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Title:
INFLATABLE DEVICE FOR THE PROTECTION OF OBJECTS OR PERSONS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/174178
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a device (1) for protecting an object or a person, comprising a sealed elastic membrane (2) provided for receiving a gas and a fibrous envelope (3) containing said membrane (2): in the inoperative state, the membrane (2) has a different size from that of the envelope (3) and the envelope (3) containing the membrane (2) can be folded; in the operative state, the membrane (2) has a size corresponding in shape to that of the envelope (3), the membrane (2) then occupying a first volume corresponding to the maximum volume of the envelope (3), the envelope (3) being intended for retaining an expansion of the volume of the membrane (2) beyond the maximum volume of the envelope (3), referred to as second volume, said envelope (3) being intended for adopting a shape that fits the object or person to be protected, in the unconstrained state, the membrane (2) can occupy a third volume larger than the maximum volume of the envelope (3).

Inventors:
PANDRAUD THOMAS (FR)
BERGERET TIMOTHÉE (FR)
KAJDAS HUGO (FR)
KAJDAS CLÉMENTINE (FR)
DEGASNE BENJAMIN (FR)
Application Number:
PCT/FR2020/050360
Publication Date:
September 03, 2020
Filing Date:
February 25, 2020
Export Citation:
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Assignee:
BUMPAIR (FR)
International Classes:
A42B3/00; A63B71/10
Foreign References:
FR431683A1911-11-16
US5622262A1997-04-22
EP0798231A11997-10-01
FR2131881A21972-11-17
FR2446780A11980-08-14
DE1931011A11970-01-29
US5487470A1996-01-30
EP2426047A22012-03-07
Attorney, Agent or Firm:
CABINET GERMAIN & MAUREAU (FR)
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Claims:
REVENDICATIONS

1. Dispositif de protection (1) d'un objet ou d'une personne, le dispositif de protection (1) comprenant une membrane (2) élastique étanche prévue pour recevoir un gaz et une enveloppe (3) fibreuse contenant ladite membrane (2) :

à l'état de repos du dispositif de protection (1), la membrane (2) est de dimension distincte de celle de l'enveloppe (3) et l'enveloppe (3) contenant la membrane (2) peut être plié,

à l'état actif du dispositif de protection (1), la membrane (2) est de dimension en correspondance de forme avec celle de l'enveloppe (3), la membrane (2) occupant alors un premier volume correspondant au volume maximal de l'enveloppe (3), dit deuxième volume, l'enveloppe (3) étant prévue pour retenir une expansion du volume de la membrane (2) au-delà du volume maximal de l'enveloppe (3), ladite enveloppe (3) étant prévue pour prendre une forme s'ajustant à l'objet ou la personne à protéger, et en ce que, à l'état non contraint, la membrane (2) gonflée peut occuper un troisième volume supérieur au volume maximal de l'enveloppe (3).

2. Dispositif de protection (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, à l'état de repos du dispositif de protection (1), la membrane (2) est de forme distincte de l'enveloppe (3).

3. Dispositif de protection (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une valve (20).

4. Dispositif de protection (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'enveloppe (3) et/ou la membrane (2) comprend un marqueur (25, 30) correspondant, à l'état de repos du dispositif de protection (1), à un témoin d'un état dégonflé de la membrane (2) et, à l'état actif du dispositif de protection (1), à un témoin d'un état gonflé de la membrane (2) pour occuper ledit premier volume.

5. Dispositif de protection (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la pression de la membrane (2) est comprise entre 1 bar et 30 bars, préférentiellement la pression est comprise entre 2 bars et 6 bars.

6. Dispositif de protection (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'enveloppe (3) comporte des pliures permettant un pliage et un dépliage répétable à chaque utilisation du dispositif de protection (1).

7. Dispositif de protection (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la membrane comprend au moins un tenseur (22, 23, 24) permettant de maîtriser l'expansion de la membrane afin d'obtenir la forme souhaitée.

8. Casque de protection d'une personne, caractérisé en ce qu'il est formé par un dispositif de protection (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, et en ce que l'enveloppe (3) fibreuse est adaptée pour prendre la forme du casque de protection lorsque le dispositif de protection (1) passe de son état de repos à son état actif.

9. Casque de protection selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le casque de protection comprend un système de réglage permettant d'adapter le casque de protection à la personne le portant.

10. Procédé d'assemblage d'un dispositif de protection (1) d'un objet ou d'une personne selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant en :

une étape de patronage dans laquelle un matériau formant l'enveloppe fibreuse ou la membrane étanche est positionné sur un objet ou la partie du corps à protéger en vue de déterminer les zones de protection, puis ces zones de protection sont projetées sur le matériau pour créer un plan en deux dimensions de l'enveloppe fibreuse ou de la membrane étanche ;

une étape d'assemblage par soudure de cette membrane (2) ;

- une étape d'inclusion d'une valve de la membrane (2) ;

une étape de vérification consistant à mesurer une expansion du volume de la membrane (2) au-delà du volume maximal de l'enveloppe (3).

Description:
DESCRIPTION

DISPOSITIF GONFLABLE DE PROTECTION D'OBJET OU DE PERSONNE

La présente invention concerne le domaine des dispositifs de protection des objets ou des personnes. Plus particulièrement, l'invention concerne de tels dispositifs de protection gonflables.

Dans le domaine de la protection des cyclistes ou des personnes utilisant les nouveaux modes de transport urbain tels que, par exemple, les trottinettes électriques, on connaît déjà des casques protecteurs qui sont nécessaires, voire même obligatoire, pour la protection de la tête.

La structure des casques connus actuellement varie selon leur destination et se trouve, de ce fait, plus ou moins élaborée.

La plupart de ces casques comportent des couches superposées séparées qui sont destinées à amortir les chocs et à conférer une tenue mécanique au casque.

Généralement, ces casques sont relativement lourd, volumineux, avec une coque externe monobloc pour garantir la protection et la sécurité, au détriment de l'aspect esthétique et du confort recherché par l'utilisateur.

Le transport en milieu urbain d'un tel casque par son utilisateur se trouve ainsi lourd et encombrant.

Dans le domaine de l'industrie, il est souvent nécessaire de transporter des pièces ou produits finalisés d'un premier lieu physique de fabrication jusqu'à un deuxième lieu physique d'assemblage. C'est le cas particulièrement, dans le domaine du spatial, de l'aéronautique ou de l'automobile.

Dans le domaine du spatial ou de l'aéronautique, la réalisation d'une pièce minutieuse faisant partie de l'objet final à réaliser peut être fabriquée dans un site distant d'un autre site d'assemblage. Son transport nécessite d'être rigoureux de sorte à éviter toutes déformations ou chocs pouvant rendre cette pièce minutieuse non conforme à la réception. Pour transporter de telles pièces, il est connu d'utiliser une caisse de transport généralement formé en bois et dans laquelle une pièce minutieuse est disposée en étant entourée de copeaux de mousse pour sa protection.

