Titre de l'invention : Dispositif de manutention, ensemble, support, système et procédé de manutention correspondants

1. Domaine technique

La présente divulgation se rapporte au domaine général de la manutention d’équipements, et concerne notamment un dispositif de manutention d’au moins un équipement, ainsi que l’ensemble formé par au moins un tel dispositif et au moins un tel équipement, un support auquel peut être couplé au moins temporairement ce dispositif et/ou cet ensemble, et un système comprenant au moins un support auquel est couplé , au moins temporairement, un tel dispositif.

2. Etat de la technique

Des systèmes mécaniques et/ou électromécaniques dont l’environnement et/ou le poids, la position et/ou l’encombrement d’équipements qu’ils comprennent, sont susceptibles de rendre difficile la manutention sont présents dans de nombreux domaines techniques, notamment de l’industrie. Ainsi, on retrouve de tels systèmes dans des sites industriels de production, dans des objets de taille conséquence, telles que des navires comme des navires de guerre ou des cargos par exemple, ou dans des réseaux téléphoniques et/ou électroniques.

Par exemple, dans le cadre de réseau téléphonique et/ou électronique, des interventions sur des équipements tels que des câbles (aussi appelés « lignes »), des traverses (utilisées par exemple pour maintenir des câbles), des colliers de serrage, et/ou des pinces d’ancrage pour câble, doivent parfois être effectuées par des opérateurs. Ainsi, des équipements peuvent être endommagés au cours du temps, par exemple suite à de mauvaises conditions climatiques, telles que des tempêtes, à des accidents (accidents de circulation, chutes d’arbre ou avalanche par exemple), ou encore au vieillissement des équipements. De ce fait des opérations de maintenance, comme des remplacements et/ou des réparations par exemple, peuvent être nécessaires sur ces équipements. Par ailleurs, des créations et/ou modifications du système (impliquant le retrait et/ou l’installation d’équipements) peuvent être effectuées. Ces créations et/ou ces modifications seront englobées dans la suite de la demande dans les opérations de manutention des équipements d’un système.

Cependant, comme souligné ci-dessous, les opérations de manutention peuvent être rendues difficiles du fait de la localisation de la partie de réseau concernée, et/ou de la position (souvent en hauteur), du poids, et/ou l’encombrement des équipements de réseau concernés. Dans le cas d’un poteau d’un réseau téléphonique et/ou électrique par exemple, des contraintes d’implémentation, règlementaires et/ou de sécurité peuvent aussi imposer un positionnement en hauteur des câbles destinés à équiper un tel poteau et peuvent interdire parfois (pour des poteaux bois par exemple) l’escalade des poteaux par des opérateurs et/ou leur accès via une échelle. De plus, certains câbles sont parfois très lourds. Les interventions sont donc effectuées sur les équipements via des nacelles, qui permettent aux opérateurs de se rapprocher de ces équipements. Cependant, l'utilisation de la nacelle n’est parfois pas adaptée à certains sites d’intervention. Par exemple, une localisation d’un poteau dans une zone montagneuse ou arborée peut rendre très difficile, voire impossible, l’approche d’un équipement lourd ou volumineux comme une nacelle. De ce fait, certaines opérations de maintenance peuvent se révéler longues, coûteuses, même impossible à effectuer sur certains sites.

La présente demande a pour objet de proposer des améliorations à au moins certains des inconvénients de l’état de la technique.

3. Exposé de l'invention

La présente demande vise à améliorer la situation à l'aide d'un dispositif de manutention comprenant :

- des moyens de maintien , aptes à coopérer avec un support pour maintenir ledit dispositif dans une position de travail;

- des moyens de retenue, aptes à retenir un équipement dans une première position située à proximité dudit support;

- des moyens de contrôle desdits moyens de maintien, à aptes à actionner et/ou à relâcher lesdits moyens de maintien.

Selon au moins un mode de réalisation ledit dispositif est apte à un actionnement et un relâchement desdits moyens de maintien via lesdits moyens de contrôle, lorsque ledit dispositif est dans ladite position de travail, depuis une position d’intervention située à une distance supérieure à 150 cm de ladite position de travail.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif de manutention comprend: des moyens de maintien, aptes à coopérer avec un support pour maintenir ledit dispositif dans une position de travail, ladite position de travail étant hors de portée à mains nues d’un opérateur depuis une position d’intervention au sol dudit opérateur; des moyens de retenue, aptes à retenir un équipement dans une première position située à proximité dudit support; des moyens de contrôle desdits moyens de maintien, à aptes à actionner et/ou à relâcher lesdits moyens de maintien. lesdits moyens de maintien étant actionnables et relâchables via lesdits moyens de contrôle, depuis ladite position d’intervention, lorsque ledit dispositif est dans ladite position de travail,

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif est apte à un actionnement et un relâchement desdits moyens de maintien via lesdits moyens de contrôle, depuis ladite position d’intervention, lorsque ledit dispositif est dans ladite position de travail.

Selon au moins un mode de réalisation, ladite position de travail est en vis-à-vis d’une région supérieure du support située au-dessus de ladite position d’intervention.

Selon au moins un mode de réalisation, ladite position de travail est en vis-à-vis d’une région inférieure du support située au-dessous de ladite position d’intervention. Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de couplage avec des moyens de positionnement dudit dispositif aptes à déplacer ledit dispositif entre le sol et ladite position de travail.

Selon au moins un mode de réalisation, lesdits moyens de retenue sont aptes à déplacer ledit équipement depuis et/ou vers ladite première position dudit équipement.

Selon au moins un mode de réalisation, ladite première position dudit équipement est une position dudit équipement dans laquelle la force de pesanteur exercée sur ledit équipement a une direction commune avec une composante verticale d’un vecteur de mouvement correspondant à un mouvement dudit équipement depuis ledit élément de retenu vers un élément de positionnement dudit équipement sur ledit support. Par exemple, dans le cas d’une structure verticale, la première position peut être située au-dessus d’une traverse où l’équipement (un câble par exemple) doit être ensuite installé.

