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Title:
HINGE COMPRISING A STOP NOTCH MECHANISM
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2006/114556
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a door hinge (300;500) comprising a first fixed lug (302) and a second lug (304) which is to be fixed to the door and can rotate about a rotational axis, said hinge consisting of a hinge rod (305) which passes through the first lug and the second lug, and a stop notch mechanism (301;501). Said mechanism comprises a stop notch element and an element for supporting a roller (514), one of the two elements being penetrated, at one end thereof, by an extension of the hinge rod, and at another end thereof, by a driving rod (329;515) which is fixed to an upper surface of the first lug. The penetrated element is thus fixed in relation to the first lug during the rotation of the second lug about the axle formed by the hinge rod.

Inventors:
MIRANDA GOMEZ PEREIRA JOAQUIM (FR)
Application Number:
PCT/FR2006/050398
Publication Date:
November 02, 2006
Filing Date:
April 27, 2006
Export Citation:
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Assignee:
EMT SERVICES (FR)
MIRANDA GOMEZ PEREIRA JOAQUIM (FR)
International Classes:
E05D11/10
Foreign References:
FR2786805A12000-06-09
FR2788300A12000-07-13
DE4407996A11994-10-06
Attorney, Agent or Firm:
Camus, Olivier (8 Place du Ponceau, Cergy, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Charnière de porte (300 ;500) comportant notamment : un premier charnon (302) destiné à être fixé sur un bâti de la porte ; . un second charnon (304) destiné à être fixé sur la porte ; un axe de rotation, matérialisé par une tige de charnière (305), traversant le premier charnon et le second charnon, permettant au second charnon d'évoluer en rotation autour dudit axe lors d'une opération d'ouverture ou de fermeture de la porte ; . un mécanisme (301 ;501 ) à crans de retenue comportant notamment deux éléments principaux: un élément à crans de retenue (315 ;509), comportant un ensemble de crans de retenue (317 ; 517), chaque cran de retenue correspondant à un angle d'ouverture préalablement déterminé de la porte ; . un élément support (309 ;310 ;506 ;507) d'un galet rotatif (514) destiné à évoluer d'un des crans de retenue à un autre des crans de retenue lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte ; caractérisée en ce que un des deux éléments principaux, pour le maintenir fixe par rapport au premier charnon lors de l'évolution en rotation du second charnon autour de l'axe matérialisé par la tige de charnière, est traversé : au niveau d'une première extrémité (312 ;512) , par un prolongement (308 ;508) de la tige de charnière ; au niveau d'une seconde extrémité (311 ;511 ), par une tige d'entraînement (329 ;515) solidarisée avec une face supérieure (331 ) du premier charnon, la tige d'entraînement évoluant dans une première ouverture (331 ;516) ménagée dans une face supérieure (306) du second charnon lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte.
2. Charnière de porte (300) selon la revendication précédente caractérisée en ce que l'élément traversé par le prolongement de la tige de charnière et par la tige d'entraînement est l'élément support (309 ;310) du galet rotatif.
3. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que l'élément support du galet rotatif est composé d'un étrier supérieur (310) et d'un étrier inférieur (309), l'étrier supérieur et l'étrier inférieur présentant chacun notamment leur première extrémité (312) traversée par le prolongement de la tige de charnière, et leur seconde extrémité (311 ) maintenant le galet rotatif , la tige d'entraînement étant disposée dans le prolongement d'un axe central (330) du galet rotatif.
