Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
HAULING DEVICE WITH THROUGH-CABLE, IN PARTICULAR OF THE PORTABLE AND/OR MANUAL TYPE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2021/259950
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a hauling device (1), in particular of the portable and/or manual type, with a "through-cable" that can be implemented in any chosen position along the length of the cable (9), in order to apply traction only from that position, regardless of the length of the cable. This device, typically of a size that can be carried on foot, implements a compartmentalised drum (2) provided with a storage part (22) and a working part (21). This drum has a passage or hole (29) allowing the cable to pass from one compartment to the other, ensuring its initial anchoring. The cable is inserted therethrough until the slack is taken up, before the drum is wound up. It then remains stationary in this passage (29) during rotation (R2) of the drum and actuation under load. The device preferably uses a synthetic rope, in particular, but not necessarily, with a friction sheath and a traction core.

More Like This:
WO/1989/009744POWERED SAILBOAT WINCH
Inventors:
DUVIVIER GUILLAUME (FR)
Application Number:
PCT/EP2021/067037
Publication Date:
December 30, 2021
Filing Date:
June 22, 2021
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
GROUPE DLD (FR)
International Classes:
B66D1/76; B66D3/02
Foreign References:
GB680618A1952-10-08
EP0417799A11991-03-20
US20040169170A12004-09-02
FR1174533A1959-03-12
FR1174533A1959-03-12
Attorney, Agent or Firm:
IPAZ (FR)
Download PDF:
Claims:
Revendications

1. Appareil de halage (1), comprenant un châssis (10) portant des moyens de traction actionnés par des moyens d'actionnement (3), agencés pour exercer une traction de rapprochement (T9) sur un câble de halage (9) traversant ledit appareil et présentant une première extrémité (91) et une deuxième extrémité (92), par avalement du câble en un point de tire (12) dudit appareil, situé du côté de la première extrémité (91) du câble, du type agencé pour pouvoir être mis en œuvre en une position quelconque choisie sur la longueur dudit câble (9) de façon à exercer ladite traction depuis ladite position choisie quelle que soit la longueur du câble, caractérisé en ce que les moyens de traction comprennent au moins un tambour à enroulement (2) présentant au moins :

- un compartiment de travail (21) recevant ou apte à recevoir le câble (9) depuis le point de tire (12),

- un compartiment de stockage (22) recevant ou apte à recevoir le câble du côté de sa deuxième extrémité (92), - et un cheminement intermédiaire (29) permettant le passage dudit câble entre lesdits compartiments (21, 22) ; en ce que ledit tambour (2) est entraîné en rotation par les moyens d'actionnement (30) de façon à ce que ladite rotation :

- entraîne en rotation le compartiment de travail (21) pour qu'il produise la traction de rapprochement (T9) par enroulement (D91) du câble (9) depuis le point de tire (12) jusque dans le compartiment de travail (21),

- entraîne simultanément en rotation le compartiment de stockage (22) pour qu'il enroule (D92) le câble (9) du côté de sa deuxième extrémité (92), tandis que le câble reste immobile par rapport au tambour au sein dudit cheminement intermédiaire (29).

2. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce qu'il est agencé pour former un appareil manuel et/ou portable, et/ou dont les moyens de traction sont actionnés manuellement par au moins un membre de manœuvre (30) avec blocage anti-retour, dans lequel le châssis (10) porte au moins un moyen d'accrochage apte à être accroché de façon amovible ou temporaire à un lien souple (8) ou un dispositif d'ancrage au sol, agencé pour former un point d'ancrage (11) du côté opposé par rapport au tambour (2).

3. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le compartiment de stockage (22) est agencé pour présenter une capacité de stockage de câble (9) qui est supérieure ou égale à celle du compartiment de travail (21).

4. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le compartiment de travail (21) et le compartiment de stockage (22) sont séparés par au moins un flasque intermédiaire (219) qui est traversé par au moins un orifice formant le cheminement intermédiaire (29). 5. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le tambour (2) comprend au moins un ou plusieurs noyaux (210, 220) autour duquel ou desquels le câble (9) vient s'enrouler dans le compartiment de travail (21) et dans le compartiment de stockage (22), caractérisé en ce que le cheminement intermédiaire (29) est formé en tout ou partie par un conduit, fermé ou ouvert sous forme de tranchée ou rainure, qui parcourt le ou lesdits noyaux sur une distance axiale (L29) non nulle pour les relier entre eux.

6. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le compartiment de travail (21) et le compartiment de stockage (22) comprennent tous deux un noyau (210, 220) autour duquel le câble vient s'enrouler, lesdits compartiment de travail (21) et le compartiment de stockage (22) étant solidaires en rotation entre eux au moins pour ce qui est de leur noyau.

