La présente invention concerne un dispositif de serrure de haute-sécurité, à verrouillage automatique débrayable différé n'intervenant qu'après que la porte soit parvenue au terme de sa course de fermeture, les pnes étagés sur sa hauteur, se trou- vant alors juste en face de leurs gâches respectives et dont les différents modes d'ouverture, tous entièrement mécani- ques, sont interchangeables au gré de l'utilisateur.

I1 existe des dispositifs de serrures comportant certai- nes caractéristiques du préambule de la Revendication 1 : EP-A-0 099 292 EP-A-0 668 425 PCT WO 93/19270 DE-A-43 37 969 EP-A-0 885 340 I1 en est qui font appel à des composants électriques ou électroniques, souvent onéreux s'ils sont de qualité, d'autres comportent des mécanismes complexes, dont l'encombrememt néces- site des portes fabriquées spécialememt, portant l'ensemble à des prix rédhibitoires.

L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients.

Telle qu'elle est caractérisée dans la partie caractiri- sante de la Revendication l, ainsi que dans les revendications dépendantes, elle résout le problème d'un dispositif entière- ment mécanique, comportant un nombre de pièces en simple tôle d'acier de 2 à 3 mm. d'épaisseur, faciles à fabriquer, donc simple et bon marché, mettant la haute sécurité à la portée d'un large public. L'invention tient compte également des plus récentes nor- mes internationales de résistance aux effractions à l'aide des outillages perfectionnés des cambrioleurs modernes.

Par ailleurs, l'invention résout le problème d'un seul et mme boîtier de la serrure centrale de commande, pouvant tre équipé au gré de l'utilisateur des différents systèmes de com- mande d'ouverture de la serrure de sécurité, situés sur chaque face de la porte.

L'invention est décrite en détail ci-après, à l'aide de des- sins représentant schématiquement à titre d'exemple, l'un des modes de réalisation possibles, et dont :

* La figure 1 représente le mécanisme du dispositif de la serrure de commande centrale en position de verrouillage.

* La figure 2 représente dito-en position déverrouillée.

* La figure 3 représente l'un des pnes sur son support.

* La figure 4 représente le déclencheur du verrouillage automatique vu par le dessus.

* La figure 5 représente dito, vu de face.

* La figure 6 représente la tringle de commande de la ser- rure centrale.

* La figure 7 représente le mécanisme de l'une des serru- res auxiliaires en position de verrouillage.

* La figure 8 représente dito, en position déverrouillée.

* La figure 9 représente le dispositif d'ouverture unique- ment par rotation de la clé, en position de verrouillage.

* La figure 10 représente dito, en position déverrouillée.

* La figure 11 représente le mécanisme de blocage de la poignée extérieure, en position de verrouillage.

* La figure 12 représente dito, en position déverrouillée.

Tout comme les serrures à pnes multiples à verrouillage manuel bien connus du public, les dispositifs de serrure à ver- rouillage automatique comportent en général une serrure de com- mande centrale située près du bord de la porte et à mi-hauteur, ainsi que plusieurs serrures auxiliaires étagées sur la hauteur de la porte et dont les pnes sont commandés par une ou plu- sieurs tringles à course verticale reliées à la tringle de com- mande issue de la serrure de commande centrale.

A cette fin, celle-ci comporte le mécanisme de verrouillage automatique ainsi que les divers organes d'ouverture tels que le cylindre de sûreté avec sa clé, les poignées intérieuxe& ex- térieure.

L'ensemble, serrure de commande centrale, tringles de liai- son et serrures auxiliaires comporte les différents éléments appropriés pour leur montage sur les différentes sortes de por- tes : portes métalliques, portes pour serrures à mortaiser, por- tes pour serrures en applique, etc...

La présente description ainsi que les dessins qui l'accom- pagnent, se réfèrent au modèle pour portes à mortaiser. Le dis- positif de l'invention étant identique pour les autres modèles

de portes, l'Homme de métier pourra facilement adapter les fi- xations adéquates pour les autres types de portes.

