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Title:
IMPROVED COLLAPSIBLE STRETCHER
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2022/157447
Kind Code:
A1
Abstract:
- The invention relates to a stretcher comprising first and second support arms to which and between which a means for receiving an individual is intended to be attached, said first arm comprising first and second end elements, and also a first cable attached to said end elements in order to be tensioned between these in a first longitudinal direction, said stretcher comprising a first crosspiece connected to said first and second arms, positioned between the latter and designed to change between retracted and deployed configurations, such that, in the retracted configuration, said first element and first crosspiece are connected by a mechanical connection permitting a degree of freedom in translation in said first direction, and such that, in the deployed configuration, said connection inhibits said degree of freedom. - The invention is particularly suitable for the production of stretchers having a reduced size when not in use.

Inventors:
DAOUK ANTAR (FR)
Application Number:
PCT/FR2022/050092
Publication Date:
July 28, 2022
Filing Date:
January 17, 2022
Export Citation:
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Assignee:
DAOUK ANTAR (FR)
International Classes:
A61G1/013
Foreign References:
US3426367A1969-02-11
US20120066836A12012-03-22
US4799274A1989-01-24
Attorney, Agent or Firm:
WEBER, Jean-François (FR)
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Claims:
24

REVENDICATIONS Civière (1) comprenant au moins un premier et un deuxième bras (2, 3) de support auxquels et entre lesquels est destiné à être attaché un moyen de réception d’un individu (4), ledit premier bras (2) comprenant au moins un premier et un deuxième élément d’extrémité (5, 6), ainsi qu’au moins un premier câble (7) attaché auxdits premier et deuxième éléments d’extrémité (5, 6) et destiné à être tendu entre ces derniers selon une première direction longitudinale (Li), ladite civière (1) étant caractérisée en ce qu’elle comprend au moins une première traverse (8) reliée auxdits premier et deuxième bras (2, 3) et positionnée au moins en partie entre ces derniers, ladite première traverse (8) étant conçue pour évoluer entre une configuration rétractée et une configuration déployée dans laquelle ladite première traverse (8) maintient lesdits premier et deuxième bras (2, 3) plus éloignés l’un de l’autre que dans ladite configuration rétractée, ladite première traverse (8) coopérant au moins avec ledit premier élément d’extrémité (5) pour qu’en configuration rétractée lesdits premier élément d’extrémité (5) et première traverse (8) soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale (Li), et pour qu’en configuration déployée ladite liaison mécanique inhibe au moins ledit degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale (Li). Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite première traverse (8) coopère au moins avec ledit premier bras (2) pour qu’en configuration rétractée, ladite première traverse (8) et ledit premier bras (2) soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en rotation selon un premier axe de rotation (Ri). Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que qu’elle comprend un premier système de blocage (16, 17) conçu pour, dans la configuration déployée, inhiber au moins ledit degré de liberté en rotation selon ledit premier axe de rotation (Ri). Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit premier système de blocage (16, 17) comprend au moins un moyen de blocage mâle (16), par exemple un doigt d’indexage (16) embarqué par ledit premier bras (2), et un moyen de blocage femelle (17), par exemple formé par un orifice (17) prévu dans ladite première traverse (8), lesdits moyens de blocage mâle (16) et femelle (17) étant donc conçus pour coopérer afin de réaliser le blocage, de préférence de manière réversible, de la rotation, selon ledit premier axe de rotation (Ri), de ladite première traverse (8) relativement audit premier bras (2).

5. Civière (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce ladite première traverse (8) comprend au moins une première came (10), ledit premier élément d’extrémité (5) comprenant un premier logement (11) qui accueille ladite première came (10), celle-ci étant conçue pour circuler au sein dudit premier logement (11) entre une première position extrêmale de butée, dans ladite configuration rétractée, et une deuxième position extrêmale de butée, dans ladite configuration déployée.

6. Civière (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce ledit premier bras (2) comprend une pluralité de premiers tronçons (9) tubulaires et creux, lesquels sont conçus pour coopérer mécaniquement les uns avec les autres, par exemple par emboîtement les uns avec les autres, dans le prolongement les uns des autres, de préférence selon ladite première direction longitudinale (Li).

7. Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit premier câble (7) traverse lesdits premiers tronçons (9) et relie donc ces derniers auxdits premier et deuxième éléments d’extrémité (5, 6).

8. Civière (1) selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que ledit premier élément d’extrémité (5) coopère au moins avec au moins l’un desdits premiers tronçons (9), pour qu’en configuration rétractée lesdits premier élément d’extrémité (5) et premier tronçon (9) soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale (Li), et pour qu’en configuration déployée ladite liaison mécanique inhibe au moins ledit degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale (Li). Civière (1) selon au moins la revendication 2 ainsi que selon au moins la revendication 6, caractérisée en ce que ladite première traverse (8) est montée à rotation, selon ledit premier axe de rotation (Ri), avec ledit premier tronçon (9). Civière (1) selon au moins la revendication 8, caractérisée en ce que ledit premier élément d’extrémité (5) présente au moins une portion d'insertion (12) conçue pour :

- dans ladite configuration rétractée, pouvoir être insérée au sein dudit premier tronçon (9) par translation selon ladite première direction longitudinale (Li),

- dans ladite configuration déployée, être positionnée hors dudit premier tronçon (9)- Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite portion d’insertion (12) forme une poignée de ladite civière (1). Civière (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite première traverse (8) comprend au moins un premier et un deuxième corps de traverse (20, 21) liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en rotation selon un deuxième axe de rotation (R2). Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ladite configuration rétractée correspond à une configuration repliée de ladite première traverse (8) dans laquelle lesdits premier et deuxième corps de traverse (20, 21) sont repliés au moins en partie l’un vers l’autre pour former entre eux un premier angle, par exemple strictement inférieur à 180°, et tandis que ladite configuration déployée correspond à une configuration dépliée de ladite première traverse (8) dans laquelle lesdits premier et deuxième corps de traverse (20, 21) sont dépliés au moins en partie l’un à l’écart de l’autre pour former entre eux un deuxième angle sensiblement supérieur audit premier angle, ledit deuxième angle étant par exemple sensiblement égal à 180°. Civière (1) selon l’une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite coopération entre ledit premier élément d’extrémité (5) et ladite première traverse (8) est directe, c’est-à-dire que ledit premier élément d’extrémité 27

(5) et ladite première traverse (8) interagissent mécaniquement directement l’un avec l’autre pour former la liaison mécanique qui les lie.

15. Civière (1 ) selon au moins l’une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que la première traverse (8) comprend avantageusement un premier arbre (15) monté à rotation selon ledit premier axe de rotation (Ri) avec ledit premier bras (2).

16. Civière (1) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que dans la position rétractée, la liaison mécanique entre le premier élément d’extrémité (5) et ladite première traverse (8) autorise le premier arbre (15) à coulisser par rapport audit premier élément d’extrémité (5) selon la première direction longitudinale (Li), tandis que dans ladite position déployée, la liaison mécanique entre le premier élément d’extrémité (5 et ladite première traverse (8) inhibe le coulissement du premier arbre (15) par rapport audit premier élément d’extrémité (5) selon la première direction longitudinale (Li). 17. Civière (1) selon la revendication 15 ou 16, caractérisée en ce que le premier arbre

(15) est positionné au moins au partie au sein dudit premier élément d’extrémité (5).

