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Patent Searching and Data


Title:
INSTRUMENT FOR OPENING OYSTERS
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/1999/003383
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention concerns an instrument comprising a cradle (1) for receiving an oyster edgeways, and a lever (4) articulated in (9) on the support (2) rising perpendicularly relative to said cradle opening plane, said lever (4) bearing, articulated along an axis (14) a blade (6) substantially leaf-like in shape provided at its base with a tapered end (7) and with one pointed side, facing the oyster hinge (12), said blade (6) bearing an arm (10) extending from its articulation (14) towards said oyster hinge. The invention can be used for opening oysters without any risk of injury for the user and without extra production cost for installing a device for each oyster individually.

Inventors:
PHAM ANTHONY (FR)
Application Number:
PCT/FR1997/001343
Publication Date:
January 28, 1999
Filing Date:
July 18, 1997
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Assignee:
PHAM ANTHONY (FR)
International Classes:
A47G21/06; (IPC1-7): A47G21/06
Foreign References:
FR1225219A1960-06-29
EP0025378A11981-03-18
FR2432289A11980-02-29
US2000075A1935-05-07
US2747220A1956-05-29
FR2717668A11995-09-29
Attorney, Agent or Firm:
Somnier, Jean-louis (232 avenue du Prado, Marseille Cedex 8, FR)
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Claims:
REVENDICATIONS
1. Appareil pour ouvrir les huîtres comportant une lame (6) portée par un levier mobile (4) autour d'un axe (9), et un moyen (1) permettant de placer une huître de chant dans le plan perpendiculaire à l'axe (9) et suivant lequel peut se déplacer ladite lame (6), de manière à la faire pénétrer entre les lèvres des deux valves de l'huître pour atteindre le muscle et le sectionner, caractérisé en ce que ladite lame (6) est de forme effilée, articulée sur le levier (4) et disposée entre celuici et le moyen (1), et dont la tranche affûtée se trouve amenée par rapprochement du levier (4) vers le moyen (1) à pénétrer par sa pointe (7) entre les lèvres des deux valves jusqu'à atteindre le muscle (13) en avant de celuici par rapport à la charnière (12) du coquillage, et un moyen (10) assure le basculement automatique de ladite lame (6) dans la direction de la charnière (12) de la coquille de l'huître en vue du sectionnement de son muscle (13).
2. Appareil pour ouvrir les huîtres selon la revendication 1 caractérise en ce que le moyen (10) assurant le basculement automatique de la lame (6) dans la direction de la charnière (12) de la coquille est constitué par un bras (10) solidaire de la lame (6), ledit bras se développant depuis son articulation (14) sur le levier (4), du côté et audelà de la tranche affûtée de ladite lame (6), ledit bras (10) entraînant le pivotement automatique de la lame (6) vers ladite charnière (12) de l'huître dès que, dans la manoeuvre du levier (4), l'extrémité (20) dudit bras (10) entre en contact avec le bord de l'huître (11) sur lequel il se trouve prendre appui, amenant la lame (6) à trancher automatiquement le muscle (13) dans son mouvement de basculement autour de son axe (14) provoqué par le bras (10).
3. Appareil pour ouvrir les huîtres suivant la revendication 2, caractérisé en ce que l'extrémité (20) dudit bras (10) comporte une surépaisseur plus large au moins que l'épaisseur de la lame (6).
4. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ledit moyen (1) permettant de placer l'huître de chant, est un berceau réalisé en creux et porté par un deuxième levier (3), solidaire d'un support (2) portant l'articulation (9) du premier levier (4), lesquels leviers (3) et (4) formant une pince.
5. Appareil suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le plan XX'contenant ladite lame (6) correspond au plan séparant les lèvres des deux valves de l'huître à l'endroit où la pointe (7) pénètre entre cellesci.
Description:
APPAREIL POUR OUVRIR LES HUITRES.

La présente invention a pour objet un appareil pour ouvrir les huîtres.

Le secteur technique de l'invention est le domaine des ustensiles de cuisine et de table, pour aider les cuisiniers. les serveurs de plats et/ou les consommateurs de ceux-ci, à préparer les aliments et en particulier, dans la présente invention, pour ouvrir les huîtres fraîches ou autres mollusques. afin de les présenter pour tre consommés dans les meilleures conditions.

