Titre de l'invention :

REVETEMENT MURAL D'INTERIEUR POUR L'ISOLATION ACOUSTIQUE

[0001] La présente invention concerne un revêtement d’intérieur pour l’isolation acoustique.

[0002] Un tel revêtement est utilisé pour tapisser une paroi d’un local, pouvant par exemple être un plafond, un mur ou un plancher. Le terme « local » désigne tout lieu fermé dans lequel peuvent évoluer des individus, et peut donc par exemple désigner un appartement, une maison, une installation industrielle, un établissement public. Ce revêtement a pour but de réduire les nuisances sonores dans ces locaux afin d’améliorer le confort des occupants desdits locaux.

[0003] Ce type de revêtement doit répondre aux moins à quatre exigences :

-il doit pouvoir être monté facilement et rapidement sur la paroi visée,

-il doit être réellement efficace pour atténuer le bruit,

-il doit être plus mince que les solutions actuelles,

-il doit avoir une tenue robuste sur cette paroi, sans risque d’une dérive de positionnement ou de dégradation au cours du temps.

[0004] Un revêtement selon l’invention répond aux exigences susmentionnées.

[0005] L’invention a pour objet un revêtement insonorisant, destiné à être apposé contre une surface intérieure d’au moins une paroi d’un local.

[0006] Selon l’invention, le revêtement comprend au moins deux panneaux d’insonorisation en contact latéral l’un avec l’autre, et chaque panneau comprend :

-une couche externe qui est destinée à être visible depuis l’intérieur du local et qui est constituée d’une couche de forte densité, comprise entre 450kg/m ³ et 950 kg/m ³ ,

-une couche interne qui est destinée à être en contact avec la surface intérieure de la paroi et qui est constituée d’une couche de forte densité, comprise entre 450kg/m ³ et 950 kg/m ³ ,

-une couche intermédiaire qui est insérée entre la couche externe et la couche interne et qui est constituée d’un matériau absorbant phonique. Le revêtement insonorisant selon l’invention est constitué de plusieurs panneaux individuels comprenant chacun deux couches de forte densité encadrant une couche d’un matériau insonorisant. Ces panneaux sont destinés à être apposés contre la surface intérieure de la paroi du local. Le terme « apposé » sous-entend une mise en contact du panneau contre la surface intérieure de la paroi, avec un plan d’interface étendu, et également une fixation dudit panneau à ladite surface intérieure. En effet, chaque panneau peut être fixé à ladite surface intérieure par tout moyen, notamment par collage. Comme la couche interne de forte densité d’un panneau est amené à être au contact de la surface intérieure de la paroi du local, il faut qu’elle présente une certaine solidité pour assurer une bonne tenue mécanique du panneau contre ladite surface intérieure. Cette couche externe matérialise la partie du panneau qui sera visible depuis l’intérieur du local, et est donc susceptible d’être recouverte par une peinture, un papier peint ou tout autre revêtement de finition. Le local peut par exemple représenter un appartement, une maison, une installation industrielle, un établissement public, etc. La paroi peut par exemple être un mur vertical, un plafond, une face inclinée, un plancher, etc. Pour lever toute ambiguïté, le revêtement insonorisant est destiné à se retrouver à l’intérieur du local. Le revêtement insonorisant crée une surépaisseur qui va permettre à des personnes présentes dans le local d’être isolée des bruits extérieurs. Le matériau insonorisant se trouvant entre les deux couches de forte densité peut par exemple être constitué d’une laine minérale, de verre ou de roche, de liège, de laine biosourcée, etc. Lorsqu’il s’agit de laine minérale, celle- ci peut être neuve ou recyclée. Les panneaux d’insonorisation peuvent être accolés les uns aux autres par tout moyen, pour former un revêtement insonorisant monocouche et continu.

[0007] Selon une caractéristique possible de l’invention, la couche intermédiaire comprend une laine minérale de verre ou de roche. Cette laine minérale peut être neuve ou recyclée. La couche intermédiaire est préférentiellement fibreuse. Autrement dit, elle n’est pas tassée à son maximum pour conserver un aspect aéré et ainsi se différencier d’une couche pleine et dure qui aurait tendance à transmettre les ondes sonores plutôt qu’à les amortir.