4. Charnière de porte selon l'une au moins des revendications 2 ou 3 caractérisée en ce que l'élément à crans de retenue est constitué d'une came (315) et d'une jambe de force (316) qui présentent entre elles une zone de contact (327) notamment lorsque le galet rotatif est placé dans un des crans de retenue de l'ensemble de crans de retenue, la came étant montée en rotation autour d'un premier pivot (318) et la jambe de force étant montée en rotation autour d'un second pivot (319).
5. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que la came et la jambe de force sont en contact l'une avec l'autre, notamment lors du passage du galet rotatif d'un premier cran de l'ensemble de crans de retenue à un second cran de l'ensemble de crans de retenue, par l'intermédiaire d'un diabolo (326).
6. Charnière de porte selon l'une au moins des revendications 2 à 5 caractérisée en ce que le mécanisme à crans de retenue comporte un moyen de rappel (320 ;321 ) de l'élément à crans de retenue vers le galet rotatif.
7. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que le moyen de rappel de l'élément à crans de retenue vers le galet rotatif est constitué d'un premier ressort (320) et d'un second ressort (321 ), le premier ressort étant enroulé autour du premier pivot, et le second ressort étant enroulé autour du second pivot.
8. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que le premier ressort et/ou le second ressort sont à double torsion.
9. Charnière de porte selon l'une au moins des revendications 4 à 8 caractérisée en ce que la came et la jambe de force comportent chacune un point d'ancrage (324) respectivement du premier ressort et du second ressort.
10. Charnière de porte (500) selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'élément traversé par le prolongement de la tige de charnière et par la tige d'entraînement (515) est l'élément à crans de retenue (509).
11. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que l'élément à crans de retenue est une came présentant notamment une première extrémité (512) traversée par le prolongement (508) de la tige de charnière, et une seconde extrémité (511 ) au niveau de laquelle sont disposés l'ensemble de crans de retenue et la tige d'entraînement.
12. Charnière de porte selon l'une au moins des revendications 10 ou 11 caractérisée en ce que l'élément support du galet rotatif est composé d'un étrier supérieur (507)et d'un étrier inférieur (506), l'étrier supérieur et l'étrier inférieur présentant chacun notamment une première extrémité (504) montée en rotation sur un premier pivot (503) fixé sur une face supérieure du second charnon (306), l'étrier supérieur et l'étrier inférieur maintenant entre eux le galet rotatif .
13. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que le premier pivot comporte au moins un élément auto. lubrifiant.
14. Charnière de porte selon l'une au moins des revendications 12 ou 13 caractérisée en ce que l'étrier supérieur et l'étrier inférieur présentent chacun une extrémité libre (505) traversée par une même tige (518) de rappel, une extrémité inférieure (519) de la tige de rappel évoluant dans une deuxième ouverture (520) ménagée dans la face supérieure du second charnon lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte.
15. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que une extrémité supérieure (521 ) de la tige de rappel traverse une plaque supérieure (502) du mécanisme à crans de retenue au niveau d'une ouverture (522) ménagée dans ladite plaque supérieure, ladite extrémité supérieure évoluant dans ladite ouverture lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte.
16. Charnière de porte selon la revendication précédente caractérisée en ce que l'extrémité supérieure de la tige de rappel est ramenée en position d'équilibre, correspondant à un positionnement du galet rotatif dans un des crans de retenue, par un moyen de rappel élastique (526) disposé sur la plaque supérieure du mécanisme à crans de retenue.
17. Charnière de porte selon l'une au moins des revendications précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte un capot de protection (332) du mécanisme à crans de retenue.
Description:
Charnière avec mécanisme à crans de retenue

DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION

La présente invention a pour objet une charnière intégrant un mécanisme à crans de retenue particulier. Elle est notamment destinée à être utilisée comme charnière de porte de voiture dans les véhicules automobiles, ou dans tout autre environnement nécessitant l'existence de positions intermédiaires dans des opérations d'ouverture et de fermeture de portes. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui des charnières de porte du type de celles, classiques, comportant notamment :

- un premier charnon, parfois appelé charnon de pied, solidaire d'un bâti associé à une porte ;

- un deuxième charnon, solidaire de la porte ; - une tige de charnière, définissant un axe de rotation permettant au premier charnon et au deuxième charnon d'être articulés l'un par rapport à l'autre ;

- un mécanisme à crans de retenue, ledit mécanisme comportant une pluralité d'éléments permettant de maintenir le premier charnon par rapport au deuxième charnon selon différents angles d'ouverture préalablement déterminés.

Le but de l'invention est de proposer une charnière de porte associée à un mécanisme à crans de retenue, du type de celles classiques qui viennent d'être sommairement évoquées, qui soit particulièrement robuste et résistant, tout en présentant un faible coût de fabrication.

Dans l'état de la technique, on connaît déjà une solution proposée par le déposant, qui va être décrite en référence aux figures 1 et 2. Les éléments apparaissant sur ces deux figures auront conservé, sauf précision contraire, les mêmes références. Les figures 1 et 2 montrent un premier exemple d'une charnière 100 avec un mécanisme 101 à crans de retenue de l'état de la technique. De façon classique, la charnière fait intervenir un premier charnon 102, dit charnon de pied, destiné à être fixé par exemple à la carrosserie d'un véhicule par des vis passant à travers des premiers alésages 103, et un second charnon 104, dit charnon de porte, destiné à être fixé sur une porte,

par exemple de véhicule automobile, par exemple au moyen de vis à travers des seconds alésages non visibles sur les figures. Les deux charnons 102 et 104 sont couplés au moyen d'une tige de charnière 105, matérialisant un axe de rotation du charnon de porte 104. La tige de charnière 105 peut par exemple être constituée, au moins partiellement, d'une broche pivotant dans une bague auto-lubrifiée.

La charnière 100 est complétée par le mécanisme 101 à crans de retenue. Ce dernier est disposé sur une face supérieure 106 du charnon de porte 104, soit, comme représenté, par l'intermédiaire d'une plaque inférieure 107 du mécanisme 101 , la face supérieure 106 et la plaque inférieure 107 pouvant alors être de forme similaire, soit directement sans plaque intermédiaire. Dans le cas de la présence de la plaque intermédiaire 107, la solidarisation entre cette dernière et la face supérieure 106 peut se faire par tout moyen connu. Le mécanisme 101 à crans de retenue comporte, dans l'exemple représenté, les différents éléments suivants :

- un prolongement 108 de la tige de charnière 105, servant de support à un étrier inférieur 109 et à un étrier supérieur 110, présentant chacun une première extrémité 112 et une seconde extrémitél 11 , les deux étriers 109 et 110 étant traversés par le prolongement 108 au niveau de leur première extrémité 112. Afin d'assurer le maintien des deux étriers, notamment en leur interdisant tout mouvement de rotation autour du prolongement 108, on prévoit de ménager, dans le prolongement 108 de forme globalement cylindrique, une section plate 113. - un galet rotatif 114, maintenu entre les secondes extrémités 111 des deux étriers 109 et 110.

- un élément à crans de retenue ; dans cette solution de l'état de la technique, l'élément à crans de retenue se décompose en deux pièces distinctes, à savoir une came 115 et une jambe de force 116. Au moins une de ces deux pièces comporte au moins un ensemble de crans de retenue 117. Dans certains exemples de réalisation, des crans de retenue sont ménagés sur chacune de ces deux pièces ; dans l'exemple représenté, seule la came 115 présente les crans de retenue 117. Les crans de retenue 117 sont des emplacements préalablement déterminés du galet rotatif 114, qui correspondent à différents angles d'ouverture de porte. En fonction des

mouvements d'ouverture/fermeture de la porte à laquelle est rattachée le charnon de porte 104, le galet rotatif 114 se déplace d'un cran de retenue à l'autre dans l'une ou l'autre des directions dans lesquelles il est susceptible d'évoluer. - un premier pivot 118 et un second pivot 119, sur lesquels sont montés en rotation respectivement la came 115 et la jambe de force 116 ; chacun des deux pivots 118 et 119 peut notamment comporter un élément auto-lubrifiant.

- un premier ressort 120 et un second ressort 121 , enroulés respectivement autour du premier pivot 118 et du second pivot 119, qui constituent un moyen de rappel de l'élément à crans de retenue contre ou vers le galet de rotation 114. Il n'est pas nécessaire que, lorsque le galet rotatif est positionné dans un cran de retenue, la came 115 soit effectivement en contact avec ledit galet 114. Dans la pratique, il est suffisant, dans une telle situation, que la came 115 soit suffisamment proche du galet rotatif 115 pour que ce dernier ne puisse quitter le cran dans lequel il se trouve sans rencontrer de résistance au niveau d'un bossage 125 délimitant deux crans de retenue successifs. En laissant un léger espace, dans les positions dites d'équilibre, ou dites positions initiales, entre la came 115 et le galet rotatif 114, on donne à la porte un minimum de souplesse dans chaque position d'ouverture préalablement déterminée associée à un des crans de retenue.