Description:
CIVIERE PLIABLE AMELIOREE

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention concerne le domaine technique général des civières, et plus particulièrement celui des civières destinées à être repliées (et notamment démontées), hors utilisation afin de présenter un encombrement réduit.

La présente invention concerne plus précisément une civière comprenant un premier et un deuxième bras de support auxquels et entre lesquels est destiné à être attaché un moyen de réception d’un individu, ledit premier bras comprenant au moins un premier et un deuxième élément d’extrémité, ainsi qu’au moins un premier câble attaché auxdits premier et deuxième éléments d’extrémité et destiné à être tendu entre ces derniers selon une première direction longitudinale.

TECHNIQUE ANTERIEURE

Les civières (parfois appelées brancards) sont communément utilisées pour l’évacuation de personnes blessées, généralement en position assise ou allongée. Elles comprennent généralement deux bras parallèles liés à un support de réception de personne, ou encore un cadre tubulaire entre lequel est fixé le support de réception. Plus particulièrement, les civières dites pliables, c’est-à-dire démontables, permettent de réduire l’encombrement de ces dispositifs, et présentent ainsi l’avantage de pouvoir être transportées plus facilement, notamment au sein de véhicules déjà encombrés (hélicoptères, véhicules de secours terrestres, navires, véhicules militaires, etc.) ou par les utilisateurs eux-mêmes (par exemple des sauveteurs de montagne, des militaires, des parachutistes, etc.).

Il est ainsi connu de mettre en œuvre une civière pliable comprenant un kit de tronçons de tube creux, dont l’assemblage permet d’obtenir une structure de civière avec deux bras. Pour monter chaque bras, l’assemblage des tronçons de tube est en particulier réalisé par emboîtement de ces derniers les uns dans les autres, les uns à la suite des autres. Afin d’améliorer la rigidité du bras, un câble, inséré au sein des tronçons de tube, est tendu au moyen d’un dispositif de tension, lequel comprend un levier fixé à un bout de câble. Pour réaliser la tension du câble, le levier, positionné à une extrémité du bras, est basculé perpendiculairement au bras et attaché au levier similaire de l’autre bras. L’autre bout du câble est fixé à un tronçon de tube situé à l’extrémité opposé du bras. Des plaques rigides, fixées chacune à deux des tronçons de tube, forment, une fois le kit assemblé, un support de réception de personne sensiblement plan.

Ces civières pliables connues donnent globalement satisfaction, mais pourraient encore être améliorées, et en particulier optimisées pour réduire plus encore leur encombrement et améliorer leur praticité, afin de satisfaire à des contraintes d’utilisation de plus en plus drastiques.

En effet, ces civières pliables connues présentent un encombrement et un poids qui sont, bien que déjà réduits, encore perfectibles, c’est-à-dire qu’il est désiré d’accroître la compacité de ces civières tout en maintenant un poids réduit, voire en réduisant aussi ce dernier. Il existe ainsi un besoin pour des civières pliables présentant des dimensions, hors utilisation, les plus faibles possibles, afin de pouvoir transporter partout facilement lesdites civières, que ce soit dans un véhicule ou par un individu (sauveteur en mer ou en montagne par exemple). Par ailleurs, la procédure de mise en tension des câbles mis en œuvre dans ces civières connues peut être considérée par certains utilisateurs comme étant relativement complexe ou fastidieuse, sans pour autant garantir la reproduction à chaque montage de civière d’un même niveau de tension des câbles. Le montage de ces civières pliables connues requiert en outre un minimum de force physique et d’adresse, ce qui peut s’avérer contraignant selon les capacités de l’utilisateur ou le contexte d’utilisation. De plus, la durée de montage et de démontage de ces civières pliables connues, si elle est acceptable, gagnerait néanmoins à être optimisée, de même que le montage de ces civières gagnerait à être rendu encore plus simple et pratique, pour faciliter leur utilisation dans les situations d’urgence. Enfin, si ces civières connues s'avèrent tout à fait adaptées aux diverses contraintes mécaniques qui leur sont imposées en utilisation, leur solidité et leur sécurité pourraient encore être améliorées, en particulier pour répondre à, ou anticiper des, spécifications (cahier des charges client, normes officielles) de plus en plus draconiennes, qui vont parfois bien au-delà des contraintes mécaniques standards auxquelles ce type de matériel est susceptible d’être exposé. EXPOSE DE L’INVENTION

Les objets assignés à la présente invention visent en conséquence à remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment et à proposer une nouvelle civière qui, tout en étant particulièrement robuste, fiable et durable, présente un encombrement réduit, en configuration repliée ou démontée notamment, tout en étant d’utilisation particulièrement simple et pratique.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière dont le montage et le démontage sont à la fois rapides et faciles.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière destinée à recevoir une personne dans des conditions de sécurité et de confort optimales, tant pour l’individu embarqué par la civière que pour les éventuels opérateurs ou sauveteurs transportant ladite civière.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière dont la structure lui assure, en configuration montée notamment, une solidité et une rigidité optimales.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière qui ne nécessite qu’une maintenance minimale.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière dont le poids est réduit.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière dont la fabrication est simple et réalisée à coût maîtrisé.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière qui est suffisamment légère et compacte pour pouvoir être aisément embarquée par une grande variété de véhicules et d’individus.

Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière dont la structure est simple et ne comprend qu’un nombre limité de pièces distinctes. Un autre objet de l’invention vise à proposer une nouvelle civière dont la structure est durable et particulièrement résistante à l’usure.

Les objets assignés à la présente invention sont atteints à l’aide d’une civière comprenant un premier et un deuxième bras de support auxquels et entre lesquels est destiné à être attaché un moyen de réception d’un individu, par exemple une structure en toile, ledit premier bras comprenant au moins un premier et un deuxième élément d’extrémité, ainsi qu'au moins un premier câble attaché auxdits premier et deuxième éléments d’extrémité et destiné à être tendu entre ces derniers selon une première direction longitudinale, ladite civière étant caractérisée en ce qu’elle comprend au moins une première traverse reliée auxdits premier et deuxième bras et positionnée au moins en partie entre ces derniers, ladite première traverse étant conçue pour évoluer entre une configuration rétractée et une configuration déployée dans laquelle ladite première traverse maintient lesdits premier et deuxième bras plus éloignés l’un de l’autre que dans ladite configuration rétractée, ladite première traverse coopérant au moins avec ledit premier élément d’extrémité pour qu’en configuration rétractée lesdits premier élément d’extrémité et première traverse soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale, et pour qu’en configuration déployée ladite liaison mécanique inhibe au moins ledit degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D’autres objets et avantages de l’invention ressortiront plus en détail à la lecture de la description qui suit, et à l’aide des figures annexées fournies à titre purement explicatif et non limitatif, dans lesquelles :

- La figure 1 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective du dessus, une civière conforme à l’invention selon un mode de réalisation particulier, la civière étant montée et prête à être utilisée.

- La figure 2 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective du dessus, la civière de la figure 1 , les traverses étant toujours en configuration déployée, mais où certains éléments tels que le moyen de réception d’un individu et des colliers de serrage ne sont pas représentés. - La figure 3 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective du dessous, la civière de la figure 2.

- La figure 4 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective du dessus, la civière de la figure 2, à la différence que plusieurs tronçons ont été masqués, laissant ainsi apparaître les câbles.

