La présente invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif d'entraînement à la gymnastique interactive.

Le but principal de l'invention est de constituer un nouveau périphérique interactif ludique et sportif pour unité de traitement numérique comme par exemple les consoles de jeux vidéos, les ordinateurs ou les bornes d'arcade, permettant de réaliser des séances interactives de gymnastique de type « step ».

L'art antérieur connaît déjà des périphériques de jeux vidéos cherchant à augmenter les interactions ludiques et sportives pour un plus grand réalisme de la pratique des jeux vidéos. On a vu ainsi se développer des planches de glisse interactives ou des « tapis de danse » interactifs.

Un tapis de danse interactif se présente généralement sous la forme d'un tapis composé de différentes surfaces sensibles à la pression, considérées comme des interrupteurs « tout ou rien » actionnés par les pieds, raccordé à une unité de traitement numérique.

De tels tapis composés de parties sensibles à la pression et dédiés à une utilisation vidéo-ludique sont décrits par exemple dans le brevet US 5837952 ou plus

récemment dans les brevets européens EP 1043746 et EP 1127599.

Ces tapis y sont décrits comme des surfaces planes de forme rectangulaire dont les différentes parties sensibles à la pression, elles aussi rectangulaires, sont disposées autour d'une surface non sensible à la pression placée au centre du tapis.

Lorsque le tapis possède plus de quatre zones sensibles à la pression, les parties sensibles à la pression sont disposées le long des axes de symétrie du tapis considéré comme une surface plane rectangle, à savoir, le long de ses deux diagonales et de ses deux médianes.

Des programmes de danse ont été réalisés pour fonctionner de manière privilégiée avec ces tapis de danse, mais aussi avec des manettes de jeux classiques. Un tel programme est décrit dans le brevet EP 1127599 précédemment cité.

L'utilisateur utilise un tel tapis pour interagir avec un programme de danse fonctionnant sur une unité de traitement numérique ayant un écran comme moyen d'affichage en appuyant avec les pieds sur les parties du tapis indiquées à l'écran par le jeu.

En appuyant avec les pieds sur les différentes parties du tapis, suivant des séquences et des rythmes propres à un jeu de danse donné fonctionnant sur l'unité de traitement numérique, le joueur déclenche des signaux transmis à l'unité de traitement numérique et pris en compte par le jeu de danse. Le joueur peut alors suivre de véritables chorégraphies dont l'appréciation (justesse des placements

des pieds sur les parties sensibles à la pression et rythme du placement des pieds) lui est indiquée en retour visuel et sonore par le jeu de danse.

La position de repos de l'utilisateur est la position au centre du tapis où les pieds de l'utilisateur reposent sur la partie du tapis qui n'est pas sensible à la pression.

Cette position au centre du tapis n'est pas distinguable par le tapis d'une position à l'extérieur de celui-ci étant donné qu'elle est caractérisée par l'inactivité des surfaces sensibles à la pression composant le tapis.

On note la forte proximité de la signalétique d'un tapis de danse et d'une manette classique ainsi que le fait que les jeux vidéos de danse pour console de salon et pour tapis de danse sont jouables dans leur intégralité avec une manette classique.

De tels tapis de danse et leurs programmes associés permettent donc à des utilisateurs de réaliser des activités interactives de danse dont le corpus gestuel est limité aux types d'interaction que lesdits tapis peuvent capter, à savoir des mouvements des pieds sur une surface entièrement plane ayant une partie non interactive en son centre.

D'autre part, les accessoires sportifs tendent à devenir de plus en plus interactifs. Ainsi, en est-il d'un vélo d'appartement interactif qui interagit, via le mouvement de son pédalier et de boutons situés sur les poignées, avec des jeux fonctionnant sur une console de jeux. Dans le mme ordre d'idées, certains rameurs et tapis de course sont pourvus d'écran affichant des images de courses d'avirons ou de paysages de randonnées.

Dans le mme esprit, le brevet US5507708 permet de faire de la gymnastique de type « stair climbing » en interagissant avec une machine de jeu vidéo.

Cependant aucun de ces accessoires ne permet de réaliser une pratique sportive interactive ayant les caractéristiques de la pratique sportive de type « step » caractérisée par des chorégraphies autour et sur un parallélépipède rectangle.

La présente invention entend remédier aux lacunes de l'art antérieur en l'association originale de trois éléments : des surfaces sensibles à la pression, un objet ayant une forme proche d'un parallélépipède rectangle et un procédé d'imagerie et de sons pour unité de traitement numérique. L'invention entend proposer un système destiné particulièrement à la pratique interactive du « step » pour un utilisateur équipé dudit système.