Selon au moins un mode de réalisation, ladite première position dudit équipement est une position dudit équipement dans laquelle la pesanteur exerce sur ledit équipement une force dont la direction correspondant à une composante verticale d’un mouvement dudit équipement depuis ledit élément de retenu vers un élément de positionnement dudit équipement sur ledit support.

Par exemple, dans le cas d’une structure verticale, la première position peut être située au- dessus d’une traverse où l’équipement (un câble par exemple) doit être ensuite installé. Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de couplage avec des moyens de positionnement dudit dispositif.

Selon au moins un mode de réalisation, au moins certains desdits moyens de positionnement, de retenue et/ou de maintien sont amovibles.

Selon au moins un mode de réalisation, lesdits moyens de contrôle et/ou de positionnement sont opérables manuellement.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de verrouillage des moyens de maintien dans ladite position de travail.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend une structure 200 couplée audits moyens de maintien, audits moyens de contrôle 130 desdits moyens de maintien, et audits moyens de retenue, ladite structure étant apte à pivoter autour d’un axe de rotation, lesdits moyens de contrôle comprenant au moins un premier élément de contrôle tendant à maintenir la structure dans une première position dans laquelle lesdits moyens de maintien sont relâchés.

Selon au moins un mode de réalisation, lesdits moyens de contrôle comprennent au moins un second élément de contrôle tendant à ramener la structure dans une seconde position dans laquelle lesdits moyens de maintien sont actionnés.

Selon au moins un mode de réalisation, lesdits premier et second élément de contrôle tendant à faire pivoter ladite structure dans des premier et second sens de rotation opposés: Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de limitations des mouvements des moyens de maintien. Selon au moins un mode de réalisation, lesdits moyens de maintien comportent au moins un élément d’accroche et/ou au moins un élément compressible.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de rotation desdits moyens de maintien.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de rotation desdits moyens de maintien permettant leur rotation dans au moins une direction de rotation de façon à adapter leur orientation à la forme du support.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif comprend des moyens de limitations de ladite rotation des moyens de maintien.

Selon au moins un mode de réalisation, ledit dispositif est au moins partiellement démontable et/ou pliable dans une position de transport.

Les caractéristiques, présentées isolément dans la présente demande en lien avec certains modes de réalisation du dispositif de manutention de la présente demande peuvent être combinées entre elles selon d’autres modes de réalisation du présent dispositif de manutention.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne également un ensemble portatif comprenant d’au moins un dispositif objet de la présente demande selon l’un quelconque de ses modes de réalisation et un élément de rangement apte à contenir au moins partiellement ledit au moins un dispositif.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne également un support équipé d’au moins un dispositif objet de la présente demande selon l’un quelconque de ses modes de réalisation.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne également un système comprenant au moins un support équipé d’au moins un dispositif objet de la présente demande selon l’un quelconque de ses modes de réalisation.

Selon un autre aspect, la présente demande concerne également un procédé de manutention comprenant :

- un positionnement d’un dispositif de manutention objet de la présente demande selon l’un quelconque de ses modes de réalisation, dans ladite position de travail;

- un actionnement desdits moyens de maintien dudit dispositif, via lesdits moyens de contrôle dudit dispositif;

- une intervention sur ledit support/et/ou ledit équipement, ledit équipement étant retenu dans ladite première position via les moyens de retenue dudit dispositif pendant au moins une partie de ladite intervention;

- un relâchement des moyens de maintien, via lesdits moyens de contrôle;

- un retrait dudit dispositif de ladite position de travail.

Les caractéristiques présentées en lien avec le dispositif de la présente demande dans ses différents modes de réalisation sont transposables de façon similaire à l’ensemble, au support équipé et au système et au procédé dans leurs différents modes de réalisation :

4. Brève description des dessins D’autres caractéristiques et avantages de la présente demande apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés, parmi lesquels :

La [Fig 1] illustre, de façon très simplifiée, certains principes d’un dispositif selon la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation, cité à titre d’exemple et non limitatif;

La [Fig 2] présente une vue simplifiée d’un dispositif selon au moins certains des modes de réalisation de la présente demande, cité à titre d’exemple et non limitatif, lors d’une première mise en œuvre, où les moyens de maintien sont relâchés

La [Fig 3] présente une vue simplifiée d’un dispositif selon au moins certains des modes de réalisation de la présente demande, cité à titre d’exemple et non limitatif, lors d’une second mise en œuvre, où les moyens de maintien sont actionnés

La [Fig 4], présente une vue plus détaillée d’un dispositif selon au moins certains des modes de réalisation de la présente demande, cité à titre d’exemple et non limitatif La [Fig 5] présente une autre vue du dispositif de la figure 4 ;

La [Fig 6] présente une vue simplifiée d’un procédé adapté à mettre en œuvre le dispositif de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation ;

La [Fig 7] présente deux autres vues détaillées du dispositif des figures 4 et 5.

5. Description des modes de réalisation

Certains modes de réalisation du dispositif objet de la présente demande sont présentés plus en détail, à titre d’exemples non limitatifs, à l’aide des figures introduites ci-dessus.

Sauf indications contraires, les éléments communs ou analogues à plusieurs figures portent les mêmes signes de référence et présentent des caractéristiques identiques ou analogues, de sorte que ces éléments communs ne sont généralement pas à nouveau décrits par souci de simplicité.

Les termes « premier(s) » (ou première(s)), « deuxième(s) », etc. sont utilisés dans ce document par convention arbitraire pour permettre d’identifier et de distinguer différents éléments (tels que des moyens de couplage) mis en œuvre dans les modes de réalisation décrits ci-après.

