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Title:
IMPROVED SANDWICH PANEL-TYPE WALL CONSTRUCTION
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2003/028955
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a sandwich panel-type wall construction comprising an upright framework (1). Two parallel lateral walls (57) are solidly connected to said upright framework (1) on either side thereof. The inventive construction is characterised in that the upright framework (1) is solidly connected to the lateral walls (57) by fitting said uprights (1) to said walls (57).

Inventors:
ROUMAGERE LOUIS (FR)
Application Number:
PCT/FR2002/003276
Publication Date:
April 10, 2003
Filing Date:
September 26, 2002
Export Citation:
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Assignee:
ROUMAGERE LOUIS (FR)
International Classes:
E04B1/10; E04B1/35; (IPC1-7): B25B13/48; E04B1/10
Foreign References:
FR2713257A11995-06-09
CH433657A1967-04-15
GB2075569A1981-11-18
DE19916247A12000-10-19
EP0806528A11997-11-12
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Construction murale du type panneau sandwiche comprenant une ossature de montant (1) sur laquelle sont solidarisées de part et d'autre du montant (1) deux parois latérales (57) parallèles caractérisé en ce que la solidarisation entre l'ossature de montant (1) et les parois latérales (57) est obtenue par emboîtage (10, 51) des montants (1) avec les parois latérales (57).
2. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 1 caractérisé en ce que l'ossature de montant (1) est constituée par un jeu de montants entretoise (1) en forme oblongue de tronçon de poteau d'une hauteur de montant déterminée et présentant selon sa hauteur une face supérieure de montant (Fs) et une face inférieure de montant (Fi), et de section horizontale en forme générale parallélépipédique présentant deux faces de parois de montant (Fp) opposées et parallèles, les faces de parois de montant (Fp) sont pourvues de nervures de montant (10) le long desquelles s'assemblent par enfilage les parois latérales (57) pourvues de nervures de parois (51) complémentaires aux nervures de montant (10), les montants d'entretoise s'empilant verticalement par emboîtage, les faces supérieure de montant (Fs) présentant une section et un relief (5,6) complémentaire de la section et du relief de la face inférieure de montant (Fi).
3. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 2 caractérisé en ce que les montants entretoises (1) sont armés, c'est à dire munis d'un perçage (20) central dans le bloc sur toute la hauteur et dont la fonction est d'tre traversé par une armature (21).
4. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 3 caractérisé en ce que l'armature (21) est une tige métallique filetée à ses deux extrémités, de longueur égale à la hauteur du montant d'entretoise (1) qu'elle traverse, la tige étant raccordée à un manchon connecteur double entrée (23), le manchon connecteur (23) étant positionné avant l'emboîtement vertical d'un montant d'entretoise supérieur (1) et d'un montant d'entretoise inférieur (1) affleurant à la surface supérieur (Fs) d'un montant d'entretoise supérieur (1), le serrage du manchon (23) sur la tige (21) devenant un moyen conjuguer d'emboîter le montant d'entretoise supérieur (1) sur un montant d'entretoise inférieure (1) et de solidariser l'armature (21).
5. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 2 caractérisé en ce que la section horizontale du montant d'entretoise (1) présente une face d'entretoise (Fe) pourvus de moyens (34,35) permettant de s'emboîter latéralement avec d'autres faces d'entretoises (Fe, 34,35) d'autres montants entretoises (1).
6. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 2 caractérisé en ce que les parois latérales (57) sont constituées par un jeu de clins (50) et des traverses de clins (51), les traverses de clins (51) sont solidarisées perpendiculairement aux clins (50) et les traverses de clin (51) présentent une section de forme complémentaire aux nervures de montant (10) de façon à servir de moyen d'emboîtement entre les parois latérales (57) et l'ossature de montant (1).
7. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 6 caractérisé en ce que les clins (50) sont pourvus longitudinalement sur une première tranche de nervures mâles (53) et longitudinalement sur leur seconde tranche d'une nervure femelle (54) de façon à s'emboîter les uns sur les autres et de façon de contribuer à rigidifier longitudinalement la construction.
8. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 2 caractérisé en ce que sur une hauteur de montant d'entretoise (1), à un jeu de montants d'entretoise (1) sont solidarisée à des panneaux de parois (57), ce qui constituent alors une forme particulière de panneau sandwiche dénommée trame de mur (56), la construction étant ensuite montée successivement par strate de trame de mur (56), les strates de mur (56) pouvant étant emboîtées les unes avec les autres tant latéralement que verticalement.
9. Construction murale du type panneau sandwiche selon la revendication 8 caractérisé en ce que lors de la construction, sous la première strate de mur (56) sont disposées des plaques d'alignement (Pa) qui sont des plaques métalliques percées de trous traversés par l'extrémité inférieure des armatures (21) et dont la fonction est de conserver la rigoureuse horizontalité de la première strate de trame de mur (56).
10. Procédé de construction avec un assemblage sandwiche pour la construction de murs ou de parois caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives . conception de la construction . mise en place d'un support, chape ou solive, avec réservation pour embout des armatures . montage de la première strate de trame de mur . mise en place de la première strate d'armature . calage pour l'horizontalité et équerrage de la première strate de trame de mur . scellement des armatures dans les réservations . montages successifs des différentes strates de trame de mur avec leur armature . mise en place des encadrements des ouvertures . pose de la charpente . mise en place du toit autoporteur . lattage, couverture.
Description:
CONSTRUCTION MURALE PERFECTIONNEE DU TYPE PANNEAU SANDWICHE Domaine de l'invention : La présente invention concerne une construction murale perfectionnée du type panneau sandwiche. L'invention permet notamment la construction de bâtiments en bois, maisons individuelles, chalets, bureaux, garages, piscines. Les assemblages sont livrés en kit et montés sur le chantier suivant un procédé de construction particulièrement efficace et rapide.

