Ce document décrit et représente un appareil du type comportant une paroi, globalement d'orientation transversale, propre à tre liée en rotation à un arbre menant et portant à fixation centralement une bague dite de guidage, un piston monté coulissant de manière étanche le long d'une portée cylindrique de la bague et définissant, avec la bague et la paroi transversale, une chambre à volume variable qui est délimitée radialement vers l'extérieur par un anneau et des garnitures de frottement adaptées à tre serrées axialement respectivement entre le piston et l'anneau et entre l'anneau et la face interne de la paroi transversale.

Selon un mode de réalisation connu, qui est décrit et représenté dans le document FR-A-2.702.262, il est connu de prévoir un disque annulaire d'entraînement en rotation du piston par la bague qui est lié en rotation et axialement à cette dernière, qui est relié au piston par des languettes déformables élastiquement, et qui s'étend radialement vers l'intérieur en regard d'une portion de surface annulaire de la bague, d'orientation transversale, contre laquelle il est en appui axial.

Conformément au mode de réalisation décrit et représenté dans ce document, la fixation entre la bague centrale et le disque d'entraînement, ou disque de liaison, est assurée d'une part par une série de dents ou cannelures

complémentaires formées respectivement dans le bord circulaire interne du disque d'entraînement et dans une portion d'extrémité axiale de ladite portée cylindrique de la bague et, d'autre part, par une opération de sertissage en bout qui permet d'immobiliser axialement le disque d'entraînement cannelé en appui axial contre la portion de surface annulaire de la bague.

Cette solution a pour inconvénient de nécessiter des opérations de formage et/ou d'usinage relativement complexes du disque d'entraînement et de la bague centrale et de faire appel à une opération de sertissage qui est difficile à mettre en oeuvre, sans entraîner des déformations accidentelles des composants, et qui nécessite de faire appel, pour la bague centrale, à un acier usinable et déformable en vue du sertissage.

Afin de remédier à ces inconvénients, on a proposé dans le document FR-A-2.749.632 une solution dans laquelle la conception de la bague est grandement simplifiée et dans laquelle le disque de liaison comporte une partie centrale qui s'étend radialement vers l'intérieur et qui est soudée à la bague, le disque de liaison avec sa partie centrale étant interposé axialement entre le piston et la roue de turbine.

Cette conception permet de simplifier les moyens de liaison et fixation entre le disque de liaison et la bague, mais elle ne procure aucune solution pour le centrage et la fixation de la bague, notamment par rapport à la paroi transversale du couvercle, la fixation et le centrage de la bague nécessitant ici de réaliser un trou central dans la paroi, puis de réaliser une opération de soudage.

La conception de la paroi transversale du couvercle s'en trouve ainsi compliquée, de mme que les étanchéités de l'ensemble du dispositif.

On a proposé dans le document FR-A-2.766.894 une autre conception dans laquelle le disque de liaison est disposé entre le piston et la paroi transversale du couvercle et il comporte une partie centrale qui s'étend radialement vers l'intérieur et qui est interposée axialement entre une portion en vis-à-vis de la bague et une portion en vis-à-vis de la face interne du couvercle.

Selon la conception décrite dans ce document, et dans ses différents modes de réalisation, la partie centrale du disque de liaison est fixée soit à la paroi transversale, soit à la bague, et cette dernière est fixée et centrée par rapport au couvercle, de la mme manière que dans le cas du document FR-A-2.749.632, c'est-à-dire par l'intermédiaire d'un trou d'un manchon central formé à cet effet dans la paroi transversale du couvercle et au moyen d'une opération de soudage.

Le document FR-A-2.634.849 propose encore une autre conception dans laquelle le disque de liaison est disposé axialement entre le piston et la paroi transversale du couvercle, sa liaison en rotation et sa liaison axiale avec la bague étant assurée ici encore par des moyens du type à cannelure et par une opération de soudage ou de sertissage.

Comme dans le document mentionné précédemment, la bague est centrée et fixée axialement à travers un trou central de la paroi transversale du couvercle.

L'invention vise à proposer une nouvelle conception d'un appareil du type mentionné précédemment comportant un disque de liaison dont la conception soit simple et qui permet notamment de réaliser un couvercle dont la paroi transversale ne comporte aucun perçage central pour la fixation et le centrage de la bague.

