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Title:
HEAT EXCHANGER, PARTICULARLY FOR THE THERMAL REGULATION OF BATTERIES
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2019/145642
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a heat exchanger (1) particularly for a motor vehicle, said heat exchanger (1) comprising at least one conduit (5) for the circulation of a heat transfer fluid, and at least one collecting box (7) defiining a space (V) for the circulation of the heat transfer fluid, into which one end of said at least one conduit (5) enters. According to the invention, the heat exchanger (1) also comprises: at least one seal (9), which has an opening for the passage of said at least one conduit (5) and is assembled to the collecting box (7) in such a way that said at least one conduit (5) and the collecting box (7) are mechanically assembled with insertion of at least one seal (9), and at least one body (11) for mechanically retaining the end of said at least one conduit (5) in the corresponding collecting box (7).

Inventors:
MULLER JEAN DAMIEN (FR)
BUSSON FRANÇOIS (FR)
BARRE BORIS (FR)
BOISSELLE PATRICK (FR)
PAYEN BRUNO (FR)
Application Number:
PCT/FR2019/050151
Publication Date:
August 01, 2019
Filing Date:
January 23, 2019
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
F28F1/02; F28F9/02; F28F9/16; H01M10/60
Foreign References:
FR2746178A11997-09-19
FR2783907A12000-03-31
DE102016207319A12017-11-02
FR2578968A11986-09-19
US20170219297A12017-08-03
FR2031668A51970-11-20
FR2735857A11996-12-27
DE2036117A11971-02-04
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
TRAN, Chi-Hai (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Échangeur thermique (1, G) notamment pour un véhicule automobile, l’échangeur thermique (1, G) comprenant au moins un conduit (5) de circulation d’un fluide caloporteur, et au moins une boîte collectrice (7, 7’) définissant un volume (V) de circulation du fluide caloporteur dans lequel une extrémité dudit au moins un conduit (5) débouche,

caractérisé en ce que l’échangeur thermique (1, G) comprend en outre :

au moins un joint d’étanchéité (9, 9’) présentant au moins un orifice (95, 95’) pour le passage dudit au moins un conduit (5) et assemblé à la boîte collectrice (7, 7’), de sorte que ledit au moins un conduit (5) et la boite collectrice (7, 7’) sont assemblés mécaniquement avec interposition dudit moins un joint d’étanchéité (9, 9’), et

au moins un organe de retenue (11) mécanique de l’extrémité dudit au moins un conduit (5) dans la boîte collectrice (7, 7’) correspondante.

2. Échangeur thermique (1, G) selon la revendication 1, dans lequel l’organe de retenue (11) est monté à l’extérieur du volume (V) de circulation du fluide caloporteur défini par la boîte collectrice (7, 7’), en étant d’une part assemblé à la boîte collectrice (7, 7’) et d’autre part agencé en appui contre au moins une portion dudit au moins un conduit (5).

3. Échangeur thermique (1, G) selon la revendication 1, dans lequel l’organe de retenue (11) est agencé à l’intérieur du volume (V) de circulation du fluide caloporteur défini par la boîte collectrice (7, 7’).

4. Échangeur thermique (1, G) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel l’organe de retenue (11) comporte au moins un élément élastiquement déformable (17, 17’, 29, 290) agencé de manière à venir en appui élastique sur l’extrémité dudit au moins un conduit (5).

5. Échangeur thermique (1, G) selon l’une quelconque des revendications 1 à 4, dans lequel l’organe de retenue (11) est assemblé par coopération de forme avec ledit au moins un conduit (5).

6. Échangeur thermique (1, G) selon la revendication 3, dans lequel l’organe de retenue (11) est réalisé par déchirement de la paroi dudit au moins un conduit (5), de manière à venir en appui contre le joint d’étanchéité (9, 9’) autour dudit au moins un conduit (5).

7. Échangeur thermique (1, ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel l’organe de retenue (11) est agencé dans l’échangeur thermique (1, ) dans une zone dépourvue de joint d’étanchéité (9, 9’).

8. Échangeur thermique (1) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel :

la boîte collectrice (7) comporte une plaque collectrice (13) présentant au moins un orifice (130) de passage dudit au moins un conduit (5), et un couvercle (15) recouvrant la plaque collectrice (13) de manière à définir le volume (V) de circulation du fluide caloporteur, et

ledit au moins un joint d’étanchéité (9) est disposé d’une part entre la plaque collectrice (13) et ledit au moins un conduit (5), et d’autre part entre la plaque collectrice (13) et le couvercle (15).

9. Échangeur thermique ( ) selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, dans lequel :

la boîte collectrice (7’) comporte un couvercle (15’) définissant le volume de circulation du fluide caloporteur et présentant un orifice (150) de passage dudit au moins un conduit (5), et

ledit au moins un joint d’étanchéité (9’) est disposé entre le couvercle (15’) et ledit au moins un conduit (5).

10. Échangeur thermique (1, ) selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l’organe de retenue (11) comporte au moins un élément parmi une épingle de retenue (17, 17’), une patte de retenue (25), une languette de retenue (29), un ergot de retenue (290).

Description:
Échangeur thermique, notamment pour la régulation thermique de batteries

Le domaine de l’invention est celui des échangeurs thermiques, en particulier pour véhicules automobiles. L’invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine des dispositifs de régulation thermique des batteries des véhicules automobiles à motorisation électrique et/ou hybride.

L’énergie électrique des véhicules à motorisation électrique et/ou hybride est fournie par une ou plusieurs batteries.

Un problème posé réside dans le fait que durant leurs fonctionnements, les batteries sont amenées à chauffer et risquent ainsi de s’endommager. Par ailleurs, en cas de température trop basse, l’autonomie de la batterie peut décroître fortement. La régulation thermique de la batterie est, par conséquent, un point important.

Afin de réguler la température des batteries et maintenir la batterie à une température acceptable, notamment entre 20°C et 40°C, et ainsi assurer la fiabilité, l’autonomie, et la performance du véhicule, tout en optimisant la durée de vie de la batterie, il est connu d’utiliser des échangeurs thermiques. De tels échangeurs thermiques comprennent un faisceau de conduits ou tubes reliant entre elles au moins deux boîtes collectrices. Les extrémités des tubes ou conduits sont raccordées, de façon fixe et étanche, dans ces boîtes collectrices. Un fluide caloporteur, tel qu’un liquide de refroidissement, peut donc circuler à travers les conduits et les boîtes collectrices afin d’échanger thermiquement avec les batteries.

Chacune des boîtes collectrices dans laquelle débouchent les conduits du faisceau comporte une plaque collectrice présentant des orifices de passage des extrémités des conduits. La plaque collectrice est également appelée « collecteur ». Cette plaque collectrice est coiffée par un couvercle ou capot, aussi appelé « boîte à fluide », de manière à définir un volume commun dans lequel débouchent les extrémités correspondantes des conduits.

Le couvercle est, par exemple pourvu de raccordements à des conduites d’admission et de collecte du fluide caloporteur.

Un tel échangeur thermique, et en particulier dans l’application du refroidissement de batterie, est généralement assemblé par brasage, c’est-à-dire que l’ensemble des éléments de l’échangeur thermique est passé dans un four de brasage permettant à un métal d’apport de réaliser à la fois la solidarisation des divers éléments (notamment la plaque collectrice, le couvercle, le faisceau) et leur étanchéité. En particulier, les conduits sont solidarisés à la plaque collectrice par brasage au niveau des orifices de passage des conduits.

Cependant, il a été constaté que le brasage des éléments de l’échangeur thermique tend à dégrader la résistance mécanique des conduits, leur tenue à la pression et leur tenue à la corrosion interne et externe. Cette dégradation de la résistance mécanique peut conduire à une déformation des conduits lorsque ces derniers sont parcourus par un fluide caloporteur sous pression.