Art antérieur : Il est connu dans l'art antérieur des assemblages muraux sandwiches pour la construction de murs ou de parois. Ces assemblages comprennent deux parois, une paroi extérieure et une paroi intérieure, les deux parois étant parallèles, distantes et séparées par des montants entretoises. Le volume intérieur entre les parois étant couramment utilisé pour l'isolation phonique et/ou thermique ou pour le passage de gaines techniques. Ces assemblages sont construits et montés sur le chantier. Les montants entretoises sont souvent des poteaux ou des cadres et sont joints entre eux un à un avec des dispositifs de fixation de type équerre ou visserie. Les parois internes et externes étant ensuite vissées ou clouées sur le montant entretoise.

Un premier problème dans l'art l'antérieur est que la mise en place à l'intérieur du sandwiche de l'isolation et du passage des gaines techniques doit s'effectuer à une phase précise du chantier où une première paroi est montée sur les montant entretoises tandis que la seconde paroi n'est pas encore montée. Ce qui entraîne une coordination des différents corps de métier avec des augmentations de durée d'intervention et de coûts inhérents.

Un second problème est qu'à l'issue de la construction les maisons présentent rapidement des défauts de vieillissement avec apparitions de fissures et déformation des structures. Ces problèmes particulièrement visibles avec les structures bois proviennent

notamment des structures qui travaillent et du fait d'un relâchement au vieillissement des dispositifs de fixations entre les différents éléments constituants.

Un autre problème posé dans l'art antérieur provient du fait que les parois sont solidarisées aux montants entretoises par des visseries, la tte des visserie étant visible sur les parois. Outre le fait que ces visseries soient souvent visibles, au vieillissement et notamment sous l'effet de la pluie ces visseries rouillent et laissent des traînées disgracieuses sur les parois.

Dans l'art antérieur la plupart des éléments d'assemblages, montant d'entretoises, parois, solives sont travaillés et bricolés sur le site avec une variété d'outillage scies, visseuses, raboteuses. La construction nécessite par ailleurs très souvent l'intervention de moyens de transport lourds, grues, portiques. Le travail à fournir sur le chantier est donc coûteux en temps et en matériel.

Description de l'invention : Un objet de l'invention est de diminuer au maximum le travail sur le chantier.

L'invention propose ainsi des éléments d'assemblages qui s'assemblent avec une grande facilité, ne nécessitant sur le chantier quasiment aucun travail de visserie ou de sciage.

La construction est ainsi conçue sur plan, puis usinées, pièces par pièces en usine. Les pièces étant ensuite montées en modules d'assemblages sur un ban d'assemblage. Les pièces étant livrées en kit sur le chantier. La phase de chantier ne demandant donc qu'un simple travail d'assemblage.