L'appareil pour ouvrir les huîtres le plus connu et le plus simple est le couteau dont on introduit la lame entre les lèvres des valves de la coquille pour couper le muscle du mollusque qui les retient fermées. L'inconvénient connu de ce moyen est la nécessité d'avoir une certaine habileté, l'introduction de la lame n'étant pas toujours aisée, et risquant de provoquer des blessures de la main.

Pour faciliter l'introduction de la lame, certains dispositifs permettent de briser l'extrémité de la coquille. faisant ainsi un passage pour atteindre le muscle. De tels dispositifs présentent l'inconvénient que l'action de briser l'extrémité de la coquille provoque des esquilles de la nacre qui peuvent tre introduites à l'intérieur de la coquille, rendant désagréable la dégustation du mollusque.

De mme, divers autres dispositifs ont été développés et ont fait l'objet de dépôts de demandes de brevets, tels que celle FR 2432289 qui décrit un appareil assez

complique, qui doit tre fixé sur un support fixe tel qu'une table, et qui nécessite pas moins de quatre mouvements successifs de quatre moyens indépendants mobiles pour obtenir le résultat souhaité ; à savoir, un levier vertical muni d'une griffe qui immobile l'huître à plat dans un réceptacle un dispositif réglable en hauteur et compensé par un ressort pour positionner la lame d'ouverture en face des lèvres de l'huître, une poignée de déplacement de la lame pour l'insérer entre lesdites lèvres et un levier articulé sur la poignée précédente et support de cette lame pour couper le muscle ; de plus, la disposition d'un tel appareil présente la lame du côté diamétralement opposé à la charnière de l'huître. donc éloigné du muscle. ce qui rend difficile son sectionnement et peut abîmer la chair.

On peut citer également les brevets US 2000075 et US 2747220 qui enseignent des systèmes de type tranchoir articulé à grande lame longue, qui doit tre guidée et enfilée entre les lèvres de l'huître, qui est maintenue dans un réceptacle ; la lame doit tre descendue entre les lèvres jusqu'à sectionner directement le muscle ; mais pendant ce mouvement, comme les lèvres des huîtres ne sont jamais dans un plan rectiligne mais toujours courbe, ondulé et gauche, la lame du tranchoir ne peut que détériorer les valves du mollusque, et provoquer de nombreux éclats d'écailles qui rendent le mollusque difficilement consommable dans de bonnes conditions..

Par ailleurs, la demande de brevet FR 2717668, qui n'est du reste pas très explicite dans sa description, enseigne un dispositif qui se rapproche de celui de la demande FR 2432289 analysée ci-dessus, à savoir avec une présentation de l'huître à plat, mais sans levier de maintien ni réglage de la hauteur de la lame, ce qui peut rendre difficile l'immobilisation et l'adaptation à différentes épaisseurs d'huîtres ; la seule originalité de ce dispositif est la possibilité de régler le point d'articulation de la poignée support de la lame, non pas en hauteur mais en largeur par rapport à l'huître ; cependant, la lame est courte et on ne voit pas trop comment elle peut à coup sûr, venir sectionner le muscle, sauf à en augmenter sa largeur et sa longueur comme dans les tranchoirs décrits dans les brevets américains précédents, ce qui détériorerait également les lèvres de l'huître, comme explicité ci-dessus.

Enfin, et plus récemment, pour éviter les inconvénients ci-dessus, il a été proposé d'introduire un fil d'acier entre les valves, à l'arrière du muscle, après avoir placé l'huître dans un bain à haute concentration en sel pour provoquer l'ouverture spontanée de la coquille. Ce dispositif présente l'inconvénient d'tre onéreux. Il nécessite en effet un fil pour chaque huître. Mais surtout il impose une longue manipulation. Il faut en effet tremper les huîtres un certain temps dans un bain salé, jusqu'à ce qu'elles s'ouvrent ; puis les prendre une à une pour leur introduire le fil ; enfin les tremper dans un nouveau bain pour enlever l'excès de sel. Autant de manipulations qui entraînent un coût de main d'oeuvre important pour préparer chaque huître et la munir du fil, d'où un prix de revient élevé au niveau de la production.