- La figure 5 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective, la civière de la figure 2, complètement repliée, et donc démontée, les traverses étant donc en configuration rétractée (maximale).

- La figure 6 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective du dessous, la civière de la figure 5 en début de montage, les traverses étant encore en configuration rétractée (non maximale).

- La figure 7 illustre de manière schématique, selon une vue en perspective, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs de la civière de la figure 6, en cours de montage.

- La figure 8 illustre, selon une vue en perspective du dessus, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs de la civière de la figure 5.

- La figure 9 illustre, selon une vue en perspective du dessous, les éléments constitutifs illustrés à la figure 8.

- La figure 10 illustre, selon une vue du dessus, les éléments constitutifs illustrés à la figure 8, à la différence que les tronçons et les colliers de serrage ont été rendus en partie transparents.

- La figure 11 illustre, selon une vue du dessus, une partie des éléments constitutifs illustrés à la figure 10, les éléments transparents dans cette dernière figure n’étant plus représentés.

- La figure 12 illustre, selon une vue en perspective de côté, les éléments constitutifs illustrés à la figure 11.

- La figure 13 illustre, selon une vue en perspective du dessus, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs illustrés à la figure 6, correspondant également à un détail d’éléments constitutifs illustrés à la figure 8 à la différence que la première traverse n’est plus en configuration rétractée maximale mais en configuration rétractée non maximale.

- La figure 14 illustre, selon une vue du dessus, les éléments constitutifs illustrés à la figure 13, à la différence que le premier tronçon n’est pas représenté. - La figure 15 illustre, selon une vue en perspective du dessus, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs illustrés à la figure 6, correspondant également à un détail d’éléments constitutifs illustrés à la figure 13 à la différence que l’élément d’extrémité n’est plus entièrement inséré au sein du premier tronçon mais en partie en dehors de ce dernier.

- La figure 16 illustre, selon une vue du dessus, les éléments constitutifs illustrés à la figure 15, à la différence que le premier tronçon n’est pas représenté.

- La figure 17 illustre, selon une vue du dessus, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs illustrés à la figure 2, correspondant également à un détail des éléments constitutifs illustrés à la figure 15 à la différence que la première traverse n’est plus en configuration rétractée mais en configuration déployée.

- La figure 18 illustre, selon une vue du dessus, les éléments constitutifs illustrés à la figure 17, à la différence que le premier tronçon n’est pas représenté.

La figure 19 illustre, selon une vue en perspective de côté, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs de la figure 18, l’élément d’extrémité et l’arbre ayant été rendu partiellement transparents.

- La figure 20 illustre, selon une vue en perspective de côté, un agrandi d’un détail d’éléments constitutifs illustrés à la figure 2.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L’INVENTION

L’invention concerne, selon un premier aspect illustré aux figures, une civière 1 . La civière 1 forme de préférence un dispositif à brancards servant à transporter un individu dont l'état (blessé, malade, inconscient, décédé, etc.) nécessite la position allongée ou alternativement, assise. Plus particulièrement, ladite civière 1 est pliable ou pliante, c’est- à-dire qu’elle est avantageusement conçue pour, hors utilisation, être stockée et transportée dans une configuration repliée et/ou démontée. Ceci permet, comme on le verra plus en détail par la suite, de conférer à la civière 1 de l’invention un caractère particulièrement compact hors utilisation, c’est-à-dire lorsque la civière n’est pas mise en œuvre pour transporter un individu et est donc repliée sur elle-même et/ou démontée. L’expression « civière pliable (ou pliante) » recouvre avantageusement aussi bien le caractère pliable de la civière 1 que son caractère démontable. Selon l’invention, la civière 1 comprend au moins un premier et un deuxième bras de support 2, 3 auxquels et entre lesquels est destiné à être attaché un moyen de réception d’un individu 4 (et/ou de matériel, optionnellement). Ainsi, la civière 1 (lorsqu’elle est montée bien évidemment) est avantageusement conçue pour le transport, notamment par des brancardiers, des sauveteurs et/ou un véhicules spécifique (motoneige, hélicoptère, ambulance...), dudit individu qui se trouve habituellement en position allongée ou assise, sur le moyen de réception 4. Ce dernier est donc de manière préférentielle bordé et/ou encadré de chaque côté (longitudinalement) par les premier et deuxième bras de support 2, 3, qui sont eux-mêmes, avantageusement, situés de part et d’autres dudit moyen de réception 4.

Ledit moyen de réception 4 est, selon une première variante, avantageusement souple, c'est-à-dire qu’il ne présente pas de tenue mécanique propre. Il comprend alors par exemple une toile (souple), ladite toile étant formée de tout matériau approprié, et comprenant donc par exemple du textile (tissé ou non), des matières naturelles et/ou synthétiques, etc. Selon cette dernière variante, le moyen de réception 4 peut être avantageusement destiné à être tendu entre lesdits premier et deuxième bras 2, 3. Le moyen de réception 4, lorsqu’il est souple, peut donc se déformer pour s’adapter à la forme du corps de l’individu embarqué par la civière 1. Selon une deuxième variante, le moyen de réception 4 est sensiblement rigide, c’est-à-dire qu’il présente une tenue mécanique propre. Dans cette dernière variante, une fois la civière 1 assemblée, le moyen de réception 4 peut avantageusement être sensiblement plat. Le moyen de réception 4, lorsqu’il est rigide, peut être composé de plusieurs plaques distinctes, reliées entre elles par lesdits premier et deuxième bras 2, 4, lesdites plaques étant éventuellement conçus pour se replier les unes sur les autres. Optionnellement, l’une desdites plaques au moins est articulée, c’est-à-dire formée de deux plaques secondaires reliées l’une à l’autre à rotation, par exemple par une charnière commune. La civière 1 comprend avantageusement au moins les éléments structurels nécessaires au support du moyen de réception 4, et notamment lesdits premier et deuxième bras 2, 3. Bien évidemment, la civière 1 peut également comprendre en tant que tel le moyen de réception 4.

Chaque bras 2, 3 présente avantageusement, lorsque la civière 1 est montée, une forme générale respective sensiblement allongée et sensiblement rigide. Ainsi, chaque bras 2, 3 présente de préférence une tenue mécanique propre et s’étend selon une direction longitudinale respective. Par exemple, ledit premier bras 2 s’étant selon la première direction longitudinale Li décrite ci-après, et ledit deuxième bras 3 s’étend selon la deuxième direction longitudinale l_2 elle aussi décrite ci-après. Les premier et deuxième bras 2, 3 sont préférentiellement sensiblement parallèles l’un à l’autre, lorsque la civière 1 est montée. Lesdites première direction longitudinale Li et deuxième direction longitudinale U sont donc de préférence, lorsque la civière 1 est montée (en configuration déployée comme on le verra ci-après), sensiblement parallèles.