Mais il existe également sur le marché différents modèles de serrure à verrouillage automatique : celles qui s'ouvrent de l'extérieur uniquement par rotation d'un ou deux tours de clé, celles qui s'ouvrent de l'extérieur sous la pression d'une poignée, pu'cédée d'une manoeuvre de déblocage à l'aide d'une clé ou d'un code secret, d'autres modèles de serrure comportent un système d'ouverture à l'intérieur semblable ou différent du système d'ouverture extérieur.

Le dispositif de l'invention permet dans un seul et mme boîtier de la serrure de commande centrale, d'installer celui qu'aura choisi le Client, parmi tous ceux qui dans les disposi- tifs existants, nécessitent des stocks de chacun des systèmes d- ouverture disponibles. En outre, l'invention permet ultérieure- ment et ce en quelques minutes, de changer le système d'ouver- ture d'origine, au gré de l'utilisateur.

Selon l'invention, le système d'ouverture de l'intérieur est conforme au"nec plus ultra"dans ce domaine : l'incontour- nable système anti-panique sauveur de vies humaines : une sim- ple pression sur la poignée intérieureet la porte est ouverte sans clé ou tout autre organe à manoeuvrer.

Les figures 1 et 2 seront avantageusement lues ensemble car elles représentent les mmes éléments mais l'une en posi- tion de verrouillage et l'autre en position déverrouillée.

On y distingue notamment les élé. ments du dispositif de l'invention concernant l'ouverture de l'intérieur du système anti-panique ainsi que le système de verrouillage automatique contenus dans le boîtier 1 de la serrure de commande centrale.

Ce boîtier 1 est fixé sur une longue ttière 2 couvrant presque toute la hauteur de la porte sur le chant de laquelle elle est montée. Elle peut tre constituée par une bande de tôle d'acier de environ 3 mm. d'épaisseur et sa largeur peut varier de 18 à 24 mm. ou plus en cas de besoin.

On distingue un fouillot 3 muni de son trou carré pour son entrainement par la pression sur la poignée d'ouverture de l' intérieur. Le fouillot 3 est rendu solidaire d'une ailette 4 à l'extrémité de laquelle est rivé un galet 5, lui-mme inséré en permanence dans une découpe 6 pratiquée dans la tringle de com-

mande centrale 7. Ainsi toute pression sur la poignée pour obte- nir le déverrouillage va provoquer le pivotement vers le haut de l'ailette 4 ainsi que de son galet 5, lequel inséré dans la découpe 6 de la tringle de commande centrale 7, va impulser cette dernière en position déverrouillée, au sommet de sa course ver- ticale et avec elle, les tringles de liaison 8 auxquelles elle reliée, lesquelles à leur tour vont actionner les différentes serrures auxiliaires (Fig. 7 & 8) étagées sur la hauteur de la porte. Ces tringles de liaison 8 coulissent à fleur de la face interne de la ttière 2 et sont également découpées dans de la bande de tôle d'acier d'environ 3 mm. d'épaisseur, mais d'une largeur un peu inférieure à celle de la ttière 2.

A noter dans les Fig. 1-2-4-5 la présence d'un palpeur 9, dont la tte 10 (Fig. 4) comportant un bord oblique 11 est en pression permanente vers l'extérieur de la serrure, sous l'action du ressort 12, à travers une découpe adhoc de la ttière 2.

Le palpeur 9 est muni d'un goujon 13 venant s'insérer dans un cran 14 pratiqué dans la tringle de commande centrale des pnes 7, quand celle ci se trouve en position haute-dverrouil- lée et après que la porte ait été ouverte de sorte que le pal- peur9 ne soit plus bloqué par contact avec le montant de l'huis- serie et puisse jaillir en-dehors de la serrure.

Ainsi, la tringle de commande des pnes 7 reste dans cette position verrouillée et avec elle, tous les pnes éta- gés sur la hauteur de la porte sont maintenus effacés.

Lorsque la porte sera refermée, le bord oblique 11 de son palpeur 9 va venir en contact avec le bord de l'huisserie, ce qui va les repousser à l'intérieur de la serrure provoquant la sortie du goujon 13 de sa position de blocage dans le cran 14. de la tringle de commande des pnes 7, laquelle, sous l'effet de la simple gravité agissant sur l'ensemble des tringles de liai- son 8 et/ou d'un ou plusieurs ressorts en cas de besoin, mais non illustrés dans les dessins, va redescendre au bas de sa course verticale, vers sa position de verrouillage.