Le dispositif selon l'invention permet de réaliser des séances interactives et ludiques d'un type de gymnastique centrée autour d'un accessoire appelé « step ».

Pour ce faire, la présente invention concerne un dispositif pour la pratique de la gymnastique interactive en association avec un système d'imagerie et de sons constituant le programme gymnastique à suivre par un utilisateur, comportant un premier niveau de surfaces sensibles à la pression, lesdites surfaces s'étendant sensiblement de manière continue et sensiblement dans un mme plan, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un deuxième niveau de surfaces sensibles à la pression, lesdites surfaces dudit deuxième niveau s'étendant

sensiblement de manière continue et sensiblement dans un mme plan.

Une surface sensible à la pression est caractérisée par le fait que lorsque l'on exerce une pression mécanique sur une telle surface (pression du pied par exemple), il s'opère une modification des propriétés électriques de ladite surface comparativement à ses propriétés électriques lorsque aucune pression n'est exercée dessus. De telle s surfaces peuvent agir notamment comme des interrupteurs tout ou rien actionnés par les pieds.

Une modification classique des propriétés électrique s de la surface consiste en la fermeture ou l'ouverture d'un circuit électrique selon que l'on exerce ou non une pression sur la surface. Dans ce cas, la surface sensible à la pression agit comme un interrupteur tout ou rien.

Les surfaces sensibles à la pression, composantes du dispositif selon l'invention et dont les formes et les dispositifs sont détaillés ultérieurement, sont reliées entre elles et entourent un objet protubérant.

Les surfaces s'étendent sensiblement de manière continue de sorte qu'un utilisateur pourra facilement glisser les pieds d'une surface à une autre surface située dans son prolongement sans difficulté et sans aucune gne.

De préférence, le plan des susdites premières surfaces sensibles à la pression consistera en un tapis.

Également, de préférence, le plan des susdites deuxièmes surfaces sensibles à la pression consistera en la face supérieure d'un objet protubérant de forme

parallélépipédique, désigné par la suite en tant que « Bloc ».

Avantageusement, le Bloc sera situé au centre du tapis.

Avantageusement, le susdit Bloc présentera une longueur comprise entre 70 et 100 centimètres (cm), une largeur comprise entre 20 et 40 cm et une hauteur comprise entre 10 et 30 cm.

Avantageusement, le Bloc pourra comprendre un mécanisme de réglage de hauteur apte à augmenter ou à réduire la hauteur dudit Bloc, par exemple par élévation/descente de la face supérieure du Bloc parallélépipédique.

Selon une possibilité offerte par l'invention, le Bloc parallélépipédique comprendra quatre pieds disposés aux quatre angles servant de piétement audit Bloc. Dans ce cas, les pieds pourront consister en des éléments parallélépipédiques présentant une longueur, hauteur et largeur différente.

Avantageusement, chaque pied comprendra au moins un moyen de fixation au Bloc, idéalement un moyen de fixation par paire de faces parallèles.

Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprendra quatre surfaces sensibles à la pression sur le susdit Bloc.

Ces quatre surfaces s'étendent sensiblement de manière continue de sorte qu'un utilisateur pourra facilement

glisser les pieds de l'une à l'autre sans difficulté et sans aucune gne.

Avantageusement, une des surfaces sensibles à la pression consistera en le pourtour au moins partiel de la face supérieure du Bloc et entoure au moins en partie les autres surfaces, sensibles à la pression, situées sur la face supérieure du bloc.

Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprendra au moins quatre surfaces sensibles à la pression sur le premier plan.

Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif comprendra huit surfaces sensibles à la pression sur le premier plan, disposées symétriquement par rapport à un centre de symétrie, soit deux devant le Bloc, deux derrière, deux à droite et deux à gauche.

Idéalement, le tapis comprendra une partie rectangulaire centrale exempte des susdites surfaces sensibles pour la pose, et éventuellement la fixation, du susdit Bloc parallélépipédique.

Selon un mode d'exécution de l'invention, les surfaces du premier niveau et celles du deuxième niveau seront reliées au système d'imagerie et de sons par un réseau filaire électrique.

De manière différente, les surfaces du premier niveau et celles du deuxième niveau sont reliées au système d'imagerie et de sons par une liaison non filaire, par exemple par impulsions électromagnétiques et étiquettes de

type RF-ID, ledit système comportant alors un récepteur spécifique.

