ELECTROLUMINESCENTES

La présente invention est relative aux panneaux décoratifs et plus particulièrement relative à un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes.

Les diodes électroluminescentes ou DEL (LED en anglais) ont à l'origine été employées pour constituer des lampes témoins ou voyants lumineux d'appareils électriques et électroniques, et assurent depuis déjà quelques années l'éclairage de dispositifs de signalisation tels que les feux de signalisation, les feux de véhicules automobiles (clignotants, feux de position), ou de lampes portatives ou de balisage.

L'intérêt des diodes est leur longue durée de vie, leur efficacité lumineuse, leur robustesse, rendant les appareillages les employant davantage pérennes, et nécessitant un entretien réduit.

Récemment leur utilisation s'est développée dans le domaine des miroirs afin de proposer des miroirs éclairants.

On connaît de la demande de brevet européen EP 1 834 551 un miroir éclairant à diodes. Un tel miroir est conçu par l'assemblage en feuilleté d'une feuille de verre réfléchissante en face arrière remplissant la fonction de miroir, d'une structure claire médiane de feuilletage et d'une feuille de verre clair en façade.

Les diodes sont insérées dans l'intercalaire de feuilletage de polyvinyl butyral (PVB) de 0,76 mm et connectées par une couche électroconductrice avec des zones isolées déposées sur la feuille de verre réfléchissante. Les diodes comportent des moyens directionnels pour orienter les rayons de manière sensiblement perpendiculaire à la feuille de verre clair.

Les diodes sont en outre réparties tout autour d'une fenêtre transparente formée dans le verre clair de façade de 3,15 mm et constituant le miroir en tant que tel. La surface en regard des diodes est sablée pour disperser la lumière.

Cependant, un tel miroir est compliqué à produire; onéreux, et ses performances optiques ne sont pas optimales.

L'invention a pour but de proposer un panneau décoratif et éclairant à diodes plus simple et performant optiquement et davantage compatible avec les exigences industrielles (facilité et rapidité de production, fiabilité, ...).

L'invention se propose en outre d'élargir la gamme des panneaux décoratifs et éclairant. A cet effet, la présente invention propose d'abord un panneau décoratif et éclairant comportant :

- un vitrage, notamment plan, en verre minéral voire organique, avec une première face principale formant la face arrière, et une deuxième face principale formant la face avant,

- au moins une première zone décorative, notamment formant miroir, visible en face avant,

- au moins un premier groupe de diodes électroluminescentes, chacune des diodes ayant un spectre d'émission donné dans le visible, notamment polychromatique, chacune des diodes étant du côté de la face arrière et agencée pour un éclairage direct via le vitrage dans une première zone éclairante, chacune des diodes ayant un rayon d'émission principale (F1 ), dit premier rayon principal, (allant directement sur la face arrière sans rencontrer de réflexion(s)), la première zone éclairante étant une bande éclairante de largeur donnée et avec des premier et deuxième bords longitudinaux comportant des moyens de diffusion de la lumière émise par les diodes associés au vitrage et en regard des diodes, dits premiers moyens diffusants, moyens de préférence sur la face arrière ou dans le vitrage.

En outre,

- le faisceau de chaque diode du premier groupe émis est divergent et défini par un demi-angle à mi hauteur a d'au moins 30° (angle bien connu a défini à partir du rayon F1 d'angle à 0°), le premier rayon principal F1 allant sur les premiers moyens diffusants, les faisceaux de diodes adjacentes du premier groupe se recouvrant sur la surface des premiers moyens diffusants, et la distance H1 entre les diodes et les premiers moyens diffusants (par exemple la troisième face) étant d'au moins 5 mm, voire 10 mm et de préférence inférieure à 40 mm,

- le panneau comprend un premier profilé à diodes, en une ou plusieurs pièces, s'étendant du coté de la face arrière et comportant :

- une première base allongée, notamment de largeur inférieure à la largeur de la bande éclairante voire des premiers moyens diffusants, base avec une face principale dite avant en regard des premiers moyens diffusants et porteuse directement ou non des diodes,

- une première aile latérale allongée formant concentrateur optique, de préférence jointe à la première base, notamment de section transversale rectangulaire ou carrée, première aile, s'écartant de la première base en direction de la première face et oblique par rapport à la première face pour recevoir des premiers rayons dits latéraux (R1 ) du premier groupe de diodes d'angles supérieurs ou égaux au demi-angle à mi hauteur a et les réfléchir sur une zone (centrale) en regard de la première base voire dans une zone

(périphérique) plus éloignée encore de la première aile que cette zone (centrale) ou les réfléchir dans une zone en regard de la première aile de préférence avec les premiers moyens diffusants,

- la zone décorative adjacente à la première bande éclairante étant décalée de la surface du vitrage en regard de la face avant de la première base.

Les diodes sont positionnées sur le premier profilé à diodes pour former une bande éclairante continue dans le sens de la longueur. La distance « intragroupe » entre des diodes adjacentes du premier groupe peut être de préférence identique pour toutes les diodes pour simplifier le recouvrement des faisceaux.

Dans la présente invention, on entend par 'diode électroluminescente' (ou de manière raccourcie diodes) une source quasi ponctuelle, généralement inorganique, typiquement à base de puce semi conductrice, source distincte d'une OLED (diode organique) procurant une surface éclairante étendue.

On fixe aussi une distance diodes (par exemple puces) - moyens diffusants suffisamment grande pour faciliter l'homogénéité.

Le faisceau est suffisamment divergent contrairement à l'art antérieur pour éviter de former des points (taches focales) trop lumineux en regard des diodes, le contraste entre ces points et les zones entre les diodes étant important même avec des moyens diffusants.

En outre, la première aile latérale confère de multiples atouts au vitrage:

- par le caractère allongé de la première aile, elle aide à former une zone éclairante allongée, sans nécessité de moyens de focalisation,

- elle restreint l'étendue la bande éclairante en rabattant des rayons latéraux, procurant une luminance accrue et une meilleure homogénéité que sur une zone de lumière étalée sur toute la surface du faisceau des diodes, qui est entre 0 et

180° (en l'absence de focalisation),

- en restreignant l'étendue de la bande éclairante, elle laisse voire agrandit la zone décorative fonctionnelle adjacente (plus centrale ou périphérique que la bande), zone fonctionnelle (visible) ; notamment distincte de la zone étroite de bord de vitrage.

La première aile latérale selon l'invention peut servir aussi pour recycler la lumière rétrodiffusée par les moyens diffusants et/ou réfléchie de part et d'autre des diodes par exemple sur un support des diodes (support PCB des diodes notamment).

La première base confère aussi des atouts au panneau selon l'invention. Les diodes ne sont pas directement connectées à des circuits de connexion sur le vitrage mais sont fixées sur la première base du profilé à diodes. Il est ainsi possible de réaliser des tests des diodes sur le profilé à diodes avant intégration dans le vitrage, cela réduit ainsi le taux de rebut du panneau. De même, en cas de nécessité (maintenance, changement de couleur, de puissance), il est simple de retirer la base du profilé à diodes.

Le demi-angle à mi hauteur peut être de préférence d'au moins 50°, de préférence 60° voire d'au moins 70°.

Le cône d'émission peut être symétrique ou asymétrique par rapport au rayon principal F1 . Le cône d'émission peut être par exemple lambertien.