Bien que de telles caisses de transport assurent généralement le transport de la pièce précieuse en toute sécurité, celles-ci présentent les inconvénients d'être encombrantes, peu adaptées à ladite pièce transportée et non réutilisables. Dans le domaine de l'automobile, lors du transport de véhicule de leur site d'assemblage jusqu'à leur lieu de livraison final, il est connu de pulvériser de la mousse de paraphine sur les véhicules à transporter afin d'éviter tous chocs pouvant endommager leur carrosserie. Toutefois, une telle mousse nécessite une opération de retrait de celle-ci afin de la retirer du véhicule livré. Par ailleurs, une telle mousse ne peut être réutilisée.

La présente invention a pour objet un dispositif de protection d'objet ou de personne amélioré palliant aux inconvénients précités tout en assurant la protection de l'objet ou de la personne.

A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de protection d'un objet ou d'une personne, le dispositif de protection comprenant au moins une membrane élastique étanche prévue pour recevoir un gaz et au moins une enveloppe fibreuse contenant ladite membrane :

à l'état de repos du dispositif de protection, la membrane est de dimension distincte de celle de l'enveloppe et l'enveloppe contenant la membrane peut être pliée, à l'état actif du dispositif de protection, la membrane est de dimension en correspondance de forme avec celle de l'enveloppe, la membrane occupant alors un premier volume correspondant au volume maximal de l'enveloppe, dit deuxième volume, l'enveloppe étant prévue pour retenir une expansion du volume de la membrane au-delà du volume maximal de l'enveloppe, ladite enveloppe étant prévue pour prendre une forme s'ajustant à l'objet ou la personne à protéger,

et, à l'état non contraint, la membrane peut occuper un troisième volume supérieur au volume maximal de l'enveloppe.

Un tel dispositif de protection permet un encombrement réduit à l'état de repos dégonflé et plié, et une protection mécanique comparable aux dispositifs de protection rigides à l'état actif du dispositif de protection.

On comprendra qu'à l'état non contraint par l'enveloppe, lorsqu'elle occupe un volume correspondant au premier volume, la membrane prend une forme aléatoire non contrainte plastiquement.

Par ailleurs, un tel dispositif de protection offre des propriétés d'absorption et de répartition des chocs par l'utilisation des propriétés mécaniques du gaz, par déformation de la structure à l'impact à l'état actif du dispositif.

A l'état actif du dispositif garantit une protection mécanique, de l'objet ou de la partie du corps à protéger, contre les risques de chocs de son environnement par un volume et une pression adaptés, et qui sont atteints par contrainte lors de la mise en volume par gonflage de la membrane et par résistance mécanique de l'enveloppe.

A l'état actif du dispositif de protection, l'enveloppe forme une armature rigide permise par l'état gonflé de membrane mise en forme par la mise en contrainte mécanique dans l'enveloppe pour donner la forme finale au dispositif de protection avantageusement conçu pour s'ajuster à l'objet ou à la partie du corps à protéger.

En effet, les propriétés du matériau de l'enveloppe combinées au propriétés du matériau de la membrane donnent des propriétés mécaniques au dispositif différentes des propriétés mécaniques l'enveloppe et de la membrane prises séparément.

Avantageusement, la forme et les dimensions du dispositif de protection à l'état actif est répétable. Préférentiellement, des éléments de contrôle à l'expansion du dispositif de protection permettent la répétition de forme et des dimensions du dispositif de protection. Ces éléments de contrôle à l'expansion peuvent être une sangle, l'enveloppe fibreuse elle-même ou tout tissu additionnel, une cale, une boucle ou encore un filet.

La répétabilité de la forme et des dimensions du dispositif de protection à l'état actif assure avantageusement un maintien constant de la réponse mécanique du dispositif de protection en cas de choc.

Avantageusement, le dispositif de protection et ses éléments constitutifs sont prévus pour une utilisation d'au moins 400 cycles de gonflage ou dégonflage.

A l'état actif du dispositif de protection, la pression de la membrane est choisie pour satisfaire aux exigences de protection de l'objet ou de la personne.

De façon particulière, la pression est comprise entre 1 bar et 30 bars. Dans une application particulière aux casques de protection de personne, la pression peut être comprise entre 2 bars et 6 bars.

Cette pression correspond à une pression nominale d'usage.

Avantageusement, les tests à l'utilisation sont réalisés à 120% de la pression nominale d'usage.

Avantageusement, l'enveloppe fibreuse est un revêtement textile.

De façon avantageuse, l'enveloppe est en matériau textile réalisée en fibre de haute résistance mécanique en tension tels que le polypropylène ou encore le polyester.

Selon un autre avantage, le dispositif de protection comprend deux enveloppes fibreuses superposées. Selon un mode de réalisation de réalisation de l'invention, à l'état de repos du dispositif de protection, la membrane est de forme distincte de l'enveloppe.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif de protection comprend au moins une valve.

Un système étanche peut avantageusement permettre un montage étanche de la valve.

Un tel système de connexion étanche pour valve comprend avantageusement une partie inférieure et une partie supérieure prenant ensemble la membrane et assemblées de façon étanche l'une à l'autre.

La partie inférieure et la partie supérieure sont prévues pour emprisonner le contour d'une ouverture formée dans la membrane de sorte à la rendre étanche.

Cette ouverture permet l'insertion de la valve.

Un tel montage étanche peut être réalisé par vissage, optionnellement complété par un joint d'étanchéité, par soudure ou encore par colle.

La valve est avantageusement en butyle. Une telle valve permet le gonflement par piquage de la valve, par exemple avec un embout de type aiguille de gonflage.

Avantageusement, la partie inférieure et la partie supérieure sont réalisées dans une matière plastique semi-rigide pour ne pas risquer de blesser l'utilisateur.

Selon un autre mode de réalisation de l'invention, une valve auto-percutante permet le contrôle de la quantité de gaz injecté dans la membrane.

La valve auto percutante permet de gonfler le dispositif de protection à l'aide d'une cartouche de gaz ouverte par une opération mécanique consistant à percuter l'ouverture de cette cartouche.

Avantageusement, il peut être prévu un percuteur distinct de la valve.

Le percuteur peut comprendre un corps principal pouvant être en partie inséré dans l'ouverture de la partie supérieure du système de connexion étanche afin d'accéder à la valve, une butée radiale s'étend avantageusement radialement depuis ce corps pour bloquer la rotation du percuteur lorsqu'une cartouche de recherche doit y être visée.

Une aiguille peut s'étendre depuis ce corps pour permettre le gonflage ou dégonflage de la membrane.