Cette partie de la description, connue depuis le Brevet européen EP-A-0 099 292, était nécessaire pour comprendre ce que l'invention maintenant décrite ci-après, apporte à la préven- tiontion de l'insécurité dans le domaine privé et la criminalité.

Une saillie des pnes en position de verrouillage de 25 voire de 30 mm. au lieu des 20 mm. généralement constatés, améliore grandement la résistance à l'enfoncement des portes d'entrée à l'aide des crics hydrauliques des cambrioleurs modernes. Mais cela implique d'une part que le mécanisme con- serve des dimensions compatibles avec les portes standard du commerce et d'autre part, un système de liaison entre les trin- gles de commande à course verticale et les différents pnes à course horizontale, dénué de frottement, car la multiplicité des pnes aidant, un enfant ou une personne âgée n'aurait pas la force nécessaire pour tourner la clé ou maneuvrer la poi- gnée de la porte.

La solution du"tout mécanique"impose le système bien connu d'une équerre 15 pivotant sur son axe 16 rivé sur le boîtier de la serrure et dont le goujon 17 est inséré dans la fente 18 pratiquée dans la tringle de commande 7, alors que son goujon 19 est inséré dans la fente 20 pratiquée dans le support 21 du pne 22. (Voir Fig. 1-2-3-6-7-8-) Malheureusement, le système de l'équerre est réversible et toute poussée sur le bord 23 de l'un des pnes en position verrouillée, provoquerait le déverrouillage et l'ouverture du dispositif tout entier.

En outre, la fonction anti-panique de l'ouverture par la poignée intérieure, implique que la tringle de commande des pnes 7 ne comporte aucun système de blocage qui lui soit propre.

L'invention propose un dispositif très simple pour ré- soudre simultanément ces deux problèmes : Une barre pivotante 24 en acier de quelques mm. d'épais- seur, comporte une extrémité 25 pivotant sur un axe 26 fixé sur le pne 22 ou sur son support 21. En position verrouillée, cette barre 24 est maintenue en position horizontale par une protubérance 27 de l'ailette 4, affleurant son bord inférieur 28.

L'autre extrémité de la barre 24 comporte un bord 29, perpendiculaire au bord 28.

Une butée 30 est solidement fixée sur le boîtier 1, à fleur de ce bord 29, quand le mécanisme est en position verrouillée.

Il est donc impossible d'enfoncer le pne 22, mais tout

aussi impossible de soulever la tringle 7, également en posi- tion verrouillée, au bas de sa course verticale : c'est le blocage du pne 22 qui assure celui de la tringle 7,1'équerre 15 ayant solidarisé leurs mouvements respectifs.

Ainsi, le dispositif de l'invention ne permet la course de la tringle de commande centrale des pnes 7, que par le pi- votement de l'ailette 4, que ce soit par pression sur la poi- gnée intérieure agissant sur le fouillot 3, ou qu ce soit par tous les autres organes de commande, clé, autres poignées, agis- sant par impulsion sur le goujon 31 de l'ailette 4 pour la faire pivoter, comme exposé ci-après.

On aura noté que la hauteur de la découpe 6 pratiquée dans la tringle 7 est supérieur de quelques millimètres au diamètre du galet 5 de l'ailette 4 qui est inséré dedans, à fleur de son bord inférieur, en position de verrouillage. (Fig. 1) Ainsi, lors de manoeuvre d'ouverture, au début du pivo- tement de l'ailette 4, sa protubérance 27 va légèrement soulever le bord 29 de la barre 24, au-dessus de la butée de blocage 30.

Simultanément, le galet 5 s'est déplacé à l'intérieur de la découpe 6, affleurant maintenant son bord supérieur. Dès lors, peut commencer la course verticale de déverrouillage de la trin- gle de commande des pnes 7, laquelle va faire pivoter l'équer- re 15, provoquant simultanément la course de déverrouillage du pne 22, maintenant libéré et débloqué. (Fig. 2) Les figures 3-4-5-6 représentent isolément, pour aider à leur bonne lisibilité et compréhension dans les figures 1 & 2 précédentes, quatre des éléments du mécanisme du dispositif.

