Login| Sign Up| Help| Contact|

Patent Searching and Data


Title:
INTRAORAL AND EXTRAORAL APPLIANCE ALLOWING THE DEVELOPMENT OF THE PHYSIOLOGICAL CONDITIONS REQUIRED FOR WEANING CHILDREN
Document Type and Number:
WIPO Patent Application WO/2015/155464
Kind Code:
A1
Abstract:
The invention relates to a corrective appliance facilitating the development of the physiological conditions required for children to switch from sucking to mastication, characterised in that it comprises: an intraoral part (2) at least partially made of a compressible flexible material forming an intraoral mastication plane; and an extraoral part (3) which is detachably attached or attachable to said intraoral part (2) and comprises opposing surfaces for supporting the upper lip and the lower lip when said appliance is positioned in the mouth of a child.

Inventors:
LANTELME REMI (FR)
COAT PHILIPPE (FR)
Application Number:
PCT/FR2015/050898
Publication Date:
October 15, 2015
Filing Date:
April 07, 2015
Export Citation:
Click for automatic bibliography generation   Help
Assignee:
LANTELME REMI (FR)
COAT PHILIPPE (FR)
International Classes:
A61J7/02; A61J17/02
Foreign References:
US20040234456A12004-11-25
FR2903587A12008-01-18
US20140014118A12014-01-16
Other References:
None
Attorney, Agent or Firm:
MAREK, PIERRE (FR)
Download PDF:
Claims:
REVENDICATIONS

1. Appareil correcteur facilitant la création des conditions physiologiques nécessaires au passage de la succion à la mastication, chez l'enfant, caractérisé en ce qu'il comporte :

- une partie endobuccale (2) réalisée, au moins en partie, dans un matériau souple compressible constituant un plan masticateur endobuccal, la partie endobuccale (2), comportant deux languettes latérales espacées (2b) délimitant une ouverture centrale (4), ces languettes (2) étant orientées de manière convergente en direction d'une zone mésiale (2a) de ladite partie endobuccale, où elles se raccordent, et les extrémités (2g) de parties internes bilatérales postérieures des languettes (2b) étant affinées, de sorte que les bords latéraux de la langue peuvent toucher les dents molaires de lait (M), et

- une partie exobuccale (3) rattachée ou susceptible d'être rattachée, de manière séparabie, à ladite partie endobuccale (2) et comportant des surfaces opposées pour l'appui de la lèvre supérieure et de la lèvre inférieure, lorsque ledit appareil est positionné dans la bouche d'un enfant. 2. Appareil correcteur selon la revendication 1 , caractérisé en ce que sa partie endobuccale (2) est conformée et dimensionnée pour :

- être exposée au mordillement par les dents de lait, sans entraîner la déchirure du plan masticateur par suite des morsures répétées qu'elle est appelée à subir ;

- stimuler les muscles masticateurs de l'enfant, de façon symétrique droite-gauche ; - empêcher les muscles de la langue (L) de s'appuyer sur les incisives (I), lors de la morsure du plan masticateur ;

- empêcher les muscles des lèvres (L1 , L2) et les joues de s'appuyer sur les dents ;

permettre à la langue (L) de s'appuyer sur les molaires de lait (M),

3. Appareil correcteur selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie endobuccale (2) présente une forme de U ou de V.

4. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la partie endobuccale (2) constituant le plan de mastication dudit appareil présente une forme plane.

5. Appareil correcteur selon la revendication 4, caractérisé en ce que la partie endobuccale (2) présente une épaisseur comprise entre 1 ,5 mm et 3,5 mm, et de préférence une épaisseur de l'ordre de 2 mm à 3 mm. 6. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la partie endobuccale (2) est réalisée en silicone ou en chlorure de polyvinyle (PVC).

7. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que les branches ou languettes (2b) constituant le plan de mastication, ont, vues de dessus, une forme pétaloïde comprenant une extrémité en pointe arrondie (2c), une partie renflée (2d) et une partie amincie (2e) de raccordement formant le fond (2f) du U ou du V. 8. Appareil correcteur selon Tune quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que les parties bilatérales endobuccales externes au plan masticateur ou parties vestibulaires comportent une zone débordante par rapport aux arcades de !a dentition de lait, de sorte à empêcher les muscles des lèvres et les joues de s'appuyer sur les dents.

9. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit appareil comporte deux côtés opposés symétriques et identiques.

10. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ta portion de rattachement (3a) de la partie exobuccale (3) rattachée à la partie endobuccale (2) au niveau de la zone mésiale (2a) de cette dernière présente une section oblongue, par exemple elliptique, délimitée par un grand axe (a-a) et par un petit axe (a -a"), et présente la forme d'un ellipsoïde de révolution comportant deux faces opposées (3b) légèrement bombées.

11 . Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la portion de rattachement (3a) de la partie exobuccale (3) rattachée à la zone mésiale (2a) de la partie endobuccale (2) présente une section circulaire et la forme d'un tronc de cône.

12. Appareil correcteur selon l'une des revendications 10 ou 11 , caractérisé en ce que la portion de rattachement (3a) de la partie exobuccale (3) présente deux faces opposées et divergentes (3b), ces faces étant, d'autre part, divergentes par rapport au pian dans lequel est comprise la partie endobuccale (2) de l'appareil.

13. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la portion de rattachement (3a) de la partie exobuccale (3) constituant le repos de lèvres (L1 , L2) présente une section croissante en direction de son extrémité libre.

14. Appareil correcteur selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que la partie exobuccale (3) comporte une portion d'extrémité (3d) dont la forme est complémentaire de celle de la portion de rattachement (3a) de ladite partie exobuccale (3) à laquelle elle est rattachée.

15. Appareil correcteur selon la revendication 14, caractérisé en ce que la portion d'extrémité (3d) de la partie exobuccale (3) présente une section décroissante en direction de son extrémité libre, cette portion d'extrémité étant munie d'un trou (5) permettant de suspendre l'appareil à un crochet ou sa fixation à un élément quelconque.

Description:
Appareil intra et exobuccal permettant de créer les conditions physiologiques nécessaires au sevrage des enfants.

La présente invention concerne un appareil médical intra et exobuccal permettant de créer les conditions physiologiques nécessaires au sevrage des enfants pour passer de la déglutition primaire ou infantile (déglutition succion) à la déglutition secondaire ou mature qui apparaît quand la mastication devient efficace.

Jusqu'à l'âge de deux ans environ, le nourrisson, puis l'enfant, avale (déglutit) la nourriture qui lut est offerte sous une forme liquide ou sous forme de purée, suivant le principe de la déglutition primaire ou infantile faisant intervenir une poussée ou une interposition de la langue entre les arcades dentaires, entraînant l'absence de contact dentaire et la contraction des muscles, des lèvres et des joues.

A partir de l'âge de deux ans (en moyenne), l'enfant possède, dans sa bouche, une dentition lactéale composée de vingt dents de lait (huit incisives, quatre canines et huit molaires), soit quatre incisives, deux canines et quatre molaires implantées, respectivement, dans le maxillaire supérieur et dans le maxillaire inférieur. H possède ainsi un dispositif suffisant pour se nourrir en mastiquant des aliments solides. A partir de deux ans, il doit cesser de se nourrir par succion du sein ou du biberon et passer, progressivement à l'étape de la mastication et la déglutition deviendra secondaire ou mature. Pour cela, l'alimentation de l'enfant doit changer et comporter des aliments solides après coupage, déchirement, trituration, broyage des aliments solides afin de les réduire en petits morceaux adaptés à la bouche de l'enfant, ces actions préparant la nourriture à être ingérée, puis digérée en réduisant la grosseur des différents composants solides de la nourriture et en la rendant insalivée.

Les muscles masticateurs sont ainsi stimulés et les arcades dentaires vont se développer jusqu'à l'arrivée des dents définitives à partir de six ans.