Avantageusement, le dispositif de l'invention pourra comprendre au moins un bouton de commande situé sur le premier niveau, sur le deuxième niveau de surfaces sensibles à la pression, ou sur une des faces du Bloc et apte à agir sur le système d'imagerie et de sons.

Selon une possibilité offerte par l'invention, le dispositif pourra comprendre au moins un capteur de vibrations, ou de choc, éventuellement relié à au moins une surface sensible à la pression pour comparer différentes pressions.

Avantageusement, les informations enregistrées par le capteur seront alors envoyées au système d'imagerie et de sons pour traitement ou directement transmises à l'utilisateur, par exemple via des signaux sonores et/ou visuels.

Avantageusement, le dispositif de l'invention comprendra une pluralité de connecteurs pour relier les surfaces sensibles entre elles, lesdits connecteurs étant amovibles pour l'utilisation uniquement d'une partie desdites surfaces sensibles.

Selon une possibilité offerte par l'invention, le Bloc parallélépipédique comprendra au moins un logement apte à permettre le rangement du tapis et des connecteurs.

Selon un mode de réalisation, les surfaces sensibles du premier plan seront amovibles, leur nombre et la distance les séparant les uns des autres étant variables.

Le dispositif selon l'invention présente une innovation dans le domaine du sport et du jeu interactif dans la mesure où il n'existe pas d'accessoire de sport ou de périphérique de jeu permettant de faire des séances de « step » interactif.

Le dispositif selon l'invention est conçu en effet spécifiquement de manière à pouvoir saisir et interagir avec les mouvements propres aux activités gymniques de type « step », ce que ne le peuvent pas d'autres périphériques pour unité de traitement numérique.

Le dispositif selon l'invention permet, par la motivation supérieure que donne l'interaction, de passer plus facilement la période d'apprentissage du « step » tout en étant immédiatement gratifié par le plaisir de la démarche interactive et des défis ludiques.

D'autre part, le dispositif selon l'invention se présente aussi comme une invention complémentaire à d'autres produits interactifs (capture d'image, capture de mouvements du corps etc.). Il peut donc s'intégrer dans des jeux, expériences ou loisirs de réalité virtuelle sans précédent.

Le dispositif selon l'invention peut à la fois tre utilisé par des utilisateurs pratiquant seul la gymnastique interactive, mais aussi tre un périphérique mis à disposition des participants aux cours des centres sportifs ou dans des salles d'arcade.

On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif,

d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : - la figure 1 illustre une vue en perspective d'un Bloc parallélépipédique reposant sur quatre pieds ; - la figure 2 illustre une vue en perspective d'un pied sur lequel repose le Bloc représenté sur la figure 1 ; - la figure 3 illustre une vue en perspective de variantes de réalisation d'un Bloc parallélépipédique selon l'invention ; - la figure 4 illustre une en perspective d'une variante du Bloc selon l'invention ; - la figure 5 illustre une vue de dessus des surfaces sensibles à la pression du premier plan ; - la figure 6 illustre une vue en perspective du dispositif complet, c'est-à-dire comportant les surfaces sensibles du premier plan et celles du second plan ; - la figure 7 illustre une vue de dessus des surfaces sensibles à la pression formant le premier plan, désolidarisées les unes des autres, mais toujours électriquement connectées ; et - la figure 8 illustre une vue en perspective une variante de réalisation du Bloc selon l'invention dans laquelle les surfaces sensibles situées sur le bloc sont désolidarisées les unes des autres mais toujours électriquement connectées.

Le dispositif selon l'invention comporte plusieurs surfaces sensibles à la pression, dont le nombre et la disposition varient selon les modes de réalisation.

Un mode de réalisation d'une surface sensible à la pression consiste à réaliser une surface dans laquelle deux strates planes conductrices sont séparées par un matériau de

type mousse dans lequel plusieurs orifices de diamètres suffisants ont été créés.

Au repos, lorsque qu'aucune pression extérieure n'est exercée sur la surface sensible à la pression, la force d'expansion du matériau de type mousse tient séparées les deux strates conductrices et ouvre le circuit électrique dont celles-ci sont les extrémités.

Lorsqu'on exerce une pression supérieure à la force d'expansion du matériau de type mousse, les deux strates conductrices se rejoignent et se touchent au travers des orifices du matériau de type mousse, fermant ainsi le circuit électrique dont les strates conductrices sont les extrémités.