La présente divulgation propose d’apporter une aide à la manutention (par exemple un retrait, un remplacement et/ou une installation) d’au moins un équipement d’un système comprenant au moins un support physique, par exemple une structure rigide. En particulier, elle vise à apporter une solution permettant de maintenir, via un dispositif objet de la présente demande, de façon permanente et/ou provisoire, un équipement à proximité de ce support et/ou de déplacer un équipement vers et/ou depuis une position située à proximité de ce support (par exemple à quelques centimètres ou quelques dizaines de centimètres de ce support), en vue d’une opération de maintenance ou d’installation en lien avec cet équipement et/ou son support par exemple.

Le poids du dispositif est adapté à un positionnement (une accroche par exemple), dans une position de travail, sur ce support (ou sur un élément couplé à ce support) sans déformation physique de ce support (ou une déformation minime et/ou locale du support). Par exemple, dans certains modes de réalisation, où le support est un poteau bois, le dispositif peut avoir un poids de l’ordre de 5 à 10 kilogrammes (kg) par exemple 7 kg). Et, dans certains modes de réalisation où le support est une structure métallique légère (en acier ou aluminium par exemple), il peut être un peu plus léger, par exemple de l’ordre de 3kg à 7kg, (par exemple 5 kg).

Si certains modes de réalisation sont parfois détaillés dans la présente demande en lien avec des équipements et/ou supports d’un réseau téléphonique, électrique ou de communication, il est clair cependant que la présente divulgation peut trouver des applications en dehors de tels réseaux. Ainsi, le dispositif peut être adapté dans certains modes de réalisation à une utilisation en lien avec un support isolé, indépendant d’un réseau, par exemple un mât ou une proue de bateau, ou un porte-drapeau, ou un support d’un site de production ou d’assemblage industriel.

La présente divulgation concerne notamment un dispositif 100 de manutention 100 dont certains principes sont illustrés de façon très simplifiée par la figure 1 . Comme illustré en figure 1 , la présente demande concerne un dispositif 100, par exemple un dispositif électromécanique, comprenant des moyens de retenue 110, au moins temporaire, d’un équipement 140. Il peut s’agir notamment dans certains modes de réalisation d’un équipement électronique (comme une antenne ou un capteur) ou mécanique (comme un câble de réseau). Ces moyens de retenue peuvent par exemple permettre de sécuriser (étayer) un équipement (comme un câble) lors d’une intervention. Les moyens de retenue peuvent comprendre au moins un élément de déport, comme le bras 112 comme illustré en figure 1 . Ils seront décrits plus longuement plus loin en lien avec les figures 2 et 3.

Le dispositif 100 est adapté à être positionné, au moins temporairement, dans une position dite de travail, grâce à des moyens de maintien 120, par exemple des éléments de maintien 122, 124, éventuellement couplés entre eux via des moyens de couplage 126. La position de travail du dispositif 100 est telle que, dans cette position, l’équipement 140 peut être retenu, via lesdits moyens de retenue 110, à proximité d’un support 150, et/ou amené à proximité et/ou éloigné de ce support.

La position de travail est située à proximité d’une partie du support, appelée par simplification dans la présente demande « partie de travail » du support.

Les éléments de maintien 122, 124 sont aptes à entrer en contact avec un support 150 (ou un élément tiers couplé au support) et à coopérer avec celui-ci (de par leur forme et/ou leur matière respective par exemple) pour maintenir le dispositif dans cette position de travail.

Les moyens de maintien peuvent par exemple comprendre des éléments de maintien 122, 124 aptes à retenir le dispositif une fois appuyé contre le support. Il peut s’agir par exemple d’éléments présentant une certaine élasticité (par exemple réalisés au moins partiellement en caoutchouc), comme des éléments sphériques, cylindriques ou coniques en caoutchouc ou d’éléments, réalisés dans au moins un matériau rigide par exemple, comprenant des moyens d’accroche au support (par exemple des semelles crantées dans le cas d’un poteau bois).

Le dispositif peut, dans certains modes de réalisation être équipé de moyens de positionnement 160, aptes à déplacer (par exemple sur plusieurs mètres) le dispositif depuis une position initiale (comme une position de repos), vers sa position de travail et/ou vice- versa. Ces moyens de positionnement, peuvent par exemple être utilisables manuellement. On détaille à présent certains modes de réalisation du dispositif de la présente divulgation, en lien avec les figures 2 et 3, qui illustrent (à titre d’exemple) le dispositif durant son utilisation.

Ainsi, la figure 2 illustre un dispositif, selon certains modes de réalisation de la présente demande, dont les moyens de maintien sont relâchés (par exemple lors son déplacement vers ou depuis une position de travail), tandis que la figure 3 illustre un dispositif dont les moyens de maintien sont actionnés (dans sa position de travail). Dans les modes de réalisation illustrés à titre d’exemple en figures 2 et 3, le dispositif est adapté à être déplacé le long et/ou installé sur un support (par exemple sur une partie formant un bras d’un support). Il peut s’agir par exemple d’un poteau, tel qu’un poteau d’un réseau téléphonique et/ou électrique, d’un réseau de communication et/ou d’un système mécanique ou électromécanique industriel. Ce poteau est équipé ou couplé, ou est susceptible d’être équipé ou couplé, à un ou plusieurs équipements (non illustré(s) par visibilité).

Dans le mode de réalisation illustré, le dispositif comprend une structure 200 couplée à des moyens de maintien 120, des moyens de contrôle 130 de ces moyens de maintien, et des moyens de retenue 110 d’au moins un équipement (non illustré(s) dans les figures par visibilité).

La position de travail du dispositif et la partie de travail correspondante sur le support peuvent parfois être situées à distance de l’opérateur, lorsque celui-ci est dans une position d’intervention, par exemple hors de sa portée à mains nues comme une distance d’au moins 150 ou 200 cm de l’opérateur. Ainsi, dans le cas d’un support vertical, ou sensiblement vertical, la partie de travail peut parfois être située à distance du sol, dans une région supérieure d’un support s’élevant au-dessus de la position d’intervention d’un opérateur, comme illustré en figures 2 et 3, ou une région inférieure d’un support installé au-dessous la position d’intervention d’un opérateur (dans un puit ou une zone de forage par exemple).