La partie supérieure du système de connexion étanche peut comprendre une saillie pour bloquer la rotation de la butée radiale. Dans une application à un casque de protection, un tel percuteur peut être attaché au casque par une liaison filaire simple.

Avantageusement, la valve est configurée pour supporter un adaptateur permettant de gonfler la membrane à l'aide d'une pompe.

Avantageusement, la valve est configurée pour supporter un dispositif de dégonflage qui permet de maintenir ouverte cette valve lors de l'opération de dégonflage.

Selon une variante de réalisation de l'invention, l'enveloppe et/ou la membrane comprend un marqueur correspondant, à l'état de repos du dispositif de protection, à un témoin d'un état dégonflé de la membrane et, à l'état actif du dispositif de protection, à un témoin d'un état gonflé de la membrane pour occuper ledit premier volume.

Avantageusement, le témoin de l'état dégonflé de la membrane correspond à une première couleur formée par les fibres non contraintes de l'enveloppe et/ou de la membrane et le témoin d'un état gonflé de la membrane correspond à une deuxième couleur formée par les fibres contraintes de l'enveloppe et/ou de la membrane.

Selon une autre variante de réalisation de l'invention, l'enveloppe comporte des pliures permettant un pliage et un dépliage répétable à chaque utilisation du dispositif de protection.

Selon un mode de réalisation, le dispositif de protection peut être équipé d'un témoin de pression.

Un tel témoin de pression permet d'indiquer à l'utilisateur si la pression de la membrane est conforme pour assurer la protection de l'objet ou de la personne.

Selon une première variante de réalisation, le témoin de pression comprend un tube creux rigide ou semi-rigide soudé à la membrane et fluidiquement relié au volume de la membrane par une ouverture, le tube comprenant un piston poussant une jauge formant un indicateur de pression.

Selon une deuxième variante de réalisation, le témoin de pression peut être formé par un système de mesure de la pression utilisant la technologie TPMS pour l'acronyme « Tire Pressure Monitoring System ». Un tel système de mesure permet de mesurer la pression de la membrane et convient bien à un tel dispositif de protection.

Selon une troisième variante de réalisation, le témoin de pression peut être au moins une jauge piézoélectrique.

Une telle jauge peut avantageusement être collée à la membrane pour mesurer sa déformation élastique représentative de l'état de gonflage de la membrane. Selon une quatrième variante, le témoin de pression peut comprendre un élément résistif mécanique lié au tissu ou à la membrane et dont la résistivité mécanique change selon la tension appliquée au tissu ou à la membrane. L'état résistif indique alors l'état de pression du tissu ou de la membrane.

Avantageusement, la membrane comprend dans son volume, un absorbeur de dioxygène.

Ainsi, l'utilisation d'absorbeur de dioxygène permet de témoigner de l'utilisation d'un gaz contenant du dioxygène.

L'absorbeur de dioxygène peut être composé d'une poudre réagissant chimiquement avec l'oxygène (4FeC03 + 6H20 + 02 -> 4Fe(OH)3 + 4C02).

L'absorption de dioxygène témoigne de l'utilisation d'un autre gaz que celui recommandé.

Le gaz recommandé est avantageusement composé d'un mélange de dioxyde de carbone et d'azote.

Selon une variante de réalisation, une bille d'aluminium peut être utilisé pour permettre de témoigner de l'utilisation d'un gaz contenant du dioxygène.

En effet, l'utilisation d'un gaz contenant du dioxygène a pour effet la formation d'une fine couche blanche d'oxydation sur la bille d'aluminium.

Selon une variante avantageuse de l'invention, l'enveloppe comprend au moins un évidement permettant de chasser l'air présent dans l'enveloppe lorsque le dispositif de protection passe de son état de repos à son état actif.

Avantageusement, l'enveloppe comprend une pluralité d'évidements. Encore plus avantageusement, ces évidements sont formés aux extrémités de l'enveloppe ou encore régulièrement espacés le long de l'enveloppe.

Avantageusement, le témoin de l'état dégonflé de la membrane correspond à un marqueur de la membrane masqué par l'enveloppe dans l'état de repos du dispositif de protection et le témoin de l'état gonflé de la membrane correspond à ce marqueur de la membrane apparent par au moins un évidement de l'enveloppe dans l'état actif du dispositif de protection.

Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la membrane peut être choisie dans un matériau permettant un allongement élastique d'au moins 200%.

Avantageusement, l'allongement élastique est compris entre 200% et 300 %. Selon une variante de réalisation de l'invention, la membrane comprend au moins un tenseur permettant de maîtriser l'expansion de la membrane afin d'obtenir la forme souhaitée.

Avantageusement, la membrane est choisie parmi la famille des polymères.

Avantageusement, la membrane élastique est un film en matériau polymère d'épaisseur comprise entre 20 microns et 500 microns.

La membrane peut être choisie parmi la famille des polymères d'épaisseur comprise entre 20 microns et 500 microns et permettant un allongement élastique d'au moins 200%.

Dans une application du dispositif de protection à un casque de protection de personne, la membrane élastique est un film en matériau polymère d'épaisseur comprise entre 50 microns et 300 microns.

Préférentiellement, la membrane élastique est un film en matériau polymère d'épaisseur inférieure à 300 microns.

De façon préférée, le film est un film en matériau polymère d'uréthane.

Selon une variante avantageuse de l'invention, l'enveloppe fibreuse est cousue sur son contour. On comprendra que lors de cette opération de couture, l'enveloppe fibreuse est disposée dans un plan.

Avantageusement, l'enveloppe et la couture de l'enveloppe sont choisies pour assurer une résistance mécanique lorsque le dispositif passe de son état de repos à son état actif.

Lorsque le dispositif de protection comprend deux enveloppes fibreuses superposées, les coutures de chaque enveloppe peuvent être distinctes l'une de l'autre.

Selon un autre aspect, l'invention porte sur un casque de protection d'une personne, le casque de protection étant formé par un dispositif de protection tel que défini dans le présent document, et l'enveloppe fibreuse est adaptée pour prendre la forme d'un casque de protection lorsque le dispositif de protection passe de son état de repos à son état actif.

Selon une première application, le casque de protection selon l'invention est destiné à former un casque de vélo.

Selon une deuxième application, le casque de protection selon l'invention est destiné à former un casque de moto.

Un tel casque de moto peut être de type Bol, c'est-à-dire en forme d'une demi- coquille recouvrant le haut du crâne ou bien en forme de Jet, c'est-à-dire en forme d'une demi-coquille redescandant jusqu'aux tempes, ou bien encore de type intégral, c'est à-dire en forme de Jet et recouvrant la face de la tête du porteur du casque.

Selon une troisième application, le casque de protection selon l'invention est destiné à former un casque de protection sportif pour la prévention des chocs dans les sports de contact tels que le rugby, les arts martiaux, le football américain ou encore le football sans que son utilisation soit limitative.