Les figures 7 et 8 doivent tre lues ensemble. Elles re- présentent dans les positions verrouillée et déverrouillée, les serrures auxiliaires étagées sur la hauteur de la porte, avec leur mécanisme contenu dans leur boîtier 32.

On reconnaît la ttière 2 ainsi que la tringle de liai- son 8 qui reçoit et transmet le mouvement de déverrouillage généré par le mécanisme de la serrure de commande centrale.

Le pne 22 avec son support 21,1'équerre 15, la barre 24, ainsi que la butée 30, ont les mmes fonctions et peuvent tre semblables à ceux de la serrure de commande centrale décrite ci-dessus aux figures 1 et 2.

On aura noté que la tringle de commande des mues 35 comporte une butée 36 située à fleur du bord 37 de la barre. 24, ainsi qu'une découpe 38 d'une hauteur supérieure de quelques millimètres au diamètre du goujon 17 inséré dedans, à fleur de son bord supérieur 39 en position de verrouillage (Fig. 7), le pne 22 sorti de la serrure et bloqué par la butée 30 à fleur de son bord 40, dans cette position.

Ainsi, lors de la manoeuvre d'ouverture, le goujon 36 de la tringle 35, dès les. premiers millimètres de sa course de déver- rouillage. va légèrement soulever le bord 40 de la barre 24, la faisant pivoter sur son axe 41 solidaire du support 21 du p- ne 22, au-dessus de la butée de blocage 30.

Simultanément, le bord inférieur 42 de la découpe 38 est arrivé au contact avec le goujon 17 de l'équerre 15, laquelle pivotant sur son axe 16, va commencerà impulser le support 21 et son pne 22, dans leur course horizontale'de déverrouillage.

Mais la découpe oblongue 38 des tringles 35 a une double fonction : elle assure également le verrouillage différé des pnes étagés sur la hauteur de la porte, jusqu'à ce qu'ils se trouvent bien en face de leurs gâches respectives, à la fin com- plète de la course de fermeture de la porte.

En effet, dans une première phase de la fermeture, le palpeur 9 vient en contact avec le montant de l'huisserie, avant que la porte soit parvenue au fond de sa feuillure, en libérant la trin- gle de commande pnes 7, laquelle entame immédiatement sa des- cente vers sa position de verrouillage, et comme décrit ci-des- sus, avec simultanément la sortie du pne 22 de la serrure de commande centrale, lequel est stoppé dans sa course horizon- tale par le montant de l'huisserie distant des quelques milli- mètres de l'intervalle qui le sépare habituellememt du bord de la porte.

C'est là qu'intervient la découpe oblongue 38 des différentes tringles 35 étagées sur la hauteur de la porte.

Elle permet la descente de la tringle centrale 7 vers sa position de verrouillage simultanément avec la sortie du pne central 22, dans la première phase de sa course de verrouilla- ge, sans que les pnes 22 étagés sur la hauteur de la porte ne commencent à sortir de la porte, celle-ci n'étant pas encore

complètement fermée.

Dès l'arrivée de la porte au terme de sa course de ferme- ture, son pne central, situé dans la serrure de commande centrale, ne sera plus bloqué par le montant de l'huisserie puisqu'il se trouvera bien en face de sa gâche dans laquelle il se trouvera impulsé par la pression de la tringle de com- mande des pnes 7.

Celle-ci, après une première phase dans sa descente, limi- tée par celle du pne central, puisqu'ils sont solidaires, l'un ne pouvant pa bouger sans l'autre, comme exposé ci-dessus, la tringle 7 donc, ainsi que toutes les tringles 35 des pnes 22 étagés sur la hauteur de la porte, vont entamer la deuxième et finale course de verrouillage, entraînant l'ensemble des pnes en position verrouillée et bloquée. ( Figure 8) Pour cela, ( figure 8) en position de verrouillage, les dif- férentes tringles 35 avaient les bords supérieurs 39 de leurs encoches 38 au-dessus, éloignés de quelques millimètres, des gou- jons 17 des équerres 15, afin que la première phase de descente des tringles 35 puisses'opérer sans que bougent les pnes aux- iliaires étagés sur la hauteur de la porte.