Selon l’invention, ledit premier bras 2 comprend au moins un premier et un deuxième élément d’extrémité 5, 6, ainsi qu’au moins un premier câble 7, attaché auxdits premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6 et destiné à être tendu entre ces derniers selon une première direction longitudinale Li. Ledit premier câble 7 est avantageusement souple, c'est-à-dire qu’il ne présente pas de tenue mécanique propre. Le montage de la civière 1 comprend ainsi avantageusement la mise en tension du premier câble 7 afin de d’augmenter la rigidité dudit premier bras 2. Le premier câble 1 ne présente avantageusement pas un étirement important lors de cette mise en tension, ledit étirement étant par exemple inférieur ou égal à 20%, de préférence inférieur ou égal à 10%, plus préférentiellement inférieur ou égal à 5%, plus préférentiellement encore inférieur ou égal à 3%, c’est-à-dire que la longueur du câble tendu (à sa tension finale) est au maximum de 20%, de 10%, de 5%, ou de 3% plus grande que la longueur du câble détendu. Lesdits premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6 forment avantageusement des poignées de ladite civière 1 . Préférentiellement, à l’exception bien évidemment des premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6 eux-mêmes, l’essentiel, la quasi-totalité ou la totalité des éléments formant ledit premier bras 2 s’étendent entre lesdites premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6, de préférence selon ladite première direction longitudinale LJ . Le premier câble 7 est par exemple en métal, notamment en acier, et/ou en un autre matériau (carbone, polymère, kevlar, etc.) ou une combinaison de plusieurs matériaux.

Selon l’invention, la civière 1 comprend au moins une première traverse 8 reliée auxdits premier et deuxième bras 2, 3 et positionnée au moins en partie entre ces derniers. Ladite première traverse 8 est conçue pour évoluer entre une configuration rétractée et une configuration déployée dans laquelle ladite première traverse 8 maintient lesdits premier et deuxième bras 2, 3 plus éloignés l’un de l’autre que dans ladite configuration rétractée. En d'autres termes, ladite première traverse 8 est avantageusement conçue pour permettre l’écartement desdits premier et deuxième bras 2, 3, cet écartement étant avantageusement réglable ou contrôlable, et plus précisément plus grand lorsque la première traverse est en configuration rétractée que lorsqu’elle est en configuration déployée. La configuration déployée correspond avantageusement à l’écartement maximal des premier et deuxième bras 2, 3, lorsque la civière 1 est montée et prête à être utilisée, tandis que la configuration rétractée correspond préférentiellement à des écartements des premier et deuxième bras 2, 3 qui sont inférieurs à l’écartement maximal, ces écartements inférieurs correspondant à un état de la civière 1 complètement démontée (donc prête à être stockée et/ou transportée) ou en cours de montage, c’est-à-dire partiellement démontée. Ladite première traverse 8 est ainsi avantageusement formée par une entretoise d’écartement, de préférence pliable comme on le verra ci-après, reliant ledit premier bras 2 audit deuxième bras 3.

La civière 1 étant avantageusement désignée comme pliable, pliante, et/ou démontable, les termes « démonté(e) », « hors utilisation », « replié(e) », et similaires désignent préférentiellement un état dans lequel la civière 1 est en cours de montage ou totalement démontée pour pouvoir être stockée et/ou transportée, ainsi que la configuration rétractée de la première traverse 8. A l’inverse, les termes « monté(e) », « en utilisation », « déplié(e) », « assemblé(e) », et similaires désignent avantageusement un état dans lequel la civière 1 est totalement assemblée et prête à être utilisée (nonobstant le montage éventuellement ultérieur du moyen de réception 4, ou plutôt son accrochage aux bras 2, 3), ainsi que la configuration déployée de ladite première traverse 8.

Selon l’invention, ladite première traverse 8 coopère (mécaniquement) au moins avec ledit premier élément d’extrémité 5 pour qu’en configuration rétractée lesdits premier élément d’extrémité 5 et première traverse 8 soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale Li, et pour qu’en configuration déployée ladite liaison mécanique inhibe au moins ledit degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale Lj. Ainsi, de manière avantageuse, dans ladite configuration rétractée (c’est-à-dire lorsque ladite première traverse 8 est en configuration rétractée), ladite liaison mécanique autorise ledit premier élément d’extrémité 5 à effectuer (par rapport à d’autres éléments du premier bras 2, par exemple par rapport à ladite première traverse 8), au moins une translation selon ladite première direction longitudinale Li, tandis que dans ladite configuration déployée (c’est-à-dire lorsque ladite première traverse 8 est en configuration déployée), ladite liaison mécanique empêche ledit premier élément d’extrémité 5 d’effectuer (par rapport à d’autres éléments du premier bras 2, par exemple par rapport à ladite première traverse 8), une translation selon ladite première direction longitudinale Li. En d’autres termes, de façon préférentielle, en configuration rétractée, la civière 1 est conçue pour que la liaison mécanique entre ladite première traverse 8 et ledit premier élément d’extrémité 5 permette à ce dernier de se déplacer en translation selon la première direction longitudinale Li, tandis qu’en configuration déployée, la civière 1 est conçue pour que la liaison mécanique entre ladite première traverse 8 et ledit premier élément d’extrémité 5 bloque ce dernier de manière à lui interdire de se déplacer en translation au moins selon la première direction longitudinale Li. En d’autres termes encore, en configuration rétractée, la liaison mécanique entre ladite première traverse 8 et ledit premier élément d’extrémité 5 autorise l’augmentation (ou la baisse) de la tension du premier câble 8 grâce à au moins un déplacement en translation du premier élément d’extrémité 5 selon la première direction longitudinale Lj, tandis qu’en configuration déployée, la liaison mécanique entre ladite première traverse 8 et ledit premier élément d’extrémité 5 inhibe la variation de la tension du premier câble 8 en empêchant le déplacement en translation du premier élément d’extrémité 5 selon la première direction longitudinale Li. Ladite première traverse 8 et ledit premier élément d’extrémité 5 sont donc avantageusement en coopération mécanique de façon que :

- lorsque la première traverse 8 est en configuration rétractée (que ce soit partiellement ou totalement), la liaison mécanique liant lesdits premier élément d’extrémité 5 et première traverse 8 autorise au moins un degré de liberté en translation du premier élément d’extrémité 5 par rapport à ladite première traverse 8 selon ladite première direction longitudinale Li, et

- lorsque la première traverse 8 est en configuration déployée, la liaison mécanique liant lesdits premier élément d’extrémité 5 et première traverse 8 inhibe au moins ledit degré de liberté en translation du premier élément d’extrémité 5 par rapport à ladite première traverse 8 selon ladite première direction longitudinale Lj.. Ainsi, en configuration rétractée, le déplacement en translation selon la première direction longitudinale Li autorisé par ladite liaison mécanique entre lesdits première traverse 8 et premier élément d’extrémité 5 est, selon une première variante avantageuse, constitué par un déplacement dudit premier élément d’extrémité 5, et selon une première variante alternative, constitué par un déplacement de ladite première traverse 8, ou encore constitué par un déplacement de ladite première traverse 8 et un déplacement dudit premier élément d’extrémité 5.

Avantageusement, ladite coopération (mécanique) entre ledit premier élément d’extrémité 5 et ladite première traverse 8 est directe, c’est-à-dire que ledit premier élément d’extrémité 5 et ladite première traverse 8 interagissent mécaniquement directement l’un avec l’autre pour former la liaison mécanique qui les lie, de préférence sans élément intermédiaire positionné entre eux pour assurer cette dernière.

