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Title:
INSTRUMENT FOR APPLYING A PRODUCT TO SUPERFICIAL EPIDERMAL DERIVATIVES AND ITS METHOD OF MANUFACTURE
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2007/125207
Kind Code:
A3
Abstract:
The invention relates to an instrument (1) for applying a product to superficial epidermal derivatives, comprising on the one hand an elongated core (4) and on the other at least one nucleus (5) supporting an applicator (6) of said product, said core (4) passing through said nucleus (5), and the core (4) and nucleus (5) being connected to basically prevent the nucleus (5) pivoting freely on the core (4); which instrument is characterized in that the core (4) is twisted. Applicators.

Inventors:
VANDROMME MICHEL MAURICE CAMIL (FR)
Application Number:
PCT/FR2007/000721
Publication Date:
January 24, 2008
Filing Date:
April 27, 2007
Export Citation:
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Assignee:
SAINT LAURENT PARFUMS (FR)
VANDROMME MICHEL MAURICE CAMIL (FR)
International Classes:
A45D40/26
Domestic Patent References:
WO2002007559A22002-01-31
Foreign References:
US4422986A1983-12-27
EP0410821A11991-01-30
Other References:
See also references of EP 2012615A2
Attorney, Agent or Firm:
MARTIN, Didier (50 chemin des Verrières, Charbonnières les Bains, FR)
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Claims:

REVENDICATIONS

- Instrument (1) pour appliquer un produit sur des phanères, comprenant d'une part une âme allongée (4) et d'autre part au moins un noyau (5) portant un moyen d'application (6) dudit produit, ladite âme (4) traversant ledit noyau (5), l'âme (4) et le noyau (5) étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau (5) de pivoter librement sur l'âme (4), caractérisé en ce que l'âme (4) est torsadée.

- Instrument (1) selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité de noyaux (5) distincts portant chacun un moyen d'application (6) correspondant, lesdits noyaux (5) étant empilés les uns contre les autres, chaque noyau (5) étant traversé par l'âme (4).

- Instrument (1) selon la revendication 2 caractérisé en ce que les noyaux(5) sont sensiblement identiques les uns aux autres.

- Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 3 caractérisé en ce que le moyen d'application (6) comprend des excroissances (6A) faisant saillie à partir du noyau (5).

- Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé en ce que le moyen d'application (6) vient de matière avec le noyau (5).

- Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 5 caractérisé en ce que le noyau (5) présente une forme de plaque.

- Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé en ce que l'âme (4) comprend au moins une épingle (7) en U avec deux branches longitudinales (7A, 7B) reliées par un bras transversal (7C), le noyau (5)

étant percé de deux orifices (5A, 5B) dans lesquels sont enfilées respectivement lesdites branches longitudinales (7A, 7B).

8 - Instrument (1) selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisé en ce qu'il constitue un applicateur à mascara pour les cils.

9 - Procédé de fabrication d'un instrument (1) pour appliquer un produit sur des phanères, comprenant :

- une première étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique une âme allongée (4), ou on se procure une âme allongée (4) déjà fabriquée, - une deuxième étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique au moins un noyau (5) portant un moyen d'application (6) dudit produit, ou on se procure au moins un noyau (5) portant un moyen d'application (6) dudit produit déjà fabriqué,

- une étape d'assemblage, au cours de laquelle on assemble lesdits âme (4) et noyau (5) de façon que l'âme (4) traverse le noyau (5), l'âme (4) et le noyau (5) étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau (5) de pivoter librement sur l'âme (4), caractérisé en ce qu'il comprend une étape de torsadage au cours de laquelle on torsade l'âme (4).

10 - Procédé selon la revendication 9 caractérisé en ce que l'étape de torsadage est effectuée après l'étape d'assemblage.

11 - Procédé selon la revendication 9 ou 10 caractérisé en ce qu'au cours de la deuxième étape de fourniture, on fabrique une pluralité de noyaux (5) portant chacun un moyen d'application (6) correspondant, et en ce qu'au

cours de l'étape d'assemblage, on empile lesdits noyaux (5) les uns sur les autres, chaque noyau (5) étant traversé par l'âme (4).

- Procédé selon l'une des revendications 9 à 11 caractérisé en ce qu'au cours de la première étape de fourniture, on fabrique ou on se procure une épingle (7) en U avec deux branches longitudinales (7A, 7B) reliées par un bras transversal (7C), en ce qu'au cours de la deuxième étape de fourniture, on fabrique ou on se procure au moins un noyau (5) portant un moyen d'application (6) dudit produit, ledit noyau (5) étant percé de deux orifices (5A, 5B), et en ce qu'au cours de l'étape d'assemblage, on enfile lesdites branches longitudinales (7A, 7B) respectivement dans les deux orifices (5A, 5B).

- Procédé selon l'une des revendications 9 à 12 caractérisé en ce qu'au cours de la deuxième étape de fourniture, on découpe dans une plaque, de préférence au laser, une pièce d'un seul tenant formant le noyau (5) et le moyen d'application (6) porté par ledit noyau (5).