L'administration aux jeunes enfants, après l'âge de deux ans, d'une alimentation dit "molle" (steak haché, purée, yaourt, pain de mie) n'est pas suffisante pour assurer le passage sans problème de l'étape de ia succion à l'étape de ia mastication.

Il est observé que la déglutition primaire est souvent entretenue par le port régulier d'une sucette ou par la succion du pouce ou autre doigt, lesquels contrarient, physiologiquement, le passage naturel de la succion à la mastication qui doit avoir lieu lorsque l'enfant atteint l'âge de deux ans.

Au moment de la réalisation de ce passage, la langue reste basse dans la bouche (sous la tétine) et continue de téter en travaillant en association avec les muscles des lèvres, tes muscles du menton et les muscles des joues.

Au niveau fonctionnel, cette succion conservée maintient la déglutition (avaler des liquides dont la salive) dans sa forme primaire qui s'appelle la succion-déglutition.

Dans sa forme primaire, la déglutition fait travailler les muscles de la langue concomitamment avec ceux des lèvres, du menton et des joues, c'est-à-dire les muscles à l'intérieur de l'arcade dentaire (la langue) et ceux à l'extérieur de l'arcade dentaire. Des pressions musculaires de plusieurs centaines de grammes par centimètre carré s'exercent donc sur les dents de manière interne-externe, sur les incisives par la langue et de manière externe-interne par les muscles des joues, du menton et des lèvres, surtout par la lèvre inférieure. Cette déglutition peut avoir îieu environ toutes les 30 secondes en journée.

Les tissus de soutien des dents, os, desmodonte (ligaments) et gencives sont des tissus qui peuvent se mouvoir sous la pression, et les dents soutenues par de tels tissus peuvent donc se déplacer. On observe facilement ce phénomène lors des examens et interventions orthodontiques. Dans ce cas, on applique, en effet, des forces légères sur les dents, avec des bagues, des brackets, des fils et des élastiques, ce qui permet d'obtenir un déplacement correcteur des dents et de leurs tissus de soutien.

La persistance de cette déglutition-succion après l'âge de deux ans, si elle n'est pas combattue par l'application de méthodes orthodontiques et/ou orthopédiques dento- faciales par les praticiens spécialistes, provoquera des déplacements dentaires sur les arcades dentaires suite aux pressions des muscles de la langue, des lèvres et des joues.

La pérennité de cette déglutition-succion entraînera, parmi d'autres désordres, des déplacements osseux du prémaxillaire vers l'extérieur en avant, et de la mandibule la plupart du temps vers l'arrière. La conséquence de cette maiposition sera que les dents du haut ne seront plus en bonne position par rapport aux dents du bas, ce qui entraîne la création de béances incisives. Plus grave encore, la mandibule pourra se déplacer vers l'arrière et les dents s'organiseront en classe 2 (canines et molaires face à face haut et bas, ou plus grave, canines et molaires mandrbulaires en arrière des canines et molaires maxillaires ou sur le côté et les dents s'organiseront en articulé inversé). Ces déplacements dentaires et osseux auront des conséquences dommageables sur les articulations de la mâchoire inférieure et sur le temporal (les articulations temporo-mandibulaires) puisque la mâchoire inférieure n'est pas en bonne position.

Des conséquences fonctionnelles apparaissent aussi si les incisives du haut et du bas ne se touchent plus, l'enfant ne peut plus sectionner les aliments solides. Si la mandibule est déplacée sur le côté, le peu de mastication de l'enfant se fera de ce côté. Donc, non seulement la mastication n'est pas favorisée, mais en plus, elle devient impossible pour certains groupes de dents.