L'enroulement des ressorts 120 et 121 est tel qu'ils imposent des sens de rotation opposés au mouvement de rotation de la came 115 autour du premier pivot 118 et de la jambe de force 116 autour du second pivot 119. Dans l'exemple représenté, le premier ressort 120 et le second ressort 121 sont à double torsion : leur enroulement autour des pivots débute selon un premier sens d'enroulement et se termine dans un second sens d'enroulement opposé au premier sens d'enroulement. L'inversion du sens de rotation s'effectue au niveau d'une zone d'inversion 122 de chaque ressort, dans laquelle les ressorts 120 et 121 forment, en vue de face de la charnière 100, montrée à la figure 1 , un U allongé, à la base duquel le premier ressort 120 - respectivement le second ressort 121- passe dans un point d'ancrage, non visible sur les figures, de la came 115 - respectivement de la jambe de force 116 -, pour pouvoir emmener la pièce associée au point

d'ancrage considéré en rotation lors du passage du galet rotatif 114 d'un premier cran de retenue à un deuxième cran de retenue.

- une plaque supérieure 123, pour assurer le maintien, dans le mécanisme à crans de retenue 101 , du premier pivot 118, du second pivot 119 et du prolongement 108.

- des ergots de blocage 124, pour retenir des extrémités de chaque ressort 120 et 121 et maintenir ces derniers bandés.

Un mouvement d'une porte sur laquelle on a fixé une telle charnière avec mécanisme à crans de retenue, se traduisant par le passage du galet rotatif 114 d'un premier cran à un deuxième cran voisin, se déroule comme suit :

Lors de l'ouverture ou de la fermeture d'une porte, le charnon de porte 104 entre en rotation autour de la tige de charnière 105, entraînant également en rotation, autour de ladite tige 105, le mécanisme à crans de retenue 101. Le prolongement 108 de la tige de charnière 105, solidaire du charnon de pied 102, demeure immobile par rapport à la carrosserie du véhicule. Le galet rotatif 114, initialement disposé dans un premier cran, rencontre alors un bossage 125 séparant deux crans consécutifs. Pour lui permettre de franchir le bossage 125, la came 115 et la jambe de force 116 entament chacun un mouvement de rotation, dans des sens de rotation opposés, autour de leur pivot respectif 118 et 119.

Dans l'exemple de réalisation représenté, la came 115 et la jambe de force 116 demeurent en contact par l'intermédiaire d'un galet 126 en forme de diabolo. Ce dernier roule, pendant le mouvement de rotation de la came 115 et de la jambe de force 116, le long d'une zone de contact 127 de la came 115 et de la jambe de force 116. La présence du diabolo 126 permet d'éviter les frottements directs entre la came 115 et la jambe de force 116, faisant ainsi notamment disparaître tout grincement. Lorsque le mécanisme 101 n'est pas dans une position d'équilibre, ce qui se produit lorsque le galet rotatif 114 franchit un bossage 125, la jambe de force 116 exerce une pression sur la came 115 pour la ramener dans sa position d'équilibre.

Une fois le bossage 125 franchi, le galet de rotation 114 atteint un nouveau cran de retenue. Les ressorts de rappel exercent leur pression respectivement sur la came 115 et sur la jambe de force 116 pour ramener ces deux pièces dans leur position initiale.

Dans certains exemples de réalisation, on prévoit de recouvrir le mécanisme à crans de retenue 101 d'un capot de protection 128. On bénéficie ainsi d'une charnière de porte pouvant être montée définitivement sur un véhicule automobile, pouvant passer, lors de la fabrication du véhicule considéré, dans les différents bains de peinture et de traitement sans aucun risque pour le mécanisme à crans de retenue.

Cependant, dans la solution qui vient d'être décrite, on est amené à équiper la tige de charnière 105 de crans d'entraînement. On prévoit ainsi un premier ensemble de crans d'entraînement 129, disposés sur la périphérie de la tige de charnière 105 à l'endroit où elle traverse une face inférieure 130 du charnon de pied 102, et un second ensemble de crans d'entraînement 131 , disposés sur la périphérie de la tige de charnière 105 à l'endroit où elle traverse une face supérieure 132 du charnon de pied 102. Les faces inférieure 130 et supérieure 132 du charnon de pied 102 doivent avoir été usinées pour présenter à ces endroits, un certaine rugosité pour permettre de solidariser définitivement la tige de charnière 105 au charnon de pied 102 par l'intermédiaire des crans d'entraînement. Si la présence de tels crans d'entraînements permet de s'affranchir d'opérations de soudage délicates entre la tige de charnière 105 et le charnon de pied 102, elle augmente cependant sensiblement le coût de fabrication de la charnière ; par ailleurs, une telle solution risque, par usure, de faire apparaître un certain jeu entre la tige de charnière 105 et le charnon de pied 102, jeu qui réduit la précision du mécanisme à crans de retenue. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La charnière de porte avec mécanisme à crans de retenue selon l'invention répond notamment aux problèmes qui viennent d'être mentionnés. Dans l'invention, on propose de ne plus ménager de crans d'entraînements sur la tige de charnière, afin de minimiser les coûts de fabrication de la charnière, et de faire disparaître les risques de jeu entre la tige de charnière et le charnon de pied.

