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Title:
INDUCTANCE PLETHYSMOGRAPHY DEVICE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2023/241865
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an inductance plethysmography device comprising: • a support (20) made of elastic textile designed to be closed on itself along two lateral edges (21, 22) in order to surround a portion of the torso of an individual, • at least one inductive coil (80) formed of an electrically conductive wire strand having two ends arranged on each lateral edge of the support, characterised in that a first end of the coil (80) comprises a first electrical connection element (41) electrically and mechanically connected to an electrically conductive male or female self-gripping element (51), and a second end of the coil (80) comprises a second electrical connection element (42) electrically and mechanically connected to an electrically conductive female or male self-gripping element (52) designed to engage with the electrically conductive male or female self-gripping element in order to make an electrical contact between the first and the second end of the coil (80).

Inventors:
FLENET TIMOTHÉ (FR)
EYNARD CHARLES (FR)
BOUILLON CORENTIN (FR)
Application Number:
PCT/EP2023/062480
Publication Date:
December 21, 2023
Filing Date:
May 10, 2023
Export Citation:
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Assignee:
ETISENSE (FR)
International Classes:
A61B5/0295; A41D13/12; A61B5/00; A61B5/08; A61B5/113; A41F1/00; A44B11/00; A44B17/00; H01R12/78; H05K1/18
Foreign References:
US20110066063A12011-03-17
US20180317814A12018-11-08
US20020032388A12002-03-14
US20190090763A12019-03-28
US20070026695A12007-02-01
US20170079868A12017-03-23
FR3094628A12020-10-09
Attorney, Agent or Firm:
REGIMBEAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1 . Dispositif (10) de pléthysmographie par inductance, comprenant : o un support (20) en textile élastique adapté pour être fermé sur lui-même le long de deux bords latéraux (21 , 22) pour entourer au moins une partie du tronc d’un individu, o au moins une spire inductive (80) formée d’un brin de fil électriquement conducteur agencé sous forme de vaguelettes entre les deux bords latéraux de sorte à s’étendre selon la circonférence du tronc de l’individu, la spire (80) présentant deux extrémités agencées sur chaque bord latéral (21 , 22) du support, caractérisé en ce qu’une première extrémité de la spire (80) comprend un premier élément de connexion électrique (41) en liaison électrique avec le brin de fil électriquement conducteur, ledit premier élément de connexion électrique (41) étant en liaison électrique et mécanique avec un élément mâle ou femelle autoagrippant (51) électriquement conducteur, et une seconde extrémité de la spire (80) comprend un second élément de connexion électrique (42) en liaison électrique avec le brin de fil électriquement conducteur, ledit second élément de connexion électrique (42) étant en liaison électrique et mécanique avec un élément femelle ou mâle autoagrippant électriquement conducteur (52) adapté pour s’engager électriquement et mécaniquement avec l’élément mâle ou femelle autoagrippant électriquement conducteur pour établir un contact électrique entre la première et la seconde extrémité de la spire (80).

2. Dispositif selon la revendication 1 , dans lequel chaque élément de connexion électrique (41 , 42) est un circuit imprimé ou une plaque rigide électriquement conductrice.

3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2 comprenant une pluralité d’éléments femelles ou mâles autoagrippants en liaison électrique et mécanique avec le second élément de connexion électrique (42), lesdits éléments femelles ou mâles autoagrippants étant espacés d’une distance (d) entre deux éléments autoagrippants (52) successifs, de sorte que chaque élément femelle ou mâle autoagrippant (52) définit une circonférence différente de la spire (80) lorsque ledit élément (52) femelle ou mâle autoagrippant est engagé avec l’élément mâle ou femelle autoagrippant (51) lié électriquement et mécaniquement au premier élément de connexion électrique (41). 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le premier élément de connexion électrique (41) et le second élément de connexion électrique (42) présentent chacun un support rigide respectif.

5. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque élément mâle ou femelle autoagrippant (51 , 52) est assemblé au premier élément de connexion électrique (41) ou au second élément de connexion électrique (42) par une colle électriquement conductrice.

6. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, dans lequel chaque élément mâle ou femelle autoagrippant (51 , 52) est assemblé au premier élément de connexion électrique (41) ou au second élément de connexion électrique (42) par au moins un rivet.

7. Dispositif selon la revendication 6, dans lequel ledit rivet est électriquement conducteur.

8. Dispositif selon la revendication 7, dans lequel chaque élément autoagrippant (51 , 52, 52A) et chaque élément de connexion électrique (41 , 42) respectif sont agencés entre deux plaques rigides (54) reliées par ledit rivet.

9. Dispositif selon la revendication 8 en combinaison avec la revendication 4, dans lequel chaque élément autoagrippant (51 , 52, 52A) et/ou le support en textile (20) est agencé entre une plaque rigide (54) et l’élément de connexion électrique (41 , 42), la plaque rigide (54) et l’élément de connexion électrique étant reliés mécaniquement et électriquement par ledit rivet.

10. Dispositif selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre au moins une paire de crochets agencés sur chaque bord latéral (21 , 22) du support de sorte à relier mécaniquement lesdits bords latéraux (21 , 22) pour fermer le support.

11 . Dispositif selon l’une des revendications précédentes, comprenant en outre une pièce de recouvrement en textile élastique amovible agencée pour couvrir les éléments mâles et/ou femelles autoagrippants lorsque la spire est fermée.

12. Dispositif selon la revendication 11 , dans lequel le support en textile comprend au moins une paire de crochets agencés sur chaque bord latéral (21 , 22) et la pièce de recouvrement comporte au moins une paire de boucles agencées pour être accrochées sur lesdits crochets de sorte à fixer la pièce de recouvrement sur le support et de couvrir les bords latéraux du support.