La forme, les dimensions et les qualités physiques (notamment l'élasticité et la résistance) du Bloc du dispositif selon l'invention sont choisies de manière à tre comparables aux formes, dimensions et qualités correspondantes des dispositifs de gymnastique appelés « step » tels qu'ils existent aujourd'hui, ceci afin de permettre aux utilisateurs du dispositif selon l'invention d'avoir des sensations physiques d'utilisation du Bloc analogues à celles que l'on peut avoir avec un « step » classique.

Le « step » classique a une forme s'inscrivant dans un parallélépipède rectangle et a approximativement les dimensions suivantes : une longueur allant de 70 cm à 100 cm, une largeur de 20 à 40 cm et une hauteur variable, ajustable par l'utilisateur selon la difficulté des exercices qu'il souhaite réaliser, entre 10 et 30 cm.

Les dimensions et la forme du Bloc du dispositif selon l'invention dépendent des modes de réalisation, mais restent comparables aux dimensions et à la forme indiquées pour le « step » classique.

De plus, selon un mode de réalisation préférentiel, un mécanisme permettra de faire varier la hauteur de la partie supérieure du Bloc, à l'instar d'un « step » classique, afin de permettre au pratiquant de faire varier les niveaux de difficulté des exercices.

Suivant un mode de réalisation représentée en Figure 1, le Bloc est constitué d'une partie supérieure 1 soutenue par quatre pieds 2.

Suivant un mode de réalisation avec mécanisme permettant de faire varier la hauteur de la partie supérieure du Bloc, ce mécanisme est constitué par quatre pieds ayant la forme de parallélépipèdes rectangles dont les trois côtés ont chacun une longueur différente, chacune correspondant à une hauteur spécifique à laquelle on souhaite pouvoir régler la partie supérieure du Bloc. Ces quatre pieds sont placés sous la surface supérieure du Bloc, aux quatre coins de celle-ci. Suivant que l'on utilise différemment comme hauteur l'un des trois côtés des pieds, la partie supérieure du Bloc est élevée à trois hauteurs différentes. Un de ces pieds est représenté en Figure 2. Les trois côtés 3,4 et 5 sont de différentes longueurs. En 6 on a représenté un moyen possible d'assujettir les pieds à la partie supérieure du Bloc : il s'agit d'une paire de trous, le dessous de la partie supérieure du Bloc étant muni de chevilles s'encastrant dans ces trous.

Suivant un autre mode de réalisation, avec mécanisme permettant de faire varier la hauteur de la partie supérieure du Bloc, ce mécanisme est constitué par deux pieds ayant la forme de parallélépipèdes rectangles dont les trois côtés ont chacun une taille différente, deux de ces tailles correspondant à une hauteur spécifique à laquelle on souhaite pouvoir régler la partie supérieure du Bloc, la troisième longueur étant égale à la largeur du Bloc. Ces deux pieds sont constitués de manière à tre placé sous la surface supérieure du Bloc, au niveau de ses extrémités les moins larges. Le dessous de la surface supérieure du Bloc est muni à ces endroits de deux renforts surélevant le Bloc.

Sur la Figure 3, on a représenté un pied 8, avec un côté de mme largeur que la partie supérieure du Bloc 1, et deux autres côtés 9 et 10 de longueur différente. On a représenté aussi les renforts 7 qui donnent une certaine hauteur au Bloc mme sans y ajuster les pieds. Cette hauteur correspond à la hauteur minimale à laquelle on souhaite placer la surface supérieure.

Suivant que l'on utilise soit la partie supérieure haussée uniquement par ses renforts, soit qu'on y ajuste l'un des deux côtés des pieds, la partie supérieure du Bloc est élevée à trois hauteurs différentes. Dans ce mode de réalisation, les pieds seront munis de chevilles 11 et les renforts de la partie supérieure du Bloc de trous dans lesquels viendront s'encastrer ces chevilles afin d'assujettir la partie supérieure du Bloc à ses pieds.

Le Bloc sera pourvu à son sommet d'un certain nombre de surfaces sensibles à la pression dont le nombre et la disposition varieront selon les modes de réalisation.

Selon un mode de réalisation, illustré à la Figure 4, les surfaces sensibles à la pression et situées sur le sommet du Bloc 1 seront au nombre de quatre.

Trois surfaces, numérotées sur la Figure 4 13,14 et 15, découperont le sommet en trois parties : une partie gauche, une partie centrale, et une partie droite.

L'intért de ce découpage en trois parties est que cette disposition est pertinente relativement au corpus gestuel caractéristique de la gymnastique « step » qui différencie ces trois zones lors des principaux placements des pieds du pratiquant sur le « step ».