A cet effet, on propose, dans l'invention, de disposer une tige d'entraînement, solidarisée avec le charnon de pied, pour participer au maintien d'une des deux éléments essentiels constituant le mécanisme à crans de retenue, à savoir un élément servant de support à des crans de retenue, ou un élément servant de support à un galet rotatif évoluant d'un

cran de retenue à un autre lors d'un mouvement de la porte associée à la charnière.

L'invention concerne donc essentiellement une charnière de porte comportant notamment : - un premier charnon destiné à être fixé sur un bâti de la porte ;

- un second charnon destiné à être fixé sur la porte ;

- un axe de rotation, matérialisé par une tige de charnière, traversant le premier charnon et le second charnon, permettant au second charnon d'évoluer en rotation autour dudit axe lors d'une opération d'ouverture ou de fermeture de la porte ;

- un mécanisme à crans de retenue comportant notamment deux éléments principaux:

- un élément à crans de retenue, comportant un ensemble de crans de retenue, chaque cran de retenue correspondant à un angle d'ouverture préalablement déterminé de la porte ;

- un élément support d'un galet rotatif destiné à évoluer d'un des crans de retenue à un autre des crans de retenue lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte ; caractérisée en ce que un des deux éléments principaux, pour le maintenir fixe par rapport au premier charnon lors de l'évolution en rotation du second charnon autour de l'axe matérialisé par la tige de charnière, est traversé :

- au niveau d'une première extrémité, par un prolongement de la tige de charnière ; - au niveau d'une seconde extrémité, par une tige d'entraînement solidarisée avec une face supérieure du premier charnon, la tige d'entraînement évoluant dans une première ouverture ménagée dans une face supérieure du second charnon lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte. La charnière de porte selon l'invention peut comporter, en plus des caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, une ou plusieurs caractéristiques supplémentaires parmi les suivantes:

- l'élément traversé par le prolongement de la tige de charnière et par la tige d'entraînement est l'élément support du galet rotatif ;

- l'élément support du galet rotatif est composé d'un étrier supérieur et d'un étrier inférieur, l'étrier supérieur et l'étrier inférieur présentant chacun notamment une première extrémité traversée par le prolongement de la tige de charnière, et une seconde extrémité maintenant le galet rotatif , la tige d'entraînement étant disposée dans le prolongement d'un axe central du galet rotatif ;

- l'élément à crans de retenue est constitué d'une came et d'une jambe de force qui présentent entre elles une zone de contact notamment lorsque le galet rotatif est placé dans un des crans de retenue de l'ensemble de crans de retenue, la came étant montée en rotation autour d'un premier pivot et la jambe de force étant montée en rotation autour d'un second pivot ;

- la came et la jambe de force sont en contact l'une avec l'autre, notamment lors du passage du galet rotatif d'un premier cran de l'ensemble de crans de retenue à un second cran de l'ensemble de crans de retenue, par l'intermédiaire d'un diabolo ;

- le mécanisme à crans de retenue comporte un moyen de rappel de l'élément à crans de retenue vers le galet rotatif ;

- le moyen de rappel de l'élément à crans de retenue vers le galet rotatif est constitué d'un premier ressort et d'un second ressort, le premier ressort étant enroulé autour du premier pivot, et le second ressort étant enroulé autour du second pivot ;

- le premier ressort et/ou le second ressort sont à double torsion ;

- la came et la jambe de force comportent chacune un point d'ancrage respectivement du premier ressort et du second ressort ; - l'élément traversé par le prolongement de la tige de charnière et par la tige d'entraînement est un élément à crans de retenue ;

- l'élément à crans de retenue est une came présentant notamment une première extrémité traversée par le prolongement de la tige de charnière, et une seconde extrémité au niveau de laquelle sont disposés l'ensemble de crans de retenue et la tige d'entraînement ;

