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Title:
INSULATING BLOCK INTENDED FOR THERMALLY INSULATING A STORAGE TANK
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2020/165537
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to an insulating block intended for thermally insulating a fluid storage tank comprising: - a first plate (11) and a second plate, parallel to one another, spaced along a direction of the thickness of the insulating block; - bearing pillars inserted between the first and second plates (10, 11) along the direction of the thickness of the insulating block; and - a heat-insulated lining arranged between the bearing pillars; - the first plate (11) comprising reinforced bearing zones (13) against which the bearing pillars (12) press, the reinforced bearing zones (13) being connected to one another by a network of ribs (18).

Inventors:
MONTFORT PIERRE (FR)
CHARPENTIER BENJAMIN (FR)
FREI HOLGER (DE)
Application Number:
PCT/FR2020/050246
Publication Date:
August 20, 2020
Filing Date:
February 11, 2020
Export Citation:
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Assignee:
GAZTRANSPORT ET TECHNIGAZ (FR)
International Classes:
F17C3/02
Domestic Patent References:
WO2015079135A12015-06-04
WO2016097578A22016-06-23
Foreign References:
FR2877638A12006-05-12
AU537893B21984-07-19
Attorney, Agent or Firm:
ABELLO, Michel (FR)
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Claims:
Revendications

[Revendication 1] Bloc isolant (3, 7) destiné à l’isolation thermique d’une cuve de stockage d’un fluide comportant :

- une première plaque (11) et une deuxième plaque (10) parallèles, espacées selon une direction d’épaisseur du bloc isolant (3, 7) ;

- des piliers porteurs (12) interposés entre lesdites première et deuxième plaques (10, 11) selon la direction d'épaisseur du bloc isolant (3, 7) ; et

- une garniture calorifuge (17) disposée entre les piliers porteurs (12);

- la première plaque (11) étant moulée dans un matériau composite comportant une matrice polymère renforcée par des fibres et comportant des zones d'appui renforcées (13) contre lesquelles viennent en appui les piliers porteurs (12), les zones d'appui renforcées (13) étant séparées les unes des autres par des zones amincies (14) et présentant une épaisseur plus importante que celle des zones amincies (14), les zones d'appui renforcées (13) étant reliées les unes aux autres par un réseau de nervures (16).

[Revendication 2] Bloc isolant (3, 7) selon la revendication 1 , comportant des zones d’appui renforcées (13) alignées selon des rangées (r1 , r2) parallèles à une direction longitudinale (x) et dans lequel le réseau de nervures (16) comporte des nervures (26, 36, 38, 46, 50) s’étendant chacune entre deux des zones d’appui renforcées (13) adjacentes de l’une des rangées (r1 , r2).

[Revendication 3] Bloc isolant (3, 7) selon la revendication 1 ou 2, comportant des zones d’appui renforcées (13) alignées selon des colonnes (c1 , c2) parallèles à une direction transversale (y) et dans lequel le réseau de nervures (16) comporte des nervures (29, 35, 39, 49) s’étendant chacune entre deux des zones d’appui renforcées (13) adjacentes de l’une des colonnes (c1 , c2).

[Revendication 4] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel le réseau de nervures (16) comporte des nervures (32, 41 , 42, 44, 47, 51 , 52) s’étendant chacune entre deux zones d’appui renforcées (13) alignées selon une direction sécante aux directions longitudinale (x) et transversale (y).

[Revendication 5] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel chaque nervure présente une forme choisie parmi une forme rectiligne, une forme curviligne et une forme d’Oméga. [Revendication 6] Bioc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des revendications 2 à 5, dans lequel le réseau de nervures (16) comporte des nervures de liaison (37, 40, 55) qui relient chacune deux nervures qui s’étendent chacune entre deux zones d’appui renforcées (13).

[Revendication 7] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel le réseau de nervures (16) comporte des nervures de bordure (27, 30) s’étendant chacune le long d’un des bords de la première plaque (11) et dans lequel les nervures de bordures (27, 30) sont chacune reliées par une nervure (28, 31 , 34) à une ou plusieurs des zones d’appui renforcées (13).

[Revendication 8] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 7, dans lequel la garniture calorifuge (17) est une mousse polymère isolante qui adhère à la première et à la deuxième plaques (10, 11).

[Revendication 9] Bloc isolant (3, 7) selon la revendication 7, dans lequel la mousse polymère isolante adhère en outre aux piliers porteurs (12).

[Revendication 10] Bloc isolant (3, 7) selon la revendication 8 ou 9, dans lequel la garniture calorifuge (17) est obtenue par moulage de mousse polymère isolante entre la première et la deuxième plaques (10, 11).

[Revendication 11] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 10, dans lequel la garniture calorifuge (17) est une mousse de polyuréthane renforcée par des fibres présentant une densité comprise entre 20 et 40 kg/m3 et un taux de fibre compris entre 3 et 5% en masse.

[Revendication 12] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 11 , dans lequel au moins l'une des zones d'appui renforcées (13) présente élément d’emboîtement (15) qui coopère par assemblage de forme avec une extrémité de l'un des piliers porteurs (12).

[Revendication 13] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 12, dans lequel les piliers porteurs (12) sont réalisés dans un matériau composite comportant une matrice polymère renforcée par des fibres, les piliers porteurs (12) présentant une direction longitudinale orientée selon la direction d’épaisseur du bloc isolant (3, 7), plus de 50 % des fibres des piliers porteurs (12) étant orientées parallèlement à la direction longitudinale des piliers porteurs (12) ou inclinées d’un angle inférieur à 45° par rapport à ladite direction longitudinale des piliers porteurs (12).

[Revendication 14] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 13, dans lequel la première plaque (11) est réalisée par thermoformage d’une matrice thermoplastique renforcée par un renfort de fibres choisi parmi les mats, les nappes et les tissus.

[Revendication 15] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 14, la deuxième plaque (10) est moulée dans un matériau composite comportant une matrice polymère renforcée par des fibres et comportant des zones d'appui renforcées (13) contre lesquelles viennent en appui les piliers porteurs, les zones d'appui renforcées (13) étant séparées les unes des autres par des zones amincies (14) et présentant une épaisseur plus importante que celle des zones amincies (14), les zones d'appui renforcées (13) étant reliées les unes aux autres par un réseau de nervures (16).

[Revendication 16] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 15, dans lequel les piliers porteurs (12) sont réalisés par pultrusion.

[Revendication 17] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 16, dans lequel les piliers porteurs (12) sont creux et garnis avec une garniture calorifuge (24).

[Revendication 18] Bloc isolant (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 17, dans lequel la première plaque (11) est une plaque de couvercle (11).

[Revendication 19] Cuve étanche et thermiquement isolante de stockage d’un fluide comportant une barrière d’isolation thermique (2, 6) comprenant une pluralité de blocs isolants (3, 7) selon l’une quelconque des

revendications 1 à 18 juxtaposés, et une membrane d’étanchéité (5, 9) reposant contre la barrière d’isolation thermique (2, 6).