Par ailleurs, lorsque les conduits présentent une surface plane orientée vers les batteries (ce qui est le cas des conduits de section oblongue, par exemple), de façon à avoir une large surface d’échange de la chaleur, il a été observé des défauts de planéité de cette surface plane. Du fait de ces défauts dus au brasage, le transfert thermique entre les batteries et l’échangeur thermique peut ne pas être homogène, si bien que l’échangeur thermique n’assure pas une régulation optimale de la température des batteries.

L’invention a pour but d’améliorer la résistance mécanique des conduits d’un échangeur thermique dans le but d’optimiser, dans une application particulière, la régulation thermique, notamment le refroidissement de la ou des batteries d’un véhicule automobile à motorisation électrique et/ou hybride.

L’objet de la présente invention concerne ainsi un échangeur thermique, notamment pour un véhicule automobile, l’échangeur thermique comprenant au moins un conduit de circulation d’un fluide caloporteur, et au moins une boîte collectrice définissant un volume de circulation du fluide caloporteur dans lequel une extrémité dudit au moins un conduit débouche.

Selon l’invention, l’échangeur thermique comprend en outre :

- au moins un joint d’étanchéité présentant au moins un orifice pour le passage dudit au moins un conduit et assemblé à la boîte collectrice, de sorte que ledit au moins un conduit et la boite collectrice sont assemblés mécaniquement avec interposition dudit moins un joint d’étanchéité, et

- au moins un organe de retenue mécanique de l’extrémité dudit au moins un conduit dans la boîte collectrice correspondante.

Les éléments de l’échangeur thermique sont solidarisés mécaniquement et de manière étanche. Grâce à cet assemblage mécanique, on ne dégrade pas la résistance mécanique des tubes (contrairement à un assemblage par brasage) et on limite les éventuels défauts de planéité des conduits.

En outre, l’organe de retenue permet d’empêcher le glissement des conduits en fonctionnement de l’échangeur thermique

L’échangeur thermique peut en outre comporter une ou plusieurs caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison.

Selon une alternative, l’organe de retenue est monté à l’extérieur du volume de circulation du fluide caloporteur défini par la boîte collectrice, en étant d’une part assemblé à la boîte collectrice et d’autre part agencé en appui contre au moins une portion dudit au moins un conduit.

Selon une autre alternative, l’organe de retenue est agencé à l’intérieur du volume de circulation du fluide caloporteur défini par la boîte collectrice.

Selon une variante, l’organe de retenue est rapporté sur l’échangeur thermique.

Selon une autre variante, l’organe de retenue est formé sur un élément existant de l’échangeur thermique.

Selon un aspect de l’invention, l’organe de retenue comporte au moins un élément élastiquement déformable agencé de manière à venir en appui élastique sur l’extrémité dudit au moins un conduit.

Selon un autre aspect de l’invention, l’organe de retenue est assemblé par coopération de forme avec ledit au moins un conduit.

L’organe de retenue peut être assemblé par emboîtement élastique avec ledit au moins un conduit. L’organe de retenue est par exemple assemblé par clipsage ou encliquetage avec ledit au moins un conduit.

Selon un exemple de réalisation, l’organe de retenue est agencé de manière à venir en appui contre le joint d’étanchéité.

L’organe de retenue est par exemple réalisé par déchirement de la paroi dudit au moins un conduit de manière à venir en appui contre le joint d’étanchéité autour dudit au moins un conduit.

Selon un autre exemple de réalisation, l’organe de retenue est agencé dans l’échangeur thermique dans une zone dépourvue de joint d’étanchéité.

Selon un premier mode de réalisation, la boîte collectrice comporte une plaque collectrice présentant au moins un orifice de passage dudit au moins un conduit, et un couvercle recouvrant la plaque collectrice de manière à définir le volume de circulation du fluide caloporteur. Ledit au moins un joint d’étanchéité est disposé d’une part entre la plaque collectrice et ledit au moins un conduit, et d’autre part entre la plaque collectrice et le couvercle. L’assemblage mécanique entre le couvercle et la plaque collectrice peut être réalisé par sertissage de deux bords opposés de la plaque collectrice sur un pied de couvercle du couvercle.

Selon un deuxième mode de réalisation, la boîte collectrice comporte un couvercle définissant le volume de circulation du fluide caloporteur et présentant un orifice de passage dudit au moins un conduit. Ledit au moins un joint d’étanchéité est disposé entre le couvercle et ledit au moins un conduit. L’échangeur thermique peut comporter en outre une plaque collectrice assemblée au couvercle avec interposition dudit au moins un joint d’étanchéité. Ledit au moins un joint d’étanchéité est ainsi disposé d’autre part entre le couvercle et la plaque collectrice.

Selon une solution, l’organe de retenue est assemblé avec d’une part la plaque collectrice et d’autre part ledit au moins un conduit.

Selon une autre solution, l’organe de retenue est solidaire du couvercle et s’étend en direction dudit au moins un conduit.

L’organe de retenue peut comporter au moins un élément parmi une épingle de retenue, une patte de retenue, une languette de retenue, un ergot de retenue.

L’organe de retenue est par exemple solidaire du couvercle comporte au moins une languette de retenue s’étendant en direction dudit au moins un conduit et coopérant avec au moins une rainure complémentaire sur ledit au moins un conduit.

Selon un autre exemple, l’organe de retenue solidaire du couvercle comporte au moins un ergot de retenue s’étendant en direction dudit au moins un conduit et coopérant avec au moins un orifice complémentaire sur ledit au moins un conduit.

Selon encore une autre solution, l’organe de retenue comporte une épingle de retenue présentant au moins une déformation configurée pour venir en appui contre ledit au moins un conduit.

En variante ou en complément, l’organe de retenue comporte une épingle de retenue présentant au moins une déformation configurée pour venir en appui contre la plaque collectrice.

Par exemple, les déformations présentent chacune une forme de demi-sphère.

La plaque collectrice peut comporter au moins un passage d’épingle et au moins un organe de maintien de l’épingle.

Le passage d’épingle peut être formé sur l’organe de maintien de l’épingle.

La plaque collectrice peut comporter un collet délimitant un orifice de passage dudit au moins un conduit et présentant des orifices de passage de l’épingle. Selon encore un autre aspect de l’invention, ledit au moins un conduit comprend une pluralité de canaux de circulation du fluide caloporteur.

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante, donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

- la figure 1 est une vue en coupe au niveau d’une boîte collectrice selon un premier mode de réalisation d’un échangeur thermique,

- la figure 2 est une vue en coupe transversale au niveau d’une boîte collectrice selon un deuxième mode de réalisation d’un échangeur thermique,

- la figure 3 représente de façon schématique et partielle un conduit multicanaux pour un échangeur thermique de la figure 1 ou 2,

- la figure 4 représente de façon schématique un échangeur thermique de la figure 1 comprenant une épingle de retenue de conduits débouchant dans la boîte collectrice,

- la figure 5 est une vue en coupe longitudinale et partielle au niveau de la boîte collectrice de l’échangeur thermique de la figure 4,

- la figure 6 représente de façon schématique un échangeur thermique de la figure 2 comprenant une épingle de retenue de conduits débouchant dans la boîte collectrice,

- la figure 7 est une vue en coupe longitudinale et partielle au niveau de la boîte collectrice de l’échangeur thermique de la figure 6,

- la figure 8 montre de façon partielle une vue en perspective d’un conduit déformé pour coopérer avec une épingle de retenue de la figure 4 ou 6,

- la figure 9 est une vue en coupe transversale d’un échangeur thermique de la figure 1 comportant des conduits présentant des pattes de retenue des conduits dans la boîte collectrice,

