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Patent Searching and Data


Title:
HANDLE FOR A SLUGGING WRENCH
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2011/073574
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a handle for a slugging wrench (2) which includes a shaft (10), a bearing pad (12) and a flange (14) connected to the shaft, the pad and the flange respectively comprising a first gripping area and a second gripping area, suitable for engaging with one another in an active configuration in which said gripping areas firmly hold therebetween the part (8) that links the wrench between said pad and said flange.

Inventors:
FERAUD NORBERT (FR)
IDIR HADI (FR)
Application Number:
PCT/FR2010/052737
Publication Date:
June 23, 2011
Filing Date:
December 15, 2010
Export Citation:
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Assignee:
STANLEY WORKS EUROPE GMBH (CH)
FERAUD NORBERT (FR)
IDIR HADI (FR)
International Classes:
B25B19/00; B25G1/06; B25G3/24
Domestic Patent References:
WO2009004201A12009-01-08
Foreign References:
EP0618045A11994-10-05
US7155999B12007-01-02
US4150591A1979-04-24
DE1603794A11970-09-03
GB1149787A1969-04-23
US3389624A1968-06-25
US20050132850A12005-06-23
US5625922A1997-05-06
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
BLOT, Philippe et al. (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Poignée (1 ; 101 ; 201 ) pour une clé à frapper (2), la clé comprenant une première extrémité pourvue d'une tête de travail (4) et une deuxième extrémité munie d'une partie à frapper (6), la tête de travail et la partie à frapper délimitant une partie de liaison (8), la poignée comprenant un manche (10 ; 1 10 ; 210), un patin d'appui (12 ; 1 12 ; 212) relié au manche et une bride (14 ; 1 14 ; 214) également reliée au manche, le patin et la bride comportant respectivement une première zone de prise (12A ; 1 12A ; 212A) et une deuxième zone de prise (14A ; 1 14A ; 214A), les première et deuxième zones de prises étant adaptées pour coopérer l'une avec l'autre dans une configuration de travail dans laquelle lesdites zones de prises maintiennent fermement entre elles la partie de liaison (8) de la clé (2) entre ledit patin et ladite bride, caractérisée en ce que la zone de prise (212A) du patin (212) comprend des bossages de guidage de la bride (214) par rapport au patin (212), notamment quatre bossages disposés par deux de part et d'autre du plan général de la bride (214).

2. Poignée selon la revendication 1 , caractérisée en ce que le patin (12 ; 1 12 ; 212) est une pièce rapportée amortissant les chocs et les vibrations, notamment en matériau élastomère.

3. Poignée selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce qu'une encoche (12B, 1 12B, 212B), notamment en forme de V, est disposée à l'extrémité libre du patin (12 ; 1 12 ; 212) et débouche dans la zone de prise (12A, 1 12A, 212A).

4. Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le manche (10 ; 1 10 ; 210) qui est rigide et dépourvu d'articulation, s'étend suivant un axe sensiblement longitudinal X-X, et en ce que les zones de prise (12A, 14A ; 1 12A, 1 14A ; 212A, 214A) sont mobiles relativement l'une par rapport à l'autre suivant ledit axe longitudinal.

5. Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens d'ajustement (20, 30, 40 ; 120, 130, 140 ; 220, 230, 240, 263) de l'écartement entre les première et deuxième zones de prises, l'écartement étant réglable, en fonction de la section transversale de la partie de liaison (8) de la clé (2), entre une première configuration dans laquelle les zones de prise sont en prise à jeu pratiquement nul et une deuxième configuration dans laquelle l'écartement est adapté pour entourer avec jeu la section transversale de la partie de liaison (8) de ladite clé.

6. Poignée selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens d'ajustement comprennent des moyens de blocage (30, 40 ; 130, 140 ; 230, 263) dans la deuxième configuration, et un ressort (20 ; 120 ; 220) sollicitant les zones de prise vers la configuration de travail, et en ce qu'un actionneur (40 ; 140 ; 240) active automatiquement le passage de ladite deuxième configuration à ladite configuration de travail.

7. Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que le patin (12 ; 212) est solidaire du manche (10 ; 210), et en ce que la bride (14 ; 214) est mobile par rapport audit manche.

8. Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la bride (214) est en forme de bande flexible, notamment métallique, disposée en boucle.

9. Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la bride (14 ; 1 14) est rigide, notamment en forme de U inversé ou de L inversé.

10. Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la bride (1 14) est rigide et solidaire du manche (1 10), et en ce que le patin (1 12) est mobile par rapport audit manche.

1 1 . Poignée selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisée en ce que le manche (10 ; 1 10 ; 210) comprend une garde de protection (16 ; 1 16 ; 216) qui est une pièce rapportée sur ledit manche, notamment démontable.

Description:
Poignée pour une clé à frapper

La présente invention concerne une poignée pour une clé à frapper, la clé comprenant une première extrémité pourvue d'une tête de travail et une deuxième extrémité munie d'une partie à frapper, la tête de travail et la partie à frapper délimitant une partie de liaison, la poignée comprenant un manche, un patin d'appui relié au manche et une bride également reliée au manche, le patin et la bride comportant respectivement une première zone de prise et une deuxième zone de prise, les première et deuxième zones de prises étant adaptées pour coopérer l'une avec l'autre dans une configuration de travail dans laquelle lesdites zones de prises maintiennent fermement entre elles la partie de liaison de la clé entre le patin et la bride.

Dans le domaine de la mécanique lourde, il est fréquent d'utiliser des clés à frapper avec une masse ou un marteau pneumatique afin de bloquer ou débloquer les fixations. Il est important, pour les opérateurs, que les outils soient mis en œuvre dans des conditions de sécurité satisfaisantes.

En particulier, il est connu de maintenir la clé sur le bâti d'une structure à monter ou démonter par un dispositif à chaîne afin d'éviter la chute ou la projection de la clé lors de l'impact. Cependant, un tel dispositif est difficile à installer rapidement.

Il est connu d'utiliser des clés à frapper qui se bloquent sur l'élément de fixation à visser ou dévisser par un dispositif mécanique autobloquant, ou bien par aimantation ou, encore, par solidarisation grâce à un système polymère intégré à l'empreinte femelle de la clé. Toutefois, ces dispositifs ne sont pas économiques à mettre en oeuvre.

Il est également connu d'équiper chaque clé à frapper d'un dispositif de blocage à vis. Ce dispositif consiste en un perçage débouchant fileté disposé perpendiculairement à la tête de la clé, et dans lequel une vis appuie sur la tête de vis ou l'écrou. Une fois la clé bloquée sur l'élément de fixation, le risque de dégagement de la clé lors du choc avec la masse est sensiblement diminué. Cependant, cet agencement nécessite une reprise d'usinage sur chaque clé ce qui induit un surcoût non négligeable.

L'invention a pour but de maintenir efficacement et fermement une clé à frapper rapide lors de sa mise en œuvre avec une masse.

A cet effet, l'invention a pour objet une poignée du type précité, caractérisée en ce que la zone de prise du patin comprend des bossages de guidage de la bride par rapport au patin, notamment quatre bossages disposés par deux de part et d'autre du plan général de la bride.

Ainsi, l'invention assure une manipulation ergonomique et sûre de la clé à frapper. D'autres caractéristiques sont décrites dans les revendications 2 à 1 1 . L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels :

- la figure 1 est une vue en perspective d'une poignée pour une clé à frapper selon un premier mode de réalisation de l'invention,

- les figures 2A et 2B sont des vues schématiques en coupe longitudinale selon le plan général II de la poignée de la figure 1 montrant le fonctionnement de la poignée de cette même figure,

- les figures 3A et 3B sont des vues analogues aux figures 2A et 2B d'un deuxième mode de réalisation de l'invention,

- la figure 4 est une vue en perspective selon un troisième mode de réalisation de l'invention,

- les figures 5 et 6 sont des vues analogues aux figures 2A et 2B du troisième mode de réalisation de la figure 4,

- les figures 7 et 8 sont des coupes en section transversale selon les lignes respectives VII et VIII de la figure 5,

- la figure 9 est une vue de dessus selon la flèche IX de la figure 6.

Les termes « inférieur » et « supérieur » utilisés dans la description qui va suivre, s'entendent suivant l'orientation des figures 2A à 2B, 3A à 3B et 5 à 6.

Les figures 1 , 2A et 2B représentent une poignée 1 destinée à maintenir, dans une position de travail, une clé à frapper 2.

