INDICATION DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE

La seule protection mécanique actuelle contre les M.S.T. et dérivées, est le PRESERVATIF MASCULIN, en baudruche, et d'usage anti-conceptionnel durant quelques siècles, le préservatif actuel est fabriqué à l'étranger, en LATEX NATUREL, et importé, où il est contrôlé par lots, ensaché et distribué. Il est uniquement d'usage masculin, et son étanchéité à toutes les sécrétions humaines : Sperme et Sécrétions péniennes dans un sens. Sécrétions vulvaires, anales, buccales, sang menstruel de l'autre, n'est possible que lors de l'érection parfaite d'une verge de dimensions standard, et disparait dès détumescence liée à l'orgasme, ou déficience physiologique ou mentale.

Sa constitution de LATEX NATUREL, choisi pour son élasticité, présente, après vulcanisation et contrôle, un réseau lâche de fibres végétales, dont les pores, variables, arrêtent les virus et retrovirus de l'Herpès et du S.I.D.A., les cytomégalovirus des pneumocytoses, de diamètre au moins égal à 100 NM, mais laisse passer les picornavirus, hépadriavirus, de 30 à 60 NM, des hépatites et maladies annexes. Le manque de prise en compte des dimensions extrêmes des verges, en plus ou en moins, provoquant déchirures ou fuites, la porosité relative, la disparition des qualités par vieillissement du latex,ou mauvais entreposage;1 ' importation frauduleuse de lots hors normes; ont amené de nombreuses Sommités médicales ou pharmaceutiques, à constater un taux d'échec de TRENTE POUR CENT (mentionné dans le QUID) dans l'emploi du PRESERVATIF ACTUEL.

Cet emploi, faute de mieux, est important dans l'état actuel de la prévention, à laquelle s'attache avec vigueur le MINISTERE DE LA SANTE. Un mode d'emploi draconien du préservatif, hélas peu respecté, est diffusé dans des brochures à disposition d'une certaine tranche du public: celui dit: "à risques": LE V;I;H; ENTRE DANS

L'ORGANISME PAR LES MUQUEUSES (Vagin, Rectum, Bouche ) et PEUT PASSER DE L'HOMME A LA FEMME, DE LA FEMME A L'HOMME ; EN REVANCHE, il ne traverse pas la peau (On est obligé d'ajouter: LA PEAU SANS EROSION) -" POUR EVITER TOUT CONTACT DES MUQUEUSES AVEC LE SPERME, IL FAUT SE RETIRER AVANT LA FIN DE L'ERECTION EN TENANT LE

PRESERVATIF A LA BASE DU SEXE IL FAUT EVITER DE JOUIR

DANS LA BOUCHE.. "

Ce qui est négation complète de l'amour, ravalant 1 te sexuel à une simple gymnastique, frustration de la (du) partenaire, et caresses préliminaires avortées. S'y ajoutent conseils d'emploi de lubrifiants spécifiques, hélas coût eux, le latex étant décomposé par les graisses. TRENTE POUR CENT d'échec, eu égard aux TROIS

MILLIARDS de préservatifs utilisés par an dans le Monde, représentent mathématiquement NEUF CENT MILLIONS de cas potentiels de contamination : chiffre extrême ! Mais dix pour cent de ce chiffre est plausible : NEUF MILLIONS PAR AN. Près de QUARANTE MILLIONS DE SIDEENS DECLARES DANS

LE MONDE, (dont SOIXANTE POUR CENT sont des femmes) , et combien de séropositifs ? Deux cents,trois cents millions?

La femme n'est pas garantie systématiquement, sinon par quelques essais non probants de préservatifs féminins, simples poches de latex trop élastique à introduire

(difficilement) dans le va gin, car il n'y est prévu aucun moyen d'ancrage, et les mouvements de la verge les chassent. Ces préservatifs sont attachés au bassin par un système de sangles, ou des slips de latex collant, faisant une seconde peau, qui a l'avantage d'isoler les muqueuses vulvaires, mais empêche toute caresse, ignorant la notion de plaisir, pourtant primordiale.

On ne connait pas de préservatif anal, autorisant la prévention de la sodomie passive, et il n'y a pas de dispositif d'ancrage dans le rectum.