- Procédé selon l'une des revendications 9 à 13 caractérisé en ce qu'il constitue un procédé de fabrication d'un applicateur à mascara pour les cils.

Description:

INSTRUMENT D'APPLICATION D'UN PRODUIT SUR LES PHANERES ET SON PROCEDE DE FABRICATION

DOMAINE TECHNIQUE

La présente invention se rapporte au domaine technique général des dispositifs d'application de produits, en particulier de produits cosmétiques, sur une zone du corps humain, constituée de préférence par des phanères, et en particulier des phanères filiformes et kératinisés tels que les cils.

La présente invention concerne plus particulièrement un instrument pour appliquer un produit sur des phanères, comprenant d'une part une âme allongée et d'autre part au moins un noyau portant un moyen d'application dudit produit, ladite âme traversant ledit noyau, l'âme et le noyau étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau de pivoter librement sur l'âme.

La présente invention concerne également un procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères, comprenant :

- une première étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique une âme allongée, ou on se procure une âme allongée déjà fabriquée,

- une deuxième étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique au moins un noyau portant un moyen d'application dudit produit, ou on se procure au moins un noyau portant un moyen d'application dudit produit déjà fabriqué,

- une étape d'assemblage, au cours de laquelle on assemble lesdits âme et noyau de façon que l'âme traverse le noyau, l'âme et le noyau

étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau de pivoter librement sur l'âme.

Dans son application préférentielle, l'instrument conforme à l'invention constitue un applicateur à mascara pour les cils, destiné à prélever une quantité de mascara dans un récipient, et à transporter cette quantité jusqu'aux cils pour la déposer sur ces derniers.

TECHNIQUE ANTERIEURE

On connaît déjà des applicateurs à mascara se présentant sous la forme de brosses. De telles brosses comprennent classiquement un organe de préhension, pouvant faire office de bouchon pour un récipient contenant le mascara à appliquer, ainsi qu'une tige s'étendant à partir de l'organe de préhension entre une extrémité proximale et une extrémité distale.

Une multitude de poils s'étendent radialement à partir de la tige, au niveau de l'extrémité distale de cette dernière, formant ainsi une tête d'application.

Ces brosses de l'art antérieur sont destinées à être utilisées de la façon suivante.

L'utilisateur trempe la brosse dans un récipient contenant du mascara, ce qui a pour effet d'enduire de mascara les poils et la tige. L'utilisateur effectue ensuite une action de brossage des cils à l'aide de la brosse, ce qui a pour effet de transférer du mascara de la brosse vers et sur les cils, tout en peignant ces derniers.

On connaît en particulier des brosses à mascara dont la tête d'application est formée d'un axe rectiligne disposé vers l'extrémité distale de la tige, dans le prolongement de cette dernière, et sur lequel sont enfilées à coulissement,

les unes derrière les autres, des rondelles identiques percées d'un trou central. Chaque rondelle est pourvue de dents s'étendant radialement en couronne, lesdites dents formant les poils de la brosse, c'est à dire le moyen d'application de la brosse.

Afin d'interdire la rotation des rondelles sur l'axe, le trou central ménagé dans chaque rondelle, et dans lequel est enfilé l'axe, présente une section non circulaire, les sections du trou ménagé dans chaque rondelle d'une part et de l'axe d'autre part étant conjuguées afin d'éviter la rotation libre des rondelles sur l'axe.

Une telle construction de la tête d'application se prête bien à une fabrication automatisée permettant d'obtenir des brosses originales et bon marché, dans la mesure où cette construction repose sur un assemblage mécanique très simple (par enfilement) de rondelles toutes identiques et d'un axe.

Une telle construction de brosse n'est cependant pas exempte d'inconvénients.

En particulier, du fait que les rondelles sont toutes identiques les unes aux autres (pour des raisons économiques en particulier), et qu'elles ne peuvent pivoter sur l'axe, leurs dents sont par conséquent toutes alignées le long de l'axe et forment des rangées rectilignes s'étendant parallèlement à l'axe.

Or, il peut être au contraire intéressant, notamment du point de vue du résultat de maquillage, d'obtenir un « foisonnement » des dents formant les poils, c'est-à-dire une distribution des poils le long de l'axe qui, sans être nécessairement désordonnée ou aléatoire, évite en tout cas la formation de zones dépourvues de poils sur toute la longueur de l'axe, comme le sont les zones séparant chaque rangée longitudinale de dents des brosses de l'art antérieur.

EXPOSE DE L'INVENTION

L'invention a en conséquence pour objet de remédier aux différents inconvénients énumérés précédemment, et de proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères qui soit de construction particulièrement simple et économique tout en permettant un foisonnement amélioré de son moyen d'application.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères particulièrement facile à fabriquer.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères dont la construction repose sur des principes mécaniques particulièrement simples et faciles à mettre en œuvre.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères particulièrement bon marché.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouvel instrument pour appliquer un produit sur des phanères permettant une distribution foisonnante mais régulière et contrôlée du moyen d'application.