Le dispositif, dans sa position de travail, peut donc parfois être difficilement accessible à l’opérateur sans l’assistance d’un outil (e.g. échelle, escabeau). Dans certains modes de réalisation, les moyens de positionnement peuvent comprendre des moyens de manutention, par exemple des moyens de prise, de sorte à permettre par exemple leur préhension par un opérateur ou, dans certains modes de réalisation, des moyens de couplage à un dispositif de positionnement léger (tel qu’un dispositif de levage, par exemple un second dispositif tel que décrit dans la présente demande, installé précédemment dans sa propre position de travail). Dans certains modes de réalisation, ces moyens de positionnement peuvent comprendre une perche, par exemple une perche télescopique d’une longueur totale allant de l’ordre du mètre jusqu’à au moins une dizaine de mètres, selon les modes de réalisation.

Un tel mode de réalisation du dispositif objet de la présente demande peut donc aider un opérateur à positionner à distance le dispositif dans sa position de travail dans le respect par exemple de contraintes de sécurité interdisant l’escalade du support.

Dans l’exemple illustré, plus précisément, la structure 200 comporte une base 210 et deux bras 220, 230 délimitant une surface en forme de triangle, au moins un des bras pouvant cependant s’étendre au-delà de la forme triangulaire.

A titre d’exemple, non limitatif, les côtés du triangle formé par la base 210 et les bras 220, 230 peuvent avoir des dimensions assez proches, par exemple de l’ordre de 400 à 500 millimètres (mm) chacun.

Le bras 220 faisant office de moyen de déport peut par exemple avoir une longueur totale similaire à celle de la base, mais incluant une portion de déport (et donc ayant une portion constituant un « côté » du triangle, plus courte que la base de ce triangle). Enfin, le bras 230 faisant office de soutien des moyens de déport peut avoir une longueur un peu supérieure. Un tel mode de réalisation peut en effet aider aussi à surélever les moyens de retenue (et donc éventuellement l’équipement) par rapport au dispositif. Il peut aider aussi à augmenter la course de moyens de déplacement associés aux moyens de retenue comme une corde ou une sangle.

La structure est adaptée à pivoter autour d’un axe de rotation 212 (par exemple un élément tubulaire) situé sur la base 210 (par exemple un axe passant par le milieu de la base ou par un autre point de la base) et perpendiculaire au plan de la base.

L’axe 212 peut notamment être monté sur ressort, de façon par exemple à maintenir la structure 200 dans une position (dite « ouverte ») dans laquelle les moyens de maintien sont relâchés.

Les moyens de maintien 120 peuvent comprendre une ou plusieurs semelles 122, 124, comme des semelles autobloquantes par exemple. Ces semelles peuvent notamment être monobloc. Les éléments de maintien 122 et 124 peuvent notamment être similaires dans certains modes de réalisation (par exemple lorsque le support est sensiblement symétrique selon un axe longitudinal).

Dans les exemples illustrés par les figures 2 et 3, où la partie de travail du support est réalisée dans un matériau relativement pénétrable comme le bois, les moyens de maintien 120 peuvent comprendre des moyens de pénétration adaptés (de par leur forme et leur matériau par exemple) à pénétrer, superficiellement ou plus profondément, dans un tel matériau. Les moyens de pénétration peuvent comprendre par exemple au moins une griffe ou un ergot. Dans l’exemple illustré en figures 2 et 3, et en figure 7, il peut s’agir d’au moins une semelle crantée et/ou d’au moins une semelle munie d’au moins un « « grippe » d’accroche (tels que des griffes), cette semelle étant par exemple au moins partiellement métallique. Les moyens de maintien 120 peuvent dans certains modes de réalisation être amovibles, pour permettre par exemple leur nettoyage ou leur remplacement en cas d’usure ou de défaut. Un tel mode de réalisation peut aussi permettre, dans l’exemple de la figure 2, de changer les éléments de maintien 122, 124, pour installer à leur place des éléments de maintien différents, de par leur forme, leur rigidité et/ou leur matière par exemple, pour une adaptation d’un même dispositif à une utilisation sur des supports de caractéristiques différentes (tels que le bois et l’acier).

Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de maintien 122 sont fixés au dispositif avec un couplage lâche, permettant leur rotation dans au moins une direction de rotation de façon à adapter leur orientation à la forme du support. Les éléments de maintien 122, 124 peuvent par exemple être chacun couplé à la structure via un axe de rotation perpendiculaire au plan de la structure et passant par un point de la base, à proximité d’une extrémité de la base. De façon simplifiée, les éléments de maintien forment avec la structure, selon une vue du dessus perpendiculaire à l’axe longitudinal du support, un « C » en vis-à-vis d’une portion de la circonférence du support. Le couplage des éléments de maintien peut par exemple permettre une rotation des éléments de maintien autour de leur axe de rotation respectif. Dans certains modes de réalisation, les moyens de maintien peuvent en outre comprendre des éléments de limitation, aptes à limiter la rotation des éléments de maintien, de façon à ce que les moyens de pénétration puissent garder une orientation adaptée à leur coopération avec le support ou qu’il soit facile de ramener les moyens de pénétration dans une telle orientation. Par exemple, dans l’exemple de la figure 2, les moyens de limitations peuvent être aptes à conserver le « grippe » d’accroche des semelles dans une orientation où il fait face au support. Ces éléments de limitation peuvent par exemple prendre la forme de butées. A titre indicatif, et non limitatif, les éléments de limitation peuvent ainsi limiter la rotation des moyens de maintien d’environ une dizaine de degrés et/ou de plusieurs dizaines de degrés dans certains modes de réalisation (par exemple 5, 10, 15 ou 20 degrés).