A cet effet, l'invention propose un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule

automobile, du type comportant une paroi, globalement d'orientation transversale, propre à tre liée en rotation à un arbre menant, une bague centrale et un piston monté coulissant de manière étanche le long d'une portée cylindrique de la bague centrale et définissant, avec la bague et la paroi transversale, une chambre de commande à volume variable qui est délimitée radialement vers l'extérieur par au moins un anneau apte à tre serré entre le piston et la face interne arrière de la paroi transversale, et du type comportant un disque annulaire de liaison en rotation du piston avec la bague, qui est disposé axialement entre le piston et la paroi transversale, et qui comporte une partie centrale qui s'étend radialement vers l'intérieur en regard d'une portion de surface annulaire interne de la paroi transversale contre laquelle elle est en appui axial et à laquelle elle est fixée directement ou indirectement, caractérisé en ce que la bague est attelée axialement à ladite partie centrale du disque annulaire de liaison par rapport à laquelle la bague est centrée radialement.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention : -la partie centrale du disque de liaison est interposée axialement entre une surface annulaire transversale d'extrémité avant de la bague et ladite portion de surface annulaire interne arrière de la paroi transversale.

-la partie centrale du disque de liaison est fixée à ladite surface annulaire transversale d'extrémité avant de la bague par soudage, ou par collage.

-la partie centrale du disque de liaison est fixée à ladite surface annulaire transversale d'extrémité avant de la bague par sertissage.

-la partie centrale du disque de liaison est fixée à ladite surface annulaire transversale d'extrémité avant de la bague par emboîtement élastique selon la direction axiale.

-la bague comporte une portée cylindrique convexe de centrage de la partie centrale du disque de liaison.

-la partie centrale du disque de liaison s'étend radialement vers l'intérieur au-dela de la bague, notamment pour constituer un orifice calibré d'alimentation de la chambre de commande en huile.

-la partie centrale du disque de liaison est réalisée en une seule pièce avec la bague.

-la partie centrale du disque de liaison se prolonge par au moins une première portion annulaire d'orientation axiale qui s'étend vers l'arrière et dont la surface périphérique cylindrique convexe constitue ladite portée cylindrique de coulissement du piston.

-ladite première portion annulaire d'orientation axiale se prolonge radialement vers l'intérieur par une portion annulaire d'orientation radiale, puis par une seconde portion annulaire d'orientation axiale qui s'étend vers l'avant en direction de la face interne de la paroi transversale.

-le bord d'extrémité libre avant de ladite seconde portion annulaire d'orientation axiale est en appui axial contre ladite portion de surface annulaire interne arrière de la paroi transversale.

-le bord d'extrémité libre avant de ladite seconde portion annulaire d'orientation axiale est soudé à ladite portion de surface annulaire interne arrière de la paroi transversale.

-la partie centrale du disque de liaison se prolonge radialement vers l'intérieur par une portion annulaire d'orientation axiale qui s'étend vers l'arrière, et en ce qu'un élément annulaire formant moyeu est interposé radialement entre la surface périphérique cylindrique convexe de la portion annulaire d'orientation axiale et le piston qui est monté

coulissant sur la surface périphérique cylindrique convexe dudit élément annulaire.

-la partie centrale du disque de liaison est fixée à ladite portion de surface annulaire interne arrière de la paroi transversale par soudage ou par collage.

-des passages pour le fluide d'alimentation de la chambre de commande à volume variable, d'orientation globalement radiale, sont formés à l'interface entre la partie centrale du disque de liaison et ladite portion de surface annulaire interne arrière de la paroi transversale (2) et/ou à l'interface entre la bague et la partie centrale du disque de liaison.

-lesdits passages sont formés à la faveur de bossages, d'échancrures et/ou de trous formés dans la paroi transversale et/ou dans la partie centrale du disque de liaison et/ou dans la bague.

-le disque annulaire de liaison est relié au piston par des languettes déformables élastiquement ; -les languettes déformables élastiquement sont réalisées en une seule pièce avec le disque de liaison.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : -la figure 1 est une demi-vue en coupe axiale qui représente les principaux composants d'un appareil d'accouplements hydrocinétique selon un premier mode de réalisation de l'invention ; -la figure 2 est une vue partielle similaire à celle de la figure 1 qui représente un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

-la figure 3 est une vue axiale partielle selon la flèche F3 de la figure 2 qui représente la bague de centrage et le disque de liaison des languettes ; -les figures 4 et 5 sont des vues similaires à celles des figures 2 et 3 qui illustrent un troisième mode de réalisation de l'invention ; -la figure 6 est une partie d'une vue développée prise en coupe selon la ligne 6-6 de la figure 4 ; -les figures 7 à 16 sont cinq paires de figures analogues aux figures 2 et 3 qui illustrent respectivement les quatrième à huitième mode de réalisation de l'invention ; -la figure 17 est une vue analogue à celle de la figure 2 qui illustre un neuvième mode de réalisation de l'invention dans lequel la bague de centrage est réalisée en une seule pièce avec le disque de liaison ; -les figures 18 à 20 sont des vues similaires à celle de la figure 17 qui illustrent respectivement les dixième à douzième mode de réalisation de l'invention selon lesquels la bague de centrage est réalisée en une seule pièce avec le disque de liaison.

Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mmes chiffres de référence.

Afin de faciliter la compréhension de la description et des revendications, on utilisera, à titre non limitatif, des orientations arrière et avant correspondant respectivement à la gauche et à la droite de la figure 1 et des figures analogues.

Comme cela est connu de l'état de la technique, un appareil d'accouplement hydrocinétique comporte, agencés dans un mme boîtier étanche 10 rempli d'huile et formant carter, un convertisseur de couple 12 et un embrayage de verrouillage 14.

Le convertisseur de couple 12 comporte une roue de turbine 16, une roue d'impulseur 18 et une roue de réaction 20.

La roue d'impulseur 18 comporte des aubes 22 qui sont portées par une première demi-coquille 24 qui est solidaire, de manière étanche d'une deuxième demi-coquille 26 d'entraînement qui est propre à tre liée en rotation à un arbre menant.

La roue de turbine 16 comporte aussi des aubes 28 qui font face aux aubes 22 de la roue d'impulseur 18 et la roue de turbine 16 est liée en rotation à un moyeu 30 qui est apte à tre lié en rotation à un arbre mené (non représenté), coaxial à l'axe X-X de I'appareil, par l'intermédiaire de cannelures 32 formées à la périphérie interne de la partie radialement intérieure 34 du moyeu 30.

La demi-coquille d'entraînement 26 est pour l'essentiel constituée par une paroi 36 d'orientation globalement transversale, c'est-à-dire s'étendant dans un plan radial perpendiculaire à I'axe X-X.

Comme on peut le voir notamment à la figure 1, la roue de turbine 16 est implantée axialement entre la paroi transversale avant d'entraînement 36 et la roue d'impulseur arrière 22.

L'embrayage de verrouillage 14 est implanté axialement entre l'ensemble constitué par la roue de turbine 16 avec son moyeu 30, d'une part, et la paroi transversale avant d'entraînement 36 d'autre part.

Les deux demi-coquilles arrière 24 et avant 26 constituent le carter ou boîtier étanche 10 qui, par l'intermédiaire de sa demi-coquille d'entraînement avant 26 constitue l'élément d'entrée de I'appareil d'accouplement

hydrocinétique, tandis que le moyeu 30 de la roue de turbine 16 constitue l'élément de sortie de I'appareil.

Dans le cas d'une application à un véhicule automobile, I'arbre menant est constitué par le vilebrequin du moteur à combustion interne du véhicule (non représenté), tandis que l'arbre mené est constitué par l'arbre d'entrée de la transmission du véhicule (non représenté).

Cet arbre mené est percé centralement pour constituer un canal d'alimentation en fluide hydraulique sous pression d'une chambre de commande 38 à volume variable qui est délimitée par les pièces appartenant d'une part à l'embrayage de verrouillage 14 qui comporte un disque annulaire 40 qui est lié en rotation, de manière débrayable, à l'ensemble constitué par la roue de turbine 16 et son moyeu 30.

Lors du démarrage du véhicule, la roue de turbine 16 est entraîné en rotation par la roue d'impulseur 18 grâce à la circulation de l'huile contenue dans le carter étanche 10 entre les aubes 28 de la roue de turbine 16 et les aubes 22 de la roue d'impulseur 18.

L'embrayage de verrouillage 14 est alors désengagé et le convertisseur de couple 12 est en service ou en fonctionnement.

Afin d'éviter une perte de rendement qui est due notamment à des phénomènes de glissement entre les roues de turbine 16 et d'impulseur 18, on solidarise ensuite, après le démarrage du véhicule, la roue de turbine 16 à la demi- coquille avant d'entraînement 26 par l'intermédiaire de 1'embrayage de verrouillage 14 qui est alors engagé, le convertisseur 12 étant alors hors service.

On pourra notamment se reporter au contenu du document WO-A-94/07.058 pour connaître d'autres précisions

relatives à la structure et au fonctionnement connus d'un tel appareil d'accouplement hydrocinétique.