Avantageusement, la forme du dispositif de protection prend celle d'un casque type intégral.

L'enveloppe fibreuse peut-être choisie dans un matériau textile à haute résistance mécanique en tension et/ou en traction.

Avantageusement, l'enveloppe fibreuse peut être réalisée en un matériau à haute résistance telle que le Kevlar ou encore le polyéthylène de masse molaire très élevé (UHMPE) qui est un polyéthylène haute densité (PE-HD).

L'enveloppe fibreuse peut également être formée en fibre de Zilon.

Un tel dispositif de protection en fibre de Zilon permet une bonne stabilité et résistance à des températures pouvant atteindre 600 °C de sorte que le dispositif de protection peut être bien résistant à l'abrasion. Par ailleurs, un tel dispositif en fibre de Zilon résiste bien aux pliages et il est très flexible.

Avantageusement, l'enveloppe fibreuse est traitée contre la pénétration de l'eau grâce à un traitement déperlant durable dont l'acronyme anglais est « DWR pour Durable Water Repellent » que l'on applique sur la surface de l'enveloppe fibreuse lors de la fabrication. Un tel traitement forme une pellicule rendant l'enveloppe fibreuse imperméable.

Dans une variante avantageuse, l'enveloppe fibreuse est en matériau microporeux et donc imperméable sans traitement additionnel. Un tel matériau microporeux est avantageusement constitué de micropores bien plus petits qu'une goutte d'eau, environ vingt-mille fois, empêchant les gouttes de traverser le matériau. A la différence de la déperlance, l'imperméabilité ne s'atténue pas avec l'usage et supporte toute quantité d'eau.

Avantageusement, la forme du dispositif de protection prend celle d'un casque de type Bol.

Selon une variante de réalisation, le casque de protection comprend un système de réglage permettant d'adapter le casque de protection à la personne le portant.

Avantageusement, le système de réglage est formé par des lanières de serrage attachés à deux points distincts fixés à l'enveloppe. Selon une variante avantageuse, le casque de protection comprend un système de maintien occipital permettant une tenue optimisée du casque

Avantageusement, le textile est du polyester thermocollable.

Avantageusement, le textile est composé d'au moins une partie de polyester thermocollable.

Selon une variante avantageuse, une enveloppe fibreuse supplémentaire vient recouvrir l'ensemble formé par l'enveloppe fibreuse comprenant la membrane élastique.

Avantageusement cette enveloppe supplémentaire a des caractéristiques mécaniques une fois tendue qui permet une résistance aux chocs.

Avantageusement, l'enveloppe supplémentaire est formée dans une fibre ayant une élasticité inférieure à 5%.

Avantageusement, à l'état actif du dispositif de protection, l'enveloppe supplémentaire est tendue par la membrane élastique.

Selon une variante de réalisation de l'invention, le casque de protection comprend une visière apparente lorsque le dispositif de protection atteint son état actif.

On comprendra que la visière est formée par une partie de la membrane et de l'enveloppe prévues à cet effet.

Selon un mode de réalisation, le casque peut être équipé d'une nappe de protection hygiénique multicouches arrachables successivement.

Bien évidemment, cette couche de protection est disposée à l'intérieur du casque en contact avec la tête de l'utilisateur.

Une telle nappe permet une utilisation hygiénique à usage unique. En effet, chaque couche peut être arrachée successivement après utilisation du casque. De cette façon, il est assuré pour l'utilisateur d'avoir un casque parfaitement propre lors de son utilisation.

Une telle nappe permet bien entendu l'utilisation partagée d'un même casque par plusieurs utilisateurs.

Les couches formant la nappe peuvent être avantageusement biodégradables.

Avantageusement les différentes couches sont liées entre elles par une colle non permanente. Ces couches collées de façon non permanente peuvent ainsi être repositionnées pour permettre le décollement successif des couches et pour éviter qu'une partie collante ne soit en contact avec la tête de l'utilisateur.

Avantageusement, les différrentes couches sont liées entre elles par une couture caractérisée par sa direction et sa longueur facilitant l'arrachage d'une couche après l'autre.

Avantageusement, les différentes couches sont liées entre elles puis prédécoupées par points pour faciliter l'arrachage d'une couche après l'autre.

Avantageusement le matériau des différentes couches de la nappe est un matériau bio-dégradable d'épaisseur inférieur ou égal à 45g/m2.

Avantageusement le matériau des différentes couches de la nappe peut être choisi parmi les matériaux suivant pris seul ou en combinaison : fibres de bois, cire d'abeille, ou encore fibres de cellulose.

Avantageusement cette nappe est liée au casque par un système d'attaches rapides type bouton pression, velcro, fermeture éclair ou encore œillets. Un tel système d'attache rapide permet le remplacement d'une nappe ne comprenant plus de couche restante par une nouvelle nappe comprenant une pluralité de couches.

Selon un mode de réalisation, le casque peut comprendre une structure d'amortissement formée avec la membrane élastique, la structure d'amortissement comprend un réseau d'amortisseurs reliés ensemble et prévus pour être former à l'état actif du dispositif de protection. Ces amortisseurs forment des chambres d'air reliées entre elles. Ces amortisseurs peuvent par exemple prendre la forme de bulles.

On comprendra que le réseau d'amortisseurs est fluidiquement relié à la membrane. Ainsi, la pression dans la membrane à l'état actif correspond sensiblement à la pression dans chacune des amortisseurs du réseau.

Une telle structure d'amortissement est prévue pour être disposée dans le casque, les amortisseurs du réseau étant orientés vers la tête de l'utilisateur.

Une telle structure d'amortissement permet de limiter le risque de commotions cérébrales pouvant être causé en cas de chocs. Cette structure d'amortissement est notamment plus efficace dans le cadre de choc oblique.

Les amortisseurs peuvent être prévus pour s'adapter à la morphologie de crâne de l'utilisateur.

Ces amortisseurs associés aux propriétés de déformation du gaz permettent une meilleure absorption en cas de choc. Selon un mode de réalisation, le casque peut être équipé d'une caméra sans fil fixée à l'arrière du casque.

Une telle caméra permet à l'utilisateur de voir la scène de route derrière lui sans tourner la tête et/ou lâcher le guidon.

Une telle caméra peut avantageusement être relié par Wifi ou par Bluetooth au téléphone portable de l'utilisateur.

Ainsi, l'utilisateur peut voir sur son écran de téléphone fixé sur son guidon la scène de route derrière lui.

Selon un mode de réalisation, le casque comprend un compartiment de rangement en tissu directement lié au casque.

Un tel compartiment de rangement permet à l'objet dans son état inactif, c'est- à-dire dégonflé, d'être rangé utilisant son volume le plus petit.