Les signaux issus de ces trois surfaces, une fois traités par le procédé d'imagerie et de sons fonctionnant sur l'unité de traitement numérique connectée au dispositif selon l'invention pourront traiter des informations précises et pertinentes dans le cadre des mouvements gymniques de type « step » quant aux emplacements des pieds de l'utilisateur sur le Bloc.

Une quatrième surface 12 fera le contour du sommet du Bloc, sur une largeur d'au plus quelques centimètres.

L'intért de cette dernière surface sera de signaler de manière interactive à l'utilisateur qu'il « mord » sur le contour de la partie supérieure du parallélépipède, ce qui n'est pas recommandé pour certains des mouvements de la gymnastique de type « step » car cela peut créer une pression forte au niveau du tendon d'Achille. On pourra bien sûr utiliser les signaux de cette dernière surface pour d'autres fonctionnalités.

Autour du Bloc sont disposées plusieurs surfaces sensibles à la pression, reliées les unes aux autres, dont le nombre et la disposition varient selon les modes de réalisation.

On distingue quatre zones spatiales principales où sont disposées ces surfaces : à l'avant du Bloc, à l'arrière du Bloc, sur le côté gauche du Bloc et sur le côté droit du Bloc. L'intért d'un tel découpage des zones est que la gymnastique de type « step » différencie dans ses chorégraphies et ses pas ces quatre chemins d'approche de l'utilisateur par rapport au « step ».

Suivant un mode de réalisation préférentiel illustré à la Figure 5, chacune de ces quatre zones est découpée en deux afin de prendre en compte une caractéristique supplémentaire de la gymnastique de type « step » dont beaucoup de mouvements commencent les deux pieds en regard de la face ou du profil du « step » et se poursuivent en différenciant les côtés gauche et droit pour les placements des pieds à côté du « step », que l'utilisateur soit orienté vers le profil ou la face du « step ». Des surfaces sensibles à la pression, disposées comme indiquées sur la Figure 5, sont à mme de faire ces distinctions.

On remarquera que dans ce mode de réalisation préférentiel, les zones sensibles à la pression ne sont pas rectangulaires, et ne sont pas disposées le long des axes de symétrie du tapis du dispositif selon l'invention, considéré comme une surface plane rectangle, mais au contraire de part et d'autre de ces axes de symétrie.

Ainsi, suivant un mode de réalisation préférentiel illustré à la Figure 5, les surfaces, sensibles à la

pression, situées autour du Bloc sont au nombre de 8, numérotées sur la Figure 5 de 16 à 23, disposées comme suit : deux au devant du Bloc, deux à l'arrière, deux à gauche et deux à droite.

Au centre de l'ensemble de ces surfaces, on a représenté en 24 un espace rectangulaire où viendra se placer le Bloc.

Suivant un mode de réalisation préférentiel, les surfaces sensibles auront des qualités de résistance, de tolérance aux frottements et d'anti-dérapage, attendues pour une surface de « step » et de tapis de gymnastique. Ces qualités pourront tre différentes selon l'emplacement et l'usage des surfaces au sein du dispositif selon l'invention.

Les surfaces sensibles à la pression, à la fois autour et sur le Bloc, sont connectées entre elles. Chacune d'entre elles pourra tre à l'origine d'un signal différencié lorsque l'on exercera une pression sur elle.

Les signaux créés en appuyant sur ces surfaces sont transformés de manière à tre interprétables par le type d'unité de traitement numérique auquel le dispositif selon l'invention est connecté et auquel le dispositif selon l'invention transmet les signaux.

Le dispositif selon l'invention est connectable à une unité de traitement numérique.

Suivant un mode de réalisation, cette connexion est effectuée à l'aide d'un câble muni du connecteur adéquat.

Suivant un autre mode de réalisation, cette connexion est effectuée à l'aide d'une liaison sans fil.

Dans ce cas, un récepteur sera connectable à l'unité de traitement numérique et un émetteur sera relié à l'ensemble des surfaces sensibles à la pression.

Suivant un mode de réalisation illustré par la Figure 6, les surfaces, sensibles à la pression, situées sur la surface du sommet du Bloc sont reliées entre elles et aux autres surfaces sensibles situées autour du Bloc par un ensemble 28 de fils électriques traversant la surface supérieure du Bloc, puis passant sous le Bloc et étant ensuite relié aux autres surfaces sensibles à la pression 27 situées autour du Bloc. L'ensemble est alors connectable via un câble 26 et un connecteur adéquat 25 à une unité de traitement numérique.