La clé 2 comporte une première extrémité pourvue d'une tête de travail 4 à profil femelle, en particulier à profil fermé polygonal ou à profil ouvert en forme de fourche, une deuxième extrémité munie d'une partie à frapper 6 ou enclume, les première et deuxième extrémités délimitant une partie de liaison 8, en particulier à section transversale sensiblement rectangulaire.

La poignée 1 comprend un manche 10 creux, rigide et non articulé, qui s'étend suivant un axe longitudinal X-X. Un patin d'appui 12 est relié de manière solidaire à l'extrémité distale du manche 10. Le patin 12, qui peut être rapporté rigidement sur le manche 10, comporte une zone de prise 12A (figures 2A et 2B) située à son extrémité libre. Une encoche 12B en forme de V, dont la fonction sera décrite ultérieurement, est disposée dans l'axe longitudinal du manche à l'extrémité libre du patin 12 et débouche dans la zone de prise 12A, la pointe du V étant dirigée à l'opposé de la clé 2.

Une bride 14 est également reliée au manche 10 et comporte une autre zone de prise 14A.

La poignée 1 comporte en outre une garde de protection 16 reliée au manche 10. Les zones de prise 12A et 14A sont adaptées pour coopérer l'une avec l'autre afin de serrer la partie de liaison 8 de la clé 2 en configuration de travail (figures 1 et 2B) par rapport à la poignée 1 , position dans laquelle la clé s'étend sensiblement perpendiculairement par rapport à l'axe longitudinal X-X du manche.

Pour cela, la bride 14 coulisse à l'intérieur du manche 10 suivant l'axe longitudinal

X-X de ce dernier, entre une première position dans laquelle les zones de prise 12A et 14A sont configurées en contact à jeu pratiquement nul entre elles, et une deuxième position dans laquelle la zone de prise 14A de la bride 14 est suffisamment distante de la zone de prise 12A du patin 12 pour entourer avec jeu une section transversale de la partie de liaison 8 de la clé 2 (figure 2A) .

Dans le mode de réalisation représenté aux figures 2A et 2B, la bride 14 est rigide et à profil en forme de U inversé dont les extrémités des branches 14B sont solidaires d'un poussoir 18.

Un ressort de traction 20 est disposé à l'intérieur du manche 10 de manière coaxiale à l'axe longitudinal X-X. L'extrémité supérieure du ressort 10 est solidaire du poussoir 18, l'extrémité inférieure du ressort 10 étant solidaire d'un bouchon 22 lui-même relié rigidement à l'extrémité proximale du manche 10.

L'allongement d et le raccourcissement ç de la longueur utile de la bride sont effectués au moyen d'un mécanisme d'ajustement de la bride. Celui-ci comprend une crémaillère dentée 30 disposée extérieurement sur l'une des branches 14B du U de la bride 14 et un levier de manipulation 40 à effet cliquet dont la denture coopère avec la crémaillère 30. Le levier est disposé mobile en basculement par rapport à un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal X-X du manche 10. Le levier est activable par l'opérateur depuis l'extérieur du manche entre une position de repos dans laquelle un ressort de compression 50, dont une extrémité est en appui sur le manche 10 et l'autre en appui sur le levier 40, sollicite le levier de manière à maintenir les dents du levier en prise avec les dents de la crémaillère 30, et une position de déverrouillage dans laquelle les dents du levier sont désaccouplées de celles de la crémaillère à rencontre de l'effort du ressort de compression 50.

Le fonctionnement de la poignée va maintenant être décrit. En position initiale ou position de rangement, les zones de prise 12A et 14A sont configurées en contact à jeu pratiquement nul sous l'effet du ressort de traction 20 qui est à l'état sensiblement détendu. L'opérateur qui tient le manche d'une main, positionne l'index et le majeur de son autre main au niveau de l'encoche 12B et tire sur la bride 14 de manière à éloigner la zone de prise 14A de la bride de la zone de prise 12A du patin à rencontre de l'allongement simultané du ressort de traction 20 qui se tend. Pendant ce mouvement d'allongement d de la longueur utile de la bride 14, le levier 40 fonctionne avec un effet de cliquet qui bloque le mouvement de retour de la bride 14 vers le patin 12.