Un autre objet, de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères dont la mise en œuvre est particulièrement simple et bon marché tout en permettant d'obtenir un instrument dont le moyen d'application présente un foisonnement optimisé.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères dont les étapes se prêtent particulièrement bien à une automatisation.

Un autre objet de l'invention vise à proposer un nouveau procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères dont la mise en œuvre est particulièrement rapide et bon marché, facile à industrialiser.

Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères, comprenant d'une part une âme allongée et d'autre part au moins un noyau portant un moyen d'application dudit produit, ladite âme traversant ledit noyau, l'âme et le noyau étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau de pivoter librement sur l'âme, caractérisé en ce que l'âme est torsadée.

Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un procédé de fabrication d'un instrument pour appliquer un produit sur des phanères, comprenant :

- une première étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique une âme allongée, ou on se procure une âme allongée déjà fabriquée,

- une deuxième étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique au moins un noyau portant un moyen d'application dudit produit, ou on se procure au moins un noyau portant un moyen d'application dudit produit déjà fabriqué,

- une étape d'assemblage, au cours de laquelle on assemble lesdits âme et noyau de façon que l'âme traverse le noyau, l'âme et le noyau étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau de pivoter librement sur l'âme, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de torsadage au cours de laquelle on torsade l'âme.

DESCRIPTIF SOMMAIRE DES DESSINS

D'autres avantages et objets de l'invention apparaîtront plus en détails à la lecture de la description qui suit, et à l'aide des dessins annexés fournis à titre purement explicatif et non limitatif, dans lesquels :

- la figure 1 illustre, selon une vue générale de côté, un instrument conforme à l'invention, destiné à l'application de mascara sur les cils.

- La figure 2 illustre, selon une vue en perspective, un détail de réalisation de l'instrument illustré à la figure 1 , et plus particulièrement un empilement de noyaux portant des moyens d'application, l'âme n'étant pas représentée.

- La figure 3 illustre, selon une vue schématique en perspective, l'âme de l'instrument illustrée aux figures 1 et 2 avant qu'elle ne soit torsadée.

- La figure 4 illustre, selon une vue de face, un noyau portant un moyen d'application, mis en œuvre dans la construction de l'instrument illustré aux figures 1 à 3.

- La figure 5 illustre, selon une vue en perspective, la coopération du noyau portant un moyen d'application illustré à la figure 4 et de l'âme non encore torsadée illustrée à la figure 3.

- La figure 6 illustre, selon une vue en perspective, un second mode de réalisation de l'âme d'un instrument conforme à l'invention, avant qu'elle ne soit torsadée.

- La figure 7 illustre, selon une vue de face, un second mode de réalisation d'un noyau portant un moyen d'application et mis en œuvre dans la construction de l'instrument pourvu de l'âme illustrée à la figure 6.

- La figure 8 illustre, selon une vue de face, un troisième mode de réalisation d'un noyau portant un moyen d'application.

- La figure 9 illustre, selon une vue en perspective, la coopération du noyau portant un moyen d'application illustré à la figure 8 et de l'âme non encore torsadée illustrée à la figure 3.

- La figure 10 est identique à la figure 9, à la différence près qu'une pluralité de noyaux conformes au troisième mode de réalisation est enfilée sur l'âme et que cette dernière est torsadée.

MEILLEURE MANIERE DE REALISER L'INVENTION

L'invention concerne un instrument 1 pour appliquer un produit, de préférence liquide, semi-liquide (par exemple pâteux) ou pulvérulent, sur des phanères, et en particulier sur des phanères kératiniques fibreux tels que les poils (par exemple : cils, sourcils, barbe, moustache) ou les cheveux.

Avantageusement, le produit à appliquer est un produit cosmétique, de sorte que l'instrument 1 constitue dans ce cas un instrument cosmétique:

De façon préférentielle, le produit à appliquer est du mascara pour les cils, l'instrument 1 constituant alors un applicateur à mascara pour les cils.

Dans un souci de simplicité de description, il sera exclusivement fait référence dans ce qui suit à un tel applicateur à mascara. L'invention n'est cependant pas limitée à l'application d'un produit présentant une nature nécessairement cosmétique, ni à l'application d'un produit présentant nécessairement une consistance identique à celle d'un mascara. L'instrument 1 pourra ainsi être éventuellement utilisé pour appliquer tout produit, quelle que soit sa consistance, ledit produit pouvant par exemple

être très fluide, présenter à l'inverse un caractère très visqueux et/ou pâteux, ou encore se présenter sous la forme d'une poudre.

De manière connue en soi, l'instrument 1 comporte un organe de préhension 2 conçu pour être saisi et manipulé manuellement par un utilisateur, par exemple entre deux ou trois doigts. L'instrument 1 présente donc, de manière classique, un caractère portable et est destiné à une utilisation manuelle. De façon préférentielle, l'organe de préhension 2 peut également être conformé pour faire office de bouchon pour un récipient (non représenté) contenant un stock de produit à appliquer, lequel est de préférence du mascara pour les cils. Un tel agencement est classique, et ne sera donc pas décrit en détails plus avant.