La demi-coquille d'entraînement avant 26 est une pièce en tôle emboutie et elle comporte à sa périphérie radialement extérieure un bord annulaire 42 d'orientation axiale qui s'étend vers l'arrière et qui est ici reçue radialement à l'intérieur d'un bord annulaire d'orientation axiale complémentaire 44 appartenant à la demi-coquille arrière 24 de manière à permettre l'assemblage et la fermeture du boîtier ou carter étanche 10, par exemple par un cordon de soudage 46.

Conformément à un aspect de l'invention, et comme on peut le voir notamment à la figure 1, la paroi transversale avant 36 de la demi-coquille d'entraînement 26 est continue dans sa partie centrale, c'est-à-dire qu'elle ne comporte aucun perçage usiné ni aucun trou réalisé venu de matière.

La réalisation de la demi-coquille avant d'entraînement 26 est donc particulièrement simple par emboutissage et elle est, de par sa conception, globalement étanche car elle ne comporte aucun trou central ni aucun autre trou périphérique par exemple pour la réalisation d'opérations de fixation par rivetage de composants internes au boîtier 10.

Comme on peut le voir à la figure 1, la paroi transversale avant 36 porte, au voisinage de sa périphérie, des éléments 48 permettant d'assurer la liaison en rotation de la demi-coquille 26 avec le vilebrequin du moteur du véhicule, de manière connue, par l'intermédiaire d'un flasque non représenté sur les figures.

L'embrayage de verrouillage 14 comporte un piston 50 qui est une pièce en forme générale de disque d'orientation transversale qui est troué centralement et qui est monté mobile axialement dans les deux sens et en coulissement étanche sur une bague centrale annulaire 52 dite de guidage du piston,

bien que le guidage en déplacement axial et en coulissement étanche du piston soit ici assuré par les languettes.

A cet effet, le piston 50 comporte une portion radialement intérieure 54 réalisée sous la forme d'une virole annulaire d'orientation axiale, qui est montée coulissante, avec interposition d'un joint d'étanchéité 56, sur une surface de portée cylindrique convexe 58 constituée par la paroi périphérique extérieure de la bague 52.

Dans les modes de réalisation illustrés successivement aux figures 1 à 16, la conception de la bague centrale est particulièrement simple et elle se présente sous la forme d'une bague annulaire cylindrique monobloc délimitée radialement par la surface périphérique extérieure 58 et par une surface cylindrique concave intérieure 60 et, axialement, par deux faces transversales annulaires d'extrémité avant 62 et arrière 64.

Par sa surface radialement intérieure concave 60, la bague de centrage 62 assure son guidage en rotation par rapport au moyeu 30 de la roue de turbine 16, avec interposition d'une douille de palier 66.

Le piston 50 délimite ainsi, avec la bague centrale 52 et la paroi transversale d'extrémité avant 36, la chambre de commande 38 à volume variable qui est délimitée radialement vers l'extérieur par le disque 40 et par des garnitures de friction ou de frottement avant 68 et arrière 70 qui sont adaptées pour tre serrées respectivement entre le disque ou anneau 40 et la portion radialement extérieure en vis-à-vis 72 de la paroi transversale 36, d'une part, et entre le disque 40 et la portion radialement extérieure en vis-à-vis 74 du piston 50.

Chaque garniture de frottement 68,70 est solidaire de l'un des éléments appartenant à l'ensemble 36,40,50, les

deux garnitures 68 et 70 pouvant par exemple tre portées par les faces transversales opposées du disque 40.

Le disque 40 constitue l'élément de sortie de 1'embrayage de verrouillage 14 et il s'étend ici radialement vers t'extérieur au-delà de la portion annulaire périphérique 76 du piston, c'est-à-dire au-dessus du piston en considérant la figure 1.

Selon un agencement connu, la périphérie radialement extérieure 78 du disque 40 engrène avec une partie complémentaire 80 d'orientation axiale appartenant à une pièce 82 qui est liée en rotation à la roue de turbine 16, ici par soudage.

Sans sortir du cadre de l'invention, il est bien entendu possible de prévoir un dispositif d'amortissement élastique agencé à la périphérie de 1'embrayage 14 du type comportant par exemple des ressorts à action circonférentielle.

En considérant notamment la figure 1, on notera qu'une butée à aiguilles 84 est interposée axialement entre la face transversale annulaire d'extrémité arrière 64 de la bague centrale 52 et le moyeu 30.

Plus précisément, la butée 84 est interposée entre la bague centrale 62,64 et une partie en forme de flasque 86 d'orientation radiale qui prolonge le moyeu radialement vers l'extérieur et sur lequel la roue de turbine 16 est fixée par soudage.

La bague avant de la butée à aiguilles 64 se prolonge radialement vers l'extérieur par une rondelle 88 qui constitue une butée axiale, vers l'arrière, pour le piston 50.