Dans la deuxième et finale course de descente des tringles 35 en position de verrouillage, la porte étant parvenue au terme de sa course de fermeture, les bords 39 des encoches 38, entre- temps arrivés en contact avec les goujons 17 des équerres 15, les ont fait pivoter et impulser leurs pnes 22, tous, en posi- verrouillée.

Progressiveent, les barres 24 de blocage des pnes 22 ont retrouvé leur position horizontale, ayant pivoté en sens inverse sous l'effet de simple gravité et/ou d'un ou plusieurs ressorts de rappel, en cas de nécessité.

Sur un plan général, il paraît utile de préciser que si la présente description se réfère à la position verrouillée des tringles de commande 7 et de liaison 35 au bas de leur course verticale, l'inverse est possible : il suffira à l'Homme de métier de modifier leur système de coopération avec les équerres 15.

Par ailleurs, tous les éléments à course rectiligne, verti- cale ou horizontale, seront munis d'un système de guidage, par exemple de goujons coopérant avec des fentes, bien connus des hommes métier et non illustrés ici,

Comme exposé ce-dessus, la description détaillée, ainsi que que les dessins, Figures 1 et 2, ont surtout fait mention du sys- tème de commande d'ouverture situé sur la face intérieure de la porte, et plus précisément, dans sa version"anti-panique".

L'invention propose pour la manoeuvre de commande de l'ex- térieur, un système modulaire, permettant au gré de l'utilisateur le montage à l'intérieur du boîtier de la serrure de commande centrale différents modes de commande d'ouverture du dispositif situés sur la face extérieure de la porte, comportant les sys- tèmes. anti-intrusion bien connus : cylindre de sûreté à clé, code confidentiel mécanique, etc...

L'exemple de réalisation choisi dans la présente descrip- tion est le plus répandu, mais tout Homme de métier saura y adapter tout autre système de sécurité différent, en cas de besoin.

C'est en effet un cylindre de sûreté à clé, muni d'une roue dentée, qui est illustré dans le bas des Figures 9 et 10 pour la version de commande extérieure par rotation de deux tours de clé, sans poignée mobile.

Tout comme pour la venSion de commande extérieure par ro- tation d'une fraction de tour de clé précédant la pression sur une poignée mobile, dite"béquille", figurant au bas des Figures 11 et 12.

Dans les modes opératoires cités ici, l'invention s'est attachée au souci du maximum de confort pour l'utilisateur d'une manoeuvre d'ouverture la plus ergonomique ainsi que conviviale, tant pour les enfants que pour les personnes âgées.

En outre, ces modes de commande sont interchangeables en quelques minutes à l'aide d'un simple tournevis, mme après montage sur la porte, au gré de l'utilisateur.

Les Figures 9 et 10 doivent tre lues ensemble car elles représentent le mme mécanisme du mode d'ouverture de l'exté- rieur par rotation de deux tours de clé, sans poignée mobile, dans se positions verrouillée et déverrouillée.

Comme exposé ci-dessus, le dispositif de l'invention pour l'ouverture par l'extérieur utilise le mme mécanisme que celui pour l'ouverture par l'intérieur.

On retrouve en effet, au sommet des figures 9 & 10les éléments du mécanisme des Fig. 1 & 2 : le fouillot 3 et son

ailette 4,1e galet 5, mais aussi le goujon 31 chargé de trans- mettre au mécanisme de déverrouillage en place, mû par l'ai- lette 4, l'impulsion générée par l'organe de manoeuvre exté- rieur comme ici, la manoeuvre de rotation de deux tours de clé.

A la base de ces figures 9 & 10, on reconnaît le cylindre de sûreté avec sa roue dentée 43 menant un engrenage réducteur pour transformer les deux tours de la clé du départ en un demi tour de la roue dentée 44 à l'arrivée.

A cet effet, la roue dentée 43 entraîne une roue dentée 45 d'un diamètre double du sien et dans l'axe duquel est fixée une roue dentée 46 de mme diamètre que la roue dentée 43, cette roue dentée 46 entraînant la roue dentée 44, de mme diamètre que la roue dentée 45.