Une fois la longueur utile de la bride 14 suffisamment augmentée pour introduire et entourer avec jeu la partie de liaison 8 de la clé 2, l'opérateur appuie sur le levier 40 suivant la flèche A représentée sur la figure 2B, à rencontre de l'action du ressort 50, de manière à libérer la denture du levier 40 et celle de la crémaillère 30 de leur engagement mutuel. Sous l'action du ressort 20, qui se raccourcit en se détendant, la bride 14 se déplace suivant la flèche B représentée sur la figure 2B. La zone de prise 14A de la bride se rapproche de la zone de prise 12A du patin jusqu'à ce que la section transversale de la partie de liaison 8 de la clé soit serrée en position de travail.

Lorsque le patin 12 et la bride 14 s'appliquent tous deux avec serrage sur la clé 2 et la bloquent de manière ferme, le levier 40 est relâché et la denture du levier engage la denture de la crémaillère 30 sous l'action du ressort 50. La force de serrage de la poignée 1 sur la clé 2 est déterminée par la raideur du ressort 20. La clé 2, une fois serrée sur la poignée 1 , est prête à être utilisée sur une fixation avec une masse.

L'opérateur positionne la tête de travail 4 sur un écrou ou boulon à bloquer ou débloquer, maintient d'une main la poignée 1 dans cette position, et frappe l'enclume 6 de la clé à l'aide d'une masse tenue dans l'autre main. Ainsi, la mise en œuvre de la clé est simplifiée tout en assurant la sécurité de l'opérateur puisque la main tenant la clé est à distance de la masse.

Les figures 3A et 3B représentent un deuxième mode de réalisation d'une poignée selon l'invention. Les éléments identiques ou analogues à ceux des figures 1 , 2A et 2B sont désignés par le même numéro augmenté de cent.

Le deuxième mode de réalisation diffère de celui du premier mode de réalisation en ce que la poignée 101 comprend une bride 1 14 qui est solidaire du manche 1 10 et munie d'un profil en forme de L inversé, et en ce que le patin 1 12 est distinct du manche 1 10 et coulisse intérieurement par rapport à la bride 1 14 suivant l'axe longitudinal X-X du manche.

Le patin 1 12 est relié à une bague extérieure 1 12C coulissant extérieurement par rapport à la bride 1 14 et comportant des moyens d'engagement 130 à baïonnette.

Une tige 1 12D est reliée à la base inférieure 1 12E (figure 3A) du patin 1 12 et s'étend depuis celle-ci en direction de l'extrémité proximale du manche 1 10 suivant l'axe longitudinal X-X de ce dernier. Elle exerce une fonction de butée en coopérant avec le bouchon 122. Un ressort de compression 120 comprend des extrémités en appui, d'une part, sur la base inférieure 1 12E du patin 1 12 et, d'autre part, sur le bouchon 122.

Une commande 140, en forme de bague, sur laquelle la garde 1 16 vient de matière, est disposée libre en rotation sur la surface extérieure du manche 1 10. La commande 140 est mobile en rotation par rapport à l'axe longitudinal X-X du manche, et comprend des moyens d'engagement complémentaires aux moyens d'engagement 130 à baïonnette de la bague extérieure 1 12C du patin 1 12.

Dans le deuxième mode de réalisation, la section transversale de la partie de liaison 8 de la clé à frapper est de forme circulaire. Elle appuie, d'une part, sur les arêtes formées par l'ouverture de l'encoche 1 12B sur la zone de prise 1 12A, et, d'autre part, sur la zone de prise 1 14A de la bride. Bien entendu, la clé à frapper peut être remplacée par un autre outil à frapper muni d'une partie de liaison à section circulaire.

Le fonctionnement de la poignée 101 va maintenant être décrit. En position initiale, les zones de prise 1 12A et 1 14A sont configurées en contact à jeu pratiquement nul sous l'effet du ressort de compression 120 qui est à l'état sensiblement détendu. L'opérateur qui tient le manche 1 10 d'une main, positionne l'index et le majeur de son autre main au niveau de l'encoche 1 12B et pousse sur le patin 1 12 de manière à éloigner la zone de prise 1 12A du patin de la zone de prise 1 14A de la bride à rencontre du raccourcissement simultané du ressort de compression 120 qui se comprime, et, cela, jusqu'à ce que la tige 1 12D soit en butée contre le bouchon 122 (figure 3A).