Avantageusement, ce compartiment de rangement peut être équipé d'une fermeture pouvant être de type éclair ou à boutonnières, permettant ainsi de maintenir le casque dans le volume restreint.

Avantageusement, ce compartiment de rangement est cousu directement au casque de protection.

Avantageusement, ce compartiment de rangement est lié au casque de protection par l'intermédiaire d'un lien de type cordelette.

Avantageusement, ce compartiment de rangement peut être verrouillable par câble antivol.

Un tel compartiment de rangement peut être appliqué au dispositif de protection.

Selon un mode de réalisation, le casque peut comprendre un système de signalisation directement intégré sur le casque de protection.

Un tel système de signalisation peut comprendre un éclairage de nuit.

A titre d'exemple, un tel éclairage de nuit peut comprendre un feu stop qui s'active grâce à un accéléromètre au freinage.

Un tel éclairage de nuit peut également comprendre des clignotants pouvant être commandés par l'utilisateur via un système sans fil positionné sur le guidon.

Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé d'assemblage d'un dispositif de protection d'un objet ou d'une personne tel que défini dans le présent document. Le procédé comprenant les étapes suivantes consistant en : une étape de patronage dans laquelle un matériau formant l'enveloppe fibreuse ou la membrane étanche est positionné sur un objet ou la partie du corps à protéger en vue de déterminer les zones de protection, puis ces zones de protection sont projetées sur le matériau pour créer un plan en deux dimensions de l'enveloppe fibreuse ou de la membrane étanche ;

une étape de soudure de cette membrane ;

une étape d'inclusion d'une valve de la membrane ;

une étape de vérification consistant à mesurer une expansion du volume de la membrane au-delà du volume maximal de l'enveloppe.

On comprendra que l'étape d'assemblage par soudure de la membrane et l'étape d'inclusion de la valve permettent d'assurer l'étanchéité à la pression souhaitée.

Avantageusement, le patronage de l'enveloppe fibreuse est tel qu'il permet d'avoir de la matière supplémentaire autorisant la couture ou l'assemblage en certains points avec l'enveloppe, réduisant le risque d'endommager le compartiment étanche de la membrane.

Avantageusement, le procédé comprend une étape de couture dans laquelle deux tissus formant l'enveloppe fibreuse contenant la membrane sont assemblés par une opération de couture en périphérie.

Avantageusement, afin d'éviter d'endommager la membrane lors de l'opération de couture, celle-ci est rassemblée dans un espace restreint de l'enveloppe fibreuse à l'aide d'un élément qui permet cette fonction de compactage et qui perd cette fonction, libérant la membrane, dès le premier gonflage.

A titre d'exemple, la membrane peut être emprisonnée dans un fil non attaché ou encore emprisonnée dans un filet très élastique. Ainsi lors de l'opération de couture, la membrane occupe un volume très restreint et ne risque pas d'être percée, puis lorsque la membrane est gonflée la première fois, le fil se dénoue ou le filet s'étend, laissant la membrane gonflée prendre tout le volume disponible.

Avantageusement, le procédé comprenant une étape de vérification de résistance à l'abrasion de l'enveloppe fibreuse.

Bien entendu, l'enveloppe fibreuse testée peut être l'enveloppe fibreuse supplémentaire.

Une telle résistance à l'abrasion a pour but de vérifier la résistance aux frottements, par exemple, contre le revêtement d'une chaussée pouvant être causé lors d'un accident. Avantageusement, le procédé comprenant une étape de vérification consistant à s'assurer que sur un temps d'utilisation normal du dispositif, la pression reste suffisante pour garantir la fonction de protection.

Avantageusement, l'obtention de la forme souhaitée est assurée par des points de soudure ou de couture de la membrane étanche et de l'enveloppe fibreuse.

De tels points de soudure ou de couture permettent de faciliter la mise en forme de la membrane conformément à l'objet ou la personne à protéger.

D'autres aspects, buts et avantages de l'invention, de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :

La figure la représente une vue schématique d'un dispositif de protection entourant un objet à protéger et représenté dans un état inactif,

La figure lb représente le dispositif de protection de la figure la représenté dans un état actif,

La figure le représente une vue schématique d'un dispositif de protection selon l'invention sans un objet à protéger,

La figure ld représente une vue schématique du dispositif de la figure le plié,

La figure 2a illustre une vue de face d'un dispositif de protection formant un casque de protection,

La figure 2b illustre une vue de côté du casque de protection de la figure 2a,

La figure 2c illustre une vue arrière du casque de protection de la figure 2a,

La figure 2d illustre une vue de dessus du casque de protection de la figure 2a,

La figure 3 illustre une vue face d'un patron d'une enveloppe du casque de protection des figures 2a à 2d,

La figure 4 illustre une vue face d'un patron d'une membrane du casque de protection des figures 2a à 2d,

La figure 5 illustre une première variante de réalisation d'un dispositif de protection représenté dans les figures 3 et 4,

La figure 6 illustre une deuxième variante de réalisation d'un dispositif de protection représenté dans les figures 3 et 4,

La figure 7 illustre une troisième variante de réalisation d'un dispositif de protection représenté dans les figures 3 et 4 d'un objet à protéger. La figure 8 illustre une vue schématique d'une section d'une nappe de protection hygiénique.

La figure 9 illustre une vue schématique d'une section d'une structure d'amortissement prévue avec la membrane.

La figure 10 illustre une vue schématique éclatée d'un système de connexion étanche pour valve.

La figure 11 est une vue schématique d'un percuteur pour valve.

La figure 12 est une vue schématique d'un témoin de pression.

Dans les figures la à ld, on a représenté un dispositif de protection 1 d'un objet. Un tel dispositif de protection 1 peut par exemple être une housse de transport d'un objet minutieux à transporter, telle qu'une pièce mécanique dans le domaine du spatial ou de l'aéronautique.

Le dispositif de protection 1 d'un objet comprend une membrane 2 élastique étanche prévue pour recevoir un gaz et une enveloppe 3 fibreuse contenant ladite membrane 2.

L'enveloppe 3 est prévue pour entourer l'objet 4 à protéger.

L'enveloppe 3 est prévue pour prendre une forme s'ajustant à l'objet à protéger.

A la figure la, le dispositif est représenté dans un état inactif, c'est-à-dire lorsque la membrane 2 élastique contenue dans l'enveloppe 3 fibreuse est dégonflée.

L'enveloppe 3 fibreuse est formée par l'assemblage de deux peaux 3', 3 entre lesquelles la membrane 2 est contenue.

Une première peau est destinée à former une peau extérieure 3' et une deuxième peau est destinée à former une peau intérieure 3".

La peau intérieure 3" est celle en contact avec l'objet 4 à protéger, contrairement à la peau extérieure 3'.