[0008] Selon une caractéristique possible de l’invention, la densité de la couche intermédiaire est inférieure à 250kg/m3. Cette faible densité démontre le côté aéré de la couche intermédiaire, de manière à jouer son rôle d’amortisseur sonore avec un maximum d’efficacité. [0009] Selon une caractéristique possible de l’invention, l’épaisseur de chaque panneau est comprise entre 15mm et 50mm. Ces panneaux sont peu épais et peuvent donc être apposés sur n’importe quel type de surface interne, y compris celles qui sont difficilement accessibles, c’est-à-dire celles ne bénéficiant pas d’un espace de dégagement important.

[00010] Selon une caractéristique possible de l’invention, l’épaisseur de chaque panneau est comprise entre 25mm et 30mm. Il s’agit d’une épaisseur optimale, qui n’est nullement limitative dans le cadre de la présente invention.

[00011] Selon une caractéristique possible de l’invention, chaque panneau comprend au moins un clip et un clip complémentaire, de sorte que deux panneaux successifs soient fixés l’un à l’autre par une interaction entre un clip de l’un des panneaux et un clip complémentaire de l’autre panneau. Ce type d’interaction entre panneaux va permettre d’assurer une grande cohésion du revêtement insonorisant. En effet, ces interactions de type « clip/clip complémentaire » vont assurer des liaisons homogènes et solides entre les panneaux, empêchant que la position de ces panneaux ne subisse une dérive dans le temps, et donc en assurant une bonne stabilité positionnelle du revêtement insonorisant. Grâce à ce type d’interactions, le revêtement insonorisant donnera une impression de continuité géométrique.

[00012] Selon une caractéristique possible de l’invention, le clip et le clip complémentaire, sont réalisés dans la couche externe de chaque panneau. Cette couche externe étant la seule des trois couches des panneaux à ne pas avoir de fonction particulière, il est logique que les moyens d’accrochage desdits panneaux entre eux, soient reportés sur celle-ci.

[00013] Selon une caractéristique possible de l’invention, le clip est constitué par une avancée de la couche externe qui saille du panneau, et le clip complémentaire est constitué par une zone d’extrémité de la couche externe ne saillant pas du panneau, le clip et le clip complémentaire possédant des formes complémentaires s’emboitant l’une dans l’autre. Ces moyens de clippage sont particulièrement adaptés à la fixation des panneaux d’insonorisation d’un revêtement insonorisant selon l’invention, mais ne sont nullement limitatifs dans le cadre de la présente invention. D’autres types de clips et de clips complémentaires peuvent être envisagés. [00014] Les panneaux peuvent aussi être maintenu mécaniquement ensemble par collage, clouage ou visage d’une forme mâle et femelle sur la partie latérale.

[00015] L’invention a pour autre objet un local comprenant au moins une paroi dotée d’une surface intérieure.

[00016] Selon l’invention, ladite surface intérieure est tapissée avec plusieurs panneaux d’insonorisation d’un revêtement insonorisant selon l’invention, les couches internes desdits panneaux étant en contact avec la surface intérieure de la paroi, lesdits panneaux étant arrimés à ladite surface intérieure par collage au moyen d’une couche d’adhésif insérée entre ladite surface intérieure et les couches internes desdits panneaux, deux panneaux successifs étant fixés l’un à l’autre par clippage. La couche adhésive peut être directement intégrée au panneau en étant constitutif de la couche interne et protégée avant son utilisation par une couche fine pelable. Le revêtement insonorisant d’un local selon l’invention est robuste et homogène, en raison d’un double niveau de fixation : - une fixation des panneaux d’insonorisation à la surface interne de la paroi par collage,

-une fixation des panneaux d’insonorisation entre eux par clippage.

[00017] De cette manière, un tel revêtement insonorisant ne risque pas de se modifier au cours du temps par un déplacement progressif des panneaux.

[00018] L’invention a pour autre objet un procédé de dépôt d’un revêtement insonorisant selon l’invention, sur une surface intérieure d’une paroi d’un local, ledit revêtement comprenant plusieurs panneaux d’insonorisation.

[00019] Selon l’invention, le procédé comprend les étapes suivantes :

-une étape d’enduction d’une surface externe de la couche interne d’un premier panneau d’insonorisation avec un adhésif, ledit premier panneau comprenant un clip,

-une étape de collage dudit premier panneau sur la surface intérieure de la paroi du local,

-une étape d’enduction d’une surface externe de la couche interne d’un deuxième panneau d’insonorisation avec l’adhésif, ledit deuxième panneau comprenant un clip complémentaire,

-une étape de clippage du deuxième panneau au premier panneau, au moyen d’une interaction entre le clip et le clip complémentaire,

-une étape de collage dudit deuxième panneau sur la surface intérieure de la paroi du local,

-une étape de répétition des étapes précédentes en fonction du nombre de panneaux d’insonorisation à fixer à la surface intérieure de la paroi du local.