Dans certains modes de réalisation, les moyens de maintien 120 du dispositif peuvent comprendre des éléments de renfort, optionnels, du maintien du dispositif dans sa position de travail. Par exemple, les éléments de maintien peuvent être couplés via leur axe de rotation respectifs à un élément de renfort (non illustrés), par exemple un élément de renfort parallèle à la base de la structure, de façon à sécuriser le dispositif, par exemple en aidant à éviter un basculement du dispositif à l’opposé du support (susceptible de provoquer dans certaines situations un arrachement des moyens de maintien et donc la chute du dispositif) Les éléments de maintien peuvent donc être couplés à la fois, via leur axe respectif de rotation, à la base et à l’élément de renfort. Le dispositif peut par exemple entourer complément le support, dans sa position de travail.

Dans certains modes de réalisation, le dispositif peut en outre comprendre des moyens de contrôle 130 des moyens de maintien 120, aptes par exemple à relâcher ou à actionner au moins certains des moyens de maintien, en modifiant leur position et/ou leur orientation par rapport au support par exemple (en les écartant ou en les rapprochant du support, ou en les faisant pivoter par exemple). Les moyens de contrôle peuvent ainsi, au moins dans certains modes de réalisation, aider à l’ancrage du dispositif au support (ou à un élément tiers couplé au support), dans sa position de travail, par l’actionnement des moyens de maintien, et à la libération du dispositif de sa position de travail (pour le ramener à une position de repos par exemple) par le relâchement des moyens de maintien.

Les moyens de contrôle peuvent par exemple comprendre un ou plusieurs éléments d’actionnement, par exemple des moyens de rotation et/ou de tirage rigides ou souples (ressort, barre, tige, volant, cordon, sangle etc..) adaptés à amener les moyens de maintien vers une position dite d’accroche adaptée à un actionnement des moyens de maintien (par exemple en les rapprochant du support ou en modifiant leur orientation). De façon similaire, les moyens de contrôle peuvent par exemple comprendre un ou plusieurs éléments de relâchement, par exemple des moyens de rotation et/ou de tirage rigides ou souples (ressort, barre, tige, volant, cordon, sangle etc..) adapté à coopérer avec les moyens de maintien pour empêcher leur positionnement dans leur position d’accroche ou les enlever de cette position d’accroche (par exemple en les écartant ou en les maintenant écartés du support, ou en modifiant leur orientation). Les moyens de contrôle peuvent par exemple comprendre un ou plusieurs éléments d’actionnement et/ou de relâchement adapté(s) à coopérer avec les moyens de maintien pour tendre à les faire pivoter selon au moins une direction (ou axe) d’orientation.

Dans l’exemple des figures 2 et 3, les moyens de contrôle peuvent par exemple permettre une rotation (notamment une rotation bidirectionnelle) de la structure 200 autour de l’axe de rotation 212.

Au moins certains des moyens de contrôle peuvent par exemple être fixés aux moyens de maintien 120 (par exemple aux éléments de maintien 122, 124 illustrés), de façon à pouvoir agir directement sur ceux-ci, et/ou sur la structure (par exemple la base 210), de façon à pouvoir entraîner son mouvement , et/ou ou sur une partie du dispositif fixe lors de la rotation de la structure, par exemple une partie fixe (lors de la rotation de la structure) à proximité du point de la structure par lequel passe l’axe de rotation 212.

Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de contrôle 130 peuvent comprendre au moins une sangle de tirage, actionnable manuellement, fixée à la base et/ou à un des bras de la structure, ou fixée aux moyens de maintien, et/ou au moins un ressort (non illustré) par exemple un ressort de traction dont l’une des extrémités est fixée à proximité du point de la structure par lequel passe l’axe de rotation 212 et l’autre extrémité est reliée à une des extrémités de la base ou à l’un des éléments de maintien 122, 124 (par exemple au même élément de maintien et/ou à une extrémité à laquelle est fixée le même élément de maintien). Un tel ressort peut aider par exemple à maintenir « ouvert » (ou relâchés) les moyens de maintien, tandis que le tirage de la sangle aide à les actionner (ou vice-versa). Dans certains modes de réalisation, certains des moyens de contrôle peuvent tendre à faire pivoter la structure dans un premier sens de rotation, tandis que certains des moyens de contrôle peuvent tendre à faire pivoter la structure dans un second sens de rotation, opposé au premier : Par exemple, dans certains modes de réalisation, une première sangle peut- être fixée à une première extrémité de la base, une seconde sangle pouvant être fixée à une seconde extrémité de la base, opposée à la première extrémité.

Similairement, un premier ressort peut-être fixé d’une part à une première partie fixe (non pivotante) proche de l’axe de rotation de la base, et d’autre part à une première extrémité de la base (ou à l’élément de maintien associé), un second ressort pouvant être fixée d’une part à une seconde partie fixe (non pivotante) proche de l’axe de rotation de la base, et d’autre part à une seconde extrémité de la base, opposée à la première extrémité (ou à l’élément de maintien associé).

Dans le mode de réalisation illustré, les moyens de retenue 110 peuvent comprendre des moyens d’enroulement comme une poulie 114, et au moins un élément souple 116 apte à s’enrouler autour de cette poulie (sangle, corde, filin, ...). Les moyens de retenue peuvent également comprendre d’autres moyens d’application et/ou modification d’une force de tirage, comme un anneau et/ou un mousqueton, et des moyens d’accrochage, comme un crochet (par exemple en forme en S ou de J) permettant d’accrocher et de décrocher (notamment à distance) un équipement tel qu’un câble.

Ainsi, le dispositif de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation, peut permettre une manipulation d’équipements (comme des câbles cuivres par exemple) dont la lourdeur rend impossible (ou au moins très difficile) le hissage à l’aide de moyens légers de l’art antérieur, tels qu’une perche par exemple. , Dans au moins certains de ses modes de réalisation, le dispositif de la présente demande, peut également aider à sécuriser une intervention, en étayant un élément situé à proximité d’un support (en hauteur par exemple) de façon à aider à limiter les risques de chute de l’équipement durant l’intervention.