D'autres conséquences fonctionnelles fâcheuses peuvent se concrétiser, notamment une respiration buccale peut s'installer avec la langue basse dès que la tétine ou le doigt sort de la bouche. Or la respiration nasale est la respiration normale physiologique au repos et, en dormant, cette respiration nasale favorise l'expansion transversale du palais et donc l'alignement des dents du haut, car le palais est le plancher des fosses nasales et des sinus maxillaires qui se développent entre 2 et 12 ans par la respiration nasale. Une autre conséquence fonctionnelle dommageable peut apparaître, celle-ci résultant de désordres de la fonction des dents dans la phonation, par exemple en raison d'une altération de !a prononciation des consonnes dérivées des anomalies de l'arcade dentaire (défaut de prononciation, élocution plus ou moins claire ou distincte, ... ) due au mauvais placement dentaire et lingual. Ainsi le non-sevrage complet de l'enfant a des conséquences handicapantes qui peuvent être graves et souvent insoupçonnées sur les fonctions basiques neurovégétatives du corps humain, c'est-à-dire : la respiration, la déglutition, la phonation et la mastication.

L'objectif essentiel de l'invention est d'apporter un remède aux inconvénients de l'alimentation molle proposée aux jeunes enfants, et surtout d'apporter un remède aux inconvénients du port des sucettes-tétines quand celles-ci sont portées au-delà de l'âge de deux ans.

Un autre objectif de la présente invention est d'empêcher la perduration de la déglutition primaire (succion). La présente invention permettant de satisfaire cet objectif est constituée par un appareil réalisé, au moins en partie, en un matériau compressible, de préférence en un matériau naturel ou synthétique, souple et alimentaire, cet appareil comprenant :

- une partie endobuccale réalisée dans un matériau souple compressible constituant un plan masticateur endobuccal, la partie endobuccale (2), comportant deux languettes latérales espacées (2b) délimitant une ouverture centrale (4), ces languettes (2) étant orientées de manière convergente en direction d'une zone mésiale (2a) de ladite partie endobuccale, où elles se raccordent, et les extrémités (2g) de parties internes bilatérales postérieures des languettes (2b) étant affinées, de sorte que les bords latéraux de la langue peuvent toucher les dents molaires de lait (M), et

- une partie exobuccale rattachée ou susceptible d'être rattachée, de manière séparable, avec ladite partie endobuccale et comportant des surfaces opposées pour l'appui de la lèvre supérieure et de la ièvre inférieure, lorsque ledit appareil est positionné dans la bouche d'un enfant.

Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, la partie endobuccale dudit appareil correcteur peut être conformée et dimensionnée pour :

- être exposée au mordillement par les dents de lait, sans entraîner la déchirure du plan masticateur par suite des morsures répétées qu'elle est appelée à subir ; - stimuler les muscles masticateurs de l'enfant, de façon symétrique droite-gauche ;

- empêcher les muscles de la langue de s'appuyer sur les incisives, lors de la morsure du pian masticateur ;

- empêcher les muscles des lèvres et les joues de s'appuyer sur les dents ;

- permettre à la langue de s'appuyer sur les molaires de lait.

La partie endobuccale constituant le plan de mastication dudit appareil présente de préférence une forme plane. Elle présente une épaisseur comprise entre 1 ,5 mm et 3,5 mm, et de préférence une épaisseur de l'ordre de 2 mm à 3 mm, répondant aux conditions de proprioception. De manière préférée, les languettes latérales espacées constituant le pian de mastication, ont une forme pétaloïde comprenant une extrémité en pointe arrondie, une partie renflée et une partie amincie de raccordement formant le fond du U ou du V.

Selon une autre disposition caractéristique, les parties internes bilatérales postérieures de l'arrêt de langue sont affinées. De préférence, raffinement, et en particulier raffinement des extrémités, est dissymétrique. L'affinement est principalement réalisé sur le côté tourné vers la langue de sorte que les bords latéraux de la langue peuvent toucher les dents molaires de lait. En revanche, les parties internes bilatérales postérieures de l'arrêt de langue, et en particulier leurs extrémités, ne sont pas affinées, ou le sont très peu du côté de la joue, de manière à tenir la joue à l'écart des dents molaires de Sait. Cette dissymétrie favorise la déglutition au détriment de la succion de l'enfant.