[00020] Un revêtement insonorisant selon l’invention présente l’avantage de pouvoir être mis en œuvre progressivement au moyen de plusieurs panneaux d’insonorisation, permettant un montage précis et bien maitrisé de ce revêtement insonorisant. Il a de plus l’avantage d’être homogène et de présenter une bonne stabilité positionnelle, grâce à une première fixation des panneaux d’insonorisation sur la surface interne d’une paroi d’un local, et grâce à une deuxième fixation desdits panneaux entre eux. Il présente enfin l’avantage de posséder une épaisseur particulièrement réduite par rapport à celle des systèmes de doublage acoustique existants, permettant de limiter la perte du volume disponible dans la pièce dans laquelle il est destiné à être posé et permettant une manipulation plus aisée des panneaux qui le composent.

[00021] On donne ci-après une description détaillée d’un mode de réalisation préféré d’un revêtement selon l’invention, en se référant aux figures suivantes :

[00022] [Fig. 1] La figure 1 est une en coupe schématique d’un revêtement insonorisant selon l’invention,

[00023] [Fig. 2] La figure 2 est une vue en coupe de la jonction entre deux panneaux d’insonorisation d’un revêtement insonorisant selon l’invention,

[00024] [Fig. 3] La figure 3 est une vue en coupe d’une zone d’un panneau d’insonorisation d’un revêtement insonorisant selon l’invention, montrant l’évolution d’une onde sonore à travers ledit panneau,

[00025] [Fig. 4] La figure 4 est une vue en perspective d’une zone d’un panneau d’insonorisation d’un revêtement insonorisant selon l’invention et portant un clip,

[00026] [Fig. 5] La figure 5 est une vue en perspective d’une zone d’un panneau d’insonorisation d’un revêtement insonorisant selon l’invention et portant un clip complémentaire,

[00027] [Fig. 6] La figure 6 est une vue en perspective de deux panneaux successifs d’un revêtement insonorisant selon l’invention, l’un des deux panneaux portant un clip et l’autre panneau portant un clip complémentaire, les deux panneaux étant orientés dans l’espace de façon à faire entrevoir leur interaction, [00028] [Fig. 7] La figure 7 est une vue en perspective d’un revêtement insonorisant selon l’invention, pour lequel chaque panneau s’étend sur toute la hauteur de parois à couvrir,

[00029] En se référant à la figure 1 , un revêtement insonorisant 1 selon l’invention comprend plusieurs panneaux 2 d’insonorisation distincts, et destinés à venir se poser contre une surface intérieure 3 d’une paroi 4 d’un local 5 pouvant par exemple être un appartement, une maison, une installation industrielle ou un établissement public. Plus généralement, un tel local 5 représente tout lieu fermé dans lequel est susceptible d’évoluer des personnes. La paroi 4 sur laquelle peut être apposé un revêtement insonorisant 1 selon l’invention, peut indifféremment être représenté par un mur vertical, un plafond horizontal ou incliné, un plancher, etc. A titre d’exemple, supposons que les panneaux initiaux A sont tous identiques et possèdent la même longueur. Certains de ces panneaux A pourront être posés tels quels sur la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local, et certains autres panneaux B devront être découpés en deux parties pour compléter une bande verticale de revêtement insonorisant afin qu’elle s’étende sur toute la hauteur de ladite surface intérieure 3. L’autre partie du panneau B découpé pourra alors démarrer une autre bande verticale de revêtement insonorisant 1 .

[00030] En se référant aux figures 2 et 3, tous les panneaux 2 d’un même revêtement insonorisant 1 sont constitués d’un empilement de trois couches, à savoir :

- une couche externe 6 qui est visible depuis l’intérieur du local 5 et qui est composée d’une couche de forte densité, comprise entre 450kg/m ³ et 950kg/m ³ .