[Revendication 20] Navire (70) pour le transport d’un fluide, le navire

comportant une double coque (72) et une cuve (71) selon la revendication 19 disposée dans la double coque. [Revendication 21] Système de transfert pour un fluide, le système comportant un navire (70) selon la revendication 20, des canalisations isolées (73, 79, 76, 81) agencées de manière à relier la cuve (71) installée dans la coque du navire à une installation de stockage flottante ou terrestre (77) et une pompe pour entraîner un fluide à travers les canalisations isolées depuis ou vers l’installation de stockage flottante ou terrestre vers ou depuis la cuve du navire.

[Revendication 22] Procédé de chargement ou déchargement d’un navire (70) selon la revendication 20, dans lequel on achemine un fluide à travers des canalisations isolées (73, 79, 76, 81) depuis ou vers une installation de stockage flottante ou terrestre (77) vers ou depuis la cuve du navire (71).

Description:
Description

Titre de l'invention : Bloc isolant destiné à l’isolation

thermique d’une cuve de stockage

Domaine technique

[0001 ] L’invention se rapporte au domaine des cuves, étanches et thermiquement isolantes, à membranes, pour le stockage et/ou le transport d’un fluide, tel qu’un fluide cryogénique.

[0002] Des cuves étanches et thermiquement isolantes à membranes sont notamment employées pour le stockage de gaz naturel liquéfié (GNL), qui est stocké, à pression atmosphérique, à environ -162°C. Ces cuves peuvent être installées à terre ou sur un ouvrage flottant. Dans le cas d’un ouvrage flottant, la cuve peut être destinée au transport de gaz naturel liquéfié ou à recevoir du gaz naturel liquéfié servant de carburant pour la propulsion de l’ouvrage flottant.

Arrière-plan technologique

[0003] Le document WO2016097578 divulgue une cuve étanche et thermiquement isolante pour le stockage de gaz naturel liquéfié comprenant des parois de cuves fixées à une structure porteuse, telle que la double coque d’un navire. Chaque paroi de cuve comporte successivement, dans le sens de l’épaisseur, depuis l’extérieur vers l’intérieur de la cuve, une barrière thermiquement isolante secondaire ancrée à la structure porteuse, une membrane d’étanchéité secondaire reposant contre la barrière thermiquement isolante secondaire, une barrière thermiquement isolante primaire reposant contre la membrane d’étanchéité secondaire et une membrane d’étanchéité primaire qui repose contre la barrière thermiquement isolante secondaire et est destinée à être en contact avec le gaz naturel liquéfié stocké dans la cuve.

[0004] Les barrières thermiquement isolantes secondaire et primaire comportent des blocs isolants qui sont juxtaposés les uns à côté des autres. Les blocs isolants comportent une plaque de fond et une plaque de couvercle, parallèles l’une à l’autre, et des piliers porteurs qui s’étendent dans la direction d’épaisseur du bloc isolant entre la plaque de fond et la plaque de couvercle. Les blocs isolants comportent en outre une garniture isolante qui est disposée entre les éléments porteurs.

[0005] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 1 1 à 13 du document WO2016097578 précité, les blocs isolants comportent des structures de répartition des charges. Compte-tenu du fait que les piliers porteurs sont destinés à reprendre une charge hydrostatique et hydrodynamique pour la transmettre depuis la plaque de couvercle du bloc isolant vers la structure porteuse, de telles structures de répartition des charges permettent d’éviter les phénomènes de poinçonnement susceptibles d’exister en cas de concentration excessive des contraintes de compression. Les structures de répartition des charges sont interposées entre les piliers et la plaque de couvercle, d’une part, et entre les piliers et la plaque de fond, d’autre part.

[0006] Les panneaux de couvercle et de fond présentent une épaisseur importante de manière à assurer une rigidité en flexion des blocs isolants qui soit suffisante pour limiter leur flexion, notamment lorsqu’ils sont soumis à des gradients thermiques. Toutefois, en contrepartie de l’effet mécanique de rigidifi cation, l’épaisseur importante des plaques de couvercle et de fond a pour effet de dégrader les performances d’isolation thermique des blocs isolants et d’augmenter leur masse.

[0007] Les blocs isolants précités ne sont donc pas pleinement satisfaisants.

Résumé

[0008] Une idée à la base de l’invention est de proposer un bloc isolant du type précité, destiné à l'Isolation thermique d’une cuve de stockage d’un fluide qui offre un excellent compromis entre, d’une part, une rigidité importante, et d’autre part, une isolation thermique efficace.

[0009] Pour cela, selon un mode de réalisation, l’invention fournit un bloc isolant destiné à l’isolation thermique d’une cuve de stockage d’un fluide comportant :

- une première plaque et une deuxième plaque parallèles, espacées selon une direction d’épaisseur du bloc isolant ;

- des piliers porteurs interposés entre lesdites première et deuxième plaques selon la direction d’épaisseur du bloc isolant ; et

- une garniture calorifuge disposée entre les piliers porteurs ;

- la première plaque étant moulée dans un matériau composite comportant une matrice polymère renforcée par des fibres et comportant des zones d’appui renforcées contre lesquelles viennent en appui les piliers porteurs, les zones d’appui renforcées étant séparées les unes des autres par des zones amincies et présentant une épaisseur plus importante que celle des zones amincies, les zones d’appui renforcées étant reliées les unes aux autres par un réseau de nervures.

[0010] Ainsi, les nervures permettent de renforcer la rigidité en flexion de la première plaque entre les zones d’appui plus épaisses contre lesquelles viennent en appui les piliers. Ceci permet une réduction de l’épaisseur de la première plaque entre les zones d’appui. Dès lors, la masse du bloc isolant est diminuée, ses performances d'isolation thermique améliorées et cela tout en obtenant une rigidité suffisante du bloc isolant.

[001 1] Selon des modes de réalisation, un tel bloc isolant peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes.

[0012] Selon un mode de réalisation, le bloc isolant comporte des zones d’appui renforcées alignées selon des rangées parallèles à une direction longitudinale et le réseau de nervures comporte des nervures s’étendant chacune entre deux des zones d’appui renforcées adjacentes de l’une des rangées.

[0013] Selon un mode de réalisation, le bloc isolant comporte des zones d’appui renforcées alignées selon des colonnes parallèles à une direction transversale et le réseau de nervures comporte des nervures s’étendant chacune entre deux des zones d’appui renforcées adjacentes de l’une des colonnes.

[0014] Selon un mode de réalisation, le réseau de nervures présente deux axes de symétrie perpendiculaires l’un à l’autre.

[0015] Selon un mode de réalisation, la direction transversale est orthogonale à la direction longitudinale.

[0016] Selon un mode de réalisation, le réseau de nervures comporte des nervures s’étendant chacune entre deux zones d’appui renforcées alignées selon une direction sécante à des directions longitudinale et transversale.

[0017] Selon un mode de réalisation, chaque nervure présente une forme choisie parmi une forme rectiligne, une forme curviligne et une forme d’Oméga.

[0018] Selon un mode de réalisation, le réseau de nervures comporte des nervures de liaison qui relient chacune deux nervures qui s’étendent chacune entre deux zones d’appui renforcées.