Un objet de l'invention est de livrer des éléments d'assemblages sur le chantier qui incorporent l'isolation et la finition et mme éventuellement la peinture. Le travail sur chantier ne demandant quasiment qu'un travail d'assemblage et presque aucun travail de finitions.

Un objet de l'invention est de proposer des modules fabriqués en usine à la chaîne et de manière répétitive avec des moyens de fabrication très simples. Ces pièces

sont conçues pour qu'il soit possible de monter une maison avec un minimum de pièces élémentaires fabriquées en usine.

L'assemblage selon l'invention peut tre réalisé en bois matériaux composites ou tout autres pourvu qu'ils soient structurants.

Dans le cadre des réalisations en bois, un objet de l'invention est de pouvoir réaliser ces pièces d'assemblage avec le maximum de bois court ou de chutes de bois.

La réalisation des pièces permettant de diminuer drastiquement la proportion de chutes de bois par rapport à la conception de l'art antérieur pour la réalisation de maisons bois.

Un objet de l'invention est de proposer des éléments d'assemblages qui présentent un volume optimum pour le transport et pour le stockage. L'invention permet ainsi de constituer une filière industrialisation, stockage et transport qui soit séparée suivant la nature des pièces. L'ensemble des pièces pouvant ensuite tre assemblées sur le chantier ou chez un concessionnaire juste avant la construction de la maison. Il est par exemple possible de créer une filière spécifique pour les montants entretoises et une autre filière spécifique pour les parois latérales. Il devient possible avec l'invention de transporter les éléments de la maison non montée mais prte à l'assemblage dans un camion de transport de taille traditionnel et non soumis aux réglementations sur les transports exceptionnels.

A titre purement indicatif, l'invention permet les fondations de construire, depuis les fondations et jusqu'aux moindres finitions, une maison de 100m2 en moins de quinze jours à deux personnes non spécialisées en travail du bois ou en construction de maison.

Un objet de l'invention est de proposer un assemblage sandwiche qui possède des caractéristiques techniques supérieures à celles de l'art antérieur. La conception murale selon l'invention présente une résistance mécanique aux séismes supérieures à celles du marché. Ceci est du au fait que la structure de par sa conception est

autoprteuse. Les caractéristiques phoniques et thermiques équivalent à celles des plus performantes du marché.

Un objet de l'invention est de proposer une construction démontable qui pourra ensuite tre reconstruite ailleurs. Selon l'invention, le recyclage partiel ou entier du bâtiment est possible.

Un objet de l'invention est de pouvoir construire dans des lieux réputés difficiles, accessibilité du chantier, espace autour du chantier, nuisances sonores pour l'entourage. La seule contrainte étant de disposer d'une assise solide mais rudimentaire, le bâtiment pouvant tre monté sur pilotis.

Un objet de l'invention est construire des parois ou des murs sans aucune visserie apparente.

L'invention propose un assemblage mural sandwiche perfectionné. Les constructions étant réalisées avec ces assemblages qui comprennent notamment un jeu de montant entretoise et de jeu de parois latérales. Une spécificité du montant entretoise selon l'invention étant à la fois de s'assembler en superposition par emboîtage avec d'autres montants entretoises mais aussi de s'emboîter latéralement avec les panneaux de parois constituant les parois extérieures et intérieures du mur.

Dans un aspect de l'invention les montants entretoises présentent une forme sensiblement parallélépipédique oblongue, avec une face supérieure et une face inférieure, et avec quatre faces latérales. La face supérieure du montant entretoise s'emboîtant avec la face inférieure de tout autre montant entretoise. A partir d'un jeu de montant entretoise on peut donc constituer un poteau. Dans un aspect courant, un montant entretoise a une longueur d'environ 50 cm pour constituer avec cinq montants entretoises la hauteur d'un étage de taille traditionnel. Bien évidemment selon les modes de réalisation la hauteur des montants entretoise est conçu à une longueur qui peut tre spécifique.

Dans un aspect de l'invention, le montant entretoise présente des faces latérales dites faces de parois qui ont pour fonction de servir de support de fixation pour les panneaux de parois latérales sur le montant d'entretoise. Cette fixation s'opère préférentiellement par un emboîtage astucieux entre une première nervure disposée sur la face latérale de paroi et une seconde nervure complémentaire opérée sur le panneau de paroi latérale.