La présente invention a pour but de supprimer chacun de ces inconvénients, grâce à un appareil utilisable directement par le consommateur, ce qui ne renchérit pas le coût de la production de l'huître, ledit appareil assurant l'ouverture de l'huître sans aucun risque de blessure pour l'utilisateur, et sans provoquer d'esquille à l'intérieur de la coquille et qui rendrait désagréable la consommation du mollusque.

Pour cela le dispositif comporte un moyen permettant de ne pas tenir l'huître à la main, mais de la placer automatiquement dans la position telle que la lame d'un couteau manoeuvré par un levier de l'appareil, pénètre directement et automatiquement par un simple mouvement de rotation du levier entre les lèvres des deux valves de l'huître fermée jusqu'à atteindre la hauteur du muscle du mollusque en avant de celui-ci par rapport à la charnière de la coquille, ledit couteau comportant un moyen qui fait alors pivoter sa lame dans la direction de ladite charnière, ce qui l'amène à sectionner automatiquement le muscle, provoquant ainsi l'ouverture de la coquille, d'où il est aisé ensuite d'en extraire la chair du mollusque pour la déguster sans esquille de nacre.

L'objectif de la présente invention est ainsi obtenu avec un appareil pour ouvrir les huîtres comportant une lame portée par un levier mobile autour d'un axe, et un moyen permettant de placer une huître de chant dans le plan perpendiculaire à cet axe et suivant lequel peut se déplacer ladite lame, de manière à la faire pénétrer entre les lèvres des deux valves de l'huître pour atteindre le muscle et le sectionner ; selon la présente invention, ladite lame est de forme effilée, articulée sur ledit levier et disposée entre celui-ci et le moyen réceptacle de l'huître, et dont la tranche affûtée, par exemple opposée à l'axe dudit levier, se trouve amenée par rapprochement dudit levier vers le moyen réceptacle de l'huître, à pénétrer par sa pointe entre les lèvres des deux valves de l'huître ; et un moyen assure le basculement automatique de ladite lame dans la direction de la charnière de l'huître, soit par exemple opposée à celle de l'axe dudit levier.

Dans un mode préférentiel de réalisation, ledit moyen assurant le basculement automatique de ladite lame, est constitué par un bras solidaire de cette lame, ledit bras se développant depuis son articulation sur ledit levier, par exemple dans la direction opposée à l'axe de celui-ci, du côté et au-delà de la tranche affûtée de ladite lame ; ledit bras entraîne le pivotement automatique de la lame vers ladite charnière de l'huître dès que, dans la manoeuvre dudit levier, l'extrémité dudit bras entre en contact avec le bord de l'huître sur lequel il se trouve prendre appui.

L'invention est en outre caractérisée par les détails qui ressortiront de la description qui va en tre donnée.

La figure 1 est une vue schématique en élévation de profil, de l'objet de l'invention, montrant en pointillés ses différents éléments en position de travail.

La figure 2 est une vue schématique en élévation de face du mme objet.

Selon la figure 1, le dispositif comporte un moyen tel qu'un berceau 1, réalisé en creux et de forme oblongue allongée capable de recevoir une huître 11 de chant, son plan d'ouverture pouvant ainsi tre placé dans le plan XX'médian vertical du dispositif.

Ledit berceau est porté par un levier 3, dont une extrémité libre 8 a une forme facilitant la prise en main.

A l'autre extrémité dudit levier 3, se trouve un support 2 se dressant, par exemple perpendiculairement, au-dessus du plan supérieur horizontal du berceau 1, et de préférence dans le plan vertical XX'de symétrie de ce dernier.

A l'extrémité libre du support 2, un autre levier 4, se terminant en forme de poignée 5, est articulé au niveau de l'axe 9 perpendiculaire audit plan XX'..

Les leviers 3-8 et 4-5 ainsi articules l'un sur l'autre forment ensemble un genre de pince capable de recevoir une huître placée de chant dans le berceau 1, et dont la charnière 12, suivant les modes de réalisation représentés à titre d'exemples, est positionnée dans la direction opposée à l'axe 9 des leviers pour que son muscle 13 soit

situé entre cet axe et la charnière. Dans d'autres modes de réalisation, l'huître pourrait tre positionnée en sens inverse, et la lame 6 et son bras 10 décrit ci-après seraient alors montés en sens opposé.

