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Title:
HYDROKINETIC COUPLING DEVICE IN PARTICULAR FOR MOTOR VEHICLE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1997/047901
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention discloses a hydrokinetic coupling device, in particular for motor vehicles, comprising one wall (2), with global transversal orientation, to be rotatably linked to a drive shaft (100) and bearing centrally fixed a guide ring (6), a piston (9) sealingly sliding along the guide ring (6) and defining, with the ring (6) and the transversal wall (2), a chamber with variable volume (30) radially delimited outwards by a disc (10) and friction linings (11) adapted to be clamped between the piston (9) and the disc (10) and between the disc (10) and the internal surface (124) of the transversal wall (2) respectively, and in which the transversal wall (2) comprises a central sleeve (126) for fixing the ring (6), and inside (136) which is received a front cylindrical seating (138) for centering the ring (6), characterised in that the cylindrical seating (138) for centering the ring (6) is radially tightly fitted in the sleeve (126, 136) of the transversal wall (2) to ensure the fixing of the latter on the ring (6).

Inventors:
THEVENON LUC
Application Number:
PCT/FR1997/001032
Publication Date:
December 18, 1997
Filing Date:
June 09, 1997
Export Citation:
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Assignee:
VALEO (FR)
International Classes:
F16H45/02; (IPC1-7): F16H45/02
Foreign References:
DE4344562C11995-04-06
EP0061827A11982-10-06
US4027757A1977-06-07
GB2202309A1988-09-21
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Claims:
RπvπNmrATτoNS
1. Appareil d'accouplement hydrocinétique, comportant une paroi (2) , globalement d'orientation transversale, propre à être liée en rotation à un arbre menant (100) et portant à fixation centralement une bague de guidage (6) , un piston (9) monté coulissant de manière étanche le long de la bague de guidage (6) et définissant, avec la bague (6) et la paroi transversale (2), une chambre à volume variable (30) qui est délimitée radialement vers l'extérieur par un disque (10) et des garnitures de frottement (11) adaptées à être serrées respectivement entre le piston (9) et le disque (10) et entre le disque (10) et la face interne (124) de la paroi transversale (2) , dans lequel la paroi transversale (2) comporte un manchon central (126) de fixation de la bague (6) à l'intérieur (136) duquel est reçue une portée cylindrique avant (138) de centrage de la bague (6) , caractérisé en ce que le manchon central (126) est fermé à l'avant, et en ce que la portée cylindrique (138) de centrage de la bague (6) est montée serrée radialement dans le manchon (126, 136) de la paroi transversale (2) par emmanchement à force, d'arrière en avant, et pour assurer la fixation de cette dernière sur la bague (6), et en ce que la portée cylindrique (138) de centrage de la bague est délimitée axialement vers l'arrière par une face transversale (142) d'un epaulement radial externe de la bague (6) qui prend appui contre une portion de surface (134) en visàvis de la face interne (124) de la paroi transversale (2) .
2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un passage (144) qui met la chambre à volume variable (30) en communication avec l'extérieur.
3. Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que le passage (144) est constitué par au moins une rainure débouchante à ses deux extrémités, formée dans la bague (6) , d'une part dans la portée cylindrique (138) de centrage et, d'autre part, dans ladite face transversale (142) de l'epaulement radial.
4. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la paroi transversale (2) et le manchon (126) sont réalisés venus de matière en seule pièce en tôle emboutie.
5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce que le manchon présente une extrémité axiale avant borgne, et en ce qu'il constitue un tourillon pour le centrage de la paroi transversale par rapport à l'arbre menant.
6. Appareil selon la revendications 4, caractérisé en ce que le manchon (126) s'étend axialement vers l'avant depuis ladite portion de surface (134) de la face interne (124) de la paroi transversale (2) .
7. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague (6) comporte une portée cylindrique arrière (110) de guidage en coulissement étanche du piston (9) dont le diamètre est supérieur au diamètre de la portée cylindrique (13β) de centrage.
8. Appareil selon la revendication, caractérisé en ce que les portées cylindriques de centrage (138) et de guidage (110) sont délimitées par ledit epaulement radial externe de la bague (6) .
9. Appareil selon la revendication 9, caractérisé en ce que la portée cylindrique (138) de guidage comporte une gorge radiale interne qui reçoit un anneau (118) de butée arrière qui limite les déplacements axiaux du piston (9) par rapport à la bague (6) dans le sens correspondant à son éloignement de la face interne (124) de la paroi transversale (2) .
10. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague (6) comporte un alésage (121) pour le guidage en rotation de l'extrémité libre (154) d'un arbre mené (104) coaxial à l'arbre menant (100) .
11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que l'alésage de la bague (6) comporte une gorge radiale interne qui reçoit un joint (152) d'étanchéité qui coopère avec la surface en visàvis (154) de l'arbre mené (104) .
12. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comporte un moyeu (5) qui porte un voile (102, 19) appartenant à un amortisseur de torsion (23) accouplé au disque (10) , et en ce que le moyeu (5) est monté à rotation dans la bague (6, 120) .
13. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la bague de guidage (6) est en matière moulable, telle que de la matière synthétique à faible coefficient de frottement.
Description:
Appareil d'accouplement hydrocinetique, notamment pour véhicule automobile