Il peut s’agir d’un bois massif, d’un aggloméré, d’un compacté, d’un composite ou même de plaque de plâtre. Cette couche externe 6, puisqu’elle est visible depuis l’intérieur du local 5, est susceptible d’être recouverte par une peinture, un enduit, un papier-peint ou tout autre revêtement de décoration pour améliorer l’esthétique du revêtement insonorisant 1 , -une couche interne 8 qui est destinée à être en contact avec la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5, et qui est composée d’une couche de forte densité, comprise entre 450 et 950 kg/m3. Le choix d’un matériau à forte densité pour cette couche interne permet à cette couche d’être de faible épaisseur et d’assurer aux panneaux d’insonorisation 2 une bonne tenue mécanique contre la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5. Préférentiellement l’épaisseur de la couche interne 8 est inférieure ou égale à celle de la couche externe 6. -une couche intermédiaire 7 qui est insérée entre la couche externe 6 et la couche interne 8 et qui est constituée d’un matériau absorbant phonique. Un tel matériau peut avantageusement être matérialisé par de la laine minérale, de verre ou de roche. Cette couche intermédiaire 7 constitue le cœur du panneau 2, puisque c’est essentiellement par son intermédiaire que ledit panneau 2 va assurer la fonction ressort du complexe acoustique. La fibre minérale n’est pas tassée à son maximum afin de ne pas constituer une couche pleine, qui serait susceptible de transmettre les ondes sonores et non pas de les amortir. La laine minérale apparait donc sous forme fibreuse conférant à la couche intermédiaire un aspect plutôt aéré, dont la densité est typiquement inférieure ou égale à 250kg/m ³ .

[00031] L’épaisseur d’un panneau 2 d’insonorisation d’un revêtement insonorisant 1 selon l’invention, est comprise entre 15mm et 50mm, et préférentiellement est comprise entre 25 et 30mm.

[00032] En se référant à la figure 3, un panneau 2 d’un revêtement insonorisant selon l’invention, reprend le principe d’isolation acoustique « masse-ressort- masse ». Une onde sonore 9 arrive contre la couche externe 6 de forte densité d’un panneau 2. Une fraction majoritaire 10 de cette onde sonore traverse cette couche externe 6, tandis qu’une fraction minoritaire 11 est réfléchie hors dudit panneau 2. Arrivée dans la couche intermédiaire 7, la fraction majoritaire 10 de l’onde sonore 9 qui a traversé la couche externe 6, se diffracte dans tous les sens en se subdivisant en plusieurs composantes 12, 13, 14, 15 de faible intensité chacune. Cette diffraction amortit grandement l’onde sonore initiale. L’une 15 de ces composantes parvient à traverser la couche interne 8 avec une très faible intensité. Entre l’onde sonore 9 incidente possédant une certaine intensité, et la composante 25 de faible intensité de ladite onde sonore 9 parvenant à sortir de la couche interne 8 du panneau 2. Un revêtement insonorisant selon l’invention parvient ainsi à diminuer les bruits aériens de 2 à 10 dB lorsqu’il est installé en doublage sur une parois et de 20 à 35dB en cloisonnement. Les valeurs varient selon l’épaisseur total du panneau et la nature de ses constituants.

[00033] Chacun des panneaux 2 d’un revêtement insonorisant 1 selon l’invention présente deux moyens de fixation : -un premier moyen de fixation à la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5. Préférentiellement, ce premier moyen de fixation est réalisé par collage. Une couche d’un adhésif est déposée sur une surface externe de la couche interne 8 du panneau 2, puis le panneau 2 est collé à la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5 par l’intermédiaire de cette couche d’adhésif. De cette manière, la couche interne 8 du panneau 2 se retrouve au contact de la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5, et la couche externe 6 dudit panneau 2 constitue la couche la plus éloignée de ladite surface intérieure 3. L’adhésif peut par exemple être un mortier colle ou de la colle mastic.

-un deuxième moyen de fixation à un panneau 2 d’insonorisation adjacent. En se référant aux figures 4, 5 et 6, la fixation d’un premier panneau 2 à un deuxième panneau 2 adjacent s’effectue par clippage. Le premier panneau 2 comprend un clip 16 et le deuxième panneau 2 comprend un clip complémentaire 17 destiné à coopérer avec le clip 16 du premier panneau 2, pour assurer une fixation entre les deux panneaux 2.

[00034] En se référant à la figure 4, le clip 16 d’un premier panneau 2 est constitué par une extension 18 de la couche externe 6 qui saille du panneau 2. Cette extension 18 est plane et est de plus faible épaisseur que celle de ladite couche externe 6. Elle prolonge une zone la plus extérieure de ladite couche externe 6. Cette extension 18 s’étend sur toute la largeur de la couche externe 6 et comprend une rainure 19 arrondie s’étendant sur toute la largeur de ladite extension 18.