- l'élément support du galet rotatif est composé d'un étrier supérieur et d'un étrier inférieur, l'étrier supérieur et l'étrier inférieur présentant chacun notamment une première extrémité montée en rotation sur un premier pivot fixé sur une face supérieure du second charnon, et une seconde extrémité libre, l'étrier supérieur et l'étrier inférieur maintenant entre eux le galet

rotatif ;

- le premier pivot comporte au moins un élément auto-lubrifiant ;

- l'étrier supérieur et l'étrier inférieur présentent chacun une extrémité libre traversée par une même tige de rappel, une extrémité inférieure de la tige de rappel évoluant dans une deuxième ouverture ménagée dans la face supérieure du second charnon lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte ;

- une extrémité supérieure de la tige de rappel traverse une plaque supérieure du mécanisme à crans de retenue au niveau d'une ouverture ménagée dans ladite plaque supérieure, ladite extrémité supérieure évoluant dans ladite ouverture lors de l'opération d'ouverture ou de fermeture de la porte ;

- une extrémité supérieure de la tige de rappel est ramenée en position d'équilibre, correspondant à un positionnement du galet rotatif dans un des crans de retenue, par un moyen de rappel élastique disposé sur la plaque supérieure du mécanisme à crans de retenue;

- la charnière comporte un capot de protection du mécanisme à crans de retenue.

L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent.

BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - à la figure 1 , déjà décrite, une première vue d'un premier exemple de réalisation d'une charnière avec mécanisme à crans de retenue selon un exemple de réalisation de l'état de la technique ;

- à la figure 2, une deuxième vue de l'exemple de la figure 1 ;

- à la figure 3, une première vue d'un premier exemple de réalisation d'une charnière avec mécanisme à crans de retenue selon un exemple de réalisation de l'invention;

- à la figure 4, une deuxième vue de l'exemple de la figure 3 ;

- à la figure 5, une première vue d'un deuxième exemple de réalisation d'une charnière avec mécanisme à crans de retenue selon un exemple de réalisation de l'invention;

- à la figure 6, une deuxième vue de l'exemple de la figure 5 ;

- à la figure 7, une vue plus détaillée d'une partie de l'exemple de la figure 5.

DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE L'INVENTION

Deux exemples distincts de réalisation de l'invention, correspondant respectivement aux figures 3 et 4, et 5 à 7, sont à présent détaillés. Les éléments apparaissant sur ces différentes figures auront conservé, sauf précision contraire, les mêmes références Dans le premier exemple de réalisation, illustré par les figures 3 et 4, on décrit une première charnière 300 avec un mécanisme 301 à crans de retenue ; les différents éléments suivants de la charnière 300 étaient déjà présents lors de la description de l'exemple de l'état de la technique précédemment décrit en référence aux figures 1 et 2 ; leur forme et leur fonction - sauf précision contraire - est inchangée dans ce premier exemple de réalisation par rapport à l'exemple de l'état de la technique décrit :

- un premier charnon 302, dit charnon de pied, avec des alésages 303 ;

- un second charnon 304, dit charnon de porte ; - une tige de charnière 305, matérialisant un axe de rotation du charnon de porte 304. A noter que les crans d'entraînement présents dans l'état de la technique ont été supprimés dans cet exemple de réalisation ; une telle suppression présente notamment un avantage économique ;

- une face supérieure 306 du charnon de porte 304 sur laquelle est disposé le mécanisme à crans de retenue 301 soit, comme représenté, par l'intermédiaire d'une plaque inférieure 307 du mécanisme 301 , la face supérieure 306 et la plaque inférieure 307 pouvant alors être de forme similaire, soit directement sans plaque intermédiaire ;

- un prolongement 308 de la tige de charnière 305, servant de support à un étrier inférieur 309 et à un étrier supérieur 310, présentant chacun une première extrémité 312 et une seconde extrémité 311 , les deux étriers 309 et 310 étant traversés par le prolongement 308 au niveau de leur première extrémité 312. Dans certains exemples de réalisation, on prévoit de ménager, dans le prolongement 308 de forme globalement cylindrique, une section plate 313 ;

- un galet rotatif 314, maintenu entre les secondes extrémités 311 des deux étriers 309 et 310.