La présente invention concerne un appareil d'accouplement hydrocinétique, notamment pour véhicule automobile, du type décrit et représenté par exemple dans le document WO-A-94/07058.

Ce document décrit et représente un appareil du type comportant une paroi, globalement d'orientation transversale, propre à être liée en rotation à un arbre menant et portant à fixation centralement une bague de guidage, un piston monté coulissant de manière étanche le long de la bague de guidage et définissant, avec la bague et la paroi transversale, une chambre à volume variable qui est délimitée radialement vers l'extérieur par un disque et des garnitures de frottement adaptées à être serrées respectivement entre le piston et le disque et entre le disque et la face interne de la paroi transversale.

Selon un mode de réalisation connu, qui est par exemple décrit et représenté dans les demandes de brevet français Nos. 95.05821 ou 95.10960, au nom du demandeur, la paroi d'orientation transversale est une pièce en tôle emboutie qui comporte, à sa partie centrale, un manchon central réalisé venu de matière par emboutissage et qui est ouvert à son extrémité axiale libre (ou avant) qui est traversée par la bague de guidage, cette dernière se prolongeant axialement vers l'avant, au-delà de la portée cylindrique de centrage de la bague, par un tourillon pour le centrage de la bague avec l'arbre menant, notamment avec le vilebrequin d'un moteur de véhicule automobile équipé d'un appareil d'accouplement hydrocinétique.

Le bord d'extrémité axiale avant du manchon de fixation s'étend sensiblement au droit d'une face transversale de la bague qui délimite axialement vers l'avant la portée cylindrique de centrage.

La fixation de la paroi transversale sur la bague de guidage est réalisée au moyen d'une opération de soudage effectuée dans la zone de raccordement entre la face transversale annulaire d'extrémité avant du manchon central de la paroi transversale et ladite face transversale de la bague de guidage.

Une telle fixation par soudage nécessite de réaliser la bague de guidage dans un acier soudable.

L'étanchéité de la chambre à volume variable, dans sa zone radiale interne adjacente à la bague de guidage, dépend de la qualité du cordon de soudure réalisé entre le manchon et la bague de guidage, nécessitant ainsi de réaliser un cordon d'excellente qualité et de procéder à des opérations de contrôle de 1 'étanchéité.

D'une manière générale, il peut être souhaitable de simplifier les composants de l'appareil.