Dans un aspect de l'invention, le montant entretoise présente des faces latérales dites faces latérales d'entretoise qui ont pour fonction de servir de support de fixation entre les montants d'entretoises lorsque dans certaines dispositions ces derniers sont montés côte à côte. Cette fixation s'opère préférentiellement par un emboîtage astucieux entre une première nervure (male ou femelle) disposée sur la face latérale d'entretoise d'un premier montant entretoise et une seconde nervure (male ou femelle) complémentaire opérée sur une autre face latérale d'entretoise d'un second montant entretoise. Cette disposition est utile pour les situations de rupture d'angle et de raccord d'angle, par exemple à la jonction de deux parois qui définissent la zone dite de coin de mur, ou pour les situations de renfort de structure, par exemple pour augmenter la portance à un endroit spécifique sur un mur.

Dans un aspect de l'invention, les parois latérales de l'assemblage mural en sandwiche selon l'invention sont conçues d'une façon particulière. Ces parois latérales comprennent des panneaux de parois. La largeur des panneaux de parois pouvant tre égale à la largeur de l'ensemble de la paroi, les panneaux de parois s'emboîtant ensuite les uns sur les autres, par exemple suivant la verticale pour un mur vertical, pour constituer une fois assemblés, l'ensemble de la paroi sur sa hauteur.

Dans un aspect de l'invention, les panneaux de parois sont constitués de clins de parois et de traverses de parois. On appelle clins une forme de planche d'un aspect perfectionné qui orne couramment la façade des maisons. Les panneaux sont constitués de clins identiques, quatre clins dans le modèle standard selon l'invention, les clins étant

emboîtés sur toute leur longueur les uns aux autres. Les clins selon l'invention présentant sur la tranche de leur longueur des nervures d'emboîtement. Les panneaux sont ensuit constitués en vissant des traverses perpendiculairement aux clins. La section de ces traverses forment une nervure d'une forme complémentaire de la nervure opérée sur les faces de parois des montants d'entretoises. Les traverses étant disposées sur les clins à des distances correspondants ensuite aux distances séparant les montants d'entretoises sur lesquels seront emboîtés les parois latérales.

Dans un aspect de l'invention, les montants entretoises sont emboîtés avec les panneaux de parois. Ils constituent alors une trame de mur de longueur égale à la longueur du panneau de paroi constituant et d'une hauteur égale à la hauteur du montant entretoise et du panneau de paroi constituant. La construction sera ensuite montée par strate. Chaque strate étant constituée par une trame de murs. Les strates de murs s'empilant les unes sur les autres et constituant alors un niveau de strate de murs.

Dans un aspect l'invention couvre également un procédé de construction. La première phase du procédé consistant à constituer un socle, chape ou solive, sur lequel monter la construction. La seconde phase du procédé consistant à positionner les armatures métalliques. La troisième phase du procédé consistant à monter le premier niveau de strate de trames de murs. La quatrième phase du procédé consistant à élever la construction en empilant successivement les différents niveaux de strates de trames de mur. La cinquième phase du procédé consistant à monter le toit.

Dans un aspect de l'invention les montants entretoises sont percés de leur long par un perçage selon un axe vertical rejoignant la face supérieur à la face inférieur. Ce perçage a pour fonction de laisser un passage à une tige métallique qui a pour fonction de servir d'armure de renforcement de structure au montant entretoise. On peut dire du montant entretoise qu'il est un montant entretoise armé.

Dans un aspect de l'invention l'armature est une tige métallique filetée sur ses extrémités et présente une hauteur égale à la hauteur d'un montant entretoise. La tige est

raccordée à une tige équivalente au moyen d'une douille de raccordement. Cette disposition permet de monter facilement les trames de murs sans avoir de difficultés pour aligner les tiges sur les trous percés dans les montants entretoises. L'invention permet donc d'emboîter d'abord les trames de murs les uns sur les autres pour ensuite y enfiler facilement les armatures. La douille en attente réceptionne la tige filetée qui va se visser dessus.