Selon une variante particulière de l’invention, illustrée au figures, ledit premier bras 2 comprend une pluralité de premiers tronçons 9 tubulaires et creux, lesquels sont conçus pour coopérer mécaniquement les uns avec les autres, par exemple par emboîtement les uns avec les autres, dans le prolongement les uns des autres, de préférence selon ladite première direction longitudinale Lj. De manière avantageuse, ledit premier câble 7 traverse lesdits premiers tronçons 9 et relie donc ces derniers auxdits premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6. Ainsi, ledit premier câble 7 est de préférence destiné à être tendu, préférentiellement par translation au moins du premier élément d’extrémité 5 selon ladite première direction longitudinale Lj, afin d’assurer la rigidité globale du premier bras 2. En effet, le premier câble 7, lorsqu’il est mis en tension, exerce des forces de traction sur les premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6 (puisque le premier câble 7 est attaché à ces derniers), ces forces de traction s’exerçant sur ledit premier élément d’extrémité 5 vers ledit deuxième élément d’extrémité 6 et sur ledit deuxième élément d’extrémité 6 vers ledit premier élément d’extrémité 5. En d’autres termes, lorsque le premier câble 7 est mis en tension, il va induire des forces de tractions rapprochant lesdits premier et deuxième élément d’extrémité 5, 6 l’un vers l’autre, coinçant de ce fait lesdits premiers tronçons 9 entre lesdits premier et deuxième élément d’extrémité 5, 6. L’un ou plusieurs desdits premiers tronçons 9 présente de préférence une forme sensiblement au moins en partie tronconique respective, chaque partie tronconique d’un premier tronçon 9 étant avantageusement destinée à être insérée au moins en partie dans le creux de l’un des autres premiers tronçons 9 afin de réaliser la coopération mécanique par emboîtement mentionnée plus haut, comme illustré à la figure 7. Certains desdits premiers tronçons 9 peuvent par ailleurs être attachés les uns aux autres à l’aide de rivets et/ou à l’aide de colliers de serrage, ou tout autre moyen mécanique approprié, en combinaison ou seul. L’un ou plusieurs desdits tronçons 9 peut être formé par un assemblage de plusieurs composants respectifs, par exemple à l’aide de rivets. Lesdits premiers tronçons 9 comprennent par exemple chacun une forme allongée respective s’étendant le long de ladite première direction longitudinale Li et présentant une section transversale préférentiellement sensiblement circulaire, par exemple ronde, ovale ou elliptique, ou alternativement sensiblement polygonale, par exemple carrée, rectangulaire ou triangulaire.

Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, illustré aux figures, ladite première traverse 8 comprend au moins une première came 10, ledit premier élément d’extrémité 5 comprenant un premier logement 11 qui accueille ladite première came 10, celle-ci étant conçue pour circuler au sein dudit premier logement 11 entre une première position extrêmale de butée, dans ladite configuration rétractée, et une deuxième position extrêmale de butée, dans ladite configuration déployée. La première position extrêmale de butée est par exemple illustrée aux figures 10 à 12, ainsi que de manière moins immédiatement visible (du fait notamment que le premier tronçon 9 masque la première came 10 et le premier logement 11), aux figures 5, 8 et 9, tandis que la deuxième position extrêmale de butée est par exemple illustrée aux figures 18 et 19, ainsi que de manière moins immédiatement visible (du fait notamment que le premier tronçon 9 masque la première came 10 et le premier logement 11), aux figures 1 à 4, 17 et 20. Lorsque ladite première came 10 est dans ladite première position extrêmale de butée, ladite configuration rétractée est avantageusement maximale. Lorsque ladite première came 10 positionnée au sein du premier logement 11 entre lesdites première et deuxième position extrêmales de butée, ladite configuration rétractée est avantageusement intermédiaire, comme illustré aux figures 14 et 16, ainsi que de manière moins visible (du fait notamment que le premier tronçon 9 masque la première came 10 et le premier logement 11), aux figures 6, 13 et 15.

De manière avantageuse, ledit premier logement 11 s’étend sensiblement longitudinalement le long de ladite première direction longitudinale Li., et comprend donc au moins une gorge dont l’une des extrémités forme ladite première position extrêmale de butée, et dont l’autre extrémité forme ladite deuxième position extrêmale de butée. Ladite première came 10 est ainsi préférentiellement conçue pour au moins réaliser, par rapport au premier élément d’extrémité 5, une translation selon ladite première direction longitudinale Li lorsqu’elle circule entre lesdites première et deuxième positions extrêmales. En d’autres termes, ledit premier élément d’extrémité 5 est ainsi avantageusement conçu pour au moins réaliser, par rapport à ladite première came 10, une translation selon ladite première direction longitudinale Li lorsque ladite première came 10 circule entre lesdites première et deuxième positions extrêmales.

Ainsi, de manière avantageuse, lors du montage de la civière 1 , la première came circule 10 au sein dudit premier logement 11 , à partir de la première position extrêmale de butée, comme illustré à la figure 11 , jusqu’à une première position intermédiaire, comme illustré à la figure 14, puis jusqu’à une deuxième position intermédiaire, comme illustré à la figure 16, et arrive enfin à la deuxième position extrêmale de butée, comme illustré à la figure 18. Ainsi, de manière avantageuse, lors du démontage de la civière 1 , la première came 10 circule au sein dudit premier logement 11 , à partir de la deuxième position extrêmale de butée, jusqu’à une deuxième position intermédiaire, puis jusqu’à une première position intermédiaire, et arrive enfin à la première position extrêmale de butée. Dans la première position extrêmale de butée et les première et deuxième positions intermédiaires, la première traverse 8 est avantageusement en configuration rétractée. Ladite première came 10 comprend, selon une variante particulière illustrée notamment à la figure 19, une double came, c’est-à-dire qu’elle comprend au moins deux éléments de came sensiblement similaires. Ceci permet une meilleure coopération (mécanique) entre le premier élément d’extrémité 5 et la première came 10.

Selon un mode de réalisation avantageux de l’invention, ledit premier élément d’extrémité 5 coopère (mécaniquement) au moins avec au moins l’un desdits premiers tronçons 9, pour qu’en configuration rétractée lesdits premier élément d’extrémité 5 et premier tronçon 9 soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale h, et pour qu’en configuration déployée ladite liaison mécanique inhibe au moins ledit degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale Li. Ainsi, lorsque ledit degré de liberté en translation est autorisé, en configuration rétractée, ladite première came 10 circule avantageusement au sein dudit premier logement 11 , et se trouve par exemple de préférence dans ladite première position extrêmale de butée, dans ladite première position intermédiaire, ou dans ladite deuxième position intermédiaire. Par ailleurs, lorsque ledit degré de liberté en translation est inhibé, en configuration déployée, ladite première came 10 est avantageusement bloquée en position au sein dudit premier logement 11 , de préférence dans ladite deuxième position extrêmale de butée. Selon une variante particulière, ladite liaison mécanique forme entre lesdits premier élément d’extrémité 5 et ledit premier tronçon 9, une liaison glissière selon ladite première direction longitudinale Li lorsque la première traverse 8 est en configuration rétractée, et une liaison fixe (ou encastrement) lorsque la première traverse 8 est en configuration déployée. De manière particulièrement avantageuse, ledit premier élément d’extrémité 5 présente au moins une portion d'insertion 12 conçue pour :

- dans ladite configuration rétractée, pouvoir être insérée au sein dudit premier tronçon 9 par translation selon ladite première direction longitudinale Li, comme illustré aux figures 5, 6, 8 à 10 et 13,

- dans ladite configuration déployée, être positionnée hors dudit premier tronçon 9, comme illustré aux figures 1 , 2, 3, et 17 à 20.

Selon une variante avantageuse de l’invention, ladite portion d'insertion 12 forme une poignée de ladite civière 1. Préférentiellement, ledit premier élément d’extrémité 5 présente en outre une portion interne 13, ladite portion interne 13 étant conçu pour rester insérée au sein dudit premier tronçon 9 en configuration rétractée et en configuration déployée. Ainsi, la première came 10 permet avantageusement au premier élément d’extrémité 5 dans lequel elle est insérée, de réaliser une translation de détente selon ladite première direction longitudinale Lj., le premier élément d'extrémité 5 s’insérant au sein du premier tronçon 9 jusqu’à ce que la première came 10 atteigne ladite première position extrêmale de butée, le premier câble 7 étant alors détendu, et le premier élément d’extrémité 5 ne pouvant donc plus s’enfoncer plus encore dans le premier tronçon 9 (la portion interne 13 et la portion d’insertion 12 sont insérées au sein du premier tronçon 9). La première came 10 permet donc préférentiellement au premier élément d’extrémité 5 dans lequel elle est insérée, de réaliser une translation de tension selon ladite première direction longitudinale L_i, le premier élément d'extrémité 5 s’insérant au sein du premier tronçon 9 jusqu’à ce que la première came 10 atteigne ladite deuxième position extrêmale de butée, le premier câble 7 étant alors tendu (au maximum désiré de préférence), et le premier élément d'extrémité 5 ne pouvant donc plus être extrait plus encore hors dans le premier tronçon 9 (la portion interne 13 reste insérée, tandis que la portion d’insertion 12 est en dehors du premier tronçon 9).

De manière préférentielle, ledit premier élément d’extrémité 5 présente une forme globalement cylindrique, s’étendant avantageusement selon la première direction longitudinale U. Lesdites portion d’insertion 12 et portion interne 13 présentent de préférence elles aussi une forme cylindrique respective, s’étendant l'une derrière l’autre et l’une attachée à l’autre selon la première direction longitudinale U. Lorsque le premier élément d’extrémité 5 est dans la configuration rétractée (et en particulier dans une configuration rétractée en partie), la portion d’insertion 12 peut également être positionnée hors dudit premier tronçon 9, comme illustré aux figures 15 et 16.

Ainsi, de façon avantageuse, ledit premier élément d’extrémité 5 est (au moins en partie) conçu pour glisser au sein dudit premier tronçon 9 de manière à ce qu’une partie (la portion d'insertion 12) au moins du premier élément d’extrémité 5 puisse être insérée au sein dudit premier tronçon 9 ou en dehors de ce dernier, selon que ladite première traverse 8 est, respectivement, en configuration rétractée (notamment maximale) ou déployée. Une telle configuration permet d’améliorer la compacité de ladite civière 1 hors utilisation, c’est-à-dire démontée, et notamment en configuration rétractée (maximale avantageusement). Le premier tronçon 9 avec lequel coopère le premier élément d’extrémité 5 est avantageusement pourvu, à son extrémité la plus éloignée d’un autre premier tronçon 9, d’une ou plusieurs encoches 14, lesquelles permettent en particulier de saisir plus facilement le premier élément d’extrémité 5 lorsqu’il est inséré (complètement notamment) au sein du premier tronçon 9. Ledit premier élément d’extrémité 5 peut ainsi être, en configuration rétractée, inséré complètement au sein du premier tronçon 9.

Selon un mode de réalisation avantageux, la civière 1 est conçue pour que, lorsque ladite portion d’insertion 12 est extraite dudit premier tronçon 9, ou tout du moins lorsque l’essentiel de ladite portion d’insertion 12 est extraite dudit premier tronçon 9, le premier câble 8 subisse une première mise en tension, qui est manuellement aisée à réaliser, c’est-à-dire qu’elle ne demande qu’un effort physique minimal de la part de l’utilisateur, la tension du câble n’étant alors avantageusement pas maximale (c’est-à-dire selon un maximum de tension désiré, et préférentiellement pré-calibré, prédéterminé). De plus, ladite portion d’insertion 12, lorsqu’elle constitue une poignée, permet de protéger cette dernière lors du stockage et du transport de la civière 1 (c’est-à-dire lorsque celle-ci est plié et/ou démontée).

De manière avantageuse, ladite première traverse 8 coopère (mécaniquement) au moins avec ledit premier bras 2 pour qu’en configuration rétractée, ladite première traverse 8 et ledit premier bras 2 soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en rotation selon un premier axe de rotation Ri. Ainsi, de façon préférentielle, en configuration rétractée, une partie au moins de la première traverse 8 est conçue pour pouvoir réaliser une rotation, par rapport audit premier bras 2, selon ledit premier axe de rotation Ri. Ladite première traverse 8 est de préférence montée à rotation, selon ledit premier axe de rotation Ri, avec ledit premier bras 2, et plus précisément avec ledit premier tronçon 9 (celui qui coopère mécaniquement avec le premier élément d’extrémité 5), ladite rotation étant de manière avantageuse autorisée en configuration rétractée, mais interdite en configuration déployée. En d’autres termes, ladite liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en rotation selon le premier axe de rotation Ri est réalisée de préférence directement entre ledit premier tronçon 9 et ladite première traverse 8. Ainsi, la première traverse 8 comprend avantageusement un premier arbre 15 monté à rotation selon ledit premier axe de rotation Ri avec ledit premier bras 2 (ledit premier arbre 15 étant de préférence relié directement à rotation avec ledit premier bras 2, sans élément intermédiaire entre eux), et plus avantageusement avec ledit premier tronçon 9.

De manière avantageuse, dans ladite position rétractée, la liaison mécanique entre le premier élément d’extrémité 5 et ladite première traverse 8 autorise le premier arbre 15 à coulisser par rapport audit premier élément d’extrémité 5 selon la première direction longitudinale Lj., tandis que dans ladite position déployée, la liaison mécanique entre le premier élément d’extrémité 5 et ladite première traverse 8 inhibe le coulissement du premier arbre 15 par rapport audit premier élément d’extrémité 5 selon la première direction longitudinale L . De préférence, le premier arbre 15 est positionné au moins au partie au sein dudit premier élément d’extrémité 5. Ceci permet avantageusement au premier arbre 15 d’entrer en interaction mécanique le premier élément d’extrémité 5, par exemple via ladite première came 10.

Ledit premier arbre 15 embarque avantageusement ladite première came 10, laquelle subit donc elle aussi avantageusement, en configuration rétractée, et notamment entre ladite première position extrêmale de butée et ladite première position intermédiaire, et entre ladite deuxième position intermédiaire et ladite deuxième position extrêmale de butée, une rotation selon ledit premier axe de rotation Ri, au sein dudit premier logement 11.

Selon une variante particulière de l’invention, la civière 1 comprend un premier système de blocage 16, 17 conçu pour, dans la configuration déployée, inhiber au moins ledit degré de liberté en rotation selon ledit premier axe de rotation Ri. Ledit premier système de blocage 16, 17 comprend par exemple, comme illustré aux figures, au moins un moyen de blocage mâle 16, par exemple un doigt d’indexage 16 embarqué par ledit premier bras 2, et un moyen de blocage femelle 17, par exemple formé par un orifice 17 prévu dans ladite première traverse 8, et plus précisément dans ledit premier arbre 15. Ledit orifice 17 peut être sensiblement traversant, corne illustré aux figures. Lesdits moyens de blocage mâle 16 et femelle 17 sont donc conçus pour coopérer afin de réaliser le blocage, de préférence de manière réversible, de la rotation, selon ledit premier axe de rotation Ri, de ladite première traverse 8 relativement audit premier bras 2 (et plus précisément relativement audit premier tronçon 9), lorsque la première traverse 5 est en configuration déployée. Ledit moyen de blocage mâle 16 est donc préférentiellement embarqué par ledit premier bras 2, et plus précisément attaché audit premier tronçon 9.

Ainsi, ladite première traverse 8 est conçue pour pouvoir être mise en rotation jusqu’à une position de blocage en rotation, dans laquelle le système de blocage 16, 17 inhibe au moins ledit degré de liberté en rotation selon ledit premier axe de rotation Ri.. Par exemple, le doigt d’indexage 16, hors position de blocage et pendant la rotation du premier arbre 15 selon ledit premier axe de rotation Ri, est conçu pour glisser autour dudit premier arbre 15 jusqu’à ce qu’il atteigne ladite position de blocage, dans laquelle il est en regard de l’orifice 17 et peut pénétrer au sein de ce dernier, bloquant ainsi la rotation dudit premier arbre 15 selon ledit premier axe de rotation Ri. Les figures 11 , 14 et 16 illustrent des positions non bloquées, tandis que les figures 17 à 20, illustrent la position de blocage. Celle-ci correspond avantageusement à la configuration déployée de ladite première traverse 8. Ladite position de blocage correspond avantageusement à ladite deuxième position extrêmale de ladite première came 10.

De manière préférentielle, et donc dans ladite configuration déployée (et donc dans ladite position de blocage, ainsi que dans ladite deuxième position extrêmale de butée), ladite première came 10 est conçue pour inhiber au moins le degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale Li dudit premier élément d’extrémité 5 par rapport à ladite première traverse 8. A cet effet, la première came 10 comprend par exemple un premier doigt de butée 19 conçu pour coopérer (mécaniquement) avec le premier logement 11 afin d’inhiber au moins le degré de liberté en translation, selon ladite première direction longitudinale Li, dudit premier élément d’extrémité 5 par rapport à ladite première traverse 8 et/ou audit premier tronçon 9. Une telle configuration déployée est donc illustrée aux figures 1 à 4 et 17 à 20. Le premier doigt 19 est de préférence conçu pour venir en butée avec l’intérieur dudit premier logement 11 lorsque la première came 10 passe de la deuxième position intermédiaire à la deuxième position extrêmale.

De manière avantageuse, ladite première traverse 8 comprend au moins un premier et un deuxième corps de traverse 20, 21 liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en rotation selon un deuxième axe de rotation R2. Ledit deuxième axe de rotation R2 est de préférence distinct et distant dudit premier axe de rotation Ri, et plus précisément séparé de ce dernier par ledit premier corps de traverse 20. Ladite première traverse 8 comprend par exemple une première articulation 22 (c’est- à-dire une charnière, ou un moyen de pivotement), laquelle permet en particulier de réaliser ladite liaison mécanique autorisant le degré de liberté en rotation selon le deuxième axe de rotation R2. Lesdits premier et deuxième corps de traverse 20, 21 sont de préférence reliés l’un à l’autre via ladite articulation 22. Ladite configuration rétractée correspond avantageusement à une configuration repliée de ladite première traverse 8 dans laquelle lesdits premier et deuxième corps de traverse 20, 21 sont repliés au moins en partie l’un vers l’autre pour former entre eux un premier angle, par exemple strictement inférieur à 180°. Ladite configuration déployée correspond préférentiellement à une configuration dépliée de ladite première traverse 8 dans laquelle lesdits premier et deuxième corps de traverse 20, 21 sont dépliés au moins en partie l’un à l’écart de l’autre pour former entre eux un deuxième angle sensiblement supérieur audit premier angle, ledit deuxième angle étant par exemple sensiblement égal à 180°. Lesdits premier et deuxième angles sont, de manière préférentielle, de préférence mesurés du même côté, et correspondent à un même angle mesuré lorsque la première traverse 8 est respectivement en configuration rétractée ou en configuration déployée. Le premier angle est par exemple compris entre 5 et 180° exclus, et peut varier. Le deuxième angle est par exemple supérieur ou égal à 180°, par exemple compris entre 180° et 220° inclus, et ne varie de préférence pas, la configuration déployée correspondant, comme on l’a vue, avantageusement à une position de blocage. Le premier corps de traverse 20 est donc avantageusement relié d’une part, via une extrémité, à ladite articulation 22, et d’autre part, via une autre extrémité opposée à la précédente, audit premier arbre 15.

Ainsi, de manière avantageuse, lorsque le premier arbre 15 (avec la première came 10) est mis en rotation, de la configuration rétractée vers la configuration déployée, selon le premier axe de rotation Ri, la première traverse 8 se déplie, c’est-à-dire que lesdits premier et deuxième corps de traverse 20, 21 réalisent une rotation l’un relativement à l’autre selon le deuxième axe de rotation R2, les premier et deuxième corps de traverse 20, 21 formant entre eux un angle qui augmente jusqu’à un maximum (qui forme le deuxième angle) où le premier corps de traverse 20 est bloqué au moins en rotation (selon premier axe de rotation Ri), et de préférence en position, par rapport au premier tronçon 9 et/ou au premier élément d’extrémité 5. En configuration déployée, ledit premier corps de traverse 20 est avantageusement conçu pour être bloqué au moins en rotation, selon deuxième axe de rotation R2, par rapport audit deuxième corps de traverse 21 .

De manière avantageuse, lesdits premier et deuxième axes de rotation Ri, R2 sont sensiblement parallèles l’un à l’autre (et distants l’un de l’autre). De préférence, ledit premier axe de rotation Ri, est sensiblement perpendiculaire à ladite première direction longitudinale U. Lesdits premier axe de rotation Ri et première direction longitudinale U sont éventuellement sécants, comme illustré aux figures. Les premiers tronçons 9 et les premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6 présentent de préférence chacun une forme allongée s’étendant le long de ladite première direction longitudinale b. Les différents éléments formant les premier et deuxième bras 2, 3 présentent avantageusement, pour la plupart (à l’exception des câbles 7 évidemment), une tenue mécanique propre, et sont par exemple réalisés en métal ou en polymère. En particulier, la première traverse 8, les premiers tronçons 9 et les premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6 sont par exemple réalisés en métal (acier, etc.) ou en polymère, et par ailleurs, ils sont avantageusement rigides, c’est-à-dire qu’ils présentent une tenue mécanique propre.

Le fonctionnement et l’utilisation d’une civière 1 selon le mode de réalisation illustré aux figures vont maintenant être décrits dans ce qui suit. Ladite civière 1 est pour commencer complètement démontée, c’est-à-dire que la première traverse 8 se trouve en configuration rétractée maximale, correspondant en particulier aux figures 5 et 8 à 12, la portion d’insertion 12 étant alors insérée au sein du premier tronçon 9, et donc globalement cachée. Dans cette dernière configuration, qui correspond aussi à la première position extrêmale de butée, la première came 10 comprend un deuxième doigt de butée 23 coopérant avec le premier logement 11 pour empêcher un mouvement non désiré, en translation selon un premier sens de la première direction longitudinale U, du premier élément d’extrémité 5 par rapport à la première came 10, tandis que le corps de la came 10 empêche la translation, selon un deuxième sens de la première direction longitudinale Li, du premier élément d’extrémité 5 par rapport à la première came 10. Un utilisateur tire ou pousse alors sur la première traverse 8 de manière à agrandir l’angle formé entre les premier et deuxième corps de traverse 20, 21 , d’une part grâce à l’articulation 22 entre ces derniers, qui leur permet de réaliser l’une relativement à l'autre une rotation selon le deuxième axe de rotation R2, et d’autre part grâce à la première came 10 qui réalise une rotation, au sein du premier logement 11 , selon le deuxième axe de rotation R2. La première came 10 est alors dans la première position intermédiaire, illustrée notamment aux figures 13 et 14. Le deuxième doigt 23 ne coopère, ayant basculé du fait de la rotation mentionnée ci-avant selon le premier axe de rotation Ri ne coopère alors plus avec le premier logement 11 pour bloquer en translation, et autorise de ce fait la circulation, par un mouvement de translation selon la première direction longitudinale Li, de la première came 10 au sein dudit premier logement 11. La portion d’insertion 12, qui était encore insérée au sein du premier tronçon 9, est alors extraite de ce dernier, et la première came 10 passe de la première position intermédiaire à la deuxième position intermédiaire, laquelle est illustrée notamment aux figures 15 et 16. Pour effectuer ce passage, il suffit pour l’utilisateur de tirer sur le premier élément d’extrémité 5, le cas échéant en l’attrapant grâce aux encoches 14 du premier tronçon 9 pour tirer le premier élément d’extrémité 5 hors de ce dernier. La première mise en tension du premier câble 7, aisée physiquement à réaliser, est alors effectuée, et celui-ci est au moins en partie tendu entre les premier et deuxième éléments d’extrémité 5, 6. La première came 10 vient alors en butée contre une extrémité du premier logement 11 , selon la première direction longitudinale Lj. Pour finaliser le montage de la civière 1 (ou en tout cas de sa structure), l’utilisateur tire ou pousse encore sur la première traverse 8 de manière à augmenter plus encore l’angle formé entre les premier et deuxième corps de traverse 20, 21 , qui formait donc le premier angle, jusqu’à ce qu’il forme le deuxième angle, par exemple égal à environ 180°. La première came 10 effectue alors une autre rotation selon le premier axe de rotation 10, et le premier doigt de butée 19 vient coopérer avec le premier logement 11 pour pousser le premier élément d’extrémité 5 en translation selon la première direction longitudinale Li de manière à tendre (plus encore) le premier câble 7, réalisant de ce fait une deuxième mise en tension, finale, de ce dernier. La première came 10 est alors avantageusement conçue pour pouvoir être mise en rotation selon le premier axe de rotation Ri de manière à ce que la première traverse 8 passe de la configuration rétractée (plus précisément la position intermédiaire de la première came 10) à la configuration déployée (correspondant à la deuxième position extrêmale de la première came 10) pendant que le premier élément d’extrémité 5 effectue une ultime translation selon la première direction longitudinale Li afin de réaliser la mise en tension finale du premier câble 7, et le blocage de l’ensemble. L’orifice 17 dont est pourvu le premier arbre 15 est alors en regard du doigt d’indexage 16, et ce dernier s’insère donc au moins en partie au sein dudit orifice 17, bloquant la rotation selon le premier axe de rotation Ri du premier arbre 15 et donc du premier corps de traverse 20 qui est attaché audit premier arbre 15. La première traverse 8 (ou tout du moins le premier corps de traverse 20) est ainsi dans la position de blocage. Le doigt d’indexage 16, qui est embarqué par le premier tronçon 9, bloque donc la première came 10 et le premier arbre 15 en rotation, tandis que la première came 10, attachée via le premier arbre 15 au premier corps de traverse 20, bloque en translation (selon la première direction longitudinale Li) le premier élément d’extrémité 5. La première traverse 8 est alors en configuration déployée, comme illustré aux figures 1 à 4 et 17 à 20. Le corps de la came 10, et le premier doigt 19 bloqué en rotation grâce au doigt d’indexage 16, empêchent la translation selon la première direction longitudinale Li de la première came 10 au sein du premier logement 11 , et donc empêchent la translation selon la première direction longitudinale Li du premier élément d’extrémité 5 vis-à-vis à la fois du premier tronçon 9 et de la première traverse 8. Le premier tronçon 9, le premier élément d’extrémité 5 et la première traverse 8 sont alors en liaison rigide (ou encastrement) tant que le doigt d’indexage 16 n’est pas désarmé, c’est-à-dire tiré, libérant ainsi l’orifice 17 et permettant à l’utilisateur de pousser ou tirer pour replier la première traverse 8, c’est-à-dire rabattre les premier et deuxième corps de traverse 20, 21 l’un vers l’autre (l’angle formé entre eux diminue alors) pour revenir en configuration rétractée.

La civière 1 comprend de préférence plusieurs éléments tels que susmentionnés, et en particulier ledit deuxième bras 3 comprend de préférence au moins un troisième et un quatrième élément d’extrémité 24, 25 ainsi qu’au moins un deuxième câble 26 attaché auxdits troisième et un quatrième éléments d'extrémité 24, 25 et destiné à être tendu entre ces derniers selon une deuxième direction longitudinale L2, ladite première traverse 8 coopérant au moins avec ledit troisième élément d’extrémité 24 pour qu’en configuration rétractée lesdits troisième élément d’extrémité 24 et première traverse 8 soient liés entre eux par une liaison mécanique autorisant au moins un degré de liberté en translation selon ladite deuxième direction longitudinale L2, et pour qu’en configuration déployée ladite liaison mécanique inhibe au moins ledit degré de liberté en translation selon ladite première direction longitudinale L2. Ledit deuxième corps de traverse 21 est avantageusement monté à rotation avec ledit deuxième bras 3. Ainsi, pour chaque traverse 8, la civière 1 présente avantageusement une paire d’éléments équivalents à ce qui a été décrit pour le premier élément d’extrémité 5, le système de blocage 16, 17, les premiers tronçons 9, etc. Ainsi, le deuxième corps de traverse 21 réalise de préférence, pendant le montage de ladite civière 1 , le même mouvement de rotation (symétriquement) que le premier corps de traverse 20. La civière 1 comprend en outre de préférence une deuxième traverse, comme illustré aux figures 1 à 4, à l’écart de la première traverse 8, ladite deuxième traverse présente sensiblement le même fonctionnement que la première traverse 8, ladite deuxième traverse étant donc elle aussi reliée auxdits premier et deuxième bras 2, 3. Lesdits premier et deuxième bras 2, 3 sont avantageusement sensiblement similaires, et même symétriques.

La civière 1 de l’invention permet, lorsqu’elle est complètement démontée/repliée (en configuration rétractée maximale), d’être stockée et transportée tout en présentant un encombrement minimal, et en configuration montée/dépliée, d’être utilisée pour le transport d’une personne (ou de matériel) dans des conditions de sécurité et de confort optimales, tout en présentant une durée et une facilité de montage optimisées.

POSSIBILITE D’APPLICATION INDUSTRIELLE

L’invention trouve son application industrielle dans la conception, la fabrication et l’utilisation de civières repliables.