13. Dispositif selon la revendication 11 ou la revendication 12 dans lequel la pièce de recouvrement comprend en outre une poche configurée pour contenir un dispositif de mesure en liaison électrique avec la spire.

14. Procédé de fabrication d’un dispositif de pléthysmographie par inductance pour mammifère humain ou animal selon l’une des revendications 1 à 13, comprenant o la fourniture du support (20) en textile élastique, o la formation d’au moins une spire inductive (80) en un fil électriquement conducteur en fixant ledit fil en forme de vaguelettes selon la circonférence du support (20), ladite spire (80) présentant deux extrémités agencées sur chaque bord latéral (21 , 22) du support, o l’assemblage de chaque extrémité de la spire (80) avec un élément de connexion électrique (41 , 42), de sorte à établir une connexion électrique entre la spire (80) et une piste conductrice (41 , 42) de l’élément de connexion électrique, o l’assemblage de chaque élément de connexion électrique (41 , 42) avec un élément mâle ou femelle autoagrippant respectif.

15. Procédé selon la revendication 14, comprenant en outre l’assemblage d’au moins un élément de connexion électrique (41 , 42) avec au moins un élément autoagrippant (52) supplémentaire, lesdits éléments autoagrippants (52) étant espacés d’une distance (d) s’étendant sur une portion de la circonférence du dispositif.

16. Procédé selon la revendication 14 ou la revendication 15, comprenant la fourniture d’une pièce de recouvrement (70) comprenant une pluralité de boucles (73), et l’assemblage du support avec une pluralité de crochets (47) des deux côtés de l’ouverture dudit support (20), lesdites boucles (73) étant configurées pour recevoir les crochets (47) de sorte à fixer la pièce de recouvrement (70) sur le support (20).

Description:
DISPOSITIF DE PLETHYSMOGRAPHIE PAR INDUCTANCE

DOMAINE DE L'INVENTION

La présente invention concerne un dispositif de pléthysmographie par inductance et un procédé de fabrication d’un tel dispositif.

ETAT DE LA TECHNIQUE

La pléthysmographie par inductance est un outil de mesure des variations de volume du tronc d’un mammifère (humain ou animal), notamment utilisé pour des applications de surveillance respiratoire et/ou cardiaque. Le volume du tronc est reconstitué à l’aide d’un ou plusieurs capteurs positionnés de façon à mesurer les variations de compartiments mécaniques considérés comme indépendants (généralement l’abdomen et le thorax).

Le principe de cette mesure est d’enrouler autour du tronc du sujet au moins une spire inductive formée d’un ou plusieurs brins de fil électriquement conducteur. Une variation de volume du tronc, due notamment à l’activité respiratoire et/ou cardiaque, engendre une variation d’inductance de chaque spire liée à la surface du contour entouré par ladite spire, la variation d’inductance étant mesurée par un capteur.

Typiquement, un tel dispositif est intégré dans un support en textile tel qu’un gilet ou une bande à porter sur le corps afin d’en assurer le maintien sur le sujet. Le support doit être à la fois extensible et d’une élasticité suffisante afin d’assurer un couplage mécanique permanent entre la bande et la partie du tronc du sujet qui est entourée et ce de manière à ce que toute variation de section du tronc du sujet engendre une variation équivalente de la surface entourée par la spire. La contrainte mécanique (en particulier pression et rigidité) imposée au sujet portant le support textile doit être minimale de façon à ne pas perturber les phénomènes physiologiques mesurés et à ne pas induire de gène. Le comportement du sujet, notamment des tentatives d’enlever un tel support en textile et/ou des manipulations par curiosité du sujet portant le vêtement ou d’autres individus, par exemple des congénères dans le cas d’une pluralité d’animaux détenus ensemble doivent être pris en compte. Ainsi pour les animaux et les jeunes enfants et plus largement tout sujet n’étant pas en capacité de consentir à porter le gilet, le support doit être conçu de sorte à prévenir et protéger des interactions avec les congénères (traction, morsures, tentative de retrait ...) et à ne pouvoir être enlevé sans l’intervention d’un opérateur. Le document FR 3094628 A1 divulgue un gilet de pléthysmographie par inductance en forme de tube fermé pour un petit mammifère. Un tel gilet est adapté uniquement à des petits mammifères de moins de 6 kg, tels que des lagomorphes. Pour des raisons liées à la morphologie, la force plus importante et la manipulation plus complexe des sujets, il est difficile d’enfiler un tel gilet sur le tronc d’un animal plus grand ou d’une espèce différente, et de le maintenir en place.

En outre, un tel gilet n’est pas adapté à des sujets subissant une forte augmentation ou diminution du périmètre du tronc comme c’est le cas par exemple pour des jeunes animaux en phase de croissance et/ou dans le cas d’une prise ou une perte de poids importante induite par une pathologie. Dans le cas d’une prise de poids rapide, le gilet peut comprimer le sujet, ce qui engendre un inconfort et peut entrainer des blessures et des tentatives de détruire et/ou enlever le gilet ainsi qu’une perturbation des phénomènes physiologiques mesurés. Inversement, dans le cas d’une perte de poids, le gilet n’est pas ajusté au tronc et le mauvais couplage mécanique ne permet pas de mesures fiables. L’élasticité du gilet étant limitée à la fois par le support textile et le fil conducteur utilisé pour leur réalisation, une multitude de taille seront nécessaires en cas de suivi répété sur un individu avec une forte augmentation ou diminution de périmètre du tronc.