A ce moment de la mise en œuvre de la poignée 101 , l'opérateur engage les moyens d'engagement 130 à baïonnette avec les moyens associés de la commande 140 de sorte que le patin 1 12 est verrouillé en position rétractée à distance suffisante de la zone de prise 1 14A de la bride pour introduire et entourer avec jeu la partie de liaison 8 de la clé 2.

Ensuite, l'opérateur tourne la commande rotative 140 suivant la flèche C représentée sur la figure 3B, de manière à libérer la bague 1 12C et la commande 140 de leur engagement mutuel. Sous l'action du ressort 120, qui s'allonge en se détendant, le patin 1 12 se déplace suivant la flèche D représentée sur la figure 3B. La zone de prise 12A du patin se rapproche de la zone de prise 14A de la bride jusqu'à ce que la section transversale de la partie de liaison 8 de la clé soit serrée en position de travail. La clé 2, maintenue sur la poignée 101 , est prête à être utilisée sur une fixation comme décrit précédemment.

Les figures 4 à 9 représentent un troisième mode de réalisation d'une poignée selon l'invention. Les éléments identiques ou analogues à ceux des figures 1 , 2A et 2B sont désignés par le même numéro augmenté de deux cents. Le troisième mode de réalisation diffère de celui du premier mode de réalisation en ce que la poignée 201 comprend un manche 210 en demi-coquilles assemblées, comportant une partie proximale 21 OA et une partie distale 21 OB (figure 5), cette dernière formant une chape. Une embase 21 1 (figure 5) relie la chape 21 OB à la partie courante du manche 210.

Un patin d'appui 212 est solidaire de la partie distale 21 OB formant chape, c'est à dire disposé fixe par rapport à celle-ci. Le patin est une pièce rapportée en matière élastomère qui a pour effet d'amortir les chocs et les vibrations. Il comporte une face d'appui 212A (figures 5 et 6) de forme légèrement concave dont le rayon est de l'ordre de 150 mm, ce qui a pour effet de positionner efficacement la partie de liaison 8 de toute clé. La face d'appui 212A est munie d'une encoche centrale 212B (figures 5 et 6) en forme générale de V.

Une bride flexible 214, en forme de bande, notamment métallique et formant une sangle en boucle, comporte une zone de prise 214A centrale (figures 5 et 6) et deux brins 215A et 215B (figure 5) reliés au manche 210. La bride 214 présente des extrémités 217A et 217B (figure 5) sur les brins respectifs 215A et 215B. Le patin 212 est indépendant de la bride 214 et disposé entre les deux brins de celle-ci.

Le troisième mode de réalisation diffère également en ce que le mécanisme d'ajustement de la longueur utile de la bride 214 comprend une manette d'activation 240 disposée à l'extrémité proximale 210A du manche 210 ainsi qu'un organe de liaison 260 mobile à l'intérieur du manche 210 suivant l'axe longitudinal X-X. La bride 214 est solidaire de l'organe de liaison 260. Des vis 219 (figure 5) relient rigidement les extrémités des brins 217A et 217B de la bride 214 à l'organe de liaison 260, ce qui permet d'échanger la bride, après démontage du manche 210.

Une tige 270 s'étendant suivant l'axe longitudinal X-X et reliée au manche 210 traverse l'organe de liaison 260.

Un ressort hélicoïdal de compression 220 est disposé à l'intérieur du manche 210, coaxialement à la tige 270, et comprend des extrémités qui prennent appui, d'une part, sur l'embase 21 1 du manche 210 et, d'autre part, sur l'organe de liaison 260. Le ressort 220 sollicite la bride 214 vers une configuration dans laquelle la face d'appui 212A du patin et la zone de prise 214A de la bride sont rapprochés en prise à jeu pratiquement nul.

Sur la figure 5, la tige 270 comprend une extrémité distale 272 logée dans un palier de l'embase 21 1 , une extrémité proximale 274 logée dans un palier de la partie proximale 210A, et une partie intermédiaire 276. Cette dernière est de forme générale cylindrique comportant quatre faces, formant deux crémaillères 278 diamétralement opposées et deux méplats 280 (figures 5 et 8) également diamétralement opposés. La tige 270 comprend, entre sa partie distale 272 et sa partie intermédiaire 276, une gorge de blocage 230 (figure 7) qui coopère avec des moyens associés 263 de l'organe de liaison 260, en forme de pistons (figure 7), afin de maintenir la bride 214 en position stable écartée du patin 212, la longueur utile de la bride 214 étant à sa dimension maximale extraite du manche 210.