La présente invention a pour objet de proposer un perfectionnement à un appareil d'accouplement hydrocinétique du type mentionné précédemment qui, de manière simple et économique, permet de remédier aux inconvénients qui viennent d'être évoqués, tout en permettant un assemblage aisé et une simplification des différents composants de l'appareil.

Dans ce but, l'invention propose un appareil d'accouplement hydrocinétique, caractérisé en ce que le manchon est fermé à l'avant, en ce que la portée cylindrique de centrage de la bague est montée serrée radialement dans le manchon de la paroi transversale par emmanchement axial à force, d'arrière en avant, pour assurer la fixation de cette dernière sur la bague et en ce que la portée cylindrique de centrage de la bague est délimitée axialement vers l'arrière par une face transversale d'un epaulement radial externe de la bague qui prend appui contre une portion de surface en vis-à-vis de la face interne de la paroi transversale.

Grâce à l'agencement selon l'invention, économiquement l'opération de fixation par soudage est supprimée, la paroi transversale et la bague pouvant chacune être fabriquées respectivement dans le matériau le plus propice à son mode de réalisation industriel, c'est-à-dire dans une tôle destinée à être emboutie dans le cas de la paroi transversale et dans une matière

moulable ayant avantageusement un faible coefficient de frottement, dans le cas de la bague de guidage.

Avantageusement la bague de guidage est en matière résistante à la chaleur. A l'issue de l'opération d'emmanchement axial, une position axiale précise de la bague de guidage par rapport à la paroi d'orientation transversale est obtenue.

Conformément à un autre aspect de l'invention, le passage qui met la chambre à volume variable en communication avec l'extérieur est constitué par au moins une rainure débouchante à ses deux extrémités, qui est formée dans la bague de guidage, d'une part dans la portée cylindrique de centrage et, d'autre part, dans ladite face transversale de l'epaulement radial.

Le passage est adjacent à la paroi transversale et notamment au manchon de celle-ci en sorte qu'il est constitué des canaux.

Selon une variante, la rainure peut être formée d'une part dans l'alésage du manchon et, d'autre part, dans ladite portion de surface de la face interne de la paroi transversale .

Ainsi, la bague de guidage ne comporte plus de trous qui affaiblissent sa structure et le (s) passage (s) est (sont) réalisé (s) sous la forme de simple (s) rainure (s) usinée (s) dans des portions de surface périphérique de la bague de guidage.

Avantageusement, la paroi transversale et le manchon sont réalisés venus de matière en une seule pièce en tôle emboutie et le manchon présente une extrémité axiale avant borgne pour qu'il constitue un tourillon pour le centrage de la paroi transversale par rapport à 1 'arbre menant.

Grâce à cet agencement particulièrement avantageux,

1 'étanchéité, radialement vers l'intérieur de la chambre à volume variable, ne dépend plus d'une opération de soudage ou d'assemblage mais résulte de la conformation en une seule pièce fermée de la paroi transversale.

Selon d'autres caractéristiques de l'invention :

- le manchon s'étend axialement vers l'avant depuis ladite portion de surface de la face interne de la paroi transversale ;

- la bague comporte une portée cylindrique arrière de guidage pour coulissement étanche du piston dont le diamètre est supérieur au diamètre de la portée cylindrique de centrage ;

- les portées cylindriques de centrage et de guidage sont délimitées par ledit epaulement radial externe de la bague ;

- la portée cylindrique de guidage comporte une gorge radiale interne qui reçoit un anneau de butée arrière qui limite les déplacements axiaux du piston par rapport à la bague dans le sens correspondant à son éloignement de la face interne de la paroi transversale ;

- la bague comporte un alésage pour le guidage en rotation de l'extrémité libre d'un arbre mené coaxial à l'arbre menant ; - l'alésage de la bague comporte une gorge radiale interne qui reçoit un joint d'étanchéité qui coopère avec la surface en vis-à-vis de l'arbre mené ;

- l'appareil comporte un moyeu qui porte un voile appartenant à un amortisseur de torsion, et le moyeu est monté à rotation dans la bague.