De préférence, l'instrument 1 comprend une tige 3 s'étendant de façon sensiblement rectiligne, selon une direction axiale X-X', à partir de l'organe de préhension 2 entre une extrémité proximale 3A et une extrémité distale 3B.

Conformément à l'invention, l'instrument 1 comprend une âme 4. L'âme 4 est de préférence positionnée vers l'extrémité distale 3B de la tige 3, et de façon encore plus préférentielle, tel que cela est illustré aux figures, s'étend dé façon sensiblement rectiligne, à partir de l'extrémité distale 3B, dans le prolongement de la tige 3, selon l'axe X-X', entre une première extrémité 4A reliée à l'extrémité distale 3B, et une deuxième extrémité 4B libre.

Dans les exemples illustrés aux figures, l'âme 4 est distincte de la tige 3, et est fixée à cette dernière, par exemple par sertissage. Il est cependant tout à fait envisageable que l'âme 4 soit directement formée par Ia tige 3 elle- même. Il est également envisageable que l'instrument 1 ne comporte pas de tige 3, l'âme 4 étant directement connectée à l'organe de préhension 2. Il est également possible que l'âme 4, et plus particulièrement sa première

extrémité 4A, soit conformée pour constituer directement par elle-même l'organe de préhension 2, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.

Il est également envisageable que l'âme 4 ne s'étende pas de façon strictement rectiligne, tel que cela est illustré aux figures, mais présente alternativement plutôt une forme légèrement courbe (non représentée), par exemple conjuguée au profil moyen d'implantation des cils. Dans ce cas, la direction axiale X-X' n'est bien évidemment pas définie par une ligne droite, mais par une ligne courbe qui suit le contour d'extension de l'âme 4.

Conformément au mode de réalisation illustré aux figures, l'âme 4 présente une forme allongée, élancée. En d'autres termes, l'âme 4 présente une forme longue et mince, filiforme. L'âme 4 peut ainsi être qualifiée de longiligne, c'est-à-dire qu'elle s'étend majoritairement selon une seule direction de l'espace, en l'occurrence la direction axiale X-X'. En cela, l'âme 4 est majoritairement monodimensionnelle.

Conformément à l'invention, l'instrument 1 comprend également au moins un noyau 5 portant un moyen d'application 6 du produit à appliquer sur les phanères. Le noyau 5 forme ainsi un support pour le moyen d'application 6, ce dernier étant monté sur le noyau 5. De préférence, tel que cela est en particulier illustré aux figures 2, 4 et 7, le moyen d'application 6 vient de matière avec ledit noyau 5, c'est-à-dire qu'il forme avec ce dernier une pièce unitaire et monobloc. Bien entendu, le moyen d'application 6 peut être distinct et indépendant du noyau 5 et être fixé sur ce dernier par tout moyen approprié, et par exemple par collage, flocage, thermosoudure, sertissage ou assemblage mécanique.

Dans les exemples de réalisation illustrés aux figures et qui vont être décrits plus en détails dans ce qui suit, l'instrument 1 comprend de préférence une

pluralité de noyaux 5 distincts (cf. figure 2 notamment) portant chacun un moyen d'application correspondant.

Il est cependant tout à fait envisageable, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention, que l'instrument 1 ne comprenne qu'un unique noyau 5 portant un unique moyen d'application 6 unitaire.

Le moyen d'application 6 porté par le noyau 5 est conçu pour collecter du produit (par exemple du mascara) et l'appliquer sur les phanères (par. exemple les cils). Le moyen d'application 6 est donc préférentiellement spécifiquement conçu pour prélever du produit à appliquer, par exemple en étant immergé dans une réserve de ce dernier, et pour retenir et contenir cette quantité de produit prélevée jusqu'à son relâchement sur les phanères, effectuée de préférence par mise en contact et frottement du moyen d'application 6 avec et contre les phanères.

Dans les exemples illustrés aux figures où l'instrument 1 constitue un applicateur à mascara pour les cils, le moyen d'application 6 permet en outre, simultanément à l'enduction des cils par du mascara, d'assurer une fonction de peignage et de séparation des cils. A cette fin, le moyen d'application 6 comprend préférentiellement des excroissances 6A faisant saillie à partir du noyau 5, de préférence radialement relativement à l'axe X-X'. En d'autres termes, le moyen d'application 6 est proéminent relativement au noyau 5, et forme avantageusement une multitude de protubérances à partir dudit noyau 5. Dans l'exemple illustré aux figures, les excroissances 6A forment ainsi des dents de peignage, c'est à dire des poils de brosse qui permettent d'enduire les cils de mascara tout en peignant concomitamment lesdits cils.

De manière préférentielle, tel que cela est illustré aux figures 3, 7 et 8, le noyau 5 et le moyen d'application 6 qu'il porte sont tous deux formés par une

pièce unique présentant sensiblement une forme en étoile, le COSUF central de l'étoile étant formé par le noyau 5 tandis que les branches de l'étoile sont formées respectivement par les excroissances radiaires 6A du moyen d'application 6, lesquelles s'étendent de manière radiale et centrifuge relativement à l'axe X-X', à partir du noyau 5.

Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à une structure particulière du (ou des) moyen(s) d'application, cette dernière étant essentiellement dictée par la consistance du produit à appliquer, la nature du support récepteur (par exemple : cils ou ongles), et l'effet de maquillage recherché.

Conformément à l'invention, l'âme 4 traverse le noyau 5, c'est-à-dire qu'elle traverse chaque noyau 5 dans le cas où l'instrument 1 comprend une pluralité de noyaux, tel que cela est illustré aux figures.

L'âme 4 et le noyau 5 sont en outre liés de manière à empêcher sensiblement le noyau 5 de pivoter librement sur l'âme 4.

En d'autres termes, l'âme 4 et le noyau 5 sont liés mécaniquement pour empêcher sensiblement le noyau 5 de pivoter librement sur l'âme 4, c'est à dire que la liaison mécanique entre le noyau 5 et l'âme 4 est telle que toute rotation relative du noyau 5 autour de l'âme est sensiblement interdite.

Ainsi, l'âme 4 passe au travers du noyau 5 de façon que l'interface entre l'âme 4 et le noyau 5 permette d'empêcher le noyau 5 de tourner librement sur l'âme allongée 4, et réciproquement d'empêcher l'âme allongée 4 de tourner librement au sein du noyau 5.

Bien évidemment, cette fonction de blocage en rotation du noyau 5 relativement à l'âme 4 peut être réalisée de multiples manières, l'invention n'étant limitée à aucune d'entre elles en particulier. Ainsi, dans l'exemple

illustré aux figures 1 à 5, chaque noyau 5 est percé dans toute son épaisseur d'au moins deux trous distincts 5A, 5B 1 tandis que l'âme 4 comprend au moins deux branches solidaires l'une de l'autre destinées à être enfilées respectivement dans lesdits trous 5A 1 5B. Une telle mesure technique permet ainsi un ancrage du noyau 5 sur l'âme 4 en deux points distincts, qui interdit de facto la rotation libre du noyau 5 sur l'âme 4, et ce quelle que soit d'ailleurs la forme des trous 5A, 5B et des branches correspondantes de l'âme 4.

De manière alternative, tel que cela est illustré aux figures 6 et 7, il est également envisageable de pourvoir chaque noyau 5 d'un orifice traversant 5A unique présentant une forme non circulaire, telle qu'une forme à facettes, ledit orifice coopérant avec une âme 4 monocorps dont la section est de forme conjuguée à celle de l'orifice 5A. Par exemple, selon le mode de réalisation illustré aux figures 6 et 7, l'orifice unique 5A présente une section carrée tout comme l'âme 4, de sorte que l'âme 4 une fois enfilée dans le trou 5A ne peut tourner librement à l'intérieur de ce dernier.

Conformément à une caractéristique importante de l'invention, l'âme 4 est torsadée, c'est-à-dire qu'elle est tordue en hélice, en spirale, selon son axe d'extension X-X'. Le caractère torsadé de l'âme 4 peut bien entendu être obtenu de différentes manières.

Par exemple, dans les modes de réalisation illustrés aux figures, l'âme 4 présente initialement un caractère non torsadé, droit et rectiligne, tel que cela est illustré aux figures 3 et 6. Cette âme 4 non torsadée, que l'on peut qualifier d'âme primaire, est soumise à une torsion, réalisée par exemple en imprimant à l'une de ses parties un mouvement de rotation autour de l'axe X-X' (par exemple selon le sens horaire) alors que les autres parties restent fixes, voire sont soumises à un mouvement de sens contraire (par exemple anti-horaire). Cet effort de torsion est réalisé de façon à impartir

une déformation plastique à l'âme 4, de sorte que cette dernière adopte sa forme torsadée de manière stable et définitive.

Alternativement, il est envisageable d'obtenir l'âme 4 torsadée directement, sans étape de torsion, par exemple par moulage dans un moule présentant lui-même une forme torsadée.

Grâce à la liaison entre l'âme 4 et le noyau 5, qui empêche le noyau 5 de pivoter librement sur l'âme 4 et réciproquement, la position angulaire du noyau 5 et du moyen d'application 6 qu'il porte est conditionnée, le long de l'axe X-X', par le profil hélicoïdal, torsadé, de l'âme 4. Cela conduit, comme cela va être expliqué plus en détails dans ce qui suit, à un foisonnement du moyen d'application 6, c'est à dire à un décalage angulaire, le long de l'âme 4 et de l'axe X-X', des organes (en l'occurrence les excroissances 6A) formant le moyen d'application 6. En d'autres termes, cela conduit à un décalage angulaire relatif d'au moins deux noyaux portant le moyen d'application 6 (en l'occurrence les excroissances 6A), préférentiellemênt de l'ensemble des noyaux, le long de l'âme 4 et de l'axe X-X'. Ledit moyen d'application 6 présente ainsi préférentiellemênt un profil hélicoïdal.

Les trois modes de réalisation de l'invention illustrés respectivement aux figures 1 à 5, 6 et 7, et 8 à 10 vont être décrits plus en détails dans ce qui suit.