Lorsque 1'embrayage 14 est serré, la roue de turbine 16 est accouplée à la paroi transversale 36 de la demi-coquille avant 26 de sorte qu'aucun mouvement relatif ne se produit

entre les roues de turbine 16 et d'impulseur 18, ou bien qu'il se produit un glissement limité en fonction du serrage axial.

Lorsque !'embrayage 14 est désengagé, la roue de turbine 16 est entraînée en rotation par la roue d'impulseur 18.

De manière connue, le piston 50 est lié en rotation à la paroi transversale 36, qui est tournante et fixe axialement, par l'intermédiaire de languettes élastiques 90 d'orientation globalement tangentielle, qui sont solidaires d'une pièce d'entraînement ou de liaison 92, de sorte que le piston 50 soit lié en rotation à la paroi transversale 36 tout en pouvant se déplacer axialement dans les deux sens par rapport à cette dernière en coulissant axialement le long de la bague centrale 52,58.

Par simplicité, on entend ici par languettes soit des languettes intervenant isolément, soit des languettes résultant d'un empilage de languettes élémentaires comme cela est connu de t'état de la technique.

Dans les différents exemples illustrés aux figures, les languettes élastiques 90 sont d'orientation tangentielle et elles sont fixées par rivetage à l'une de leurs extrémités tangentielles au piston 50 et à leur autre extrémité tangentielle opposée à la pièce de liaison ou d'entraînement 92.

Les languettes 90 sont réparties circulairement de manière régulière et elles sont par exemple ici au nombre de six.

Selon un agencement connu, on note que le piston 50 peut tre embouti localement en direction de la paroi transversale avant 36 pour la fixation des languettes élastiques 90, les emboutissages assurant par ailleurs une rigidification du piston 50.

L'invention n'est pas limité au cas où le piston est relié par des languettes élastiques, la pièce d'entraînement ou de liaison pouvant coopérer avec par exemple des tocs.

Comme on peut le voir sur les figures, la pièce de liaison 92 se présente globalement sous la forme d'un disque annulaire d'orientation globalement radiale ou transversale et il comporte à sa périphérie des pattes 94 auxquelles sont fixées des extrémités tangentielles correspondantes des languettes 90.

Grâce à l'agencement des pattes 94 à la périphérie radialement extérieure du disque de liaison 92, on forme ainsi des dégagements entre les pattes 94 qui permettent d'avoir accès au piston 50 pour la fixation par rivetage des languettes 90 au piston 50.

Dans tous les modes de réalisation de l'invention, les languettes 90 et le disque de liaison 92 sont disposés axialement entre le piston 90 et la paroi transversale avant 36, c'est-à-dire à l'intérieur de la chambre 38 de commande à volume variable.

Grâce à l'agencement des parties complémentaires 78 et 80 et à leur engrènement mutuel, le disque 40 est fié en rotation à la roue de turbine 16, mais il peut se déplacer axialement par rapport à cette dernière de manière à permettre son serrage axial sous faction du piston 50.

Les pattes radialement extérieures 94 du disque de liaison 92 s'étendent dans un plan radial décalé axialement vers l'arrière par rapport à la partie centrale 96 en forme de rondelles annulaires de la pièce de liaison 92 qui est interposée axialement entre la bague centrale 52 et une portion de surface annulaire interne 98 en vis-à-vis de la paroi transversale avant 36 qui est orientée axialement vers l'arrière.

Les pattes 94 sont reliés à la partie centrale 96 par un tronçon annulaire intermédiaire de forme tronconique 100.

Conformément aux enseignements de l'invention, et par exemple selon le premier mode de réalisation illustré à la figure 1, la partie centrale 96 du disque de liaison 92 est fixée à la paroi transversale 36 par soudage tandis que la bague centrale 52 est elle aussi fixée par soudage à la partie centrale 96 du disque de liaison 92.

Plus précisément, la face transversale annulaire d'extrémité avant 62 de la bague centrale 52 est soudée à une partie en vis-à-vis de la face transversale arrière 102 de la partie centrale 96 du disque de liaison 92, tandis que la face transversale avant 104 de la partie centrale 96 est soudée sur la partie en vis-à-vis de la surface annulaire interne arrière 98 de la paroi transversale 36.

Plus précisément, cette surface annulaire 98 comporte ici une série de bossages 106 qui sont ici répartis angulairement de manière régulière qui s'étendent axialement vers l'intérieur et sur les faces transversales arrières desquels est soudée la partie centrale 96, de manière à ménager entre les bossages et entres les surfaces transversales en vis-à-vis de la partie centrale 96 et de la paroi transversale avant 36, autant de passages, d'orientation globalement radiale, qui mettent en communication la chambre 38 avec l'intérieur de l'ensemble afin d'assurer l'alimentation en huile sous pression de la chambre 38.