Lorsque la bague de guidage est en matière synthétique moulable, par exemple à base de résine phénolique, cela permet d'éviter la présence d'une rondelle de butée entre le moyeu et la bague d'appui . D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera au dessin annexé dont la figure unique est une demi-vue en coupe axiale partielle d'un appareil d'accouplement hydrocinétique selon l'invention. Selon une conception connue, par exemple du document WO-A-

94/07058, auquel on pourra se reporter pour plus de précisions, un appareil d'accouplement hydrocinétique comporte, agencés dans un même boîtier étanche rempli d'huile et formant carter, un

convertisseur de couple et un embrayage de verrouillage 1, usuellement dénommé "lock-up" .

Le carter, ici métallique, constitue un élément menant et il est propre à être lié en rotation, ici de manière connue par l'intermédiaire d'un flasque 200 visible partiellement, à un arbre menant, à savoir par exemple le vilebrequin 100 du moteur à combustion interne dans le cas d'une application à un véhicule automobile, comme cela est illustré sur la figure.

Le carter, de forme générale annulaire, est constitué de deux demi-coquilles se faisant face et qui sont fixées de manière étanche à leur périphérie externe, usuellement par une opération de soudage.

La première coquille 2, 3 est propre à être liée en rotation à l'arbre menant et elle est essentiellement constituée par une paroi annulaire 2 qui est globalement d'orientation transversale, c'est-à-dire qui s'étend dans un plan radial perpendiculaire à l'axe X-X de l'appareil, et qui est prolongée à sa périphérie externe par une paroi cylindrique annulaire 3 globalement d'orientation axiale. De manière non visible la paroi 2 porte à sa périphérie externe des vis pour fixation du flasque 200 fixé par vissage à sa périphérie interne au vilebrequin 100.

La deuxième demi-coquille (non représentée sur la figure par souci de simplicité ainsi que la roue de réaction du convertisseur) est conformée de façon à définir une roue d'impulseur à aubes de la face interne de cette demi-coquille .

Ces aubes font face aux aubes d'une roue de turbine 4 formant élément mené et fixée par rivetage ou soudage à un voile 102 de moyeu d'un seul tenant avec un moyeu 5 cannelé intérieurement pour la liaison en rotation à un arbre mené 104, à savoir l'arbre d'entrée de la boîte de vitesses dans le cas d'une application à un véhicule automobile.

L'arbre mené 104 est creusé intérieurement pour formation d'un canal permettant à de l'huile d'accéder à une bague de

guidage 6 qui est implantée axialement entre le moyeu 5 et la paroi transversale 2.

La bague de guidage 6 est une pièce massive usinée qui est essentiellement constituée par un tronçon avant 106 de petit diamètre et par un tronçon arrière 108 de plus grand diamètre. Cette bague 6 est donc étagée en diamètre.

Le tronçon avant 106 a, comme cela sera expliqué par la suite plus en détail, essentiellement pour fonction d'assurer la fixation de la bague de guidage 6 à la paroi transversale 2, tandis que le tronçon arrière 108 de plus grand diamètre est délimité radialement vers l'extérieur (à sa périphérie externe) par une portée cylindrique usinée 110 pour le guidage en coulissement axial d'un piston 9 qui présente centralement à cet effet une virole 112 d'orientation axiale qui est ici tournée axialement vers l'arrière, c'est-à-dire en direction du voile 102 du moyeu cannelé 5.

La portée cylindrique de guidage 110 de la virole 112 comporte une gorge radiale interne qui reçoit un joint annulaire d'étanchéité 114 qui assure le coulissement étanche du piston 9 sur la bague de guidage 6.