EXPOSE DE L'INVENTION

Un but de l’invention est de mettre à disposition un dispositif de pléthysmographie par inductance permettant d’adapter la taille en fonction du poids de l’individu qui le porte même en cas de forte augmentation ou diminution du périmètre du tronc, par exemple pour un jeune animal en phase de croissance, ou dans le cas d’une prise ou une perte de poids importante en raison d’une pathologie.

A cet effet, l’invention propose un dispositif de pléthysmographie par inductance comprenant :

• un support en textile élastique adapté pour être fermé sur lui-même le long de deux bords latéraux pour entourer au moins une partie du tronc d’un individu,

• au moins une spire inductive formée d’un brin de fil électriquement conducteur agencé sous forme de vaguelettes entre les deux bords latéraux de sorte à s’étendre selon la circonférence du tronc de l’individu, la spire présentant deux extrémités agencées sur chaque bord latéral du support, caractérisé en ce qu’une première extrémité de la spire comprend un premier élément de connexion électrique en liaison électrique avec le brin de fil électriquement conducteur, ledit premier élément de connexion électrique étant en liaison électrique et mécanique avec un élément mâle ou femelle autoagrippant électriquement conducteur, et une seconde extrémité de la spire comprend un second élément de connexion électrique en liaison électrique avec le brin de fil électriquement conducteur, ledit second élément de connexion électrique étant en liaison électrique et mécanique avec un élément femelle ou mâle autoagrippant électriquement conducteur adapté pour s’engager électriquement et mécaniquement avec l’élément mâle ou femelle autoagrippant électriquement conducteur pour établir un contact électrique entre la première et la seconde extrémité de la spire.

De manière avantageuse, chaque élément de connexion électrique est un circuit imprimé ou une plaque rigide électriquement conductrice.

De préférence, le dispositif comprend une pluralité d’éléments femelles ou mâles autoagrippants en liaison électrique et mécanique avec le second élément de connexion électrique, lesdits éléments femelles ou mâles autoagrippants étant espacés d’une distance entre deux éléments autoagrippants successifs, de sorte que chaque élément femelle ou mâle autoagrippant définit une circonférence différente de la spire lorsque ledit élément femelle ou mâle autoagrippant est engagé avec l’élément mâle ou femelle autoagrippant lié électriquement et mécaniquement au premier élément de connexion électrique.

Le premier élément de connexion électrique et le second élément de connexion électrique peuvent présenter chacun un support rigide respectif.

Chaque élément mâle ou femelle autoagrippant peut être assemblé au premier élément de connexion électrique ou au second élément de connexion électrique par une colle électriquement conductrice.

Avantageusement, chaque élément mâle ou femelle autoagrippant est assemblé au premier élément de connexion électrique ou au second élément de connexion électrique par au moins un rivet. Ledit rivet peut être électriquement conducteur.

Dans certains modes de réalisation chaque élément autoagrippant et chaque élément de connexion électrique respectif sont agencés entre deux plaques rigides reliées par ledit rivet.

De préférence, chaque élément autoagrippant et/ou le support en textile est agencé entre une plaque rigide et l’élément de connexion électrique, la plaque rigide et l’élément de connexion électrique étant reliés mécaniquement et électriquement par ledit rivet.

Avantageusement, le dispositif de pléthysmographie comprend en outre au moins une paire de crochets agencés sur chaque bord latéral du support de sorte à relier mécaniquement lesdits bords latéraux pour fermer le support. Dans certains modes de réalisation, le dispositif comprend en outre une pièce de recouvrement en textile élastique amovible agencée pour couvrir les éléments mâles et/ou femelles autoagrippants lorsque la spire est fermée.

De préférence, le support en textile comprend au moins une paire de crochets agencés sur chaque bord latéral et la pièce de recouvrement comporte au moins une paire de boucles agencées pour être accrochées sur lesdits crochets de sorte à fixer la pièce de recouvrement sur le support et de couvrir les bords latéraux du support.

De manière avantageuse, la pièce de recouvrement comprend en outre une poche configurée pour contenir un dispositif de mesure en liaison électrique avec la spire.

L’invention se rapporte aussi à un procédé de fabrication d’un dispositif de pléthysmographie par inductance pour mammifère humain ou animal tel que décrit ci- dessus, comprenant o la fourniture du support en textile élastique, o la formation d’au moins une spire inductive en un fil électriquement conducteur en fixant ledit fil en forme de vaguelettes selon la circonférence du support, ladite spire présentant deux extrémités agencées sur chaque bord latéral du support, o l’assemblage de chaque extrémité de la spire avec une bande de circuit imprimé, de sorte à établir une connexion électrique entre la spire et une piste conductrice de la bande de circuit imprimé, o l’assemblage de chaque élément de connexion électrique avec un élément mâle ou femelle autoagrippant respectif..

De préférence, le procédé comprend en outre l’assemblage d’au moins un élément de connexion électrique avec au moins un élément autoagrippant supplémentaire, lesdits éléments autoagrippants étant espacés d’une distance s’étendant sur une portion de la circonférence du dispositif.

De préférence, le procédé comprend la fourniture d’une pièce de recouvrement comprenant une pluralité de boucles, et l’assemblage du support avec une pluralité de crochets des deux côtés de l’ouverture dudit support, lesdites boucles étant configurées pour recevoir les crochets de sorte à fixer la pièce de recouvrement sur le support. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES

D’autres caractéristiques et avantages de l’invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, sur lesquels :

La figure 1 montre la face extérieure d’un dispositif de pléthysmographie par inductance selon l’invention.

La figure 2 montre la face intérieure d’un dispositif de pléthysmographie par inductance selon l’invention.

La figure 3 montre un dispositif de pléthysmographie par inductance porté par un animal.

La figure 4A et la figure 4B illustrent le principe de fermeture de chaque boucle d’inductance.