A la figure lb, le dispositif de protection 1 de l'objet 4 est représenté dans un état actif, c'est-à-dire correspondant à l'état gonflé de la membrane où la membrane 2 est de dimension en correspondance de forme avec celle de l'enveloppe 3, la membrane 2 occupant alors un premier volume correspondant au volume maximal de l'enveloppe 3, l'enveloppe 3 étant prévue pour retenir une expansion du volume de la membrane 2 au-delà du volume maximal de l'enveloppe 3.

Selon une caractéristique particulière de l'invention, la peau extérieure 3' et la peau intérieure 3 sont formées de matériau distinct l'un de l'autre de sorte que la peau intérieure 3'' est formée dans un matériau fibreux élastique alors que la peau extérieure 3' est formée dans un matériau fibreux faiblement élastique.

A titre d'exemple, la peau extérieure 3' est formée dans un matériau de haute résistance tel qu'en fibre de Zilon et la peau intérieure 3" est formée dans un matériau textile tel que le polypropylène ou encore le polyester et pouvant comprendre au moins en partie une composition élastane.

On comprendra que la combinaison d'une telle peau extérieure 3' et intérieure 3 permet d'assurer le contrôle de l'expansion de la membrane 2 lorsqu'elle est gonflée tout en assurant la mise en correspondance de forme de cette même membrane 2 avec l'objet 4 qu'elle doit protéger. L'objet 4 à protéger est alors maintenu dans l'enveloppe 3 fibreuse et le volume global du dispositif de protection est maîtrisé.

De cette façon, on assure une meilleure protection de l'objet 4 lors de son transport.

A la figure le, on a représenté le dispositif de protection 1 sans l'objet 4 à protéger et qui est représenté de sorte à illustrer ses propriétés avantageuses d'encombrement. En effet, l'encombrement du dispositif de protection 1 formé de matière fibreuse et élastique peut être avantageusement réduit aisément pour être par exemple disposé dans un compartiment prévu pour son rangement.

On a également représenté des lignes de pliures préformées sur au moins l'enveloppe 3 fibreuse de sorte à faciliter le pliage de celle-ci.

A la figure ld, on a représenté le dispositif de protection 1 dans un état plié. Dans cet état plié, le dispositif de protection 1 occupe des dimensions en longueur et en largeur correspondants à un tiers de celles du dispositif de protection 1 dans son état actif.

Dans les figures 2 à 7, on a représenté un dispositif de protection 1 formant un casque de protection 1 d'une personne.

Le casque conforme à l'invention comprend une membrane 2 élastique étanche prévue pour recevoir un gaz et une enveloppe 3 fibreuse contenant ladite membrane 2.

L'enveloppe 3 est prévue pour prendre une forme s'ajustant à la tête de la personne à protéger.

A l'état actif du casque de protection 1, c'est-à-dire lorsque la membrane est gonflée, la membrane 2 est de dimension en correspondance de forme avec celle de l'enveloppe 3, la membrane 2 occupant alors un premier volume correspondant au volume maximal de l'enveloppe 3, l'enveloppe 3 étant prévue pour retenir une expansion du volume de la membrane 2 au-delà du volume maximal de l'enveloppe 3.

On comprendra que la membrane 2 est conforme à l'invention et elle est prévue pour, à l'état non contraint, occuper un troisième volume supérieur au volume maximal de l'enveloppe 3.

La membrane 2 présente une forme monobloc. Une telle forme monobloc permet avantageusement d'assurer que l'état actif du casque de protection 1 soit atteint par la mise en pression de la membrane 2 par une unique valve reçue dans un orifice 31 de la membrane 2 prévu à cet effet et en correspondance d'une ouverture 21 de l'enveloppe.

Pour cela, la membrane 2 est formée d'une bande principale 2a s'étendant par des bandes de jonction 2b-2f espacées les unes des autres. Depuis une extrémité avant, la bande principale 2a s'étend par une première bande de jonction 2b correspond à une bande frontale du casque de protection 1, une deuxième bande de jonction 2c correspond à une première bande de sommet, une troisième bande de jonction 2d correspond à une deuxième bande de sommet, une quatrième bande de jonction 2e correspond à une première bande arrière et une cinquième bande de jonction 2f correspond à une deuxième bande arrière.

La deuxième bande de jonction 2c est de forme en « Y » retourné. La troisième bande de jonction 2d est de forme en « U ».

Les positions frontale, de sommet et arrière sont relatives à l'orientation du casque de protection porté par la personne.

On notera qu'en position frontale du casque de protection 1, la quatrième bande de jonction 2e est disposée entre la première bande de jonction 2b et la deuxième bande de jonction 2c.

On notera par ailleurs qu'en position arrière du casque de protection 1, la deuxième bande de jonction 2b est disposée entre la troisième bande de jonction 2d et la quatrième bande de jonction 2e.

On notera également qu'en position arrière du casque de protection 1, la première bande de jonction 2b est disposée entre la quatrième bande de jonction 2e et la cinquième bande de jonction 2f.

Il a été constaté que l'arrangement des bandes de jonction 2b-2e les unes par rapport aux antres permet une protection optimale de la personne portant le casque en cas de chocs. A la figure 3, on a représenté un patron de l'enveloppe 3 du casque formé par un assemblage en deux partie.

On utilisera les références 2b-2f pour décrire les formes de l'enveloppe 2 en correspondance de formes des bandes de jonction 2a-2f.

Tel que représenté, une première partie 3a d'assemblage de l'enveloppe 3 est prévue pour être en correspondance de la première bande de jonction 2b et de la deuxième bande de jonction 2c. Une deuxième partie 3b d'assemblage de l'enveloppe 3 est prévue pour être en correspondance de la troisième bande de jonction 2d, de la quatrième bande de jonction 2e et de la cinquième bande de jonction 2f.

Chaque partie d'assemblage de l'enveloppe 3 est avantageusement cousue sur son contour.

On a représenté des évidements 30 formés sur les bandes de jonction 2b-2f. Ces évidements 30 sont préférentiellement régulièrement formés pour permettre d'optimiser l'évacuation de l'air contenu dans le tissu.

Ces évidements 30 sont dimensionnés de sorte qu'ils permettent l'évacuation de l'air au gonflage de la membrane sans toutefois modifier la forme de la membrane.

A l'état actif du dispositif de protection, des marqueurs 25 de la membrane 2 sont apparents par au moins un évidement 30 de l'enveloppe dans l'état actif du dispositif de protection. Ces marqueurs sont un témoin de l'état actif du dispositif de protection.

A la figure 4, on a représenté un patron de la membrane 2 formant la bande principale 2a et les bandes de jonction 2b-2f décrites précédemment.

Pour réaliser l'assemblage du casque de protection 1, on comprendra que la membrane 2 est d'abord disposée entre deux bandes fibreuses de l'enveloppe 3 avant de coudre l'enveloppe 3 pour emprisonner la membrane 2.