Au voisinage de la face transversale d'extrémité arrière 116 du tronçon arrière 108 de la bague de guidage 6, la portée cylindrique de guidage 110 comporte une gorge radiale interne qui reçoit un anneau élastique 118 qui constitue une butée limitant axialement vers l'arrière, c'est-à-dire de la gauche vers la droite en considérant la figure, les déplacements du piston 9 par rapport à la bague de guidage 6.

Le tronçon arrière 108 de la bague de guidage 6 comporte un alésage central arrière 120 dans lequel est reçu à rotation un tronçon avant en forme de jupe cylindrique 122 du moyeu cannelé 5 pour le guidage relatif en rotation du moyeu cannelé 5 par rapport à la bague de guidage 6. L'alésage central de la bague de guidage 6 est donc étage en diamètre.

Selon une conception connue, le piston 9 délimite, avec la bague de guidage 6, la paroi transversale 2 et un disque annulaire 10, portant à fixation, par exemple par collage sur chacune de ses faces transversales opposées, des garnitures de frottement 11, une chambre 30 à volume variable alimentée à travers la bague de guidage 6.

Bien entendu en variante les garnitures 11 peuvent être fixées respectivement sur la paroi 2 et le piston 9.

Le disque 10 est implanté à la périphérie externe du piston 9 et présente à sa périphérie externe, radialement au-delà du piston 9, des pattes, avec une partie d'orientation radiale dotée d'encoches d'entraînement dans chacune desquelles pénètre une patte 14 d'orientation axiale, que présente une rondelle de guidage 12 à sa périphérie externe. La partie radiale du disque 10 dans laquelle sont formées les encoches d'entrainement est décalée axialement est direction de la roue de turbine par rapport au plan de la partie principale du disque 10 portant les garnitures de friction 11 pour occuper au mieux l'espace disponible. Bien entendu on peut inverser les structures, les pattes étant issues du disque 10 et les encoches de la rondelle de guidage 12. Le disque 10 est ainsi lié en rotation, avec mobilité axiale, à la rondelle de guidage 12 par liaison du type tenons- mortaises 13 à pattes et encoches. Les pattes 14 sont d'orientation axiale en étant issues par découpe et pliage à partir d'une portion globalement d'orientation transversale que présente la rondelle de guidage 12, ici métallique.

Les pattes 14 s'étendent axialement en direction de la face interne de la paroi transversale.

Cette portion transversale est prolongée à sa périphérie externe par une portion annulaire d'orientation axiale 15 servant à maintenir radialement, extérieurement des ressorts à boudin 16,

retenus intérieurement par une portion annulaire de maintien 17 d'une autre rondelle de guidage 18.

Les pattes 14 de la rondelle de guidage 12 sont décalées radialement vers l'intérieur par rapport à la portion annulaire 15 agencée au plus près de la paroi annulaire 3 de la première demie coquille 2,3 afin d'agencer le ressorts 16 radialement le plus à l'extérieur pour augmenter la transmission du couple et/ou le débattement angulaire entre les rondelles de guidage 12, 18 et un flasque 19 décrit ci-après. Cette rondelle de guidage 18 présente, en allant de sa périphérie interne à sa périphérie externe, une première portion transversale se raccordant à la portion annulaire de maintien 17, globalement de forme tronconique, elle-même prolongée extérieurement par une deuxième portion transversale décalée axialement par rapport à la première portion transversale. Cette deuxième portion transversale présente, à sa périphérie externe, des encoches de fixation 100 dans lesquelles pénètrent des tenons épaulés de fixation 101 d'orientation axiale appartenant à l'extrémité libre de la portion annulaire 15 de la rondelle de guidage 12. De manière connue, en écrasant par sertissage l'extrémité des tenons 101 au contact de la face de la deuxième portion transversale de la rondelle de guidage 18, tournée vers la roue de turbine, on réalise une liaison 33 par sertissage du type tenons-mortaises entre les deux rondelles de guidage 12,18, les tenons étant épaulés pour contact des epaulements avec la face de la rondelle 18 tournée vers la paroi 2. Pour faciliter l'écrasement des tenon 101 ceux-ci présente centralement un dégagement. Lors de l'écrasement la matière des tenons flue latéralement. Les tenons 101 s'étendent axialement en sens inverse par rapport aux pattes 14. La rondelle de guidage 12 est ainsi robuste.