Il est clair que tout Homme de métier pourrait aisément mo- difier cette combinaison d'engrenage pour obtenir un résultat identique ou mme différent.

Sur la roue dentée 44 est fixé un demi-disque 47 dont le point central 48 est situé en-dessous de l'axe 49 de la roue dentée 44. Sur le goujon 31 de l'ailette 4, on a inséré un galet ou un roulement à billes 50, disposé à fleur du sommet du demi- disque 47 et au mme niveau que lui. L'un et l'autre pourront avoir une épaisseur de 3 à 5 mm. ou plus si nécessaire.

La distance entre les centres 48 et 49 sera avantageuse- ment la moitié de la course du pivotement du goujon 31.

Ainsi par exemple, si on souhaité une course verticale de la tringle de commande des pnes de 25 mm., le galet5 devra avoir une course de pivotement sur son axe du fouillot 3 de quelques mm. de plus, mettons en tout : 30 mm. et le goujon 31 situé sur la mme ailette, mais plus près de l'axe du fouillot 3, aura une course de pivotement de 20 mm. La distance entre les centres 48 et 49 sera donc la moitié, soit 10 mm.

De la sorte, les deux tours de la clé induisant une rota- tion de 720° de la roue dentée 43 auront produit une rotation du demi-disque 47 de 180° dont le sommet aura été impulsé des 20 mm. qui égalent le double du décentrement du demi-disque 47 par rapport à la roue dentée 44 dont ; a été rendu solidaire.

D'autres dimensions et d'autres systèmes d'engrenages peu- aussi tre choisis par l'Homme de métier. De mme les éléments

44 et 47 peuvent tre d'une seule pièce ou bien le demi- disque 47 devenir un disque entier dont on n'utliserait que la moitié.

Ce dispositif de l'invention permet une rotation de la clé douce, et sans effort excessif, due notamment a l'absence de tout frottement entre le demi-disque 47 dont la révolution entraîne celle du galet, ou mieux, du roulement à bille 50, leurs deux tranches roulant l'une sur l'autre.

Les figures 11 et 12 doivent tre lues ensemble car elles représentent le mme mécanisme du mode d'ouverture par l'exté- rieur par une poignée mobile dont la manoeuvre doit tre pré- cédée par son déblocage à l'aide d'un organe de sécurité, comme par exemple un cylindre de sûreté à clé, dans la position ver- rouillée, puis déverrouillée.

On distingue un peu en dessous du fouillot 3 et de son ailette 4, un second fouillot 51 muni de son ailette 52 sur laquelle est fixé un goujon 53.

C'est dans le trou carré de ce fouillot 51 que sera insé- rée la tige carrée de la poignée mobile sur laquelle il faut presser de l'extérieur, pour déverrouiller le dispositif de sé- curité.

Le goujon 53 est insé ré dans une découpe 54 pratiquée dans une plaquette 55, montrée à la Fig. 11 en position verrouil- lée, au bas de sa course verticale. Son bord supérieur 56 est est disposé à fleur, sous le goujon 31 de l'ailette 4.

Ainsi toute pression sur la poignée extérieure, après l' avoir débloquée d'une fraction de tour de clé, fera pivoter vers le haut l'ailette 4, son galet 5, comme décrit ci-dessus, impulsant la tringle de commande des pnes 7 (fig. 1) vers le haut de sa course de déverrouillage.

Le fouillot 3 étant muni d'un ressort de rappel (non il- lustré) afin de maintenir le galet 5 au bas de sa course de pivotage, en position verrouillée, le fouillot 51, lui n'en a pas besoin : c'est celui du fouillot 3 qui ramène les deux poignées-béquille, intérieure et extérieure, à la position ho- rizontale, quand le dispositif est verrouillé.

La plaquette 55 est en outre munie d'un cran 57 dans le- quel est inséré un goujon 58 fixé sur une plaquette 59 à

course horizontale, laquelle comporte également un goujon 60.

Un ressort 61 exerce une pression constante sur le gou- jon 58 afin de le maintenir dans le cran 57 ce qui bloque la plaquette 55 au bas de course, en position de blocage de la poignée extérieure en s'opposant à toute intrusion.