Dans chacun de ces trois modes de réalisation, l'instrument 1 comprend une pluralité de noyaux 5 distincts les uns des autres et portant chacun un moyen d'application 6 correspondant.

Plus précisément, les noyaux 5 sont sensiblement identiques les uns aux autres. De la même manière, les moyens d'application 6 portés par les noyaux 5 sont également identiques les uns aux autres.

Dans chacun de ces trois modes de réalisation, chaque noyau 5 forme avec le moyen d'application 6 qu'il porte une pièce d'un seul tenant. Plus précisément, chaque noyau 5 mis en œuvre dans ces trois modes de réalisation présente une forme de plaque, c'est-à-dire que chacun desdits noyaux 5 présente une épaisseur très faible en regard de ses autres dimensions, et par exemple une épaisseur comprise entre 0,05 et 1 mm, ladite épaisseur étant préférentiellement de l'ordre de 0,2 mm.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 5, Ie noyau 5 présente une forme sensiblement ovale, pleine, percée de deux orifices 5A, 5B de section circulaire, identiques. A partir de la périphérie du noyau 5 s'étendent des lamelles radiaires formant les excroissances 6A, lesdites lamelles radiaires présentant une forme sensiblement rectangulaire allongée et étant réparties sur tout le périmètre du noyau 5 selon une distribution angulaire régulière. Ces lamelles, qui forment les excroissances 6A du mode de réalisation des figures 1 à 5, s'étendent de manière rectiligne, sensiblement radialement relativement à l'axe X-X' dans le même plan d'extension que celui du noyau 5, ce plan d'extension commun étant sensiblement perpendiculaire à l'axe X-X'.

Dans l'exemple des figures 1 à 5, les lamelles radiaires formant les excroissances 6A sont au nombre de douze, étant entendu que l'invention n'est nullement limitée à un nombre particulier d'excroissances 6A.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures 6 et 7, la pièce d'un seul tenant formant à Ia fois le noyau 5 et le moyen d'application 6 présente une forme d'étoile à cinq branches, chacune de ces cinq branches étant

sensiblement triangulaire. Le noyau 5 est cette fois percé d'un trou unique 5A de section carrée.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures 8 à 10, la pièce d'un seul tenant formant à la fois le noyau 5 et le moyen d'application 6 présente une forme sensiblement identique à celle illustrée aux figures 1 à 5, à la différence près que les lamelles radiaires formant les excroissances 6A ne sont pas rectilignes, mais curvilignes, c'est à dire courbées dans Ie plan d'extension du noyau 5 et que lesdites lamelles sont au nombre de quinze.

Cette forme courbe des lamelles permet d'améliorer le contact cils/brosse lors du maquillage, en procurant en particulier un « toucher» doux.

Dans les modes de réalisation des figures 1 à 5 d'une part, et 8 à 10 d'autre part, l'âme 4 comprend avantageusement, tel que cela est notamment illustré aux figures 3, 5 et 9, au moins une épingle 7 en U avec deux branches longitudinales 7A, 7B s'étendant selon deux directions d'extension sensiblement parallèles. Les deux branches longitudinales 7A, 7B sont reliées par un bras transversal 7C, qui présente avantageusement une forme courbe et s'étend dans le prolongement des branches 7A, 7B. Une telle épingle en U est parfois désignée dans le domaine technique dont relève l'invention par l'appellation « étrier ».

Les branches transversales 7A, 7B sont enfilées respectivement dans les deux orifices 5A, 5B traversant de part en part, dans toute son épaisseur, le noyau 5 illustré à la figure 4. En d'autres termes, dans ce mode de réalisation préféré, le noyau 5 est percé de deux orifices 5A, 5B dans lesquels sont enfilées respectivement les branches longitudinales 7A, 7B. De préférence, l'épingle 7 est réalisée en un matériau déformable plastiquement, par exemple en un matériau métallique du genre acier. De

façon préférée, l'épingle 7 est réalisée par simple pliage d'un fil métallique rectiligne monobloc.

Dans les modes de réalisation illustrés aux figures 1 à 5 d'une part, et 8 à 10 d'autre part, l'instrument 1 comprend une pluralité de noyaux 5 distincts et indépendants formés par des pièces toutes identiques les unes aux autres, lesdits noyaux 5 étant empilés les uns contre les autres, tel que cela est illustré à la figure 1. Chaque noyau 5 est ainsi traversé par l'âme 4.

Avantageusement, chaque noyau 5 est enfilé à coulissement sur l'épingle 7, c'est-à-dire sur les branches 7A, 7B par l'intermédiaire de ses deux orifices 5A, 5B, alors que l'âme 4, c'est-à-dire l'épingle 7 en l'occurrence, n'est pas encore torsadée (tel que cela est illustré aux figures 5 et 9). Les pièces formant le noyau 5 et le moyen d'application 6 sont ainsi enfilées les unes après les autres sur l'épingle 7 de manière à couvrir sensiblement toute la longueur de ladite épingle 7, à l'exception d'une fraction marginale, par exemple au voisinage de la première extrémité 4A, destinée à être solidarisée à la tige 3. La pluralité de noyaux 5 forme ainsi un empilement selon l'axe X-X'.