Des préservatifs buccaux existent, sur le papier, mais seules les muqueuses labiales et linguales sont protégées en cas de fellation seule. Elles ne sont pas protégées, ni les muqueuses nasales, en cas de cunilingus. On ne connait pas de dispositif de collecte des préservatifs usagés et souillés, que l'on retrouve dans les Décharges Publiques, ou flottant dans les rivières, à la disposition des enfants. Le LANCET fait état de VIH en vie retrouvé sur un extrait de sperme sec oublié depuis trois jours.

La femme, inféodée à l'homme,, étant la plus exposée aux contaminations, il convenait de lui proposer des appareils d'emploi facile, de coût peu élevé, pouvant être complémentaires les uns des autres, et d'usage simultané, lui permettant de s'équiper seule, à tout moment, préventivement à tout acte sexuel, et mettant toutes ses muqueuses , comme les muqueuses de son (sa) partenaire, à l'abri de toute contamination. Des appareils extrapolés, d'usage mixte, offrent les mêmes avantages aux deux sexes, et plus spécialement aux malades atteints en phase léthale.

EXPOSE DE L'INVENTION

L'invention de base, qui ne peut être employée seule, est une poche de polymère fin, étanche, solide, sensitif, sans goût ni odeur, souple mais peu extensible, à introduire dans le vagin. La facilité d'introduction, et l'ancrage dans le vagin se fait par l'adjonction d'un anneau fermé de matière demi-souple, deformable,revêtue d'une peau souple, extensible et étanche, qui se coince dans les culs- de-sac utérins, y bloquant le préservatif (la poche) étanche, l'extrémité se retournant, enserre le col de l'utérus. En cas de sécrétions lubrifiantes importantes, la tenue peut être confortée par l'emploi d'une crème adhésive, extrapolée des crèmes de maintien des prothèses dentaires.

La poche vaginale, d'un diamètre d'environ CINQUANTE millimètres , de 190 à 220 millimètre's de long, dimensions variables selon la physiologie, légèrement conique pour assurer le démoulage, s'ouvre dans une seconde poche plate allongée, de 200 à 220 mm de long, pour environ 80 mm de large, sans limitation, recouvrant totalement la vulve, et permettant, grâce à son aspect froncé et lâche dû à ses 2 ou 3 cms de profondeur, le contact intime avec l'ensemble de l'organe, facilitant toutes caresses à y prodiguer, manuelles, buccales, linguales, etc...; toutes muqueuses étant ainsi protégées, et protégeant. Sa souplesse permet également l'introduction d'une verge, ou autre instrument, de taille quelconque dans le vagin, et selon un angle variable. L'importance du diamètre de la poche se resserre par plissement à l'intérieur du vagin, mais permet, avec l'adjonction d'un lubrifiant quelconque, compatible, le coulissement libre de la verge. Le matériau proposé sera insensible aux graisses, silicones, et autres matières décomposant le latex, et autorisera, le cas échéant , et seulement en cas d'urgence, une stérilisation pour réemploi. (Quoique cette possibilité ne doive pas être préconisée, la stérilisation du VIH n'étant pas certaine avec les moyens connus)

La collerette informe, amorce de soudure, entourant la poche plate froncée, fait partie intégrante, au moment de la fabricatrion, d'un support d'attache au bassin humain, dont plusieurs modèles sont proposés, sans limitation, solides et non extensibles, les uns économiques, les autres plus élaborés, avec appareils annexes d'emploi pouvant être simultané, de protection des muqueuses faciales. La protection totale contre toutes les sécrétions émises, excréta compris, est ainsi assurée. Ceci intéresse les malades du SIDA en phase tertiaire, et leur permet de poursuivre, sans risque pour leur partenaire, une vie affective, confortant leur psychisme.

Des modèles pneumatiques, de volume moindre dans les anneaux d'ancrage, sont prévus.

Le polymère constitutif du matériau de base, arti¬ ficiel ou autre, présentant les qualités requises d'étanchéité,solidité, souplesse, etc., accrues pare tous traitements de surface ou incorporation d'additifs, ne devra pas présenter de pores de dimensions supérieures à 25 NM.