- un élément à crans de retenue se décomposant en deux pièces distinctes, à savoir une came 315 et une jambe de force 316, au moins une de ces deux pièces comportant au moins un ensemble de crans de retenue 317, des bossages 325 délimitant deux crans de retenue successifs. Dans certains exemples de réalisation, des crans de retenue sont ménagés sur chacune de ces pièces ; dans l'exemple représenté, seule la came 315 présente les crans de retenue 317 ; la came 315 et la jambe de force 316 demeurent en contact par l'intermédiaire d'un galet 326 en forme de diabolo. Ce dernier roule, pendant le mouvement de rotation de la came 315 et de la jambe de force 316, le long d'une zone de contact 327 de la came 315 et de la jambe de force 316 ;

- un premier pivot 318 et un second pivot 319, sur lesquels sont montés en rotation respectivement la came 315 et la jambe de force 316 ; chacun des deux pivots 318 et 319 peut notamment comporter un élément auto-lubrifiant.

- un premier ressort 320 et un second ressort 321 , associés à des ergots de blocage 324, les ressorts étant enroulés respectivement autour du premier pivot 318 et du second pivot 319, qui constituent un moyen de rappel de l'élément à crans de retenue contre ou vers le galet de rotation 114 ; le premier ressort 320 et le second ressort 321 sont dans cet exemple à double torsion ; l'inversion du sens de rotation s'effectue au niveau d'une zone d'inversion 322 de chaque ressort, dans laquelle les ressorts 320 et 321 forment, en vue de face de la charnière 300, montrée à la figure 3, un U allongé ;

- une plaque supérieure 323 du mécanisme à crans de retenue 301 , pour assurer le maintien, dans le mécanisme à crans de retenue 301 , du premier pivot 318, du second pivot 319 et du prolongement 308 ; - un capot de protection 332 pour recouvrir le mécanisme à crans de retenue 301.

Dans l'invention, on propose, d'une façon générale, afin de compenser la disparition profitable économiquement et mécaniquement des crans d'entraînement, d'équiper la charnière selon l'invention d'une tige d'entraînement 329. Celle-ci est disposée au niveau de la seconde extrémité

de l'étrier inférieur 309, solidarisée avec ce dernier, par exemple dans le prolongement d'un axe central 330 du galet rotatif 314. La tige d'entraînement est prolongée jusqu'à une face supérieure 331 du premier charnon 302 à laquelle elle est solidarisée, par exemple par sertissage. La tige d'entraînement 329 traverse donc la face supérieure 306 du second charnon 304 et, quand elle existe, la plaque inférieure 307 du mécanisme 301 , au niveau d'une première ouverture 331 ménagée dans la face supérieure 306, et, le cas échéant, dans la plaque inférieure 307.

La première ouverture 331 présente des dimensions adaptées pour que le second charnon 304 puisse évoluer en rotation, lors d'un mouvement de la porte associée à la charnière 300, sans être bloqué par la présence de la tige d'entraînement 329. Les différents éléments intervenant dans cet exemple de l'invention conservent le même fonctionnement que précédemment décrit lors d'un mouvement de la porte. Dans le deuxième exemple de réalisation, illustré par les figures 5 à

7, on décrit une deuxième charnière 500 avec un mécanisme 501 à crans de retenue ; les différents éléments suivants de la charnière 500 étaient déjà présents lors de la description de l'exemple de l'état de la technique, et du premier exemple de réalisation de l'invention précédemment décrits ; leur forme et leur fonction - sauf précision contraire - est inchangée dans ce premier exemple de réalisation par rapport à l'exemple de l'état de la technique décrit :

- le premier charnon 302 avec les alésages 303 ;

- le second charnon 304; - la tige de charnière 305, matérialisant un axe de rotation du charnon de porte 304. Là encore, les crans d'entraînement présents dans l'état de la technique ont été supprimés dans cet exemple de réalisation ;

- la face supérieure 306 du charnon de porte 304 sur laquelle est disposé le mécanisme à crans de retenue 501 ; dans certains exemples de réalisation, le mécanisme à crans de retenue 501 est disposé sur la face supérieure 306 par l'intermédiaire d'une plaque inférieure du mécanisme 501 ;