La figure 5 montre un circuit imprimé assurant le contact électrique entre le fil électrique et des boutons-pressions.

La figure 6A et la figure 6B illustrent le rivetage des boutons-pressions avec un circuit imprimé et une plaque rigide.

La figure 7A et la figure 7B illustrent un premier mode de réalisation d’un rivetage d’une bande agrippante avec un circuit imprimé et une paire de plaques rigide.

La figure 70 et la figure 7D illustrent un deuxième mode de réalisation d’un rivetage d’une bande agrippante avec un circuit imprimé sur support rigide et une plaque rigide.

La figure 7E illustre le collage d’une bande agrippante allongée.

La figure 7F illustre un ensemble de bandes agrippantes collées sur un circuit imprimé et un support en textile.

La figure 8 montre une pièce de recouvrement comprenant une poche pour une alimentation électrique.

DESCRIPTION DETAILLEE DE MODES DE REALISATION

La figure 1 montre la face extérieure d’un dispositif de pléthysmographie 10 selon l’invention. Ce dispositif est destiné à être porté par un mammifère, qui peut être un humain ou un animal. Dans la suite du texte, on désignera d’une manière générale par « individu » le sujet portant le dispositif. On emploiera indifféremment les termes « avant », « antérieur » ou « supérieur » pour désigner un élément situé du côté de la tête de l’individu (celui-ci pouvant être un bipède ou un quadrupède), et « arrière », « postérieur » ou « inférieur » un élément situé du côté opposé.

Le dispositif comprend un support 20 en un textile élastique, par exemple un textile tricoté ou un tissu comprenant des fibres en un matériau élastique tel que l’élasthanne.

La taille et la forme du support 20 sont adaptées à l’espèce de mammifère destinée à porter le dispositif 10. L’élasticité du support 20 assure un certain confort de port du dispositif 10 et un bon maintien sur l’individu. Elle permet également de compenser dans certaines limites des différences en morphologie et en taille entre différents individus, ou d’un même individu dont la morphologie évolue dans le temps.

Dans certains cas, on peut mettre à disposition des supports 20 en différentes tailles à choisir en fonction du poids et de la circonférence de l’individu qui porte le dispositif 10.

Support en textile

Le support en textile 20 comprend typiquement un bord supérieur 23 destiné à entourer le tronc à proximité du cou de l’individu portant le dispositif 10 de pléthysmographie, un bord inférieur 24 destiné à entourer le tronc de l’individu plus près des membres postérieurs ou inférieurs, et deux bords latéraux 21 , 22. On désigne par « longueur » la dimension du support s’étendant entre le bord supérieur et le bord inférieur et par « largeur » la dimension s’étendant entre les deux bords latéraux.

Le support 20 est adapté pour être fermé sur lui-même le long desdits bords latéraux 21 , 22 pour entourer au moins une partie du tronc de l’individu. Par conséquent, lorsque le support est placé sur l’individu, la longueur du support s’étend sensiblement parallèlement à la colonne vertébrale de l’individu, et la largeur du support s’étend selon la circonférence du tronc de l’individu.

Typiquement, le support 20 entoure une portion supérieure du tronc, par exemple le torse. Le support 20 peut comprendre des éléments 25 d’ouverture et de fermeture, tels que des paires de crochets ou des crochets et boucles. Ces éléments 25 d’ouverture et de fermeture peuvent être agencés le long des bords latéraux 21 , 22 ou uniquement sur certaines zones, par exemple sur la face extérieure du bord supérieur 23. Cela permet de fixer le support sur le tronc de l’individu et éventuellement d’empêcher l’individu d’enlever le support 20 par exemple en passant la tête par l’ouverture créée par le bord supérieur 23 entourant le cou. Avantageusement, le support en textile 20 comprend des ouvertures 28 adaptées pour passer les membres antérieurs ou supérieurs de l’individu destiné à porter le dispositif 10. L’utilisation de telles ouvertures 28 permet de maintenir le support en place et, dans le cas d’un animal, d’empêcher l’individu de l’enlever seul ou à l’aide de congénères.

Le support 20 peut comprendre une portion rembourrée 26 entre les ouvertures 28 destinée à être placée en contact avec la poitrine du mammifère, et/ou une portion rembourrée 27 au niveau du bord supérieur. De telles portions rembourrées 26, 27 augmentent le confort lorsque le support 20 est porté, et stabilisent le support 20 sur le tronc de l’individu afin de le maintenir fermement en place sans provoquer de zones de pression ou de douleurs.

Dans certains modes de réalisation, le support est constitué d’une bande en tissu sans ouvertures pour des membres. Un tel agencement est souvent perçu plus confortable par un sujet consentant à l’examen de pléthysmographie, par exemple un adulte humain. Il est en outre plus simple à réaliser.

Spires inductives

En référence à la figure 3, le dispositif de pléthysmographie 10 comprend en outre au moins une spire inductive 80 destinée à entourer le tronc de l’individu.

Chaque spire inductive 80 est formée d’un brin de fil 81 électriquement conducteur, tel qu’un fil en cuivre, comportant une isolation électrique. Le brin de fil conducteur 81 est agencé en vaguelettes selon la circonférence du support en textile. En référence à la figure 2 qui montre la face intérieure du dispositif, le brin de fil 81 est maintenu dans cette forme par exemple par un tunnel en textile 29 cousu sur la face intérieure du support 20 et des coutures intermédiaires appropriées. Les deux extrémités du fil conducteur 81 sont agencées à proximité les bords latéraux 21 , 22 respectifs du support en textile 20. La forme de vaguelettes s’adapte à des variations de diamètre du tronc entouré par le support 20, et permet ainsi des mesures précises de la surface entourée par la spire 80. Les spires 80 comprennent en outre un connecteur électrique 82 agencée à l’extrémité du brin de fil 81 électriquement conducteur. Un tel connecteur 82 est adapté pour s’engager électriquement et mécaniquement avec un connecteur d’un dispositif de mesure. Toutes les spires d’un dispositif de pléthysmographie sont connectées au dispositif de mesure pour assurer un enregistrement synchrone des mesures.