- la figure 10 est une vue agrandie d’une portion de la figure 9,

- la figure 11 montre de façon partielle une vue en perspective d’un conduit présentant les pattes de retenue des figures 9 et 10,

- la figure 12 est une vue en coupe transversale d’un échangeur thermique de la figure 2 comportant des conduits présentant des pattes de retenue des conduits dans la boîte collectrice,

- la figure 13 représente de façon schématique un échangeur thermique de la figure 1 comprenant des languettes de retenue des conduits agencées dans le couvercle de la boîte collectrice, - la figure 14 montre de façon partielle une vue en perspective d’un conduit présentant une rainure pour coopérer avec des languettes de retenue de la figure 13,

- la figure 15 est une vue de côté du conduit de la figure 14,

- la figure 16 représente de façon schématique un échangeur thermique de la figure 2 comprenant des languettes de retenue des conduits formée sur le couvercle de la boîte collectrice,

- la figure 17 représente de façon schématique et partielle un échangeur thermique selon le deuxième mode de réalisation comprenant des ergots de retenue des conduits agencés dans le couvercle de la boîte collectrice,

- la figure l8a montre de façon partielle un conduit présentant un premier exemple d’orifice pour coopérer avec un ergot de retenue de la figure 17,

- la figure l8b montre de façon partielle un conduit présentant un deuxième exemple d’orifice pour coopérer avec un ergot de retenue de la figure 17, et

- la figure l8c montre de façon partielle un conduit présentant plusieurs orifices selon le deuxième exemple pour coopérer avec un ergot de retenue correspondant de la figure 17.

Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes références.

Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres réalisations.

Dans la description, on peut indexer certains éléments, comme par exemple premier élément ou deuxième élément. Dans ce cas, il s’agit d’un simple indexage pour différencier et dénommer des éléments proches mais non identiques. Cette indexation n’implique pas une priorité d’un élément par rapport à un autre et on peut aisément interchanger de telles dénominations sans sortir du cadre de la présente description. Cette indexation n’implique pas non plus un ordre dans le temps.

En référence aux figures 1 et 2, l’invention concerne un échangeur thermique 1, V destiné à équiper un véhicule automobile, notamment de type hybride ou électrique.

Cet échangeur thermique 1, 1’ est en particulier prévu pour réguler la température, par exemple pour refroidir, une ou plusieurs batteries, formant une source d’énergie pour l’entraînement du véhicule automobile. L’échangeur thermique 1, 1’ est par exemple destiné à être positionné directement au contact de la ou des batteries au fond d’un boîtier de protection et parcouru par un fluide caloporteur, ou indirectement au contact de la ou des batteries dans le cas d’un échangeur thermique placé à l’extérieur du boîtier de protection des batteries.

En particulier, il peut s’agir d’un échangeur thermique 1, 1’ formant refroidisseur de batterie, pour un refroidissement dit indirect, c’est-à-dire dans lequel le fluide caloporteur destiné à circuler est un liquide de refroidissement, tel que de l’eau glycolée. Un tel liquide de refroidissement circule généralement dans une boucle séparée de la boucle de climatisation du véhicule automobile. La pression de fonctionnement de l’échangeur thermique de l’invention est, par exemple, de l’ordre de lbar, mais peut être inférieure ou supérieure à cette valeur.

Pour ce faire, l’échangeur thermique 1, 1’ comporte :

un faisceau 3 de tubes ou conduits 5, partiellement visibles sur les figures 1 à 3, dans lequel peut circuler le fluide caloporteur, tel que de l’eau glycolée, et

au moins une, généralement deux boîtes collectrices 7, 7’, dans lesquelles débouchent des extrémités correspondantes des conduits 5.

Une seule boîte collectrice 7 ou 7’ est représentée sur les figures 1 et 2. Chaque boîte collectrice 7, 7’ étant destinée à collecter et à répartir le fluide caloporteur.

L’échangeur thermique 1, 1’ comprend en outre une entrée de fluide et une sortie de fluide (non représentées) agencées sur au moins une boîte collectrice 7, 7’.

Les deux boîtes collectrices 7, 7’ sont généralement similaires. Deux modes de réalisation de boîte collectrice 7 ou 7’ sont illustrés sur les figures 1 et 2. Selon l’un ou l’autre des modes de réalisation, chaque boîte collectrice 7, 7’ définit un volume de circulation V du fluide caloporteur dans lequel débouche(nt) le(s) conduits 5. Il s’agit donc d’un volume V intérieur. Chaque boîte collectrice 7, 7’ est ainsi en communication fluidique avec les conduits 5.

Comme on le verra plus en détail par la suite, la boîte collectrice 7 ou 7’ et les conduits 5, de l’échangeur thermique 1, 1’ sont solidarisés ensemble mécaniquement et de manière étanche par interposition d’au moins un joint d’étanchéité 9, 9’.

En outre, l’échangeur thermique 1, 1’ comporte un ou plusieurs organes de retenue 11, non représentés sur les figures 1 et 2, assurant le blocage ou le maintien des extrémités des conduits 5 dans les boîtes collectrices 7, 7’. Différentes solutions pour la retenue des conduits 5 dans la boite collectrice 7 ou 7’ s’appliquant au premier ou au deuxième mode de réalisation de cette boite collectrice 7, 7’ sont illustrées sur les figures 4 à l8c. Faisceau

En ce qui concerne plus précisément le faisceau 3 de conduits 5, il présente deux extrémités opposées, seule une extrémité du faisceau 3 étant illustrée sur les figures 1 et 2. Chaque extrémité du faisceau 3 de conduits 5 est destinée à être assemblée avec une boîte collectrice 7, 7’.

Les conduits 5 du faisceau 3 sont placés parallèlement les uns aux autres et sont alignés de façon à former au moins une rangée dans lesquels le fluide caloporteur, notamment le liquide de refroidissement, tel que de l’eau glycolée, est destiné à circuler.

Les conduits 5 sont avantageusement de même longueur.

Les conduits 5 peuvent être rectilignes ou sensiblement droits. Les conduits 5, s’étendent principalement selon une direction d’extension D, schématisée sur les figures 1 et 2.

Chaque conduit 5 comprend deux extrémités opposées. Les conduits 5 débouchent à chaque extrémité, à l’intérieur du volume de circulation V défini par une boite collectrice 7 ou 7’ correspondante.

Les conduits 5 sont destinés à être en contact mécanique ou non avec au moins une batterie du véhicule (non représentée). Les conduits 5 sont avantageusement réalisés dans un matériau conducteur thermique, tel qu’un matériau métallique, par exemple en aluminium ou alliage d’aluminium.

Les conduits 5 sont par exemple réalisés sous formes de tubes plats. À titre d’exemple on peut prévoir des conduits 5 de largeur comprise entre l5mm et l20mm, de hauteur comprise entre 2mm et 5mm. Les conduits 5 présentent par exemple une section droite de forme générale oblongue.

Il s’agit en particulier de conduits 5 extradés. Avantageusement, il s’agit de conduits 5 multicanaux (voir figure 3). Autrement dit, chaque conduit 5 présente une pluralité de canaux 51 juxtaposés de circulation du fluide caloporteur. Les canaux 51 d’un conduit 5 peuvent être séparés par des jambes de renfort 53 qui assurent la tenue mécanique des conduits 5 à la pression (c’est-à-dire qui minimisent la déformation des conduits 5 sous la pression). Bien entendu, la forme des conduits 5 n’est pas limitée à la représentation de la figure 3 et d’autres variantes peuvent être envisagées.

Enfin, les extrémités des conduits 5 sont destinées à être reçues dans le joint d’étanchéité 9 ou 9’ d’une boîte collectrice 7 ou 7’ correspondante, à l’assemblage de l’échangeur thermique 1 ou 1’. Boîte collectrice

Premier mode de réalisation

En référence à la figure 1, on décrit plus en détail un premier mode de réalisation de boîte collectrice 7.