Le rayon principal F1 peut être sensiblement normal à la première face 1 1 par exemple à +/- 5°.

Le design en bande(s) éclairante(s) est très souple.

Avec plusieurs groupes de diodes sur une même base on peut former plusieurs bandes éclairantes distinctes.

Le profilé à diodes est naturellement plus long que large. La première base peut comprendre éventuellement d'autres groupes de diodes pour former une autre bande éclairante, par exemple dans le prolongement de la première bande éclairante.

Pour former des bandes éclairantes d'orientations distinctes, notamment un cadre éclairant ou une croix éclairante, on peut utiliser un profilé à diodes de forme adaptée ou plusieurs profilés à diodes espacés ou accolés entre eux.

Pour être le plus discret possible et maximiser la surface de la zone décorative, le premier profilé à diodes occupe de préférence un espace limité dans le vitrage, par exemple il est de largeur juste suffisante pour remplir sa fonction de concentrateur.

Et en cas de pluralités de profilés à diodes, les profilés à diodes peuvent être étroits et/ou très espacés les uns des autres à cet effet.

Le premier bord longitudinal (et/ou de la première aile) de la première bande éclairante (de préférence des premiers moyens diffusants), peut être droit ou courbé. La première bande éclairante peut être droite ou courbée. La première bande éclairante peut être annulaire notamment.

De préférence, si la bande éclairante est périphérique, la première aile latérale est du coté du premier bord longitudinal le plus vers le centre du vitrage

De préférence les rayons dits longitudinaux des diodes allant dans la direction de la longueur de la bande éclairante (par opposition aux rayons latéraux suivant la largeur de la bande) rencontrent directement les premiers diffusants (sans réflexions). On préfère en particulier que le profilé à diodes ne comporte pas de paroi -(sensiblement) verticale - sur la longueur porteuse des diodes, notamment cloisonnant une diode ou des diodes du premier groupe.

Si la première aile est courte (relativement espacée du premier vitrage) alors des rayons latéraux rencontrent directement le premier vitrage au delà de surface en regard de la première aile. Dans ce cas, on prévoit de préférence que les premiers moyens diffusants soient aussi dans cette zone éclairante plus marginale du premier vitrage. On préfère limiter la largeur de cette zone marginale éclairante à moins de 10 mm. Il en est de même pour la deuxième aile.

De préférence, la première aile comprend une première zone limite de réflexion des rayons typiquement fixée par son extrémité, d'angle limite donné par rapport au rayon principal F1 , l'étendue des premiers moyens diffusants (en regard des diodes et dans une ou des zones marginales) étant telle que la majorité, voire au moins 80%, voire même 100%, des rayons d'angle inférieur à cet angle limite, et en direction de la première face sont diffusés par les premiers moyens diffusants.

Si la première zone limite de réflexion des rayons émis touche la première face, il n'est bien sûr pas nécessaire de prolonger les premiers moyens diffusant au-delà de la zone de contact.

Les diodes sont par exemple au centre des premiers moyens diffusants.

Pour renforcer l'homogénéité, au moins 80% des rayons dits centraux d'angles inférieurs ou égaux au demi-angle à mi-hauteur a vont sur les premiers moyens diffusants :

- la largeur des premiers moyens diffusants étant telle que les rayons centraux vont directement sur les premiers moyens diffusants,

- et/ou l'étendue de la première aile étant telle que les rayons centraux vont sur les premiers moyens diffusants après réflexion sur la première aile, - et/ou le profilé comprend une deuxième aile latérale allongée, à l'opposé de la première aile par rapport à la première base, de préférence jointe à la première base, et l'étendue de la deuxième aile étant telle que les rayons centraux vont sur les premiers moyens diffusants après réflexion sur la deuxième aile.

Pour renforcer l'homogénéité et la luminance, le profilé comprend une deuxième aile latérale allongée, à l'opposé de la première aile par rapport à la première base, de préférence jointe à la première base, formant concentrateur optique, notamment de section transversale rectangulaire ou carrée, deuxième aile de préférence s'écartant de la base en direction de la première face et de préférence oblique par rapport à la première face, la deuxième aile étant apte à recevoir des deuxièmes rayons dits latéraux du premier groupe de diodes d'angles supérieurs ou égaux au demi-angle à mi hauteur a et à les renvoyer (par réflexion) :

- sur les premiers moyens diffusants dans une zone en regard de la première base,

- ou sur la première aile oblique (qui les renvoient sur les premiers moyens diffusants),

- ou dans une zone du premier vitrage en regard de la deuxième aile, zone de préférence avec les premiers moyens diffusants.

Et éventuellement la deuxième aile, de préférence jointe à la première base, forme espaceur du vitrage avec une paroi, ou fait partie de moyens de liaison avec une paroi.

Cette deuxième aile peut être droite car la première aile est oblique. Cette deuxième aile présente les atouts similaires à ceux déjà présentés pour la première aile.

La deuxième aile latérale selon l'invention peut servir aussi pour recycler la lumière rétrodiffusée par les moyens diffusants et/ou réfléchie de part et d'autre des diodes par exemple sur un support des diodes (support PCB des diodes notamment).

La première base peut porter une pluralité de groupes de diodes parallèles entre eux sur un ou plusieurs supports (PCB), toutes les diodes étant en regard des premiers moyens diffusants.

La distance « intergroupe » entre une diode du premier groupe et une diode adjacente du deuxième groupe peut être ajustée pour un recouvrement des faisceaux éclairants, pour former une large bande éclairante continue et de préférence homogène (notamment dans sa largeur). De préférence les distances intragroupes et intergroupes sont sensiblement identiques pour un bon recouvrement des faisceaux éclairant, pour former une large et longue bande éclairante continue et homogène (notamment dans sa largeur et dans sa longueur).

Ainsi, dans une configuration à plusieurs rangées de diodes, la première base est porteuse d'un deuxième groupe des diodes alignées et parallèles au premier groupe de diodes également alignées, chacune des diodes du deuxième groupe ayant un spectre d'émission donné dans le visible, chacune des diodes étant agencée dans l'espace interne et en regard de la première face pour un éclairage direct via le premier vitrage dans la première bande éclairante, chacune des diodes du deuxième groupe ayant un rayon d'émission principale F2, dit deuxième rayon principal, allant directement sur la première face sans rencontrer de réflexion(s), le faisceau de chaque diode du deuxième groupe émis est divergent et défini par un demi-angle à mi-hauteur a d'au moins 30°, le deuxième rayon principal F2 allant sur les premiers moyens diffusants, les faisceaux de diodes adjacentes du deuxième groupe se recouvrant sur la surface des premiers moyens diffusants, les faisceaux de diodes adjacentes du premier et du deuxième groupe se recouvrant sur la surface des premiers moyens diffusants la distance H2 entre les diodes du deuxième groupe et les premiers moyens diffusants (par exemple la troisième face) étant d'au moins 5 mm et inférieure à 40 mm.