Ces rondelles 12,18 sont fixées ensemble à leur périphérie interne par des colonnettes 24. Ces rondelles 12,18 sont disposées

de part et d'autre d'un flasque 19 doté d'ouvertures circonférentielles 25 traversées à jeu par les colonnettes. La portion 15 de la rondelle 12 recouvre le flasque 19 et s'étend donc radialement au dessus de celui-ci. Le flasque 19 présente à sa périphérie externe des pattes radiales d'appui 20 formant des portions d'appui pour les extrémités circonférentielles des ressorts 16 à action circonférentielle. De manière connue les pattes 20 présentent des doigts (non-visibles) pénétrant à l'intérieur des ressorts 16, du type ressort à boudin, pour retenir desdits ressorts 16 s'étendant chacun de part et d'autre des pattes.

Les rondelles de guidage 12,18 sont dotées en vis-à-vis d'emboutis (non visibles) pour appui des extrémités circonférentielles des ressorts 16, les pattes 20 étant admises à pénétrer entre les emboutis. Les rondelles de guidage 12,13 maintiennent les ressorts 16 grâce aux emboutis.

Ainsi le disque 10 est accouplé de manière élastique au flasque 19 pour une bonne filtration des vibrations. L'embrayage de verrouillage 1 comporte donc un amortisseur de torsion 33. Le flasque 19 est ici fixé par rivetage au voile 102 du moyeu cannelé 5 en même temps que la roue de turbine 4 dotée à cet effet de pattes (non référencées) à sa périphérie interne. En variante, la fixation peut être réalisée par soudage.

Le flasque 19 présente une série de trous (non visibles) pour circulation de l'huile entre le piston 9 et la roue 4.

En variante une seule rondelle de guidage 12 est prévue, les portions d'appui 20 sont formées à la faveur de crevés, de forme cylindrique, s'étendant de la périphérie interne à la périphérie externe de la portion de maintien 17 appartenant alors au flasque 19. Cette portion 17 est en forme de demi-coquille et elle est décalée axialement par rapport à la portion 15 de la rondelle de guidage 12 formant également une demi-coquille. La rondelle de guidage 12 est dotée au niveau de sa portion axiale 15 de déformations de matière vers l'intérieur pour appui des extrémités

des ressorts 16. La portion transversale de la rondelle 12 est dotée alors d'encoches à sa périphérie interne pour pénétration de pattes axiales du disque 10 et présente également des pattes pour appui des extrémités des ressorts 16. Pour plus de précisions, on se reportera au document WO-A- 94/1047058, et notamment aux figures 24 à 28 de celui-ci.

On notera que, exception faite du joint 116 et des garnitures 11, les pièces de l'appareil d'accouplement hydrocinétique sont métalliques, usuellement en tôle emboutie. Ainsi, l'embrayage de verrouillage 1 comporte ici un amortisseur de torsion 23 implanté en majeure partie entre la roue à turbine 4 et la paroi 2 à la périphérie externe de la première coquille, avec une partie d'entrée 12 disposée radialement au- dessus du piston 9 et des garnitures 11 en étant constituée par la rondelle de guidage 12 en forme de demi-coquilles des ressorts à boudin 16 et une partie de sortie constituée par le flasque 19.

La partie de sortie 19 est liée en rotation à la roue de turbine 4, plus précisément au moyeu cannelé 5 de celle-ci, tandis que la partie d'entrée 12 est liée en rotation au disque 10 saillant radialement par rapport au piston 9. La partie d'entrée 12 est donc liée de manière débrayable, via le disque 10 et les garnitures 11, à l'arbre menant 100, le disque 10 avec ses garnitures de frottement 11 étant propre à être serré de manière débrayable sur le piston 9 et la portion en vis-à-vis de la face interne 124 de la paroi transversale 2 formant contre-piston. Le disque 10 est donc accouplé de manière élastique au moyeu cannelé 5 et à la roue de turbine 4.