7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisé en ce que le châssis (10) porte au moins :

- un moyen d'accrochage, apte à être accroché de façon temporaire ou amovible à un lien souple ou un accessoire de mouflage (7), disposé du même côté que le point de tire (12) par rapport au tambour (2) pour former un point de mouflage (17) agencé pour appliquer un effort de traction secondaire (T7) sensiblement parallèle à la traction de rapprochement (T9) ;

- un point d'ancrage (11) disposé dans une position qui n'est pas colinéaire avec le point de tire (12) et le point de mouflage (17), définissant ainsi un plan de traction (PI) qui contiendra les efforts de traction (T9, T8, T7) appliqués respectivement au point de tire (12), au point d'accrochage (17) et au point d'ancrage (11) ; et

- un orifice de tire (120), agencé pour laisser passer le câble au niveau du point de tire (12), qui présente un bord disposé en regard du câble (9) en une ou des positions déterminées pour venir en butée contre ledit câble en cas de rotation du châssis (10) autour d'un axe parallèle auxdits efforts ; lesdits efforts de traction (T9, T8, T7) coopérant alors entre eux pour stabiliser ladite position en rotation du châssis (10).

8. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes et selon la revendication 7, caractérisé :

- en ce qu'il comprend un châssis (10) formant un cadre qui est traversé sur deux côtés opposés par un arbre portant le tambour (2) ;

- en ce que ledit cadre entoure le compartiment de travail (21) et de préférence le compartiment de stockage (22) ;

- en ce que lesdits compartiments comprennent chacun un noyau (210, 220) entre deux flasques de guidage (211, 212, 219, 221, 222), lesdits noyaux étant solidaires entre eux et par exemple formant une seule pièce avec ledit arbre, - en ce que ledit cadre porte, sur une face de tire dirigée une direction transversale à l'axe de rotation (20) du tambour, au moins un orifice de tire (120) et un point de mouflage (17) qui déterminent entre eux une droite coplanaire à l'axe de tambour( 20) ; - en ce que ledit cadre porte en outre au moins un point d'ancrage (11) sur une face d'ancrage dans une direction opposée à ladite face de tire ;

- et en ce que les moyens d'actionnement comprennent au moins un levier de manœuvre (30) mobile en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe du tambour (20), et qui entraîne le tambour par une successions d'allers-retours par l'intermédiaire d'un ou plusieurs pignons au moyen d'au moins un cliquet d'entraînement (31), directement ou indirectement. 9. Appareil selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend ou est prévu pour utiliser un câble (9) dit "synthétique", c'est-à-dire en matériau à base de fibres non métalliques, végétales et/ou matière plastique. 10. Appareil selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le câble (9) comprend une gaine extérieure réalisée dans une première composition choisie pour ses qualités de résistance à l'usure en friction, notamment polyester ou aramide, laquelle gaine entoure une âme de traction réalisée en une deuxième composition, différente de la première composition et qui présente une meilleure résistance à la traction que ladite première composition, notamment en polyéthylène haute densité.

Description:
Description

Titre de l'invention : « Appareil de halage du type à câble passant, notamment portable et/ou manuel » L'invention se rapporte à un appareil de halage, notamment portable et/ou manuel, du type à "câble passant" pouvant être mis en œuvre en une position quelconque choisie sur la longueur dudit câble, pour exercer une traction seulement depuis ladite position quelle que soit la longueur du câble. Cet appareil, typiquement d'un gabarit portable à pied, met en œuvre un tambour compartimenté, muni d'une partie stockage et d'une partie travail. Ce tambour présente un passage ou orifice permettant au câble de passer d'un compartiment à l'autre à l'autre, assurant son ancrage initial. Le câble y est inséré jusqu'à avaler le mou, avant d'enrouler le tambour. Il reste ensuite immobile dans ce passage pendant la rotation du tambour et l'actionnement en charge.

L'appareil utilise de préférence un câble synthétique, notamment à gaine de frottement et âme de traction, mais non obligatoirement. Art antérieur

Il est connu de réaliser des appareils légers de halage par traction de câble, qu'il est possible d'utiliser en dehors de tout véhicule ou de toute plateforme lourde, voire de transporter à la main par exemple par une ou deux personnes. Ce type d'appareil permet de disposer d'une capacité de halage conséquente, sans nécessiter de matériel lourd sur infrastructure ou sur véhicule. Un tel appareil utilise différents types de démultiplication de l'effort, et est souvent actionné à la main, c'est-à-dire par la seule force humaine, ou par un petit moteur autonome. II est utilisé par exemple sur des terrains qui ne sont pas accessibles aux véhicules, ou pour des tâches ne nécessitant pas la puissance que permet un matériel lourd, par exemple dans des massifs forestiers peu accessibles. Il est aussi utilisé par exemple par des équipes mobiles d'intervention, et/ou des équipes polyvalentes qui doivent être prêtes à répondre à des besoins très variés et imprévus, par exemple des équipes de secours ou des pompiers ou des militaires du génie.

Une famille importante de ce type d'appareil est celle des appareils dits "à câble passant". C'est-à-dire qu'ils peuvent être utilisé pour appliquer une traction à un câble en n'importe quel point de ce câble. Cette capacité est très importante dans nombre de situations, entre autres parce qu'elle permet d'appliquer la traction à un emplacement très proche de la charge à haler, par exemple quelques mètres, même si le câble est très long, ce qui permet par exemple d'intervenir dans une zone de travail très réduite. Pour cela, il est connu depuis longtemps d'appliquer la traction sur le câble par l'intermédiaire de mâchoire ou mordaches internes, qui viennent pincer le câble au sein d'un boîtier qui est traversé par le câble. Un levier à cliquet manuel sert à actionner ces mordaches en combinant pincement et translation, pour agripper le câble et le tirer vers l'arrière de l'appareil. En ancrant l'appareil à un point fixe, cette translation permet d'exercer une traction sur le câble en l'avalant depuis l'avant de l'appareil.

Cette architecture de mordaches est encore utilisée aujourd'hui, et est très proche de l'appareil fabriqué sous la marque "Tirfor", décrit par exemple dans le document FR 1.174.533 de 1957. Cette marque est d'ailleurs souvent utilisée comme terme générique pour ce type d'appareil.

Objectifs

Un objectif de l'invention est de pallier en tout ou partie les inconvénients de l'état de la technique. II est recherché en particulier d'améliorer la fiabilité de l'entraînement du câble et de diminuer le poids et l'encombrement de l'appareil et de ses accessoires, tout en conservant la possibilité de ne mettre en traction qu'une partie de la longueur du câble. Il est recherché aussi d'améliorer la simplicité de fabrication, d'utilisation et d'entretien, de l'appareil et du câble, de permettre plus de souplesse dans le choix du câble et une meilleure durée de vie, et d'améliorer la simplicité, la fiabilité, la rapidité et la sécurité de l'utilisation. Présentation de l'invention

L'invention propose un appareil de halage comprenant un châssis portant des moyens de traction actionnés par des moyens d'actionnement, agencés pour exercer une traction de rapprochement sur un câble de halage traversant ledit appareil et présentant une première extrémité et une deuxième extrémité, par avalement du câble en un point de tire dudit appareil, situé du côté de la première extrémité du câble.

Cet appareil est du type agencé pour pouvoir être mis en œuvre en une position quelconque choisie sur la longueur dudit câble de façon à exercer ladite traction seulement depuis ladite position choisie quelle que soit la longueur du câble, et notamment seulement depuis cette position choisie.

Un tel appareil est dit "à câble passant". Cette fonctionnalité permet de positionner l'appareil, voir son ancrage, en n'importe quel point du câble, donc sans nécessiter de mettre en tension et/ou d'enrouler la totalité du câble, et sans contraintes liées à la longueur totale du câble. Cela permet par exemple d'opérer dans une zone de travail restreinte, même avec un câble très long que l'on ne souhaite pas couper.

Cette fonctionnalité est importante dans de nombreux cas, et ces appareils forment donc une famille très différente de celle des treuils classiques à enroulement, même multicouche, dans lesquels il faut enrouler tout le mou du câble sur le tambour avant de pouvoir mettre le câble en tension. En effet, cet enroulement préalable nécessite un treuil encombrant et lourd, et représente une perte de temps et d'efforts avant la mise en tension. De plus, la mise en œuvre sera impossible si la longueur de mou à enrouler dépasse la capacité maximale d'enroulement du tambour.

Dans l'appareil selon l'invention, les moyens de traction comprennent au moins un tambour à enroulement présentant au moins : - un compartiment de travail recevant ou apte à recevoir le câble depuis le point de tire,

- un compartiment de stockage, typiquement coaxial au compartiment de travail, recevant ou apte à recevoir le câble du côté de sa deuxième extrémité, - et un cheminement intermédiaire permettant le passage dudit câble entre lesdits compartiments.

Selon l'invention, ledit tambour est alors entraîné en rotation par les moyens d'actionnement de façon à ce que, tout en gardant le câble immobile par rapport au tambour au sein dudit cheminement intermédiaire , ladite rotation :

- entraîne en rotation le compartiment de travail pour qu'il produise la traction de rapprochement par enroulement du câble depuis le point de tire jusque dans le compartiment de travail, - entraîne simultanément en rotation le compartiment de stockage pour qu'il enroule le câble du côté de sa deuxième extrémité.

Dans l'invention, il est ainsi possible de positionner l'appareil en n'importe quelle position choisie sur la longueur du câble. L'enroulement commence alors à partir de cette position choisie, et la tension est appliquée sur le câble lors de la rotation du tambour. La préhension du câble, ou coincement, est alors obtenue par le serrage de l'enroulement sur le tambour.

L'architecture de l'invention est beaucoup plus simple que le mécanisme d'un treuil à mordache. Le coincement obtenu fournit une fiabilité bien supérieure à celui produit par des mordaches, plus indépendant de l'état et la propreté du câble, au contraire des mordaches. Il produit aussi beaucoup moins d'usure sur le câble. On obtient un mécanisme plus simple, plus fiable, plus léger et plus compact. De plus, les mordaches nécessitent d'utiliser un câble d'un diamètre important pour leur assurer une bonne prise. Le câble est donc dimensionné non pas à partir de sa résistance à la rupture mais à partir de la surface qu'il offre aux pièces de préhension constitutives des mordaches. Ceci à pour effet d'augmenter le diamètre du câble par rapport aux nécessités de l'effort à supporter. Ces contraintes représentent un encombrement et un poids non négligeable. Par exemple, un appareil classique d'une capacité de 3,2 tonnes représente un poids d'environ 60-70kg. Au contraire, l'appareil selon l'invention permet d'utiliser un câble de diamètre plus faible, en tout cas pour les plus petites capacités de traction, et donc de réaliser un appareil plus compact et plus léger.

En outre, le système des mordaches n'est actuellement pas compatible avec les câbles non métalliques, en particulier en raison des dommages causés au câble il rend donc nécessaire d'utiliser un câble acier.

Au contraire, l'invention permet d'utiliser un câble synthétique, avec tous les avantages qui sont apportés à ce type de câble, par exemple légèreté, facilité et sécurité de manipulation, moins de fragilité au pliage. Selon une particularité, l'appareil selon l'invention comprend, ou est prévu pour utiliser, un câble dit "synthétique", c'est-à-dire en matériau à base de fibres non métalliques, végétales et/ou matière plastique, c'est à dire entièrement ou par exemple à au moins 80% en masse.

En particulier, le câble comprend une gaine extérieure réalisée dans une première composition choisie pour ses qualités de résistance à l'usure en friction, notamment polyester ou aramide, laquelle gaine entoure une âme de traction réalisée en une deuxième composition, différente de la première composition et qui présente une meilleure résistance à la traction que ladite première composition, notamment en polyéthylène haute densité. On obtient ainsi un bon compromis, incluant une bonne capacité de charge du fait de l'âme, tandis que la gaine assure au câble une bonne durée de vie à l'utilisation.

Alternativement, l'appareil selon l'invention peut aussi comprendre, ou être prévu pour utiliser, un câble métallique d'un type connu.

Selon un mode de réalisation actuellement préféré de l'invention, l'appareil est agencé pour former un appareil manuel et/ou portable, typiquement de moins de 50kg, en particulier moins de 30kg et plus particulièrement moins de 15kg. Optionnellement mais non obligatoirement, les moyens de traction sont actionnés manuellement par au moins un membre de manœuvre avec blocage anti-retour, par exemple à effet cliquet, notamment par un levier à va-et-vient entraînant le tambour par un cliquet d'entraînement. Dans ce mode de réalisation, lequel le châssis porte au moins un moyen d'accrochage apte à être accroché de façon amovible ou temporaire à un lien souple ou un dispositif d'ancrage au sol, agencé pour former un point d'ancrage du côté opposé par rapport au tambour . II est ainsi possible de réaliser ainsi un appareil mobile facile à transporter et à stocker, par exemple au sein d'un kit d'outils manuels de traction et levage pour une équipe d'intervention ou mobile, par exemple à pied ou travaillant sans véhicule spécialisé, par exemple de travaux forestiers ou militaire ou de secours.

L'invention prévoit les particularités suivantes, pouvant être combinées entre elles.

Selon une particularité, le compartiment de stockage est agencé pour présenter une capacité de stockage de câble qui est supérieure ou égale à celle du compartiment de travail.

Selon une autre particularité, le compartiment de travail et le compartiment de stockage sont séparés par au moins un flasque intermédiaire qui est traversé par au moins un orifice formant le cheminement intermédiaire. Selon encore une autre particularité, le tambour comprend au moins un ou plusieurs noyaux autour duquel ou desquels le câble vient s'enrouler dans le compartiment de travail et dans le compartiment de stockage. Le cheminement intermédiaire est alors formé en tout ou partie par un conduit ou canal, fermé ou ouvert sous forme de tranchée ou rainure, qui parcourt le ou lesdits noyaux sur une distance axiale non nulle pour les relier entre eux.

Encore selon une autre particularité, le compartiment de travail et le compartiment de stockage comprennent tous deux un noyau autour duquel le câble vient s'enrouler, lesdits compartiment de travail et le compartiment de stockage étant solidaires en rotation entre eux au moins pour ce qui est de leur noyau.

Selon un mode de réalisation, le châssis porte au moins : - un moyen d'accrochage, apte à être accroché de façon temporaire ou amovible à un lien souple ou un accessoire de mouflage, disposé du même côté que le point de tire par rapport au tambour pour former un point de mouflage agencé pour appliquer un effort de traction secondaire sensiblement parallèle à la traction de rapprochement ;

- un point d'ancrage disposé dans une position qui n'est pas colinéaire avec le point de tire et le point de mouflage, définissant ainsi un plan de traction qui contiendra les efforts de traction appliqués respectivement au point de tire, au point d'accrochage et au point d'ancrage, au moins dans le cas d'un ancrage souple ; et

- un orifice de tire , agencé pour laisser passer le câble au niveau du point de tire, qui présente un bord disposé en regard du câble en une ou des positions déterminées pour venir en butée contre ledit câble en cas de rotation du châssis autour d'un axe parallèle auxdits efforts Lesdits efforts de traction coopèrent alors entre eux pour stabiliser ladite position en rotation du châssis. En particulier, ces trois points de tire, de mouflage et d'ancrage, sont situés dans une position déterminée par rapport au débattement du membre de manœuvre pour en stabiliser la position, par exemple pour stabiliser le levier dans un plan perpendiculaire au plan des câbles.

Selon un mode de réalisation préféré, l'appareil selon l'invention comprend un châssis formant un cadre qui est traversé sur deux côtés opposés par un arbre portant le tambour. Ce cadre entoure le compartiment de travail et de préférence le compartiment de stockage ; lesquels comprennent chacun un noyau entre deux flasques de guidage, lesdits noyaux étant solidaires entre eux et par exemple formant une seule pièce avec ledit arbre, notamment de diamètre constant.

Ce cadre porte, sur une face de tire dirigée une direction transversale à l'axe de rotation du tambour, au moins un orifice de tire et un point de mouflage qui déterminent entre eux une droite coplanaire à l'axe de tambour. Ce cadre porte en outre au moins un point d'ancrage sur une face d'ancrage dans une direction opposée à ladite face de tire, par exemple un crochet ou anneau de levage, ou filetage mâle ou femelle, ou un boulon de fixation, une manille, une cadène ou un tirant.

En outre, ces moyens d'actionnement comprennent au moins un levier de manœuvre mobile en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe du tambour, par exemple autour de l'axe du tambour, et qui entraîne le tambour par une successions d'allers-retours par l'intermédiaire d'un ou plusieurs pignons au moyen d'au moins un cliquet d'entraînement, directement ou indirectement. Cet entraînement se fait par exemple par un cliquet d'entraînement pivotant sur le levier et qui engage directement une roue à rochet solidaire du tambour en rotation. Dans le sens du déroulement, la roue à rochets est retenue par un cliquet de maintien 33 monté pivotant sur le châssis.

Dans cet exemple, deux mécanismes d'entraînement similaires voire identiques sont prévus, à raison d'un de chaque côté du tambour 2.

Selon des particularités, pouvant être combinées entre elles, ces compartiments de travail et de stockage :

- sont adjacents sur le tambour

- sont tous deux situés à l'intérieur du cadre,

- sont présentent des noyaux et/ou des flasques de diamètres égaux, et/ou

- sont réalisés d'une seule pièce.

Des modes de réalisation variés de l'invention sont prévus, intégrant selon l'ensemble de leurs combinaisons possibles les différentes caractéristiques optionnelles exposées ici.

Brève description des dessins

D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée d'un mode de mise en œuvre nullement limitatif, et des dessins annexés sur lesquels : [Fig.l] La Fig.l est une vue semi-schématique en perspective qui illustre un premier exemple de mode de réalisation de l'invention, dans une version à main et câble synthétique, mis en œuvre en situation de traction avec un mouflage ; [Fig.2] la Fig.2 est une vue partielle à l'échelle de l'appareil de la Fig.l ;

[Fig.3] la Fig.3 est une vue partielle à l'échelle de l'appareil de la Fig.l, selon une autre perspective et sans son câble ;

[Fig.4] : la Fig.4 est une vue partielle à l'échelle de l'appareil de la Fig.l, en vue latérale transparente ; Les Fig.5 à Fig.8 sont des vues partielles de dessus de l'appareil de la Fig.l, à différentes étapes de l'installation du câble dans l'appareil ;

[Fig.5] : introduction et passage du câble jusque dans le compartiment de stockage,

[Fig.6] : résorption du mou du brin de travail, [Fig.7] : premier enroulement du câble sur le tambour,

[Fig.8] : mise en tension du câble ;

[Fig.9] : la Fig.9 est une vue partielle de dessus d'une variante du mode de réalisation de la Fig.l adaptée pour un câble métallique ;

[Fig.10] : la Fig.10 est une vue partielle de dessus d'une autre variante du mode de réalisation de la Fig.l adaptée pour un câble métallique ;

Description des modes de réalisation Exemple à câble synthétique

La Fig.l illustre un exemple de mode de réalisation préféré de l'invention, dans une version à main et câble synthétique. Sur cette figure, l'appareil de halage 1 est représenté à l'échelle, tandis que son environnement n'est que schématisé.

Les Fig.2 à Fig.4 illustrent plus en détail et sous différents angles le mécanisme et l'architecture de l'appareil 1 dans cet exemple de mode de réalisation.

L'appareil de halage 1 est ici illustré en situation où il est amarré en son point d'ancrage 11 à un point fixe PF, ici par un câble 8. Ce point fixe PF est ici symbolisé par un piton, mais peut être aussi une ancre fixée dans le sol ou n'importe quel autre type, comme par exemple un arbre ou un bâtiment ou un véhicule fixe ou mobile.

Du côté de son point de tire 12, ici opposé au point d'ancrage 11, l'appareil enroule un câble de halage 9 sur son tambour 2, dans son compartiment de stockage 21. Ce câble de halage est ici fixé à un point de mouflage 17 sur le châssis 2. Il est monté en mouflage en passant sur une poulie de mouflage 97, laquelle est amarrée à une charge à déplacer CH.