Suivant un mode de réalisation, le dispositif comportera des boutons de commande, générant des signaux, situés à la périphérie des surfaces sensibles situées autour du Bloc. Les signaux générés par ces boutons seront eux aussi transmis à l'unité de traitement numérique. Ces boutons pourront tre placés sur un ou des supports spécifiques et tre complétés de diodes ou de différents autres éléments visant à augmenter le plaisir et la richesse d'utilisation.

Suivant un mode de réalisation, des boutons de commande, générant des signaux, situés sur le Bloc compléteront le dispositif selon l'invention. Les signaux générés par ces boutons seront eux aussi transmis à l'unité de traitement numérique.

Ces boutons seront placés de manière à ce que l'utilisateur ne puisse pas accidentellement les actionner en pratiquant la gymnastique interactive. Ainsi, ils pourront tre situés sur les pans verticaux du Bloc ou nécessiter une action de commande spécifique tel qu'une double pression successive ou une pression prolongée.

Suivant un mode de réalisation, les signaux émis par le dispositif selon l'invention seront accompagnés d'un signal spécifique permettant d'identifier que l'émetteur des signaux est un périphérique de la mme catégorie que le dispositif selon l'invention. Un tel signal identifiant permettra par exemple de s'assurer, en cas de concours ou de jeux en réseau faisant intervenir plusieurs participants éloignés, que l'ensemble des concurrents sont tous munis d'un périphérique du mme type que celui du dispositif selon l'invention.

Suivant un mode de réalisation, un ou des capteurs de vibration ou de choc seront placés sur le Bloc de manière à évaluer le degré de violence avec lequel l'utilisateur monte sur le Bloc.

Suivant un mode de réalisation, un ou des capteurs de vibration ou de choc seront reliés aux surfaces sensibles à la pression de manière à évaluer le degré de violence avec lequel l'utilisateur porte son poids sur ces surfaces.

Suivant le mode de réalisation avec capteurs de vibration ou de choc, les informations issues de ces capteurs pourront tre transmises à l'unité de traitement numérique qui retournera l'information sous une forme ludique ou pédagogique à l'utilisateur.

Suivant un autre mode de réalisation avec capteur de vibration ou de choc, ces informations seront directement transmises à l'utilisateur, sans passer par l'intermédiaire de l'unité de traitement numérique, au moyen de signaux lumineux ou sonores variables selon l'intensité du choc et émis directement par le dispositif selon l'invention.

Le nombre de signaux distincts générés par le dispositif selon l'invention et transmis à l'unité de traitement numérique est inférieur ou égal aux nombres de surfaces sensibles à la pression composant l'invention, auxquelles s'ajoutent éventuellement les signaux issus des capteurs de vibration ou de choc et les signaux issus des boutons de commande éventuellement placés sur le Bloc ou à la périphérie des surfaces situées autour du Bloc. Dans tous les cas, on remarquera que le nombre de signaux distincts que peut générer le dispositif selon l'invention est supérieur au nombre de signaux distincts que peut générer un tapis de danse classique. Ce nombre plus important de signaux correspond aux exigences spécifiques de l'utilisation du dispositif selon l'invention dans le cadre de gymnastiques interactives de type « step ».

Selon un mode de réalisation, des diodes lumineuses sont placées sur, sous ou à proximité des surfaces sensibles à la pression et indiquent à l'utilisateur, par un signal lumineux soit la surface sur laquelle il vient d'appuyer, soit, par exemple dans un cadre d'apprentissage ou de jeu, la surface sur laquelle il doit appuyer ou il aurait dû appuyer. Ces différentes fonctionnalités pourront tre gérées par le procédé d'imagerie et de sons fonctionnant sur l'unité de traitement numérique auquel est connecté le dispositif.

Selon un mode de réalisation, afin de diminuer la place que prendra le dispositif, selon l'invention, une fois rangé, les différentes surfaces sensibles à la pression, disposées autour du Bloc, pourront tre placées à l'intérieur de ce dernier.

Selon un mode de réalisation, la connexion électrique entre le Bloc et les surfaces sensibles à la pression, disposées autour du Bloc, n'est pas une liaison fixe, mais se fait par le biais de connecteurs que l'on peut connecter ou déconnecter à volonté. L'intért d'un tel mode de réalisation est qu'il permet à l'utilisateur de déconnecter le Bloc des surfaces disposées autour d'elle et de changer ce Bloc par un autre Bloc interactif de mme nature, ayant le connecteur adéquat, mais ayant d'autres qualités (forme différente, possibilité d'autres ajustements en hauteur, meilleure résistance au poids ou aux chocs, élasticité <BR> <BR> différente etc. ). Ce nouveau Bloc sera connecté aux surfaces disposées autour de lui.