Pour permettre la manoeuvre d'ouverture de l'extérieur, l'utilisateur doit donc débloquer la poignée, à l'aide d'une fraction de tour de la clé du cylindre de sûreté ce qui va provoquer la descente d'une plaquette 62, dont le bord rectili- gne denté : 63, va se trouver ainsi engréné par la roue dentée 64 du cylindre de sûreté.

Simultanément, le bord oblique 65, dont est également munie la plaquette 62, va progressivement impulser le goujon 60, à fleur duquel il est situé, provoquqnt le glissement horizontal de la plaquette 59 avec son goujon 58 qui va se trouver ainsi expulsé du cran 57 de la plaquette 55 dans lequel il était in- séré en position de blocage de la poignée extérieure.

Dès lors, l'utilisateur peut la manoeuvrer, provoquant le pivotement du fouillot 51 dans lequel elle est insérée, son gou- jon 53 soulevant la plaquette 55 dans laquelle il est inséré et dont le bord supérieur 56 va ainsi provoquer le pivotement de l'ailette 4, par pression sur son goujon 31, à fleur duquel il est situé. Le galet 5 se retrouve au sommet de sa course de pivotement, entraînant la tringle de commande des pnes 7 au sommet de sa course verticale : tout le dispositif de l'inven- tion est déverrouillé, la porte peut tre ouverte.

Une fois la porte ouverte, l'utilisateur peut enlever la clé de la serrure après l'avoir tournée en sens inverse, ce qui va repositionner la plaquette 62 tel que montré à la figure 11.

Sous la pression de son ressort 61, le goujon 58 va se trouver pressé contre le bord 66 de la plaquette et la mainte- nir dans cette position haute/déverrouillée, comme montré à la figure 12. Quant la porte aura été refermée, le verrouillage au- tomatique aidant comme exposé plus haut, la plaquette 55 va se retrouver elle aussi au bas de sa course verticale (Fig. 11) et son cran 57 bien en face du goujon 58 qui va s'y trouver impulsé sous la pression permanente de son ressort 61.

Le bloc constitué par les éléments 44 et 47 ainsi que celui constitué par les éléments 45 et 46 seront munis d'axes en saillie de part en part, en rotation dans les découpes adéquates préparées dans le boîtier et le couvercle de la ser- serrure de commande centrale. Il en est de mme en ce qui con- cerne les éléments à course rectiligne 55-59 & 62 qui seront munis de goujons pour guider leur course dans leurs fentes respectives pratiquées dans le boîtier et/ou le couvercle de la serrure. Ainsi il sera toujours possible, mme bien après le montage du dispositif sur la porte, de changer le mode d'ouver- ture : par rotation de deux tours de clé, sans poignée mobile, ou avec pression sur une poignée mobile précédée par une frac- tion de tour de clé de déblocage de la poignée, au gré de l'uti- lisateur, en quelques minutes et à l'aide d'un simple tournevis.

Enfin, le dispositif de l'invention propose un système sim- ple pour neutraliser momentanément le verrouillage automatique de sorte que l'utilisateur puisse sortir de chez lui sans avoir à se munir de sa clé pour ouvrir sa porte lors de son retour.

De nombreux fabricants de cylindres de sûreté les proposent avec d'un côté un bouton au lieu de la fente pour la clé. Comme la porte est toujours verrouillée, il peut ainsi sortir sans uti- liser de clé. ( Système largement recommandé par les services de sécurité) C'est à l'aide de ce bouton intérieur que l'on neutralise le verrouillage automatique du dispositif.

* Cas de l'ouverture par rotation de deux tours de clé Une fois la porte ouverte par pression sur la poignée intérieure, avant de sortir et de la refermer, tourner de deux tours le bou- ton du cylindre, comme si on voulait déverrouiller par ce bouton.

Le verrouillage automatique est neutralisé et ce jusqu'à rota- tion du bouton du cylindre en sens inverse ; * Cas de l'ouverture par poignée et déblocage préàlable par la clé : Opérer de la mme façon, mais à chaque fois, tourner le bou- ton du cylindre d'une fraction de tour, à fond, au lieu des deux tours du cas précédent.