Dans l’exemple des figures 2 et 3, le dispositif comporte plusieurs semelles, disposées chacune à une extrémité différente de la base 210. Au moins certains des moyens de retenue peuvent être portés par au moins un bras 220 de la structure, ce bras 220 faisant par exemple office de moyen de déport des éléments de retenue (comme le bras 112 de la figure 1 ), au moins pendant le positionnement du dispositif dans/depuis sa position de travail (de façon par exemple à éviter un emmêlement intempestif de la corde de la poulie autour de la perche). En particulier, le bras 220 peut s’étendre à l’extérieur de la structure en triangle, au moins un élément de retenue étant positionné à proximité d’une extrémité du bras 220, distale de celle porteuse de moyens de maintien. Une telle extension peut par exemple, du fait du poids des moyens de retenue et/ou optionnellement de l’équipement qu’ils retiennent, aider à exercer une force favorisant un basculement de la structure et donc une mise en appui contre le support des moyens de maintien 120 du dispositif.

Dans le mode de réalisation illustré, un autre bras 230 de la structure 200 peut faire office de moyen de soutien du bras (et moyen de déport) 220.

Bien entendu, la forme de la structure du dispositif peut différer selon les modes de réalisation (par exemple être triangulaire, carrée, rectangulaire, ronde, ovale ou autre). De même le nombre et la position sur et/ou par rapport à la structure des moyens de maintien, de contrôle, de retenue, de déport et/ou de renfort peuvent varier selon les modes de réalisation.

Par exemple, la forme et le matériau utilisés pour la base et au moins un bras de la structure peuvent être différents.

Selon les modes de réalisation, le dispositif peut être adapté à des supports de formes diverses. Par exemple, dans certains modes de réalisation où le support est un support vertical, ou sensiblement vertical, la partie de travail du support peut être de forme légèrement conique, la zone la plus en hauteur de la partie de travail du support ayant un diamètre moins important que la partie la plus basse du support (dans le cas par exemple d’un support s’élevant verticalement depuis le sol), ou inversement, de façon à ce que la forme de la partie de travail du support participe à l’effort de maintien du dispositif dans sa position de travail, ou au contraire facilite son retour à une position de repos. Le dispositif peut être adapté, dans au moins certains modes de réalisation, à être installé sur des supports de différentes sections, de formes (arrondies, triangulaires, carrées ou rectangulaires ou autres) et/ou de tailles différentes par exemple. Ainsi, dans certains modes de réalisation adaptés au domaine des télécommunications, le dispositif peut être adapté à une installation sur un support de diamètre de l’ordre d’une cinquantaine de millimètres (mm), ou de plusieurs centaines de millimètres, par exemple un diamètre compris entre 76 mm et 220 mm.

La position de travail du dispositif et la partie de travail correspondante sur le support peuvent parfois être situées à distance de l’opérateur. Dans certains modes de réalisation, les moyens de positionnement et/ou de contrôle peuvent être actionnables à distance. Par exemple, ils peuvent être aptes à être manipulés par un opérateur, manuellement, depuis une position d’intervention de l’opérateur, par exemple une position située à quelques mètres ou quelques dizaines de mètres de la position de travail du dispositif.

Ainsi, dans certains modes de réalisation, les éléments d’actionnement et/ou de relâchement des moyens de contrôle peuvent comprendre au moins un élément opérable manuellement, tel qu’un élément de tirage (comme une barre et/ou une sangle) ou de rotation (comme une roue). Par exemple, dans l’exemple des figures 2 et 3, une sangle peut s’étendre depuis la structure ou les moyens de maintien jusqu’à une position proche de la position d’intervention d’un opérateur, de façon à être actionnable manuellement.

Dans certains modes de réalisation, les éléments d’actionnement et/ou de relâchement des moyens de contrôle peuvent comprendre par exemple au moins un élément opérable sans nécessiter une action d’un opérateur (comme un élément, tel qu’un ressort, dont l’action est automatique du fait de ses caractéristiques physiques et/ou de son implémentation dans le dispositif). Ces moyens d’actionnement et/ou de relâchement peuvent être, au moins dans certains modes de réalisation, utilisés séparément ou de façon combinée, par exemple pour une manœuvre plus fine des moyens de contrôle notamment en fonction d’une force à appliquer aux moyens de maintien. Par exemple, certains moyens d’actionnement et/ou de relâchement peuvent être utilisés de façon combinée dans des moments où l’effort nécessaire au mouvement des moyens de maintien est plus important, par exemple pour initier leur mouvement depuis leur position d’accroche.

Le dispositif 100 peut en outre être couplé au moins temporairement à des moyens de positionnement 160, telle qu’une perche comme illustré en figures 2 et 3. Il peut notamment s’agir une perche télescopique, adaptée à un positionnement à distance du dispositif dans sa position de travail.

Le dispositif peut également comprendre des moyens de fixation 162 des moyens de positionnement 160 au dispositif. Il peut s’agir par exemple de moyen de fixation par vissage, ou clippage ou via des moyens d’accroche tels qu’un crochet, et/ou un anneau). Ces moyens de fixation peuvent par exemple comprendre des moyens de verrouillage et de déverrouillage des moyens de positionnement, notamment dans des modes de réalisation où ces moyens de positionnement sont amovibles. Les moyens de verrouillage des moyens de positionnement peuvent par exemple, dans certains modes de réalisation, aider à sécuriser les moyens de positionnement au dispositif, en limitant notamment les risques de désolidarisation et/ou de chute des moyens de positionnement et/ou du dispositif lui-même lors de son positionnement vers une position de travail ou de repos.

Des modes de réalisation du dispositif de la présente demande où les moyens de positionnement sont amovibles peuvent par exemple aider à transporter plus aisément le dispositif, ou encore permettre une utilisation d‘un même moyen de positionnement pour plusieurs dispositifs, par exemple dans le cadre d’une intervention, sur un unique ou sur plusieurs supports, nécessitant l’installation de plusieurs dispositifs objet de la présente demande dans leur position de travail.