Le matériau des supports pourra être un polymère très économique, tel un P.V.C. calendré, ou un produit tissé, ou non tissé. L'étanchéité sera réalisée par le trempé global (ou la pulvérisation) des formes mâles et du support d'attache au corps préfabriqué, lors de la fabrication, dans le bain de polymère constitutif, ce qui assure la différence d'épaisseur des poches (très fine) et du support. Les poches vaginales deviennent poches anales par constitution différente de l'anneau d'ancrage, lequel en ce cas, s'épanouit dans le rectum; les supports d'attache au corps restent les mêmes, avec une position différente des poches oblongues et plates, dans l'axe de l'anus. Un tube de conditionnement à plusieurs utilisations est prévu: tube applicateur dirigeant les anneaux d'ancrage dans les culs de sac vaginaux, ou le rectum; Tube d'en treposage des préservatifs souillés aux fins de destruction, avec stérilisation provisoire, et contention d'un tampon obturateur , permettant éventuellement des rapports itératifs avec le même partenaire.

DESCRIPTION DE L INVENTION;

A - FIGURES 1;2;3; PRESERVATIF FEMININ A POCHES VAGINALE ET

SENSITIVE;

POCHE ANALE FACULTATIVE FIGURES 4;5;21;22;23;

EXEMPLE DE PROCEDE INDUSTRIEL DE FABRICATION NON LIMITATIF;

FIG 1 - Vue en plan de la poche plate sensitive, cuvette allongée de 200 à 220 mm de long environ, pour 70 à 80 mm de large, et 20 à 30 mm de profondeur (non limitatif) en polymère fin et sensitif, permettant par sa souplesse toutes caresses vulvaires, et angle quelconque de pénétration dans le vagin (2-x)-Deux emplacements circulaires (ou approchant) délimitent la position de deux poches, l'une dans l'axe du vagin, l'autre dans l'axe de l'anus, qui seront de construction séparée, ou simultanée, selon les modèles. En ( 1 ) au pourtour, est une amorce de collerette au nu du support d'attache au corps, préfabriqué, ou le polymère constitutif se continuera, en doublure du support.

FIG;2 - Vue de profil de la poche plate sensitive (2) avec amorce de collerette d'attache (1) et poche vaginale

portant à son extrémité fermée ( 3- axe x) l'anneau (5) d'ancrage dans les culs-de-sac vaginaux.

Cet anneau peut être incorporé à la fabrication, ou séparé et introduit séparément à l'intérieur de la poche introduite dans le vagin. Dans les deux cas, l'extrémité fermée (6) se retourne à l'intérieur de la poche en enserrant le col de l'utérus.

FIG 12 B- Schéma d'introduction et retournement. L'amorce (4) de la poche anale est figurée. L'anneau d'ancrage est extrapolé de l'ancien diaphragme anticonceptionnel des années cinquante, et devra comme lui être adapté à la physiologie de la femme. Sa taille variera de 50 à 95 mm de diamètre (normes du commerce) mais dans des cas extrêmes en certains pays (prostitution infantile, multiparité,etc... ) elle pourra varier de 35 à 120 mm. L'étanchéité n'étant plus sa fonction primordiale, les tailles pourront être groupées, sur avis médical, à plus ou moins 15 mm d'écart, eu égard à la souplesse requise. La section, circulaire ou approchante, variera de 6 à 12 mm environ, sans limitation. L'angle de raccordement au col est variable

FIG; 3 - Vue de profil transversal. La poche vaginale est destinée (3) à recevoir, en libre coulissement, convenablement lubrifié, une verge de toute taille, selon l'élasticité propre du vagin.

FIG;6 - Représente l'extrémité fermée.de la poche anale, de même constitution et taille que la poche vaginale . Il est prévu également à cette extrémité fermée un anneau de maintien dans le rectum, de même constitution que l'anneau utérin, mais de section et taille différentes: Section semi- circulaire de 15 mm pour 8 de hauteur environ, sans limitation.

FIG; 19- La géométrie de la poche pénienne et la poche sensitive est modifiée pour autoriser la protection faciale et buccale, sur support approprié s 'attachant au visage.