En outre, ce profilé à diodes comprend une deuxième aile latérale allongée, à l'opposé de la première aile par rapport à la première base, de préférence jointe à la première base, formant concentrateur optique notamment de section transversale rectangulaire ou carrée, deuxième aile s'écartant de la base en direction de la première face oblique par rapport à la première face, la deuxième aile étant apte à recevoir des deuxièmes rayons dits latéraux, du deuxième groupe de diodes d'angles supérieurs ou égaux au demi-angle à mi-hauteur (a) et à les renvoyer (par réflexion) :

- sur les premiers moyens diffusants dans une zone en regard de la première base,

- ou sur la première aile oblique (qui les renvoient sur les premiers moyens diffusants),

- ou dans une zone du premier vitrage en regard de la deuxième aile, zone de préférence avec les premiers moyens diffusants.

Et de préférence, pour l'homogénéité, pour une distance L12 donnée entre le centre d'une diode du premier groupe et le centre d'une diode adjacente du deuxième groupe, on définit un premier rayon de référence du premier groupe d'angle égal au demi-angle à mi-hauteur a tel que tana = L12/H1 et un deuxième rayon de référence du deuxième groupe d'angle égal au demi-angle à mi hauteur a tel que tana = L12/H2.

Dans une réalisation, pour une concentration efficace des rayons latéraux, la première aile latérale oblique par rapport à la première face, forme un angle dit de déflexion compris entre 35 et 55° en incluant ces valeurs par rapport à la première face, la première aile étant plane (de type barrette, parallélépipédique) ou courbée et inscrite dans un plan moyen oblique par rapport à la première face selon ledit angle dit de déflexion.

Et de préférence la deuxième aile peut s'écarter de la face avant de la première base en direction de la première face et est oblique par rapport à la première face, formant un angle dit de déflexion compris entre 35 et 55° en incluant ces valeurs par rapport à la première face, la deuxième aile étant plane (de type barrette, parallélépipédique) ou courbée et inscrite dans un plan moyen (principal) oblique par rapport à la première face selon ledit angle de déflexion.

Dans une conception de l'invention :

- la projection verticale de l'extrémité (interne) de la première aile latérale sur la première face (au niveau de la surface des premiers moyens diffusants) correspond sensiblement au premier bord longitudinal de la bande éclairante et même des premiers moyens diffusants,

- la projection verticale de l'extrémité (interne) de la deuxième aile latérale sur la première face (au niveau de la surface des premiers moyens diffusants) correspond sensiblement au deuxième bord longitudinal de la bande éclairante et même des premiers moyens diffusants.

Dans une conception simple, la largeur de la première bande éclairante est sensiblement égale à la largeur des premiers moyens diffusants évitant ainsi un éblouissement dans les zones d'éclairage direct via le premier vitrage transparent, hors zone diffusante), et correspond à la projection verticale sur le premier vitrage, au niveau de la surface des premiers moyens diffusants, de la largeur entre la première aile et la deuxième aile.

Par le choix des ailes, on crée une zone éclairante en forme de bande avec des premier et deuxième bords longitudinaux délimités à façon.

De préférence, pour délimiter simplement la bande éclairante et concentrer au mieux les faisceaux sur cette bande, la première aile et/ou la deuxième aile peuvent s'étendre jusqu'à entrer en contact avec la première face ou jusqu'à laisser au maximum un jeu de moins de 5 mm.

Dans une conception avantageuse, au moins 80% de l'ensemble des rayons vont sur les premiers moyens diffusants en regard de la première base et des ailes latérales.

Une évacuation de la chaleur éviterait de dégrader le rendement des diodes, et par conséquent garantirait de fournir une efficacité lumineuse encore meilleure et assurerait la pérennité des diodes.

Ainsi, la première base du premier profilé à diodes peut être une pièce métallique, notamment en aluminium, cuivre ou acier inoxydable, formant un premier conducteur thermique.

De manière avantageuse, les diodes du premier groupe, notamment sensiblement alignées, sont (régulièrement) réparties sur un premier support commun allongé, le premier support étant une carte de circuit imprimé associée à la première base, notamment une barrette.

Une carte de circuit imprimé ou PCB (pour « Printed Circuit Board » en anglais) est sous forme d'une large plaque ou d'une barrette étroite. Elle est constituée de matière plastique ou est métallique. Le plus souvent, une barrette est métallique, tandis que la plaque est en matière plastique.

Le support (PCB) de diodes peut être de toute forme, par exemple plane, notamment une barrette par exemple rectiligne de section transversale carrée ou rectangulaire. Le support (PCB) peut être opaque car il peut être masqué par le profilé à diodes choisi opaque.

L'usage d'un tel support (PCB) avec déjà ses circuits de connexion simplifie encore la fabrication, la maintenance du vitrage et limite encore le taux de rebut.

Le premier profilé à diodes, notamment monolithique, peut comprendre plusieurs supports (PCB) de diodes alignés entre eux pour former ensemble une bande éclairante homogène et continue ou former des bandes éclairantes distinctes.

Plusieurs groupes de diodes peuvent être disposées sur des supports (PCB) distincts constitués par une pluralité de barrettes étroites, ou sur un premier support (PCB) commun tel qu'une plaque allongée de circuit imprimé de largeur plus importante notamment correspondant sensiblement à la surface de la base.

L'avantage de la pluralité de barrettes par rapport à une plaque unique PCB (supportant plusieurs groupes ou rangées de diodes) est de réduire le coût de fabrication en optimisant la surface utile à l'agencement des diodes, de permettre une répartition flexible des groupes de diodes et de s'adapter ainsi à son design, et enfin de réduire le coût de maintenance, seule la barrette défectueuse étant à remplacer.

On a vu que l'évacuation de la chaleur évite de dégrader le rendement des diodes, et par conséquent garantit de fournir une efficacité lumineuse encore meilleure et assure la pérennité des diodes.

Aussi, de manière avantageuse, en particulier pour les diodes de moyenne ou forte puissance, le premier support (PCB) peut être rendu solidaire d'un premier conducteur thermique du type métallique, notamment en aluminium, cuivre ou acier inoxydable, de préférence formé au moins par la première base du premier profilé à diodes, ledit premier support intégrant des moyens de dissipation thermique et/ou étant associé à des moyens de dissipation thermique connectés au premier conducteur thermique.

Les moyens de dissipation thermique, intégrés et/ou associés au premier support (PCB) des diodes peuvent être constitués par le matériau constitutif du premier support, du type métallique, ou par des surfaces métalliques intégrées au premier support isolant électrique, et éventuellement par des moyens de solidarisation du premier support audit premier conducteur thermique, notamment formé par la première base du premier profilé à diodes, qui sont thermiquement conducteurs, du type colle ou ruban adhésif thermiquement conducteur et faits d'un matériau isolant électrique si le support est isolant électrique.

De préférence le support (PCB) de diodes est métallique et les diodes sont soudées sur des pistes qui sont isolées électriquement du matériau métallique. Le matériau métallique du support étant conducteur thermique, le support peut être directement plaqué contre un conducteur thermique pour obtenir la dissipation thermique.

La fixation du support (PCB) à la base peut être réalisée par exemple par clipsage et/ou par vissage. On peut intercaler un conducteur thermique (type graisse thermique, scotch thermique et/ou colle thermique ...) pour obtenir encore une meilleure dissipation thermique, et ce pour une meilleure efficacité lumineuse et pour la pérennité des diodes.

Le ruban adhésif présente l'avantage de fournir une épaisseur calibrée, permettant au support d'être parfaitement plan et d'assurer aux diodes d'être toutes à égale distance du profilé à diodes. De plus, le ruban adhésif permet sa fixation préalable au support.

Un assemblage du support (PCB) des diodes via un adhésif double-face ou une colle durcissable (qui ne fournit pas une fixation immédiate) est préféré car il permet un positionnement relatif du support de faibles dimensions sur le profilé à diodes. Avec un support de diodes (PCB) plastique, les diodes sont soudées sur des surfaces dissipatrices de chaleur (dites « thermal pad » en anglais) rapportées sur les deux faces opposées du support et au travers de son épaisseur. La fixation est réalisée nécessairement par un matériau isolant électrique de solidarisation conducteur thermique associé aux surfaces de dissipation thermiques. Le matériau de solidarisation conducteur thermique est par exemple de la colle ou du ruban adhésif double face thermiquement conducteur, déjà cités.

Pour une efficacité lumineuse encore meilleure, le premier support (PCB) peut porter une surface libre (plane ou inclinée) autour du premier groupe de diodes et diffusante, par exemple laque ou peinture. On utilise par exemple un réflecteur blanc.

Selon une caractéristique, les diodes peuvent être encapsulées, c'est-à-dire comprendre une puce semi-conductrice et une enveloppe, par exemple en résine type époxy ou PMMA, encapsulant la puce. Les fonctions de cette enveloppe peuvent être multiples : protection de l'oxydation et de l'humidité, conversion de longueur d'onde élément diffusant...

La diode peut être par exemple une puce semi-conductrice de taille de l'ordre de la centaine de μηη ou du mm ; et éventuellement avec une encapsulation minime par exemple de protection. Il n'est pas nécessaire d'utiliser des optiques telles que des lentilles dirigeant la lumière émise par la diode vers les zones privilégiées.

Les diodes peuvent être noyées dans une matière de protection commune (étanchéité à l'eau, aux poussières ...).

De préférence, les diodes peuvent ainsi être de simples puces ou avec une encapsulation à faible volume notamment de type SMD (« Surface Mounting Device » en anglais) ou « Chip on Board » plutôt que les diodes classiques, (de première génération) voéclairantes et de faibles puissances et efficacité lumineuse.

La diode peut être :

- une diode « moyenne puissance », c'est-à-dire supérieure à 0,1 W ou de luminosité supérieure ou égale à 8 lumens,

- une diode « haute puissance », c'est-à-dire supérieure ou égale à 1 W ou de luminosité supérieure ou égale à 80 lumens.

D'un point de vue dimensionnel, on peut prévoir l'une au moins des caractéristiques suivantes pour les diodes :

- les diodes sont de hauteur inférieure à 1 cm, voire à 5 mm,

- les diodes sont de largeur (diamètre) inférieure à 1 cm, - les diodes sont identiques et régulièrement espacées les unes des autres avec une distance intra groupe désignant la distance entre les axes des diodes successives, éventuellement du même ordre que les dimensions propres des diodes,

- les diodes du premier groupe sont alignées et régulièrement espacées les unes des autres avec une distance intra groupe désignant la distance entre les axes des diodes successives, les diodes d'un deuxième groupe sont alignées et régulièrement espacées les unes des autres, parallèles au premier groupe avec une distance intergroupe désignant la distance entre les axes des diodes voisines de deux groupes, par exemple de l'ordre de la distance intragroupe,

- le nombre de diodes du premier groupe est au moins égal à 10.

La robustesse des diodes est particulièrement intéressante dans des utilisations intensives telles que dans les transports en commun du type trains, avions, cars, paquebots de plaisance ....

Le ou les groupes de diodes peuvent être couplés à des moyens de pilotage permettant d'émettre de la lumière soit en permanence, soit par intermittence, avec différentes intensités, soit d'une couleur donnée, soit de différentes couleurs, notamment en fonction de la quantité de la lumière naturelle.

Le premier profilé à diodes selon l'invention peut être monolithique, notamment métallique, ou bimatière.

La première base et/ou la première aile et/ou l'éventuelle deuxième aile peut comporter un substrat (minéral de préférence) :

- revêtu d'une couche réfléchissante (réflexion spéculaire ou diffusante) par exemple,

- revêtu d'une couche métallique brillante (réflexion spéculaire notamment un coefficient de réflexion supérieur ou égal à 70% voire à 80%.) ou mate (réflexion diffusante),

- revêtu d'une couche diffusante (émail, laque blanche....),

- texturé ou rugueux pour être diffusant,

- qui est métallique notamment en aluminium anodisé.

La première base et/ou la première aile et/ou l'éventuelle deuxième aile peut être plane ou concave (du côté des diodes). Le premier profilé à diodes selon l'invention peut avoir de préférence une section en forme de L évasé (formée par la base et une seule première aile latérale) voire de U évasé (formée par la base, une première aile latérale et une deuxième aile latérale).

Dans une première conception simple, le premier profilé à diodes est une pièce monolithique métallique, notamment en aluminium anodisé, avec un ou plusieurs plis ou courbure(s), incluant la première base (formant conducteur thermique), la première aile et de préférence la deuxième aile notamment une pièce d'épaisseur inférieure ou égale à 3 mm voire à 1 mm.

Dans une autre conception, ladite deuxième aile formant concentrateur de lumière est détachée dudit premier profilé à diodes et est :

- un profilé, par exemple de type barrette rectiligne, notamment métallique ou métallisé, plan ou concave, notamment formant espaceur du vitrage avec une paroi support du panneau ou encore faisant partie de moyens de liaison avec une paroi support du panneau, éventuellement oblique par rapport à la première face et formant de préférence un angle dit de déflexion compris entre 35 et 55° en incluant ces valeurs par rapport à la première face

Par ailleurs, pour être discret, la projection verticale sur la première face de la première aile et/ou de la deuxième aile peut être choisie inférieure ou égale à 4 cm, et de préférence inférieure ou égale à 2 cm.

La première base peut être espacée ou plaquée contre une paroi support du panneau. Eventuellement le premier profilé à diodes a une surface d'appui voire de fixation sur une paroi support du panneau.

Le premier profilé à diodes peut être solidaire de cette paroi, voire d'un autre élément dans l'espace interne entre la face arrière et cette paroi, par fixation mécanique du type vissage, clipsage, ou par collage.

Dans un mode de réalisation, la première bande éclairante est courbe, notamment annulaire, et la première base et la première aile sont également courbes.

D'un point de vue dimensionnel, on peut prévoir l'une au moins des caractéristiques suivantes :

- la première bande éclairante (qui est de préférence la largeur des premiers moyens diffusants) est de largeur inférieure à 30 % de la surface du vitrage,

- la projection verticale de la largeur entre les première et deuxième ailes latérales sur le vitrage est de largeur inférieure à 30 % de la surface du vitrage, - la première bande éclairante est de longueur au moins égale à 5 cm, la première bande éclairante est notamment de longueur sensiblement égale à la longueur du bord latéral ou longitudinal associé du vitrage à coins (carré, rectangulaire...),

- la longueur du premier profilé à diodes est égale à la longueur des premiers moyens diffusants,

- la longueur du premier support (PCB) est sensiblement égale à la longueur du profilé à diodes,

- le premier (PCB) est d'épaisseur inférieure à 2 cm voire à 1 cm.

La première bande éclairante couvre une fraction de la surface (fonctionnelle, visible) du vitrage par exemple bande éclairante assez étroite dans le cas d'une grande surface vitrée, lorsqu'une première zone décorative notamment une zone centrale, a une fonctionnalité donnée distincte.

La largeur (maximale) (largeur constante ou variable) de la première bande éclairante peut être de préférence inférieure à 200 mm voire inférieure ou égale à 100 mm, notamment pour laisser une surface de zone décorative importante.

La première bande éclairante peut être périphérique, notamment le long d'un bord de vitrage et la première zone décorative plus centrale, alors plus éloignée des diodes que la première zone décorative.

La première bande éclairante peut être dans une zone donnée du vitrage, qui est par exemple une zone centrale, et la première zone décorative peut être plus périphérique.

La première zone décorative (unique ou multiple, uniforme ou non) peut être choisie parmi :

- une zone réfléchissante formant miroir, par dépôt d'un revêtement réfléchissant sur le vitrage notamment sur la face arrière, par exemple une argenture, avec de préférence les premiers moyens diffusants formés par attaque du miroir,

- et/ou une zone translucide, satinée par exemple par texturation du vitrage, et/ou une zone opaque et/ou colorée, par un revêtement opaque et/ou coloré ou par le vitrage teinté dans la masse.

Une surface réfléchissante pour assurer la fonction de miroir peut être usuellement d'une couche à base d'argent. Le miroir peut être le produit SGG Miralite de la société SAINT-GOBAIN GLASS, avec une peinture de protection à l'oxydation, ou en variante à base de chrome tel que le produit SGG Mirastar de la société SAINT-GOBAIN GLASS. Le panneau peut comprendre de préférence sur le vitrage, notamment sur la première ou deuxième face, ou sur un vitrage additionnel associé à la deuxième face des moyens de masquage dits avant de l'extrémité de la première aile voire de la deuxième aile, choisis parmi une couche réfléchissante formant miroir, une couche diffusante, une couche de décor, notamment colorée, et de préférence notamment de même type que les premiers moyens diffusants ou que la zone décorative.

Il suffit par exemple de faire une zone diffusante plus large que la zone éclairante ou une zone décorative débordant sous la ou les ailes.

Le panneau peut comprendre une autre première bande éclairante associée au vitrage avec des autres moyens diffusants notamment de largeur sensiblement identique aux premiers moyens diffusants, les premières bandes de préférence jointes, formant un L, voire une croix, la première base étant en L, voire en croix, et portant un autre groupe de diodes éclairant ladite autre première bande éclairante, la première aile latérale et la deuxième aile latérale sont jointes à la première base et formées notamment par pliures, découpes, et/ou par moulage, par extrusion.

De préférence, le panneau comporte cet unique vitrage simple (par opposition à un vitrage multiple).

Avec un seul vitrage, le panneau selon l'invention est simple, léger, facile à manipuler, à installer et compact.

Associé aux premiers moyens diffusants, le vitrage peut présenter une transmission lumineuse inférieure à 85% voire inférieure ou égale à 70%, et de préférence supérieure ou égale à 20%, voire supérieure ou égal à 40%.

Le flou dans la première bande éclairante peut être de préférence supérieur à 70% voire supérieur ou égal à 85% et mesuré de manière classique avec un appareil dit Hazemeter.

Les premiers moyens diffusants sont de préférence agencés dans l'épaisseur du verre et/ou sur la première face, ils sont ainsi protégés et la deuxième face en contact avec l'environnement extérieur peut être lisse et aisément nettoyable.

Les premiers moyens diffusants peuvent être plus préférentiellement associés à la première face et par exemple le premier moyen diffusant est formé par texturation de surface du vitrage, notamment sablage, acidage, abrasion ou par rajout d'un élément diffusant, notamment en couche, de préférence par sérigraphie d'un émail ou d'une couche diffusante ou encore formé à partir d'une matière plastique diffusante feuilletée avec le vitrage. Si les moyens diffusants sont agencés dans l'épaisseur du verre et/ou sur la face arrière, ils sont ainsi protégés et la face avant en contact avec l'environnement extérieur peut être lisse et aisément nettoyable.

L'attaque acide, le sablage, la gravure (avantageusement par laser) ou la sérigraphie pourront être préférés car fournissant une délimitation des zones traitées aisément contrôlable et reproductible industriellement.

On peut citer comme verre acidé, le verre Satinovo® de SAINT-GOBAIN GLASS et le verre avec la couche diffusante Smoothlite® de SAINT-GOBAIN GLASS.

Le vitrage est de toute forme (rectangulaire, carré, rond...) et éventuellement bombé.

Le vitrage peut être en verre minéral clair voire extra-clair. Pour le verre extra-clair; on peut se référer à la demande WO04/025334 pour la composition d'un verre extra-clair. On peut choisir en particulier un verre silicosodocalcique avec moins de 0,05% de Fe III ou de Fe ₂ 0 ₃ . On peut choisir par exemple le verre Diamant® de SAINT-GOBAIN, le verre Albarino® de SAINT-GOBAIN (texturé ou lisse), le verre OptiWHITE® de Pilkington, le verre B270® de Schott.

En outre, on préfère un verre minéral pour le vitrage pour ses multiples atouts :

- le verre présentant une bonne résistance à la chaleur, il peut être proche des diodes malgré le fait qu'elles constituent des points chauds,

- le verre est mécaniquement résistant de sorte qu'il présente une facilité de nettoyage et ne se raye pas, ce qui présente un intérêt particulier pour les vitrages installés dans des lieux imposant une hygiène stricte,

- le verre répond aux besoins des normes de sécurité au feu.

Il peut s'agir à titre d'exemple, selon notamment le rendu esthétique ou l'effet optique souhaité et/ou la destination du panneau décoratif et éclairant de :

- verre de composition standard, tel que le verre Planilux® de la société SAINT- GOBAIN GLASS, de coloration légèrement verte,

- verre extra-clair sans coloration (neutre) tel que le verre Diamant® de la société SAINT-GOBAIN GLASS,

- verre imprimé de type pyramidal, tel que le verre Albarino® de la société SAINT-

GOBAIN GLASS, des reliefs en forme de pyramides étant établis sur la face externe du vitrage en regard de l'environnement extérieur,

- verre trempé présentant une meilleure résistance mécanique, - verre feuilleté avec un vitrage additionnel par sa deuxième face, les premiers moyens diffusants pouvant être alors sur l'intercalaire de feuilletage ou sur ou dans le vitrage additionnel

- verre teinté.

Des revêtements fonctionnels du type revêtement anti-rayure sur une ou les faces en regard de l'environnement extérieur ou des éléments à effet optique du type éléments imprimés sur le verre du vitrage peuvent être envisagés sans faire obstacle à la fonction d'éclairage.

La distance entre le vitrage et une paroi peut être comprise entre 5 et 40 millimètres, et est par exemple de 12 millimètres.

Un espaceur entre le vitrage et une paroi peut être alors un cadre (de section en C, de section fermée notamment carrée ou rectangulaire).

Le vitrage peut former un éclairage décoratif, un éclairage architectural, un éclairage de signalisation.

Le panneau selon l'invention peut être utilisé pour tout type de destination, notamment pour des habitations, des locaux industriels, engins de locomotion du type trains, bateaux, avions.

Le panneau décoratif et éclairant peut être destiné en particulier :

- au bâtiment, comme plafonnier, dalle murale, une cloison,

- à un véhicule de transport, notamment de transport en commun, train, métro, tramway, bus ou de véhicule aquatique ou aérien (avion),

- à l'éclairage routier ou urbain,

- à un vitrage de mobilier urbain, comme une partie d'abribus, de balustrade, de présentoir, d'une vitrine, à un élément d'étagère,

- à un vitrage d'ameublement intérieur, une paroi de salle de bains, d'un meuble.

La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de l'invention, et à partir des illustrations ci- jointes, dans lesquelles :

- La figure 1 a représente une vue schématique en coupe transversale d'un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes 100 dans un premier mode de réalisation de l'invention ;

- La figure 1 b est une vue schématique partielle en perspective du profilé à diodes du panneau décoratif et éclairant 100 de la figure 1 a ; - La figure 1 c est une vue schématique de dessus du panneau décoratif et éclairant 100 de la figure 1 ;

- La figure 1 d est une vue schématique arrière d'une plaque métallique destinée à former un autre profilé à diodes 3 intégrable dans un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes selon l'invention ;

- La figure 1 e est une vue schématique avant du profilé à diodes obtenu à partir de la plaque de la figure 1 d ;

- La figure 1f est une vue schématique de dessus d'un panneau décoratif et éclairant avec le profilé de la figure 1 e ;

- La figure 1 g est une vue schématique avant d'un autre profilé à diodes intégrable dans un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes selon l'invention ;

- La figure 1 h est une vue schématique partielle en perspective du profilé à diodes de la figure 1 g ;

- La figure 1 i est une vue schématique de dessus du panneau décoratif et éclairant avec le profilé de la figure 1 g (côté vitrage) ;

- La figure 2a représente une vue schématique en coupe transversale d'un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes 200 dans un deuxième mode de réalisation de l'invention ;

- La figure 2b est une vue schématique en perspective du profilé à diodes du panneau décoratif et éclairant 200 de la figure 2a ;

- La figure 2c est une vue schématique de dessus du panneau décoratif et éclairant 200 de la figure 2a ;

- Les figures 3 à 5a représentent des vues schématiques en coupe transversale des panneaux décoratifs et éclairants à diodes électroluminescentes 300 à 500 dans d'autres modes de réalisation de l'invention ;

- La figure 5b est une vue schématique en perspective du profilé à diodes du panneau décoratif et éclairant 500 de la figure 5a.

La figure 1 représente schématiquement une vue en coupe transversale d'un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes 100 dans un premier mode de réalisation de l'invention.

Le panneau 100 comporte : - un vitrage 1 , en verre minéral, plan, par exemple une feuille de verre carrée ou rectangulaire, avec une première face principale 1 1 formant la face arrière, et une deuxième face principale 12 formant la face avant,

- un premier groupe de diodes électroluminescentes inorganiques 2 (ou DEL) le long d'un premier bord longitudinal du vitrage 100, agencées du côté de la face arrière, diodes alignées et régulièrement réparties sur un premier support allongé PCB de diodes 20, de type barrette,

- un deuxième groupe de diodes électroluminescentes inorganiques 2 (ou DEL) le long du deuxième bord longitudinal du vitrage 100, agencées du côté de la face arrière, diodes alignées et régulièrement réparties sur un deuxième support de diodes PCB allongé 20, de type barrette.

Chacune des diodes 2 a un spectre d'émission donné dans le visible, par exemple une lumière blanche, et avec un rayon d'émission principale F1 , dit premier rayon principal, allant directement sur la première face 1 1 sans rencontrer de réflexion(s), par exemple rayon F1 sensiblement normal à la première face 1 1. Pour plus de simplicité, les diodes dudit groupe sont choisies avec la même (seule) direction principale d'émission F1 . Pour n éclairage uniforme, les diodes d'un même groupe sont choisies avec le même spectre, mono ou polychromatique. Le cône d'émission peut être symétrique ou asymétrique par rapport à F. Le cône d'émission peut être par exemple lambertien. Le faisceau de chaque diode est divergent et défini par un demi-angle à mi-hauteur a de 60°.

Les diodes 2 sont de type SMD ou de type « Chip on Board ». Les premier et deuxième supports PCB 20 sont des barrettes métalliques rectilignes, notamment en aluminium, et éventuellement avec une surface diffusante (non montrée) autour des diodes 2 pour le recyclage de rayons.

Chaque groupe de diodes 2 est agencé pour un éclairage direct via le vitrage 1 dans une bande éclairante périphérique 40, de largeur donnée et comportant sur toute sa largeur des moyens de diffusion 4 de la lumière émise par les diodes 2 associés au vitrage, dits premiers moyens diffusants.

La première bande éclairante périphérique 40 associée au premier groupe de diodes est le long du premier bord longitudinal du vitrage 100. Une autre première bande éclairante périphérique 40 est associée au deuxième groupe de diodes le long du deuxième bord longitudinal du vitrage 100. Le premier rayon principal F1 va sur les premiers moyens diffusants. Les faisceaux de diodes adjacentes du premier groupe se recouvrent sur la surface des premiers moyens diffusants.

Les premiers moyens diffusants 4 sont aptes à modifier la transmission lumineuse du vitrage 1 par exemple de façon que celle-ci soit comprise entre 40 et 85 %. Les moyens diffusants 4 empêchent une transmission trop intense des rayons éclairant émis par les diodes, diminuent substantiellement l'éblouissement d'un individu regardant vers le vitrage 100.

Les moyens diffusants 4 sur la face 1 1 du verre sont obtenus :

- ici par sablage, ou acidage du verre tel que réalisé pour le verre Satinovo® de

SAINT-GOBAIN GLASS,

- ou en variante par ajout d'une couche diffusante par exemple en émail et obtenue par sérigraphie d'un émail, par exemple une couche diffusante telle que réalisée pour le verre Smoothlite® de SAINT-GOBAIN GLASS, la sérigraphie ayant l'avantage de permettre d'obtenir tout type de design aux délimitations bien arrêtées,

- ou en variante dans l'épaisseur du verre, par gravure laser.

Dans une autre variante, les moyens diffusants sont constitués par la conception de la matière plastique intercalaire diffusante lorsque le verre 1 est feuilleté via une intercalaire de feuilletage à un verre additionnel.

Les deux premières bandes éclairantes 40 sont ici rectilignes (comme vu en figure 1 c) avec chacune un premier bord longitudinal 41 et un deuxième bord longitudinal 42.

Naturellement les deux premières bandes éclairantes 40 peuvent être identiques ou distinctes par leur forme, leur largeur, leur couleur, leur nature (moyens de diffusion différents etc).

La largeur de chaque première bande éclairante 40 est par exemple inférieure à 200 mm voire à 100 mm.

Sur le vitrage 1 , une zone décorative centrale 60, de préférence plus large que les bandes éclairantes, sépare les premières bandes éclairantes 4. Il s'agit ici d'une zone réfléchissante formant miroir déposé en face arrière ou d'une zone décorative colorée ou encore d'une zone translucide.

Pour chaque groupe de diodes 2, le panneau 100 comprend en outre du côté de la face arrière 1 1 , un premier profilé à diodes 3, qui est une pièce allongée monolithique métallique, par exemple en aluminium anodisé et d'épaisseur inférieure ou égale à 3 mm, avec deux plis ou courbure(s).