Comme détaillé ci-dessus, le dispositif de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation, peut être adapté à un positionnement du dispositif et/ou à un actionnement et/ou un relâchement à distance par un opérateur et peut donc aider à intervenir sur un équipement et/ou son support sans nécessiter l’usage d’une structure annexe d’approche (par un opérateur) de la position de travail, comme une échelle, un échafaudage ou encore une nacelle. Le dispositif de la présente demande peut donc, dans au moins certains de ses modes de réalisation, aider à diminuer la complexité de l’intervention, et donc potentiellement de diminuer le coût d’intervention en terme de matériel requis, de durée d’intervention, et/ou de délai avant intervention. Il peut aussi, dans au moins certains de ses modes de réalisation, rendre possible des interventions non envisageable avec les solutions de l’art antérieur (par exemple dans des zones inaccessibles à une structure d’approche encombrante).

Ainsi, le dispositif de la présente demande, dans au moins certains de ses modes de réalisation, peut aider un opérateur à intervenir en sécurité, depuis le sol par exemple, sur au moins un équipement et/ou un support. Par exemple, le dispositif peut aider à accrocher et/ou à décrocher des câbles d’un poteau téléphonique tel qu’un poteau bois depuis le sol, permettant ainsi par exemple d’éviter le remplacement d’un poteau bois par un poteau d’un autre type (métal ou composite) du fait simplement de contraintes de sécurité interdisant l’escalade d’un poteau bois. Au moins certains des modes de réalisation du dispositif de la présente demande, peuvent être particulier être adaptés à une utilisation dans le cadre d’opération de maintenance et/ou de production dans un milieu inaccessible à des outils lourds de l’art antérieur, comme une zone montagneuse ou boisée Certains des moyens ci-dessus sont optionnels et peuvent donc être absents du dispositif 100 dans certains modes de réalisation. Notamment, comme exposé ci-dessus, les moyens de maintien et/ou de positionnement peuvent être amovibles.

D’autres modes de réalisation peuvent être envisagés. Par exemple, dans certains modes de réalisation, au moins certains des moyens de retenue, de contrôle et/ou de maintien du dispositif, peuvent être de dimension et/ou d’orientation réglables. Par exemple, un moyen de déport des moyens de retenue peut être réglable en longueur et /ou en orientation.

Les figures 4,5 et 7 illustrent un autre mode de réalisation du dispositif de la présente demande, dans lequel les moyens de maintien comprennent deux semelles 3 crantées, similaires, en forme de V (comme illustré en figure 7) montées chacune sur une extrémité de la base 6 de la structure du dispositif. Ces semelles peuvent notamment être monobloc. Le dispositif peut notamment pivoter autour d’un axe 2 perpendiculaire à la base et passant par le milieu de la base. Les moyens de contrôle des moyens de maintien comprennent une sangle 4, fixée à l’une des semelles (via des trous traversants de la semelle) et munie de moyens de verrouillage comme un cliquet 5 pour bloquer la sangle (en cravate autour du support par exemple) en tension sur la semelle. La sangle est terminée par un crochet 9 (pour pouvoir par exemple être couplée avec un outil de manutention comme une barre de tirage).

Les moyens de contrôle des moyens de maintien peuvent comprendre également un ressort de traction dont l’une des extrémités est fixée à proximité du point de la structure par lequel passe l’axe de rotation 2 et dont l’autre extrémité est reliée à l’extrémité de la base à laquelle est fixée la semelle reliée à la sangle. Dans l’exemple illustré, le ressort peut aider à maintenir « ouvert » (ou relâchés) les moyens de maintien, tandis que le tirage de la sangle aide à les actionner (ou vice-versa).

Les moyens de retenue comprennent un mousqueton 8 situé à l’extrémité (non porteuse de moyens de maintien) d’un bras (autre que la base) de la structure, s’étendant hors de la structure. (Similairement au bras de déport 220 des figures 2 et 3).

A titre d’exemple, non limitatif, la base pour avoir une longueur « b » de l’ordre de 435 mm, le bras faisant office de moyen de déport peut avoir une longueur « a » similaire, dont un déport de longueur « d » 100 mm. Enfin le bras faisant office de soutien des moyens de déport peut avoir une longueur de l’ordre de 490 mm.

Dans les exemples illustrés par les figures 2 à 7, le dispositif a une structure en forme de triangle, pivotant autour d’un axe, perpendiculaire à la base du triangle et passant par la base, cette base étant munie à chaque extrémité de moyens de maintien. De tels modes de réalisation aident à s’assurer d’un décalage des éléments de maintien sur le poteau (par rapport à son axe longitudinal) et donc à favoriser une meilleure accroche des éléments de maintien.

Par le terme « module » ou le terme « composant » ou «élément » du dispositif, on entend ici un élément matériel, notamment mécanique ou électromécanique, Le procédé selon l’invention peut donc être mis en œuvre de diverses manières, notamment sous forme mécanique et/ou sous forme électromécanique.

La figure 6 illustre certains modes de réalisation d’un procédé 600 de manutention d’au moins un équipement, mettant en œuvre au moins un dispositif 100 de manutention de la présente demande dans au moins certains de ses modes de réalisation. Le procédé 600 peut par exemple être implémenté par un opérateur intervenant sur le support à proximité duquel est installé le dispositif, sur l’équipement retenu par le dispositif, et/ou sur un équipement tiers à proximité de cet équipement et/ou ce support. Dans l’exemple illustré le procédé est utilisé, par au moins un opérateur intervenant depuis une position d’intervention (au sol par exemple), pour installer un câble sur un élément de positionnement, comme une traverse, d’un poteau bois (jouant le rôle de support tel que décrit dans la présente demande). La partie de travail du support peut se trouver par exemple sur une partie supérieure du support éloignée de l’opérateur.

Dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre une préparation 610 du dispositif préalablement à son utilisation. Il peut s’agir par exemple d’un dépliage 612 et/ou d’un montage du dispositif (si celui-ci était précédemment plié et/ou démonté dans une position de transport par exemple) et/ou de l’installation (par exemple la fixation) 614 d’éléments amovibles (par exemple de moyens de maintien adaptés au support et/ou d’un outil de positionnement telle qu’une perche via par exemple des moyens de couplage du dispositif et/ou de la perche), ou encore de l’installation d’un élément souple 116 (corde, sangle, filin etc..) dans une poulie 114 des moyens de retenue. Lorsque les moyens de maintien comprennent des éléments de renfort, ceux-ci peuvent par exemple être montés sur le dispositif lorsque celui-ci est installé à proximité du support (dans sa position initiale par exemple). Cette préparation peut être optionnelle dans certains modes de réalisation Dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre un positionnement 620 du dispositif dans sa position de travail.

Ainsi, dans l’exemple illustré, le procédé peut comprendre un déplacement 622 du dispositif depuis une position initiale (par exemple une position proche du sol) vers sa position de travail. Le dispositif peut par exemple être monté le long du poteau par un opérateur jusqu’à la position de travail avec des moyens de positionnement comme la perche 6 (télescopique par exemple) couplée au dispositif. Le déplacement du dispositif le long du poteau peut en effet limiter l’effort d’équilibrage du dispositif qui peut en pratique «s’appuyer » sur le poteau, ou dont les mouvements, non désirés par l’opérateur (par exemple de oscillations) peuvent être limités par le poteau.

Dans le mode de réalisation illustré, au moins certains des moyens de contrôle 130 peuvent par exemple être aptes à assurer un relâchement (ou une inactivation) des moyens de maintien 120, de façon à permettre et/ou faciliter le mouvement du dispositif 100. Par exemple, un ressort peut exercer une force de rappel adaptée à orienter le dispositif de façon à tenir les semelles éloignées du support pendant son déplacement.

Comme illustré en figure 6, le procédé peut en outre comprendre, une fois le dispositif dans sa position de travail par exemple, un actionnement 624 des moyens de maintien, via au moins certains des moyens de contrôle du dispositif (en tirant sur une sangle ou une corde par exemple). Le procédé peut en outre comprendre dans certains modes de réalisation un verrouillage 626 (manuel ou automatique) d’au moins une partie des moyens de maintien et/ou de contrôle. Dans l’exemple illustré, une fois le dispositif dans sa position de travail, d’au moins une partie des moyens de contrôle peuvent être verrouillés (bloqués) dans une position favorisant l’actionnement des moyens de maintien, via des moyens de verrouillage actionnable manuellement. Par exemple, une sangle utilisée comme un des moyens de contrôle et accessible depuis la position d’intervention de l’opérateur peut être elle-même maintenue (ou verrouillée) dans une position de tension où elle tend à actionner (ou à garder actionnés) les moyens de maintien. Ces moyens de verrouillage peuvent dans cet exemple comprendre un cliquet monté sur la sangle par exemple ou un autre moyen de maintien de la position de tension de la sangle. La sangle peut par exemple être bloquée via le cliquet autour et/ou le long du poteau. En variante une corde peut être bloquée par un moyen de verrouillage annexe comme une élingue.

Une fois le dispositif ancré dans sa position de travail, dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre une intervention 630 (ou manutention) via les moyens de retenue du dispositif. Par exemple, il peut s’agir d’un câble à installer sur une traverse d’un poteau téléphonique. Le procédé peut comprendre, selon les modes de réalisation, un déplacement 632 (par exemple un levage) d’un équipement de façon à l’amener à proximité de la partie de travail du support, sa retenue à proximité de la partie de travail du support et/ou un déplacement 636 (par exemple une descente) d’un équipement de façon à l’éloigner de la partie de travail du support.

Certaines étapes peuvent être optionnelles selon l’intervention réalisée. Par exemple, le câble peut être hissé 632 jusqu’à proximité d’une traverse, puis retenu 634 à proximité de la traverse jusqu’à son installation sur la traverse. Dans ce cas, l’étape de déplacement depuis la partie de travail peut ne pas être effectuée ou être effectuée pour un autre câble (s’il s’agit d’un remplacement par exemple).

Dans l’exemple illustré, où les moyens de retenue comprennent une poulie (et/ou un mousqueton) fixée à l’un des bras de la structure et une corde passant par cette poulie, le câble à hisser peut être accroché via un crochet en J au bout de corde passant par la poulie. Le câble peut notamment être hissé un peu au-dessus de la traverse pour déposer ensuite le câble sur celle-ci.

Dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre un retrait 640 du dispositif alors que celui-ci est dans sa position de travail. Si nécessaire, le dispositif peut comprendre un déverrouillage 646 des moyens de contrôle et/ou de maintien, puis un relâchement 644 (ou une inactivation) des moyens de maintien 120, de façon à permettre et/ou faciliter le mouvement du dispositif 100 (comme décrit précédemment). Par exemple, les moyens de contrôle peuvent comprendre au moins un ressort qui permet de desserrer (débloquer) les semelles du poteau. Par exemple, il peut s’agir d’un ressort de traction restant sous tension lors du déplacement du dispositif pour garder les semelles éloignées du support.

Dans certains modes de réalisation, le procédé peut aussi comprendre un déplacement 642 du dispositif depuis la position de travail, par exemple jusqu’à sa position initiale (par exemple une position proche du sol). Ce déplacement peut être effectué de façon similaire à ce qui a déjà été décrit pour son déplacement 612 lors de son positionnement 610. Dans certains modes de réalisation, le procédé peut comprendre une manipulation 650 du dispositif après son utilisation ou entre deux utilisations. Il peut s’agir par exemple et de retirer 654 et/ou remplacer des éléments amovibles (par exemple de moyens de maintien et/ou des moyens de positionnement telle qu’une perche) et/ou de replier 652 et/ou de démonter le dispositif dans une position de transport par exemple. Le dispositif peut également être rangé dans un élément de transport, par exemple une boîte ou une sacoche. Cette manipulation peut être optionnelle dans certains modes de réalisation.