Un tenseur 20 est prévu pour retenir une expansion de volume de la membrane 2 non souhaitée.

Pour cela, un tenseur 20 peut être formé dans une zone de la membrane 2 formée par le croisement de la bande principale 2a avec une bande de jonction 2b-2e, ici avec la troisième bande de jonction 2d.

Le tenseur 20 prend ici une forme en « 8 » plein adaptée à permettre de retenir l'expansion de la zone la membrane 2. Avantageusement, afin d'éviter d'endommager la membrane 2 lors de la couture, celle-ci est rassemblée dans un espace plus petit par un élément qui perd cette fonction de compactage dès le premier gonflage.

Avantageusement, le patronage de la membrane est tel qu'il permet d'avoir de la matière supplémentaire autorisant la couture ou l'assemblage en certains points avec l'enveloppe 3, réduisant le risque d'endommager le compartiment étanche de la membrane.

L'enveloppe 3 fibreuse est également formée par l'assemblage de deux peaux 3', 3 entre lesquelles la membrane 2 est contenue.

Une première peau est destinée à former une peau extérieure 3' et une deuxième peau est destinée à former une peau intérieure 3".

La peau intérieure 3 est celle en contact avec la tête de la personne à protéger, contrairement à la peau extérieure 3'.

A titre d'exemple, la peau extérieure 3' peut être formée dans un matériau de haute résistance tel qu'en fibre de Zilon ou le Kevlar et la peau intérieure 3" peut être formée dans un matériau textile tel que le polypropylène ou encore le polyester et pouvant comprendre au moins en partie une composition élastane.

De cette façon, la peau extérieure 3' permet une protection aux chocs du porteur du casque alors que le peau intérieure 3" assure un maintien stable de la tête du porteur lors d'un choc.

Aux figures 5 à 7, on décrira différentes formes de réalisation d'un casque de protection selon l'invention. On décrira uniquement la forme de la membrane 2. Bien entendu, l'enveloppe 3 fibreuse précédemment décrite sera réalisée dans une forme en correspondance de la membrane 2.

A la figure 5, on a représenté une première variante de réalisation de la membrane 2, où elle est également formée d'une bande principale 2a s'étendant par des bandes de jonction 2b-2e espacées les unes des autres. Depuis une extrémité avant, la bande principale 2a s'étend par une première bande de jonction 2b correspond à une bande linéaire frontale du casque de protection 1, une deuxième bande de jonction 2c correspond à une première bande de sommet, une troisième bande de jonction 2d correspond à une deuxième bande de sommet, et une quatrième bande de jonction 2e correspond à une première bande linéaire arrière. La première bande de jonction et la deuxième bande de jonction délimitent entre elles une longueur de la membrane. La deuxième bande de jonction 2c et la troisième bande de jonction 2d sont avantageusement de forme en « Y » de sorte à assurer une meilleure correspondance avec des zones à protéger de la tête du porteur de casque. On a représenté à la figure 5, deux tenseurs, à savoir un premier tenseur 22 et un deuxième tenseur 23 formés sur la membrane 2.

Chacun tenseur 22, 23 est prévu pour retenir une expansion de volume de la membrane 2 non souhaitée.

Pour cela, chaque tenseur 22, 23 peut être formé dans une zone de la membrane

2 formée par le croisement de la bande principale 2a avec une bande de jonction 2b-2e ou encore sur une autre partie de la bande principale 2a.

Dans l'exemple illustré, le premier tenseur 22 et le deuxième tenseur 23 sont formées dans une zone de jonction entre la bande principale 2a et respectivement la deuxième bande de jonction 2b et la troisième bande de jonction 2c chacune en forme de Y.

On comprendra que de telles zones forment des surfaces pour lesquelles la forme de la membrane 2 ne peut être contrôlée lorsqu'elle est dans son état gonflé.

Chacun tenseur 22, 23 est choisi dans une forme adaptée à la surface de la zone à laquelle il est associé. Ici le premiertenseur 22 est réalisé dans une forme de rectangle alors que le deuxième tenseur 23 est réalisé dans une forme de cercle plein.

Ces tenseurs peuvent être réalisés par soudure plastique d'une seule couche de la membrane ou encore de deux couches opposées de la membrane.

A la figure 6, on a représenté une deuxième variante de réalisation de la membrane 2, où elle est également formée d'une bande principale 2a s'étend par des bandes de jonction 2b-2e espacées les unes des autres. La bande principale 2a se termine par une pointe 2a' délimitant une extrémité avant du casque de protection

Dans le plan représenté, depuis l'extrémité avant, la bande principale 2a s'étend par quatre bandes de jonction 2b-2e, à savoir successivement une première 2b, une deuxième 2c, une troisième 2d et une quatrième bandes 2e de jonction, chacune inclinée par rapport à la bande principale 2a selon un angle compris entre 10° et 90°.

Les deuxième 2c et troisième 2d bandes de jonction sont de dimension similaires, alors que la première bande de jonction 2b est de longueur inférieure aux deuxième 2c et troisième 2d bandes de jonction, préférentiellement elle est inférieure de moitié, encore plus préférentiellement elle est inférieure de deux tiers. La quatrième bande 2e de jonction est quant à elle de longueur inférieure de moitié aux deuxième 2c et troisième 2d bandes de jonction.

La quatrième bande de jonction 2e forme une bande arrière du casque de protection selon l'invention.

Chacun tenseur 24 est réalisé dans une forme de cercle plein. A la figure 7, on a représenté une troisième variante de réalisation de la membrane 2, où elle est formée par une bande centrale circulaire pleine 2a depuis lequel s'étendent une pluralité de bandes périphérique 2b-2f.

Les bandes périphériques 2b-2f prennent une forme triangulaire de sorte que la zone de protection de la tête du porteur du casque s'étend proportionnellement à son éloignement de la bande centrale 2a.

Pour chacune de ces bandes périphériques 2b-2f, il est formé un tenseur 24 de forme similaire à la bande périphérique à laquelle il est associé.

On comprendra que la forme particulière des bandes périphériques suit le patronage d'une tête dont les zones à protéger ont été identifiées.

A la figure 8, on a représenté une nappe 40 de protection hygiénique multicouches 41, 42, 43, 44 arrachables prévue pour être disposée à l'intérieur du casque.

Les couches 41, 42, 43, 44 formant la nappe 40 sont avantageusement collées ensemble de façon non permanente. En d'autres termes, elles peuvent se détacher les unes des autres par arrachement successif l'une de l'autre.

Par exemple, les couches 41, 42, 43, 44 peuvent être auto-adhésives non permanent. En d'autres termes, elles sont détachables les unes des autres et recollables les unes aux autres.

Tout type de colle auto-adhésive peut convenir.