[0019] Selon un mode de réalisation, le réseau de nervures comporte des nervures de bordure s’étendant chacune le long d’un des bords de la première plaque et les nervures de bordures sont chacune reliées par des nervures à une ou plusieurs des zones d’appui renforcées.

[0020] Selon un mode de réalisation, la garniture calorifuge est une mousse polymère isolante qui adhère à la première plaque et à la deuxième plaque. Ceci permet d’augmenter la résistance du bloc isolant aux efforts de cisaillement s’exerçant entre la première plaque et la deuxième plaque et de s’opposer ainsi au déversement des piliers porteurs. [0021 ] Selon un mode de réalisation, la mousse polymère isolante adhère en outre aux piliers porteurs. Ceci contribue encore davantage à augmenter la résistance du bloc isolant aux efforts mécaniques.

[0022] Selon un mode de réalisation, la garniture calorifuge est obtenue par moulage de mousse polymère isolante entre la première plaque et la deuxième plaque. La mousse ainsi obtenue est particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet d'obtenir de manière simple une adaptation de la géométrie de la garniture calorifuge à une géométrie complexe de la première plaque, notamment lorsque celle-ci comporte un réseau de nervures.

[0023] Selon une autre variante de réalisation, la mousse polymère isolante est préfabriquée sous la forme d’un ou de plusieurs blocs pré-découpés qui présentent des orifices pour accueillir les piliers porteurs et des découpes complémentaires du réseau de nervures.

[0024] Selon un mode de réalisation, la garniture calorifuge est une mousse de polyuréthane, optionnellement renforcée par des fibres. Selon un mode de réalisation particulier, la mousse de polyuréthane renforcée par des fibres présente une densité de l'ordre de 20 à 40 kg/m 3. Selon un mode de réalisation, la mousse de polyuréthane renforcée comporte un taux de fibre compris entre 3 et 5% en masse.

[0025] Selon un mode de réalisation, les fibres de la garniture calorifuge sont choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres aramides et des mélanges de celles- ci.

[0026] Selon un mode de réalisation, au moins l'une des zones d'appui renforcées présente un élément d'emboîtement qui coopère par assemblage de forme avec une extrémité de l'un des piliers porteurs. Selon un mode de réalisation, l’élément d’emboîtement est un élément femelle, tel qu’un manchon, dans lequel est emboîté l’extrémité du pilier porteur. Selon un autre mode de réalisation, l’élément d’emboîtement est un élément mâle qui est inséré à l’intérieur d’une extrémité creuse des piliers porteurs.

[0027] Selon un mode de réalisation, la première plaque est réalisée par thermoformage d’une matrice thermoplastique renforcée par un renfort de fibres choisi parmi les mats, les nappes d’unidirectionnel (UD) ou non et les tissus. Le renfort de fibres est par exemple en fibres de verre.

[0028] Selon un mode de réalisation, la matrice thermoplastique est par exemple choisie parmi le polyéthylène, le polypropylène, le polyéthylènetéréphtalate, le polyamide, le polyoxyméthylène, le polyetherimide, le polyacrylate et des copolymères de ceux-ci. [0029] Selon un mode de réalisation, les fibres sont choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres aramides, les fibres de lins, les fibres de basalte et les mélanges de celles-ci

[0030] Selon un mode de réalisation, les piliers porteurs sont réalisés dans un matériau composite comportant une matrice polymère renforcée par des fibres, les piliers porteurs présentant une direction longitudinale orientée selon la direction d'épaisseur du bloc isolant, plus de 50 % des fibres des piliers porteurs étant orientées parallèlement à la direction longitudinale des piliers porteurs ou inclinées d’un angle inférieur à 45° par rapport à ladite direction longitudinale. Ceci est particulièrement avantageux pour conférer aux piliers porteurs une résistance à la compression satisfaisante.

[0031] Les fibres de piliers porteurs sont choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres aramides, les fibres de basaltes et leur dérivés et les mélanges de ceux-ci.

[0032] Selon un mode de réalisation, les piliers porteurs sont réalisés par pultrusion, ce qui est avantageux pour obtenir une orientation privilégiée des fibres selon la direction d’extrusion des fibres et des formes creuses.

[0033] Selon un mode de réalisation, les piliers porteurs sont creux et garnis avec une garniture calorifuge.

[0034] Selon un mode de réalisation, la deuxième plaque est moulée dans un matériau composite comportant une matrice polymère renforcée par des fibres et comportant des zones d'appui renforcées contre lesquelles viennent en appui les piliers porteurs, les zones d'appui renforcées étant séparées les unes des autres par des zones amincies et présentant une épaisseur plus importante que celle des zones amincies, les zones d'appui renforcées étant reliées les unes aux autres par un réseau de nervures.

[0035] La deuxième plaque est susceptible de présenter une ou plusieurs des caractéristiques présentées ci-dessus en relation avec la première plaque.

[0036] Selon un mode de réalisation, la première plaque et la seconde plaque sont identiques

[0037] Selon un mode de réalisation, la première plaque est une plaque de couvercle et la deuxième plaque est une plaque de fond.

[0038] Selon un mode de réalisation, l’invention fournit aussi une cuve étanche et thermiquement isolante de stockage d’un fluide comportant une barrière d'isolation thermique comprenant une pluralité de blocs isolants susmentionnées juxtaposés, et une membrane d’étanchéité reposant contre la barrière d’isolation thermique. Une telle cuve peut être réalisée avec une seule membrane d’étanchéité ou avec deux membranes d’étanchéité alternées avec deux barrières d’isolation thermique.

[0039] Une telle cuve peut faire partie d’une installation de stockage terrestre, par exemple pour stocker du GNL ou être installée dans une structure flottante, côtière ou en eau profonde, notamment un navire méthanier, un navire propulsé au GNL, une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU), une unité flottante de production et de stockage déporté (FPSO) et autres.

[0040] Selon un mode de réalisation, un navire pour le transport d’un fluide comporte une double coque et une cuve précitée disposée dans la double coque.

[0041] Selon un mode de réalisation, l’invention fournit aussi un procédé de chargement ou déchargement d’un tel navire, dans lequel on achemine un fluide à travers des canalisations isolées depuis ou vers une installation de stockage flottante ou terrestre vers ou depuis la cuve du navire.

[0042] Selon un mode de réalisation, l’invention fournit aussi un système de transfert pour un fluide, le système comportant le navire précité, des canalisations isolées agencées de manière à relier la cuve installée dans la coque du navire à une installation de stockage flottante ou terrestre et une pompe pour entraîner un fluide à travers les canalisations isolées depuis ou vers l’installation de stockage flottante ou terrestre vers ou depuis la cuve du navire.

Brève description des figures

[0043] L’invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante de plusieurs modes de réalisation particuliers de l’invention, donnés uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés.

[0044] [fig.1 ] La figure 1 est une vue en perspective écorchée d’une paroi de cuve selon un mode de réalisation.

[0045] [fig.2] La figure 2 est une vue schématique en coupe d’un bloc isolant.

[0046] [fig.3] La figure 3 illustre un procédé in-situ de moulage par injection de mousse polymère entre la plaque de couvercle et la plaque de fond d’un bloc isolant.