Chaque profilé à diodes 3 (montré en perspective en figure 1 b) comporte :

- une première base 30 allongée, plane, de largeur inférieure à la largeur des premiers moyens diffusants 4, base avec une face principale avant en regard des premiers moyens diffusants 4 et porteuse du support 20 des diodes 2, support 20 centrée sur ces moyens diffusants 4,

- et de part et d'autre de la première base et jointes à la première base :

- une première aile latérale allongée 31 formant concentrateur optique, plane et de section transversale rectangulaire, première aile 31 s'écartant de la première base en direction de la première face et oblique par rapport à la première face 1 1 pour recevoir des premiers rayons dits latéraux R1 du premier groupe de diodes d'angles supérieurs ou égaux au demi-angle à mi- hauteur a et les réfléchir,

- sur une zone en regard de la première base 30 avec les premiers moyens diffusants ou les réfléchir dans une zone en regard de la première aile avec les premiers moyens diffusants,

- une deuxième aile latérale allongée 32, à l'opposé de la première aile par rapport à la première base, plane et de section transversale rectangulaire, deuxième aile 32 ici s'écartant de la base 30 en direction de la première face en étant oblique par rapport à la première face, la deuxième aile étant apte à recevoir des deuxièmes rayons dits latéraux R2 du premier groupe de diodes d'angles supérieurs ou égaux au demi-angle à mi-hauteur a et à les réfléchir :

- sur une zone en regard de la première base 30 avec les premiers moyens diffusants,

- vers la première aile oblique,

- sur une zone en regard de la deuxième aile avec les premiers moyens diffusants.

Pour ce faire, de manière simple, pour chaque profilé à diodes 3 :

- la première base 30, est plane, de largeur inférieure à la largeur des premiers moyens diffusants 4,

- la première aile latérale 31 , oblique par rapport à la première face, forme un angle dit de déflexion de 45° par rapport à la première face 1 1 , - la deuxième aile latérale 32, plane, s'écarte de la face avant de la première base 30 en direction de la première face 1 1 et est oblique par rapport à la première face, formant un angle dit de déflexion de 45° par rapport à la première face 1 1 . La section transversale de chaque profilé est donc de type en U évasé.

La première aile 31 et la deuxième aile 32 s'étendent jusqu'à entrer en contact avec la première face 1 1 ou jusqu'à laisser au maximum un jeu de moins de 5 mm pour rediriger le maximum de rayons latéraux.

La largeur de la première bande éclairante 40 est sensiblement égale à la largeur des premiers moyens diffusants 4, et correspond à la projection verticale sur le premier vitrage 1 , de la largeur entre les première et deuxième ailes 31 , 32.

Les diodes 2 sont soudées sur des pistes qui sont isolées électriquement du matériau métallique du support PCB 20 en jeu. Le matériau métallique du support étant conducteur thermique, le support pourrait être directement plaqué contre la première base conducteur thermique pour obtenir la dissipation thermique. La fixation du support à la base peut alors être réalisée par exemple par clipsage et/ou par vissage.

On intercale ici un matériau de solidarisation conducteur thermique 21 qui est par exemple de la colle ou du ruban adhésif double-face pour obtenir encore une meilleure dissipation thermique.

Le ruban adhésif 21 présente l'avantage de fournir une épaisseur calibrée, permettant au support 20 des diodes 2 d'être parfaitement plan et d'assurer aux diodes d'être toutes à égale distance du premier vitrage 1. De plus, le ruban adhésif permet sa fixation préalable au support 20. On peut employer aussi de préférence de la graisse thermique entre le support et la première base 30 tel que le composé CK4960® vendu par la société Jetart.

Pour chaque profilé à diodes 3, on préfère ajouter sur la première face 1 1 , (ou en variante sur la deuxième face ou sur un vitrage additionnel associé à la deuxième face) des moyens de masquage 61 , 62 dits avant de l'extrémité de la première aile 31 voire de la deuxième aile 32, choisis parmi une couche réfléchissante formant miroir, une zone diffusante, notamment dépolie du premier vitrage, une couche de décor, notamment colorée, et de préférence notamment de même type que les premiers moyens diffusants ou que la zone décorative.

Il suffit par exemple de prolonger la zone diffusante au-delà de la zone éclairante ou que la zone décorative déborde sous la ou les ailes. Le panneau 100 est fixé à une paroi 1 ' (mur, plafond, cloison ...) par exemple par un cadre métallique 5 formant entourage du panneau et de section transversale en U avec un retour 51 sur la face avant 52.

Chaque profilé à diodes 3 a une surface de fixation à la paroi V (mur, plafond, cloison ...) par des vis 5', agencé en face arrière des bases 30 ou en variante peut être espacé de cette paroi.

A titre d'exemple de dimensions des différents éléments :

- la surface du vitrage 1 est 600x600 mm et c'est un verre extra-clair de 2,9 mm d'épaisseur,

- la distance entre la paroi 1 ' et le vitrage 1 est de 28 mm,

- la largeur de chaque première bande éclairante est de 40 mm et la longueur de chaque première bande éclairante 40 est de 550 mm,

- la largeur de la zone décorative centrale est de 400 mm environ,

- chaque support porte 30 diodes, est large de 10 mm, long de 550 mm, d'épaisseur de l'ordre de 1 ,9 mm et,

- les diodes, sans optique, sont de hauteur de l'ordre de 2 mm, de largeur inférieure à 6 mm, avec une distance régulière entre diodes 2 de 18 mm,

- la distance entre les diodes et les premiers moyens diffusants est de l'ordre de 20 mm,

- les diodes ont une puissance individuelle de 0,3 W (environ), une efficacité d'au moins 40 Im/W (lumens/Watt),

- la largeur de la première base est de 15 mm.

L'éclairage peut être particulièrement éclairant selon une efficacité lumineuse totale d'au moins 40 Im/W et une efficacité optique (rapport entre l'efficacité totale et l'efficacité d'une diode) (lumens/Watt) supérieure à 70%, tout en étant homogène et très peu éblouissant.

L'efficacité est mesurée de manière usuelle à l'aide d'un goniomètre et à température ambiante. La propriété de conduction thermique de la base, du support des diodes, et des moyens de solidarisation du support à la base, engendrent une dissipation de la chaleur dégagée par les DEL, contribuent à l'efficacité lumineuse.

On peut ainsi former :

- dans une application bâtiment, un plafonnier, une dalle murale, une cloison,

- un panneau pour un véhicule de transport notamment de transport en commun, train, métro, tramway, bus ou de véhicule aquatique ou aérien (avion), - à l'éclairage routier ou urbain,

- un panneau de mobilier urbain, comme une partie d'abribus, de balustrade, de présentoir, d'une vitrine,

- un élément d'étagère,

- un panneau d'ameublement intérieur, comme une paroi de salle de bains, d'un meuble.

Le vitrage peut recouvrir diverses formes telles que rectangulaire, carrée, ronde ou toute autre forme géométrique s'adaptant au design souhaité.

