On connaît un tel appareil du type comprenant deux sous-ensembles chauffants qui sont articulés l'un à l'autre par une charnière, et qui comprennent, chacun, un corps de cuisson et une résistance électrique de chauffe fixée à un boîtier de connexion électrique séparable du corps de cuisson.

Un tel appareil est décrit dans le document CH 680 185.

Dans ce document, les deux corps de cuisson sont articulés l'un à l'autre par la charnière, chaque boîtier pouvant tre fixé latéralement au corps de cuisson correspondant par coulissement de l'un dans l'autre selon une direction parallèle à l'axe de a charnière. Cette configuration permet de pouvoir laver l'ensemble de l'appareil à grandes eaux après déconnexion des deux boîtiers. Toutefois, d'une part, l'encombrement de cet appareil quand les deux sous- ensembles chauffants (hors boîtier) sont en position ouverte rend son nettoyage très peu pratique, et, d'autre part, l'alimentation électrique des deux boîtiers nécessite une interconnexion entre ces deux pièces, au moins juste avant la connexion au secteur, ce qui implique une liaison entre les deux boîtiers qui rend leur manipulation relativement dépendante l'un de l'autre.

Le problème posé est de réaliser un appareil électrique pouvant tre lavé à grandes eaux, tout en ne nécessitant pas un grand espace pour réaliser ce lavage, et dont les éléments séparables sont facilement manipulables indépendamment les uns des autres.

Selon la présente invention, les boîtiers de connexion électrique sont solidarisés l'un à l'autre par la charnière de l'appareil.

Ainsi, la charnière relie les deux boîtiers de connexion entre eux, mais pas les deux corps de cuisson qui, une fois séparés de leur boîtier respectif, sont totalement indépendants. De ce fait, la manipulation du corps de cuisson est particulièrement aisé, notamment pour le lavage : le corps de cuisson ayant sensiblement la dimension d'un sous-ensemble chauffant, il peut tre introduit dans un lave vaisselle, sans présenter un encombrement important (les deux corps de chauffe peuvent par exemple tre disposés l'un à côté de l'autre, comme deux assiettes).

D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés.

La figure 1 est une vue en perspective d'un gaufrier conforme à la présente invention, les deux sous-ensembles chauffants étant en position ouverte ; La figure 2 est une vue en perspective de la charnière du gaufrier en position fermée ; La figure 3 est une vue en perspective éclatée de la charnière ; et La figure 4 est une vue arrière en perspective des deux corps de cuisson séparés de la charnière.

Comme on peut le voir à la figure 1, un gaufrier 1 comprend un sous-ensemble chauffant supérieur 2 et un sous- ensemble chauffant inférieur 3, les deux sous-ensembles chauffants 2,3 étant articulés l'un à l'autre par une charnière 4 et mobiles entre une position ouverte dans laquelle la pâte à gaufre peut tre disposée sur le sous- ensemble chauffant inférieur 3, et une position fermée dans laquelle les deux sous-ensembles chauffants 2,3 sont situés l'un au-dessus de l'autre, enveloppant la pâte à cuire.

Chaque sous-ensemble chauffant 2,3 comporte une résistance électrique de chauffe 5 et un corps de cuisson 6,7, la résistance électrique de chauffe 5 étant séparable du corps de cuisson 6,7 correspondant.

Comme on peut le voir à la figure 2, pour chaque sous- ensemble chauffant 3, 4, la résistance électrique de chauffe 5 est fixée à un boîtier de connexion électrique 8,9, les boîtiers de connexion électrique 8,9 étant solidarisés l'un à l'autre par la charnière 4 de l'appareil 1.

Chaque corps de cuisson 6,7 comprend, dans le présent exemple, une coque 10, une plaque de cuisson 11 et un réflecteur 12. Chaque coque 10 est réalisée dans une matière plastique de préférence thermodurcissable et comprend une poignée 13 permettant, d'une part, de faire pivoter les deux sous-ensembles chauffant par rapport à l'axe de la charnière 4 en leur positions ouverte et fermée, et, d'autre part, de séparer le corps de cuisson 6,7 de la charnière 4. Chaque plaque de cuisson 11 est fixée de façon non étanche à la coque 10 correspondante afin de faciliter l'écoulement de l'eau de lavage et de rinçage ayant pénétrée à l'intérieur du corps de cuisson 6,7. Chaque plaque de cuisson 11 est réalisée en aluminium moulé ou embouti et comprend une surface de cuisson adaptée à recevoir la pâte à gaufre qui a été revtue d'un anti-adhésif. Chaque réflecteur 12 est disposé de façon à tre entre la coque 10 et la résistance électrique 5 quand le corps de cuisson 6,7 est solidarisé à la charnière 4 de manière à protéger la coque 10 du rayonnement thermique émis par la résistance électrique 5.

Dans le présent exemple, le corps de cuisson est monobloc, la plaque de cuisson 11 n'étant pas séparable de la coque 10.

Les différents éléments de chaque corps de cuisson 6,7 (la coque, la plaque de cuisson et le réflecteur) sont conformés de façon à ne pas comprendre de zone de rétention d'eau.

L'ensemble des composants électriques sont ainsi disposés dans la charnière. Dans le présent exemple, l'élément permettant la régulation électrique (la sonde de température 30 adaptée à venir en contact avec la plaque de cuisson 11 inférieure) est disposé dans le boîtier de connexion inférieur 9 qui est associé au corps de cuisson inférieur 7, et les autres éléments (tels que le voyant lumineux indiquant la mise en marche du gaufrier et le fusible) sont disposés dans le boîtier de connexion supérieur 8 qui est associé au corps de cuisson supérieur 6.

Dans le présent exemple, chaque résistance électrique 5 est à distance de la plaque de cuisson 11 correspondante quand le corps de cuisson 6,7 est solidarisé à la charnière 4, la transmission thermique se faisant par rayonnement.

Afin de permettre la fixation libérable du corps de cuisson 6,7 au boîtier de connexion 8,9 correspondant, chaque corps 6,7 comprend deux organes de fixation 17 adaptés coopérer avec deux organes complémentaires de fixation 18 du boîtier 8,9 correspondant. Dans le présent exemple, chaque organe de fixation 17 est un crochet 17 fixe qui est solidaire de la face arrière de la coque 10 et chaque organe complémentaire de fixation 18 est un crochet 18 qui est mobile entre une position activée et une position de repos dans laquelle il est sollicité en permanence par un moyen élastique 19, les deux crochets 17, 18 coopérant de façon à réaliser la fixation du corps de cuisson 6,7 au boîtier 8,9 par encliquetage.

Chaque crochet fixe 17 et chaque crochet mobile 18 comprennent une pente 20 de façon à entraîner le crochet mobile 18 de sa position de repos à sa position activée lors du rapprochement du corps correspondant 6,7 au boîtier 8,9 puis son retour à sa position de repos quand le corps 6,7 est dans sa position de fixation.

En outre, afin de permettre la libération du corps 6,7 au boîtier 8,9 correspondant, chaque crochet mobile 18 est solidaire d'un bouton de commande manuelle 21 de façon à permettre l'entraînement du crochet mobile 18 de sa position de repos à sa position activée. Dans le présent exemple, un seul bouton de commande manuelle 21 permet d'actionner simultanément les deux crochets mobiles 18 d'un mme boîtier 8,9. De plus, les boutons de commande manuelle 21 sont accessibles de l'extérieur (ils sont disposés sur la face du boîtier 8,9 prolongeant la face du corps de cuisson 6,7 opposée à la plaque de cuisson 11.

Quand un bouton de commande manuelle 21 est activé, du fait de la présence des pentes 20 des deux crochets 17,18, le corps de cuisson 6,7 correspondant est automatiquement séparé du boîtier 8,9 de quelques millimètres.

Par ailleurs, chaque boîtier de connexion électrique 8,9 comprend un contacteur de sécurité 22 qui est mobile entre une position ouverte et une position fermée et qui est adapté à coopérer avec un élément de commande 23 du corps de cuisson 6,7 correspondant de façon passer dans sa position fermée uniquement quand le corps de cuisson 6,7 est fixé au boîtier 8,9 correspondant. Dans le présent exemple, l'élément de commande 23 est un pion 23 fixe qui est solidaire de la coque 10 et qui est adapté à entrer en contact avec le contacteur de sécurité 22 de façon à l'entraîner dans sa position fermée. Par ailleurs, les deux contacteurs de sécurité 22 sont montés en série de sorte que l'alimentation des résistances électriques 5 n'a lieu que lorsque les deux corps de cuisson 6,7 sont fixés à la charnière 4.

De plus, afin de guider le rapprochement des corps de cuisson 6,7 aux boîtiers de connexion 8,9 d'une position de contact jusqu'à leur fixation, chaque corps 6,7 comprend deux organes de guidage 24 adaptés à coopérer avec deux organes complémentaires de guidage 25 du boîtier 8,9 correspondant. Chaque organe de guidage 24 est tenon 24 qui fait saillie hors de la coque 10 et qui est adapté à coulisser le long d'une glissière 25 réalisée dans le boîtier 8,9 correspondant. Ainsi, la course pour la fixation et la séparation du corps de cuisson 6,7 au boîtier 8,9 se fait par une simple translation.

Par ailleurs, afin de détromper les deux corps de cuisson 6,7, les tenons 24 d'un corps de cuisson 6,7 ne peuvent coulisser que le long des glissières 25 du boîtier 8,9 correspondant du fait de leur géométrie spécifique, comme on peut le voir à la figure 4 pour les tenons 24, et à la figure 2 pour les glissières 25.

Bien évidemment, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation illustré aux figures. Il serait ainsi possible que les coques soient réalisés en métal, que le corps de cuisson ne comprenne pas de réflecteur, ou que les résistances électriques soient en contact avec la plaque de cuisson correspondante quand le corps de cuisson est solidarisé à la charnière, la transmission thermique se faisant alors par conduction.