La manette d'activation 240 est reliée à la tige 270. L'activation de celle-ci permet une rotation de la tige 270 par rapport aux paliers du manche 210 autour de l'axe longitudinal X-X.

Le fonctionnement de la poignée 201 va maintenant être décrit.

Dans la configuration représentée à la figure 5, le ressort hélicoïdal 220 est comprimé pratiquement à spires jointives. L'organe de liaison 260 se trouve bloqué en position supérieure, comme on le verra ultérieurement.

L'organe de liaison 260 comprend un corps rigide de forme générale cubique. Un alésage 261 (figure 7) traverse de part en part le corps longitudinalement suivant la direction de l'axe X-X. Cet alésage reçoit la tige 270 en rotation par rapport à l'axe X-X et en translation suivant le même axe.

Comme représenté sur la figure 7, le corps de l'organe de liaison 260 comporte deux alésages lisses 262 transversaux par rapport à l'axe X-X qui débouchent dans l'alésage axial 261 .

Deux pistons cylindriques 263 de forme complémentaire aux alésages 262 sont mobiles à coulissement dans ces derniers.

Une épingle 264 en forme de C maintient les pistons 263 dans les alésages 262 et les sollicite élastiquement en direction de l'alésage 261 .

Comme représenté sur la figure 8, le corps de l'organe de liaison 260 comporte également deux autres alésages lisses 265 transversaux par rapport à l'axe X-X qui débouchent dans l'alésage axial 261 . Les alésages 265 sont disposés perpendiculairement aux alésages 262 dans un plan transversal par rapport à l'axe X-X décalé longitudinalement (figure 5).

Les alésages 265 reçoivent chacun à coulissement un doigt de retenue cylindrique 266 présentant un alésage borgne 267 dans lequel se loge une extrémité d'un ressort hélicoïdal 268, l'autre extrémité du ressort 268 étant en appui contre une plaque 260A (figures 6 et 8) solidaire du corps de l'organe de liaison 260

Comme représenté sur la figure 5, l'organe de liaison 260 est adapté pour prendre une première position correspondant à la position de la bride 214 à l'état détendu, entourant la clé avec jeu. Dans cette première position, les pistons 263 coopèrent avec la gorge 230 ménagée sur la tige 270. L'épingle 264 sollicite les pistons 263 vers l'engagement radial au fond de la gorge 230. Dans cette même position (figure 7), les méplats 280 sont orientés parallèlement aux pistons 263. Le ressort 220, à l'état comprimé, sollicite l'organe de liaison 260 vers la partie proximale 210A du manche, les pistons 263 étant en appui dans la gorge 230. L'organe de liaison 260 est ainsi bloqué en position éloignée par rapport à la partie proximale 210A du manche.

Chaque doigt de retenue 266 comporte au moins une dent 290 en forme de dent de scie et adaptée pour coopérer avec la denture complémentaire d'une crémaillère 278.

Dans la première position de l'organe de liaison 260 représentée à la figure 7, les pistons 263 viennent en butée en fond de gorge 230 contre une surface de section circulaire sensiblement cylindrique, dont le diamètre est sensiblement égal à la distance entre les méplats 280 de la tige 270.

Dans cette même position de l'organe de liaison 260 représentée à la figure 8, la ou chaque dent 290, taillée droite, des doigts de retenue 266 est disposée en regard et à distance des méplats 280 de la tige 270. Les dents des crémaillères 278 sont, quant à elles, taillées en arrondi et disposées sensiblement à 90° de la ou de chaque dent 290 des doigts de retenue 266.

Ainsi, dans la première position de l'organe de liaison 260, seuls les pistons 263 forment des éléments de blocage dudit organe sur la tige 270, les doigts de retenue 266 n'étant pas en prise avec les crémaillères 278 de la tige 270. En conséquence, l'organe de liaison 260 ne peut pas coulisser suivant la direction de l'axe longitudinal X-X.