Une telle nappe 40 permet une utilisation hygiénique à usage unique. En effet, chaque couche 41, 42, 43, 44 peut être arrachée successivement après utilisation du casque. De cette façon, il est assuré pour l'utilisateur d'avoir un casque parfaitement propre pour sa tête lors de son utilisation.

A la figure 9, on a représenté une structure d'amortissement 50 formée avec la membrane élastique 2.

Tel que représenté, la structure d'amortissement 50 comprend un réseau d'amortisseurs 51, ici représenté par des bulles, reliés les uns aux autres.

Ce réseau d'amortisseurs 51 est fluidiquement relié à la membrane (schématiquement représentée), c'est-à-dire qu'il se forme en même temps que la membrane gonfle.

A la figure 10, on a représenté un système de connexion étanche 60 pour valve comprenant une partie inférieure 61 et une partie supérieure 62 prévues pour emprisonner de façon étanche le contour d'une ouverture 63 formée dans la membrane 2 et pour assurer l'étanchéité d'une valve en butyle 64.

La partie inférieure 61 prend la forme d'un anneau 61A périphérique comprenant en son centre une ouverture filetée 61B se terminant par un épaulement intérieur 61C depuis lequel s'étend un tube creux 61D.

La valve 64 comprend une portion inférieure 64A et une portion supérieure 64B séparée par un épaulement 64C.

La partie supérieure 62 prend également la forme d'un anneau périphérique 62A depuis lequel s'étend en son centre un manchon 62B de connexion fileté sur son pourtour. Par ailleurs, une languette rigide 62C, préférentiellement issue de matière avec l'anneau périphérique 62A de la partie supérieure 62 s'étend depuis celle-ci.

Au montage du système de connexion, la valve en butyle 64 est insérée, par sa portion inférieure 64A dans le tube creux 61D de la partie inférieure 61 pour déboucher à l'intérieure de la membrane 2. L'épaulement complémentaire 64C de la valve 64 vient alors en appui contre l'épaulement 61C formé dans la partie inférieure 61.

La partie inférieure 61 équipée de la valve 64 est prévue pour être insérée par l'ouverture 63 sous la membrane élastique 2, c'est-à-dire dans le volume de la membrane à l'état actif par exemple.

Une fois la partie inférieure 61 insérée sous la membrane 2, la partie supérieure 62 est rapprochée de façon que la portion supérieure 64B de la valve 64 pénètre l'intérieur du manchon 62B de connexion. L'épaulement 64C de la valve 64 est alors en appui contre le contour 62D de l'extrémité du manchon 62B. La languette rigide 62C de la partie supérieure du manchon 62B est alors tournée de sorte que le filetage du manchon 62B de la partie supérieure 62 pénètre le filetage de la partie inférieure 61 jusqu'à serrage complet.

A l'état assemblé, la liaison étanche entre la membrane 2 et le système 60 étanche est assurée par les surfaces des anneaux 61A, 62A des parties inférieure et supérieure 61, 62 et la liaison étanche entre la valve 64 et le système 60 étanche est assurée par la surface de l'épaulement 61C de la partie inférieure 61 et le contour 62D de l'extrémité du manchon 62B.

Dans une application particulière à ce système 60 étanche, la membrane 2 utilisée est un film en polyuréthane.

Un joint torique d'étanchéité peut être prévu entre les anneaux 61A, 62A des parties inférieure et supérieure 61, 62. A la figure 11, on a représenté un casque de protection 1 équipé du système de connexion étanche 60 et, par ailleurs, d'un percuteur 70.

Le percuteur 70 comprend un corps principal 71. Depuis ce corps principal 71 s'étend une sortie 72 du percuteur 70 délimitée de celui-ci par un dégagement 73. La sortie 72 du percuteur 70 se termine par une aiguille 74.

Par ailleurs, une butée radiale 75 s'étend radialement depuis le corps 71 afin d'assurer le blocage en rotation du percuteur 70 lorsqu'une cartouche 76 y est visée.

Bien entendu, mais si cela n'est pas représenté, le corps 71 du percuteur 70 est prévu pour permettre le vissage d'une cartouche 76 et pour percer l'opercule de la cartouche 76 afin de libérer le gaz qui y est contenu à travers l'aiguille 72.

L'opération de gonflage de la membrane 2 est assurée à l'aide du percuteur 70 dont l'aiguille 74 est insérée dans la valve 64 pour atteindre le volume intérieur de la membrane 2.

Le dégagement du percuteur 73 se retrouve alors en appui sur la partie supérieure 62 du système de connexion 60 étanche. La cartouche 76 est alors vissée dans le corps 71 du percuteur 70. Lors du montage de la cartouche, le percuteur 70 peut être entraîné en rotation, sa course en rotation peut toutefois être bloquée par sa butée radiale 75 retenue par une saillie 62E prévue sur la partie supérieure 62 du système de connexion 60 étanche.

L'opération de dégonflage de la membrane 2 et également réalisée à l'aide du percuteur 70 non équipé d'une cartouche 76, ceci afin de libérer dans l'atmosphère le gaz contenu dans la membrane 2.

Avantageusement, le pas de vis du percuteur peut être spécifique au pas de vis de la cartouche.

Le percuteur 70 peut être lié au casque par une liaison filaire de type cordelette par exemple.

A la figure 12, on a représenté un témoin de pression 80 formé par un tube creux rigide 81 ou semi-rigide lié à la membrane 2 et fluidiquement relié au volume de la membrane 2 par une ouverture 82, le tube 81 comprenant un élément compressible 83, ici un ressort, poussant une jauge 84 formant un indicateur de pression. Le tube creux 81 est réalisé dans une matière transparente pour rendre lisible la position de la jauge.

Le tube creux 81 peut être lié à la membrane 2 par thermocollage ou par soudure par exemple. Tel que représenté, le tube creux 81 peut être positionné perpendiculairement à la paroi de la membrane 2 à laquelle il est rapporté, ou alternativement se positionner le long de cette dernière.

Lors de la mise en pression de la membrane, la pression dans la membrane 2 pénètre l'ouverture 82 pour atteindre le volume du tube 81 et vient alors pousser la jauge 84. Le déplacement de la jauge 84 est alors représentatif du niveau de pression dans la membrane 2.

Le tube 81 et l'élément compressible 83 sont avantageusement dimensionnés pour qu'une première position extrême de la jauge corresponde à l'état inactif du dispositif de protection 1 et une deuxième position extrême de la jauge corresponde à l'état actif du dispositif de protection 1.

Les caractéristiques décrites en rapport au casque de protection s'appliquent bien entendu au dispositif de protection et vice versa.

Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Notamment, les différentes caractéristiques, formes, variantes et modes de réalisation de l'invention peuvent être associés les uns avec les autres selon diverses combinaisons dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles ou exclusifs les uns des autres. En particulier, toutes les variantes et modes de réalisation décrits précédemment sont combinables entre eux.