[0047] [fig.4] La figure 4 est une vue de la face de la plaque de couvercle d’un bloc isolant qui est tournée vers la plaque de fond.

[0048] [fig.5] La figure 5 est une vue détaillée de la plaque de couvercle de la figure 4. [0049] [fig.6] La figure 6 est une représentation schématique écorchée d’une cuve de navire méthanier et d’un terminal de chargement/déchargement de cette cuve.

[0050] [fig.7] La figure 7 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0051 ] [fig.8] La figure 8 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0052] [fig.9] La figure 9 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0053] [fig.10] La figure 10 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0054] [fig.1 1 ] La figure 1 1 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0055] [fig.12] La figure 12 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0056] [fig.13] La figure 13 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0057] [fig.14] La figure 14 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0058] [fig.15] La figure 15 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0059] [fig.16] La figure 16 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0060] [fig.17] La figure 17 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0061 ] [fig.18] La figure 18 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0062] [fig.19] La figure 19 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation.

[0063] [fig.20] La figure 20 est une représentation schématique d’une plaque de couvercle illustrant un réseau de nervures selon une variante de réalisation..

Description des modes de réalisation [0064] Sur la figure 1 , une paroi d’une cuve étanche et thermiquement isolante est représentée. La structure générale d’une telle cuve est bien connue et présente une forme polyédrique. On ne s’attachera donc qu’à décrire une zone de paroi de la cuve, étant entendu que toutes les parois de la cuve peuvent présenter une structure générale similaire. La paroi de la cuve comporte, depuis l’extérieur vers l’intérieur de la cuve, une paroi porteuse 1 , une barrière thermiquement isolante secondaire 2 qui est formée de blocs isolants 3, autoporteurs, juxtaposés sur la structure porteuse 1 et ancrés à celle-ci par des organes de retenue secondaires 4, une membrane d’étanchéité secondaire 5 portée par les blocs isolants 3, une barrière thermiquement isolante primaire 6 formée de blocs isolants 7, autoporteurs, juxtaposés et ancrés sur la membrane d’étanchéité secondaire 5 par des organes de retenue primaires 8 et une membrane d’étanchéité primaire 9, portée par les blocs isolants 7 et destinée à être en contact avec le fluide cryogénique contenu dans la cuve.

[0065] La structure porteuse comporte une pluralité de parois porteuses 1 définissant la forme générale de la cuve. La structure porteuse peut notamment être formée par la coque ou la double coque d’un navire. La paroi porteuse 1 peut notamment être une tôle métallique autoporteuse ou, plus généralement, tout type de cloison rigide présentant des propriétés mécaniques appropriées.

[0066] Les membranes d’étanchéité primaire 9 et secondaire 5 sont, par exemple, constituées d’une nappe continue de virures métalliques à bords relevés, lesdites virures étant soudées par leurs bords relevés sur des supports de soudure parallèles maintenus sur les blocs isolants 3, 7. Les virures métalliques sont, par exemple, réalisées en Invar ®, c’est- à-dire un alliage de fer et de nickel dont le coefficient de dilatation est typiquement compris entre 1 ,2.10 6 et 2.10 6 K '1 , ou dans un alliage de fer à forte teneur en manganèse dont le coefficient de dilatation est typiquement de l’ordre de 7 à 9.10 6 K ~1 . Dans le cas d’une cuve de navire, les virures sont de préférence orientées parallèlement à la direction longitudinale 10 du navire.

[0067] Les blocs isolants secondaires 3 et les blocs isolants primaires 7 peuvent présenter des structures identiques ou différentes.

[0068] Les blocs isolants secondaires 3 et primaires 7 présentent une forme parallélépipédique rectangle définie par deux grandes faces, ou faces principales, et quatre petites faces, ou faces latérales. Selon un mode de réalisation, les blocs isolants secondaire 3 et primaire 7 ont la même longueur et la même largeur, le bloc isolant secondaire 3 étant toutefois plus épais que le bloc isolant primaire 7. [0069] La figure 2 est une vue schématique, en coupe, de la structure d’un bloc isolant 3, 7 destiné à former un bloc isolant secondaire ou primaire. Le bloc isolant 3, 7 comporte une plaque de fond 10 et une plaque de couvercle 1 1 parallèles, espacées selon la direction d’épaisseur du bloc isolant 3, 7. La plaque de fond 10 et la plaque de couvercle 1 1 définissent les faces principales du bloc isolant 3, 7.

[0070] La plaque de couvercle 1 1 présente une surface extérieure de support permettant de recevoir la membrane d’étanchéité secondaire 5 ou primaire 9. La plaque de couvercle 1 1 présente en outre des rainures, non illustrées, pour recevoir des supports de soudure permettant de souder les virures métalliques de la membrane d’étanchéité secondaire 5 ou primaire 9 les unes aux autres. Les rainures présentent une forme de L et sont par exemple au nombre de deux par bloc isolant 3, 7. Par convention, la direction longitudinale du bloc isolant 3, 7 correspond à la longueur dudit bloc isolant 3, 7.

[0071 ] Le bloc isolant 3, 7 comporte des piliers porteurs 12 s’étendant dans la direction d’épaisseur du bloc isolant 3, 7. Les piliers porteurs 12 sont en appui, d’une part, contre la plaque de fond 10 et, d’autre part, contre la plaque de couvercle 1 1. Les piliers porteurs 12 permettent de transmettre les efforts normaux appliqués à la plaque de couvercle 1 1 vers la plaque de fond 10.

[0072] Comme représenté, sur les figures 4 et 5, la plaque de couvercle 11 comporte des zones d’appui renforcées 13 contre lesquelles viennent en appui les piliers porteurs 12. Les zones d’appui renforcées 13 présentent une épaisseur supérieure à celle des autres zones de la plaque de couvercle 1 1 , qui seront désignées par la suite par le terme « zones amincies » 14. Notons que le terme «amincie» a ici un sens relatif et signifie que les zones amincies 14 présentent une épaisseur inférieure à celle des zones d’appui renforcées 13. Les zones d’appui renforcées 13 permettent d’éviter les phénomènes de concentration excessive des contraintes dans la zone de contact avec les piliers porteurs 12. A titre d’exemple, l'épaisseur des zones d’appui renforcées 13 de la plaque de couvercle 1 1 est comprise entre 15 et 35 mm, par exemple de l’ordre de 25 mm tandis que l’épaisseur des zones amincies 14 est comprise entre 1 et 10 mm, par exemple de l’ordre de 2 à 4 mm.

[0073] Par ailleurs, selon un mode de réalisation, les deux extrémités des piliers porteurs 12 sont respectivement emboîtées dans un élément d’emboîtement 15 ménagé dans la plaque de couvercle 1 1 et dans un élément d’emboîtement ménagé dans la plaque de fond 10. Les éléments d’emboîtement 15 peuvent être de type femelle, tel que des manchons par exemple, dans lesquels viennent s'engager par assemblage de forme les extrémités des piliers porteurs 12. De manière alternative, les éléments d’emboîtement 15 sont de type mâle et viennent s’emboîter à l’intérieur des extrémités creuses des piliers porteurs 12.