Selon ce premier mode de réalisation, la boîte collectrice 7 est réalisée en deux parties distinctes 13 et 15 assemblées l’une à l’autre de manière à définir le volume V intérieur de circulation de fluide caloporteur dans lesquels débouchent les conduits 5 du faisceau 3.

Plus précisément, la boîte collectrice 7 comporte une plaque collectrice 13 et un couvercle 15 recouvrant la plaque collectrice 13 pour fermer la boîte collectrice 7. La plaque collectrice 13, le couvercle 15 et les conduits 5, de l’échangeur thermique 1 sont solidarisés ensemble mécaniquement et de manière étanche par interposition du joint d’étanchéité 9 assurant l’étanchéité entre d’une part la plaque collectrice 13 et les conduits 5, et d’autre part entre la plaque collectrice 13 et le couvercle 15.

Comme illustré sur la figure 1, le couvercle 15 peut présenter une forme générale de voûte, c'est-à-dire une forme bombée. En section transversale, le couvercle 15 présente par exemple une forme générale d’un « U ».

De plus, le couvercle 15 présente un bord libre périphérique, par exemple élargi, formant un pied de couvercle 151.

Un tel couvercle 15 peut être réalisé par emboutissage. En variante, le couvercle 15 peut être extradé ou encore moulé.

Le couvercle 15 peut être réalisé en aluminium ou en alliage d’aluminium, ou en variante en plastique.

En ce qui concerne plus particulièrement la plaque collectrice 13, il peut s’agir d’une plaque métallique, par exemple en aluminium ou alliage d’aluminium, ou en acier.

La plaque collectrice 13 peut s’étendre selon une direction générale transversale T par rapport à la direction d’extension D des conduits 5.

Les conduits 5 débouchent à une extrémité à travers la plaque collectrice 13. Bien que cela ne soit pas illustré, il en est de même de l’extrémité opposée des conduits 5 à travers une autre plaque collectrice 13 similaire.

Chaque plaque collectrice 13 réunit les extrémités correspondantes des conduits 5 du faisceau 3. Pour cela, chaque plaque collectrice 13 comporte un ou plusieurs orifices 130 d’introduction et de passage des conduits 5 correspondants (mieux visible sur la figure 4) qui présentent un contour correspondant à celui d’une section droite des conduits 5. Autrement dit, dans l’exemple de la figure 1, ces orifices 130 sont de forme générale oblongue.

La plaque collectrice 13 présente dans l’exemple illustré sur la figure 1, une partie centrale 131, qui est plane ou sensiblement plane, et un rebord périphérique 133, qui est replié dans cet exemple. La plaque collectrice 13 est reliée de manière étanche au couvercle 15 par son rebord périphérique 133, par exemple par sertissage. La plaque collectrice 13 comporte à cet effet sur son rebord périphérique 133 une pluralité d’ergots, de dents, de languettes ou de pattes de sertissage 135 destinées à être serties par exemple sur le pied de couvercle 151 à l’assemblage, notamment sur une face supérieure du pied de couvercle 151. Chaque plaque collectrice 13 assure donc le maintien en position du couvercle 15 correspondant sur le joint d’étanchéité 9 et la plaque collectrice 13 après sertissage des pattes 135 de la plaque collectrice 13 sur le couvercle 15.

Les orifices 130 d’introduction et de passage des conduits 5 sont ménagés au niveau de la partie centrale 131 de la plaque collectrice 133. Les orifices 130 peuvent être délimités chacun par un bord recourbé formant un collet 137.

Une gorge 139, apte à recevoir le joint d’étanchéité 9 et le pied de couvercle 151, peut être ménagée dans la plaque collectrice 13. La gorge 139 est préférentiellement périphérique.

Le joint d’étanchéité 9 est avantageusement réalisé en matériau élastomère. Il peut ainsi être réalisé en éthylène-propylène-diène monomère connu sous le sigle EPDM.

Le joint d’étanchéité 9 est compressible au niveau des orifices 130 d’introduction et de passage des conduits 5.

Pour son agencement dans une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation, le joint d’étanchéité 9 se présente sous la forme d’une nappe 91 de forme sensiblement rectangulaire qui comprend un bourrelet 93 d’étanchéité périphérique. Le bourrelet 93 peut s’étendre dans la gorge 139 de la plaque collectrice 13.

Le joint d’étanchéité 9 présente un ou plusieurs orifices 95 (voir figures 1 et 4), pour le passage des conduits 5 ménagés au niveau d’une zone centrale de la nappe 91. Ces orifices 95 sont de forme complémentaire aux extrémités des conduits 5, par exemple oblongs. Chaque conduit 5 peut être monté serré dans un orifice 95 correspondant du joint d’étanchéité 9. Les orifices 95 sont délimités par des collets, appelés par la suite « tétines » 97. Chaque tétine 97 du joint d’étanchéité 9 est forcée à travers un collet 137 de la plaque collectrice 13 lors du montage.

À l’état assemblé des conduits 5 sur la boîte collectrice 7 correspondante, le joint d’étanchéité 9 se trouve comprimé dans l’espace compris entre la paroi extérieure d’un conduit 5 et le collet 137 d’un orifice 130 de la plaque collectrice 13 (voir figure 4). Le joint d’étanchéité 9 assure ainsi l’étanchéité de la liaison entre chacun des conduits 5 et la plaque collectrice 13 pour empêcher les fuites de fluide caloporteur.

D’autre part, le bourrelet 93 d’étanchéité périphérique du joint d’étanchéité 9 est comprimé entre le pied de couvercle 151 et la plaque collectrice 13 de manière à assurer l’étanchéité entre le couvercle 15 et la plaque collectrice 13. Le bourrelet 93 est pris en sandwich et comprimé entre le fond de la gorge 139 et le pied de couvercle 151.

Deuxième mode de réalisation

On décrit en référence à la figure 2 un deuxième mode de réalisation de la boîte collectrice 7’, qui diffère du premier mode de réalisation par le fait que, outre le joint d’étanchéité 9’, le volume V intérieur de circulation de fluide caloporteur dans lesquels débouchent les conduits 5 du faisceau 3 n’est plus défini par l’assemblage de deux pièces mais par une seule pièce.

Dans la suite, seule les différences des éléments de la boite collectrice 7’ par rapport au premier mode de réalisation sont détaillées.

Selon le deuxième mode de réalisation, la boîte collectrice 7’ comporte une pièce 15’, dans laquelle les extrémités des conduits 5 débouchent. Par analogie avec le premier mode de réalisation, cette pièce est désignée par la suite par couvercle 15’. Le joint d’étanchéité 9’ est agencé de manière à être comprimé entre le couvercle 15’ et les extrémités du ou des conduits 5 du faisceau 3.

Selon la variante illustrée sur la figure 2, la boîte collectrice 7’ peut comporter en outre une pièce additionnelle 13’ destinée à être traversée par le ou les conduits 5 et qui vient se fixer au couvercle 15’. Par analogie, au premier mode de réalisation, cette pièce additionnelle est nommée par la suite plaque collectrice 13’. Dans ce cas, le même joint d’étanchéité 9’, ou en variante un autre joint d’étanchéité, est agencé entre le couvercle 15’ et la plaque collectrice 13’, de sorte que la plaque collectrice 13’ vient comprimer ce joint d’étanchéité 9’ sur le couvercle 15’.

En ce qui concerne le couvercle 15’, il présente au moins un orifice 150, par exemple de forme générale oblongue, pour le passage du ou des conduits 5. Le couvercle 15’ présente une forme générale dont le contour est fermé ou quasiment fermé à l’exception du ou des orifices 150 pour le passage des conduits 5. Il s’agit ici d’une forme générale tubulaire.

Dans cet exemple, le couvercle 15’ comporte une chambre 152 ayant un contour par exemple de forme circulaire définissant le volume V intérieur de circulation de fluide caloporteur, et une embase 154 comprenant deux pieds 156 séparés par un évidement 158 central. L’orifice 150 débouche d’une part dans la chambre 152 et d’autre part au niveau de l’évidement 158 de l’embase 154.

Selon la variante illustrée sur la figure 2, la plaque collectrice 13’, comprend une paroi centrale 132 dont deux bords opposés sont prolongés par des ailes 134 recourbées. Ainsi, la plaque collectrice 13’ présente une section sensiblement en forme de « U ». Dans cet exemple, chaque aile 134 porte sur ses bords latéraux opposés des moyens d’assemblage au couvercle 15’, tels que des pattes de sertissage 135’, qui font saillie en direction de l’espace situé entre les deux ailes 134, en étant disposées en vis-à-vis, de manière à être rabattues sur les pieds 156 du couvercle 15’.

De plus, un collet 136 s’étend depuis un côté de la paroi centrale 132 opposé au couvercle 15’, en délimitant un orifice 130 d’introduction et de passage du conduit 5. L’orifice 130 et le collet 136 sont par exemple de forme oblongue.

La forme du joint d’étanchéité 9’ diffère par rapport à la forme du joint d’étanchéité 9 selon le premier mode de réalisation. Le joint d’étanchéité 9’ configuré pour être agencé dans une boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation, comprend une embase 92 à partir de laquelle s’étend perpendiculairement ou quasi perpendiculairement, une tétine 94 d’étanchéité. L’embase 92 est de forme complémentaire à l’évidement 158 du couvercle 15’, par exemple est sensiblement rectangulaire. La tétine 94 d’étanchéité est de forme complémentaire à l’orifice 150 du couvercle 15’. Le joint d’étanchéité 9 présente un orifice 95’ pour le passage du conduit 5, qui est de forme complémentaire au conduit 5. L’orifice 95’ est ménagé dans l’embase 92 et la tétine 94. À l’assemblage d’un conduit 5, par exemple en force, sur la boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation, l’étanchéité est assurée par compression du joint d’étanchéité 9’. Plus précisément, selon l’exemple illustré sur la figure 2, l’embase 92 du joint d’étanchéité 9’ est plaquée d’une part contre la paroi centrale 132 de la plaque collectrice 13’ et d’autre part contre la surface intérieure de l’évidement 158 du couvercle 15’, de sorte qu’il est maintenu comprimé entre le couvercle 15’ et la plaque collectrice 13’.

La tétine 94 du joint d’étanchéité 9’ est logée à force dans l’orifice 150 du couvercle 15’ et dépasse en partie de l’orifice 150 de façon à s’étendre partiellement dans la chambre 152 du couvercle 15’. Le conduit 5 traverse l’orifice 130 du collet 136 de la plaque collectrice 13’ et l’orifice 95’ du joint d’étanchéité 9’ en débouchant dans la chambre 152 du couvercle 15’. Le joint d’étanchéité 9’ est comprimé par le conduit 5 au niveau de l’orifice 150 du couvercle 15’. Le passage du conduit 5 dans le joint d’étanchéité 9’ permet de comprimer radialement la paroi externe de la tétine 94 contre la paroi interne de l’orifice 150 du couvercle 15’, garantissant l’étanchéité de la liaison conduit 5 / couvercle 15’. Autrement dit, le conduit 5 est monté en précontrainte dans la tétine 94 du joint d’étanchéité 9’.

Le joint d’étanchéité 9’ se trouve donc comprimé d’une part entre le conduit 5 et le couvercle 15’ et d’autre part entre la plaque collectrice 13 et le couvercle 15’, au niveau de la surface intérieure de l’évidement 158, assurant à la fois l’étanchéité des liaisons conduit 5 / couvercle 15’ et couvercle 15’ / plaque collectrice 13’.

Les liaisons d’étanchéité ne sont donc pas aux mêmes endroits par rapport au premier mode de réalisation.

Organe de retenue

Pour empêcher le glissement du ou des conduits 5 par rapport à la boîte collectrice 7, 7’ selon l’un ou G autres des modes de réalisation, différentes solutions de retenue ou maintien par l’intermédiaire d’un ou plusieurs organes de retenue 11 sont décrites ci-après. Il s’agit en particulier d’organes de retenue 11 mécaniques. Ces différentes solutions peuvent s’appliquer à un échangeur thermique 1, 1’ dont la boîte collectrice 7, 7’ est selon le premier ou le deuxième mode de réalisation. Première solution

En référence aux figures 4 à 8, on décrit une première solution d’organe de retenue 11 qui peut s’appliquer pour une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation (figures 4 et 5) ou 7’ selon le deuxième mode de réalisation (figures 6 et 7).

Selon cette première solution, l’organe de retenue 11 est assemblé d’une part à la boîte collectrice 7, 7’ et d’autre part agencée en appui contre au moins une portion du conduit 5. Plus précisément, l’organe de retenue 11 est configuré ou conformé pour coopérer à la fois avec le conduit 5 et la plaque collectrice 13 ou 13’. L’organe de retenue 11 est notamment un organe additionnel qui est rapporté sur les éléments de l’échangeur thermique 1 ou G.

Dans les exemples décrits de cette première solution, l’organe de retenue 11 n’interagit pas avec le joint d’étanchéité 9 ou 9’. Les liaisons mécaniques entre l’organe de retenue 11 et le conduit 5 et la boîte collectrice 7 ou 7’, sont avantageusement dissociées de la zone d’étanchéité. Autrement dit, l’organe de retenue 11 est agencé dans l’échangeur thermique 1, 1’ dans une zone dépourvue de joint d’étanchéité 9, 9’.

En particulier, l’organe de retenue 11 selon la première solution, est monté à l’extérieur du volume V de circulation du fluide caloporteur défini par la boîte collectrice 7 ou 7’.

L’organe de retenue 11 est de plus réalisé dans un matériau élastique, c'est-à-dire élastiquement déformable. L’organe de retenue 11 est agencé de manière à solliciter élastiquement le conduit 5 en position dans la boîte collectrice 7 ou 7’, et assure ainsi la fonction de retenue.

Selon les exemples illustrés, l’organe de retenue 11 comporte une épingle 17 ou 17’. Cette épingle 17 ou 17’ présente par exemple deux branches latérales 170 reliées par une base 171.

De façon complémentaire, le conduit 5 présente, comme cela est mieux visible sur la figure 8, deux logements 55 tels que des encoches ou renfoncements, pour le passage de l’épingle 17 ou 17’, en particulier pour le passage des deux branches latérales 170. Les logements 55 sont prévus à chaque extrémité du conduit 5, et de chaque côté. Dans le cas illustré, les logements 55 sont prévus au niveau des petits bords arrondis du conduit 5 de section droite oblongue ou sensiblement oblongue. La coopération de l’épingle 17 ou 17’ avec ces logements 55, permet de bloquer en translation, selon la direction D, le conduit 5.

Chaque logement 55 peut être un renfoncement obtenu par déformation de la paroi du dernier canal 51 (non visible sur la figure 5). En variante, on peut envisager un conduit 5 dont les parois latérales externes sont plus épaisses, chaque logement 55 peut alors être une encoche obtenue par enlèvement de matière, ce qui n’impacte pas le passage du fluide dans les canaux d’extrémité du conduit 5.

L’épingle 17 ou 17’ est adaptée selon le mode de réalisation de la boîte collectrice 13 ou 13’.

Également, la boîte collectrice 7 ou 7’, en particulier, au niveau de la plaque collectrice 13 ou 13’, est ménagée en certains endroits pour permettre le passage et la retenue de l’épingle 17 ou 17’ correspondante, afin d’assurer une liaison rigide entre l’épingle 17 ou 17’ et la plaque collectrice 13 ou 13’ une fois l’ensemble mis en place. Sans limitation, les passages d’épingle dans la plaque collectrice 13, 13’ peuvent être ronds, oblongs, de contour ouvert ou fermé.

On peut prévoir notamment un ou plusieurs moyens ou organes permettant de maintenir cette épingle 17 ou 17’. À titre d’exemple non limitatif, on peut prévoir un collage, un sertissage de l’épingle 17 ou 17’ ou encore une ou plusieurs pattes de maintien ou languettes de maintien. De tels moyens ou organes de maintien supplémentaires sont également adaptés selon le mode de réalisation. Appliquée au premier mode de réalisation

Pour un échangeur thermique 1 comportant une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation, la coopération entre l’épingle 17 et le conduit 5 d’une part et la plaque collectrice 13 d’autre part, peut être réalisée au niveau de portions différentes de l’épingle 17 (figure 4).

En particulier, l’épingle 17 est déformée au niveau de ses branches latérales 170. Les déformations 172 de l’épingle 17 assurent la tenue mécanique du conduit 5, au niveau des logements 55. Les déformations 172 peuvent être centrales. Dans l’exemple illustré sur les figures 4 et 5, les logements 55, tels que des renfoncements ou encoches, sont ménagés au niveau d’une portion du conduit 5 qui n’est pas reçue dans le joint d’étanchéité 9 ou dans la plaque collectrice 13. L’épingle 17 vient serrer directement le conduit 5.

De plus, la boîte collectrice 7 comporte des moyens ou organes de maintien 19 de l’épingle 17. Les organes de maintien 19 permettent le passage et la retenue de l’épingle dans la plaque collectrice 13. Les organes de maintien 19 présentent donc chacun un passage d’épingle 20 qui peut être de contour ouvert ou fermé, et présenter toute forme appropriée, par exemple ronde ou oblongue. En particulier, ces organes de maintien 19 sont prévus sur la plaque collectrice 13, du côté externe, c'est-à-dire du côté opposé au volume V intérieur défini par la boîte collectrice 7, pour la circulation du fluide caloporteur. Autrement dit, l’épingle 17 coopère avec la boîte collectrice 7, en particulier avec la plaque collectrice 13, pour assurer la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7.

Les organes de maintien 19 peuvent être formés par des pattes de maintien, également désignées par la référence 19. Ces pattes de maintien 19, par exemple réalisées par découpe, s’étendent depuis la plaque collectrice 13 en direction du reste du faisceau 3, du côté opposé au volume V de circulation du fluide caloporteur dans lequel débouchent le conduit 5. Les pattes de maintien 19 peuvent présenter une forme de crochet. Les pattes de maintien 19 sont agencées de manière à coopérer avec l’épingle 17 en des endroits différents des déformations 172. Dans l’exemple illustré sur la figure 4, les pattes de maintien 19 coopèrent avec des portions d’extrémités, en haut et en bas selon la disposition sur la figure 4, des branches latérales 170 de l’épingle 17. Les pattes de maintien 19 sont conformées de manière à empêcher un mouvement de rotation de l’épingle 17, vers la gauche ou vers la droite en référence à la disposition des éléments sur la figure 4, lorsque l’épingle 17 vient serrer le conduit 5. On assure une liaison rigide entre l’épingle 17 et la plaque collectrice 13.

En complément, on peut prévoir un ou plusieurs points de collage par exemple au niveau des portions de l’épingle 17 coopérant avec les pattes de maintien 19, pour garantir le maintien de l’épingle 17 assurant la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7. Appliquée au deuxième mode de réalisation

Pour un échangeur thermique V comportant une boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation, la coopération entre l’épingle 17’ et le conduit 5 peut se faire au niveau d’une portion du conduit 5 reçue dans la plaque collectrice 13’, plus particulièrement dans le collet 136 (voir figures 6 et 7).

Pour ce faire, des passages sont ménagés sur le collet 136 pour l’épingle 17’. Il s’agit par exemple d’orifices 21, visibles sur la figure 6. Sans limitation, les passages d’épingle, tels que les orifices 21, peuvent être ronds, oblongs. Les orifices 21 sont ici au niveau des petits bords arrondis pour un collet 136 de forme oblongue. L’épingle 17’ peut se glisser dans les passages correspondants, ici les orifices 21, et venir coincer au niveau des encoches 55, le conduit 5 débouchant dans la boîte collectrice 7’. Il s’agit en particulier des branches latérales 170 qui sont insérées à travers le collet 136 de la plaque collectrice 13’ pour venir en appui dans les encoches 55 du conduit 5 (figure 8). Dans ce cas, les branches latérales 170 de l’épingle 17’ sont droites pour pouvoir passer dans le collet 136 de la plaque collectrice 13’.

En outre, en se référant de nouveau à la figure 6, l’épingle 17’ vient également en appui contre la plaque collectrice 13’ en un endroit distinct des orifices 21 pour le passage de l’épingle 17’. Plus précisément, l’épingle 17’ vient en appui sur la face externe d’un côté longitudinal du collet 136. Pour ce faire, l’épingle 17’ peut comporter une ou plusieurs portions de contact 173, par exemple sous forme de demi-sphères, venant se poser en appui sur le collet 136 de la plaque collectrice 13’. Dans l’exemple illustré, seules deux portions de contact 173 en demi-sphères sont représentées. Bien entendu, ceci n’est pas limitatif. Le nombre de portions de contact 173 peut être adapté en fonction des dimensions du conduit 5. Notamment selon la largeur du conduit 5, la longueur de l’épingle 17’, ici de sa base 170, est adaptée, ainsi que le nombre de portions de contact 173.

L’épingle élastique 17’ vient en force sur la plaque collectrice 13’, et afin d’éviter que l’épingle 17’ ne remonte, en référence à la disposition des éléments sur la figure 6, on peut prévoir que la boîte collectrice 7’ comporte au moins un organe de maintien 23 de l’épingle 17, en particulier au niveau de la plaque collectrice 13’, du côté externe, c'est-à- dire du côté opposé au volume V intérieur, pour la circulation du fluide caloporteur, défini par la boîte collectrice 7’, en se référant également à la figure 7. Selon ce mode de réalisation également, l’épingle 17’ coopère avec la boîte collectrice 7’, en particulier avec la plaque collectrice 13’, pour assurer la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7’.

Selon l’exemple illustré sur la figure 6, l’organe de maintien 21 peut être réalisé sous forme de languette ou clip, agencé pour venir en appui contre une portion de l’épingle 17’ pour la bloquer en position une fois insérée dans les orifices 21 en étant en appui contre le conduit 5.

Dans l’exemple illustré, seule une languette de maintien 21 est illustrée, bien entendu plus d’une languette de maintien 21 peut être prévue, par exemple deux ou trois languettes de maintien 21 peuvent assurer la retenue de l’épingle 17’, par exemple au centre et à chaque extrémité.

L’épingle 17’ adaptée pour une boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation est déformée non plus au niveau de la portion en appui contre le conduit 5 comme pour le premier mode de réalisation, mais au niveau des portions 173 en appui contre la plaque collectrice 13’. La tenue mécanique de l’épingle 17 ou 17’ en place n’est pas assurée au même endroit entre les deux modes de réalisation.

En complément, on peut prévoir en outre une déformation, notamment un poinçonnage 138, en se référant également à la figure 2, en un ou plusieurs endroits, sur la paroi extérieure du collet 136 de la plaque collectrice 13’ pour immobiliser l’épingle 17’. Le poinçonnage 138, schématisé sur la figure 2, est dirigé vers le conduit 5. Selon l’exemple décrit, un tel poinçonnage 138 est réalisé au niveau des petits bords arrondis du collet 136 présentant les orifices 21 pour l’insertion de l’épingle 17’. Le poinçonnage 138 est prévu suffisamment profond pour déformer la paroi intérieure du collet 136 et l’épingle 17’. On diminue ainsi ponctuellement la largeur de l’orifice 130 au niveau du collet 136, bloquant ainsi le déplacement de l’épingle 17’ en appui contre la paroi extérieure du conduit 5.

Deuxième solution

En référence aux figures 9 à 12, on décrit une deuxième solution pour assurer la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7 ou 7’. Contrairement à la première solution, l’organe de retenue 11 n’est pas une pièce additionnelle rapportée dans l’échangeur thermique 1 ou 1’ mais est formé directement par ou sur l’un des composants de l’échangeur thermique 1, 1’, en particulier par le conduit 5 lui-même.

Selon la deuxième solution, l’organe de retenue 11 est agencé à l’intérieur du volume V de circulation du fluide caloporteur défini par la boîte collectrice 7, 7’.

Plus précisément, selon cette deuxième solution, la retenue est réalisée par le déchirement, en un ou plusieurs endroits, de la paroi de l’extrémité de chaque conduit 5 multicanaux qui débouche dans la boîte collectrice 7, 7’ correspondante. En particulier, la paroi est déchirée au niveau d’un ou plusieurs canaux 51 de chaque conduit 5. En clair, ces canaux 51 sont ouverts.

L’extrémité d’un conduit 5 présentant plusieurs parois déchirées pour former les pattes de retenue 25 est mieux visible sur la figure 11. À chaque endroit, la paroi est déchirée complètement jusqu’à venir en butée contre le joint d’étanchéité 9 ou 9’ (figures 9, 10, 12), de manière à former une patte de retenue 25. Appliquée au premier mode de réalisation

Pour un échangeur thermique 1 comportant une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation (figures 9, 10), l’extrémité des conduits 5 peut être déchirée après l’insertion des conduits 5 dans le joint d’étanchéité 9 et dans la plaque collectrice 13 de la boîte collectrice 7. Notamment, lors de l’assemblage, on insère le conduit 5, par exemple par emmanchage à force, dans le joint d’étanchéité 9 et dans la plaque collectrice 13. Ensuite, au moyen d’un outil, on vient déchirer la paroi du conduit 5 au niveau d’un ou plusieurs canaux 51, de façon à ouvrir complètement ces canaux 51 et rabattre les parois déchirées formant pattes de retenue 25, de façon à bloquer le conduit 5. Appliquée au deuxième mode de réalisation

Pour un échangeur thermique G comportant une boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation (figure 12), l’extrémité des conduits 5 peut être déchirée après l’insertion des conduits 5 dans le joint d’étanchéité 9’ et dans l’orifice 150 du couvercle 15’. Notamment, lors de l’assemblage, on insère le conduit 5 dans le joint d’étanchéité 9’. Le couvercle 15’ peut être assemblé sur le joint d’étanchéité 9’ recevant l’extrémité du conduit 5. Ensuite, comme précédemment, au moyen d’un outil, on vient déchirer la paroi du conduit 5 au niveau d’un ou plusieurs canaux 51, de façon à ouvrir complètement ces canaux 51 et rabattre les parois déchirées formant pattes de retenue 25, de façon à bloquer le conduit 5.

On pourrait envisager en variante, que les parois déchirées viennent également en appui sur le couvercle 15’. Dans ce cas, il est nécessaire d’adapter la forme du couvercle 15’ au niveau de la réception de l’ensemble joint / conduit, notamment en prévoyant un plat, c'est-à-dire une surface plane ou quasiment plane, plus importante, plus large, autour de l’orifice 150, pour que les parois déchirées formant pattes de retenue 25 puissent venir en appui dessus.

Troisième solution

En référence aux figures 13 à 16, on décrit une troisième solution d’organe de retenue 11 qui peut s’appliquer pour une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation (figure 13) ou 7’ selon le deuxième mode de réalisation (figure 16).

Selon cette troisième solution, la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7, 7’ est réalisée par coopération de forme. Autrement dit, l’organe de retenue 11 est assemblé par coopération de forme avec le conduit 5.

Plus particulièrement la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7, 7’ est réalisée par emboîtement élastique, notamment par clipsage ou encliquetage. L’organe de retenue 11 comporte donc au moins un organe de clipsage, ou un organe d’encliquetage, ou de fixation ressort, réalisé dans un matériau élastique, c'est-à-dire élastiquement déformable.

Pour ce faire, l’organe de retenue 11 peut être formé sur au moins une pièce additionnelle ou insert 27 (figure 13) qui est rapportée sur un élément de l’échangeur thermique 1 ou G, en particulier sur le couvercle 15 ou 15’ ou en alternative, peut être formé directement sur l’un des composants de l’échangeur thermique 1, G, en particulier le couvercle 15 ou 15’.

La nécessité de la pièce additionnelle 27 est notamment liée au procédé d’obtention du couvercle 15 ou 15’. À savoir, dans le cas d’un emboutissage, une pièce additionnelle 27 est rapportée sur le couvercle, comme illustré sur le couvercle 15 de la figure 13. En revanche, pour un procédé d’obtention par extrusion ou moulage, l’organe de retenue 11 peut être plus facilement formé directement sur le couvercle, comme illustré sur le couvercle 15’ de la figure 16.

Dans les exemples de la troisième solution, l’organe de retenue 11 est solidaire du couvercle 15, 15’ et s’étend en direction du conduit 5. L’organe de retenue 11 est configuré ou conformé pour s’étendre depuis le couvercle 15 ou 15’ ou depuis la pièce additionnelle 27 ajustée dans le couvercle 15 ou 15’ et venir exercer un effort sur le conduit 5.

Dans les exemples décrits de cette troisième solution, l’organe de retenue 11 n’interagit pas avec le joint d’étanchéité 9 ou 9’. Les liaisons mécaniques entre l’organe de retenue 11 et le conduit 5, sont dissociées de la zone d’étanchéité. Autrement dit, l’organe de retenue 11 est agencé dans l’échangeur thermique 1, V dans une zone dépourvue de joint d’étanchéité 9, 9’.

Selon les exemples illustrés, l’organe de retenue 11 comporte au moins une languette de retenue 29 formant l’organe de clipsage ou plus simplement un clip. On peut prévoir une seule languette de retenue 29 s’étendant dans le sens de la longueur du couvercle 15, 15’, qui correspond au sens de la largeur du conduit 5. En variante, on peut prévoir plusieurs languettes de retenue 29 discontinues. Cette dernière variante est notamment plus facilement réalisable sur une ou plusieurs pièces additionnelles 27. Les languettes de retenue 29 sont avantageusement prévues pour coopérer avec les deux côtés du conduit 5.

En complément, le conduit 5 présente à son extrémité, au moins une rainure 57. Dans l’exemple de la figure 14, la rainure 57 est réalisée sur toute la largeur du conduit 5. Comme on le voit sur la figure 15, une telle rainure 57 est avantageusement prévue des deux côtés du conduit 5, il s’agit notamment des deux grands côtés opposés pour un conduit 5 réalisé par un tube plat tel que décrit précédemment. Appliquée au premier mode de réalisation

Pour une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation (figure 13), le couvercle 15 est généralement réalisé par emboutissage.

Dans l’exemple illustré sur la figure 13, une pièce additionnelle 27 pour assurer le clipsage est solidarisée au couvercle 15. Cette solidarisation peut se faire par un ajustement en force. Cette pièce additionnelle 27 est ajustée pour épouser la forme interne du couvercle 15, du côté du volume V intérieur.

La pièce additionnelle 27 porte une ou plusieurs languettes de retenue 29. La pièce additionnelle 27 est donc configurée pour coopérer à la fois avec le couvercle 15 et l’extrémité du conduit 5 débouchant dans la boîte collectrice 7.

En variante, plusieurs pièces additionnelles 27 peuvent être rapportées sur le couvercle 15. En particulier, avec une telle variante, des languettes de retenue 29 distinctes peuvent être réalisées de façon discontinue du côté interne des pièces additionnelles 27 débouchant dans le volume V de circulation du fluide caloporteur.

Lorsque le conduit 5 est assemblé avec la boîte collectrice 7, l’extrémité du conduit 5 poussent les languettes de retenue 29, jusqu’à ce qu’elles viennent s’enclencher dans la rainure 57 correspondante. Les languettes de retenue 29 doivent donc résister à la déformation générée lors du passage du conduit 5, pour ne pas se déformer de manière permanente. Lorsque la plaque collectrice 13 est sertie sur le couvercle 15, l’ensemble est bloqué.

Selon une alternative non représentée, on peut envisager un couvercle qui soit réalisé par extrusion ou moulage. Dans ce cas, on peut prévoir que la ou les languettes de retenue 29 soit réalisées directement sur un tel couvercle. Appliquée au deuxième mode de réalisation

Dans l’exemple illustré sur la figure 16, les languettes de retenue 29 sont formées d’une seule pièce avec le couvercle 15’.

Pour une boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation, le couvercle 15 peut être réalisé par extrusion ou par moulage. Ceci offre la possibilité de réaliser les languettes de retenue 29 directement sur le couvercle 15’.

Selon une variante non représentée, les languettes de retenue 29 peuvent éventuellement être discontinues. Une telle variante est plus facilement réalisable dans le cas d’un couvercle 15’ moulé.

Comme précédemment, lorsque le conduit 5 est assemblé avec la boîte collectrice 7’, l’extrémité du conduit 5 poussent les languettes de retenue 29, jusqu’à ce qu’elles viennent s’enclencher dans la rainure 57 correspondante (voir figures 14, 15). Les languettes de retenue 29 doivent donc résister à la déformation générée lors du passage du conduit 5, pour ne pas se déformer de manière permanente.

La troisième solution ne nécessite plus l’utilisation d’un outil pour venir réaliser l’organe de retenue 11, comme dans la deuxième solution. La troisième solution ne nécessite donc pas d’accès aux extrémités des conduits 5 débouchant dans la boîte collectrice 7, 7’, ce qui est particulièrement avantageux pour une boîte collectrice 7’ réalisée selon le deuxième mode de réalisation dont le couvercle 15’ a un contour quasi complètement fermé.

Quatrième solution

Une quatrième solution est illustrée sur les figures 17 à l8c. Seules les différences de cette quatrième solution par rapport à la troisième solution sont explicitées ci-après.

Dans l’exemple de la figure 17, une boîte collectrice 7’ selon le deuxième mode de réalisation est représentée. On pourrait envisager une variante similaire avec une boîte collectrice 7 selon le premier mode de réalisation.

Selon cette quatrième solution, la retenue du conduit 5 dans la boîte collectrice 7’ est réalisée par encliquetage d’un organe de retenue 11 dans au moins un orifice 59 du conduit 5.

Pour ce faire, l’organe de retenue 11 peut être formé sur au moins une pièce additionnelle ou insert 270 (figure 17) qui est rapportée sur le couvercle 15’. Cette pièce additionnelle 270 peut être réalisée par une agrafe ou une bague ressort. La pièce additionnelle 270 peut être réalisée en matière métallique, par exemple en aluminium, ou en plastique.

Selon l’exemple illustré, l’organe de retenue 11 comporte au moins un ergot de retenue 290 formant un organe d’encliquetage ou plus simplement un clip. Dans l’exemple de la figure 17, un ergot de retenue 290 est prévu à chaque extrémité de la pièce additionnelle 270 ou agrafe. On peut prévoir un ou plusieurs ergots de retenue 290 de chaque côté afin de coopérer avec les deux côtés du conduit 5. Cette dernière variante est notamment plus facilement réalisable sur une ou plusieurs pièces additionnelles 270. En alternative, l’organe de retenue 11 pourrait être formé directement sur le couvercle 15’. Les ergots de retenue 290 peuvent donc faire partie intégrante du couvercle 15’, par exemple en étant moulés en même temps que le couvercle 15’ et dans la même matière, par exemple en plastique. Les ergots de retenue 290 peuvent aussi être surmoulés, c'est alors une pièce rapportée dans le moule de couvercle 15’ et noyée au moment de l’injection du plastique.

De façon complémentaire, le conduit 5 présente à son extrémité, un ou plusieurs orifices 59 (voir figures l8a à 18c) dans lesquels un ergot de retenue 290 correspondant vient s’engager à l’assemblage du conduit 5 à la boîte collectrice 7’. Le ou les orifices 59 sont ménagés à l’extrémité des deux grands côtés opposés pour un conduit 5 réalisé par un tube plat tel que décrit précédemment. Bien entendu, la forme des orifices 59 peut être adaptée et est complémentaire de la forme des ergots de retenue 290.

Lorsque le conduit 5 est assemblé avec la boîte collectrice 7’, l’extrémité du conduit 5 pousse les ergots de retenue 290, jusqu’à ce que les orifices 59 dépassent les ergots 290 qui viennent s’enclencher chacun dans un orifice 59 correspondant. Les ergots de retenue 290 doivent donc résister à la déformation générée lors du passage du conduit 5, pour ne pas se déformer de manière permanente. Il n’y a pas d’opération supplémentaire pour assurer la retenue des conduits 5, celle-ci se fait en même temps que l’assemblage et l’étanchéité. Un tel assemblage est très rapide tout en offrant une retenue efficace. En particulier, après assemblage, l’ensemble n’est plus démontable.

Ainsi, pour empêcher que les conduits 5 ne ressortent de la boîte collectrice 7’, sous l’effet de la pression, les conduits 5 ne sont pas déformés, comme dans les précédentes solutions, mais on utilise des orifices 59 réalisés sur les côtés des conduits 5.

Bien entendu, les modes de réalisation qui sont décrits ci-dessus ne sont nullement limitatifs. Toute autre variante peut être envisagée, notamment les caractéristiques décrites dans les modes de réalisation peuvent être isolées, combinées ou interchangées.

On comprend donc que quel que soit le mode de réalisation de la présente invention, l’assemblage mécanique de l’échangeur thermique 1 ou 1’, en particulier destiné à la régulation thermique de batteries notamment de véhicule automobile, est relativement aisé et permet de garantir l’étanchéité à l’intérieur des boîtes collectrices 7, 7’, où circule le fluide caloporteur. En complément, l’une ou l’autre des solutions de retenue mécanique complémentaire des conduits 5 dans les boîtes collectrices 7, 7’ assure la résistance mécanique à la pression des conduits 5, empêchant leur désolidarisation des boîtes collectrices 7, 7’ et garantissant ainsi l’étanchéité de l’échangeur thermique 1, G. En d’autres termes le ou les organes de retenue 11 selon l’une ou l’autre des solutions précédemment décrites, assurent le blocage des conduits 5 lors de l’assemblage, de sorte que ces derniers résistent à la pression d’utilisation qui a tendance à les faire ressortir du joint d’étanchéité 9, 9’ .

Il n’est donc pas nécessaire de recourir au brasage, ce qui garantit notamment la planéité des surfaces planes des conduits 5, par exemple pour un contact mécanique avec une batterie. Par conséquent, les échanges thermiques entre les tubes de l’échangeur thermique et la batterie, quand l’échangeur thermique est destiné à réguler thermiquement une ou des batteries, sont optimisés.