En variante le disque 10 est accouplé directement au flasque 19 par une liaison du type tenons-mortaises. Plus précisément, la roue de turbine 4 est entraînée en rotation par la roue d'impulseur grâce à la circulation d'huile contenue dans le boîtier au carter étanche et, après démarrage du véhicule, l'embrayage de verrouillage 1 permet, en vue d'éviter les phénomènes de glissement entre les roues de turbine et

d'impulseur, une solidarisation directe (ou pontage) de l'arbre mené 104 avec l'arbre menant 100 et ceci par serrage des garnitures de frottement 11 et du disque 10 entre le piston 9 et le contre-piston 2 avec entraînement direct de l'arbre mené 100 par la coquille.

Pour desserrer l'embrayage 1 (dépontage) , on envoie de la pression dans la chambre 30. En position embrayage 1 engagé, c'est-à-dire garnitures 11 serrées, la chambre à volume variable 30 est dépressurisée. Cette chambre 30 est donc délimitée extérieurement par le disque 10 et les garnitures 11, le piston 9 et la paroi 2 présentant à leur périphérie externe chacune une face de friction plane transversale pour les garnitures 11.

On notera que le piston 9 est lié en rotation à la paroi transversale 2 de la première coquille par des languettes élastiques 40 d'orientation tangentielle réparties régulièrement circonférentiellement, ces languettes 40 autorisant un mouvement axial du piston 9. Les languettes peuvent être attelées à la paroi transversale 2 par l'intermédiaire d'une pièce annulaire métallique (non représentée) , solidaire de la paroi transversale 2. Pour l'attelage des languettes 40 au piston 9, on met en oeuvre des moyens de fixation 41 comportant deux parties - à savoir une première partie assujettie par avance aux languettes du côté de celles-ci opposé au piston 9, et une deuxième partie venant en prise avec la première partie, et ne nécessitant d'intervenir que du côté du piston - de conception connue de par les documents FR-A-27 26 620 et FR-A-27 34 037, auquel on pourra se reporter pour plus de précisions.

Les languettes 40 s'étendent dans le volume qui s'étend radialement entre les garnitures de frottement 11 et l'axe X-X de l'ensemble, c'est-à-dire dans la chambre à volume variable 30.

En variante la liaison en rotation, avec mobilité axiale, du piston 9 avec la paroi 2 peut être réalisée à l'aide de bossages ou de pions du piston 9, coopérant avec des encoches pratiquées

dans une pièce d'entraînement solidaire de la paroi 2 comme dans les figures 39 et 44 du document WO94/07058.

Au voisinage de sa partie centrale, la paroi transversale 2 se prolonge axialement vers l'avant, c'est-à-dire vers la gauche en considérant la figure, par un manchon 126 fermé à l'avant qui est réalisé venu de matière par emboutissage avec la paroi transversale 2 ici en tôle emboutie.

Au voisinage de son extrémité axiale avant, le manchon 126 est borgne, c'est-à-dire qu'il comporte une paroi transversale d'extrémité avant 128 qui est ici réalisée venue de matière par emboutissage avec le manchon 126 et la demi-coquille 2, 3.

Conformément à un aspect de l'invention, le manchon fermé 126 constitue, par sa surface périphérique externe 130, un tourillon pour centrage de la demi-coquille 2, 3 par rapport à l'arbre menant 100, qui est par exemple reçu à cet effet dans un perçage arrière 132 du vilebrequin 100.