[00035] En se référant à la figure 5, le clip complémentaire 17 d’un deuxième panneau 2 adjacent est constitué par une zone d’extrémité 20 de la couche externe 6, qui ne saille pas du panneau 2. Cette zone d’extrémité 20 est plane et est de plus faible épaisseur que celle de ladite couche externe 6. Elle prolonge une zone la plus intérieure de ladite couche externe 6. Cette zone d’extrémité 20 s’étend sur toute la largeur de la couche externe 6 et comprend une nervure 21 arrondie s’étendant sur toute la largeur de ladite zone d’extrémité 20.

[00036] En se référant à la figure 6, le clippage entre le premier panneau et le deuxième panneau 2 est réalisé au moyen de l’insertion de la nervure arrondie 21 du clip complémentaire 17 de l’un des deux panneaux 2, dans la rainure arrondie 19 du clip 16 de l’autre panneau 2, les couches intermédiaires 8 et les couches internes 7 des deux panneaux 2 venant en contact les unes des autres lors de cette insertion. Les deux panneaux adjacents 2 donneront ainsi l’impression d’une parfaite continuité entre eux.

[00037] Lors de la mise en œuvre d’un revêtement insonorisant selon l’invention, certains panneaux 2 d’insonorisation auront pu être préalablement coupés, pour permettre d’adapter la surface du revêtement insonorisant 1 aux dimensions de la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5 à couvrir.

[00038] Dans le cadre de la présente invention, il y a lieu de distinguer deux types différents de panneaux 2 :

-des panneaux allongés 2 couvrant à eux seuls toute la hauteur (ou la longueur) d’un mur sur lequel ils sont destinés à être apposés, comme l’illustre la figure 7. Ces panneaux 2 sont de forme rectangulaire et les deux grands côtés parallèles de ces panneaux 2 ont approximativement la même hauteur que celle dudit mur. Pour cette configuration particulière, ces panneaux 2 ne possèdent qu’un seul clip 16 s’étendant le long de l’un des deux grands côtés et un seul clip complémentaire 17 s’étendant le long de l’autre grand côté,

-des panneaux 2 de plus petite dimension comme illustré à la figure 1 , et qui sont amenés chacun à interagir par clippage sur quatre cotés avec d’autres panneaux 2 de plus petite dimension et situés autour. Ces panneaux 2 possèdent deux premiers côtés parallèles, dont l’un comprend un clip 16 et l’autre comprend un clip complémentaire 17, et deux deuxièmes côtés parallèles, dont l’un comprend un clip 16 et l’autre comprend un clip complémentaire 17.

[00039] Un procédé de dépôt d’un revêtement insonorisant selon l’invention, sur une surface intérieure 3 d’une paroi 4 d’un local 5, comprend les étapes suivantes : -une étape d’enduction d’une surface externe de la couche interne 8 d’un premier panneau 2 d’insonorisation avec un adhésif, ledit premier panneau 2 comprenant au moins un clip 16 et au moins un clip complémentaire 17,

-une étape de collage dudit premier panneau 2 sur la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5,

-une étape d’enduction d’une surface externe de la couche interne 8 d’un deuxième panneau 2 d’insonorisation avec l’adhésif, ledit deuxième panneau 2 comprenant au moins un clip 16 et un clip complémentaire 17,

-une étape de clippage du deuxième panneau 2 au premier panneau 2 en faisant coopérer le clip 16 et le clip complémentaire 17 de chacun desdits panneaux 2, -une étape de collage dudit deuxième panneau 2 sur la surface intérieure 3 de la paroi 4 du local 5.

[00040] Les étapes précédentes se répéteront autant de fois qu’il y a de panneaux 2 d’insonorisation à fixer. [00041] Il est à noter que le clip 16 et le clip complémentaire 17 détaillés dans la description détaillée ci-avant, sont purement illustratifs et ne sont en aucune façon limitatifs dans le cadre de la présente invention. Le clip 16 et le clip complémentaires 17 sont configurés pour assurer entre eux une interaction de type mâle/femelle. Le clip 16 et le clip complémentaire 17 peuvent, soit s’étendre sur toute la longueur ou sur toute largeur du panneau 2 pour assurer une interaction étendue dans l’espace, soit être plus ponctuels de façon à assurer une interaction limitée dans l’espace.