Le vitrage présente une forte transmission lumineuse, d'au moins 85%. Il peut s'agir à titre d'exemple, selon notamment le rendu esthétique ou l'effet optique souhaité, et/ou la destination du vitrage de :

- verre de composition standard, tel que le verre Planilux® de la société SAINT- GOBAIN GLASS, de coloration légèrement verte ;

- verre extra-clair sans coloration (neutre), tel que le verre Diamant® de la société SAINT-GOBAIN GLASS ;

- verre imprimé de type pyramidal, tel que le verre Albarino® de la société SAINT- GOBAIN GLASS, des reliefs en forme de pyramides étant établis sur la face en regard de l'environnement extérieur ;

- verre trempé présentant une meilleure résistance mécanique.

La figure 1 d est une vue schématique arrière d'une plaque métallique destinée à former un autre profilé à diodes 3 intégrable dans un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes selon l'invention

Les pointillés représentent les zones de pliures 32' pour former une première base en forme de croix, et de part et d'autre de la première base et jointes à cette base ; des premières ailes latérales 31 et deuxièmes ailes latérales 31 , 32 en rajoutant des zones de découpes 32'.

La figure 1 e est une vue schématique avant du profilé à diodes obtenu à partir de la plaque de la figure 1 d.

Pour simplifier le montage, on a une première barrette rectiligne PCB 20 verticale porteuse d'un premier groupe de diodes 2 et, de part et d'autre de cette barrette, deux barrettes rectilignes PCB 20 horizontales et porteuses d'autres groupes de diodes 2.

La figure 1f est une vue schématique de dessus d'un panneau décoratif et éclairant avec le profilé de la figure 1 e montrant la bande éclairante centrale en croix 40 et les zones décoratives adjacentes périphériques 60. La figure 1 g est une vue schématique avant d'un autre profilé à diodes intégrable dans un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes selon l'invention;

Le profilé à diodes 3 est de forme générale annulaire avec une première base annulaire et des première et deuxième ailes jointes à cette base.

La figure 1 h est une vue schématique partielle en perspective du profilé à diodes de la figure 1 g montrant que la section transversale du profilé est de type en U évasé.

La figure 1 i est une vue schématique de dessus d'un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes avec le profilé de la figure 1 g montrant la bande éclairante centrale annulaire 40, une zone décorative adjacente centrale 60 et une zone décorative adjacente périphérique 60.

La figure 2a représente une vue schématique en coupe transversale d'un panneau décoratif et éclairant à diodes électroluminescentes 200 dans un deuxième mode de réalisation de l'invention.

Seules les différences par rapport au panneau 100 sont décrites.

Le panneau 200 diffère du panneau 100 notamment par :

- la présence d'un seul profilé à diodes 3, d'une seule première bande éclairante 40, choisie centrale et aves deux zones décoratives périphériques 60,

- par l'ajout sur la première base 30, à côté du premier support PCB de diodes 2a, d'un deuxième support PCB de diodes 2b.

Dans le deuxième groupe de diodes, chacune des diodes 2 a un spectre d'émission donné dans le visible, par exemple une lumière blanche, et avec un rayon d'émission principale F2, dit deuxième rayon principal, allant directement sur la première face 1 1 sans rencontrer de réflexion(s), rayon F2 sensiblement normal à la première face 1 1 .

Le cône d'émission peut être symétrique ou asymétrique par rapport à F. Le cône d'émission peut être par exemple lambertien. Le faisceau de chaque diode est divergent et défini par un demi-angle à mi hauteur a de 60°.

Dans le deuxième groupe de diodes, les diodes 2 sont aussi de type SMD ou de type 'CHIP ON BOARD' et leur support PCB 20 est aussi une barrette métallique rectiligne, notamment en aluminium, et éventuellement avec une surface diffusante (non montrée) autour des diodes 2 pour le recyclage de rayons.

Pour plus de simplicité, les diodes dudit groupe sont choisies avec la même (seule) direction principale d'émission F2 et identique à F1.

Pour un éclairage uniforme, les diodes des deux groupes sont choisies avec le même spectre, mono ou polychromatique et le même cône d'émission. La deuxième aile reçoit des deuxièmes rayons dits latéraux (R4), du deuxième groupe de diodes 2b d'angles supérieurs ou égaux au demi-angle à mi hauteur (a) et à le renvoie (par réflexion):

- sur les premiers moyens diffusants 4 dans une zone en regard de la première base (30)

- ou sur la première aile oblique 31 (qui les renverra sur les premiers moyens diffusants)

- ou dans une zone du premier vitrage 1 en regard de la deuxième aile 32, zone avec les premiers moyens diffusants.

Et pour une distance L12 donné entre le centre d'une diode 2a du premier groupe et le centre d'une diode adjacente 2b du deuxième groupe, on définit un premier rayon de référence du premier groupe d'angle égal au demi-angle à mi hauteur a et allant vers la deuxième aile tel que tanoc = L12/H1 , et un deuxième rayon de référence du deuxième groupe d'angle égal au demi-angle à mi hauteur a et allant vers la première aile tel que tanoc = L12/ H2, la distance H2 entre les diodes du deuxième groupe et les premiers moyens diffusants, par exemple étant égale à H1 .

D'un point de vue dimensionnel, la largeur de la première base 30 est élargie à 30 mm et la distance « inter groupe » entre les diodes voisines 2a et 2b des deux barrettes 20 est de 13 mm.

La figure 2b est une vue schématique partielle en perspective du profilé à diodes du panneau 200 de la figure 2a avec les deux supports à diodes 2a, 2b.

La figure 2c est une vue schématique de dessus du panneau décoratif et éclairant 200 de la figure 2a; montrant la zone éclairante centrale 40 et les zones décoratives périphériques 60.

Les figures 3 à 5a représentent des vues schématiques en coupe transversale des panneaux décoratifs et éclairants à diodes électroluminescentes 300 à 500 dans d'autres modes de réalisation de l'invention.

Seules les différences par rapport aux vitrages déjà illustrés sont décrites.

Le vitrage 300 montré en figure 3 diffère du panneau 200 en ce que les deux supports métalliques PCB de type barrettes sont remplacés par un support unique 20 qui est une plaque PCB en matière plastique.

Les diodes sont soudées sur des surfaces dissipatrices de chaleur 22 (dits « thermal pad » en anglais) rapportées sur les deux faces opposées de la plaque 22a et 22c et selon son épaisseur 22b dans des trous débouchant 22. Pour l'évacuation de la chaleur, la fixation de la plaque 20 est réalisée par un matériau de solidarisation 21 conducteur thermique associé aux surfaces de dissipation thermiques 22c et qui doit être isolant électrique.

Les moyens diffusants 4 sont réalisés par ajout d'une couche diffusante.

Les moyens de fixation 5 sont entre le vitrage 1 et la paroi 1 '.

Le panneau 400 montré en figure 4 diffère du panneau 200 par la forme en double U du profilé 3 avec ainsi une deuxième base 30' et des troisièmes et quatrièmes ailes latérales 31 ', 32'.

Le panneau 500 montré en figure 5a diffère du panneau 200 par l'étendue du profilé qui comporte deux extensions 34, 35, 36 de part et d'autres des première et deuxième une première extension horizontale en regard de la zone décorative 60 et servant pour la fixation du profilé (et du panneau à la paroi 1 ') par des vis 5'

une deuxième extension verticale 35 au vitrage et à la paroi avec un retour 36 sur la face avant 12.

La figure 5b est une vue schématique en perspective de ce profilé à diodes 2 étendu du panneau décoratif et éclairant 500 de la figure 5a.