Cette première position de l'organe de liaison 260 est facilement obtenue en positionnant, préalablement, la manette d'activation 240 comme représenté sur la figure 5, c'est-à-dire de telle manière que les pistons 263 soient face aux méplats 40 de la tige 270. Ensuite, l'opérateur saisit d'une main le manche 210 et de l'autre main la bride 214, et agit manuellement sur la bride 214 en la tirant extérieurement afin d'augmenter la longueur de la boucle extraite du manche 210. L'utilisateur de la poignée 201 poursuit son action jusqu'à ce que les pistons 263 viennent en prise avec la gorge 230.

L'opérateur peut positionner la boucle de la bride flexible 214 autour de la partie de liaison 8 de la clé 1 .

L'organe de liaison 260 est mobile entre la première position et une deuxième position correspondant à la position de la bride 214 à l'état tendu, la partie de liaison 8 de la clé 1 étant maintenu en prise ferme entre la zone de prise 214A de la bride et la face d'appui 212A du patin, comme représenté sur la figure 6. Pour passer de la première position de l'organe de liaison 260 (figure 5) à la deuxième position du même organe de liaison (figure 6), l'utilisateur fait tourner la tige 270 angulairement de 90° par rapport à l'axe longitudinal X-X suivant la flèche E représentée sur la figure 6 par l'intermédiaire de la manette d'activation 240.

Cette manœuvre de rotation de 90 ° a pour effet de désactiver l'état de blocage entre les pistons 263 et la gorge 230. En effet, les pistons 263 sont alors positionnés en regard des méplats 280 de la tige 270. Sous l'action de détente du ressort de compression 220, l'organe de liaison 260 coulisse librement dans la direction de l'axe longitudinal X-X vers la partie proximale 210A du manche, les pistons venant en appui contre les méplats 280 de la tige 270.

Dans cette deuxième position de l'organe de liaison 260, le ressort 220 est partiellement détendu.

Cette manœuvre de rotation de la tige 270 a pour autre effet de mettre en prise les dents de la crémaillère 278 avec la ou chaque dent 290 des doigts de retenue 266.

Lors du mouvement de coulissement de l'organe de liaison 260 tendant à se rapprocher de la partie proximale 210A du manche sous l'effet de la détente du ressort 220, la ou chaque dent 290 des doigts de retenue 266 suit la forme en dents de scie des crémaillères 278, ce qui entraîne un mouvement de coulisse alternatif des doigts 263 transversalement à l'axe X-X, à rencontre des ressorts 268 et avec un cliquetage au passage de chaque dent de crémaillère.

L'opérateur ayant activé la manette 240 en rotation autour de l'axe longitudinal X- X, ce qui produit le déplacement de l'organe de liaison 260 vers sa deuxième position, la partie de liaison 8 de la clé à frapper est maintenue fermement entre le patin 212 et la bride flexible 214, prête à l'utilisation.

Lorsque le patin 212 et la bride 214 s'appliquent tous deux avec serrage sur la partie de liaison 8 de la clé, la ou chaque dent 290 des doigts de retenue 266 se positionne en blocage sur une dent des crémaillères 278 sous l'action du ressort 268, ce qui retient l'organe de liaison 260 dans sa deuxième position, la force de serrage sur la clé étant déterminée par la raideur du ressort 220.

Comme représenté sur la figure 9, la zone de prise 212A du patin 212 comprend en outre quatre bossages 212C disposés par deux latéralement extérieurement par rapport à l'X-X, de part et d'autre du plan général de la bride flexible 214. Les bossages 212C ont pour effet de guider la bride 214 par rapport au patin 212 de manière que celle- ci ne puisse s'échapper par rapport au plan général du patin. De par sa nature déformable, la bride flexible 214 s'adapte facilement par déformation aux différentes sections des parties de liaison des clés à frapper de toutes dimensions.

Dans les modes de réalisation décrits précédemment, la garde de protection est venue de matière avec le manche. Dans une variante non représentée, la garde est une pièce rapportée sur le manche. Dans le troisième mode de réalisation, la garde 216 est notamment fixée de manière démontable au patin 212, et réalisée en matériau souple et déformable.

Grâce à l'invention, le maintien d'une clé à frapper est efficace et ferme lors de la mise en œuvre avec une masse. L'agencement de la poignée pour clé à frapper est simple, compact, et son coût de fabrication est économique. Son ergonomie permet de maintenir la main éloignée de l'enclume de la clé à frapper. De plus, l'installation d'une telle poignée sur une clé à frapper est rapide dans des conditions de chantier.