Selon un mode de réalisation illustré à la Figure 7, les différentes surfaces sensibles à la pression entourant le Bloc peuvent tre éloignées d'une distance donnée les unes des autres, tout en restant reliées entre elles.

L'intért d'un tel mode de réalisation est de faire varier l'étendue des surfaces situées autour du Bloc et d'étendre ainsi le périmètre interactif autour du Bloc, mais aussi de faire varier la taille de l'emplacement réservé à ce Bloc, situé au centre desdites surfaces. L'utilisateur pourra ainsi utiliser des Blocs occupant différentes surfaces au sol. Sur la Figure 7, on a indiqué en 29 une des surfaces sensibles à la pression, en 30 une des liaisons électriques entre les surfaces et en 31 le câble et le connecteur reliant les surfaces à l'unité de traitement numérique.

Selon ce mode de réalisation, on pourra renforcer l'assujettissement des surfaces les unes aux autres par exemple avec des bandes de tissus « velcro » (marque déposée). On pourra avoir ainsi des bandes de tissu « velcro » femelle cousues sur les surfaces, et fournir à l'utilisateur des bandes de tissus « velcro » mâle pour relier entre elles les bandes de tissus « velcro » femelle des surfaces.

Selon un mode de réalisation, illustré à la Figure 8, les différentes surfaces sensibles à la pression situées sur le Bloc peuvent tre désolidarisées du Bloc et éloignées les unes des autres tout en restant électriquement reliées.

Trois surfaces sensibles à la pression pourront tre disposées ainsi : deux aux angles de la partie supérieure du Bloc, et une troisième entre les deux premières. L'intért de ce mode de réalisation tient en ce qu'il permet de recouvrir de surfaces sensibles à la pression et donc de rendre interactif un « step » non interactif que posséderait déjà l'utilisateur, ce « step » prenant alors la place du Bloc du dispositif selon l'invention. On voit sur la Figure 8 en 35 une des surfaces sensibles à la pression, en 23 un câble reliant entre elles les différentes surfaces et en 32 la partie supérieure d'un « step » non interactif. Les parties sensibles à la pression seront calées à la partie supérieure du « step » non interactif, par exemple à l'aide d'un rebord 34 ou de parties adhésives.

Un autre mode de réalisation avec des surfaces sensibles à la pression situées sur la partie supérieure du Bloc et ayant la possibilité de s'écarter s'obtient en reliant entre elles les surfaces sensibles à la pression par

un tissu élastique que l'on peut serrer autour du Bloc. Un tel tissu aura des dimensions conçues pour pouvoir s'adapter à la majorité des parties supérieure des « step » non interactifs et y rester assujetti.

Selon un mode de réalisation, les surfaces sensibles à la pression du Bloc ne sont pas placées sur le Bloc mais en dessous de celui-ci. La manière dont l'utilisateur porte son poids et ses pieds sur le sommet du Bloc est alors retranscrit de manière mécanique sur ces surfaces sensibles à la pression et leur fait générer des signaux qui sont transmis à l'unité de traitement numérique pour tre interprétés par celle-ci. Dans ce mode de réalisation, les surfaces sensibles à la pression, situées sous le Bloc, sont au nombre de deux et sont placées sous les pieds gauches et droits supportant le Bloc. Bien entendu, ces surfaces peuvent tre en nombre supérieur à deux et disposées côtes à côtes sous le bloc, notamment dans le cas où le bloc est dépourvu de pied et que son poids est supporté par toute sa surface inférieure. Ces surfaces enverront un signal variable selon l'importance du poids qu'elles supportent.

Cela permettra de calibrer le dispositif selon l'invention de manière à ce qu'il reconnaisse le poids du Bloc seul et, par différence des signaux émis par ces surfaces, d'estimer grâce au poids de l'utilisateur quand il est sur le Bloc, se trouve plutôt sur l'une ou l'autre ou au milieu desdites surfaces. L'intért de ce mode de réalisation est de pouvoir utiliser un step non interactif avec le dispositif selon l'invention.