FIG;29 - Une modification de la géométrie des poches, vaginale ou anale, est possible et sera adoptée après après' 'essai, si nécessaire: Il existe un problème d'écoulement du sperme (infecté) au dehors, à l'issue du rapport, partiellement résolu par la mise à disposition d'un tampon obturateur (FIG.14). Le rétrécissement du diamètre d'entrée de la poche, à un diamètre légèrement supérieur à celui de la verge en érection, tel que figuré (1) réduira cette fuite en créant un réservoir

La poche vaginale et son anneau d'ancrage, la poche anale et son anneau d'ancrage, la poche orale, ne sont décrites séparément que pour faire état, avec la poche en cuvette les supportant, de l'obligation de leur constitution.

en polymère fin et sensitif, qui doit être partie intégrante des supports prévus pour être attachés au bassin ou au visage, de constitution beaucoup plus solide. Leur description intervient ci-après, ainsi que le procédé permettant deux épaisseurs différentes dans le même appareil prophylactique moulé

B - SUPPORTS D ATTACHE AU CORPS HUMAIN

Si les poches, vaginale et anale, sont maintenues à l'intérieur des orifices naturels par leur anneau d'ancrage, elles doivent être également maintenues en bonne place à leur entrée, par différents systèmes solides, peu onéreux, pratiques d'emploi, dont exemples ci-après, sans limitation. Il en est de même pour la poche orale.

FIGURE 7-8- Vue de face et de profil d'un support d'attache au bassin de la poche vaginale (3) et son anneau d'ancrage (5) émanant de la poche cuvette (2) - En (4), amorce d'une poche anale facultative, ou séparée, ou unique.

Le support est une simple bande de polymère peu coûteux (PVC)souple, non élastique, compatible et autosoudable avec le polymère fin des poches, et suffisamment solide (il peut être aussi en matériau tissé, non tissé, etc..)pour un bon maintien, d'une part, pour la préfabrication d'autre part, à passer entre les jambes et attacher à la taille par un lien quelconque La fabrication de ce support aura lieu en continu, par calandrage, en éléments unitaires tels que dessiné , de 50 à 60 cms de long selon morphologie, pour 10 à 12 cms de large, reliés par une zone de rupture, à sectionner après coup.Deux bordures en relief (6)assureront solidité et étanchéité aux sécrétions, dans les plis inguinaux.

A chaque extrémité, une série de boutonnières à pourtour renforcé (8) en relief, serviront, d'une part, à l'attache à longueur voulue selon la corpulence du porteur avec un lien quelconque à nouer autour du bassin, et d'autre part, à l'enroulage, pars accrochage à des griffes prévues sur le tambour de trempé (FIG 22), pour fabrication ... A la distance calculée pour être en face de la vulve ou le périnée, , une échancrure ovale (approchant), découpée, recevra la poche cuvette (2) et sa poche oblongue, vaginale (3) ou anale (4), et leur anneau d'ancrage (5) lors du trempé de l'ensemble dans le bain de polymère constitutif.

C- PROCEDE POSSIBLE DE FABRICATION FIGURES 4;5;21;22;23;

Le procéd é de fabrication pourra varier selon les fabricants titulaires de licence, et sa description n'est pas limitative, mais simplement exemple de factibilité aisée, sans importante industrialisation.

Les figures 4, élévation, et 5, section, représentent la forme mâle permettant le moulage par trempé

(ou pulvérisation) dans un bain de polymère, additionné ou non de durcisseur, des poches, vaginale ici, mais aussi anale, avec modification de l'anneau d'ancrage, ou buccale. La Figure 21 représente: 1- Le tambour supportant les formes mâles (FIG 4) pénis et cuvette, sur lequel s'enroule en continu le support préfabriqué (FIG 7(8-) au moyen de griffes (9-FIG 22) s' introduisant dans les boutonnières (8), distribué par un tambour. (2)-FIG 23 en plan.L'échancrure (3) ovale du support s'encastre sur la partie saillante de la forme mâle.

Un distributeur met en place l'anneau préfabriqué utérin (5)sur la rainure (3) prévue sur la forme mâle (FIG 4). Cette rainure comporte des barrettes ( section 5-2) ou des pointes (2')ayant pour but de permettre l'infiltration du polymère liquide, et une soudure parfaite.

Arrivée en position basse, la forme mâle, et le support, l'anneau, sont trempés ensemble dans le bain de polymère, selon un temps déterminé à l'obtention de l'épaisseur requise. L'ensemble, support et préservatif, soudés ensemble, passe successivement devan t différents distributeurs et appareils, pour durcissement, traitement de surface, enductions intérieures et extérieures, de crème adhésive, de spermicide, virucide, lubrifiant, selon les dispositions de l'invention et du fabricant licencié.

En fin de ligne, interviendront le sectionnement, après ou avant contrôle de qualité, d'étanchéité, la stérilisation, l'ensachage en étui métallo plastique ou autre, étanche, comportant les mentions imprimées légales ou d'usage, mode d'emploi, date de péremption, n ^β de lot, etc...1 ' introduction dans le tube de conditionnement (FIG 14) et l'emboitage pour la distribution.

Le matériau, la forme du support, le système d'à Attache autour du bassin, montrés ici à titre d'exemple, peuvent être modifiés sans porter atteinte à la nouveauté et la factibilité de l'invention

FIGURES 9 & 10 - SUPPORT A OSSATURE

Ce support est prévu pour assurer un meilleur confort d'emploi, un moindre volume, et le port préventif à tout acte sexuel est facilité. Son esthétique est meilleure. Une ossature préfabriquée (1) selon la forme nécessaire au recouvrement de la vulve depuis le pubis jusqu'au sillon fessier, se logeant dans les plis inguinaux pour éviter tout mouvement, est complétée par trois bossages perforés pour y passer un lien quelconque d'attache noué au bassin. Selon le procédé décrit ci-avant, de fabrication en continu, des barrettes provisoires de liaison ( 2-FIG 24) relieront les formes sur le tambour de trempé, s'encastrant dans les formes mâles en saillie.pour le pénis et la poche cuvette qui couvre toute la surface interne de l'ossature La fabrication restera la même, le support, constitué d'une âme mousse recouverte d'une peau étanche, ou d'un tube de matière demi- souple, d'environ 8 à 10 mm de section circulaire, sans limitation..

section circulaire, sans limitation, autorisant la courbure lors de l'attache au corps, sera trempé en bain de polymère en même temps que les formes mâles et l'ensemble se recouvrira du même film fin et étanche constituant les poches vaginales (3 ) ,ou (et)anale(4)avec les anneaux d'ancrage(5)

Mêmes finitions que pour support n" 1.

D - SUPPORTS DE PROTECTION TOTALE CONTRE TOUTES SECRETIONS, ET DE CONTENTION;

Les figures 15 et 16, face et profil, représentent le modèle féminin.

Les figures 15 et 17 représentent le modèle masculin.

La figure 19 représente le masque supportant la poche orale autorisant fellations, baisers profonds et cunilingus, et devant être porté simultanément avec les autres modèles, ou lorsque le (la) partenaire le porte, pour que la protection totale ne soit pas illusoire ( A moindre virulence que les secerétions sexuelles et sanguines, toutes les autres secrétdions sont contaminantes, et à égale virulence pour les hépatites. Ces modèles serviront plus spécialement, soit aux malades en SIDA déclaré, soit à leur partenaire sain . ils dissimuleront les stigmates, et odeurs, des maladies opportunistes : KAPOSI, diarrhées, éruptions, etc..et empêcheront tout contact. Ils permettront uneamélioration du psychisme en autorisant la continuation d'une vie amoureuse et sociale,en enlevant au malade le souci de contaminer autrui.

Le caleçon complet, fabriqué en polymère étanche (PVC, etc..) (7) entoure le bassin dans les modèles féminins ou masculins, et y adhère étroitement, pour éviter toute fuite de sécrétions quelles qu'elles soient ( excréta,etc... ) par des bandes d'étanchéité ( FIG 20 - 6 ) dont l'élasticité est amplifiée par des rainures en coin, antagonistes (6),entourant la ceinture et les cuisses. Entre les jambes, sera ménagée la même échancrure ovale que pour le support n° 1, devant recevoir la forme mâle déterminant la poche vaginale et la poche anale, avec leurs anneaux respectifs d'ancrage.

Il apparait que le meilleur procédé de fabrication soit le moulage du caleçon d'une part, sur une formede bassin humain correspondant aux mesures classiques de la confection (de S à XXL )très ample afin d'obtenir un aspect froncé autour du corps, lâche sauf aux bandes d'étanchéité, pour éviter un excès de sudation. (Cet excès sera également combattu pars mise à disposition, dans le boitier de vente, d'un caleçon doublure d'une matière spongieuse quelconque, tissé, non tissé, papier, etc..., à jeter, avec même échancrure entre les jambes pour passage des poches. Le caleçon préfabriqué, en polymère peu coûteux, sera

trempé, comme précédemment, en même temps que les formes mâles des poches, et les anneaux d'ancrage installés, pour obtenir la finesse nécessaire, et le renfort.

La poche pénienne des Figures 17 (face) et profil (18), numérotée 12, sera de forme légèrement différente de celle de la poche de base, la poche en cuvette étant légè rement agrandie pour le logement des testicules, et l'anneau, soit utérin, soit rectal, supprimé. La poche anale et son anneau persisteront dans le modèle masculin

Le flou froncé du caleçon ne permettant pas la tenue en place de l'ouverture des poches devant les orifices naturels, ou la v erge, flaccide ou érigée, des bandes non élastiques de maintien, analogues au support n' 1, avec les mêmes boutonnières de réglage de longueur, seront adjointes (8) sur le devant et l'arrière ducaleçon, et attachées à la ceinture par un lien quelconque. POCHE ORALE - FIGURE 19

Cette poche protège, en emploi simultané au port des autres appareils pelviens, ou seule, toutes les muqueuses faciales, labiales, buccales, linguales et nasales.

Un support d'attache au visage, en forme de masque, avec échancrure devant la bouche pour trempé, selon le procédé ci avant, de la poche bucccale, autorisant fellation par intromission, ou cunilingus par projection de la langue, sera fixé derrière la tête par sangles et bouclage (3). Une mentonnière empêchera tout mouvement du masque. Un tube respiratdeur annelé et perforé, de matière plastique demi souple, prenant l'air au niveau des oreilles pour l'amener sous le nez, sera adjoint par passants dans lesquels seront introduites les sangles de maintien.

E - MODELES PNEUMATIQUES Afin de présenter un moindre volume plié que les préservatifs précédemmentd décrits et leurs supports, des modèles à gonflement pneumatique sont proposés.

FIGURE 11 - POCHE ANALE

La poche par elle même, et la poche cuvette d'embase, sont telles que décrites précédemment. Les supports (Support économique n" 1 - Caleçons complets )sont les mêmes. L'anneau de maintien dans le rectum et le canal y amenant l'air (5) sont pneumatiques, et se raccordent à un tube 11 d'insufflation ( bouche. Poire, Pompe, etc...)par une valve (10) de plastique telle celle équipant les jouets gonflés d'enfant, ballons ou autres.

La FIGURE 27 propose le procédé de fabrication possible: Une découpe dans un polymère fin, gaufré pour permettre son extension, sera soudée le long et au pourtour de la poche alors qu'elle est encore sur la forme mâle, et complétée par la valve 10 . L'anneau gonflé n'enserre pas

totalement l'extrémité de la poche mais laisse un espace de soudure des deux extremites.de la bande.

FIGURE 12 - POCHE VAGINALE

La poche oblongue vaginale et la poche cuvette sensitive sont semblables à l'invention de base. Dans ce modèle, elles complètent le support économique n" 1 avec lequel elles sont trempées pour constitution fine, et renfort de support. La FIGURE 26 donne le schéma de l'anneau pneumatique, et la figure 28 le procédé de fabrication. Un double canal d'air se continuant par une découpe ovale de polymère fin gaufré sera soudé en biais comme précédemment sur la poche, après trempé, et complété de la valve (10) et du tube d'insufflation (11).

FIGURE 13 - MODELE A OSSATURE Le tube d'ossature (1) de polymère souple plus épais sera gonflé, et pour cela, relié, d'une part à la valve (10) prévue à la partie supérieure et au tube (11) d'insufflation, et d'autre part, en partie basse, au double canal d'amenée d'air(fig.28) et à l'anneau ovale gonflé enserrant en biais l'extrémité de la poche vaginale. Le trempé assurera , sur forme mâle, la constitution des poches.

Un modèle à poche anale sera prévu. Des bossagesperforés assureront l'attache au bassin par un lien quelconque.

F-PREVENTION DE LA DIFFUSION ACCIDENTELLE DES SECRETIONS.

TOUTES LES SECRETIONS HUMAINES SONT CONTAMINANTES ET CE, dès la contamination primaire du SIDA, des hépatites et autres MST, avant l'apparition de tout symptôme ou positivite. Elles peuvent l'être également après évacuation du corps

Il n'y a qu'en milieu hospitalier que ce problème soit considéré, des contaminations du personnel soignant étant apparues. Le sperme, réputé infecté et infectant, s'écoulera immanquablement au dehors des poches décrites dans la présente invention, dès orgasme et détumescence, surtout si la période de repos des partenaires se prolonge. Les muqueuses étant protégées, ne seront pas infectées, mais les mains peuvent transporter l'infection. La FEMME, (l'homme) devra se prémunir d'un tampon obturateur quelconque, stérilisant,mais certains lieux rendront cette prévision difficile.

Le transport, le conditionnement sans risque des appareils, et la mise en place des anneaux utérins et rectaux, pourtant facile avec les doigts, peut présenter quelques difficultés à certaines personnes.

Un autre problème reste criant, dont personne ne se soucie : la collecte aux fins de stérilisation et destruction sans risque des appareils usagés, pouvant être infectants

Pour pallier a ces inconvénients, à la diffusion accidentelle des sécrétions, et répondre â la circulaire gouvernementale de 92 enjoignant la récupération par les industriels de leurs productions usagées,un appareil de conditionnement est proposé:

FIGURE 14 - TUBE APPLICATEUR ET DE CONDITIONNEMENT

Un tube fermé, de matière demi souple telle celle constituant les cuvettes plastiques de ménage, de dimensions suffisantes à la contention d'un préservatif complet, ensaché, sera joint au boitage en enveloppe stérile. Il comportera une extrémité fermée, aplatie en museau de squale pour pénétrer aisément à l'intérieur des poches, lubrifiées si nécessaire. Cette extrémité sera complétée par une rainure transversale qui entraînera, par un mouvement rotatif, les anneaux d'ancrage pour fixation dans les culs de sac. Cette rotation sera facilitée par la courbure du tube, décrivant un cercle (6) de diamètre correspondant à l'anneau utérin ou rectal

Un tube distributeur , avec canule, de lubrifiant, de virucide, de crème adhésive, pourra être adjoint aux appareils afin de faciliter l'introduction profonde des produits dans le préservatif.

L'extrémité ouverte du tube sera complétée par un pas de vis(2) en saillie du nu extérieur du tube, autorisant le vissage à quelques filets, ou complet, d'un bouchon profond (3) fileté intérieureùment (7) sur toute sa longueur, qui ne sera pas inférieure à 5 cms. La longueur du tube applicateur, sans le bouchon, sera d'environ 20 à 25 cms pour permettre une prise en main et la commande de la rotation, facilitée par un moletage de l'extrémité du bouchon.

Le bouchon sera muni d'une languette déchirable assurant l'inviolabilité; il contiendra:

Au fond: un berlingot de plastique déchirable contenant une dose d'antiseptique (hypochlorite de soude ou autre)

A l'entrée: un tampon obturateur de matière spongieuse comprimée, imprégnée ou non de spermicide, virucide, antiseptique, avec anneau de tirage, qui servira aux partenaires pour boucher le préservatif souillé et empêcher le sperme de s'écouler.

A l'issue de l'acte sexuel, lequel avec ces soins pourra avoir lieu plus tard, le préservatrif usagé, son support, le tampon, seront réintroduits dans le tube applicateur, et il est conseillé pour toutes les manipulations, l'emploi de gants de ménage à jeter (dans le tube)

Lors du vissage à fond du bouchon jusqu'à l'anneau d'étanchéité (8) prévu sur le corps (1) de l'étui, des dents pointues prévues de moulage à l'entrée déchireront le berlingot d'antiseptique qui se déversera sur le contenu et le stérilisera.

L'étui applicateur ainsi rechargé et stérilisé sera collecté par l'officine de vente aux fins de destruction.