Le tambour 2 est actionné en rotation les moyens d'actionnement 3, par manœuvre manuelle du levier de manœuvre 30 sous forme d'allers- retours successifs, par pivotement autour de l'axe 20 du tambour dans un sens moteur M9 puis dans un sens retour MO.

Comme illustré en Fig.3 et Fig.4, le levier 30 porte un cliquet d'entraînement 32 qui entraîne une roue à rochets 31 lors d'un pivotement moteur M9. Cette roue à rochets 31 est ici directement solidaire en rotation du tambour d'enroulement 2. Dans d'autres modes de réalisation, des mécanismes connus peuvent être utilisés en plus ou à la place pour ajouter une démultiplication dans cet entraînement.

Lors d'un pivotement retour MO, la roue à rochets 31 et donc le tambour 2 sont maintenus fixe en rotation par le cliquet de maintien 33, qui pivote sur le châssis 10.

Dans cet exemple, le châssis 10 est constitués par des plaques mises en forme et assemblées entre elle pour réaliser un cadre rectangulaire ou carré, qui est traversé sur deux côtés opposés par un arbre portant le tambour 2 et qui est mobile en rotation selon l'axe 20. Ce cadre entoure le compartiment de travail 21 et le compartiment de stockage 22.

Sur une face de tire dirigée une direction transversale à l'axe de rotation 20 du tambour, le cadre porte un orifice de tire 120 et un point de mouflage 17 qui déterminent entre eux une droite DI coplanaire à l'axe de tambour 20. L'orifice de tire 120 présente un pourtour de section transversale arrondie, par exemple formant l'intérieur d'un tore, d'un rayon déterminé pour faciliter le glissement du câble et faire office d'écubier guide-câble. Ce pourtour est par exemple formé par une pièce rapportée, fabriquée en un matériau anti-friction, par exemple en aluminium graphité, ou en un matériau connu pour cela. Le point de mouflage 17 est ici réalisé par un anneau de levage, qui est boulonné dans la plaque formant la face de tire. Sur une face d'ancrage orientée vers une direction opposée à ladite face de tire, le cadre porte en outre un point d'ancrage 11, ici un anneau de levage boulonné dans la plaque formant la face d'ancrage.

Comme illustré en Fig.l, la droite DI définie par les points de tire 12 et de mouflage 17 n'est pas colinéaire au point d'ancrage 11. Ces trois points définissent donc un plan de traction PI déterminé. Dès lors que le mouflage n'est pas libre en rotation par rapport à la charge CH, le plan du mouflage va s'imposer au châssis 10 par l'intermédiaire des points de tire 12 et de mouflage 17. Les efforts de traction T8, T9, T7 exercés en ces trois points vont ainsi stabiliser ce plan de traction, et donc le châssis 10, dans une position déterminée par rapport au sol.

Dans cet exemple, les points de tire 12, de mouflage 17 et d'ancrage 11 sont positionnés pour que le plan de traction PI soit perpendiculaire au débattement du levier de manœuvre 30. La position du levier 30 sera donc stabilisée par rapport au sol, ce qui le stabilise et rend son maniement plus facile et plus sûr.

Dans cet exemple, bien que cela puisse être réalisé autrement, l'axe 20 du tambour est parallèle à ce plan de traction PI, et en particulier parallèle à la droite Dl. Dans cet exemple, le levier 30 se sépare en deux branches parallèles qui rejoignent le tambour au niveau du châssis, chacune à une extrémité de son arbre, encadrant ainsi axialement le compartiment de travail 21 et le compartiment de stockage 22. Chaque branche porte un mécanisme d'entraînement, à raison d'un de chaque côté du tambour.

Le tambour 2 présente un compartiment de travail 21 qui reçoit le câble 9 depuis le point de tire 12, et un compartiment de stockage 22 recevant le câble 9 du côté de sa deuxième extrémité 92. Ces deux compartiments 21, 22 sont adjacents entre eux, et séparés par une flasque de guidage commune, dite intermédiaire ou centrale 219. Ils comprennent chacun un noyau 210, 220, autour duquel le câble vient s'enrouler entre deux flasques de guidage extérieures 221, 222. Le noyau de travail 210 et le noyau de stockage 220 sont ici solidaires entre eux et de même diamètre, par exemple formant une seule pièce avec ledit arbre voire avec les flasques 212, 219, 222.

Comme illustré en Fig.3, le tambour présente un orifice formant un conduit 29 qui est creusé dans le flasque intermédiaire 219 et/ou dans les noyaux 210, 220, pour former le cheminement intermédiaire 29. Ce conduit met en communication l'espace du compartiment de travail 21 et l'espace du compartiment de stockage 22, au niveau de la première couche d'enroulement du câble de halage 9 une fois qu'ils reçoivent. Les Fig.5 à Fig.8 illustrent différentes étapes de l'installation du câble dans l'appareil. La présence ou non d'un mouflage n'influe pas sur cet aspect, et n'est pas prise en compte dans ces figures.

En [Fig.5], la deuxième extrémité 92 du câble 9 est introduite dans le cadre en traversant l'orifice de tire 120, pour arriver jusque dans le compartiment de travail 21. Elle est ensuite enfilée dans le conduit 29 formant le cheminement intermédiaire pour déboucher dans le compartiment de stockage 22.

En [Fig.6], la deuxième extrémité 92 du câble 9 est alors tirée D90 sur toute la longueur du câble nécessaire pour résorber le mou du brin de travail 91, c'est-à-dire du brin 91 qui dépasse du tambour du côté du point de tire 12 et du côté de la première extrémité. L'appareil 1 est ainsi positionné au point de traction choisi sur le câble 9, et établi être mis en tension.

En [Fig.7], le tambour a été actionné en rotation R2 sur un tour. Comme on le voit, le câble présente un premier enroulement sur le noyau 210 du compartiment de stockage 21. Le cheminement intermédiaire 29 est revenu dans sa position initiale après son premier tour, mais le câble 9 qui le traverse s'est replié sur lui-même, coincé dans le conduit 29 et entraîné par sa rotation. En [Fig.8], en poursuivant la rotation R2 du tambour, le brin de travail 91 continue à s'enrouler dans le compartiment de travail 21 et donc à être avalé D91 au point de tire 120, jusqu'à obtenir la mise en tension de ce brin de travail, avec un coincement réalisé par le conduit et surtout le serrage sur le noyau 210 du compartiment de travail. En continuant à actionner le tambour selon cette même rotation R2, l'actionnement du levier 30 produira ainsi la traction de halage T9 sur le brin de travail, tant que le point d'ancrage 11 sera retenu par le point fixe PF auquel il applique la tension d'ancrage T8. Comme on le comprend, sous l'effet de la rotation R2 du tambour, le brin de travail 91 s'enroule dans le compartiment de stockage 21 tandis que le brin libre 92, du côté de la deuxième extrémité du câble 9, s'enroule autour du compartiment de stockage 22. Le brin libre est ainsi avalé D92 en même temps que le brin de travail 91. Pendant ce processus de double enroulement, la partie du câble qui a été enfilée dans le conduit du cheminement intermédiaire 29 reste immobile par rapport au tambour 2. Le câble n'y frotte donc pas sur le conduit, et ne s'endommage pas. Dans un tel appareil, du fait que le mou du brin de travail 91 peut être entièrement rattrapé avant que le câble ne commence à s'enrouler sur le tambour, cf. Fig.6, le compartiment de travail 21 n'a pas besoin de recevoir toute la longueur du câble de halage 9. Il lui suffit de stocker la longueur nécessaire pour établir la traction T9 et pour avaler le déplacement D97 de la charge CH sous l'effet de cette traction de halage. Cela permet de garder une bonne compacité du tambour, et donc de limiter le poids et l'encombrement de l'appareil.

Un tel appareil peut donc bien être utilisé en tant qu'appareil "à câble passant", puisqu'on peut positionner son point de traction à n'importe quelle position du câble de halage 9, quelle que soit la longueur dudit câble.

Ainsi, pour un point de traction déterminé choisi sur le câble, il suffit de tirer ce câble pour avaler le mou du brin de travail 91, cf. Fig.6, jusqu'à ce que ce point de traction choisi soit au niveau du cheminement, ou juste un peu avant pour permettre au compartiment de travail 21 d'enrouler un peu de câble 9 afin d'en établir le serrage sur son noyau 210.

Toute rotation ultérieure du tambour dans le sens du travail R2 produira ainsi un halage par l'effort de traction T9 et le déplacement D91, sans aucun risque que le câble ne glisse ni ne se décroche de l'appareil 1.

Dans cet exemple, le câble 9 est un câble synthétique, non métallique, qui peut donc subir sans dommage le demi-tour serré qui est visible en Fig.7 au niveau du flasque intermédiaire 219.

Ainsi, cet appareil met en œuvre un tambour compartimenté 2, une partie stockage 22 et une partie travail 21. Ce tambour est muni d'un orifice 29 permettant au câble synthétique 9 de passer de l'un à l'autre et d'assurer son ancrage initial, simplement en étant entraîné par les parois du cheminement 29 dans le mouvement même de rotation R2 du tambour, sous l'effet du levier 30 à cliquet 31. L'utilisation du câble synthétique et des pièces principales en alliage d'aluminium confère au produit sa légèreté. L'ancrage du câble est ainsi réalisé par coincement à l'importe quel point de la longueur du câble, choisi en fonction de la distance existant entre les deux objets à tirer l'un vers l'autre, ici le point fixe PF et la charge CH.

Le déploiement se fait par simple glissement du câble synthétique 9 dans l'orifice inter-compartiments 29, sans utilisation du levier. La traction à l'effort maximal T9 se fait ensuite en utilisant le levier 30.

Le reploiement se fait par la détente du câble à l'aide du levier 30 sur une toute petite course avec le cliquet de retenue 33 en position dégagée, puis le déroulement du tambour 2 peut se poursuivre par simple traction manuelle sur le câble 9 jusqu'à libérer son coincement dans le cheminement intermédiaire 29.