Les parties bilatérales endobuccales externes au plan masticateur ou parties vestibulaires peuvent ainsi comporter une zone débordante par rapport aux arcades de la dentition de lait, empêchant les muscles des lèvres et les joues de s'appuyer sur les dents

L'appareil selon l'invention présente de nombreux avantages, notamment :

- lors de la déglutition, les lèvres de l'enfant sont rendues compétentes fermées ;

- elles reposent sur les surfaces d'appui du repose-lèvres constitué par la partie exobuccale de l'appareil ; elles ne peuvent s'appuyer sur les dents ;

- les muscles de la houppe du menton et les carrés des lèvres qui fonctionnent en synergie avec ceux des lèvres sont aussi mis au repos ;

- les lèvres étant compétentes, la respiration nasale est favorisée ;

- la partie endobuccale plan masticateur devient un plan de morsure dès qu'il est mis en bouche ;

- toutes les dents de lait de l'enfant peuvent exercer une action de serrage sur le plan masticateur, la partie endobuccale (ou plan masticateur) devenant un plan de morsure dès que le dispositif est mis en bouche.

- les muscles masticateurs sont stimulés ; de plus, ils sont stimulés de façon symétrique droite-gauche ; cette stimulation des muscles masticateurs symétrique étant nécessaire pour le sevrage (passage de la succion à la mastication pour se nourrir) ; - la partie intermédiaire du plan masticateur endobuccal est appelée arrêt de langue car elle empêche les muscles de la langue de s'appuyer sur les incisives ;

- !a langue de l'enfant étant maintenue à l'intérieur de la cavité buccale, et plus précisément dans l'ouverture centrale délimitées par les deux languettes latérales espacées de la partie endobuccale, et les lèvres de l'enfant étant stimulées à l'extérieur de ladite cavité, la déglutition infantile succion n'est plus possible, le sevrage peut donc se faire ;

- ie fait que la langue se trouve bloquée en avant au niveau interne des incisives et des canines, et n'est pas bloquée au niveau interne des molaires, favorise l'expansion transversale du palais par poussée de la langue sur les molaires et sur ie paiais ;

- le palais étant le plafond de la bouche et ie plancher des fosses nasales et des sinus, l'appareil correcteur selon l'invention contribue à l'extension du palais et donc de la bouche dans le sens transversal ; plus le palais sera large, plus il y aura de place pour les futures dents définitives et cela est favorable au sevrage ; - les muscles externes de !a bouche étant neutralisés, ils ne peuvent plus participer à la déglutition-succion et cela favorise aussi le sevrage ;

- les lèvres étant rendues compétentes avec le repose-lèvres, la partie antérieure de la langue étant bloquée avec l'arrêt de langue, les parties externes de la langue étant libérées avec l'évidement du plan masticateur, les muscles des joues et des lèvres étant neutralisés avec les parties vestibulaires élargies du plan masticateur qui lui- même favorise le développement des muscles masticateurs, la présente invention crée les conditions physiologiques efficaces du sevrage pour les enfants de plus de deux ans et de moins de six ans ;

- l'appareil correcteur a une forme deux fois symétriques ; la partie endobuccale reste toujours endobuccale mais peut se mettre en bouche dans n'importe quel sens, de même que la partie exobuccale, autrement dit, l'appareil comporte deux faces symétriques de sorte que chacune de ces faces peut constituer le dessus ou le dessous dudit appareil et vice et versa. Cet appareil est donc destiné à tous les enfants de plus de deux ans, sans avoir besoin de l'assistance d'un professionnel vu sa grande simplicité d'utilisation. Il sera porté ie jour et/ou la nuit en dormant, à la convenance de l'enfant, sous la surveillance des parents.

De manière avantageuse, la portion de rattachement de la partie exobuccale à la partie endobuccale constituant le repos de lèvres, présente une section croissante en direction de son extrémité libre. D'autre part, cette portion de rattachement de la partie exobuccale à ia partie endobuccale présente une forme d'ellipsoïde de révolution présentant deux faces opposées légèrement bombées.