Un effort de torsion est ensuite exercé selon l'axe X-X' sur l'épingle 7, de manière à déformer les branches longitudinales 7A, 7B et faire en sorte qu'elles adoptent chacune un profil sensiblement hélicoïdal autour de l'axe X-X'. Cet effort de torsion peut être localisé sur au moins deux noyaux ou préférentiellement être exercé sur l'ensemble des noyaux empilés le long de l'âme 4.

Cela engendre simultanément la modification de la position angulaire de chaque noyau 5 et donc des lamelles formant excroissance 6A portée par lesdits noyaux 5. Plus précisément, avant que l'effort de torsion ne soit appliqué sur l'épingle 7, les lamelles formant les excroissances 6A étaient

alignées selon des rangées rectilignes sensiblement parallèles à l'axe X-X', étant donné que les pièces d'un seul tenant formant noyau 5 et moyen d'application 6 sont toutes identiques. A l'issue de l'application de l'effort de torsion sur l'épingle 7, les lamelles formant les excroissances 6A sont toutes décalées, de préférence en hélice les unes par rapport aux autres le long de l'axe X-X', de sorte qu'en lieu et place des rangées de lamelles initiales s'étendent maintenant des nappes hélicoïdales de lamelles, tel que cela est illustré aux figures 2 et 10.

Le caractère torsadé de l'âme 4 permet ainsi un foisonnement des lamelles portées par chaque noyau 5, c'est-à-dire une meilleure répartition angulaire desdites lamelles, permettant notamment d'éviter la formation de zones longitudinales entièrement dépourvues de lamelles. Ce foisonnement, qui conduit avantageusement à la formation de nappes entrelacées d'excroissances 6A s'étendant en colimaçon autour de l'axe X-X', permet en particulier d'optimiser l'effet de peignage et de courbage des cils, ainsi que la qualité du maquillage.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures 6 et 7, le principe de construction et d'obtention de l'instrument 1 est similaire à celui mis en œuvre dans les modes de réalisation des figures 1 à 5 et 8 à 10, dans la mesure où l'âme 4 est cette fois formée d'une barre 8 de section transversale carrée conjuguée à la section du trou 5A, les noyaux 5 étant enfilés sur la barre 8 par l'intermédiaire de leur orifice carré unique 5A. La barre 8, initialement non torsadée, subit ensuite un effort de torsion. De Ia même manière que les deux branches 7A, 7B contrôlent la position angulaire de chaque noyau 5, la section carrée de la barre 8 permet un contrôle de même nature, et donc un décalage angulaire, le long de l'axe X- X', des excroissances 6A de sorte que ces dernières forment des nappes hélicoïdales le long de l'axe X-X'.

Dans ce qui précède, on a décrit des modes de réalisation mettant en œuvre une pluralité de noyaux distincts, mais l'invention peut tout à fait mettre en œuvre un unique noyau souple (non représenté) portant initialement des rangées rectilignes d'excroissances formant le moyen d'application, ce noyau unique s'étendant longitudinalement sur une longueur correspondant sensiblement à celle de l'âme 4. Dans ce cas, la torsion de l'âme génère une torsion du noyau le long de l'axe X-X' et donc un foisonnement des excroissances portées par ce noyau unique.

Il est également envisageable que l'âme vienne de matière avec le noyau, la torsion de l'âme entraînant, compte-tenu de la liaison d'encastrement existant entre le noyau et l'âme, le torsadage du noyau et donc le foisonnement du moyen d'application qu'il porte.

Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, il est en outre concevable que la torsion de l'âme ne s'applique qu'à une partie des noyaux empilés sur l'âme, savoir au moins deux noyaux. La torsion de ladite partie de l'âme entraîne alors le torsadage des noyaux portés par ladite partie de l'âme et donc le foisonnement des moyens d'application qu'ils portent.

L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un instrument 1 pour appliquer un produit sur des phanères, et en particulier d'un instrument 1 conforme à celui qui vient d'être décrit dans ce qui précède.

De préférence, le procédé conforme à l'invention constitue un procédé de fabrication d'un applicateur à mascara pour les cils.

Le procédé conforme à l'invention comprend une première étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique une âme allongée 4 ou on se procure une une âme allongée 4 déjà fabriquée. .

Le procédé conforme à l'invention comprend également une deuxième étape de fourniture, au cours de laquelle on fabrique au moins un noyau 5 portant un moyen d'application 6 dudit produit à appliquer, ou au cours de laquelle on se procure au moins un noyau 5 (portant un moyen d'application dudit produit) déjà fabriqué.

Le procédé conforme à l'invention comprend également une étape d'assemblage, au cours de laquelle on assemble l'âme 4 et le noyau 5 de façon que l'âme 4 traverse le noyau 5, l'âme 4 et le noyau 5 étant liés de manière à empêcher sensiblement le noyau 5 de pivoter librement sur l'âme 4.

En d'autres termes, l'âme 4 et le noyau 5 sont, au cours de l'étape d'assemblage, liés mécaniquement pour empêcher sensiblement le noyau 5 de pivoter librement sur l'âme 4.