Le gain en temps devient indéniable notamment en face de l'obligation de délover et de lover un câble acier de diamètre 16mm sur toute sa longueur, ce diamètre étant un minimum impératif pour permettre la grippe des mordaches dans un appareil passant à mordaches de 3,2 tonnes de traction.

Ainsi, le mode de traction de l'invention permet de limiter le diamètre du câble 9 à celui qui est nécessaire pour la résistance en traction recherchée. Par exemple pour un appareil de capacité 3,2 tonnes, un câble synthétique se contentera d'un diamètre de 10mm. On gagne donc en encombrement par rapport au câble de 16mm en acier, en plus du gain de poids et des autres avantages propres au câble synthétique. Par rapport à un appareil passant de même capacité de traction et fonctionnement par coincement de mordaches, tel que connu par dans l'état de la technique, l'invention permet en particulier :

- Un gain de masse important, masse réduite d'environ 60% ;

- Une plus grande rapidité de déploiement et de reploiement, de l'ordre de 10 mn au lieu de 30 mn ;

- Une longévité accrue du câble, par exemple du fait qu'un câble synthétique ne s'abîme pas lors d'un enroulement multicouche anarchique, ce qui permet de se passer de système de trancanage,

- Une sécurité de la manœuvre, apportée par l'utilisation d'un câble synthétique enroulé ;

- Une fiabilité de l'effort fourni, car le coincement est obtenu de façon certaine par le serrage autour d'un tambour, contrairement aux systèmes de grippe à friction comme celui des mordaches dont la fiabilité dépend des conditions de propreté et d'intégrité du câble.

Variante à câble métallique

Les câbles métalliques sont utilisables aussi dans le cadre de l'invention.

Au contraire des câbles synthétiques, les câbles métalliques ne peuvent pas être pliés sur un très faible rayon sans subir un dommage définitif, car les fibres métalliques ne peuvent plus reprendre leur forme initiale.

Les Fig.9 Fig.10 illustrent des exemples de variantes du mode de réalisation de la Fig.l adaptées à ces contraintes, dans lesquels le rayon de courbure nécessaire à un câble métallique est obtenu par un canal courbe qui s'étend entre les compartiments et/ou dans l'épaisseur de leurs noyaux.

En Fig.9, le compartiment de travail 21 et le compartiment de stockage 22 sont séparés par une longueur axiale non nulle L29, ont chacun un flasque de guidage intérieur 211 et 221. Le cheminement intermédiaire 29 est formé par un conduit qui parcourt la longueur axiale L29, en maintenant un rayon de courbure suffisamment important pour pouvoir y introduire un câble métallique, et l'y maintenir sans l'endommager. Ce cheminement 29 est formé en partie par des orifices traversant les flasques intérieurs 211 et 221, raccordés entre eux en un conduit 290 qui est fermé et/ou en une rainure dont le fond est représenté par le trait pointillé.

En Fig.10 est une vue partielle de dessus d'une autre variante adaptée pour un câble métallique, dans laquelle les deux compartiments 21, 22 sont adjacents. Le cheminement intermédiaire est aussi formé par un conduit 290 qui parcourt le noyau des compartiments sur une longueur axiale L29. Mais il débouche dans chaque compartiment au niveau de son flasque extérieur, ce qui permet d'obtenir une longueur axiale suffisante pour ne pas détériorer un câble métallique mais en gardant une grande compacité du tambour et donc de l'appareil. On notera que de telles versions, compatibles avec un câble métallique, permette aussi d'utiliser un câble synthétique, le plus souvent sans modification.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.

Nomenclature

[Tableaux 1]

1 appareil de halage

10 châssis

11 point d'ancrage

12 point de tire

120 orifice de tire

17 point de mouflage

2 tambour à enroulement

20 axe de rotation du tambour

21 compartiment de travail

210 noyau du compartiment de stockage 211 flasques de guidage du compartiment de travail flasque de guidage intermédiaire séparant les deux

219 compartiments 22 compartiment de stockage

220 noyau du compartiment de stockage 221 flasques de guidage du compartiment de stockage

29 cheminement intermédiaire 290 canal/rainure de cheminement interne au noyau 3 moyens d'actionnement

30 levier de manœuvre

31 cliquet d'entraînement

32 roue d'entraînement

33 cliquet de maintien

7 poulie de mouflage

8 câble d'ancrage 9 câble de halage

91 première extrémité du câble de halage, brin de travail

92 deuxième extrémité du câble de halage, brin libre 97 poulie de mouflage CH charge à haler DI droite formée par le point de tire et le point de mouflage déplacement de mise en place de l'appareil - rattrapage du

D90 mou du brin de travail

D91 déplacement du brin de travail

D92 déplacement du brin libre

D97 déplacement de la charge

L29 longueur axiale du cheminement intermédiaire

MO mouvement de retour du levier

M9 mouvement de travail du levier

PI plan de traction

PF point fixe

R2 rotation d'actionnement traction secondaire au point de mouflage traction au point d'ancrage T9 traction de halage (au point de tire)

T97 traction sur la charge