Les extrémités du brin de fil conducteur n’étant pas agencées en vaguelettes et dépassant le support en tissu ne sont pas destinées à entourer le tronc de l’individu. On cherche donc à minimiser la surface entourée par ces extrémités et à prévenir toute variation de la surface résiduelle dans cette zone pour améliorer la précision des mesures. A cette fin, les extrémités du fil conducteur 81 sont torsadées.

De préférence, le dispositif comprend entre 1 et 4 spires. L’utilisation d’une pluralité de spires 80 entraine une redondance données mesurées, permettant ainsi d’augmenter la précision et la fiabilité des mesures.

Chaque spire inductive 80 comporte à chacune de ses extrémités un élément de connexion électrique 41 , 42. Typiquement, un tel élément de connexion électrique est un circuit imprimé. L’élément de connexion électrique 41 , 42 est en liaison électrique avec le brin de fil conducteur, par exemple par une soudure. Typiquement, le circuit imprimé 41 , 42 comprend un support de circuit imprimé, une ou plusieurs zones de contact électrique 45 permettant une connexion électrique avec un élément de liaison 52 qui sera décrit ci- dessous, et au moins une piste conductrice configurée pour établir un contact électrique entre le brin de fil conducteur 81 et la ou les zones de contact électrique 45. Dans un mode de réalisation préféré, toute la surface du circuit imprimé est électriquement conductrice afin d’obtenir une impédance faible et une bonne résistance à des éventuelles torsions et/ou cisaillements du circuit imprimé. Chaque support 41 , 42 est maintenu à proximité du bord latéral 21 ou 22 du support en textile 20 par une ou plusieurs coutures. Les zones de contact 45 et les pistes ou surfaces conductrices sont imprimées sur les supports de circuit imprimé 41 , 42 en un matériau électriquement conducteur.

De manière alternative, l’élément de connexion électrique 41 , 42 est une plaque rigide électriquement conductrice, par exemple une plaque en métal.

Typiquement, une première extrémité de chaque spire 80 agencée sur un premier bord latéral 21 du support en textile comporte un circuit imprimé 41 présentant une seule zone de contact électrique 45. Ce premier circuit imprimé 41 est agencé sur un support de préférence rigide pour faciliter l’ouverture et la fermeture des éléments de liaison qui seront décrits ci-dessous.

Dans certains modes de réalisation, une deuxième extrémité de chaque spire agencée sur le deuxième bord latéral 22 du support en textile 20 comporte un circuit imprimé 42 présentant une pluralité de zones de contact électriques 45. Ce deuxième circuit imprimé 42 est agencé sur un support souple pour s’adapter à la forme du tronc de l’individu quand le dispositif est porté. Typiquement, le support du circuit imprimé 42 agencé en proximité du deuxième bord latéral 22 est en forme d’une bande allongée le long d’un axe P perpendiculaire au bord latéral 22 du support en textile 20 et tangentiel au périmètre du tronc du mammifère lorsque le dispositif de pléthysmographie 10 est porté. Les zones de contact électrique 45 sont agencées le long de l’axe P du support et espacées d’une distance d entre centres de deux zones de contacts 45 adjacentes.

Dans certains modes de réalisation, les circuits imprimés sur les deux extrémités d’une spire 80 comportent plusieurs zones de contact 45 le long d’un axe P perpendiculaire au bord latéral 21 , 22 respectif du support en textile 20. Dans ce cas, les deux circuits imprimés 41 , 42 comportent des supports souples pouvant suivre la forme du tronc de l’individu.

Eléments de liaison

En référence à la figure 4A, chaque circuit imprimé 41 , 42 comporte au moins un élément de liaison 51 , 52 électriquement conducteur. Chaque élément de liaison 51 , 52 est agencé sur une zone de contact 45 d’un support de circuit imprimé et en contact mécanique et électrique avec la zone de contact 45. Par exemple, l’élément de liaison 51 peut être soudé sur le circuit imprimé rigide 41 , et l’élément de liaison 52 peut être riveté sur le circuit imprimé souple 42. Les éléments de liaison 51 , 52 peuvent également être fixés mécaniquement sur le circuits imprimés 41 , 42 par une autre technique, par exemple un collage, ou par des soudures également dans le cas d’un circuit imprimé souple. Le contact électrique entre l’élément de liaison 51 , 52 et la zone de contact 45 du circuit imprimé peut être maintenu par un rivetage assurant un bon contact entre les éléments électriquement conducteurs, ou par exemple par une soudure, un collage ou une couture. De manière avantageuse, les éléments de liaison 52 sont rivetés sur les supports de circuit imprimé souples 42 en assurant une bonne liaison mécanique et un contact entre les surfaces électriquement conductrices. De plus, le contact électrique entre les éléments de liaison 52 et les zones de contact 45 peut être assuré par une soudure ou par l’application d’une colle électriquement conductrice.

En référence à la figure 4A, quand le dispositif de pléthysmographie 10 est porté par un individu, le support en textile 20 et les spires inductives 80 entourent le tronc dudit individu. Il est nécessaire d’ajuster la circonférence du dispositif de sorte que les spires 80 soient maintenues proches du tronc, et que les vaguelettes soient dans leur zone d’élasticité, de préférence sous une légère tension. Une telle disposition des spires permet de suivre des variations dans le volume du tronc que l’on souhaite détecter par le dispositif, par exemple une variation rapide du volume en raison de l’activité cardio-respiratoire de l’individu.