Dans un aspect de l'invention, l'emboîtage des trames de mur les unes sur les autres est perfectionné. Pour des raisons évidentes d'étanchéité, les trames de murs doivent tre hermétiquement parfaitement emboîtées les unes sur les autres.

L'emboîtage selon l'invention, se fait en force sans détérioration des matériaux constituants. Il s'opère au moyen de l'action sur les douilles montées sur les tiges filetées. Au moyen d'une clé perfectionnée, l'opérateur visse la douille sur la tige, la douille et la clef appuyant sur le montant d'entretoise, ce qui a pour effet de plaquer localement la trame de mur supérieur sur la trame de mur inférieur. Dans un aspect, la clef est motorisé du type clef à choc et présente dans une version une excentrique d'axe montée sur une visseuse.

D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - La figure 1 représente une vue de dessus du montant d'entretoise - La figure la représente une vue de dessus du montant d'entretoise constituée par plusieurs pièces - Les figures lb, lc, ld, le, lf montrent plusieurs formes particulières de réalisation de montant d'entretoise.

- Les figures lg, lh représentent les montants d'entretoise des figures lb et ld avec les finitions d'isolation et de gaines techniques

- La figure 2 représente une vue de côté du montant d'entretoise - La figure 3 représente une vue de côté d'une armature munie d'un manchon - La figure 3a représente une vue en perspective du manchon connecteur - La figure 4 représente une vue de côté de l'emboîtement verticaux de montants d'entretoise - Les figures Sa, 5b, 5c, 5d montrent plusieurs modes d'assemblage des montants d'entretoise - Les figures 6a, 6b, 6c, 6d représentent des plaques de fixation correspondant aux modes d'assemblages des figures Sa, Sb, 5c, 5d - La figure 7 représente une vue de profil d'un clin - La figure 8 représente une vue de profil d'une traverse de clin - La figure 9 représente une vue de face d'un panneau de paroi - La figure 10 représente une vue de dessus d'un panneau de paroi - La figure 11 représente une vue en perspective d'une trame de mur - La figure 12 représente une disposition de rangement des montants d'entretoises pour le transport sur palettes - La figure 13 représente une disposition de rangement des panneaux de parois pour la phase de transport - Les figures 14a, 14b, 14c représentent différentes phases de construction Les Figures 1 et 2 représentent un montant entretoise (1) dans sa version la plus standard, en vue de dessus et vue de côté. En vue de dessus, La section du montant entretoise (1) s'inscrit dans un carré. Cette section carré est fondamentale pour les montants entretoises (1) positionnés aux angles des murs et ce pour la coordination de jonction entre les montants entretoises (1) qui s'emboîteront entre eux latéralement, figure Sa. Les montants entretoises (1) non positionnés aux angles peuvent tre par

exemple tre de section sensiblement rectangulaire. Selon la figure 1, le montant entretoise présente quatre faces, deux faces latérales de parois (Fp) qui présentent une nervure (10) femelle de section en forme de T. D'autres sections de nervure sont envisageables, nervures en que d'aronde, nervures en biseau. La fonction de ces nervures est de permettre l'assemblage avec les traverses de clin (51), figure 8, qui constituent le dispositif de fixation des parois latérales. Le montant d'entretoise (1) est percé sur toute sa hauteur d'un trou (20), la fonction de ce perçage est de laisser un passage pour enfiler une armature qui, figure 3, est une tige filetée 21 métallique. La longueur de la tige filetée (21) est égale à la longueur du montant entretoise (1), figure 2.

Sur la figure 2 est représenté le montant entretoise (1) vu de côté qui présente une forme générale oblongue parallélépipédique. Il présente une face supérieure (Fs) et une face inférieure (Fi) présentant des formes complémentaires de façon à ce la face supérieure (Fs) d'un premier montant entretoise puisse s'emboîter avec la face inférieure (Fi) d'un second montant entretoise (1). La rigidité de l'emboîtement étant obtenue au moyen d'un décrochement sur une section de la face supérieure (Fs), la face inférieure (Fi) présentant un renfoncement équivalent sur une partie équivalente. Dans l'exemple des figures 1 et 2 ces décrochements prennent vu de haut une section carré ou rectangulaire.

Cette forme présente un intért particulier puisque comme l'illustre la figure la elle permet de fabriquer le montant d'entretoise (1) avec des pièces de forme très simple puisqu'il s'agit juste de planches astucieusement rainurées puis astucieusement assemblées selon une disposition bien précise. Sur la figure (la) est donc représenté un module d'entretoise (1) monté en assemblant astucieusement deux premières planches extérieures rainurées (5) identiques, dont la fonction est de constituer le rainurage (10) de maintien des traverses de clin et de secondes planches intérieures rainurées (6) identiques dont la fonction est de constituer le rainurage pour le passage de l'armature (21). Sur la figure 3 est représenté l'armature (21) qui est une tige métallique filetée à ses deux extrémités avec une rondelle (22) et un manchon connecteur (23). La rondelle

(22) se positionnera dans une réservation complémentaire (25) opérée sur la face supérieure (Fs) qui sera percée au format de la rondelle (22) autour du perçage d'armature (20). Le manchon connecteur (23) comme représenté en figure 4 recevra sur une partie basse la partie haute d'une première tige filetée (21) et sur sa partie haute, la partie basse d'une seconde tige filetée (21). En mode d'assemblage, la tige filetée (21) sera monté à une altitude sensiblement égale à la moitié de la hauteur du manchon (23) et ce au dessus du montant entretoise (1). Ce positionnement permet de positionner facilement les tiges et surtout permet d'emboîter les montants (1) les uns sur les autres en force en actionnant le manchon (23), par exemple au moyen d'une clef à choc.

La figure 3a représente une vue en perspective du manchon connecteur (23), qui dans cet aspect particulier, est une douille à six pans. Le taraudage étant poinçonné à mi parcours pour délimiter la course des tiges (21).

Les figures lb, le, ld, le, If représentent des formes particulières de montant d'entretoise (1) présentant une fonction spécifique sur une de leur face d'entretoise (Fe).

Ces formes particulières pouvant ensuite tre combinées entre elles selon le but recherché pour créer un montant d'entretoise qui dispose de ces fonctions sur plusieurs de ces faces d'entretoise (Fe). Sur la figure lb est représenté un montant d'entretoise (1) présentant une face latérale d'entretoise (Fe) comprenant un rainurage mitoyen (30) pour accueillir un panneau (31), figure lh. Sur la figure lh, est représenté ce montant d'entretoise (1) avec un exemple d'isolation (32) en mousse polyuréthane projeté. Le panneau (31) séparant alors un espace pour les gaines techniques (33). Les figures ld et lg représentant un autre modèle de montant d'entretoise (1) présentant une face latérale d'entretoise qui présente un décrochement. Comme représenté en figure lg, la fonction de ce décrochement est caler un bloc de matière isolante (32). Sur la figure le est représenté un montant d'entretoise (1) qui présente sur une face latérale d'entretoise un rainurage male d'accroche d'entretoise (34). Sur la figure If est représenté un montant d'entretoise (1) présentant sur une face d'entretoise (Fe) une nervure femelle (35)

d'accroche d'entretoise qui a pour forme un rainurage en T. La fonction des nervures d'accroche d'entretoise (34,35) est de pouvoir solidariser entre eux latéralement deux montants d'entretoise (1). La fonction de ces nervures (34,35) est particulièrement représenté en figure Sa, 5b, 5c, 5d sur lesquels sont notamment représentés des ruptures d'angles dans les murs ainsi que des murs de refend. La figure 1 e représente une disposition de rainurage large central (36) ayant pour fonction de maintenir un bloc d'isolant du type laine de verre ou équivalent.

La figure 4 représente une vue de côté de l'emboîtement verticaux de montants d'entretoise. Sur cette figure est représenté une platine de scellement Ps sur solive ou sur chape avec un premier montant d'entretoise (1) pour la première strate de trame de mur.

Figure également une tige filetée (21) à travers une solive (38) notamment pour la construction d'un plafond d'étage. Figure le montant d'entretoise soutenant le toit ou bac autoporteur (37), les fixations étant obtenues avec une sablière (39) en bois massif et son écrou de solidarisation.

Les figures 5a, Sb, 5c, 5d représentent en vue de dessus divers modes d'assemblages, figure 5a, montage d'angle à 90° avec trois montants d'entretoises (1), figure Sb, montage en croix avec cinq montants d'entretoise (1), figure 5c, montage assemblage en T avec deux montants d'entretoise (1), figure 5d, montage assemblage d'angle en biais avec deux montants d'entretoise (1) de forme traditionnel et un montant d'entretoise de section vue de haut en forme générale triangulaire de façon à ce que positionné au milieu des deux autres montants d'entretoise il reconstitue alors la rupture d'angle du mur.

Les Figures 6a, 6b, 6c, 6d représentent les plaques d'alignement correspondant aux modes d'assemblages des figures Sa, 5b, 5c, 5d.

La figure 7 représente une vue de profil d'un clin (50). Un clin est une planche de bois d'un aspect perfectionné. Sur la figure sont représentés deux nervures (52) dont l'objet est de couper le fil du bois pour le travail du bois sur le long terme. Le clin (50) présente

par ailleurs une nervure d'emboîtage mâle (53) dont la fonction est de s'emboîter dans une nervure d'emboîtage femelle (54) du clin supérieur. La figure 8 représente une vue de profil d'une traverse de clin (51). Cette traverse présente une section en forme de T qui complète la nervure femelle (10) opérée dans le montant d'entretoise (1). La figure 9 représente une vue de face d'un panneau de paroi (57). Ce panneau de parois (57) est constitué de quatre clins (50) empilés. Dans le cas présent deux traverses de clin (51) sont visibles qui s'emboîteront dans deux montants d'entretoise (1). Les traverses de clins (51) sont solidarisées, par visserie ou par clouage, perpendiculairement aux clins (50). Dans une autre version de l'invention, les traverses de clins (S1) peuvent tre emboîtés avec les clins (50). La figure 10 représente une vue de dessus d'un panneau de paroi. La figure 11 représente une vue en perspective d'une trame de mur emboîtable (56). Cette trame de mur (56) comporte simplement deux traverses (51) et deux montant d'entretoise (1). Bien évidemment, il est possible de fabriquer des trames de murs possédant n montant d'entretoise (1) et n traverses de clins (51) (dans la version la plus standard sans reprise d'angle).

La figure 12 représente une disposition de rangement des montants d'entretoises (1) pour le transport sur palettes. La figure 13 représente une disposition de rangement des panneaux de parois (57) pour la phase de transport. Dans cette version, figure 12 et 13, les composition murales sont livrées démontées et sur le chantier ou au préalable, le constructeur assemblera les panneaux de parois (57) et les montants d'entretoise (1) pour former des trames de mur de parois (56).

Les figures 14a, 14b, 14c représentent différentes phases de construction selon l'invention. La figure 14a représente la phase 1 du procédé qui consiste à monter un support de construction, chape ou solive avec des réservations pour les emplacements l'embout de la tige filetée (21) de la première trame de mur, cette tige (21a), figure 4 ayant la caractéristique d'tre d'une longueur supérieure à la longueur du montant d'entretoise de la première trame de mur (56a) et ce de façon à ce que son extrémité

muni d'une plaque de fixation atteigne l'intérieur des réservations. L'opérateur monte la première strate de trame de mur, figure 14b, et à l'équerre vérifie et règle l'horizontalité.

Les plaques d'alignement Pa, figure 4, contribuant ensuite à conserver strictement la verticalité des armatures (21). L'opérateur coule ensuite du béton dans les réservations, La première trame de mur (56a) est donc parfaitement positionnée spatialement. Sur la figure 14b, apparaît sur une première façade pleine (60) sans ouverture des trames de mur ayant pour longueur la largeur totale de la façade. Sur la figure 14b, apparaît également une façade (61) présentant une ouverture qui est une porte, illustrant par la mme que sur la première strate de mur selon cette paroi (61) deux trames de mur constituent la première strate et l'espace entre elles délimite l'espace de la porte. La figure 14c montre les façades montées avec deux strates de trame de mur. Les opérateurs ayant successivement montées la deuxième strate de trame de mur puis les armatures.

L'invention concerne une construction murale du type panneau sandwiche comprenant une ossature de montant (1) sur laquelle sont solidarisées de part et d'autre du montant (1) deux parois latérales (57) parallèles caractérisée en ce que la solidarisation entre l'ossature de montant (1) et les parois latérales (57) est obtenue par emboîtage (10, 51) des montants (1) avec les parois latérales (57).

