le moyen d’activation / désactivation manuelle de l’élément chauffant 24 comprend un sélecteur 34 mécanique à bascule, qui monté en saillie sur le manche 2 et qui est relié mécaniquement, à l’aide d’une tringle (non illustrée) logée à l’intérieur du manche 2, à un interrupteur 35 miniaturisé agencé au sein du module de soufflerie 5, lui-même assemblé au niveau de la première extrémité 3 du manche 2. En déportant de la sorte une partie du moyen d’activation / désactivation manuelle de l’élément chauffant 24, on gagne ainsi en espace disponible au sein du manche 2, notamment pour y agencer l’élément chauffant 24.

Dans les modes de réalisation illustrés aux figures et décrits ci-avant, l’appareil de coiffure 1 , 1’ est préférentiellement conçu de sorte que le passage de la tête de soufflage 6 d’une position à une autre est réalisé par l’utilisateur, ce dernier tenant d’une main le manche 2 de l’appareil de coiffure 1 , 1’ et saisissant, de l’autre main, la tête de soufflage 6 afin de lui imprimer un mouvement de rotation autour de son axe de rotation B-B’ par rapport au manche 2. Cependant, selon des variantes non illustrées, il est parfaitement envisageable que la mise en rotation de la tête de soufflage 6 soit motorisée, par exemple à l’aide d’un moteur électrique commandé par un interrupteur dédié positionné au niveau du manche 2, ou simplement mécanisée, par exemple à l’aide d’un système de gâchette et de cames. Dans ce cas, la préhension du manche 2 et la mise en rotation de la tête de soufflage 6 pourront être réalisées par l’utilisateur de manière simplifiée, à l’aide d’une seule main.

Le fonctionnement et l'utilisation de l'appareil 1 ,1’ sont par exemple les suivants.

La tête de soufflage 6 de l'appareil 1 ,1’ occupant initialement sa première position relativement au manche 2, l'utilisateur saisit d'une main le manche 2 de l'appareil 1 ,1’ en s’apprêtant à positionner l’appareil 1 ,1’ de manière à ce que la première sortie d’air 7 de sa tête de soufflage 6 soit orientée en direction de ses cheveux humides. L'utilisateur actionne alors les moyens manuels de réglage 33 du fonctionnement du module de soufflerie, et de préférence également du fonctionnement de l’élément chauffant de l’appareil 1 ,1’, de sorte qu’un flux d’air forcé, de préférence chaud, soit soufflé en direction de ses cheveux par l’intermédiaire de la première sortie d’air 7 de la tête de soufflage 6.

Puis, après avoir ainsi utilisé l'appareil 1 ,1’ le temps souhaité, par exemple jusqu’à atteindre un certain niveau de séchage ou de pré-séchage de ses cheveux, l’utilisateur saisit, de son autre main, la tête de soufflage 6 afin de lui imprimer un mouvement de rotation autour de son axe de rotation B-B’ par rapport au manche 2 et de positionner la tête de soufflage 6 dans sa deuxième position. Le flux d’air est alors soufflé par l’intermédiaire de la deuxième sortie d’air 8 de la tête de soufflage 6. En positionnant l’appareil 1 ,1’ de manière à ce que la deuxième sortie d’air 8 de la tête de soufflage 6 soit orientée en direction de ses cheveux, l’utilisateur peut, par exemple, utiliser à présent l’appareil de coiffure 1 , 1’ pour mettre en forme ses cheveux.