Selon une autre disposition caractéristique de l'invention, la partie exobuccale de l'appareil comporte une portion d'extrémité rattachée à la grande base du repose-lèvres constituée par ladite portion de rattachement à ia partie endobuccale.

Selon un mode de réalisation, la portion d'extrémité de la partie exobuccale de l'appareil est munie d'un trou, destiné à permettre sa fixation à une attache ou accroche.

L'appareil est préférablement réalisé en silicone, ou en une autre matière bio- compatible agréée par les Services de Santé.

Il est formé préférentiellement d'une seule pièce, par un procédé de moulage approprié ou matériau constitutif et connu en soi ou à la portée de l'homme de l'art.

Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue de dessus d'un exemple de réalisation avantageux d'un appareil correcteur selon l'invention.

La figure 2 est une vue de coté de l'appareil selon l'invention.

La figure 3 est une vue en coupe selon !a ligne 3-3 de la figure 1 .

La figure 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la figure 1. La figure 5 est une vue en coupe selon la ligne 5-5 de la figure 1 .

La figure 6 est une vue de détail et de dessus montrant l'appareil placé en position active dans une cavité buccale.

La figure 7 est une vue en coupe considérée selon la ligne 7-7 de la figure 6.

On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple de réalisation avantageux, bien que nullement limitatif, de l'appareil selon l'invention.

On précise que par le terme « mésiale » généralement utilisé dans le langage de l'art dentaire, on désigne la zone de la partie endobuccale, où les languettes formant ladite partie endobuccale se raccordent, c'est-à-dire la zone destinée à être située à proximité de la ligne médiane de la bouche de l'utilisateur. L'appareil 1 selon l'invention est principalement caractérisé en ce qu'il comprend :

- une partie endobuccale 2 en forme de U ou de V très ouvert, réalisée dans un matériau compressible capable de supporter les effets de cisaillement résultant de morsures répétées ou mordillement continu par les arcades dentaires supérieure et inférieure d'un enfant sans entraîner de déchirures ;

- une partie exobuccale 3 rattachée à la zone mésiale 2a de ladite partie endobuccale 2 et destinée à permettre l'appui des lèvres supérieure et inférieure de l'enfant.

Cet appareil peut être avantageusement réalisé d'un seul tenant dans le même matériau, par exemple en silicone, ou en chlorure de polyvinyle (PVC) ou autre matériau souple et compressible, par tout procédé connu ou à la portée de l'homme du métier, en fonction de la nature du matériau dans lequel est réalisé l'appareil. Il pourrait toutefois être exécuté d'une seule pièce, en deux matériaux différents, par exemple par un procédé de moulage bi-matière, ou encore, en deux parties pouvant être assemblées et séparées Tune de l'autre. La partie endobuccale 2 est plate ou approximativement plate. Elle est dépourvue de tout relief faisant saillie par rapport au plan de mastication. En particulier elle est dépourvue de tout arrêt ou appui pour les dents dans la zone mésiale.

Elle peut présenter une épaisseur comprise entre 1 ,5 mm et 3,5 mm, et de préférence une épaisseur de l'ordre de 2 mm à 3 mm, répondant aux conditions de proprioception.

Elle comporte deux branches ou ailettes 2b latérales espacées délimitant une ouverture centrale 4, iesdites ailettes étant orientées de manière convergente en direction de la zone mésiale 2a de ladite partie endobuccale, où elles se raccordent en formant ladite extrémité. Les ailettes 2b présentent, de préférence, une forme pétaloïde comprenant, vues de dessus, une extrémité en pointe arrondie 2c, une partie renflée 2d et une partie amincie 2e de raccordement formant le fond du U ou du V.