Pendant le port du dispositif 10, les éléments de liaison 51 , 52 sur les supports de circuit imprimé 41 , 42 aux deux extrémités de chaque spire 80 sont engagés mécaniquement pour assurer la bonne fermeture du dispositif 10 autour du tronc du mammifère. Ainsi, on engage typiquement l’élément de liaison 51 unique agencé sur le support rigide 41 avec un des éléments de liaison 52 agencé sur la bande souple agencée à l’extrémité opposée de la même spire 80. Le fait qu’un des supports de circuit imprimé soit en un matériau rigide facilite l’engagement et la séparation des éléments de liaison. En particulier, il facilite la prise en main et améliore la répartition des forces si les éléments de liaison sont mécaniquement engagés, évitant ainsi l’arrachement des éléments de liaison lors de leur séparation. En même temps, les éléments de liaison 51 , 52 agencés sur les deux extrémités respectives de chaque spire sont engagés électriquement, fermant ainsi le circuit électrique de chaque spire 80.

Quand les bandes de circuits imprimés 42 sur un bord latéral 22 comprennent plusieurs éléments de liaison 52 espacés d’une distance d, on peut fermer le dispositif de pléthysmographie 10 en plusieurs positions, c’est-à-dire que l’on peut lier l’élément de liaison 51 sélectivement avec l’un des éléments de liaison 52 agencés sur le circuit imprimé comprenant plusieurs zones de contact 45. Cela permet de fermer électriquement la spire 80 en plusieurs positions, chaque position correspondant à une circonférence différente de la spire 80. Ainsi, on peut choisir la circonférence de la spire 80 en fonction du volume du tronc du mammifère qui porte le dispositif 10. Quand le poids et le volume du mammifère a augmenté ou diminué de manière importante, on peut ajuster le périmètre de la spire 80 en séparant les éléments de liaison 51 , 52 et en liant l’élément de liaison 51 avec un autre élément de liaison 52 sur le circuit imprimé comprenant plusieurs zones de contact 45.

En référence à la figure 4B, les éléments de liaison peuvent être un élément mâle ou femelle 51 d’une bande autoagrippante et un élément femelle ou mâle 52 d’une bande autoagrippante. Pendant le port du dispositif, les éléments de bandes autoagrippantes sont engagés électriquement et mécaniquement sur la longueur de l’élément 52 de la bande autoagrippante. La liaison électrique entre le circuit imprimé et la bande autoagrippante peut être réalisé par un rivet 53A, 53 et/ou une colle électriquement conductrice.

Par exemple, en référence à la figure 5, on peut lier l’unique élément de liaison 51 de la première extrémité de la spire 80 avec l’un quelconque des éléments de liaison 52A, 52B, 52C agencé sur le circuit imprimé 42 de la deuxième extrémité de la même spire 80. Quand on lie l’élément de liaison 51 de la première extrémité avec l’élément 52A le plus proche du fil conducteur de la deuxième extrémité, la circonférence de la spire 80 est la plus petite. Quand cette circonférence est inférieure à la circonférence du tronc 70 du mammifère, on peut lier l’unique élément de liaison 51 de la première extrémité avec un deuxième élément de liaison 52B de la deuxième extrémité et adapter ainsi la taille du dispositif. Dans un troisième temps, on peut lier l’élément de liaison 41 de la première extrémité avec le troisième élément de liaison 53C de la deuxième extrémité pour augmenter davantage la circonférence de la spire 80. Le nombre d’éléments de liaison 51 , 52 des deux extrémités peut être différent des exemples présentés. Typiquement, le nombre d’éléments de liaison est compris entre 1 et 10.

Quand on ajuste la circonférence de toutes les spires 80 comprises dans le dispositif de pléthysmographie 10 en connectant les éléments de liaison correspondants au diamètre du tronc 70, on adapte ainsi le dispositif 10 au volume du tronc 70 de l’individu. De la même manière, on peut ajuster la circonférence quand chacune des deux extrémités d’une spire 80 comporte plusieurs éléments de liaison 51 , 52.

La distance d entre les éléments de liaison 52 est choisie de manière à ce que les circonférences possibles soient suffisamment proches pour que des mesures fiables et exactes soient possibles quelle que soit la circonférence du tronc 70. Les circonférences intermédiaires du tronc sont prises en compte par l’élasticité du tissu et l’agencement en vaguelettes du brin du fil électriquement conducteur 81 .

Dans d’autres modes de réalisation, chaque circuit imprimé est remplacé par une plaque électriquement conductrice.

Liaison par boutons pressions

Dans un premier mode de réalisation, les éléments de liaison 51 , 52 sont des éléments mâles et des éléments femelles de boutons pressions. Dans ce cas, les éléments femelles sont typiquement agencés sur les circuits imprimés 41 sur support rigide à proximité du premier bord latéral 21 du support en textile 20, et les éléments mâles sur les bandes de circuits imprimés 42 sur support souple à proximité de l’autre bord latéral 22 du support en textile 20 opposé au premier bord latéral 21. Afin d’assurer un bon contact électrique entre les éléments de liaison 51 , 52, les boutons-pressions sont en acier avec un revêtement d’un matériau électriquement conducteur, ou en un matériau électriquement conducteur, par exemple en Nickel, Cuivre, Laiton ou un autre alliage électriquement conducteur.