Les opérations de soudage peuvent par exemple tre effectuées par soudage au droit de la bague de centrage 52, notamment par soudage par résistance par décharge de condensateurs. Le soudage peut aussi tre effectué par transparence à travers la paroi transversale 36.

On notera que les zones de fixations par soudage ou par collage sont situées radialement vers l'intérieur par rapport au piston 50, c'est-à-dire en dessous, en considérant la figure 1, de la partie radialement intérieure 54 du piston 50.

Le centrage radial et I'attelage ou la fixation axiale de la bague centrale 52 sont donc ici assurés par sa fixation sur la partie centrale 96 du disque de liaison 92 sans qu'il soit nécessaire de recourir à aucune modification de la paroi transversale continue 36.

L'assemblage des composants peut s'effectuer de la manière suivante.

On assemble le disque de liaison 92 au piston 90 par l'intermédiaire des languettes élastiques 90 qui sont fixées par des opérations de rivetage. On réalise ensuite le centrage et la fixation de la bague centrale 52 sur la partie centrale 96 du disque de liaison 92 puis Le sous-ensemble constitué par la bague centrale 52, le piston 50, les languettes 90 et le disque de liaison 92, et l'anneau 40, est ensuite mis axialement en place dans la demi- coquille avant 26 et I'assemblage se termine alors par l'opération de soudage permettant de fixer et de lier en rotation le disque de liaison 92 à la paroi transversale 36 de la demi-coquille d'entraînement avant 26.

Outre la grande simplicité de conception et de réalisation des trois composants constitués par la bague centrale 52, le disque de liaison 92 avec sa partie centrale 96 de liaison et de fixation, et la demi-coquille avant 26 avec la partie centrale simplifiée de sa paroi transversale 36, on constate que l'agencement selon l'invention est d'un encombrement axial réduit, la seule légère augmentation de l'encombrement résultant de l'épaisseur de la portion centrale

intercalée axialement entre la bague centrale 52 et la paroi transversale.

Par ailleurs, I'équipage constitué de la bague centrale 52, du piston 50 et du disque de liaison 200 constitue un sous- ensemble particulièrement aisé à assembler et qu'il est ensuite facile de positionner, et notamment de centrer radialement, par rapport à la demi-coquille 26 avant l'opération finale de soudage avec interposition du disque 40 entre le piston et la demi-coquille et avant l'opération d'assemblage finale du carter par emboîtement et soudage des deux demi-coquilles.

Les opérations de soudage qui viennent d'tre mentionnées entre la bague et la partie centrale 92 et entre la partie centrale 92 et la cloison transversale 36 peuvent bien entendu tre remplacées par des opérations de collage.

Comme on peut le voir à la figure 1, la partie centrale 96 du disque de liaison 92 s'étend radialement vers l'intérieur au-delà des zones de fixation avec la bague 52 et la paroi 36 et le trou central du disque de liaison peut alors constituer un orifice calibre d'alimentation de la chambre de commande en huile afin de maîtriser le débit et/ou la pression d'huile.

On décrira maintenant les autres modes de réalisations illustrés notamment aux figures 2 à 16 en procédant par comparaison avec le premier mode de réalisation illustré à la figure 1 qui vient d'tre décrit en détail.

Dans le deuxième mode de réalisation illustré aux figures 2 et 3, seule la réalisation des passages radiaux pour l'huile sous pression est modifiée.

En effet, la portion de surface annulaire transversale interne arrière 98 de la paroi transversale 36 est lisse, c'est-à- dire qu'elle ne comporte aucun bossage (106 sur la figure 1), les passages radiaux étant réalisés à la faveur de trous 108 formés dans la partie centrale 96 du disque de liaison 92 et qui

sont répartis angulairement de manière régulière comme on peut le voir à la figure 3.

Les zones de soudage ou de collage entre la bague 52 et la partie centrale 96, et entre cette dernière et la paroi transversale 36 sont bien entendu réalisés entre les trous 108 de la portion centrale 96.

En ce qui concerne le troisième mode de réalisation illustré aux figures 4 à 6, le disque de liaison 92 est lié, par sa partie centrale 96, à la bague centrale 52 par des sertissages.