Les extrémités 2g des parties internes bilatérales postérieures de l'arrêt de langue sont affinées, préférentiellement de manière dissymétrique, de sorte que les bords latéraux de la langue L peuvent toucher les dents molaires de lait lorsque l'appareil correcteur est positionné dans la bouche d'un enfant {figure 6). On peut observer sur les figures 3 et 6 que le bord intérieur des languettes de la partie endobuccale, c'est-à-dire le bord tourné vers la langue de l'enfant présentent en leur extrémité une divergence accentuée. D'autre part, les parties bilatérales endobuccales externes au pian masticateur ou parties vestibulaires comportent une zone débordante 2h par rapport aux arcades de la dentition de lait, de sorte à empêcher les muscles des lèvres et les joues de s'appuyer sur ies dents (figure 6). La partie endobuccale 2 peut être disposée dans la bouche d'un enfant dans n'importe quel sens. Chacune des faces du pian de mastication peut être tournée indifféremment vers les dents du maxillaire supérieur ou inférieur. Cette caractéristique est encore possible grâce à la double symétrie que présente l'appareil selon l'invention. Cet appareil est donc destiné à tous les enfants de plus de deux ans, sans avoir besoin de l'assistance d'un professionnel vu sa grande simplicité d'utilisation. SI sera porté le jour et/ou la nuit en dormant, à la convenance de l'enfant, sous la surveillance des parents.

Comme le montre la figure 7, ies lèvres s'appuient sur ia partie arrière du repos de lèvres. La portion de rattachement 3a de ia partie exobuccale 3 à la partie endobuccale

2 présente une forme permettant l'appui des lèvres supérieure et inférieure, lorsque l'appareil est positionné dans la bouche d'un enfant.

Cette portion de rattachement 3a de la partie exobuccale 3 à la partie endobuccale 2 au niveau de la zone mésiale 2a de cette dernière, présente, de préférence, une section oblongue, par exemple elliptique, délimitée par un grand axe a-a et par un petit axe a'-a".

Cette portion de rattachement peut donc avantageusement présenter la forme d'un ellipsoïde de révolution comportant deux faces opposées 3b (supérieure et inférieure) qui peuvent être planes ou approximativement planes, ou de préférence légèrement bombées (figure 5).

La portion de rattachement 3a constitue le repos de lèvres sur lequel s'appuient la lèvre supérieure L1 et ia lèvre inférieure L2 lorsque l'appareil est positionné dans ia bouche de l'enfant.

Selon un autre exemple de réalisation non illustré, cette portion de rattachement peut présenter une section circulaire et la forme d'un tronc de cône.

Quelle que soit sa conformation, ta portion de rattachement 3a de la partie exobuccale 3 constituant le repos de lèvres L1 , L2 à la partie endobuccale 2 peut présenter une section croissante en direction de l'extrémité libre de ladite partie exobuccafe 3 (voir figures 4 et 5).

La partie exobuccale 3 de l'appareil correcteur comporte une portion d'extrémité 3d dont la forme est complémentaire de celle de la portion de rattachement 3a de ladite partie exobuccale à laquelle elle est rattachée. Plus précisément, la grande base 3c de cette portion d'extrémité 3d se confond avec la grande base 3e de la portion de rattachement 3a, de sorte que ces dernières ont une forme et une dimension identiques.

Lorsque la portion d'extrémité 3d de la partie exobuccale 3 a une forme conique, ia portion d'extrémité 3d peut être constituée par un cône, de sorte que ladite partie exobuccale est formée par un double cône inversé.

La portion d'extrémité 3d de la partie exobuccale 3 présente préférablement une section décroissante en direction de son extrémité libre. L'extrémité libre peut présenter un arrondi, ou éventuellement un méplat permettant de poser temporairement l'appareil correcteur sur une surface plane, par exemple la surface d'une table, sans mettre en contact la partie endobuccale avec cette surface. Cette mesure permet, le cas échéant, de réduire le risque de contamination de la partie endobuccale.

Cette portion d'extrémité 3d est munie d'un trou 5 permettant de suspendre l'appareil à un crochet {non représenté) ou sa fixation à un élément quelconque (non illustré) permettant de le retrouver rapidement, en période de non utilisation.