Chaque élément mâle ou femelle d’un bouton pression est riveté sur une zone de contact 45 sur le support de circuit imprimé par l’intermédiaire d’une tête de rivet 53. La tête de rivet 53 est insérée dans une perforation du support à partir de la face opposée à la face comportant la zone de contact 45 et peut traverser un orifice central de l’élément mâle du bouton-pression. De manière avantageuse, afin d’assurer le bon maintien du rivetage et pour éviter l’arrachement des boutons-pressions lors de leur ouverture, on ajoute une plaque rigide 54 entre la tête du rivet 53 du bouton-pression et le support PCB souple. L’ajout d’une telle plaque 54 facilite la connexion, la déconnexion et la préhension des boutons-pressions. La plaque rigide 54 est typiquement circulaire et comporte une perforation placée directement sous la perforation du support de circuit imprimé pour insérer la tête du rivet 53 simultanément dans les deux perforations. Les plaques rigides étant indépendantes les unes des autres, on préserve ainsi une certaine flexibilité du dispositif.

La figure 6A illustre l’agencement d’un élément 52 mâle ou femelle d’un bouton- pression avant le rivetage. On insère, par exemple du dessous, une tête de rivet 53 dans une plaque rigide 54 qui est par exemple en un plastique rigide. On perce ensuite le support du circuit imprimé 42 ou insère la tête de rivet 53 dans une perforation déjà en place. Au- dessus du support PCB 42, l’élément 52 mâle ou femelle du bouton-pression est agencé de manière concentrique au-dessus de la tête de rivet 53 qui sera par la suite connectée à l’élément 52 mâle ou femelle par un rivetage. Un tel rivetage est réalisé sur le circuit imprimé 42 souple.

La figure 6B illustre la fixation d’un élément 52 mâle ou femelle d’un bouton-pression sur un support de circuit imprimé 42 après rivetage. Les plaques rigides 54 sont fermement maintenues contre le support 42 par la tête de rivet 53 et l’élément 52 mâle ou femelle du bouton-pression. Une soudure ou un collage électriquement conducteur peut assurer une bonne liaison électrique entre l’élément 52 mâle ou femelle du bouton-pression et la zone de contact 45 agencée sur le support de circuit imprimé 42.

Les centres des boutons-pressions sont espacés d’une distance d qui est typiquement la même distance entre tous les centres de boutons-pressions adjacents. La distance d peut être ajustée pour faire varier la plage de périmètres du tronc 70 pouvant être entourée par les spires 80.

Le support de circuit imprimé 42 est fixé sur le support en textile 20 par des coutures 44 le long des bords longs du support 42. On choisit les dimensions du support de circuit imprimé 42, des plaques rigides, et des boutons-pressions pour laisser suffisamment d’espace entre chaque bouton-pression et chaque bord du support 42 pour au moins passer un pied presseur d’une machine à coudre autour du bouton-pression pour coudre le support de circuit imprimé sur le support en tissu dans les zones agencées entre les boutons- pressions, de sorte que le fil de couture puisse passer à proximité du bouton-pression et ne nécessite pas d’être coupé. Liaison par bandes autoaqrippantes

Dans un deuxième mode de réalisation, les éléments de liaison 51 , 52 sont des éléments d’accrochage mâles et femelles d’un système de bandes autoagrippantes (de type Velcro™) électriquement conducteur, par exemple en un textile ou un polymère comportant des fils ou particules métalliques ou un revêtement métallique.

Un tel élément d’accrochage mâle comprend une face comportant des crochets, et un élément d’accrochage femelle comprend une face du type velours comprenant des boucles dans lesquels les crochets de l’élément mâle peuvent s’engager.

Dans ce cas, en référence aux figures 7A à 7C, l’élément de liaison agencé sur la bande de circuit imprimé peut être une seule bande 52A autoagrippante allongée, s’étendant le long de l’axe P de la bande de circuit imprimé. Ainsi, la circonférence de la spire respective est réglable en continu en accrochant la partie mâle et la partie femelle en fonction de la circonférence souhaitée. De manière alternative, en référence à la figure 7D, l’élément de liaison peut être une pluralité de bandes 52B alignées le long de l’axe P.

Dans le cas où les éléments de liaison 51 , 52 sont des bandes autoagrippantes, le premier circuit imprimé et le second circuit imprimé présentent de préférence des supports rigides pour faciliter l’ouverture et la fermeture des bandes autoagrippantes et pour faciliter la fixation du circuit imprimé sur chaque bande autoagrippante. Dans certains modes de réalisation, le circuit imprimé est directement réalisé sur un support rigide. Dans d’autres modes de réalisation, le circuit imprimé est réalisé sur un substrat souple qui est renforcé par un support rigide, par exemple par un collage. De manière alternative, le premier et le second élément de connexion électrique sont des plaques rigides électriquement conductrices.

Les bandes autoagrippantes 52A, 52B peuvent être fixées sur les éléments de connexion électrique et/ou le support en tissu par un rivetage entre des paires de plaques rigides 54. De préférence, le rivet utilisé pour cet assemblage est électriquement conducteur.

Comme illustré à la figure 7A et la figure 7B, les rivets et les plaques rigides peuvent être fixés sur l’ensemble du support en tissu 20 et la bande autoagrippante 52A. Les bandes autoagrippantes, les plaques rigides et le tissu sont maintenus entre les extrémités 53, 53A du rivet. De manière alternative, les rivets et les plaques rigides 54 peuvent être fixés uniquement sur la bande autoagrippante 52A. Dans ce cas, le support en tissu 20 est fixé par une couture 58 sur la bande autoagrippante comportant le circuit imprimé maintenu par les plaques rigides et un rivet. Dans certains modes de réalisation, le premier élément de connexion électrique est un circuit imprimé 41 est agencé sur un support rigide ou une plaque électriquement conductrice. La bande autoagrippante 52A et/ou le support en tissu est riveté entre le support rigide du circuit imprimé ou de la plaque électriquement conductrice 41 et une seule plaque rigide 54, comme illustré à la figure 7C et la figure 7D. Le support en tissu 20 peut être compris entre la plaque rigide 54 et le support rigide du circuit imprimé 41 comme illustré à la figure 7C. Alternativement, comme illustré à la figure 7D, le support en tissu 20 peut être fixé sur la bande autoagrippante uniquement par des coutures 58, couvrant ainsi le circuit imprimé 41.