A cet effet, la bague centrale 52 comporte, dans sa face transversale annulaire d'extrémité avant 62 des parties en retrait, ou évidements, 63 dans lesquelles viennent se loger des pattes complémentaires 97 appartenant à la partie centrale 96 du disque de liaison 92.

Les zones 110 situées sur le bord des parties en retrait sont serties mécaniquement de manière à solidariser axialement et angulairement le disque de liaison 92 avec la bague centrale 52.

Comme on peut le voir sur la figure 6, les évidements 63 sont axialement plus profond que l'épaisseur axiale des languettes 97 de manière à ménager des trous ou passages 110 pour le passage de l'huile sous pression.

Les sertissages 112 sont visibles à la figure 6.

Comme on peut le voir également sur la figure 4, l'opération finale de soudage ou de collage de l'ensemble constitué par la bague centrale 52, le piston 50 et le disque de liaison 92 peut s'effectuer ici par soudage de la face transversale d'extrémité avant 62 qui est directement au contact de la surface annulaire interne 98 de la paroi transversale 36.

Le quatrième mode de réalisation illustré aux figures 7 et 8 est globalement analogue au deuxième mode de

réalisation, notamment en ce qui concerne la conception de la partie centrale 96 de la pièce de liaison 92 qui comporte notamment des trous 108 pour le passage de l'huile sous pression.

Par contre, la partie centrale 96 du disque de liaison 92 est liée axialement et en rotation à la bague centrale par une opération de sertissage.

A cet effet, la bague centrale 52 comporte une partie radialement intérieure 114 qui, en combinaison avec la face transversale annulaire d'extrémité avant 62, délimite un logement dans lequel est reçue la partie centrale 96 dont le bord radialement intérieur 116 comporte des cannelures complémentaires de celles formées dans le bord annulaire cylindrique extérieur 118 qui constitue la portée qui reçoit la partie 96.

Ainsi, on assure une liaison en rotation entre la bague centrale 52 et le disque de liaison 92, I'attelage axial entre ces deux pièces étant réalisé par des sertissages 112.

Le cinquième mode de réalisation représenté aux figures 9 et 10 est analogue au quatrième mode de réalisation dont il ne diffère que par les moyens d'attelage axial et de liaison en rotation entre la partie centrale 96 du disque de liaison 92 et le prolongement 114 de la bague centrale 52.

En effet, la partie centrale 94 est ici emboîtée élastiquement, d'avant en arrière, c'est-à-dire de la droite vers la gauche en considérant la figure 9 dans le logement délimité par la face 64 et la portée 118,1'emboîtement s'effectuant par déformation de crochets chanfreinés et déformables élastiquement 120 qui sont ici répartis angulairement de manière régulière comme on peut le voir à la figure 10.

La liaison en rotation peut tre obtenue grâce à des cannelures comme aux figures 7 et 8, ou bien grâce à des

encoches formées dans le bord intérieur 112 de la partie 96 et qui reçoivent les crochets 120.

Dans le sixième mode de réalisation illustré aux figures 11 et 12, la conception générale est globalement à celle du premier mode de réalisation, mais les languettes tangentielles 90 sont réalisées en une seule pièce avec le disque de liaison 92, ce dernier étant de préférence réalise à partir d'une tôle de plus faible épaisseur que dans les modes de réalisation précédents.

Par ailleurs, les moyens de fixation et de liaison entre la bague de centrage 52, la partie centrale 96 du disque de liaison 92 et la paroi transversale 36 sont en tous points analogues à ceux décrits et représentés en référence au premier mode de réalisation, c'est-à-dire ici par soudage ou collage.

Le septième mode de réalisation représenté aux figures 13 et 14 correspond à une combinaison des enseignements du sixième mode de réalisation dans lequel les languettes 90 sont réalisées en une seule pièce avec le disque de liaison 92, avec les enseignements du troisième mode de réalisation dans lequel la fixation entre la bague centrale et la partie centrale 96 du disque de liaison 92 est réalisée à la faveur de languettes reçues dans les parties en retrait 63, la liaison n'étant pas ici faite par des sertissages 110, mais par des opérations de soudage ou de collage.

Le huitième mode de réalisation illustré aux figures 15 et 16 est analogue au précédent mode de réalisation, les languettes 97 étant serties à la faveur de pions ou ttes 124 appartenant à la bague centrale 52 qui sont reçus dans des trous complémentaires 126 formés dans les languettes de la partie centrale 96 de la pièce de liaison 92 et qui sont écrasés à la manière de ttes de rivets.

Le neuvième mode de réalisation illustré à la figure 17 diffère de tous les modes de réalisation précédents en ce que la bague centrale 52 est réalisée en une seule pièce avec le disque de liaison 92.