[0074] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4 et 5, les éléments d’emboîtement 15 de la plaque de couvercle 11 sont chacun formés par un rebord annulaire ménagé dans l’un des zones d’appui renforcées 13 de la plaque de couvercle 1 1. Selon des modes de réalisation, les piliers porteurs 12 sont en outre fixés à la plaque de couvercle 1 1 , par exemple par collage. Selon un mode de réalisation, les éléments d’emboîtement 15 de la plaque de couvercle 1 1 et ceux de la plaque de fond 10 présentent des structures différentes.

[0075] Par ailleurs, la plaque de couvercle 1 1 comporte un réseau de nervures 16, notamment représenté sur les figures 4 et 5, reliant les zones d’appui renforcées 13 les unes aux autres et destiné à renforcer la rigidité en flexion du panneau de couvercle. Le réseau de nervures 16 permet ainsi de limiter l’épaisseur de la plaque de couvercle 1 1 en dehors des zones d’appui renforcées 13 contre lesquelles sont en appui les piliers porteurs 12, de sorte à diminuer la masse du bloc isolant 3, 7 et améliorer les performances d’isolation thermique du bloc isolant 3, 7, tout en conservant une rigidité suffisante à la plaque de couvercle 1 1.

[0076] Le bloc isolant 3, 7 comporte aussi une garniture calorifuge 17, notamment illustrée sur la figure 2, qui est disposée entre la plaque de couvercle 1 1 et la plaque de fond 10, dans les espaces inoccupés par les piliers porteurs 12.

[0077] De manière avantageuse, la garniture calorifuge 17 est une mousse polymère isolante, tel que de la mousse de polyuréthane basse densité renforcée par des fibres. La mousse polymère isolante est par exemple une mousse de polyuréthane présentant une densité comprise entre 20 et 40 kg/m 3 , par exemple de l'ordre de 35 kg/m 3 . Le taux de fibre est avantageusement compris entre 3 et 5% en masse. Les fibres sont par exemple des fibres de verre mais peuvent également être des fibres de carbone, des fibres aramides et des mélanges de ceux-ci.

[0078] Selon un mode de réalisation, la mousse polymère isolante est moulée in-situ entre la plaque de couvercle 1 1 et le plaque de fond 10 dans les espaces inoccupés par les piliers porteurs 12. Ainsi, la mousse polymère isolante adhère à la plaque de fond 10, à la plaque de couvercle 1 1 et aux piliers porteurs 12. Dès lors, la mousse polymère isolante augmente la résistance du bloc isolant 3, 7 aux efforts de cisaillement s’exerçant entre la plaque de fond 10 et la plaque de couvercle 1 1 du bloc isolant 3, 7 et s’oppose ainsi au déversement des piliers porteurs 12. En outre, le moulage par injection de la mousse isolante in-situ dans un bloc isolant 3, 7 présentant une plaque de couvercle 1 1 ayant une géométrie complexe, telle que décrite ci-dessus, est particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet d'obtenir de manière simple une adaptation de la géométrie de la garniture calorifuge 17 à la géométrie complexe de la plaque de couvercle 1 1.

[0079] Pour ce faire, comme représenté sur la figure 3, une structure préassemblée composée de la plaque de couvercle 1 1 , la paque de fond 10 et les piliers porteurs 12 est disposée dans un moule 18. Le moule 18 comporte un couvercle 19 et un fond 20 venant respectivement en appui contre la plaque de couvercle 11 et la plaque de fond 10 du bloc isolant 3, 7 et quatre parois périphériques 21 , 22, dont deux sont représentés sur la figure 3, qui s’étendent entre le couvercle 19 et le fond 20 du moule 18 le long des bords de la plaque de fond 10 et de la plaque de couvercle 11 .

[0080] Par ailleurs, le moule 18 présente un ou plusieurs orifices d’injection 23 permettant de couler la mousse isolante formant la garniture calorifuge 17, entre la plaque de couvercle 1 1 et la plaque de fond 10. Comme représenté sur la figure 3, lorsque l’orifice d’injection 23 est ménagé dans le couvercle 19 du moule 18, la plaque de couvercle 1 1 du bloc isolant 3, 7 comporte alors un orifice correspondant. Selon un autre mode de réalisation avantageux non représenté, l’orifice d’injection est ménagé dans la plaque de fond 10 du bloc isolant 3, 7 ce qui évite une dégradation de la surface plane de la plaque de couvercle 1 1 destinée au support d’une membrane.

[0081 ] Selon un autre mode de réalisation non représenté, le moule 18 ne comporte pas de couvercle et la structure pré-assemblée qui est disposée dans le moule comporte seulement l’une des plaques de fond 10 ou de couvercle 1 1 avec les piliers porteurs 12 associés. Ladite structure pré-assemblée est disposée dans le moule de sorte que ladite plaque de fond 10 ou de couvercle 1 1 est disposé contre le fond 20 du moule 18. L’autre des plaques de fond 10 ou de couvercle 1 1 est rapportée contre les piliers porteurs 12 avant que l’expansion de la mousse n’atteigne la plaque de fond 10 ou de couvercle 1 1.

[0082] Selon un autre mode de réalisation, non représenté, la mousse polymère isolante est préfabriquée sous la forme d’un ou de plusieurs blocs pré-découpés qui présentent des orifices pour accueillir les piliers porteurs 12 et des découpes complémentaires du réseau de nervures 16 ménagé dans la plaque de couvercle 1 1. Le bloc de mousse polymère isolante est avantageusement collé à la plaque de couvercle 1 1 et à la plaque de fond 10 de sorte à augmenter la résistance du bloc isolant 3, 7 aux efforts mécaniques, et notamment aux efforts de cisaillement s’exerçant entre la plaque de fond 10 et la plaque de couvercle 1 1 du bloc isolant 3, 7 de manière à s’opposer ainsi au déversement des piliers porteurs 12. [0083] Afin de réaliser une plaque de couvercle 1 1 ayant des zones d’appui renforcées 13 ainsi qu'un réseau de nervures 16, ladite plaque de couvercle 1 1 est avantageusement obtenue par moulage d’un matériau composite présentant une matrice polymère renforcée par des fibres.

[0084] Selon un mode de réalisation, le plaque de couvercle 1 1 est réalisée par un procédé de thermoformage d’une feuille de matériau composite, c’est-à-dire que l’on met en forme la plaque de couvercle 11 à partir d’une feuille de matériau composite par fluage de ladite feuille de matériau composite sous conditions de température, de pression et, optionnellement, de mise sous vide.

[0085] La plaque de couvercle 1 1 est, par exemple, réalisée dans un matériau composite couramment désigné par le sigle GMT pour « Glass fi ber Mat reinforced Thermoplastics » en langue anglaise. Un matériau de ce type comporte une matrice thermoplastique renforcée par un renfort de fibres choisi parmi les mats, les nappes d’unidirectionnel (UD) ou non et les tissus. Le renfort de fibres est par exemple en fibres de verre. Un tel matériau est destiné à être pressé à chaud. De tels matériaux comportent une bonne résistance mécanique et présentent par exemple une conductivité thermique de l’ordre de 400 mW/m.K à 20 °C.

[0086] La matrice thermoplastique est par exemple choisie parmi le polyéthylène, le polypropylène, le polyéthylènetéréphtalate, le polyamide, le polyoxyméthylène, le polyetherimide, le polyacrylate et des copolymères de ceux-ci.

[0087] Les fibres sont choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres aramides les fibres de lins, les fibres de basalte et les mélanges de celles-ci.

[0088] Selon un autre mode de réalisation, la plaque de couvercle 1 1 est réalisée par un procédé de moulage d’un matériau composite comportant des fibres et une matrice thermodurcissable. Le procédé de moulage est par exemple un moulage par compression d’un matériau composite de type mélange à mouler en feuille désigné par le sigle SMC pour « Sheet Molding Compound » en langue anglaise ou de type mélange à mouler en vrac désigné par le sigle BMC pour « Buik Molding Compound » en langue anglaise.

[0089] La matrice thermodurcissable est par exemple choisie parmi le polyester, le vinylester, l’epoxy, le polyuréthane.

[0090] En outre, les fibres associées à la matrice thermodurcissable sont de même nature que celles précitées en relation avec la matrice thermoplastique, c’est-à-dire choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres aramides, les fibres de lins, les fibres de basalte et les mélanges de celles-ci. [0091] Selon des variantes de réalisation, les zones d’appui renforcées 13 et le réseau de nervures 16 sont obtenues par surmoulage d’un matériau composite sur une feuille plane de matériau composite.

[0092] Selon un mode de réalisation, les piliers porteurs 12 sont réalisés dans un matériau composite comportant des fibres et une matrice thermoplastique ou thermodurcissable par un procédé de pultrusion. Les piliers porteurs 12 présentent donc une forme tubulaire. L’utilisation du procédé de pultrusion est particulièrement avantageuse en ce qu’elle permet d’obtenir une orientation privilégiée des fibres selon une direction parallèle à la direction longitudinale des piliers porteurs 12. Aussi, de manière avantageuse, plus de 50 % des fibres des piliers porteurs 12 sont orientés parallèlement à la direction longitudinale des piliers porteurs 12 ou inclinés d’un angle inférieur à 45° par rapport à ladite direction longitudinale. Ceci permet d’obtenir une résistance à la compression satisfaisante sans augmenter la section conductrice de chaleur desdits piliers porteurs 12. Les fibres des piliers porteurs 12 sont par exemple choisies parmi les fibres de verre, les fibres de carbone, les fibres aramides, les fibres de lins, les fibres de basalte et les mélanges de celles-ci.

[0093] Comme représenté sur les figures 2 et 3, de tels piliers porteurs 12 présentant une forme creuse, l’intérieur desdits piliers porteurs 12 est avantageusement garni avec une garniture calorifuge 24. Les piliers porteurs 12 sont avantageusement remplis de garniture calorifuge avant que les piliers porteurs 12 ne soient assemblés à la plaque de couvercle

1 1 et à la plaque de fond 10, ce qui permet d’éviter la présence de perçage de nature à affaiblir lesdits piliers porteurs 12. Par ailleurs, selon un mode de réalisation, les piliers porteurs 12 sont équipés d’embouts 25 qui ferment les deux extrémités des piliers porteurs

12 et évitent ainsi à la garniture calorifuge 24 disposée à l’intérieur desdits piliers porteurs 12 de se désolidariser desdits piliers porteurs 12. Les embouts 25 peuvent notamment être collés sur les extrémités des piliers porteurs 12 ou insérés en force à l’intérieur de celles-ci.

[0094] La garniture calorifuge 24 logée à l’intérieur des piliers porteurs 12 est par exemple une mousse polymère isolante, telle que de la mousse polyuréthane, qui est moulée in- situ à l’intérieur des piliers porteurs 12. La mousse polymère isolante peut notamment être coulée à l’intérieur des piliers porteurs 12 pendant leur pultrusion, après leur pultrusion, simultanément ou après le coulage de la mousse polymère isolante entre les plaques de couvercle 1 1 et de fond 10. [0095] Selon une autre variante de réalisation, la garniture calorifuge 24 est constituée d’un bloc de mousse polymère isolante prédécoupé qui est emmanché à l’intérieur de chaque pilier porteur 12.

[0096] Les zones d’appui renforcées 13 ainsi que le réseau de nervures 16 sont susceptibles de présenter de nombreuses formes différentes. De manière avantageuse, le réseau de nervures 16 présente deux axes de symétrie, à savoir un axe de symétrie parallèle à l'axe longitudinal x de la plaque de couvercle 1 1 et un axe de symétrie parallèle à l’axe transversal y de la plaque de couvercle 1 1.

[0097] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4 et 5, les piliers porteurs 12 et, par conséquent, les zones d’appui renforcées 13 sont alignés le long de plusieurs rangées r1 , r2, deux dans le mode de réalisation représenté, s’étendant parallèlement à la direction longitudinale x du bloc isolant 3, 7. En outre, dans ce mode de réalisation, les zones d’appui renforcées 13 sont également alignées selon une pluralité de colonne c1 , c2, ... s’étendant parallèlement à la direction transversale y du bloc isolant 3, 7. Selon d’autres modes de réalisation, les piliers porteurs 12 et les zones d’appui renforcées 13 sont répartis en quinconce. En outre, dans un mode de réalisation avantageux, les piliers porteurs 12 et les zones d’appui renforcées 13 sont répartis de manière équidistante.

[0098] Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 4 et 5, la plaque de couvercle 1 1 comporte une pluralité de nervures 26, rectilignes, qui s’étendent parallèlement à la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 1 1 et qui relient, deux à deux, les zones d'appui renforcées 13 adjacentes d’une même rangée r1 , r2. La plaque de couvercle 1 1 comporte également des nervures 27, rectilignes, qui s’étendent le long des bords longitudinaux de la plaque de couvercle 1 1 ainsi que des nervures 28, rectilignes, qui relient les zones d’appui renforcées 13 disposées à l’extrémité de chacune des rangées r1 , r2 au bord transversal adjacent de la plaque de couvercle 1 1 .

[0099] La plaque de couvercle 1 1 comporte également des nervures 29, rectilignes, qui s’étendent transversalement, c’est-à-dire perpendiculairement à la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 1 1 , et qui relient deux zones d’appui renforcées 13 adjacentes d’une même colonne c1 , c2, ... La plaque de couvercle 1 1 comporte également des nervures 30, rectilignes et parallèles à la direction transversale y, qui s’étendent le long des bords transversaux de la plaque de couvercle 1 1 ainsi que des nervures rectilignes 31 qui relient les zones d’appui renforcées 13, disposées à l’extrémité de chacune des colonnes c1 , c2, au bord longitudinal adjacent de la plaque de couvercle 1 1 .

[0100] Par ailleurs, le plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures diagonales 32 qui relient chaque zone d’appui renforcée 13 à une zone d’appui renforcée 13 appartenant à une colonne d , c2, ... et à une rangée r1 , r2 adjacentes. Dans le mode de réalisation représenté, les nervures diagonales 32 se croisent dans une zone de croisement 33 s’étendant parallèlement à la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 11. La plaque de couvercle 11 comporte en outre des nervures diagonales 34 qui s’étendent parallèlement aux nervures diagonales 32 précitées et qui relient chacune soit l’une des zones d’appui renforcées 13 disposées à l’extrémité de l’une des rangées r1 , r2 au bord transversal adjacent soit l’une des zones d’appui renforcées 13 disposées à l’extrémité de l’une des colonnes c1 , c2, ... au bord longitudinal adjacent.

[0101] La figure 7 illustre schématiquement une autre disposition des nervures 26, 29, 32 et des zones d’appui renforcées 13. Ce mode de réalisation diffère du mode de réalisation décrit en relation avec les figures 4 et 5 en ce que les nervures diagonales 32 sont intégralement rectilignes de sorte que la zone de croisement 33 entre deux nervures diagonales 32 sécantes ne présente pas de portion s’étendant parallèlement à la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 11. Notons en outre que dans le mode de réalisation représenté, l’écartement entre deux rangées r1 , r2 adjacentes est égal à la distance entre deux colonnes c1 , c2, ... adjacentes de sorte que les nervures diagonales 32 sont perpendiculaires les unes aux autres.

[0102] La figure 8 illustre schématiquement une autre disposition des nervures 26, 29, 32 et des zones d’appui renforcées 13. Ce mode de réalisation diffère de celui décrit ci-dessus en relation avec la figure 7 en ce que les zones d’appui renforcées 13 d’une même rangée r1 , r2 ne sont pas disposées à équidistance les unes des autres. Aussi, les nervures diagonales 32 ne sont pas nécessairement perpendiculaires les unes aux autres.

[0103] Le mode de réalisation, représenté sur la figure 9, diffère de celui décrit ci-dessus en relation avec la figure 7 en ce que les zones d’appui renforcées 13 appartenant à une colonne centrale, référencée c2 sur la figure 9, ne sont pas reliées par une nervure.

[0104] Le mode de réalisation illustré sur la figure 10 diffère de celui décrit ci-dessus en relation avec la figure 7, notamment en ce que la plaque de couvercle 11 ne comporte pas de nervures diagonales 32 reliant chaque zone d’appui renforcée 13 à une zone d’appui renforcée 13 adjacente appartenant à une rangée r1 , r2 et à une colonne c1 , c2, ... adjacentes. En outre, dans ce mode de réalisation, les zones d’appui renforcées 13 adjacentes des colonnes c1 , disposées aux extrémités de la plaque de couvercle 11 sont reliées les unes autres par des nervures 35 curvilignes.

[0105] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 11 , les nervures 36 qui relient deux à deux les zones d’appui renforcées 13 adjacentes d’une même rangée r1 sont curvilignes. La plaque de couvercle 11 comporte en outre, des nervures 29, ici rectilignes, qui relient, deux à deux, les zones d’appui renforcées 13 adjacentes d’une même colonne ci , c2. En outre, dans ce mode de réalisation, la plaque de couvercle 1 1 est équipée de nervures de liaison 37 qui s’étendent selon la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 1 1 entre deux rangées r1 , r2, adjacentes et qui relient ainsi les nervures 29.

[0106] Sur la figure 12, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 26 qui relient deux à deux les zones d’appui renforcées 13 adjacentes d’une même rangée r1 , r2 ainsi que des nervures 29 qui relient deux à deux les zones d’appui renforcées 13 adjacentes d’une même colonne c1 , c2, .... En outre, les zones d’appui renforcées 13 adjacentes d’une même rangée r1 , r2 sont ici reliées deux à deux par une nervure 38 en forme d’Oméga. Les nervures 38 en forme d’Oméga reliant les zones d’appui renforcées 13 adjacente d’une même rangée r1 , r2 peuvent être ou non reliées aux nervures 38 en forme d'Oméga des zones d’appui renforcées 13 de la rangée r1 , r2 adjacente.

[0107] Sur la figure 13, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 39 curvilignes qui relient chacune deux zones d’appui renforcées 13 d’une même colonne c1 , c2 et sont chacune accordées à la nervure 39 curviligne reliant les deux zones d’appui renforcées 13 d’une colonne c1 , c2, ... adjacente. En outre, la plaque de couvercle 1 1 comporte également une nervure 29, optionnelle, qui relie les deux zones d’appui renforcées 13 d’une colonne centrale, référencée c2 sur la figure 13.

[0108] La figure 14 représente une plaque de couvercle 1 1 selon une variante de réalisation.

Sur cette figure, la plaque de couvercle 1 1 ne comporte que quatre zones d’appui renforcées 13. Toutefois, selon d’autres variantes envisageables, la plaque de couvercle 1 1 comporte un nombre plus important de zones d’appui renforcées 13, le motif présenté sur la figure 14 se répétant plusieurs fois. Dans ce mode de réalisation, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 26, rectilignes, qui relient les zones d’appui renforcées 13 adjacentes de chaque rangée r1 , r2. La plaque de couvercle 1 1 comporte en outre des nervures 29, rectilignes, qui relient les zones d’appui renforcées 13 adjacentes de chaque colonne c1 , c2, ... Enfin, le plaque de couvercle 1 1 comporte ici une nervure de liaison 40 qui s’étend transversalement entre deux nervures 26 d’orientation longitudinale.

[0109] Sur la figure 15, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 26 qui relient les zones d’appui renforcées 13 adjacentes de chaque rangée r1 et des nervures transversales qui relient les zones d’appui renforcées 13 adjacente des colonnes disposées aux extrémités de la plaque de couvercle 1 1. Par ailleurs, la plaque de couvercle 1 1 comporte en outre des nervures diagonales 41 , ici rectilignes, qui relient chacune la zone d’appui renforcée 13 d’une première rangée r1 , r2, disposée à proximité d’une première extrémité de la plaque de couvercle 1 1 , à la zone d’appui renforcée 13 d’une seconde rangée disposée à proximité d’une seconde extrémité opposée de la plaque de couvercle 1 1. En outre, sur la figure 15, la plaque de couvercle 1 1 comporte d’autres nervures diagonales 42, optionnelles, qui relient chacune la zone d’appui renforcée 13 d’une rangée r1 , r2 qui est disposée à proximité de l’une des extrémités de la plaque de couvercle 1 1 à une zone d’appui renforcée d’une rangée r1 , r2 et d'une colonne c1 , c2, ... adjacentes.

[01 10] En relation avec les figures 16 à 20, on décrit ci-dessous d’autres variantes de réalisation dans lesquelles la disposition des piliers porteurs 12 et par conséquent des zones d’appui renforcées 13 est différente des dispositions mentionnées ci-dessus, notamment en ce que lesdites zones d’appui renforcées 13 ne sont pas toutes disposées sous la forme de colonnes et de rangées.

[01 1 1] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 16, les zones d’appui renforcées 13 sont alignées le long de deux rangées r1 , r2 s’étendant parallèlement à la direction longitudinale x du bloc isolant 3, 7. En outre, les zones d’appui renforcées 13 sont également alignées selon une pluralité de colonnes c1 , c2,... , ici quatre, s’étendant parallèlement à la direction transversale y du bloc isolant 3, 7. Par ailleurs, la plaque de couvercle 1 1 comporte une zone d’appui renforcée centrale 43 qui est disposée au centre de la plaque de couvercle 1 1 . La plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 26, ici rectilignes, qui s'étendent parallèlement à la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 1 1 et qui relient, deux à deux, les zones d'appui renforcées 13 d’une même rangée c1 , c2. La plaque de couvercle 1 1 comporte en outre deux nervures 29 qui s’étendent parallèlement à la direction transversale y et qui relient deux à deux les zones d’appui renforcées 13 des deux colonnes disposées aux extrémités de la plaque de couvercle 1 1. Enfin, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures radiales 44 qui relient la zone d'appui renforcée centrale 43 à chacune des autres zones d’appui renforcées 13.

[01 12] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 17, la plaque de couvercle 1 1 comporte quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures qui sont alignées deux à deux selon la direction longitudinale et selon la direction transversale y de la plaque de couvercle 1 1. La plaque de couvercle 1 1 comporte aussi deux zones d’appui renforcées centrales 45 qui sont alignées et régulièrement réparties le long d’un axe central parallèle à la direction longitudinale x de la plaque de couvercle 1 1. La plaque de couvercle 11 comporte des nervures 26, d’orientation longitudinale, et des nervures 29, d’orientation transversales, qui relient deux à deux les quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures. En outre, les deux zones d’appui renforcées centrales 45 sont reliées l’une à l’autre par une nervure 46, ici rectiligne, d’orientation longitudinale. Enfin, chacune des deux zones d’appui renforcées centrales 45 sont reliées aux deux zones d’appui renforcées 13 extérieures adjacentes par des nervures 47.

[01 13] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 18, la plaque de couvercle 1 1 comporte quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures, telles que décrites en relation avec la figure 17. Par ailleurs, la plaque de couvercle 11 comporte cinq zones d’appui renforcées centrales 48, 56 dont quatre sont alignés deux à deux parallèlement à la direction longitudinale x et parallèlement à la direction transversale y de sorte à définir un rectangle et le cinquième 48 est disposé à l’intersection des diagonales des quatre autres zones d’appui renforcées 13 centrales. La plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 29 parallèles à la direction transversale y et des nervures 26 parallèles à la direction longitudinale x qui relient deux à deux les quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures. En outre, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 49 parallèles à la direction transversale y et des nervures 50 parallèles à la direction longitudinale x qui relient deux à deux les quatre zones d’appui renforcées 13 centrales définissant le rectangle. Chacune des quatre zones d'appui renforcées 13 centrales définissant le rectangle est en outre reliée par une nervure diagonale 51 à la cinquième zone d’appui renforcée centrale 48. Enfin, chacune des quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures est en outre reliée à la zone d’appui renforcée centrale 56 voisine par une nervure 52.

[01 14] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 19, la plaque de couvercle 1 1 comporte quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures, telles que décrites en relation avec la figure 17. La plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 26, 29 qui relient deux à deux les quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures. En outre, la plaque de couvercle 1 1 comporte quatre zones d’appui renforcées centrales 53 définissant un losange dont les diagonales sont respectivement orientées parallèlement à la direction longitudinale x et parallèlement à la direction transversale y. En outre, la plaque de couvercle 1 1 comporte des nervures 54 qui relient les quatre zones d’appui renforcées 13 centrales en longeant chacune l’un des côtés du losange définit par lesdites quatre zones d'appui renforcées centrales 53. Enfin, chacune des quatre zones d’appui renforcées 13 extérieures est reliée à la zone d’appui renforcée centrale 53 adjacente par une nervure 55.

[01 15] Le mode de réalisation illustrée sur la figure 20 diffère du mode de réalisation décrit ci-dessus en relation avec la figure 19 en ce que les quatre zones d'appui renforcées 13 extérieures ne sont pas reliées à l’une des zones d’appui renforcées centrales 53. Toutefois, les deux zones d'appui renforcées centrales 53 les plus proches des deux extrémités longitudinales de la plaque de couvercle 1 1 sont chacune reliées à la nervure 29 adjacente par une nervure de liaison.

[01 16] Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

[0117] En particuliers, les différentes géométries des nervures et dispositions des zones d’appui renforcée telles que décrites ci-dessus peuvent être combinées les unes aux autres.

[01 18] Notons également que si les dispositions et géométries des nervures et des zones d’appui renforcées sont décrites ci-dessus en relation avec la plaque de couvercle 11 , des dispositions et géométries analogues peuvent également être utilisées pour la plaque de fond 10.

[01 19] En référence à la figure 6, une vue écorchée d’un navire méthanier 70 montre une cuve étanche et isolée 71 de forme générale prismatique montée dans la double coque 72 du navire. La paroi de la cuve 71 comporte une barrière étanche primaire destinée à être en contact avec le GNL contenu dans la cuve, une barrière étanche secondaire agencée entre la barrière étanche primaire et la double coque 72 du navire, et deux barrières isolante agencées respectivement entre la barrière étanche primaire et la barrière étanche secondaire et entre la barrière étanche secondaire et la double coque 72.

[0120] De manière connue en soi, des canalisations de chargement/déchargement 73 disposées sur le pont supérieur du navire peuvent être raccordées, au moyen de connecteurs appropriées, à un terminal maritime ou portuaire pour transférer une cargaison de GNL depuis ou vers la cuve 71.

[0121 ] La figure 6 représente un exemple de terminal maritime comportant un poste de chargement et de déchargement 75, une conduite sous-marine 76 et une installation à terre 77. Le poste de chargement et de déchargement 75 est une installation fixe off-shore comportant un bras mobile 74 et une tour 78 qui supporte le bras mobile 74. Le bras mobile 74 porte un faisceau de tuyaux flexibles isolés 79 pouvant se connecter aux canalisations de chargement/déchargement 73. Le bras mobile 74 orientable s'adapte à tous les gabarits de méthaniers. Une conduite de liaison non représentée s'étend à l'intérieur de la tour 78. Le poste de chargement et de déchargement 75 permet le chargement et le déchargement du méthanier 70 depuis ou vers l'installation à terre 77. Celle-ci comporte des cuves de stockage de gaz liquéfié 80 et des conduites de liaison 81 reliées par la conduite sous-marine 76 au poste de chargement ou de déchargement 75. La conduite sous-marine 76 permet le transfert du gaz liquéfié entre le poste de chargement ou de déchargement 75 et l'installation à terre 77 sur une grande distance, par exemple 5 km, ce qui permet de garder le navire méthanier 70 à grande distance de la côte pendant les opérations de chargement et de déchargement.

[0122] Pour engendrer la pression nécessaire au transfert du gaz liquéfié, on met en oeuvre des pompes embarquées dans le navire 70 et/ou des pompes équipant l'installation à terre 77 et/ou des pompes équipant le poste de chargement et de déchargement 75.

[0123] L’usage du verbe « comporter », « comprendre » ou « inclure » et de ses formes conjuguées n’exclut pas la présence d’autres éléments ou d’autres étapes que ceux énoncés dans une revendication.

[0124] Dans les revendications, tout signe de référence entre parenthèses ne saurait être interprété comme une limitation de la revendication.