Dans le plan XX'qui peut tre de symétrie du levier 4-5, coincidant avec le plan médian qui peut tre de symétrie du berceau 1, est articulé autour d'un axe 14 le couteau formé d'une lame 6 de forme sensiblement foliaire se développant entre le levier 4-5 et le berceau 1 sous une forme effilée se terminant par la pointe 7, et dont la tranche, opposée ici à l'articulation 9 du levier 4-5, soit du côté de la charnière 12, est affûtée.

La lame 6 porte par ailleurs un bras 10, qui peut tre réalisé en une seule pièce comme représenté sur la figure 1, l'extrémité 20 dudit bras 10 étant d'une épaisseur préférentiellement supérieure au moins à celle de la lame elle-mme, et qui se développe depuis l'articulation 14 de la lame 6 au delà de sa zone affûtée, dans la direction de la charnière 12 de la coquille, c'est-à-dire dans 1'exemple représenté, à l'opposé de l'axe 9.

Un ressort épingle 15 est placé au niveau de l'articulation 9 en vue de faciliter l'ouverture de la pince créée par les leviers 4-5 et 3-8.

Le dispositif étant ainsi constitué, et étant pris en main à la manière d'une pince, une huître 11 est placée de chant dans le berceau 1, sa charnière 12 étant placée du côté de la poignée 8 du levier 3, le levier 4 étant lui-mme relevé sous 1'effet du ressort 15.

La position de l'articulation 14 de la lame 6 sur le levier 4-5 est telle que, lors de la fermeture de la pince constituée par les leviers 3-8 et 4-5, la pointe 7 de la lame 6, qui se présente dans le plan XX'de symétrie dudit berceau 1, et qui correspond au plan séparant les lèvres des deux valves de l'huître, est alors automatiquement amenée à pénétrer entre ces lèvres jusqu'à atteindre le muscle 13, en avant de celui-ci par rapport à la charnière 12 de l'huître ; la position, de celle-ci étant par exemple maintenue par une des mains de l'opérateur dans ledit berceau 1, dans une position telle que la pointe 7 se présente exactement entre les deux lèvres du mollusque.

Dans le mouvement de fermeture de la pince par rapprochement des deux leviers 3-8,4-5, et actionné éventuellement par l'autre main que celle maintenant ledit mollusque, l'extrémité 20 du bras 10 de la lame 6 entrera en contact avec le bord de la coquille. La surépaisseur 20 qui lui a été donnée l'empche plus facilement de pénétrer entre les lèvres.

En continuant l'effort de fermeture de la pince, cette extrémité 20 du levier 10 prenant alors appui sur la coquille et glissant sur le bord de celle-ci, grâce par exemple à une forme de type arrondi et d'axe perpendiculaire auxdites lèvres, fera basculer la lame 6 autour de son axe de rotation 14 de manière à la faire pivoter vers la charnière 12 de l'huître, l'amenant ainsi à sectionner, grâce à sa longueur suffisante pour cela, le muscle

13 qu'elle rencontre, ce qui provoquera l'ouverture instantanée de la coquille dont on pourra séparer les valves à la main.

L'ouverture peut donc tre considérée automatique sans qu'à aucun moment l'opérateur n'ait couru le moindre risque de se blesser, sans qu'aucune esquille de nacre ne soit introduite dans le mollusque et avec l'assurance que la lame 6 vienne toujours couper le muscle 13, du fait de l'amplitude de son mouvement de rotation et sa longueur définie assez grande par tout homme de métier connaissant les huîtres, pour tre sûr de rencontrer le muscle 13 et le sectionner.

La surépaisseur 20 du bras 10 peut tre constituée par une pièce rapportée de forme cylindrique par exemple, ayant un bon coefficient de glissement par rapport à la surface de l'huître. Il peut tre également rajouté un ressort de rappel soit sur l'axe de rotation 14, soit entre le bras 10 et le levier 5 de la pince : ce ressort ramène ladite lame 6 en position de pénétration entre les lèvres d'un mollusque, pour qu'entre deux opérations d'ouverture, l'opérateur n'ait pas à ramener manuellement ladite lame dans cette position après sa rotation pour couper le muscle 13.

Accessoirement le dispositif comporte un anneau 16 permettant de maintenir la pince fermée en période de non-emploi. De mme il peut comporter un tire-bouchon 17 articulé autour de l'axe 18 et contenu dans le logement 19 pratiqué dans le support 2.