Pour le mode de réalisation qui vient d'tre décrit, on pourra utiliser des capteurs de pression analogiques comme des capteurs de pression atmosphérique reliés à des poches gazeuses comprises dans les surfaces sensibles situées sous

le Bloc et envoyant un signal électrique en fonction de la pression atmosphérique de chaque poche à air elle-mme fonction du poids s'exerçant sur le Bloc. La comparaison des signaux envoyés par ces capteurs permettra d'évaluer un différentiel de pression exercé par le Bloc sur les surfaces sensibles le soutenant et par suite la position de l'utilisateur. On pourra aussi utiliser un ou plusieurs capteurs de pression différentielle reliés à l'ensemble des poches gazeuses comprises dans les surfaces placées sous le bloc de manière à pouvoir obtenir notamment un différentiel des pressions exercées par les côtés gauche et droit du Bloc. D'autres modes de réalisation non limitatifs font appel à des capteurs, à base de cristaux piezo-électriques ou de jauges de contrainte, envoyant un signal électrique ou ayant une variation d'une de leur qualité électrique (comme la résistance par exemple) fonction de la déformation lorsque la surface à laquelle ils sont rattachés est soumise à une déformation. Ces capteurs peuvent tre rattachés aux surfaces placées sous le Bloc. L'évaluation du différentiel de pression exercé par le Bloc sur les surfaces placées sous le Bloc peut alors se faire en comparant les signaux envoyés par lesdits capteurs ou les variations de ladite qualité électrique, signaux ou variations de qualité générés par les déformations desdites surfaces suite à la pression exercée sur elles par le Bloc.

Selon un mode de réalisation, chaque surface sensible à la pression possède un émetteur sans fil. Les signaux créés par les surfaces sont transmis, via leur émetteur sans fil, à un récepteur relié à l'unité de traitement numérique qui rend ces signaux interprétables par ladite unité de traitement numérique. L'intért d'un tel mode de réalisation tient en ce que les différentes surfaces sensibles à la pression n'auraient plus besoin d'tre reliées électriquement entre elles.

Selon un mode de réalisation où chaque surface sensible à la pression possède un émetteur, chaque surface sensible à la pression est reliée à un émetteur de technologie dite RFID. Un interrupteur dépendant de la pression exercée sur la surface rendrait opérationnel ou non ledit émetteur, ce qui transmet au récepteur RFID associé une information indiquant que l'utilisateur exerce ou non une pression sur ladite surface. Le choix d'une technologie RFID est motivé par le fait que cette technologie se fait fort d'avoir des émetteurs peu chers et est capable de gérer correctement en émission et réception des signaux simultanés, ce qui sera le cas dans l'utilisation envisagée du dispositif selon l'invention.

Selon un mode de réalisation, l'ensemble des signaux différents transmis par le dispositif selon l'invention à l'unité de traitement numérique est inférieur ou égal au nombre de signaux différents transmis par une manette de jeu classique à une console de jeux et interprétables par cette dernière. L'intért de ce mode de réalisation tient en ce que le dispositif selon l'invention pourra tre plus facilement connecté à une console de jeux.

Le procédé d'imagerie et de sons a pour objet de proposer une séance gymnique interactive de e step ».

Dans un exemple de tel procédé, un avatar virtuel représente un professeur dirigeant le cours lequel présente les mouvements à effectuer. On distingue parmi ceux-ci les pas de base, les pas avancés et les chorégraphies qui sont des suites de pas de base ou avancés. Des principes ou des exemples sont donnés au moyen de séquences vidéos.

L'utilisateur est représenté lui aussi par un avatar dont les mouvements sont déduits à partir des signaux issus des surfaces sensibles à la pression du dispositif selon l'invention. Le professeur virtuel réagit en fonction des performances (rythme, mouvements...) de l'utilisateur, en adaptant le niveau de difficulté ou en proposant de nouveaux exercices.

Il y a plusieurs modes de jeu, notamment un mode « concours » où des personnages virtuels contrôlés par le programme défient l'utilisateur de les suivre dans des chorégraphies ou des pas de complexité variable, un mode apprentissage où l'utilisateur, peut apprendre et se documenter sur les pas et chorégraphies de « step », un mode jeu où des pas et chorégraphies permettent à l'avatar de l'utilisateur de passer des épreuves et de vivre des aventures, un mode réseau utilisant Internet où l'avatar de l'utilisateur interagit, par exemple au sein d'un cours « collectif » de « step » interactif, avec les avatars d'autres utilisateurs distants.

Le procédé d'imagerie et de sons mémorise les performances de l'utilisateur, indique notamment des estimations et des historiques du nombre de pas réalisés, des calories brûlées, des niveaux de difficultés franchies, et utilise les données de l'utilisateur pour l'encourager à l'effort de manière personnalisée.

L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à mme de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet.