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Title:
HEATING BODY AND CORRESPONDING ELECTRICAL HEATING DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/218896
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a heating body (7) comprising at least one electrical heating element (9) configured to be arranged in a chamber for circulation of fluid, and at least one at least partially elastic and flexible support (13), the support (13) having a base (15) arranged opposite an end of said at least one electrical heating element (9), and a predefined number of brackets (17, 19) extending from the base (15) in the direction of said at least one electrical heating element (9). According to the invention, at least two brackets (17, 19) of the support (13) have at least one deformation (23) configured to maintain the support (13) in contact with said at least one electrical heating element (9). The invention also relates to an electrical heating device having such a heating body (7).

Inventors:
BELLARBI SOFIA (FR)
ARAKI DAISUKE (JP)
BARBIER THIERRY (FR)
FAIVRE ARNAUD (FR)
NAJJAR BECEM (FR)
SIFFREIN-BLANC NICOLAS (FR)
Application Number:
PCT/EP2022/059564
Publication Date:
October 20, 2022
Filing Date:
April 11, 2022
Export Citation:
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Assignee:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
International Classes:
H05B3/42; F24H1/10; F24H9/18
Domestic Patent References:
WO2021116563A12021-06-17
Foreign References:
GB2537715A2016-10-26
FR3086550A12020-04-03
GB2512353A2014-10-01
Attorney, Agent or Firm:
VALEO SYSTEMES THERMIQUES (FR)
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Claims:
Revendications

1. Corps de chauffe (7 ; 107) notamment pour un dispositif (1) de chauffage électrique d’un fluide pour véhicule automobile, le corps de chauffe (7 ; 107) comprenant au moins un élément électrique chauffant (9 ; 9a, 9b) configuré pour être agencé dans une chambre (31) de circulation du fluide définie au moins en partie par un boîtier (3) dudit dispositif (1), et au moins un support (13 ; 113) au moins en partie élastique et flexible, le support (13 ; 113) comportant : une base (15 ; 115) agencée en regard d’une extrémité dudit au moins un élément électrique chauffant (9 ; 9a, 9b), et un nombre prédéfini de pattes (17, 19 ; 117, 119, 121) s’étendant à partir de la base (15) en direction dudit au moins un élément électrique chauffant (9 ; 9a, 9b), caractérisé en ce qu’au moins deux pattes (17, 19 ; 117, 119) du support (13 ; 113) présentent au moins une déformation (23, 25 ; 27) configurée pour maintenir le support (13 ; 113) en contact avec ledit au moins un élément électrique chauffant (9 ; 9a, 9b).

2. Corps de chauffe (7 ; 107) selon la revendication précédente, dans lequel ladite au moins une déformation (23, 25 ; 27) est disposée à une longueur différente sur lesdites au moins deux pattes (17, 19 ; 117, 119) du support (13 ; 113).

3. Corps de chauffe (7) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit moins un élément électrique chauffant (9) définit au moins en partie une forme hélicoïdale, et dans lequel ladite au moins une déformation (23) est agencée de façon à être clippée entre deux enroulements (93) de la forme hélicoïdale.

4. Corps de chauffe (7) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ledit moins un élément électrique chauffant (9) définit une forme creuse, et dans lequel le support (13) comporte : au moins une patte externe (17) s’étendant vers l’extérieur de la forme creuse, et présentant au moins une première déformation (23) configurée pour maintenir le support (13) en contact avec l’extérieur dudit au moins un élément électrique chauffant (9), et au moins une patte interne (19) s’étendant vers l’intérieur de la forme creuse, et présentant au moins une deuxième déformation (25) configurée pour maintenir le support (13) en contact avec l’intérieur dudit au moins un élément électrique chauffant (9).

5. Corps de chauffe (107) selon l’une des revendications 1 à 3, comportant au moins deux éléments électriques chauffants concentriques (9a, 9b), dont un élément électrique chauffant externe (9b) disposé autour d’un élément électrique chauffant interne (9a), et dans lequel le support (113) comporte : au moins une première patte (117) s’étendant vers l’extérieur de l’élément électrique chauffant externe, et présentant au moins une déformation (27) configurée pour maintenir le support (113) en contact avec l’extérieur de l’élément électrique chauffant externe (9b), et au moins une deuxième patte (119) s’étendant entre les éléments électriques chauffants concentriques (9a, 9b) et présentant au moins une déformation (27) configurée pour maintenir le support (113) en contact avec l’élément électrique chauffant interne (9a).

6. Corps de chauffe (7 ; 107) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une déformation (23, 25 ; 27) est choisie parmi une ondulation, une forme de vague, une forme arrondie, une forme recourbée, une forme de crochet.

7. Corps de chauffe (107) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le support (113) comporte au moins une patte (121) présentant au moins un élément de contact (29) de forme générale sphérique configuré pour être agencé en contact mécanique avec une paroi interne du boîtier (3) délimitant au moins en partie la chambre (31) de circulation du fluide.

8. Corps de chauffe (107) selon la revendication précédente, dans lequel ledit au moins un élément électrique chauffant (9a, 9b) s’étend principalement selon un axe longitudinal (A), et dans lequel la patte (121) présentant ledit au moins un élément de contact (29) de forme générale sphérique s’étend selon une direction formant un angle (a) non nul avec l’axe longitudinal (A), de manière à venir en contact avec la paroi interne du boîtier (3) lorsque le corps de chauffe (107) est agencé dans la chambre (31) de circulation du fluide.

9. Corps de chauffe (7 ; 107) selon l’une des revendications précédentes, dans lequel le support (13 ; 113) comporte un revêtement anti-corrosion galvanique.

10. Dispositif (1) de chauffage électrique d’un fluide, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un corps de chauffe (7 ; 107) selon l’une des revendications précédentes, et un boîtier (3) délimitant, au moins en partie, au moins une chambre (31) de circulation du fluide dans laquelle s’étend ledit au moins un corps de chauffe (7 ; 107).

Description:
CORPS DE CHAUFFE ET DISPOSITIF DE CHAUFFAGE ÉEECTRIQUE CORRESPONDANT

Le domaine de la présente invention est celui des dispositifs électriques de chauffage et de circulation d’un fluide, en particulier d’un liquide, notamment pour une installation de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d’un habitacle d’un véhicule automobile notamment électrique ou hybride. L’invention concerne plus particulièrement un corps de chauffe pour un tel dispositif de chauffage électrique.

Le chauffage de l’air destiné au traitement thermique de l’habitacle d’un véhicule automobile à moteur thermique est assuré par échange de chaleur entre un flux d’air et un fluide caloporteur tel qu’un liquide, par le biais d’un échangeur thermique. Dans le cas des véhicules hybrides ou électriques, des dispositifs de chauffage électrique sont connus qui forment une source de calories et dans lesquels un courant électrique circule pour monter en température un corps de chauffe s’étendant longitudinalement dans un boîtier de ce dispositif de chauffage. Le liquide à chauffer traverse ainsi le dispositif de chauffage électrique et est mis au contact du corps de chauffe. Il s’effectue alors un échange de calories entre le corps de chauffe et le liquide destiné au chauffage de l’habitacle, qui chauffe alors à son tour.

Le corps de chauffe comporte habituellement au moins un élément électrique chauffant, par exemple une ou plusieurs résistances chauffantes. Afin d’obtenir une puissance de chauffe suffisante pour le fonctionnement souhaité, les éléments électriques chauffants peuvent être multiples dans un même dispositif de chauffage électrique.

Selon une solution connue, le dispositif de chauffage électrique comporte un boîtier délimitant au moins en partie une chambre de circulation du fluide, tel que du liquide, au sein du boîtier. Le ou les éléments électriques chauffants, généralement portés par un socle, sont agencés dans cette chambre.

De plus, le boîtier peut héberger un circuit électrique portant des composants électriques et permettant notamment de connecter des terminaux électriques de chaque élément électrique chauffant à un système d’alimentation électrique, par exemple à haute tension.

Lorsque plusieurs éléments électriques chauffants, il est avantageux de réaliser la fixation de tous les éléments électriques chauffants sur le même socle de façon à concentrer les mesures d’étanchéité au niveau de cette paroi. Les éléments électriques chauffants sont donc montés en porte à faux dans le boîtier. En utilisation, le dispositif de chauffage électrique, monté sur un véhicule automobile, voire par exemple au niveau du moteur, est amené à bouger, vibrer, et les différentes pièces du dispositif de chauffage électrique peuvent s’entrechoquer, notamment les éléments électriques chauffants tels que des résistances chauffantes du corps de chauffe entre eux et avec l’intérieur du boîtier. Ceci génère du bruit, et de plus peut accélérer la détérioration des pièces qui entrent en contact.

Afin de réduire ce montage en porte à faux, il a été proposé d’agencer dans la chambre de circulation du fluide, une pièce supplémentaire ou entretoise formant une liaison mécanique entre les éléments électriques chauffants et la paroi interne du boîtier délimitant la chambre de circulation du fluide. Cette entretoise est maintenue sur les éléments électriques chauffants par la paroi interne du boîtier. Ainsi, avant assemblage du dispositif de chauffage électrique, G entretoise n’est pas maintenue en position sur les éléments chauffants électriques, elle peut tourner et s’enlever facilement. L’agencement de cette entretoise sur les éléments électriques chauffants dans la position et selon l’orientation souhaitées, ne peut être réalisé que lors de l’assemblage final du dispositif de chauffage électrique, ce qui nécessite un transport des pièces séparées avant assemblage.

Par ailleurs, les matériaux des différents organes ou éléments du corps de chauffe et du dispositif de chauffage électrique correspondant sont assez variés. Notamment, les éléments électriques chauffants du corps de chauffe et la pièce supplémentaire formant entretoise peuvent être réalisés dans des matériaux métalliques ou alliages métalliques différents. Également, la paroi interne du boîtier délimitant la chambre de circulation est généralement dans un autre matériau ou alliage métallique. Une sonde de température peut également être disposée dans la chambre de circulation pour surveiller la température du ou des éléments électriques chauffants, elle aussi peut être réalisée dans un matériau ou alliage métallique encore différent.

Lorsque le fluide circulant dans la chambre est un liquide tel que de l’eau glycolée, les différents organes ou éléments métalliques présents dans la chambre sont potentiellement soumis à un risque de corrosion galvanique. En particulier, il peut y avoir un risque qu’une matière se déporte sur une autre matière par le biais du courant électrique circulant dans les éléments électriques chauffants. Il est notamment possible que la pièce supplémentaire formant entretoise entre les éléments électriques chauffants et la paroi interne du boîtier, soit détériorée par corrosion galvanique. L’invention a pour objectif de pallier au moins partiellement un ou plusieurs des problèmes de l’art antérieur en proposant un corps de chauffe dont le maintien est amélioré tout en permettant de limiter le bruit dû aux vibrations susceptibles d’être générées en utilisation dans un véhicule automobile notamment.

Un autre objectif peut être de limiter le risque de corrosion galvanique d’au moins un élément ou organe du corps de chauffe.

À cet effet, l’invention a pour objet un corps de chauffe notamment pour un dispositif de chauffage électrique d’un fluide pour véhicule automobile, le corps de chauffe comprenant au moins un élément électrique chauffant configuré pour être agencé dans une chambre de circulation du fluide définie au moins en partie par un boîtier dudit dispositif, et au moins un support au moins en partie élastique et flexible, le support comportant : une base agencée en regard d’une extrémité dudit au moins un élément électrique chauffant, et un nombre prédéfini de pattes s’étendant à partir de la base en direction dudit au moins un élément électrique chauffant.

Selon l’invention, au moins deux pattes du support présentent au moins une déformation configurée pour maintenir le support en contact avec ledit au moins un élément électrique chauffant.

Ainsi, le support est monté et maintenu de façon fixe sur ledit au moins un élément électrique chauffant. Cet assemblage du corps de chauffe est stable et le reste, par exemple lors du transport du corps de chauffe, avant insertion dans la chambre de circulation du fluide définie par le boîtier du dispositif de chauffage électrique correspondant.

Le corps de chauffe peut en outre comporter une ou plusieurs caractéristiques suivantes décrites ci-après, prises séparément ou en combinaison.

Ladite au moins une déformation peut être disposée à une longueur différente sur lesdites au moins deux pattes du support.

Ledit moins un élément électrique chauffant définit par exemple au moins en partie une forme hélicoïdale. Dans ce cas, ladite au moins une déformation peut être agencée de façon à être clippée, à être retenue, entre deux enroulements de la forme hélicoïdale.

Selon un aspect, ledit moins un élément électrique chauffant définit une forme creuse et le support comporte au moins une patte externe s’étendant vers l’extérieur de la forme creuse et présentant au moins une déformation configurée pour maintenir le support en contact avec l’extérieur dudit au moins un élément électrique chauffant. Il peut s’agir d’une première déformation sur ladite au moins une patte externe.

Le support peut comporter au moins une patte interne s’étendant vers l’intérieur de la forme creuse, et présentant au moins une déformation configurée pour maintenir le support en contact avec l’intérieur dudit au moins un élément électrique chauffant. Il peut s’agir d’une deuxième déformation sur ladite au moins une patte interne. La première déformation et la deuxième déformation peuvent être similaires ou différentes.

Les pattes externes peuvent être destinées à venir en contact avec la paroi interne du boîtier lorsque le corps de chauffe est agencé dans la chambre de circulation du fluide.

Selon un premier mode de réalisation, le corps de chauffe comporte un élément électrique chauffant et un support associé.

Selon un deuxième mode de réalisation, le corps de chauffe comporte au moins deux éléments électriques chauffants concentriques, dont un élément électrique chauffant externe disposé autour d’un élément électrique chauffant interne. Un support peut être associé aux deux éléments électriques chauffants.

Le support peut comporter au moins une première patte s’étendant vers l’extérieur de l’élément électrique chauffant externe, et présentant au moins une déformation configurée pour maintenir le support en contact avec l’extérieur de l’élément électrique chauffant externe.

Le support peut comporter au moins une deuxième patte s’étendant entre les éléments électriques chauffants concentriques et présentant au moins une déformation configurée pour maintenir le support en contact avec l’élément électrique chauffant interne.

Selon un aspect, lesdites au moins deux pattes présentant au moins une déformation comportent au moins deux portions, une première portion et une deuxième portion dans le prolongement l’une de l’autre.

Ledit au moins un élément électrique chauffant s’étend par exemple principalement selon un axe longitudinal. Dans ce cas, la première portion peut s’étendre à partir de la base du support, perpendiculairement à l’axe longitudinal dudit au moins un élément électrique chauffant. La deuxième portion peut s’étendre par exemple parallèlement à l’axe longitudinal dudit au moins un élément électrique chauffant. Ladite au moins une déformation peut être prévue sur la deuxième portion de la patte.

La première portion d’au moins une patte présentant une déformation peut s’inscrire dans un cercle de diamètre inférieur au diamètre extérieur dudit au moins un élément électrique chauffant.

Selon le deuxième mode de réalisation avec deux éléments électriques chauffants concentriques, la première portion de ladite au moins une première patte peut s’inscrire dans un cercle de diamètre inférieur au diamètre extérieur de l’élément électrique chauffant externe. La première portion de ladite au moins une deuxième patte peut s’inscrire dans un cercle de diamètre inférieur au diamètre extérieur de l’élément électrique chauffant interne.

Selon le premier mode de réalisation avec un seul élément électrique chauffant, la première portion de ladite au moins une patte externe peut éventuellement s’inscrire dans un cercle de diamètre inférieur au diamètre extérieur de cet élément électrique chauffant.

Selon un autre aspect, ladite au moins une déformation peut être réalisée par pliage.

Ladite au moins une déformation peut être choisie parmi une ondulation, une forme de vague, une forme arrondie, une forme recourbée, une forme de crochet.

Selon un exemple, au moins une déformation est réalisée par une ondulation dont le sommet est orienté vers l’intérieur de la forme creuse définie par le corps de chauffe.

L’ondulation peut être clippée, retenue, entre deux enroulements de la forme hélicoïdale.

En alternative, l’ondulation peut venir se maintenir sous un enroulement de la forme hélicoïdale, selon l’orientation du corps de chauffe lorsqu’il est agencé dans la chambre de circulation du fluide dudit dispositif.

Selon un autre exemple, au moins une déformation est réalisée en recourbant une extrémité de la patte vers un enroulement de l’élément électrique chauffant avec lequel la patte est destinée à coopérer pour assurer le maintien.

Le support peut comporter au moins une patte présentant au moins un élément de contact, par exemple de forme générale sphérique, configuré pour être agencé en contact mécanique avec une paroi interne du boîtier délimitant au moins en partie la chambre de circulation du fluide. L’élément de contact sphérique est par exemple réalisé sous forme de bulle ou bosse convexe, de convexité orientée vers l’extérieur du corps de chauffe, c'est-à-dire destinée à être orientée vers la paroi interne du boîtier. L’élément de contact sphérique permet un contact ponctuel avec la paroi interne du boîtier, ce qui permet d’éviter d’éventuelles griffures par ces pattes du support sur la paroi interne du boîtier.

Par ailleurs, la patte présentant ledit au moins un élément de contact de forme générale sphérique peut être inclinée par rapport à l’axe longitudinal dudit au moins un élément électrique chauffant, c'est-à-dire selon une direction formant un angle non nul avec l’axe longitudinal, de manière à venir en contact avec la paroi interne du boîtier lorsque le corps de chauffe est agencé dans la chambre de circulation du fluide.

Selon un autre aspect, le support comporte un revêtement anti-corrosion galvanique. Par exemple, le support est réalisé en acier ressort, par exemple en acier inoxydable tel que du SUS 304. Le revêtement peut être du tétra-fluoroéthylène plus communément connu sous l’abréviation téflon. Un tel revêtement favorise le maintien du support sur l’élément chauffant en augmentant le coefficient de frottement, tout en permettant de limiter le risque de corrosion galvanique.

L’invention concerne également un dispositif de chauffage électrique d’un fluide, tel qu’un liquide, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un corps de chauffe tel que défini précédemment, et un boîtier délimitant, au moins en partie, au moins une chambre de circulation du fluide dans laquelle s’étend ledit au moins un corps de chauffe.

L’invention concerne aussi une installation de chauffage et/ou ventilation et/ou climatisation d’un flux d’air comportant un dispositif de chauffage électrique tel que défini ci-dessus.

D’autres avantages et caractéristiques de l’invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante donnée à titre d’exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels :

La figure 1 montre un dispositif de chauffage électrique d’un liquide.

La figure 2 est une vue une coupe d’un dispositif de chauffage électrique comportant un corps de chauffe selon un premier mode de réalisation. La figure 3 est une vue une coupe d’un dispositif de chauffage électrique comportant un corps de chauffe selon un deuxième mode de réalisation.

La figure 4 est une représentation du corps de chauffe selon le premier mode de réalisation.

La figure 5 est une vue en perspective d’un support du corps de chauffe selon le premier mode de réalisation.

La figure 6 est une vue de dessus du support selon le premier mode de réalisation des figures 4 et 5.

La figure 7 est une vue en coupe transversale montrant en partie le corps de chauffe selon le premier mode de réalisation agencé dans une chambre de circulation de fluide du dispositif de chauffage électrique.

La figure 8 est une représentation du corps de chauffe selon le deuxième mode de réalisation comprenant deux éléments électriques chauffants.

La figure 9 est une vue en perspective d’un support du corps de chauffe selon le deuxième mode de réalisation.

La figure 10 est une vue de dessus du support selon le deuxième mode de réalisation des figures 8 et 9.

La figure 11 est une vue en coupe transversale montrant en partie le corps de chauffe selon le deuxième mode de réalisation agencé dans une chambre de circulation de fluide du dispositif de chauffage électrique.

Sur ces figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence.

Les réalisations suivantes sont des exemples. Bien que la description se réfère à un ou plusieurs modes de réalisation, ceci ne signifie pas nécessairement que chaque référence concerne le même mode de réalisation, ou que les caractéristiques s’appliquent seulement à un seul mode de réalisation. De simples caractéristiques de différents modes de réalisation peuvent également être combinées ou interchangées pour fournir d’autres réalisations.

Dans la description, on peut indexer certains éléments, par exemple premier élément ou deuxième élément. Dans ce cas, il s’agit d’un simple indexage pour différencier et dénommer des éléments proches mais non identiques. Cette indexation n’implique pas une priorité d’un élément par rapport à un autre et on peut aisément interchanger de telles dénominations sans sortir du cadre de la présente description. Cette indexation n’implique pas non plus un ordre dans le temps.

La figure 1 montre un dispositif de chauffage électrique 1, en particulier pour un véhicule automobile tel qu’un véhicule électrique ou hybride. Ce dispositif de chauffage électrique 1, est destiné notamment à coopérer avec une installation de chauffage et/ou ventilation et/ou climatisation d’un flux d’air pour un tel véhicule automobile. Il s’agit d’un dispositif de chauffage électrique 1 permettant de chauffer un fluide, en particulier un liquide tel que de l’eau glycolée.

Le dispositif de chauffage électrique 1 comprend un boîtier 3. Le boîtier 3 peut présenter une forme générale cylindrique ou conique ou encore une forme générale parallélépipédique.

Le dispositif de chauffage électrique 1, comprend au moins une chambre 31 de circulation du fluide, tel que du liquide, masquée par le boîtier 3 sur la figure 1. Cette chambre 31 est délimitée au moins en partie par le boîtier 3. La chambre 31 peut être définie avec une forme générale cylindrique ou conique ou encore une forme parallélépipédique.

Le dispositif de chauffage électrique 1 peut comprendre une cloison 5, sur laquelle est fixé le boîtier 3, et permettant de fermer le boîtier 3.

Le dispositif de chauffage électrique 1 comporte en outre au moins un corps de chauffe 7, 107, dont deux modes de réalisation sont représentés sur les figures 2 et 3, qui est agencé dans la chambre 31.

De façon générale, le corps de chauffe 7, 107 peut présenter une forme générale creuse.

Il comporte un ou plusieurs éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b. Il s’agit en particulier d’une ou plusieurs résistances électriques chauffantes. Le ou les éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b sont par exemple métalliques, notamment en acier inoxydable.

Selon le premier mode de réalisation illustré sur la figure 2, le corps de chauffe 7 comporte un seul élément électrique chauffant 9 tel qu’une résistance électrique chauffante. Selon le deuxième mode de réalisation illustré sur la figure 3, le corps de chauffe 107 comporte deux éléments électriques chauffants 9a, 9b tels que deux résistances électriques chauffantes. Selon l’un ou l’autre des modes de réalisation des figures 2 et 3, le corps de chauffe 7, 107, et plus précisément l’élément ou les éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b, s’étendent dans la chambre 31. Le corps de chauffe 7, 107, et plus précisément l’élément 9 ou les éléments électriques chauffants 9a, 9b, s’étendent principalement selon un axe longitudinal A.

En fonctionnement, le fluide, par exemple du liquide à chauffer, peut circuler au sein de la chambre 31 et, monter en température au contact du ou des éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b par échange thermique. Le liquide chauffé peut ensuite être évacué du dispositif de chauffage électrique 1, de manière à être dirigé vers d’autres composants du véhicule automobile.

Les éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b sont pourvus de terminaux électriques 91. Les terminaux électriques 91, s’étendent par exemple dans une direction sensiblement parallèle à l’axe longitudinal A.

Le corps de chauffe 7, 107 peut comporter également un socle 11. L’élément ou les éléments électriques chauffants 9 peuvent être fixés de manière étanche sur ce socle 11. Une première liaison mécanique est ainsi formée entre l’élément ou les éléments électriques chauffants 9 et le socle 11. Lorsque le corps de chauffe 7, 107 est agencé dans la chambre 31, le socle 11 est maintenu, fixé dans le boîtier 3. Il permet ainsi de relier mécaniquement l’élément ou les éléments électriques chauffants 9 et une paroi interne du boîtier 3 délimitant la chambre 31 et s’étendant en regard du corps de chauffe 7, 107.

Le socle 11 s’étend transversalement par rapport à l’axe longitudinal A.

Les terminaux électriques 91 du ou des éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b s’étendent du côté du socle 11 opposé à la chambre 31, de façon à pourvoir être raccordés à une alimentation électrique, par exemple via un circuit électrique ou électronique.

Le socle 11 peut notamment réaliser une séparation entre la chambre 31 et une cavité 33 du dispositif de chauffage électrique 1, par exemple du boîtier 3, au sein de laquelle peut être monté par exemple le circuit électrique ou électronique (non représenté) ou au moins un élément de raccordement des terminaux électriques 91 au circuit électrique ou électronique par exemple.

Dans les exemples illustrés, l’agencement du socle 11 et de l’élément 9 ou des éléments 9a, 9b électriques chauffants définit une forme générale cylindrique du corps de chauffe 7, 107. Ce dernier présente ainsi une première extrémité longitudinale formée par le socle 11 et une deuxième extrémité longitudinale opposée au socle 11.

Plus précisément, l’élément 9 ou chaque élément électrique chauffant 9a, 9b peut être mis en forme de façon à définir une forme cylindrique ou au moins en partie hélicoïdale, par exemple en étant au moins en partie enroulé.

En particulier, selon le deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 3, les deux éléments électriques chauffants 9a, 9b, chacun au moins en partie enroulé, sont concentriques, l’un étant disposé autour de l’autre. Les éléments électriques chauffants 9a, 9b sont enroulés autour d’un même axe d’enroulement, ici confondu avec l’axe longitudinal A. Bien entendu, d’autres configurations peuvent être envisagées.

Le corps de chauffe 7, 107 (figure 2 ou 3) est avantageusement agencé dans la chambre 31, de sorte que, dans un plan orthogonal à l’axe longitudinal A, tous les points sur une portion enroulée ou enroulement 93, d’un élément électrique chauffant 9, 9a, 9b sont équidistants, ou sensiblement équidistants, de la paroi interne du boîtier 3 délimitant la chambre 31.

Le corps de chauffe 7, respectivement 107, comporte de plus au moins un support 13, respectivement 113. Le support 13, 113 peut être agencé au niveau d’une extrémité, notamment une extrémité longitudinale, du corps de chauffe 7, 107, et plus précisément d’au moins un élément électrique chauffant 9, 9a, 9b. En particulier, le support 13, 113 peut être prévu à l’opposé du socle 11.

Un tel support 13, 113 peut être associé à un seul élément électrique chauffant 9 comme représenté dans l’exemple de la figure 2, ou en alternative à deux éléments électriques chauffants 9a, 9b comme représenté dans l’exemple de la figure 3.

Une deuxième liaison mécanique est ainsi formée entre l’élément 9 ou les éléments électriques chauffants 9a, 9b et le support 13, 113. Cette deuxième liaison mécanique est distincte de la première liaison mécanique au niveau du socle 11. Lorsque le corps de chauffe 7, 107 est agencé dans la chambre 31, le support 13, 113 peut relier mécaniquement l’élément 9 ou les éléments électriques chauffants 9a, 9b et la paroi interne du boîtier 3 s’étendant en regard du corps de chauffe 7, 107.

Le support 13, 113 peut être réalisé dans un matériau conducteur thermique. Le matériau est choisi de façon à tenir un nombre important de cycles. Il s’agit en particulier d’un matériau métallique, configuré pour résister aux températures de fonctionnement des éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b, avec lesquels le support 13, 113 est en contact mécanique. Le support 13, 113 peut être dans un matériau métallique ou un alliage métallique différent du ou des éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b. En particulier, le support 13, 113 peut être réalisé en acier ressort notamment.

Un tel support 13, 113 est au moins en partie élastique et flexible, ce qui permet de compenser les intervalles de tolérances du dispositif de chauffage électrique 1. Plus généralement, le support 13, 113 est conformé selon un équilibre entre rigidité et flexibilité pour garantir un contact mécanique avec l’élément 9 ou les éléments électriques chauffants, 9a, 9b dans la chambre 31. Le support 13, 113 peut être configuré pour résister à un effort de maintien qui peut varier par exemple de façon non limitative entre ION et 5 ON.

Un premier mode de réalisation du support 13 est mieux visible sur les figures 4 à 7, et un deuxième mode de réalisation du support 113 est mieux visible sur les figures 8 à 11.

Selon l’un ou l’autre des modes, le support 13, respectivement 113, comporte une base 15, respectivement 115, et un nombre prédéfini de pattes 17, 19, respectivement 117, 119, 121. De préférence, au moins trois pattes 17, 19, respectivement 117, 119, 121 ou un multiple de trois sont prévues.

La disposition des pattes 17, 19, respectivement 117, 119, 121, est liée à la forme générale du corps de chauffe 7, respectivement 107, et en particulier à l’extrémité longitudinale du ou des éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b avec laquelle le support 13, respectivement 113, coopère. Selon les exemples illustrés, les pattes 17, 19, respectivement 117, 119, 121, sont disposées de façon circulaire. Elles sont avantageusement régulièrement réparties sur 360°.

De plus, au moins deux des pattes du support 13, 113, présentent au moins une déformation 23, 25, 27 permettant de maintenir le support 13 ou 113 en contact avec au moins un élément électrique chauffant 9, 9a, 9b. La déformation 23, 25, 27 peut être choisie de façon non limitative parmi une ondulation, une forme de vague, une forme arrondie, une forme recourbée, une forme de crochet. La position de la déformation 23, 25, 27 est prévue pour s’adapter à la géométrie de l’élément électrique chauffant 9, 9a, 9b associé.

Premier mode de réalisation On décrit ci-après plus en détail le premier mode de réalisation du support 13, en référence aux figures 4 à 7.

Un support 13 est associé à un seul élément électrique chauffant 9. Le support 13 est configuré pour se maintenir sur l’élément électrique chauffant 9 avant assemblage du corps de chauffe 7 dans la chambre 31.

La base 15 est agencée transversalement en regard d’une extrémité, notamment une extrémité longitudinale, de l’élément électrique chauffant 9. Cette base 15 est avantageusement centrée sur l’axe longitudinal A. Dans l’exemple illustré, la base 15 présente une forme générale circulaire ou de disque.

Les pattes 17, 19 s’étendent à partir de la base 15 en direction de l’élément électrique chauffant 9. Les pattes 17, 19 peuvent toutes s’étendre depuis une même circonférence de la base 15. Les pattes 17, 19 s’étendent par exemple depuis la bordure périphérique de la base 15.

Selon ce premier mode de réalisation, toutes les pattes 17 et 19 peuvent venir en contact avec l’élément électrique chauffant 9, soit à l’intérieur soit à l’extérieur de ce dernier.

Pour ce faire, le support 13 peut comprendre au moins une patte dite patte externe 17 et au moins une patte dite patte interne 19. En particulier, le support 13 comporte au moins trois pattes externes 17 et au moins trois pattes internes 19. Les pattes externes 17 s’étendent depuis la base 15 vers l’extérieur de la forme générale creuse du corps de chauffe 7, en particulier vers l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9. Les pattes internes 19 s’étendent depuis la base 15 vers l’intérieur de la forme générale creuse du corps de chauffe 7, en particulier vers l’intérieur de l’élément électrique chauffant 9.

On peut prévoir par exemple une alternance de pattes externes 17 et de pattes internes 19 autour de la base 15.

Les pattes 17, 19 peuvent être de toute forme appropriée pour assurer le contact avec l’élément électrique chauffant 9.

Les pattes 17, 19 s’étendent par exemple d’abord radialement depuis la base 15 puis en direction de l’élément électrique chauffant 9. Les pattes externes 17, respectivement internes 19, présentent ainsi au moins deux portions 17a, 17b, respectivement 19a, 19b, dans le prolongement l’une de l’autre. Une première portion 17a, respectivement 19a, s’étend radialement à partir de la base 15, soit perpendiculairement à l’axe longitudinal A. Cette première portion 17a, 19a est aussi appelée portion radiale.

Une deuxième portion 17b, respectivement 19b, s’étend vers l’élément électrique chauffant 9. De plus, les deuxièmes portions 17b, 19b des pattes 17, 19 peuvent s’étendre suivant une même orientation par rapport à l’axe central de la base 15, qui est confondu avec l’axe longitudinal A. Les deuxièmes portions 17b, 19b s’étendent ici de façon parallèle ou sensiblement parallèle à l’axe longitudinal A longitudinales, et sont appelées portions longitudinales.

Les termes « radialement », « radial », « longitudinalement », « longitudinal » sont définis ci-dessus par rapport l’axe central de la base 15, qui est confondu avec l’axe longitudinal

A.

Le changement de direction peut être obtenu par pliage. Selon l’exemple illustré, les pattes 17, 19 ne sont pas toutes pliées à la même longueur. Elles sont alternativement pliées à deux longueurs différentes. En particulier, les pattes externes 17 présentent des portions radiales 17a plus longues que les portions radiales 19a des pattes internes 19.

Dans l’exemple illustré, l’élément électrique chauffant 9 enroulé selon la forme hélicoïdale, définit un diamètre intérieur D9i à l’intérieur de l’élément électrique chauffant 9 et un diamètre extérieur D9e à l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9 qui est supérieur au diamètre intérieur D9i. Les portions radiales 19a des pattes internes 19 peuvent s’inscrire dans un cercle Cl de premier diamètre DI. Le premier diamètre DI peut être égal ou sensiblement égal au diamètre intérieur D9i de l’élément électrique chauffant 9. Les portions radiales 17a des pattes externes 17 s’inscrivent par exemple dans un autre cercle C2 de deuxième diamètre D2 supérieur au premier diamètre DI.

Le deuxième diamètre D2 peut être inférieur au diamètre extérieur D9e de l’élément électrique chauffant 9. À l’assemblage du support 13 sur l’élément électrique chauffant 9, cette différence de diamètres peut entraîner une déformation des pattes externes 17 qui viennent s’étendre à l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9, ce qui participe au contact mécanique et au maintien du support 13 sur l’élément électrique chauffant 9.

De plus, les pattes 17, 19 peuvent présenter des longueurs différentes calculées de façon à assurer des points de contact avec différentes portions enroulées 93 de l’élément électrique chauffant 9. Ainsi, les pattes externes 17 et/ou internes 19 peuvent présenter des portions longitudinales 17b, respectivement 19b, de longueurs différentes.

Les pattes externes 17 présentent respectivement au moins une première déformation 23. Cette première déformation 23 est configurée pour maintenir le support 13 en contact avec l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9. En particulier, la première déformation 23 est ménagée au niveau de la portion longitudinale 17b d’une patte externe 17.

La première déformation 23 peut être réalisée par pliage.

Les pattes externes 17 peuvent être globalement droites avant d’être déformées, de sorte que la première déformation 23 fait saillie par rapport au plan général défini par la patte externe 17, en particulier sa portion longitudinale 17b.

Cette première déformation 23 peut être réalisée sous forme d’une ondulation ou encore une forme de vague ou arrondie. Le sommet de l’ondulation est orienté vers l’intérieur de la forme creuse du corps de chauffe 7.

La déformation 23 telle qu’une ondulation peut venir en appui sous une portion enroulée 93 de l’élément électrique chauffant 9, définissant une forme générale hélicoïdale, selon l’orientation du corps de chauffe 7 lorsqu’il est agencé dans la chambre 31. En particulier, comme dans l’exemple illustré, la déformation 23 vient se positionner entre deux portions enroulées 93 de l’élément électrique chauffant 9.

Avantageusement, cette déformation 23 telle qu’une ondulation est clippée, ou autrement dit retenue, entre les deux portions enroulées 93. Une fois l’ondulation clippée, le support 13 reste en position de façon stable. L’ondulation ne se déplace pas vers une autre portion enroulée 93 de l’élément électrique chauffant 9. De la sorte, le support 13 est fixé sur l’élément électrique chauffant 9 avant l’assemblage du corps de chauffe 7 dans la chambre 31.

Les premières déformations 23 peuvent être prévues à des longueurs différentes sur les pattes externes 17.

En complément, les pattes internes 19 peuvent présenter au moins une deuxième déformation 25. Cette deuxième déformation 25 peut être prévue pour maintenir le support 13 en contact avec l’intérieur de l’élément électrique chauffant 9. La deuxième déformation 25 peut être prévue sur la portion longitudinale 19b de la patte interne 19. La deuxième déformation 25 prévue sur les pattes internes 19 peut être similaire ou différente de la première déformation 23 prévue sur les pattes externes 17. Dans l’exemple illustré, la deuxième déformation 25 peut être réalisée en recourbant une extrémité libre d’une patte interne 19. Il s’agit en particulier de l’extrémité de la deuxième portion 19b d’une patte interne 19.

L’extrémité recourbée peut être orientée en direction de l’élément électrique chauffant 9. En particulier, l’extrémité recourbée de la patte interne 19 peut venir en appui sous une portion enroulée 93 de l’élément électrique chauffant 9, selon l’orientation du corps de chauffe 7 lorsqu’il est agencé dans la chambre 31.

Par ailleurs, en plus du contact mécanique avec l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9, les pattes externes 17 ou au moins certaines pattes externes 17, peuvent être conformées de façon à assurer également un contact mécanique avec la paroi interne du boîtier 3, il s’agit notamment d’une surface latérale du boîtier 3, lorsque le corps de chauffe 7 est agencé dans la chambre de circulation du fluide.

Deuxième mode de réalisation

On décrit ci-après plus en détail le deuxième mode de réalisation du support 113, en référence aux figures 8 à 11. Seules les différences par rapport au premier mode de réalisation sont détaillées ci-après.

Un seul support 113 peut être associé aux deux éléments électriques chauffants 9a, 9b. Il est configuré pour se maintenir sur les éléments électriques chauffants 9a, 9b, avant assemblage du corps de chauffe 107 dans la chambre 31.

Le support 113 peut être agencé au moins en partie entre les deux éléments électriques chauffants 9a, 9b concentriques distincts. Le support 113 permet de maintenir une distance entre les éléments électriques chauffants 9a, 9b afin qu’ils n’entrent pas en contact l’un avec l’autre et qu’il n’y ait pas de chevauchement. Plus précisément, le support 113 est agencé de façon à limiter voire éviter tout contact direct entre les éléments électriques chauffants 9a, 9b, que ce soit au niveau de leurs sections terminales raccordées au socle 11 ou de leurs portions enroulées 93 respectives.

La base 115 du support 113 est agencée transversalement en regard d’une extrémité, notamment une extrémité longitudinale, des deux éléments électriques chauffants 9a. 9b. La base 115 peut être réalisée de façon similaire au premier mode de réalisation et n’est pas décrite de nouveau ci-après. Dans l’exemple illustré avec un élément électrique chauffant externe 9b disposé autour d’un élément électrique chauffant interne 9a, le support 113 comporte au moins une première patte 117 s’étendant vers l’extérieur de l’élément électrique chauffant externe 9b. La première patte 117 présente au moins une déformation 27 configurée pour maintenir le support 113 en contact avec l’extérieur de l’élément électrique chauffant externe 9b. En particulier, le support 113 comporte au moins trois premières pattes 117. Les premières pattes 117 forment peuvent être considérées comme des pattes externes.

Le support 113 comporte également au moins une deuxième patte 119 s’étendant entre les deux éléments électriques chauffants concentriques 9a, 9b. La deuxième patte 119 peut présenter également au moins une déformation 27 configurée pour maintenir le support en contact avec l’élément électrique chauffant interne 9a. En particulier, le support 113 comporte au moins trois deuxièmes pattes 119. Les deuxièmes pattes 119 peuvent être considérées comme des pattes internes.

Les déformations 27 peuvent être similaires sur les premières pattes 117 et sur les deuxièmes pattes 119, comme dans l’exemple illustré. En alternative, les déformations prévues sur les premières pattes 117 peuvent être différentes des déformations prévues sur les deuxièmes pattes 119.

Les déformations 27 peuvent être prévues à des longueurs différentes sur les pattes 117, 119.

Selon ce deuxième mode de réalisation, le support 113 comporte en outre au moins une troisième patte 121 conformée pour assurer un contact mécanique avec la paroi interne du boîtier 3, lorsque le corps de chauffe 107 est agencé dans la chambre 31. Selon l’exemple particulier représenté, le support 113 comporte au moins trois troisièmes pattes 121.

Les trois séries de pattes 117, 119, 121 sont avantageusement disposées en alternance autour de la base 115.

Les pattes 117, respectivement 119, respectivement 121, présentent au moins une première portion aussi appelée portion radiale 117a, respectivement 119a, respectivement 121a, s’étendant par exemple radialement à partir de la base 115, et une deuxième portion 117b, respectivement 119b, respectivement 121b, dans le prolongement de la première portion 117a, ou 119a, ou 121a.

De façon similaire au premier mode de réalisation, la deuxième portion d’une première ou deuxième patte 117, 119 est aussi appelée portion longitudinale, et s’étend vers les éléments électriques chauffants 9a, 9b, de façon parallèle ou sensiblement parallèle à l’axe longitudinal A.

Les pattes 117, 119, 121 ne sont pas pliées à la même longueur et présentent ainsi des portions radiales de longueurs différentes. En particulier, les premières pattes 117 présentent des portions radiales 117a plus longues que les portions radiales 119a des deuxièmes pattes 119. Les troisièmes pattes 121 présentent par exemple des portions radiales 121a plus longues que celles des deux autres pattes 117, 119.

Dans l’exemple illustré, le premier élément électrique chauffant 9a, dit interne, enroulé selon une forme hélicoïdale, présente un premier diamètre D9a externe du côté extérieur de l’élément électrique chauffant 9a interne. Le deuxième élément électrique chauffant 9b, dit externe, enroulé selon une forme hélicoïdale, présente un deuxième diamètre D9b externe du côté extérieur de l’élément électrique chauffant 9b externe. Le deuxième diamètre D9b est supérieur au premier diamètre D9a.

Les portions radiales 119a des deuxièmes pattes 119 peuvent s’inscrire dans un cercle Cl’ de premier diamètre Dl’. Les portions radiales 117a des premières pattes 117 s’inscrivent par exemple dans un autre cercle C2’ de deuxième diamètre D2’. Le deuxième diamètre D2’ est notamment supérieur au premier diamètre Dl’.

De façon avantageuse, le premier diamètre Dl’ est inférieur au diamètre extérieur D9a de l’élément électrique chauffant 9a interne, et le deuxième diamètre D2’ est inférieur au diamètre extérieur D9b de l’élément électrique chauffant 9b externe. À l’assemblage du support 113 sur les éléments électriques chauffants 9a, 9b, ces différences de diamètres peuvent entraîner une déformation des pattes 117, 119. En effet, les premières pattes 117 se déforment pour venir s’étendre à l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9b externe, et notamment venir s’appuyer contre l’élément électrique chauffant externe 9b. Également, les deuxièmes pattes 119 se déforment pour venir s’étendre entre les deux éléments électriques chauffants 9a, 9b, et notamment venir s’appuyer contre l’élément électrique chauffant interne 9a. Cette déformation des pattes 117, 119 permet de garantir le contact mécanique et le maintien du support 113 sur les éléments électriques chauffants 9a, 9b.

De plus, les pattes 117, respectivement 119, peuvent présenter des portions longitudinales 117b, respectivement 119b, de longueurs différentes. Les déformations 27 sont prévues sur les portions longitudinales 117b, 119b des premières et deuxièmes pattes 117, 119. Il peut s’agir d’ondulations ou de vagues. Les ondulations formées sur les premières et deuxièmes pattes 117 et 119 peuvent toutes être orientées de la même façon comme dans l’exemple représenté. Le sommet d’une ondulation est ici orienté vers l’intérieur de la forme creuse du corps de chauffe 107. Les ondulations peuvent venir se maintenir sous des parties enroulées 93 respectives des éléments électriques chauffants 9a, 9b, selon l’orientation du corps de chauffe 107 lorsqu’il est agencé dans la chambre 31.

Par ailleurs, selon ce deuxième mode de réalisation, au moins l’une des pattes est destinée à venir en contact mécanique avec la paroi interne du boîtier 3 lorsque le corps de chauffe 107 est agencé dans la chambre 31. Il s’agit par exemple des troisièmes pattes 121.

Les troisièmes pattes 121 s’étendent à l’extérieur de l’élément électrique chauffant 9b externe. Elles s’étendent en direction de la paroi interne du boîtier 3 lorsque le corps de chauffe 107 est agencé dans la chambre 31. Pour ce faire, les troisièmes pattes 121 sont inclinées par rapport à l’axe longitudinal A. Elles s’étendent selon une direction formant un angle a non nul avec l’axe longitudinal A.

Les troisièmes pattes 121 présentent au moins un élément de contact 29 configuré pour être agencé en contact mécanique avec une paroi interne du boîtier délimitant au moins en partie la chambre de circulation du fluide. Un tel élément de contact 29 est prévu sur la deuxième portion 121b d’une troisième patte 121. Plus précisément, l’élément de contact 29 est prévu à l’extrémité libre de la deuxième portion 121b de la troisième patte 121.

Cet élément de contact 29 est conformé pour éviter la détérioration de la paroi interne du boîtier 3, contre laquelle il est destiné à venir en appui. Il peut s’agir également d’une déformation de la patte 121, mais dans ce cas la déformation n’a pas pour fonction le maintien du support sur un élément chauffant électrique 9a, 9b mais le contact mécanique avec la paroi interne du boîtier 3.

L’élément de contact 29 est avantageusement de forme générale sphérique, ou bombée ou encore convexe, comme dans l’exemple illustré. L’élément de contact 29 sphérique est par exemple réalisé sous forme de bulle ou bosse bombée ou convexe, de convexité orientée vers la paroi interne du boîtier 3. L’élément de contact 29 sphérique permet un contact ponctuel avec la paroi interne du boîtier, ce qui permet d’éviter d’abîmer la paroi interne du boîtier 3 lors du contact mécanique, notamment d’éviter d’éventuelles griffures par ces pattes du support sur la paroi interne du boîtier.

Il est envisageable qu’une patte du support 13, 113 selon l’un ou l’autre des modes de réalisation, comporte à la fois une déformation configurée pour maintenir le support 13,

113 en contact avec au moins un élément électrique chauffant 9, 9a, 9b, et un élément de contact, par exemple de forme générale sphérique, configuré pour être agencé en contact mécanique avec la paroi interne du boîtier 3, lorsque le corps de chauffe 7, 107 est agencé dans la chambre 31.

Par ailleurs, selon l’un ou l’autre des modes de réalisation précédemment décrits, le support 13, 113 peut comporter un revêtement anti-corrosion galvanique. Un tel revêtement favorise le maintien du support 13, 113 sur l’élément chauffant électrique 9, 9a, 9b en augmentant le coefficient de frottement, tout en permettant d’éviter un problème de corrosion galvanique. Par exemple, le support 13, 113 est réalisé en acier ressort, notamment en acier inoxydable tel que du SUS 304. Le revêtement peut être du tétra- fluoroéthylène plus communément connu sous l’abréviation téflon. Bien entendu, d’autres matériaux, que le téflon, peuvent être utilisés pour le revêtement anti-corrosion. De façon non exhaustive, on peut citer par exemple du fluoropolymère tel que du polytétrafluoroéthylène (également connu sous le sigle PTFE) ou du cuivre ou encore tout autre acier permettant d’assurer la fonction anti-corrosion galvanique.

Ainsi, le support 13, 113 selon l’un ou l’autre des modes de réalisation précédemment décrits est maintenu, et avantageusement clippé, sur l’élément 9 ou les éléments 9a, 9b électriques chauffants lors de l’assemblage du corps de chauffe 7, 107, de manière à former un ensemble unitaire qui se maintient. Autrement dit, le maintien du support 13, 113 sur l’élément 9 ou les éléments 9a, 9b électriques chauffants n’est pas tributaire de l’agencement du corps de chauffe 7, 107 dans la chambre 31 définie par le boîtier 3 du dispositif de chauffage électrique 1 correspondant. En effet, le support 13, 113 une fois positionné sur l’élément 9 ou les éléments 9a, 9b électriques chauffants, reste maintenu, clippé, dans l’orientation prévue. Les pièces formant le corps de chauffe 7, 107 ne sont pas décalées les unes par rapport aux autres par exemple lors d’un transport avant d’être assemblées dans le dispositif de chauffage électrique 1 correspondant.

Par ailleurs, lorsque le corps de chauffe 7, 107 est agencé dans la chambre 31 définie par le boîtier 3, le support 13, 113 vient en complément de la fixation de l’élément électrique chauffant 9 ou des éléments électriques chauffants 9a, 9b, sur le socle 11, pour limiter le mouvement de l’élément ou des éléments électriques chauffants 9, 9a, 9b au sein du boîtier 3.

De plus, le support 13, 113 permet de maintenir une distance entre l’élément 9 ou les éléments 9a, 9b électriques chauffants du corps de chauffe 7, 107 avec la paroi interne du boîtier 3.

Enfin, selon le deuxième mode de réalisation précédemment décrit d’un corps de chauffe 107 avec plusieurs éléments électriques chauffants 9a, 9b, le support 113 permet en outre de maintenir les éléments électriques chauffants 9a, 9b, à la même distance l’une de l’autre, pour éviter qu’ils ne s’entrechoquent à l’intérieur du boîtier 3 en utilisation dans un véhicule automobile, et de limiter ainsi la génération de bruit.