L'invention concerne également une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que l'ossature de montant (1) est constituée par un jeu de montants entretoise (1) en forme oblongue de tronçon de poteau d'une hauteur de montant déterminée et présentant selon sa hauteur une face supérieure de montant (Fs) et une face inférieure de montant (Fi), et de section horizontale en forme générale parallélépipédique présentant deux faces de parois de montant (Fp) opposées et parallèles, les faces de parois de montant (Fp) sont pourvues de nervures de montant (10) le long desquelles s'assemblent par enfilage les parois latérales (57) pourvues de

nervures de parois (51) complémentaires aux nervures de montant (10), les montants d'entretoise s'empilant verticalement par emboîtage, les faces supérieure de montant (Fs) présentant une section et un relief (5,6) complémentaire de la section et du relief de la face inférieure de montant (Fi).

L'invention concerne donc une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que les montants entretoises (1) sont armés, c'est à dire munis d'un perçage (20) central dans le bloc sur toute la hauteur et dont la fonction est d'tre traversé par une armature (21).

L'invention concerne donc une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que l'armature (21) est une tige métallique filetée à ses deux extrémités, de longueur égale à la hauteur du montant d'entretoise (1) qu'elle traverse, la tige étant raccordée à un manchon connecteur double entrée (23), le manchon connecteur (23) étant positionné avant l'emboîtement vertical d'un montant d'entretoise supérieur (1) et d'un montant d'entretoise inférieur (1) affleurant à la surface supérieur (Fs) d'un montant d'entretoise supérieur (1), le serrage du manchon (23) sur la tige (21) devenant un moyen conjuguer d'emboîter le montant d'entretoise supérieur (1) sur un montant d'entretoise inférieure (1) et de solidariser l'armature (21).

L'invention concerne donc une construction'murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que la section horizontale du montant d'entretoise (1) présente une face d'entretoise (Fe) pourvus de moyens (34,35) permettant de s'emboîter latéralement avec d'autres faces d'entretoises (Fe, 34,35) d'autres montants entretoises (1) L'invention concerne donc une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que les parois latérales (57) sont constituées par un jeu de clins (50) et des traverses de clins (51), les traverses de clins (51) sont solidarisées perpendiculairement aux clins (50) et les traverses de clin (51) présentent une section de forme complémentaire aux nervures de montant (10) de façon à servir de moyen d'emboîtement entre les parois latérales (57) et l'ossature de montant (1)

L'invention concerne donc une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que les clins (50) sont pourvus longitudinalement sur une première tranche de nervures mâles (53) et longitudinalement sur leur seconde tranche d'une nervure femelle (54) de façon à s'emboîter les uns sur les autres et de façon de contribuer à rigidifier longitudinalement la construction.

L'invention concerne donc une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que sur une hauteur de montant d'entretoise (1), à un jeu de montants d'entretoise (1) sont solidarisée à des panneaux de parois (57), ce qui constituent alors une forme particulière de panneau sandwiche dénommée trame de mur (56), la construction étant ensuite montée successivement par strate de trame de mur (56), les strates de mur (56) pouvant étant emboîtées les unes avec les autres tant latéralement que verticalement.

L'invention concerne donc une construction murale du type panneau sandwiche caractérisée en ce que lors de la construction, sous la première strate de mur (56) sont disposées des plaques d'alignement (Pa) qui sont des plaques métalliques percées de trous traversés par l'extrémité inférieure des armatures (21) et dont la fonction est de conserver la rigoureuse horizontalité de la première strate de trame de mur (56).

L'invention concerne donc un procédé de construction avec un assemblage sandwiche pour la construction de murs ou de parois caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives - conception de la construction - mise en place d'un support, chape ou solive, avec réservation pour embout des armatures - montage de la première strate de trame de mur - mise en place de la première strate d'armature - calage pour l'horizontalité et équerrage de la première strate de trame de mur - scellement des armatures dans les réservations

- montages successifs des différentes strates de trame de mur avec leur armature - mise en place des encadrements des ouvertures - pose de la charpente - mise en place du toit autoporteur - lattage, couverture On voit donc bien que de nombreuses variantes éventuellement susceptibles de se combiner peuvent tre ici apportées sans jamais sortir du cadre de l'invention tel qu'il est défini ci-après.