Plus précisément, la partie centrale 96 du disque de liaison 92, qui est fixée par soudage ou par collage à la paroi transversale 36, ici comme dans le premier mode de réalisation représenté à la figure 1, se prolonge par une partie tubulaire d'orientation axiale qui s'étend vers l'arrière et qui constitue le corps de la bague 52 qui est bien entendu d'une épaisseur radiale plus réduite que dans les modes de réalisations précédents.

Cette solution est donc particulièrement avantageuse en ce qu'elle simplifie encore la conception générale de l'appareil en supprimant des opérations de fabrication, d'usinage et d'assemblage.

Le dixième mode de réalisation représenté à la figure 18 est analogue au neuvième mode de réalisation, c'est-à-dire que la bague centrale 52 est réalisée venue de matière en une seule pièce avec le disque de liaison 92.

Comme à la figure 17, la partie centrale 96 se prolonge par une première partie tubulaire d'orientation axiale 52a qui s'étend vers l'arrière, puis par une partie annulaire d'orientation radiale 52b qui s'étend vers l'intérieur en direction de I'axe X-X et qui se prolonge par une deuxième partie tubulaire d'orientation axiale 52c qui s'étend à son tour axialement vers I'avant. La partie tubulaire 52c est ici plus courte que la partie tubulaire 52a pour le passage de l'huile d'alimentation de la chambre 38.

On a ainsi reconstitué une bague centrale dont les dimensions radiales sont analogues à celle de la bague massive réalisée sous la forme d'un composant indépendant

telle que par exemple du type de celle représentée à la figure 1.

Comme dans le cas du neuvième mode de réalisation, c'est uniquement la partie centrale 96 du disque de liaison 92 qui est fixée par soudage ou par collage à la face annulaire interne 98 de la paroi transversale avec ses bossages 106, et ici dans une zone qui est située radialement plus haut que dans la première série de modes de réalisation, c'est-à-dire sensiblement au droit ou au-dessus de la partie radialement intérieure 54 du piston 50.

Le onzième mode de réalisation représenté à la figure 19 est analogue au dixième mode de réalisation, la seule différence consistant dans la conception de la deuxième partie tubulaire 52c qui s'étend axialement vers I'avant sur une plus grande longueur de manière à venir en appui par son extrémité annulaire axiale avant 62c pour constituer d'une part un point d'appui conférant une meilleure rigidité de la bague centrale 52 et permettant aussi d'assurer des points complémentaires de liaison avec la paroi transversale 36 par soudage ou par collage.

Bien entendu, afin de permettre le passage de I'huile, des trous 126 sont formés à cet effet dans le prolongement 52c.

Le douzième mode de réalisation représenté à la figure 20 est analogue au neuvième mode de réalisation représenté à la figure 17 en ce que la partie centrale 96 se prolonge par une partie tubulaire d'orientation axiale qui s'étend vers l'arrière pour constituer la bague centrale 52 réalisée en une seule pièce avec le disque de liaison 92.

Toutefois, en comparant les figures 17 et 20, on voit que, dans le douzième mode de réalisation, la partie d'extrémité axiale avant 31 du moyeu 30 est interposée

radialement entre la surface périphérique externe cylindrique convexe 58 de la bague centrale 52 et la partie radialement intérieure d'orientation axiale 54 du piston 50, avec interposition de l'élément de palier 66 entre la bague 52 et le prolongement axial 31 du moyeu 30, la portée cylindrique convexe pour le coulissement étanche de la périphérie intérieure 54 du piston 50 étant ici constituée par la paroi cylindrique convexe extérieure 33 du prolongement 31.

L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations qui viennent d'tre décrits.

II est notamment possible de combiner différentes techniques de liaison et de fixation telles que le soudage, le collage et/ou le sertissage pour assurer les différentes fixations mentionnées précédemment, notamment entre les principaux composants constitués par la bague centrale 52, le disque de liaison 92,96 et la paroi transversale 36 de la demi- coquille avant 26.

Dans toute la description et dans la description, on a défini la pièce de liaison 92 comme étant un disque annulaire, c'est à dire comme une pièce continue en forme générale d'anneau. Toutefois, l'invention n'est nullement limitée à une telle conception et, sans sortir du cadre de l'invention, il est possible de réaliser la pièce de liaison sous la forme de bras d'orientation radiale, reliés ou non entre eux, la fonction de liaison de tels bras et les possibilités qu'ils offrent notamment quant à la fixation et à la liaison entre les différents composants étant analogues à celles évoquées ci-dessus dans le cas d'une pièce de liaison annulaire.