Enfin, le procédé conforme à l'invention comprend une étape de torsadage au cours de laquelle on torsade l'âme allongée 4.

Comme on l'a évoqué dans ce qui précède, cette étape de torsadage est avantageusement effectuée après l'étape d'assemblage. Ainsi, dans les modes de réalisation illustrés aux figures, les noyaux 5 sont tout d'abord enfilés sur l'âme 4, puis cette dernière est torsadée pour entraîner un décalage angulaire des noyaux 5 les uns relativement aux autres. En d'autres termes, il s'agit d'un décalage angulaire relatif d'au moins deux noyaux 5 portant le moyen d'application 6, et préférentiellement de l'ensemble des noyaux, le long de l'âme 4 et de l'axe X-X'.

Au cours de l'étape de torsadage, les noyaux 5 restent avantageusement sensiblement centrés sur l'axe X-X', de sorte que la direction d'extension

générale de l'instrument 1 reste inchangée entre l'étape d'assemblage et l'étape de torsadage.

Avantageusement, au cours de la deuxième étape de fourniture, on fabrique une pluralité de noyaux 5 portant chacun un moyen d'application 6 correspondant. De préférence, au cours de cette deuxième étape de fourniture, on découpe dans une plaque, de préférence au laser, une pièce d'un seul tenant formant à la fois le noyau 5 et le moyen d'application 6 porté par ledit noyau 5. Par exemple, les pièces d'un seul tenant en question sont découpées dans une plaque en silicone ou en polytétrafluoroéthylène (PTFE) à l'aide d'un outil de découpe laser. Cette façon de procéder permet d'obtenir de manière très rapide et industrielle, à faible coût et avec une bonne répétabilité, un grand nombre de pièces monobloc semblables à celle illustrée à la figure 4 et décrite auparavant.

Avantageusement, au cours de l'étape d'assemblage, on empile les noyaux 5 les uns sur les autres, chaque noyau 5 étant traversé par l'âme 4, comme cela a déjà été décrit dans ce qui précède.

Avantageusement, comme on l'a déjà évoqué précédemment, au cours de la première étape de fourniture, on fabrique ou on se procure une épingle 7 en U avec deux branches longitudinales 7A, 7B reliées par un bras transversal 7C.

Avantageusement, au cours de la deuxième étape de fourniture, on fabrique ou on se procure au moins un noyau 5 portant un moyen d'application 6 du produit à appliquer, ledit noyau 5 étant percé de deux orifices 5A, 5B. Les orifices 5A, 5B peuvent être préformés dans le noyau 5, c'est-à-dire qu'ils peuvent être par exemple réalisés lors de la fabrication du noyau 5, par découpe et enlèvement de matière. Il est cependant envisageable que les orifices 5A, 5B soient directement réalisés par l'âme 4 lorsque cette dernière

traverse le noyau 5, l'âme 4 perforant alors directement le noyau 5 pour ménager par elle-même les orifices 5A 1 5B.

Avantageusement, au cours de l'étape d'assemblage, on enfile ainsi les branches longitudinales 7A, 7B de l'épingle 7 respectivement dans les orifices 5A, 5B.

Dans ce qui précède, on a décrit la mise en œuvre d'un étrier simple (formé par l'épingle 7), pourvu de seulement deux branches longitudinales. Il est bien évidemment envisageable de mettre en oeuvre l'invention avec un étrier double présentant quatre branches longitudinales, en coopération avec un noyau 5 percé de quatre trous.

Dans ce qui précède, on a également décrit un instrument 1 dans lequel les pièces d'un seul tenant formant le noyau 5 et le moyen d'application 6 sont toutes identiques. Il est bien évidemment envisageable de réaliser un instrument 1 avec des pièces d'épaisseurs, de formes, de dimensions et de consistances différentes (et donc des noyaux et des moyens d'application différents) que l'on empile par familles ou de façon aléatoire, sans pour autant que l'on sorte du cadre de l'invention.

Il est également envisageable d'insérer, entre chaque noyau 5 de l'empilement illustré par exemple à la figure 2, des fibres libres, de telle sorte que lesdites fibres passent à travers l'espace interstitiel délimité par les deux branches longitudinales 7A, 7B. Ainsi, lors de l'étape de torsadage, non seulement les noyaux 5 seront décalés angulairement, ce qui engendrera la formation de nappes hélicoïdales d'excroissance 6A, mais lesdites fibres foisonneront également sous l'effet du torsadage de l'âme 4, permettant ainsi l'obtention d'une tête d'application « mixte » comprenant des excroissances 6A et des fibres.

II est également envisageable qu'à l'issue de l'étape de torsadage de l'âme 4, le profil général de la tête d'application de l'instrument 1 soit modifié par usinage, c'est-à-dire par enlèvement de matière dans les nappes hélicoïdales formées par les excroissances 6A.

POSSIBILITE D'APPLICATION INDUSTRIELLE

L'invention trouve son application industrielle dans la conception et la fabrication d'un instrument pour l'application d'un produit sur des phanères, en particulier une brosse à mascara.