La spire 80 est fixée par une soudure 85 sur le circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice 41 . De préférence, la soudure 85 est agencée entre le support rigide et la bande autoagrippante 52A afin de maintenir la soudure 85 par le rivetage entre le support rigide du circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice 41 et la plaque rigide 54. Cela permet un bon maintien de la soudure pendant l’ouverture et fermeture des bandes autoagrippantes.

Un tel rivetage permet de relier très facilement et très simplement l’extrémité de chaque spire à chaque bande autoagrippante en assurant un contact mécanique et une bonne tenue mécanique de la liaison.

De préférence, au moins la plaque rigide en contact avec la bande autoagrippante est électriquement conductrice. Ainsi, ensemble avec un rivet électriquement conducteur on peut assurer un contact électrique entre la bande autoagrippante 52A et le circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice. Il n’est donc pas nécessaire que la bande autoagrippante soit en contact avec le circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice pour assurer la liaison électrique entre la bande autoagrippante et le circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice.

De manière avantageuse, le circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice est relié à la bande autoagrippante par un seul rivet. Un tel agencement simplifie le montage du circuit imprimé ou de la plaque électriquement conductrice, tout en permettant un réglage en continu grâce à la bande autoagrippante.

De manière alternative, l’usage d’un circuit imprimé allongé permet de réaliser une pluralité de connexions électriques avec les bandes autoagrippantes de façon à raccourcir le chemin parcouru par le courant électrique dans les bandes autoagrippantes. La résistivité électrique des bandes autoagrippantes étant généralement plus élevée que celle du circuit imprimé, une telle pluralité de connexions électriques permet de réduire l’impédance totale du circuit.

Dans certains modes de réalisation, on peut coller les bandes agrippantes 52A, 52B au circuit imprimé ou à la plaque électriquement conductrice par une colle électriquement conductrice 59 comme illustré à la figure 7E et la figure 7F. Le collage peut être réalisé en une ou plusieurs zones ou sur la totalité de la surface de la bande.

La liaison mécanique et électrique peut être assurée uniquement par la colle électriquement conductrice ou par la colle électriquement conductrice et un ou plusieurs rivets. Dans ce dernier cas, les rivets peuvent être électriquement non conducteurs.

On peut, en référence aux figures 6B, 7B et 7D, maintenir le tissu, le circuit imprimé ou la plaque électriquement conductrice et, le cas échéant, la bande agrippante, par des coutures 44, de préférence des coutures tu type point bouton ou boutonnière.

Il est possible de combiner plusieurs modes de fixation pour augmenter la stabilité et ainsi la durée de vie du dispositif de pléthysmographie.

Pièce de recouyrement

Le dispositif de pléthysmographie 10 peut comprendre en outre une pièce de recouvrement 70 en textile extensible. De préférence, la pièce de recouvrement 70 est fabriquée dans le même type de textile que le support en textile 20. La pièce de recouvrement 70 peut être fixée au support en textile 20 pour couvrir les bords latéraux 21 , 22 du support en textile 20 et les extrémités des spires 80 comportant les circuits imprimés ou les plaques électriquement conductrices 41 , 42 et les éléments de liaison 51 , 52. Ainsi, la pièce de recouvrement 70 protège l’ouverture du dispositif 10, les circuits imprimés ou les plaques électriquement conductrice 41 et les éléments de liaison 51 , 52 afin d’empêcher l’individu portant le dispositif 10 d’enlever le dispositif 10 ou d’endommager un ou plusieurs de ces éléments.

Dans ce cas, le support en textile 20 comporte avantageusement des éléments de fixation 47 agencés pour fixer la pièce de recouvrement 70, et la pièce de recouvrement 70 comporte des éléments de fixation 73 complémentaires pour être fixé sur le support en textile 20. Par exemple, le support en textile peut comporter des crochets 47 et la pièce de recouvrement 70 comporte des boucles 73 fixées par l’intermédiaire d’une pièce de stabilisation 74 en tissu sur les bords latéraux de la pièce de recouvrement 70. En référence à la figure 1 , des crochets 47 adaptés pour recevoir de telles boucles 73 sont agencés sur la face extérieure du support en textile 20. La pièce de recouvrement 70 peut comporter une poche comportant une ouverture 71 dans laquelle un dispositif de mesure peut être inséré. Avantageusement, l’ouverture 71 de la poche est orientée en direction du tronc de l’individu pour éviter une sortie accidentelle du dispositif de mesure. Le dispositif de mesure peut être électriquement lié aux spires du dispositif par le connecteur électrique. Une telle poche permet de maintenir le dispositif de mesure à proximité des spires 80 et de le protéger afin que le mammifère portant le dispositif de pléthysmographie 10 ou des congénères ne puissent pas enlever ou endommager le dispositif de mesure.

Avantageusement, en référence à la figure 8, la pièce de recouvrement 70 et la poche sont formées dans une seule pièce de textile, en utilisant une technique de pliage et des coutures pour former la poche. Une telle technique est facile à réaliser et ne nécessite aucune découpe complexe ou des outils ou patrons dédiés.