- un prolongement 508 de la tige de charnière 305 ; dans cet exemple de réalisation, le prolongement 508 sert de support à une came 509, présentant une première extrémité 512 et une seconde extrémité 511 , la

came 509 étant traversée par le prolongement 508 au niveau de sa première extrémité 512. Le prolongement 508 est solidarisé avec une plaque supérieure 502 du mécanisme à crans de retenue 501. Dans certains exemples de réalisation, on prévoit de ménager, dans le prolongement 508 de forme globalement cylindrique, une section plate ; dans cet exemple, des crans de retenue 517 sont disposés au niveau de la deuxième extrémité 511 de la came 509 ; des bossages 525 délimitant deux crans de retenue successifs ;

- un étrier inférieur 506 et à un étrier supérieur 507, présentant chacun une première extrémité 504 et une seconde extrémité 505, les deux étriers 506 et 507 étant montés en rotation autour d'un axe de levier 503 au niveau de leur première extrémité 504. L'étrier supérieur et l'étrier inférieur peuvent par exemple être reliés par un élément central non représenté, afin de rigidifier la structure qu'ils constituent, et ainsi ne constituer qu'une pièce unique. L'axe de levier est maintenu fixe entre la face supérieure 306 du charnon de porte 304 et la plaque supérieure 502 du mécanisme à crans de retenue 501. L'axe de levier 503 peut notamment comporter deux bagues auto-lubrifiantes 513 ;

- un galet rotatif 514, maintenu entre l'étrier supérieur 507 et l'étrier inférieur 506, dans une zone approximativement centrale des deux étriers ;

- un moyen de rappel 526, par exemple un ressort, disposés sur la plaque supérieure 502 du mécanisme à crans de retenue 501 ;

- le capot de protection 332 pour recouvrir le mécanisme à crans de retenue 301. Dans ce deuxième exemple de réalisation, on retrouve une tige d'entraînement 515. Elle est cette fois-ci disposée au niveau de la seconde extrémité 511 de la came 509, en étant solidarisée avec cette dernière. La tige d'entraînement 515 est prolongée, jusqu'à la face supérieure 331 du premier charnon 302 à laquelle elle est solidarisée, par exemple par sertissage. La tige d'entraînement 515 traverse donc la face supérieure 306 du second charnon 304 au niveau d'une première ouverture 516 ménagée dans la face supérieure 306.

La première ouverture 516 présente des dimensions adaptées pour que le second charnon 304 puisse évoluer en rotation, lors d'un mouvement de la porte associée à la charnière 500, sans être bloqué par la présence de

la tige d'entraînement 515.

Un mouvement d'une porte sur laquelle on a fixé une telle charnière 500 avec mécanisme à crans de retenue 501 , se traduisant par le passage du galet rotatif 514 d'un premier cran à un deuxième cran voisin, se déroule comme suit :

Lors de l'ouverture ou de la fermeture d'une porte, le charnon de porte 304 entre en rotation autour de la tige de charnière 305, entraînant également en rotation, autour de ladite tige 305, le mécanisme à crans de retenue 501. Le prolongement 508 de la tige de charnière 305, solidaire du charnon de pied 302, et la came 509 fixée sur ce prolongement, demeurent immobile par rapport à la carrosserie du véhicule. Le galet rotatif 514, initialement disposé dans un premier cran, rencontre alors un bossage 525 séparant deux crans consécutifs. Pour lui permettre de franchir le bossage 525, l'ensemble constitué par l'étrier inférieur 506 et par l'étrier supérieur 507 pivote autour de l'axe de levier 503, permettant ainsi le roulement du galet rotatif 514 d'un bossage à l'autre. Au cours du pivotement de l'ensemble constitué par les deux étriers 506 et 507, la tige d'entraînement évolue au travers de la première ouverture 516.

Dans cet exemple, pour assurer le rappel de l'ensemble constitué par les deux étriers, on prévoit de disposer une tige de rappel 518 au niveau de leur seconde extrémité 505, constituant leur extrémité libre. La tige de rappel 518 comporte une extrémité inférieure 519 destinée à évoluer dans une seconde ouverture 520 ménagée dans la face supérieure 306 du second charnon 304, et une extrémité supérieure 521 , traversant la plaque supérieure 502 du mécanisme à crans de retenue 501 au niveau d'une ouverture 522 dans cette plaque. L'extrémité supérieure est en appui contre une extrémité su ressort 515, de telle sorte que les étriers 506 et 507 sont ramenés dans une position d'équilibre - ou position initiale - par l'intermédiaire de la tige de rappel 518 lorsqu'un bossage 525 a été franchi.