Le manchon de centrage 126 est délimité axialement vers l'arrière par une portion de surface transversale annulaire 134 de la face interne 124 de la paroi transversale 2. L'alésage cylindrique interne 136 du manchon reçoit, par emmanchement axial à force conformément aux enseignements de l'invention, une portée cylindrique de guidage 138 constituée par la surface cylindrique externe du tronçon avant 106 de la bague de guidage 6 qui est usinée à cet effet. La portée cylindrique de centrage 138, conformément aux enseignements de l'invention, s'étend depuis la face transversale d'extrémité avant 140 du tronçon avant 106 de la bague de guidage

6 jusqu'à la face transversale avant 142, d'orientation radiale, de l'epaulement qui sépare la portée cylindrique de centrage de petit diamètre 138 de la portée cylindrique de guidage de grand diamètre 110.

Ainsi, la position axiale relative de la bague de guidage 6 par rapport à la paroi transversale 2 est déterminée par la venue en contact de la face 142 de l'epaulement de la bague de guidage 6

contre la portion de surface transversale annulaire 134 de la paroi transversale 2.

Afin d'assurer une communication entre l'intérieur de l'arbre mené 104 et la chambre à volume variable 30, la bague de guidage 6 comporte une série de passages 144, qui sont par exemple répartis angulairement de manière régulière autour de l'axe X-X.

Dans le mode de réalisation illustré sur la figure, chaque passage 144 est constitué par une rainure débouchante comportant un premier tronçon 146 formé dans la portée cylindrique de guidage 138 et par un second tronçon 150 formé dans la face avant 142 de

1 'epaulement de la bague de guidage.

Chaque passage 144 débouche ainsi par une extrémité dans la face transversale avant 140 de la bague de guidage 6 et par son autre extrémité dans la portée cylindrique de guidage 110 entre le piston 9 et la paroi transversale 2.

Chaque passage 114 est recouvert par la paroi 2 et notamment le manchon 12 de celle-ci et la surface 134 pour formation d'un canal .

L'étanchéité de la circulation de l'huile depuis l'arbre mené creux 104 vers les passages 144 est assurée par un joint d'étanchéité 152 qui est monté dans une gorge radiale interne usinée dans un tronçon d'extrémité axiale avant 154 de l'arbre mené 104 qui est guidé à rotation dans un alésage avant 121 du tronçon avant 106 de la bague de guidage 6. Grâce à l'invention la bague de guidage 6 est massive, simplifiée et moins coûteuse.

En effet son alésage central 121,122 n'est pas borgne du fait de la présence du manchon fermé 126 réalisable aisément par emboutissage. Cette bague 6 est dépourvue de portée de centrage destinée à coopérer avec le vilebrequin 100.

Les passages 144 de la bague 6 sont aisément réalisables et ne fragilisent pas la bague 6 puisqu'ils sont réalisés dans la face avant de la bague 6.

Ces passages 144 sont plus faciles à réaliser que les perçages inclinés divulgués dans les documents FR-A-27 34 037 et FR-A-27 38 890.

Avantageusement, pour ce faire la bague de guidage est en matière moulable en sorte que les passages 144 sont réalisés simplement par moulage.

La bague 6 peut être par exemple à base d'aluminium ou en matière synthétique moulable résistant à la chaleur, par exemple en matière thermodurcissable ayant un faible coefficient de frottement pour faciliter le coulissement du piston 9.

La bague 6 peut être à base de résine phénolique. La bague 6, grâce notamment à ses passages 144 adjacents à la paroi 6, permet au moyeu 5 de pénétrer à l'intérieur de la bague 6 au bénéfice d'une réduction de l'encombrement axial, tout en ayant une bague 6 robuste.

On appréciera que, lorsque la bague 6 est en matière synthétique moulable, par exemple à base de résine phénolique, que l'on peut passer de la présence d'une rondelle de butée entre le moyeu 5 et la bague de guidage 6. La bague de guidage 6 grâce à sa constitution favorise le déplacement du piston.